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Le libre-échange est une théorie développée par Adam Smith et David Ricardo selon laquelle les échanges

commerciaux doivent se développer sans obstacle entre les pays afin de favoriser leurs croissances
mutuelles.
Le protectionnisme est une théorie et une politique économique visant à réduire, voire empêcher, l’entrée sur
le territoire national de produits d’origine étrangère
Le mercantilisme est une théorie économique des XVIe et XVIIe siècles qui vise à favoriser les exportations du
pays tout en limitant les importations. Grâce à cet excédent commercial qui, à l’époque, se réglait en or et
en argent, le pays accumule des richesses qui augmentent sa puissance économique.
Problèmes économiques et sociaux Le libre échange, facteur de la croissance mondiale L’ouverture d’un
marché international grâce à la baisse des droits de douane est un stimulant puissant du développement
économique des nations : • l’augmentation de la taille du marché génère des économies d’échelle qui
stimulent la croissance des entreprises ; • la concurrence renforce la recherche de productivité et
d’innovation des entreprises ; • l’importation de produits moins chers de l’étranger améliore le pouvoir
d’achat du consommateur qui pourra augmenter sa demande sur d’autres secteurs de biens et services
pour une relance de type keynésien ; • les importations à meilleur prix sont également un facteur efficace
de lutte contre l’inflation, ce que l’on appelle la « désinflation compétitive » ; • le libre-échange propage la
croissance. Un pays dont la croissance se développe est conduit à augmenter ses importations, ce qui
accroît les échanges internationaux et favorise la croissance des autres pays ; • les transferts de
technologie autorisent les PED à démarrer l’industrialisation de leurs secteurs économiques ;
Echange inégal et protectionnisme Le libre-échange favorise cependant les PDEM et aggrave le fossé les
séparant des PED. Les pays industrialisés exportent des produits manufacturés à haute valeur ajoutée,
fixent le prix d’achat des produits agricoles et concentrent leurs investissements directs à l’étranger dans
les pays émergents d’Asie au détriment des pays africains. A l’inverse, les PED exportent des produits
primaires à faible valeur ajoutée, donc peu rémunérateurs, ce qui aggrave leur déficit commercial. Par
ailleurs, les PED subissent une lente dégradation des termes de l’échange, le prix de leurs exportations
diminuant alors que le prix de leurs importations en produits manufacturés augmente. Afin d’amorcer leur
industrialisation, les PED sont alors contraints de s’endetter profondément, mais tout ralentissement de
leurs exportations les met dans l’incapacité de pouvoir rembourser leurs dettes. Pour contrer ce
déséquilibre des échanges, certains PED ont mis en place des mesures protectionnistes. Elles ont pour effet
de protéger, par des barrières douanières, l’industrialisation des jeunes secteurs de leurs économies. Mais
des mesures protectionnistes, à des niveaux divers, sont également prises par les pays industriels aux fins :
• de protéger des industries sur le déclin suite à la concurrence des pays à bas salaires ; • de maintenir une
activité économique jugée indispensable, comme la politique agricole commune pour l’Europe ou la
sauvegarde d’un secteur stratégique pour la défense d’un pays ; • de rééquilibrer une balance
commerciale déficitaire ; • de maintenir des emplois et lutter contre l’augmentation du chômage. Il
convient cependant de noter que l’accroissement de mesures protectionnistes aurait pour conséquence de
générer un freinage de l’innovation, de réduire les économies d’échelle des entreprises et, à terme,
d’entraîner par la contraction des échanges un ralentissement mondial de l’économie. Mesure et
règlement des échanges internationaux La balance des paiements, établie par la Banque de France, retrace
l’ensemble des opérations d’échange entre la France et le reste du monde. Elle comprend trois comptes :
Le compte des transactions courantes. Il comptabilise trois types d’opérations : • les échanges de
marchandises, dans ce que l’on appelle la balance commerciale ; • les échanges de services (transports,
activités de conseil, flux touristiques) ; • les revenus et transferts, comme les salaires rapatriés de
l’étranger ouThéories et auteurs La théorie de l’avantage absolu a été exposée par Adam Smith dans son
livre Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations paru en 1776. Chaque pays, selon lui,
doit se spécialiser dans la production des biens où il possède un avantage absolu, c’est-à-dire où les coûts
du travail sont moins élevés qu’à l’étranger. Il serait en effet absurde qu’un pays produise ce qu’il peut
acheter moins cher à l’étranger. « Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur
marché que nous ne sommes en état de l’établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions
avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons
quelque avantage. » Théoricien du libre-échange, Adam Smith est cependant favorable à l’instauration
d’un protectionnisme dans deux cas : « Le premier, c’est quand une espèce particulière d’industrie est
nécessaire à la défense du pays. […] Le second cas dans lequel il sera avantageux, en général, de mettre
quelque charge sur l’industrie étrangère pour encourager l’industrie nationale, c’est quand le produit de
celle-ci est chargé lui-même de quelque impôt dans l’intérieur. » David Ricardo, dans Des Principes de
l’économie politique et de l’impôt (1817), va plus loin qu’Adam Smith en développant la théorie de
l’avantage comparatif. Dans son exemple célèbre du commerce du drap et du vin entre l’Angleterre et le
Portugal, il démontre que : • si un pays connaît des avantages absolus pour plusieurs produits.
La théorie des dotations en facteurs de production est aussi appelée théorème ou modèle HOS, du nom des
économistes qui l’ont énoncée, Elie Hecksher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson. Selon eux, chaque pays doit
se spécialiser dans la production économique en fonction des facteurs dont il dispose en plus grande
quantité : richesse en matières premières, travail ou capital. L’Australie, richement dotée en terres,
exportera des produits agricoles et importera des biens manufacturés d’Angleterre, bien pourvue en
facteur capital.
Le développement international des échanges a toujours existé car aucun pays ne peut vivre replié sur lui-
même, en autarcie. Mais l’établissement, dès l’Antiquité, de nombreuses taxes et péages renchérit le prix
des marchandises
Conclusion : La crise de 1929 entraîne un retour général du protectionnisme dans les Etats. Il faudra attendre la
fin de la Seconde Guerre mondiale pour que commence à se dessiner une internationalisation des
échanges, avec en particulier le plan Marshall qui développe l’aide américaine auprès de nombreux pays

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