I. Changement d’estimation
Exemple :
Une société a fait l’acquisition en janvier N-5 d’une construction d’un coût
de 20.000 KDA.
L’amortissement est prévu pour 20 ans (valeur résiduelle au 31/12/N+14 :
5.000 KDA).
A la fin de l’exercice N-1, les amortissements pratiqués sur cette
construction sont de (20.000 000 – 5.000.000) x 5/20 = 3.750.000 DA et la
valeur comptable de la construction est de 16.250.000 DA
Au 01/01/N, une nouvelle estimation des conditions d’amortissement de la
construction a été effectuée.
La durée de vie restante est estimée à 18 ans (ce qui porte la durée totale à
23 ans), la valeur résiduelle au 31/12/N+17 étant toujours de 5.000 KDA.
I. Changement d’estimation
Exemple :
• changement de méthode de valorisation des stocks ;
• changement de référentiel comptable
II. Changement de méthodes comptables
L’impact sur les résultats des exercices antérieurs d’une correction d’erreur
fondamentale, doit être présenté, après approbation par les organes de
gestion habilités, comme un ajustement du solde à l’ouverture des résultats
non distribués (imputation sur le montant du poste « Report à nouveau » de
l’exercice en cours, ou à défaut sur un compte de réserve correspondant à
des résultats non distribués).
III. Corrections d’erreur ou d’omission
Le résultat tient compte des charges ou des produits qui ont pris naissance
au cours de l’exercice même s’ils sont connus entre la date de clôture de
l’exercice et celle de l’établissement des états financiers (SCF, point 230-8).
Dans ce cas, la date d’arrêté des comptes par le conseil d’administration est
le 15 février N+1, date à laquelle le CA a approuvé les états financiers et les
a mis à disposition des actionnaires.
IV. Événements postérieurs à la clôture : présentation
Une société mère arrête ses comptes au 31 décembre N. Les comptes sont
établis le 20 janvier, pour une approbation en CA le 31 janvier N+1.
Parmi ses créances figure une créance d’un montant de 2.340 KDA TTC
(2.000 KDA HT) qui est provisionnée à hauteur de 50% du fait d’une
procédure de redressement judiciaire engagée durant l’exercice N et du
niveau de risque estimé au 31 décembre N.
La société apprend le 15 janvier N+1, que le client a été déclaré en
liquidation le 10 janvier N.
Il s’agit d’un événement qui survient après la clôture de l’exercice et avant
la date d’arrêté des comptes par le conseil d’administration.
Cet événement confirme qu’une perte totale existait, déjà sur cette créance
à la date de clôture.
IV. Événements postérieurs à la clôture : présentation
Au 31 décembre, une perte de valeur sur le montant hors taxes avait été
enregistrée à hauteur de 1 000 KDA.