Vous êtes sur la page 1sur 2

Blida : plaidoyer pour l’ancrage d’une culture du don d’organes

Des spécialistes participant à une rencontre médicale organisée, avant-hier, à Blida, à


l’initiative de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, ont plaidé pour la
sensibilisation de la société en vue de l’ancrage d’une culture du don d’organes.
Premièrement, les intervenants ont estimé dans leurs communications au cours de cette
journée de sensibilisation consacrée au thème du « Don et de la greffe d’organes », abritée par
l’Institut national du rein de l’hôpital Frantz Fanon de Blida qu’il est temps d’encourager les
membres de notre société à faire don de leurs organes au profit des milliers de malades, à
travers le pays, qui souffrent en silence, qui d’une insuffisance rénale chronique (IRC), qui
d’une hépatite, qui d’un cancer du sang et de bien d’autres maladies du cœur ou du poumon.
Ensuite, Le don d’organes est un devoir humanitaire doublé d’un acte de charité et de
solidarité que notre société doit adopter comme comportement civilisationnel dans son
quotidien, soulignant l’impératif du développement de la culture du don d’organes de vivant à
vivant pour l’élargir au don d’organes cadavériques (don à partir d’un mort cérébral). En
effet, le nombre de malades est en hausse, qui rallongent chaque jour les listes d’attente, alors
que les opérations de greffe sont insuffisantes face à la demande croissante et au manque de
dons, d’où la nécessité pour eux d’encourager les greffes d’organes sur donneur cadavérique.
Enfin, Une Fetwa émise en 1975 par le Conseil supérieur islamique autorise la greffe
d’organes sur donneur vivant et cadavérique, dans le respect des règles de la jurisprudence,
ont-ils rappelé. Selon le Pr Ahmed Mehdi, chef du service de chirurgie générale et de l’unité
de greffe rénale au CHU Frantz Fanon, « l’Algérie compte annuellement 4000 nouveaux cas
d’insuffisants rénaux, alors que près de 20.000 malades du rein sont traités actuellement au
niveau de 300 centres d’hémodialyse, à l’échelle nationale. La seule solution pour ces
malades est la greffe rénale », a-t-il estimé. Depuis 1985, seules 1.100 greffes rénales ont été
réalisées en Algérie.
|http://lecourrier-dalgerie.com 19 octobre 2014
POUR OU CONTRE LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE : ANNIE AIMÉ À ZONE FRANCHE
Annie Aimé, professeure du Département de psychoéducation et de psychologie au
campus de Saint-Jérôme, était parmi les invités à l’émission Zone Franche du 27 janvier
2020, une émission consacrée à un sujet d’actualité : la chirurgie esthétique.
« D’abord, La consommation de magazines, de réseaux sociaux, de télévision : c’est
très bien démontré que ça augmente l’insatisfaction corporelle. […] A mon avis, Lorsque les
gens ont d’importants problèmes d’estime de soi, la chirurgie esthétique est rarement une
solution puisque ce n’est pas en changeant leur corps qu’ils en viennent à s’aimer plus. Aimer
soi-même serait un premier pas pour diminuer cette pratique. Il est important de s'accepter en
tant qu'être humain et de bien se sentir dans sa peau. Deuxièmement, il faut comprendre que
même si la chirurgie esthétique retarde le vieillissement, elle ne l'empêche pas ! Que nous le
voulions ou non, personne ne va en rajeunissant. Personnellement, je ne me ferais jamais
opérer pour améliorer mon apparence, sauf si ma vie en dépendait.
Cependant, ne soyons pas naïfs, les médias et les stars sont aussi à blâmer pour la
mauvaise influence qu'ils ont sur notre société. Il est évident que des émissions télévisées
comme par exemple Extreme Makeover incitent les gens à changer leur allure. Je pense que
notre société accorde trop d'importance à la beauté physique.
Enfin, la pratique de la chirurgie esthétique est la preuve que notre société ne s'est pas
encore adaptée aux changements que nous impose la vie !», a expliqué Annie Aimé lors de sa
participation.
Cette émission de Zone Franche a notamment permis d’apprendre que plus de 23
millions d’interventions chirurgicales esthétiques se font chaque année dans le monde. Ce
genre de chirurgie est de plus en plus accessible, qu’il s’agisse des injections de Botox, des
lissages ou des augmentations mammaires.
Service des communications
UQO, 29 janvier 2020

Vous aimerez peut-être aussi