Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
PUISSANCE OU ENDURANCE
LES AVANTAGES
Le sport a maints effets positifs, aussi bien sur l'organisme que sur le " mental ", car il
est un facteur d'harmonie dans la " gestion " de son propre corps, à de nombreux
points de vue.
En améliorant les performances musculaires et la coordination des gestes, le sport
aide à la constitution d'une meilleure image de soi-même. Il permet de prendre
conscience de ses capacités et de ses limites.
Il a un effet relaxant bien connu, et participe à la régulation des grandes fonctions de
l'organisme : le sportif dort mieux, s'alimente correctement et est souvent obligé, s'il
veut rester à un bon niveau, d'éliminer au moins partiellement de mauvaises
habitudes comme le tabagisme.
Pratiqué de façon modérée mais continue, tout au long de la vie, il a un effet
remarquable sur le système cardio-vasculaire et respiratoire. Le cœur sportif est plus
lent, plus fort, et présente moins de risque d'insuffisance cardiaque. Le sportif est
également moins sujet à l'hypertension artérielle. Toutefois, après l'âge de quarante
ans, il est indispensable de contrôler, par des électrocardiogrammes d'effort, que le
cœur est effectivement en bon état .
LES INCONVÉNIENTS
LE SURENTRAÎNEMENT
Les motivations de cette recherche peuvent être diverses. Elles vont de la simple
amélioration de la condition physique, à l'obtention d'un record, en passant par la
connaissance de soi. Dans tous les cas, la psychologie sportive n'est pas à négliger.
Il est donc fondamental d'établir un plan d'entraînement avec des exercices aussi
variés que possibles, autour d'un axe directeur pointé vers la cible à atteindre.
Selon le sport pratiqué, et en dehors des aspects techniques, il faudra doser les trois
types d'exercices suivants pour développer correctement la structure musculaire:
Exercices continus
En course, les pourcentages de VAM expérimentaux peuvent être utilisés pour établir
les niveaux de "montée en charge".
Exercices progressifs
Exercices intermittents
Avec des efforts de 3 min environ, on agit principalement sur la capacité anaérobie
lactique, et secondairement sur la puissance.
Avec des efforts de 7 min environ, on agit principalement sur la puissance aérobie.
Dans ces durées d'efforts, les intensités doivent être supérieures à 60% pour
améliorer la capacité et supérieures à 80% pour améliorer la puissance.
Chaque heure de sport nécessite un supplément énergétique : c'est le coût calorique de l'effort phy
Plus l'effort est intense et de longue durée, plus il faut de l'énergie. Les deux principaux carburants
sont surtout les glucides. Pour les efforts de longue durée, le muscle a recourt aux graisses. L
sollicitées : glucides du muscle et du foie (glycogène) et lipides dans le tissu adipeux.
L'entraînement doit s'effectuer régulièrement, à raison d'au moins 30-40 minutes 3 fois par semaine
Le manque d'entraînement est souvent générateur d'accidents, ce qui aboutit forcément à une d
musculaire. Le surentraînement, par contre, grève inutilement l'organisme et conduit ainsi à une
1g = 14 kJ 6000 kJ 1500 kJ
lipides muscles 300 g adipocytes 9000 g
Lipides
L'énergie qu'ils apportent est utile notamment dans les épreuves de longue durée (effort de 10
minutes et au-delà). Bien que le rendement énergétique des lipides soit meilleur, il est limité par
l'apport en oxygène.
D'après plusieurs auteurs, les muscles entraînés disposent également d'une meilleure réserve
en matière grasse. Un sportif bien entraîné qui court au-delà de 400 m va utilisé ses lipides et
conserver les glucides pour le sprint final, contrairement au sportif mal entraîné qui va épuisé
trop vite ses réserves de glycogène.
Dans le cas des lipides, la recommandation va surtout dans le sens d'une consommation
minimale nécessaire : ne pas descendre en dessous de 20% !! Il est évident que la préférence
va aux matières grasses insaturées et poly-insaturées.
Protéines
Sauf conditions exceptionnelles, ils ne jouent qu'un rôle infime dans la fourniture d'énergie, mais
ils forment néanmoins la matière première des cellules, des enzymes, des protéines de
transport, des tissus contractiles, du système de défense, etc.
Aucun aliment susceptible de fournir des protéines n'est à exclure. Les protéines animales
(viandes, poissons, oeufs, produits laitiers) mais aussi les protéines végétales (céréales,
légumineuses) entrent dans la composition du menu.
L'apport conseillé est de 1 g de protides par kg de poids et par jour, y compris chez les seniors.
Chez le sportif de pointe, ce besoin augmente jusqu'à 2-3 g/kg/jour.
Eau
Les apports hydriques sont en moyenne de 3,5 L par jour, soit 1,75 L de boisson, le reste est
compris dans l'alimentation.
Les apports quotidiens conseillés sont variables selon le sport pratiqué, en théorie environ 40-50
Kcal/kg de poids idéal par jour.
Une semaine avant la compétition
L'alimentation vise alors à augmenter le glycogène musculaire. Le plus souvent, le régime est le
même que pendant l'entraînement, sauf pour certains sports d'endurance comme le ski de fonds,
la course à pied, le cyclisme, etc., pour lesquels le régime dissocié scandinave peut
éventuellement être recommandé. Pour les autres sportifs, on conseille de s'entraîner quatre
jours avant le plus durement possible, pour épuiser ses réserves, puis de suivre un entraînement
léger en veillant à une alimentation riche en glucides et en potassium pour "refaire le plein".
Le régime dissocié scandinave
Il s'agit d'un régime très contraignant qui présente des difficultés d'observance chez certains
sportifs et qui serait de ce fait à l'origine d'incident de santé.
Il se décompose en trois phases et, actuellement, seules les phases 1 et 3 sont conservées :
- Phase 1, J-7 : alimentation normale et entraînement pendant 3 heures.
- Phase 2, J-6 à J-4 : alimentation lipidoprotéiques (70% de lipides, 20% des protides et 10% de
glucides) et entraînement de 1 ou 2 heures.
- Phase 3, J-3 à J-1 : alimentation glucidique (77% de glucides, 12% de protides et 11% de
lipides) et repos. Ceci revient à consommer l'équivalent de 600 g de glucides par jour, à savoir 2
kg de pâtes ou 1 kg de pain ou 3 kg de pommes de terre ou 2,1 kg de riz....
Le repas suivant, qui doit être terminé trois heures avant la compétition, doit être digeste et
suffisamment riche en énergie ( de 800 à 1000 Kcal).
A l'échauffement
Boire une boisson énérgétique dite "d'attente" entre le dernier moment de l'effort et la compétition
: toutes les 30 à 45 minutes boire 100 à 120 ml d'une boisson isotonique et énergétique.
Avant l'effort
Le dernier repas est pris au moins 3 heures avant la compétition. Il ne faut pas manger juste
avant l'effort : l'exercice peut perturber la digestion, avec un risque de crampes d'estomac, de
vomissements. De plus, le travail de digestion se fait au détriment du travail musculaire. Une
boisson d'attente peut être proposée.
Pendant l'effort
On veille surtout à éviter la déshydratation. Pour les efforts de plus d'une heure, il faut aussi
manger/ boire des glucides.
Alimentation après la compétition