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petits prix….
Bien des modèles sortent sur le marché du train miniature, qui par économie de production , sont adaptés de modèles
déjà créés comme jouet , ou pour des raisons techniques qui nous échappent de prima bord , son reproduits pour
leurs meilleurs profils qui fera l’attrait d’une vente massive, bref : le restyligne ! Il semblerait que ce tape à l’œil
séduit toujours les acheteurs potentiels , au détriment de l’exactitude de la reproduction.
J’ai acquis il y a peu le wagon houiller « electrotren » à bogies (le EF60 ref : 5757), pour compléter ma rame acquise
depuis plusieurs années (les EF60 ref :5717), sans système d’élongation d’attelages ; pensant que cette réédition en
était pourvu de ce système, il était alors possible de faire toucher les tampons, oh surprise ! non seulement ils
se’’ regardent de loin’’ mais en plus ils ne sont pas à la même hauteur !!.
Encore plus visible avec les couplages ( EF 30 ref 0918k) de marque identique. S’il on applique la règle avec les
attelages ad hoc , il y a des risques de chevauchement des tampons. Puis si on veut pousser la réalité, s’en
approcher tout au moins, je n’ai pu m’empêcher de regarder de plus près comment faire.
Etudions donc comment faire en vis-à-vis d’autres modèles qui eux semblent être à la bonne hauteur de
tamponnement , l’élongation sera examinée ensuite. Il faudra donc baisser les pivots de bogies.
Après avoir démonter le bogie, enlever les très petites vis du capot du soi-disant miraculeux système, sur lequel les
roues frottent impunément dans courbes ! on découvre un ingénieux mécanisme super simple, mais l’ensemble est
malheureusement trop épais !! J’ai donc décidé de le faire sauter le plus proprement possible, et d’adapter mon
propre système qui a déjà fait ses preuves sur bien d’autres de mes wagons.
Récupération de la main montoir présente de ce coté-ci , on aperçoit le trait de scie qui commence à poindre.
La bête commence à venir dans son entier. On voit ici nettement l’épaisseur exagérée de l’engin.
Préparation du coté opposé ou le boitier à été carrément arasé avec cette lime rotative.
Déjà expliqué dans mes autres articles sur le sujet , c’est la copie conforme des systèmes existants dans la
concurrence.
Le montage et les réglages sont faits dans la foulée. Les attaches de l’élastique sont toujours à 25mm entre-elles. Il
faudra tout de même limer le support d’axe du bogie de 2mm , afin d’amener les tampons à la bonne hauteur.
Il faudra quand même limer de 2 mm l’épaulement de l’axe de bogie , en fait on rattrape la rehausse du boitier que
l’on a supprimer.
On voit ici les 2mm limé, et le système revue et corrigé avec son élastique de rappel ,le tout est maintenu par son
bogie lui-même .
On obture le trou d’une plaque de plastique qui sera peinte ensuite .
Vue de dessous, j’ai déjà fixé la glissière en queue d’aronde et les butées du futur timon flottant.
J’ai utilisé encore une fois de plus, de l’aquilux coupé à la bonne longueur comme boitier nem362 qui peut recevoir les
têtes d’attelages du commerce.
On peut remonter le bogie en position avec la pièce d’origine, suivi d’essais à blanc.
L’élastique (à cheveux je le rappelle), trouve son passage à travers les éléments du modèle. J’utilise des élastiques
pour ce genre de mécanisme, de couleur noire pour une fois.
Surtout ne pas oublier d’enlever les contrepoids. Je me suis décidé à supprimer les contrepoids dans la plupart de
mes wagons, les forces de chargements ne peuvent être reproduites au 87eme, et cela permet par contre d’allonger
les rames, et moins faire souffrir nos pauvres machines ceci étant. Pour ce modèle : déboiter le « charbon »de son
logement, les plaques de métal sont fixées en dessous par des sortes de rivets plastiques ,
Pas moins de 8 plaques par wagons forment le poids du modèle. Il suffit de faire sauter le maintien à l’aide d’un cutter
en gardant les pitons qui permettent de garder la hauteur correcte du charbon.
Opération terminée, remise en place du chargement.
Ici ce sont encore des attelages à boucle, mais rien n’empêche de mettre des attelages dits courts, harpons ou
autres.
On remarque ici le wagon de gauche dont la plaque d’obturation a été peinte, et la main montoire remise en place.
Reste plus qu’à patiner ce wagon pour se fondre dans la rame. Je vous souhaite un bon bricolage. H.Leclère.