CEG KOUHOUNOU/ VEDOKO ANNEE SCOLAIRE : 2019-2020

02 BP 8110 Cotonou CLASSE : 1ère C&D

TEL : 21 38 21 54 DUREE : 04 H
COEF : 4
SECONDE EVALUATION SOMMATIVE DU 2nd SEMESTRE

EPREUVE DE P.C.T

Compétences disciplinaires évaluées

CD1 : Elaborer une explication d’un fait ou d’un phénomène de son environnement naturel ou construit
en mettant en œuvre les modes de raisonnement propres à la physique, à la chimie et à la
technologie.
CD2 : Exploiter les sciences physique, chimique et la démarche technologique dans la production, l’utilisation
et la réparation d’objets technologiques.

CD3 : Apprécier l’apport de la P. C. T à la vie de l’homme.

Compétence transversale évaluée

CTV8 : Communiquer de façon précise et appropriée.

A- CHIMIE ET TECHNOLOGIE

Contexte

‘’L’électrochimie est une branche de la chimie qui s’intéresse aux réactions chimiques mettant en jeu des
électrons. Ce domaine est particulièrement important puisqu’il est la frontière entre plusieurs autres secteurs
dont l’instrumentation et celui de la synthèse industrielle’’. Ainsi lors d’une étude théorique, le technicien
d’une industrie est amené à exploiter ses connaissances sur l’oxydo-réduction pour :

- Recouvrir une plaque de plomb par une couche d’Or par utilisation d’une solution S en procédant par
une méthode autre que l’électrolyse.
- Fabriquer une pile Daniell pour faire fonctionner une lampe électrique L.
- Vérifier la qualité d’un éthylotest (détecteur d’éthanol).

Support

 Informations et données relatives au premier au recouvrement de la plaque de plomb

 Plaque de plomb (𝑷𝒃)
 Solutions S disponibles : solution de chlorure d’or (𝑨𝒖𝟑+ + 𝟑𝑪𝒍− ) ; solution de chlorure
d’aluminium (Al3+ + 3Cl-).
 Potentiel redox de quelques couples : 𝑬𝟎 (𝑨𝒖𝟑+ /𝑨𝒖) = 𝟏, 𝟓𝟎 𝑽 ; 𝑬𝟎 (𝑷𝒃𝟐+ /𝑷𝒃) = −𝟎, 𝟏𝟑 𝑽.
 L’aluminium est plus réducteur que le plomb.
 Chaque solution S a pour molarité C et son volume utilisé est 𝑽 = 𝟏𝟎𝟎 𝒎𝑳.

1
  Masse molaire atomique de l’or : 𝑴(𝐀𝐮) = 𝟏𝟗𝟕 𝐠/𝐦𝐨𝐥.
 Masse du métal Or à déposer sur la plaque de plomb : 𝒎 = 𝟏𝟗, 𝟕 𝒈.
 Informations et données relatives à l’éthylotest
- Les éthylotests sont des détecteurs d’éthanol qui mettent en œuvre des réactions d’oxydoréduction.
Cet extrait explique leur fonctionnement.

L’alcool contenu dans les boissons est l’éthanol, CH3CH2OH. Il n’est pas transformé dans le
tube digestif et il passe dans le sang très rapidement après sa consommation. L’alcoolémie est la
concentration de l’éthanol dans le sang et sa valeur maximale est atteinte en une demi-heure, si l’on est
à jeun, ou en une heure quand on mange. Son estimation est faite à partir d’une mesure sur l’air expiré.
L’alcoolémie est proportionnelle à la concentration de l’éthanol dans l’air expiré qu’indiquent les
éthylotests :
0,25 mg éthanol/L d’air expiré correspond à une alcoolémie de 0,5 g/L.

Extrait de la revue : ‘’ L’actualité chimique’’

Numéro d’octobre-novembre 2012,
n° 367-368,
page 90.

- Suite à une fête, Cossi avant de prendre le volant achète à la pharmacie un alcootest à usage
unique afin de vérifier son état. L’alcootest est constitué d’un sachet gonflable de capacité 1 L et
d’un tube en verre contenant des cristaux jaunes de dichromate de potassium(K2Cr2O7) en milieu
acide. Ceux-ci se colorent en vert (Couleur des ions chrome III p:𝐶𝑟 3+ ) au contact de l’alcool. Sur
la notice du produit, on peut lire :
Souffler dans le ballon et faire passer l’air à travers le tube. Si une coloration verte passe de la
gauche du tube posées sur l’horizontale (voir figure) et dépasse le trait témoin, le seuil toléré des
0,5 g/L est dépassé.

- Dans l’hypothèse d’une alcoolémie de 0,5 g d’alcool par litre de sang, la quantité de matière
d’éthanol par litre d’air inspiré est n1 = 5,44.10-6 mol.
- L’éthylotest est de bonne qualité si la masse de dichromate de potassium placée avant le trait de
jauge est m2 = 1,07 mg.
- Couples rédox

 Cr2O72-/Cr3+ : E1° (V) = 1,33 V

 CH3COOH/CH3CH2OH : E2° (V) = 0,19 V

2
  Informations et données relatives à la fabrication de la pile
- Liste du matériel disponible pour la fabriquer la pile Daniell :
 Le bécher n°1 contient une solution de sulfate de cuivre II (Cu 2+ + SO4 2-).
 Le bécher n°2 contient une solution de sulfate de zinc (Zn 2++ SO4 2-).
 Le bécher n°3 contient une solution de Chlorure d’argent (Ag+ + Cl -).
 Le bécher n°4 contient une solution de Chlorure de plomb (Pb 2+ + 2Cl -).

 Volume et Concentration molaire volumique de la solution initiale dans chaque bécher :

V=100 cm3 et C = 1mol/L.

 Une lame de zinc (Zn).

 Une lame de cuivre(Cu).
 Une paroi poreuse de terre cuite.
- Potentiel redox : 𝑬𝟎 (𝑪𝒖𝟐+ /𝑪𝒖) = 𝟎, 𝟑𝟒 𝑽 ; 𝑬𝟎 (𝒁𝒏𝟐+ /𝒁𝒏) = −𝟎, 7𝟔 𝑽 ;
- La lampe L a pour intensité nominale I = 7mA et fonctionne pendant la durée Δt = 50 heures.
- Les variations de masse attendues aux électrodes de la pile sont :
électrode (+) : Δm = +414,56 mg
électrode (-) : Δm = −424,35 mg.
- La pile Daniell fabriquée sera capable de faire fonctionner la lampe L pendant la durée Δt si les
variations de masse à ses électrodes sont celles attendues.
- Quantité d’électricité transportée par une mole d’électrons 1F = 96500 C.

- Masse molaire moléculaire en g/mol : Cu : 63.5 et Zn : 65.

Tâche : Expliquer les faits, décrire l’utilisation du matériel puis prendre position.

1-

1-1. Préciser la différence qu’il y a entre une oxydation et une réduction puis définir une réaction
d’oxydoréduction.
1-2. Expliquer (équations à l’appui) comment recouvrir la plaque de plomb d’une couche d’Or.

1-3. Proposer une explication à la détermination de la concentration C de la solution S à utiliser pour

réussir l’expérience.

2-

2-1. Pour un alcootest réalisé chez un automobiliste ayant consommée de la boisson alcoolisée,

indiquer les espèces oxydée (s) et réduite (s) puis écrire les demi-équations d’oxydation

et de réduction correspondantes.

3
 2-2. Déduire l’équation-bilan de la réaction réalisée lors de l’utilisation de l’alcootest puis nommer les
différents réactifs et produits de cette réaction.

2-3. Prendre position par rapport à la qualité de l’éthylotest acheté par Cossi.

3-

3-1. Faire l’inventaire du matériel nécessaire pour réaliser la pile Daniell.

3-2. Proposer le dessin et le schéma conventionnel de la pile Daniell en montrant ces polarités puis
calculer sa f.é.m.
3-3. Calculer la quantité d’électricité à débiter par cette pile puis proposer une explication pour
prouver qu’elle est capable de faire fonctionner la lampe L pendant la durée Δt.

B- PHYSIQUE ET TECHNOLOGIE

Contexte

Dans le but de faire de bonnes affaires, le confort et la sécurité sont la préoccupation des entreprises de
fabrication des nouvelles marques de véhicules automatiques. Suite à certaines plaintes de sa clientèle et
après investigations, un groupe de techniciens de cette usine propose qu’avant toute sortie de voiture il faut
:

- Vérifier le montage dérivateur qui intervient dans le fonctionnement normal des feux de direction de la
voiture, en traçant les représentations graphiques des tensions mesurées à l’entrée puis à la sortie du montage.

- S’assurer du bon état du système de freinage hydraulique puis ressortir dans les conseils aux utilisateurs,
l’inconvénient d’utiliser le diazote en lieu et place de l’eau.

- Vérifier que la glace à introduire dans la pochette glacière à l’intérieur de la voiture va fondre totalement
et que cette glacière peut contenir l’eau liquide finalement obtenue.

Support

 Informations et données relatives à l’étude du dispositif d’électronique sur la plaquette.

L’A.O utilisé est parfait et fonctionne en régime linéaire.
On donne : R = 3 kΩ et C = 0,25 mF
𝑑𝑈𝑒
 Pour 0 ≤ t < 0.5s, Ue = 8t et = 8.
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝑒
 Pour 0.5 ≤ t < 1s, Ue = 4 et 𝑑𝑡
= 0.
𝑑𝑈
 Pour 1≤ t < 1.5s, Ue = 8t - 8 et 𝑑𝑡𝑒 = 8.
𝑑𝑈𝑒
 Pour 1.5≤ t ≤ 2s, Ue = 4 et 𝑑𝑡
= 0.

4𝑐𝑚↔1𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒𝑠
Echelles 2𝑐𝑚↔1𝑣 𝑒𝑛 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠
𝑑𝑈𝑒
 Us = 0.75 x 𝑑𝑡
(1) ;
 Les feux de direction (lampes des clignotants) sont alimentés par la tension de sortie Us.

4
 Informations et données relatives à l’étude du fonctionnement d’un dispositif de freinage
hydraulique.

- Les systèmes de freinage hydraulique sont constitués des pistons D1 et D2 (de

masses considérées comme négligeables) coulissant sans frottement dans deux cylindriques.
- Le piton D1 est relié à la pédale de frein, alors que D2 est solidaire des étriers qui freinent la roue.

- Les deux pistons sont séparés par un liquide incompressible.

- Pour un système de freinage efficace, lorsque le conducteur exerce sur le piston D1 une force
d’intensité f0, le liquide doit transmettre au piston D2, une force d’intensité F égale à environ 400 fois
f0.

- On désigne par S1 et S2 les sections respectives des pistons D1 et D2.

- Rayon des pistons 𝑟1 = 2 cm et 𝑟2 = 40 cm.

- Le liquide incompressible peut être remplacé par une masse m = 4.6 g de diazote sous une pression
égale à une atmosphère et à la température T0 = 273 K.

- Lorsque le diazote exerce sur le piston D2 une pression égale au triple de la pression atmosphérique,
l’intensité de la force exercée par le conducteur sur le piston D1 est f1.

- Au cours de l’utilisation du dispositif, la température reste constante et on suppose que les pistons ne
sont pas en contact de l’air.

- On donne :
 P0 = 1atm = 101325 Pa ; Masse molaire atomique M(N) = 14 g/mol.
 Constante des gaz parfaits : R= 8.31 USI.
 f0 = 50 N.

 Informations et données relatives à l’étude de la fusion de la glace

- La pochette glacière de volume 𝑉 = 𝟏𝟐𝟎 𝒎𝑳 à l’intérieur de la voiture peut être assimilée à un
calorimètre de capacité thermique négligeable et contenant 𝒎𝒆 = 𝟏𝟎𝟎 𝒈 d’eau à la température
𝒕𝟏 = 𝟐𝟎 °𝑪.
- La masse volumique de l’eau est 𝑎 = 𝟏𝑲𝒈/𝑳.
- On y introduit un morceau de glace de masse 𝒎 = 𝟐𝟎 𝒈 à la température t0 = 0 °C.

5
 - Capacité thermique massique de l’eau liquide : 𝑪𝒆 = 𝟒𝟏𝟗𝟎 𝑱. 𝑲𝒈−𝟏 . 𝑲−𝟏
- Capacité thermique massique de la glace : 𝑪𝒈 = 𝟐𝟏𝟎𝟎 𝑱. 𝑲𝒈−𝟏 . 𝑲−𝟏

- Chaleur latente de fusion de la glace à 0 °C : 𝑳 = 𝟑, 𝟑𝟒. 𝟏𝟎𝟓 𝑱. 𝑲𝒈−𝟏

- On donne : t2 = -18°C.

Tâche : Expliquer les faits, prendre position et apprécier l’apport de la physique et de la technologie à la vie
de l’homme.

1-

1-1. Montrer que les tensions de sortie Us et d’entrée Ue sont reliées par la relation (1) puis prendre position
par rapport à la nature du montage.

1-2. Exprimer la tension de sortie Us sur chaque intervalle de temps.

1-3. Proposer une représentation graphique dans un même système d’axes orthogonaux des tensions Ue et Us
puis l’exploiter pour justifier le bon fonctionnement des feux de direction de cette voiture. On indiquera
sur la figure les états : ‘’allumé’’ ou ‘’éteint’’ selon le cas.

2-

2-1. Définir puis calculer la pression exercée par le piston D1 sur le liquide incompressible.

2-2. Prendre position par rapport à l’efficacité du système de freinage testé puis proposer son intérêt.

2-3. Calculer l’intensité f1 puis indiquer l’inconvénient lorsque l’utilisateur introduit dans le dispositif du
diazote à la place de l’eau.

3-
3-1. Vérifier que le morceau de glace de température t0 a entièrement fondu et déterminer la
température d’équilibre du mélange.
3-2. Expliquer ce qu’on observerait si le morceau de glace introduit était à la température t2.
3-3. Vérifier si la glacière peut contenir toute l’eau au cas où toute la glace serait fondue.

Bonne composition !