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Chapitre 2 Modélisation de l’ensemble Variateur-MAS

2 -1-Modélisation de l’onduleur de tension à MLI :

L’onduleur de tension à MLI est habituellement choisi pour sa réponse rapide et ses
performances élevées. Il permet d’imposer à la machine des ondes de tensions à
amplitudes et fréquences variables à partir d’un réseau standard 220/380-50Hz.
Après redressement, la tension filtrée U (étage continu) est appliquée à l’onduleur
figure(2-1). Le fonctionnement de l’onduleur obéit à un séquencement de 180 de
conduction par interrupteur d’un même bras. Les diodes de roue libres assurent la
continuité du courant dans la MAS une fois les interrupteurs sont ouverts. Il est à
noter qu’un temps de retard doit exister pratiquement entre les interrupteurs haut
et bas d’un même bras afin d’éviter le court-circuit de la source continue.
Les composants de puissance (interrupteurs) sont déterminés en fonction des
niveaux de la puissance et la fréquence de commutation. En règle générale, plus les
composants sont rapides (fréquence de commutation élevée), plus la puissance
commutée est grand et inversement [4].

figure(2-1).

L’état des interrupteurs, supposés parfaits peuvent être défini par trois grandeurs
booléennes de commande Si (i=a,b,c):

Si = 1 le cas où l’interrupteur de haut est fermé et celui d’en bas ouvert.

Si = 0 le cas où l’interrupteur de haut est ouvert et celui d’en bas fermé.

Dans ces conditions, on peut écrire les tensions de phases Uina,b,c en fonction des
signaux de commande Si :

Uina , b , c=Si. Uc−Uc /2 (2.1)


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Les trois tensions composées Vab, Vbc et Vca sont définies par les relations suivantes
en tenant compte du point fictif « O », figure(1-1).

{ }
Vab=Vao+ Vob=Vao−Vbo
Vac=Vb o+Voc=Vb o−Vco (2.2)
Vca=Vc o+Voa=Vca−Vao

Soit « n » le point neutre du coté alternatif (MAS), alors on a :

{ }
Vao=Van+Vno
Vbo=Vb n+Vno (2.3)
Vco=Vcn+Vno

La charge est considérée équilibrer, il l’en résulte :

Van+Vbn+Vcn=0 (2.4)
La substitution nous donne :

1
Vno= (Vao+Vbo+Vco)
3
(2.5)
En remplaçant (2-5) dans (2-3) on obtient :

{ }
2 1 1
Van= Vao− Vb o− Vco
3 3 3
−1 2 1
Vbn=
3
Vao+ Vbo− Vco
3 3
(2.6)
−1 1 2
Vcn= Vao− Vbo+ Vco
3 3 3

Les différentes combinaisons des trois grandeurs (Sa, Sb, Sc) permettent de générer
huit vecteurs tensions dont deux correspondent au vecteur nul comme le montre la
figure(1-1) L’utilisation de l’expression (2-1) permet d’établir les équations
instantanées des tensions simples en fonction des grandeurs de commande :

[ ] [ ][ ]
Van Uc 2−1−1 Sa
Vbn =
3
−12−1 Sb (2.7)
Vcn −1−12 Sc

Avec Vao, Vbo, Vco comme tensions d’entrée de l’onduleur (valeurs continues), et si
Van, Vbn, Vcn sont les tensions de sortie de cet onduleur, donc l’onduleur est modélisé
par la matrice de transfert T donnée par :

[ ]
1 2−1−1
T = −1 2−1
3
−1−12
(2.8)
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2-2-Les Techniques de commande des onduleurs triphasées :


2-2-1--Les techniques courantes :
nous présentons les techniques de MLI dites en "boucle ouverte", qui ne nécessitent en entrée
que la référence des tensions désirées, et par opposition aux techniques dites en "boucle
fermée" qui au contraire utilisent des informations provenant de capteurs de courant (contrôle
par hystérésis) ou de vitesse. Le schéma de principe d'un onduleur alimentant une machine
triphasée est donné par la figure(2-1).

2-2-1-a-MLI "Sinus-Triangle":
La MLI Sinus-Triangle (MLI_ST) utilise le principe d'intersection entre une référence
sinusoïdale de fréquence fs, appelée modulante, et un signal triangulaire de haute
fréquence fp, appelée la porteuse p, pour déterminer les instants de commutation.
Le schéma de principe est donné par la figure (2-2).

Figure (2-2). Principe de la MLI Sinus-Triangle

La MLI_ST est la plus simple des MLI à base de porteuse, tant du point de vue de son
concept que de son implantation (analogique ou numérique). Elle souffre néanmoins d'une
sous-utilisation du bus continu En effet, la limite de fonctionnement est atteinte pour des
références sinusoïdales d'amplitude V1 = E/2, soit un index de modulation maximal mMAX1 =
π/4 ≈ 0,785.
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2-2-1-b - Contrôle par hystérésis :


La moyenne le plus simple, avec un onduleur de tension, pour réaliser une source de
courant alternatif triphasé est de le commander en mode glissant. On parle également de
commande en fourchette ou de commande en hystérésis Les figures (2 -3 et 4) donne le
principe de cette commande en triphasée et en monophasé :
si le courant mesuré i est inférieur à la référence iref, augmenté d’une fourchette F, la tension
de sortie est forcée à sa valeur maximale pour que le courant croisse le plus vite possible.
Et s’il est supérieur à cette même référence diminuée de la fourchette, alors la tension de
sortie est forcée à sa valeur minimale pour que le courant décroisse le plus vite possible.
Une commande avec une bascule à hystérésis de seuil 2F est nécessaire pour réaliser cette
commande.
En triphasé, le fonctionnement instantané de l’onduleur ainsi commandé n’est pas
très simple, et l’un des problèmes posés par une telle commande réside dans le fait
que la période de commutation est variable et inconnue.

Figure (2-3). : Principe d’une commande à hystérésis

Figure (2-4). : Contrôle en fourchette du courant d’une phase

Si on ignore ces problèmes, un modèle approché est très simple :


Le courant mesuré est toujours (à peu près) égal à la référence et le modèle est
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alors :
(i3) = (i3)ref
On note que la commande en fourchette conduit à des fonctionnements à
fréquence variable, ce qui peut être indésirable, en particulier pour des raisons de
dimensionnement. Il est alors fréquent de recourir aux commandes MLI à fréquence fixe.

2-2-1-c -MLI vectorielle (SVPWM) :


L’utilisation des technologies numériques permet le recours à des stratégies de
modulation triphasée spécifiques, non déduites des techniques analogiques
initialement conçues en monophasé. Parmi ces techniques numériques on trouve la
modulation vectorielle (ou Space Vector Modulation) qui traite les signaux
directement dans le plan diphasé de la transformée nommée de Concordia. La SVM
est certainement la méthode de MLI la mieux adaptée au contrôle des moteurs
asynchrones. Contrairement à d’autres méthodes, la MLI vectorielle ne s’appuie pas
sur des calculs séparés des modulations pour chacun des bras de l’onduleur. Un
vecteur tension de contrôle est calculé globalement et approximé, sur une période
de modulation Ts, par un vecteur tension moyen. Cette modulation est utilisée dans
les commandes modernes des machines asynchrones.

Cette technique de modulation repose sur la représentation d'une machine


triphasée par une machine diphasée équivalente. On définit ainsi deux repères
diphasés, l'un lié au stator (α-β), et l'autre lié au champ tournant (d-q), où le passage des
grandeurs triphasées aux grandeurs diphasées se fait par simple projection sur les axes
concernés.
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2.1 Introduction :
Le modelé classique de la machine asynchrone correspond au schéma monophasé équivalent,
n’est valable qu’en régime sinusoïdal à fréquence fixe au stator. Pour étudier son
comportement à fréquence variable et avec des signaux fournis par des convertisseurs
statiques qui ne sont pas sinusoïdaux, il faut faire appel à un modèle plus complique l’Osque
nous voulons étudier une commande particulière

Le modelé de la machine asynchrone est un modèle de six équations différentielles dont les
coefficients sont des fonctions périodiques du temps. La résolution d’un tel système est
difficile même avec l’utilisation de l’outil numérique.

L’utilisation de la transformée de PARK qui un changement convenable des variables permet


une modélisation pour contourner cette difficulté.

2.2 GENERALITE SUR LES MACHINES ASYNCHRONES


La machine asynchrone triphasée comporte un rotor mobile autour de l’axe de symétrie de la
machine. Dans les encoches régulièrement repartie sur la face interne du stator sont loges
trois enroulements identique, p paires de pôles ; Leurs axes sont distants entre eux d’un
2 pi
angle électrique égale à les phases du stator sont alimentes par un réseau triphasé de
3
tensions sinusoïdaux a fréquence et amplitude constante ou par un onduleur de tension ou de
courant a fréquence et a amplitude réglable.

Quant au rotor il peut être réalise :

 Soit par un système d enroulement triphasés (rotor bobine), raccorde en étoile trois
bagues sur les quelles frottement trois balais fixes accessible par la plaque aux bornes
et mis en cour- circuit pendant les régimes de fonctionnement normaux.
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 Soit par une cage conductrice intégrée aux tôles ferromagnétique (rotor a cage).il est
admis que la deuxième structure du rotor est électriquement équivalente à la première.

2.2.1 Les hypothèses simplificatrices :


Les modèles présentes pour la machine tiennent compte hypothèse présente Ci-dessous.

 La symétrie de la machine.

 Caractéristique magnétique de la machine linéaire.

 La variation des résistances des enroulements en fonctions de la température


négligeable.

 Pertes par hystérésis et courant de Foucault négligeable.

 Distribution spatiale sinusoïdale des forces magnétomotrice d’entrefer. Cela


revient à considérer la variation sinusoïdale des inductances mutuelle entre les
enroulements statiques et rotorique en fonction de l’angle de leurs axes
magnétiques.

Parmi les conséquences importantes de ces hypothèses on peut citer :

 L’additivité de flux.

 La constance des inductances propres.

 La constance des résistances statorique et rotorique.

2.2.2 D´définition de la machine asynchrone :


La machine asynchrone est une machine à courant alternatif, la vitesse du rotor et la

vitesse du champ magnétique tournant ne sont pas égales à cause du glissement. Le rotor

Est toujours en retard par rapport au champ statorique, la machine asynchrone est dite

(Machine à induction) car l’énergie est transférée du stator au rotor ou inversement par

Induction électromagnétique.
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Constitution d’une machine Asynchrone triphasée


La figure (1.2) montre les différentes parties d’une machine asynchrone (vues en coupe).

figure (1.2)
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2.3 Représentation des enroulements de la machine :


La machine est représentée à la (fig. 2.2) par ses enroulements dans l’espace électrique ;
l’angle θ définie la position du stator par apport au rotor.

Figure 2.2 : Modèle de la machine asynchrone dans le repère triphasé.

Dans le cadre des hypothèses simplificatrices citées précédemment, les équations de la


machine s’écrivent comme suit :

2.4 Equations générales de la machine


Le stator est constitué de 3 enroulements repartirent uniformément dans les encoches
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satiriques et décalé d’un angle 120° (2 π /3 ¿. Les même propriétés s’appliquent au rotor [4]
qu’il soit cage d’écureuil ou bobiné les deux repères statoriques et rotoriques sont défini par

Stator:

Ou :

Les flux magnétiques :


Les expressions des flux totalisés à travers les enroulements statoriques et rotoriques
s’écrivent sous forme matricielle comme suit :
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Les quatre sous matrices d’inductances s’écrivent :

θ: Angle électrique définit la position relative instantanée entre les axes rotoriques et les axes
statoriques qui sont choisi comme axes de références.

Les équations (2.2) et (2.4) s’écrivent de la manière suivante :


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La résolution analytique dans ce repère est très difficile car le système d’équations est à
coefficients variables en fonction d’angle de rotation, L’application d’une transformation dite
de Park nous permet la réduction d’un tel système.

2.5 Transformation de Park :


Pour obtenir un système d’équations à coefficients constants, on transforme le système réel
triphasé en système biphasé équivalent, ce dernier consiste à remplacer tout enroulement
statoriques par deux enroulements, l’un sur l’axe(d) et l’autre sur l’axe(q). [5]

Les trois repères statoriques, rotoriques et Park sont définis par :

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