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POUTRES
Diagrammes contrainte – déformation du béton en compression
−3
Déformations : ε c 2 = 2.10
ε cu2 = ε cu3 = 3,5.10 −3
Caractéristiques des bétons C12/15 à C90/105
Diagrammes contrainte – déformation de l’acier en traction
mm kg/m cm 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
6 0,222 1,88 0,283 0,565 0,848 1,13 1,41 1,70 1,98 2,26 2,54 2,83
8 0,395 2,51 0,503 1,01 1,51 2,01 2,51 3,02 3,52 4,02 4,52 5,03
10 0,617 3,14 0,785 1,57 2,36 3,14 3,93 4,71 5,50 6,28 7,07 7,85
12 0,888 3,77 1,13 2,26 3,39 4,52 5,65 6,79 7,92 9,05 10,18 11,31
14 1,208 4,40 1,54 3,08 4,62 6,16 7,70 9,24 10,78 12,32 13,85 15,39
16 1,578 5,03 2,01 4,02 6,03 8,04 10,05 12,06 14,07 16,08 18,10 20,11
20 2,466 6,28 3,14 6,28 9,42 12,57 15,71 18,85 21,99 25,13 28,27 31,42
25 3,853 7,85 4,91 9,82 14,73 19,63 24,54 29,45 34,36 39,27 44,18 49,09
32 6,313 10,05 8,04 16,08 24,13 32,17 40,21 48,25 56,30 64,34 72,38 80,42
40 9,865 12,57 12,57 25,13 37,70 50,27 62,83 75,40 87,96 100,53 113,10 125,66
Calcul des armatures de flexion pour une section rectangulaire (ELU)
λ = 0,8
η =1
MEd
Moment réduit : µ= 2
≤ µ lim avec µ lim = 0,372
b d fcd
Position axe neutre : (
ξ = x d = 1,25 1 − 1 − 2µ )
Bras de levier interne : z = d(1 − 0,4ξ ) Section d’armatures longitudinales :
1 MEd
Déformation des aciers : ε s = − 1ε c As =
ξ z σs
Contrainte des aciers : σ s ≥ f yd
Attention à l’enrobage des armatures !...
Enrobage des armatures
Définition :
L’enrobage est la distance entre la surface de l’armature (épingles, étriers et cadres compris,
ainsi que armatures de peau le cas échéant) et la surface du béton la plus proche.
Il est désigné par la lettre c comme cover en anglais.
ØW
Enrobage nominal : cnom
C’est la valeur de l’enrobage spécifiée sur les plans :
8
Enrobage minimal cmin
Valeur à utiliser :
{
c min = max c min,b ; c min,dur + ∆c dur ,γ − ∆c dur ,st − ∆c dur ,add ; 10 mm }
cmin,b : enrobage minimal vis-à-vis des exigences d’adhérence
cmin,dur : enrobage minimal vis-à-vis des conditions d’environnement
La classe structurale à utiliser pour les bâtiments et ouvrages de génie civil courants
est la classe S4 (durée d’utilisation de projet de 50 ans).
L’Annexe Nationale précise qu’il est possible de réduire ∆cdev dans les cas suivants :
10 ≥ ∆cdev ≥ 0 mm lorsqu’on peut garantir l’utilisation d’un appareil de mesure très précis
pour la surveillance ainsi que le rejet des éléments non-conformes (éléments préfabriqués
par exemple)
14
15
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19
Nombre de files verticales
A titre indicatif, on peut utiliser la figure ci-dessous pour déterminer le nombre de files en
fonction du diamètre des barres et de la largeur de la poutre :
b (cm)
Exemple :
Poutre de 40 cm de large
Barres HA 25
k = 5 donc 5 files maxi.
Ø (mm)
Exemple pratique de disposition des barres dans une poutre (1/4)
Ferraillage :
- Armatures longitudinales : 4 lits de 5 HA 25
- Armatures transversales : cadres HA 10
0,50
As = 20 HA25
21
Exemple pratique de disposition des barres dans une poutre (2/4)
mandrin de
cintrage
r = 2 x 10 = 20
HA10
30
500
35 30 92 93 93 92 30 35
HA25
Ø (mm) 25 25
Øeq (mm) 25 44
cmin,b (mm) 25 44
Récapitulatif :
cmin,dur (mm) 25 25
∆cdev (mm) 10 10
Cnom (mm) 35 54
35
25 35
25 35
25 54
44
25
25 25 25
25 25 25 44
25 25 25
25
25 25 25
25
113,7
132,5
115
25 25 25
107,5
25
25 25 25
10
10 10 10
35 35 35 54
Meilleure disposition :
Centre de gravité des aciers à
107 mm de la face inférieure
24
Sections minimale et maximale des armatures longitudinales
Section minimale :
La section As des armatures longitudinales doit être telle que As ≥ max [ As,min 1 ; As,min 2 ]
- As,min 1 est la section minimale nécessaire pour la maîtrise de la fissuration (EC2 § 7.3.2) :
A s,min σ s = k c k fct,eff A ct k : coefficient fonction de la hauteur h de la poutre :
k = 1,00 si h ≤ 0,30 m
k = 1,21 – 0,7.h si 0,30 ≤ h ≤ 0,80 m
k = 0,65 si h ≥ 0,80 m
kc = 0,40 en flexion simple
fct,eff = fctm
Act = 0,5.b.h
σs = fyk
Section maximale :
La section As des armatures longitudinales tendues doit être telle que As ≤ As,max avec
As,max = 0,04.Ac où Ac est l’aire de la section de béton.
Il en est de même pour les armatures comprimées.
Aciers supérieurs sur appui de rive
Pour une poutre formant une construction monolithique avec ses appuis, il convient de
dimensionner la section sur appuis pour un moment fléchissant résultant de
l’encastrement partiel d’au moins 0,15 fois le moment fléchissant maximal en travée,
y compris lorsque des appuis simples ont été adoptés dans le calcul.
Nota : La section minimale d’armatures s’applique également.
t Ln : portée de nu à nu
Calcul à l’effort tranchant (ELU)
Dans le cas des poutres, l’effort tranchant est repris par les armatures transversales
(cadres, étriers et épingles) et par les bielles de béton comprimé : treillis de Ritter-Mörsch.
Treillis simple Treillis multiple
Dans toutes les sections, on doit s’assurer que l’effort tranchant agissant VEd est inférieur
à l’effort tranchant résistant VRd = min(VRd,max ; VRd,s).
VRd,max : effort tranchant maximal pouvant être repris avant écrasement des bielles
VRd,s : effort tranchant résistant repris par les armatures transversales
Avec des armatures transversales droites (α = 90° soit cot α = 0), on obtient :
VRd,max = α cw b w z ν1 fcd (cot θ + tan θ) αcw = 1 en flexion simple ν1 = 0,6 [1 − fck 250] (fck en MPa)
A sw
VRd,s = z f ywd cot θ z = 0,9.d 21,8° ≤ θ ≤ 45° 1,0 ≤ cot θ ≤ 2,5
s
Différents types d’armatures transversales
1 2 3 4 5 6
cadre étrier épingle cadre cadre cadre
fermé à 135° fermé à plat ouvert fermé à 90°
Ancrage et mandrin de cintrage des armatures transversales
Øm= 4.Ø
Taux minimal d’armatures transversales et espacement maximal
ρw =
A sw
s . b w . sin α
(
≥ ρ w,min avec ρ w,min = 0,08 fck fck )
bw = 0,30 m ( )
ρ w,min = 0,08 25 500 = 0,0008
h = 0,60 m A sw
ρw = ≥ ρ w,min
d ≈ 0,9.h = 0,54 m s.b w
fck = 25 MPa
A sw 0,85
fyk = 500 MPa s≤ = = 35,4 cm
ρ w,min . b 0,0008 x 30
α = 90° s ≤ 35,4 cm
Asw = 0,85 cm2 (cadre + épingle HA 6)
s ≤ sl,max = 0,75 x 54 = 40,5 cm
Répartition des armatures transversales (1/2)
Répartition des armatures transversales (2/2)
a : largeur poteau
u : distance de l’axe des armatures longitudinales au parement inférieur de la poutre
θ : inclinaison des bielles d’effort tranchant θ est compris entre 21,8° et 45° soit 1,0 ≤ cot θ ≤ 2,5
a + z cot θ − c nom 33
θ’: inclinaison de la bielle moyenne d’appui cot θ' =
2z
Ancrage des armatures inférieures sur appui de rive (1/2)
Pour assurer l’équilibre de la bielle d’appui, il est nécessaire d’ancrer les armatures inférieures.
(
L bd ≥ L b,min = max 0,3 L b,rqd ; 10.Φ ; 100 mm )
Ancrage des armatures inférieures sur appui de rive (2/2)
φ + φm
r: rayon de courbure r= soit r = 5,5.φ
Barre diam. Ø 2
ω 3π
ω : angle de courbure ω = 135° = rad
FEd 4
L2
L1 Vérification de l’ancrage des barres :
cnom
φm
L1 = t − c nom − φ − soit L1 = t − c nom − 6.φ
2
t
L 2 = r.ω soit L 2 ≈ 13.φ
L1 + L 2 + L 3 = t − c nom + 12.φ ≥ L bd
Ø
Ancrage des armatures inférieures sur appui intermédiaire
Il y a transmission de l’effort tranchant par des bielles inclinées sur l’appui intermédiaire.
Mais dans ce cas, l’effort de traction dans les armatures est réduit par la présence du moment de flexion :
36
Étude des poutres (ou dalles) continues
Méthodes simplifiées :
o Pour les planchers à charge d’exploitation modérée :
Méthode de redistribution forfaitaire du Guide d’application des normes NF EN 1992
Méthode « forfaitaire » (non-conforme à l’EC2 mais utile pour prédim. ou vérification)
o Pour les autres planchers :
Méthode « Caquot »
p1 p2 pi pi+1 pn-1 pn
x
G : charge permanente
Q : charge variable Comment disposer la charge variable sur la poutre ?
γQQ
γGG
Coefficients partiels
sur les actions :
γG = 1,35 ou 1
γQ = 1,50 ou 0
Cas de charges à considérer sur une poutre continue (2/2)
0-1-0-1-0-1 …
γQQ
γGG 1-0-1-0-1-0 …
1-1-0-0-0-0 …
0-1-1-0-0-0- …
0-0-1-1-0-0 …
0-0-0-1-1-0 …
0-0-0-0-1-1 …
Courbe enveloppe du moment de flexion (1/2)
MT1 max
M(x) Exemple :
Travée de rive d’une poutre
continue à trois travées
L1
x
0
A B C D
0-1-0
1-0-1
1-1-0
0-1-1
MB min
Courbe enveloppe du moment de flexion (2/2)
MT1 max
M(x)
L1
x
0
MB min
Épure d’arrêt des armatures longitudinales
Exemple d’épure d’arrêt des barres
Q = 4 kN/m2
Poutre 25 x 60 – Béton C25 – Acier B500B 0.25
0.60
0.25
0.20 6.00 0.20 4.50 4.50
L = 6,20 m 326,3
Armatures longitudinales : m
0
μ = 0,268 ξ = 0,399 z = 0,454 m 0 xDEB 3,10 xFIN 6,20
As = 16,52 cm2
6 HA 20 en 2 lits (9,42 x 2 = 18,84 cm2) Recherche des abscisses xDEB et xFIN : ce sont les solutions de l’équation MEd(x) = MRD,1
MEd(x) = p.x.(L-x)/2 = MRd,1 d’où xDEB = 1,06 m et xFIN = 5,14 m
Moments résistants :
Corrections pour tenir compte de l’effort tranchant : aL = 0,5 z cotθ = 0,23 m
MRd,1 = As1.z.fyd = 186 kNm
x’DEB = xDEB – aL = 1,06 – 0,23 = 0,83 m et x’FIN = xFIN + aL = 5,14 + 0,23 = 5,37 m
MRd,1+2 = As.z.fyd = 372 kNm
Longueur du 2ème lit : LLit 2 = x’FIN – x’DEB = 5,37- 0,83 = 4,54 m
Exemple d’épure d’arrêt des barres
Données : Poutre isostatique de section rectangulaire 30 x 70 – Béton C25 – Acier B500
Charges : g = 70 kN/m – q = 10 kN/m
Deux lits d’armatures : 3 HA 20 (As1 = 9,42 cm2) + 3 HA 16 (As2 = 6,03 cm2)
Méthode générale pour tracer l’épure d’arrêt des armatures longitudinales
Mettre en place sur la courbe enveloppe les différents moments résistants obtenus.
Le 1er lit est ancré sur les appuis. Pour les autres lits (i>1), de diamètre Ø, considérer
une mise en charge progressive sur une longueur d’ancrage lbd = 40.Ø
Construction de la courbe en paliers du moment résistant MRd
Par le calcul ou par lecture graphique, obtention des points d’intersection de MEd avec
les différents MRd,i d’où les valeurs xdébut et xfin pour chaque lit de barres
Appliquer la règle du décalage (quantité aL) pour tenir compte de l’effort de traction
additionnel dans les barres dû à l’effort tranchant :
Poutres : aL = 0,5 z (cot θ – cot α) = 0,50 z si θ = 45° et 1,25 z si θ = 22° (α = 90°)
Dalles : aL = d
d’où les abscisses décalées des points : x’début = xdébut – aL et x’fin = xfin + aL
et la longueur du lit n°i : Li = x’fin,i – x’début,i 46
Épure d’arrêt des armatures longitudinales (1/4)
Épure d’arrêt des armatures longitudinales (2/4)
Épure d’arrêt des armatures longitudinales (3/4)
Épure d’arrêt des armatures longitudinales (4/4)
51
Méthode de redistribution forfaitaire du Guide d’application des NF EN 1992
Données :
G0 : poids propre du plancher en kN/m2
G1 : autres charges permanentes sur plancher en kN/m2
Q : charge d’exploitation en kN/m2
Moments en travées :
- Travée intermédiaire : Mt + (Mw+Me)/2 ≥ 1,10 M0
- Travée de rive : Mt + (Mw+Me)/2 ≥ 1,15 M0
Moments sur appuis intermédiaires :
- Poutre à deux travées : Mapp ≥ 0,65 M0
- Poutre à plus de deux travées : Mapp ≥ 0,55 M0 pour appuis voisins des appuis de rive
Mapp ≥ 0,45 M0 pour les autres appuis
M0 est le plus grand des moments isostatiques des travées adjacentes à l’appui considéré.
Poutre (ou dalle) sur deux appuis avec deux lits de même section et cot θ = 2,5 :
0,20.Ln 0,20.Ln
0,16.Ln – h – ai 0,16.Ln – h – ai
ai Ln ai
Référence : « Béton armé : théorie et applications selon l’Eurocode 2 » de J.-L. GRANJU (Éditions Eyrolles) 53
Méthode de redistribution forfaitaire : proposition d’arrêt des barres (2/2)
Poutre (ou dalle) continue avec deux lits de même section dans chaque zone et cot θ = 2,5
Référence : « Béton armé : théorie et applications selon l’Eurocode 2 » de J.-L. GRANJU (Éditions Eyrolles) 54
Principe de la « méthode forfaitaire » française (1/2)
Cette méthode est issue des règlements français antérieurs (CCBA68 et BAEL80).
En toute rigueur, elle ne peut pas être utilisée pour le dimensionnement. Cependant, elle
reste applicable pour le pré-dimensionnement ou la vérification des ouvrages.
Cette méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments maximaux en travée
et sur appuis à des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment
fléchissant M0.
Notations :
M0 : valeur maximale du moment de flexion dans la travée de comparaison, c’est-à-
dire la travée isostatique associée de même portée libre (entre nus) que la
travée considérée et soumise aux mêmes charges
Mw et Me : respectivement valeurs absolues des moments sur appuis (au nu des appuis)
de gauche et de droite de la travée considérée
Mt : moment maximal en travée
α: rapport des charges d’exploitation à la somme des charges permanentes et des
charges d’exploitation : α = Q / (G+Q)
Principe de la « méthode forfaitaire » française (2/2)
De part et d’autre de chaque appui intermédiaire, on retient, pour la vérification des sections,
la plus grande des valeurs absolues des moments évalués à gauche et à droite de l’appui
considéré.
A défaut de justifications plus précises, et sous réserve de prendre une inclinaison des bielles
d’effort tranchant telle que cot θ = 1 :
o la longueur de la poutre couverte par les chapeaux, à partir du nu de l’appui, doit être au
moins égale à 1/5 de la plus grande portée (entre nus) des 2 travées encadrant l’appui
considéré s’il s’agit d’un appui n’appartenant pas à une travée de rive et 1/4 s’il s’agit d’un
appui intermédiaire voisin d’un appui de rive
o la moitié des armatures inférieures nécessaires en travée est prolongée jusqu’aux appuis
et l’autre moitié peut être arrêtée à une distance des appuis au plus égale à 1/10 de la
portée (entre nus).
Méthode forfaitaire : condition de fermeture
Q
α=
G+Q
57
Méthode forfaitaire : valeurs minimales des moments sur appuis (1/3)
Poutre à 2 travées :
58
Méthode forfaitaire : valeurs minimales des moments sur appuis (2/3)
Poutre à 3 travées :
59
Méthode forfaitaire : valeurs minimales des moments sur appuis (3/3)
60
Méthode forfaitaire : valeurs minimales des moments en travées
1,2 + 0,3 α
pour une travée de rive : Mt ≥ M0
2 Q
α=
G+Q
1,0 + 0,3 α
pour une travée intermédiaire : Mt ≥ M0
2
61
Méthode forfaitaire : arrêt des barres longitudinales
62
63
Dessin d’armatures de poutre : élévation et coupe
64
Repérage et cotation des armatures
65
Longueurs développées des armatures transversales
Diamètre = 6 8 10 12 14 16 20
Longueur développée L (mm)
Øm ≥ 5 Ø 32 40 50 63 80 80 160
d d= 92 108 135 164 194 216 300
Cadre avec
retour
à 90° b L = 2 (a + b) + 113 124 156 187 217 249 307
a
e e= 72 78 85 104 124 136 200
Cadre avec
retour b
à 135° L = 2 (a + b) + 103 102 103 125 151 164 248
a
f f= 72 78 85 104 124 136 200
Étrier c c= 44 56 70 87 108 112 200
b L=b+ 191 214 243 299 367 388 648
f f= 72 78 85 104 124 136 200
Épingle c= 44 56 70 87 108 112 200
c
b L=b+ 175 195 218 269 327 350 565
b
U L=2a+b+ -28 -37 -46 -56 -68 -73 -117
a
NOTA. Les crochets "normalisés" ont des retours droits de : 10 Ø pour un angle de 90°, 5 Ø pour un angle ≥ 135°, 5
Ø pour un angle de 180°.
Les diamètres des mandrins de cintrage sont choisis dans la série de Renard recommandée par
l’EN13670 – Annexe D : 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63, 80, 89, 100, 125, 160, 200, 250, 320, 400, 500, 630
Longueurs développées des armatures longitudinales
Mandrin
pour un retour droit de 5 Ø 63 80 100 125 160 160 200 250 320 400
≥ 10 Ø
(minimum normalisé) d=e=f= 65 84 105 129 157 168 210 263 336 420
d
47 61 76 93 113 122 153 191 244 306
a L=a+
e
c 101 130 163 201 249 260 326 407 521 651
L=a+
a
d
93 122 153 186 225 244 306 382 489 611
a L=a+
e
148 191 239 294 362 383 478 598 765 957
L=a+
a
f
c 202 260 326 401 499 521 651 814 1042 1302
L=a+
a
Plans d’armatures de poutres (1/4)
Plans d’armatures de poutres (2/4)
Plans d’armatures de poutres (3/4)
Plans d’armatures de poutres (4/4)
Calcul des poutres en té
Les planchers des bâtiments sont souvent constitués d’une dalle pleine reposant sur
un ensemble de poutres :
72
Notations pour une section en té
bf
hf
MEd
d h
As
bw
bw : largeur de la nervure
bf : largeur de la table
h : hauteur poutre
d : hauteur utile
hf : hauteur de la table
73
Définition des largeurs de dalles participantes beff :
MEd ≤ MTable l’axe neutre est situé dans la dans la table : cas le plus courant
εc = 3,5 ‰ fcd
Nc
x 0,7 ‰ 0,8.x
Ns
As
εyd εs σs
MEd > MTable l’axe neutre est situé dans la nervure : cas peu fréquent
εc = 3,5 ‰ fcd
Nc,1
x 0,8.x
Nc,2
0,7 ‰
z1
z2
= +
As As1 As2
εs
εyd σs Ns
Calcul des armatures d’une section de poutre en té (2/2)
MTable est le moment que peut équilibrer la table seule soumise à une contrainte de compression égale
à la résistance de calcul fcd :
Dans le cas où MEd ≤ MTable, le moment agissant est inférieur au moment que peut équilibrer la table seule,
ce qui signifie que l’axe neutre est situé dans la table, soit x < hf.
Le calcul des armatures est alors effectué en considérant une poutre équivalente de section rectangulaire
de largeur bf (et non bw) :
MEd
µ= ≤ µ lim avec µ lim = 0,372
x b f d2 fcd
(
ξ = x d = 1,25 1 − 1 − 2µ )
d
z = d(1 − 0,4ξ )
As
MEd
As =
bf z σs
Exemple de calcul d’une section en té
Poutres isostatiques de section 0,55 m x 1,25 m et de portée 13,60 m entre nus disposées avec
un entraxe de 2 m, associées à une dalle béton de 15 cm d’épaisseur.
Ces poutres reposent sur des appuis de 40 cm.
Environnement XC3
Béton C35/40 – Armatures à haute adhérence B500B
2.00
0.15
1.25
Charges de calcul :
- charge permanente : g = 70 kN/m
- charge variable : q = 80 kN/m
77