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INTRODUCTION
INTRODUCTION
Depuis le début des années 1990, l’industrie radio-mobile a connu des développements
considérables aussi bien en terme de technologie que d’abonnés notamment avec les réseaux
de la deuxième génération dont plus le répandu est le GSM. Ce dernier connut un grand
succès dans le monde surtout pour la transmission numérique de la voix. Pour satisfaire les
demandes de plus en plus croissantes dans le domaine du multimédia (Streaming multimédia,
visioconférence, jeux vidéo,…), les débits plus élevés sont nécessaires et impliquent une
évolution vers les réseaux cellulaires de troisième génération (3G). Ces derniers basés sur le
WCDMA en mode FDD offrent ces services.
Lorsque l’on parle de couverture d’un réseau radio 3G on parle de la zone où la réception de
ce signal est possible. Cette dernière est outdoor si l’on est à l’extérieur et indoor si l’on est
dans un bâtiment. Cette problématique concerne tous les réseaux mobiles et plus
particulièrement la 3G. En tenant également compte des nombreuses expériences réussies de
déploiement de l'UMTS dans les pays de l'Europe ainsi que les faibles coûts d'acquisition des
terminaux 3G contribuant grandement à ce succès, nous avons mené une étude de la
couverture dans les localités de Ouesso et de Nzassi. Notre projet consiste à réaliser la
première phase par laquelle tout opérateur doit passer et qui est la planification cellulaire du
réseau 3G à accès WCDMA.
Ce travail de mémoire s’articule en trois (03) parties. La première partie présentera, de façon
brève la société Airtel Congo dans laquelle le stage s’est passé. La deuxième portera sur les
généralités des réseaux mobiles 2G et 3G qui permettront de se familiariser avec les notions
de planification cellulaire. Enfin la dernière nous édifiera sur la couverture radio en 3G en
ressortant les éléments nécessaires pour une bonne planification cellulaire des ressources 3G
accompagnée de la simulation avec Atoll.
Partie I : Présentation de la
Société Airtel Congo
1- Historique
La société Airtel Congo B est une des filiales de télécom Bharti Airtel, géant international
dans les télécommunications. En juin 2010, Airtel rachète les actions africaines du groupe
Zain International, le coup de la transaction s’élève à 10 millions de dollars américain. Il
possède des filiales dans 19 pays d’Asie et 17 d’Afrique 66 millions de clients et 5000
employés. Son PDG est Sunil Bharti Mittal.
Le 27 Mai 2014, la compagnie signe un accord de roaming avec la société Warid Congo S.A
qu’il finit par racheter six mois plus tard à 120 millions de dollars américains. Cette
acquisition va permettre à Airtel, de devenir le premier opérateur mobile du Congo
Brazzaville devant MTN avec 2,6 millions de clients Airtel car, avec 1,6 millions, Airtel va
en effet récupérer le 1 million de clients de Warid. En Mai 2015, le siège de la société est
amené à l’immeuble de Warid.
3- Objectif
Devenue premier opérateur de télécommunication implanté au Congo, devant MTN (ex
Libertis) et AZUR, Airtel-Congo B rehausse le conteste compétitif et se lance le défi de :
marquer sa présence pour conquérir le marché congolais des télécoms.
4- Activités et services
La principale activité de la société Airtel-Congo, est la télécommunication via la vente de
temps de communications et de divers autres services de communication à valeur ajoutée via
les téléphones mobiles. La compagnie offre des services de téléphonie mobile, voix et
données services lignes fixes, bande passante haut débit, de la TV sur IP, services DTH, des
solutions de Telecom « bout-à-bout » pour les entreprises ainsi que des services de transport
longue distance des données en national et en international. Pour vulgariser ses services, la
société propose également à sa clientèle des téléphones portables, des i-phones et des i-pads
ainsi que des routeurs et modems 3G. Des modems 3G. La compagnie offre des services de
mobile voix et données, services lignes fixes, bande passante à haut débit, de la TV sur IP,
services DTH, des solutions de télécom « bout-à-bout ».
Comité de Direction
Managing Director
Network Regulatory
IT Director
Director Director
1.1-Historique de GSM
L’idée des communications cellulaires est apparue dans les années 1940. La technologie de
communications de l’époque (tubes électroniques) ne permettait pas de résoudre le problème
principal (le changement de cellule au cours du déplacement du mobile). Avec le
développement des circuits intégrés les premiers systèmes cellulaires sont apparus dans les
années 1970. Ces systèmes, appelés de première génération (1G), ont étés analogiques et ont
démontré la faisabilité du principe cellulaire ainsi que la possibilité de son exploitation
commerciale. Vers la fin des années 1980 sont apparus les systèmes de communications
cellulaires numériques ou de deuxième génération (2G).
Années 80 :
Technologie analogique (1G) qui utilise une bande de fréquences non enregistrée (902-
928 MHz) ce qui cause des interférences avec toutes sortes de machines.
AMPS et Radiocom 2000 en 1982
En 1984, Le Projet de GSM (Global System for Mobile communications) soutenu par le
CEPT (Comité Européen des Postes et Télécommunications) reçoit l’approbation de la
commission européenne. C’est le Groupe Spécial Mobile (GSM) du CEPT qui
développe la norme GSM.
En 1985, Adoption des recommandations
En 1986, Premiers tests sur l’interface radio
En 1987, le choix du TDMA/FDMA (duplexage fréquentiel) est fait et signature du
MoU (Memoranding of Unterstanding) entre les opérateurs de 13 pays à Copenhague.
Le système est entièrement numérique (codage numérique de la parole, codage du
canal, etc.) et peut offrir les services de voix, de données à 9,6kbit/s et les SMS.
En 1989, le GSM est repris par l’ETSI (Europeen Telecommunication Systems Institut)
et préconise l’introduction de la bande de fréquence 1800 MHz au dépend de la bande
900MHz
Années 90 :
De plus, afin d'éviter les interférences, deux cellules adjacentes ne peuvent pas utiliser les
mêmes fréquences. Cette organisation du réseau ne permettait pas une possibilité de mobilité
des usagers d'une zone de couverture à l'autre. C'est pour résoudre ces différents problèmes
qu'est apparu le concept de cellule.
Une cellule est communément représentée sous la forme d’un hexagone ; en effet, l’hexagone
est le motif géométrique le plus proche de la zone de couverture d’une cellule qui assure un
maillage régulier de l’espace.
C’est un ensemble de cellules contenant toutes les fréquences une fois seulement. Comme
précédemment, ces fréquences ne peuvent pas être utilisées dans les cellules adjacentes afin
d'éviter les interférences mais le spectre étant limité, il faut réutiliser les mêmes fréquences
sur des cellules suffisamment éloignées. Ainsi, on définit des motifs, aussi appelés clusters,
constitués de plusieurs cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois
constitués de plusieurs cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois. La
figure 1 montre un tel motif, en guise d'exemple.
1.2.4- Interférences
Les interférences sont des brouillages ayant pour origine les émissions de signaux dans la
même bande ou proche de celle du système. Elles ont un impact considérable en comparaison
avec les perturbations créées par le bruit en termes de capacité et qualité de service (QoS).
Les interférences sont particulièrement importantes dans les réseaux cellulaires GSM, basés
sur le principe de réutilisation des fréquences. Dans les réseaux cellulaires, on note C/I le
rapport du signal utile (Carrier) sur le niveau d’interférence (I).
Deux types d’interférences existent : les interférences co-canal (même fréquence) et les
interférences sur canal adjacent (fréquence successive).
Interférences Co-canales
Ce sont des interférences induites par des signaux émis sur la même porteuse. Ceci se produit
quand un point de la zone de couverture reçoit plusieurs signaux provenant de différents BTS
et émis sur la même fréquence.
Puissance
f1 Spectre de fréquences
Interférences canaux-adjacents
Les signaux émis sur des fréquences adjacentes entrainent des interférences non négligeables.
Puissance
f1 f2 Spectre de fréquences
1. Le sous-système radio (BSS) contenant la station de base (BTS) et son contrôleur (BSC).
2. Le sous-système réseau ou d’acheminement (NSS).
3. Le sous-système opérationnel ou d'exploitation et de maintenance (OSS).
BTS TRAU
MS
OMC-R OMC-S
NMC
La principale fonction de la carte SIM est de contenir et de gérer une série d'informations.
Elle se comporte donc comme une mini-base de données dont les principaux champs sont
fournis dans le tableau I.
Commentaires
Paramètres
Données de sécurités
PIN (Personal Identity Number) Mot de passe d’utilisateur permettant de valider
l’usage du mobile SIM par le client
PIN 2 Autre mot de passe relatif au module SIM qui
permet de définir une liste de restriction d’appel
par indicatif, par partie ou totalité du numéro
PUK (Personal Unlock Key) Clé de déblocage suite à trois mauvais codes PIN
permettant l’Authentification de l’opérateur
Clé Ki Clé d’identification de l’abonnement utilisée lors
des procédures d’authentification et de
chiffrement
Données permanentes non modifiables
IMSI (International Mobile Subscriber Identité internationale de l’abonné qui comprend
Identity) le code pays MCC (Mobile Country Code), le
code réseau MNC (Mobile Network Code), etc.
Table de service SIM Contient les fonctions optionnelles activées par
l’opérateur
Algorithmes A3, A5 et A8 Algorithmes de calcul utilisés par les procédures
d’authentification et de chiffrement
Données temporaires
TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identité temporaire qui supplante l’IMSI
Identity)
LAI (Location Area Identity) Conditionne la mise à jour de localisation
standard
Clé Kc Clé de chiffrement de l’interface radio recalculée
à chaque transaction du mobile avec le réseau
Données optionnelles
MSISDN (Mobile Subscriber Integrated Numéro d’appel permettant à chaque abonné
Services Digital Number) d’être joint conforme au plan de numérotation
téléphonique international
Tableau I.1. Liste partielle des informations contenues dans une carte SIM
L'identification d'un mobile par le réseau s'effectue exclusivement au moyen de la carte SIM.
En effet, elle contient des données spécifiques comme le code PIN et d'autres caractéristiques
de l'abonné, de l'environnement radio et de l'environnement de l'utilisateur.
L'identification d'un utilisateur est réalisée par un numéro unique IMSI différent du numéro
de téléphone connu de l'utilisateur MSISDN, tous deux étant incrustés dans la carte SIM.
Le mobile peut être allumé ou éteint. Lorsque le mobile est éteint il ne peut communiquer
mais il avertit le réseau dès l’instant où il est hors tension : on parle de demande de
détachement (“detach“) au réseau par le mobile. Dès l’instant où il est allumé, il demande une
mise à jour de localisation : on parle de demande de rattachement (“Attach“) au réseau.
Le sous-système radio assure les transmissions hertziennes entre MS (station mobile) et BTS
(station de base) et s’occupe de la gestion des ressources radio ; sa partie aérienne correspond
au réseau d’accès RAN (Radio Access Network). Il se divise en deux éléments fonctionnels, la
station d’émission-réception de base (BTS) et le contrôleur de station de base (BSC).
C’est l’organe " intelligent " du BSS, qui gère les ressources radio. Il commande l’allocation
des canaux, utilise les mesures effectuées par la BTS pour contrôler les puissances d’émission
des mobiles et/ou de la BTS et prend la décision de l’exécution d’un handover. C’est
également un commutateur qui réalise une concentration des circuits vers le MSC. Il gère
l'administration de données de la cellule, l'algorithme de localisation, et les commandes
transferts. Le BSC compte plusieurs BTS. La liaison BTS-BSC est similaire au réseau
numérique à intégration de services (RNIS).
1
TRX signifie que le matériel est capable de gérer une paire de fréquences GSM
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 14
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
Le TRAU peut être implémenté comme un nœud autonome ou intégré avec le BSC. Sa
fonction est de fournir le transcodage de la parole et adaptation de débit de données entre le
BSC et le MSC. Il permet également de rendre compatibles les signaux du GSM avec les
signaux du réseau fixe (PSTN en anglais, RTCP en français).
Le sous-système réseau, appelé Network Switching System (NSS), joue un rôle essentiel dans
un réseau mobile. Alors que le sous-système radio gère l'accès radio, les éléments du NSS
prennent en charge toutes les fonctions de contrôle et d'analyse d'informations contenues dans
des bases de données nécessaires à l'établissement de connexions utilisant une ou plusieurs
des fonctions suivantes : chiffrement, authentification ou roaming.
Le centre de commutation mobile (MSC) est le commutateur du service mobile. Celui-ci gère
l’établissement, le cheminement et la surveillance des appels à et de l'abonné mobile ainsi
que la transmission des messages courts (SMS) et l’exécution du handover lorsqu’il y est
impliqué. Il dialogue avec le VLR pour gérer la mobilité des usagers : vérification des
caractéristiques des abonnés visiteurs lors d’un appel départ, transfert des informations de
localisation… Dans la pratique, un MSC intègre les fonctionnalités d'un VLR d’où
l’appellation MSC/VLR. Un MSC peut être relié à Plusieurs BSS.
Le MSC peut également posséder une fonction de passerelle, GMSC (Gateway MSC) qui est
activée au début de chaque appel d'un abonné fixe vers un abonné mobile. Il peut alors
recevoir un appel d'un autre réseau et assurer le routage de cet appel vers la position de
localisation d'un mobile.
L'AUC mémorise pour chaque abonné une clé secrète utilisée pour authentifier les demandes
de services et pour chiffrer les communications ; ce qui permet de vérifier si le service
demandé par un abonné est autorisé et permet de protéger tant l'abonné que l'opérateur du
réseau des violations indésirables du système de la part de tiers.
Le VLR (Visitor Location Register) est une base de données qui mémorise les données
temporaires d'abonnement des clients présents dans la zone géographique qu’il contrôle. Les
données mémorisées par le VLR sont similaires aux données du HLR auquel vient se rajouter
l’identité temporaire du mobile TMSI.
La base de données EIR valide l’équipement mobile. Le MSC / VLR peut demander l'EIR de
vérifier si une station mobile a été volé (liste noire), non réceptionnée (liste grise), normale
enregistrée (liste blanche) ou inconnu.
C’est une base de données annexe contenant les identités des terminaux mobiles (IMEI) ;
elle peut être consultée lors des demandes de services d’un abonné pour vérifier que le
terminal utilisé est autorisé à fonctionner sur le réseau.
2
c’est ensemble constitué de trois éléments qui sont le nombre aléatoire RAND, la clé Ki et l’algorithme de
calcul A3 afin de générer la signature SRES pour l’authentification
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 16
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
Le centre d’opération et maintenance OMC est un élément de base d'un réseau de téléphonie
mobile GSM ou UMTS. Son rôle est d'assurer la gestion de plusieurs BSC et BTS. Il est
subdivisé en deux parties qui sont l’OMC-R pour la partie radio (BSS) et l’OMC-S pour la
partie réseau (NSS).
L'OMC permet à l'opérateur de connaître les points faibles de son réseau, de les analyser et de
les corriger. Le centre de gestion du réseau NMC permet ainsi l’administration générale de
l’ensemble du réseau par un contrôle centralisée.
1.3.5- Interfaces
Les interfaces désignées par des lettres de A à H dans le tableau ci après ont été définies par la
norme GSM.
La norme GSM occupe deux bandes de fréquences; l'une est utilisée pour la voie montante,
l'autre pour la voie descendante. Chacune de ces bandes est divisée en canaux fréquentiels
d'une largeur de 200 KHz : c’est le multiplexage fréquentiel.
Tant pour des questions d'interférences électromagnétiques que pour des raisons
d'augmentation de capacité, le multiplexage fréquentiel se double d'un multiplexage temporel.
Le multiplexage temporel consiste à diviser chaque canal de communication en 8 timeslot
(intervalles de temps) de 0, 577 ms chacun. On définit dès lors une trame élémentaire de 8
intervalles pour une durée de 4, 615 ms appelée "trame TDMA".
1.4.2- Modulation
On utilise les bandes de fréquences 900 (GSM 900) et 1800 (DCS 1800). En GSM 900, Les
blocs 2 × 25 MHz (P-GSM) sont utilisés pour la voie montante et l'autre pour la voie
descendante fournissant 124 porteuses avec un écart entre canaux de 200KHz. Ce système fut
augmenté plus tard de 2 × 10 MHz pour donner 50 porteuses en plus et devenir GSM étendu
(E-GSM). Le GSM (DCS) 1800 utilise les bandes 2 × 75 MHz fournissant ainsi 374
porteuses. Le tableau II illustre les bandes de fréquences ainsi que les autres caractéristiques
d’une interface radio.
Bande de fréquence (↑) 890 – 915 [MHz] 880 – 915 [MHz] 1710 - 1785 [MHz]
Bande de fréquence (↓) 935 - 960 [MHz] 925 - 960 [MHz] 1805 - 1880 [MHz]
Ecart Duplex 45 MHz 45 MHz 95 MHz
Le GSM a été conçu, surtout, pour la communication de la parole. Bien que la norme offre
également des services de données, leurs possibilités sont limitées par un débit de 9.6 kbps.
Pour satisfaire les demandes croissantes des applications de plus en plus complexes de
données, par exemple dans les multimédia ou le secteur d'Internet, des débits plus élevés sont
nécessaires. Par conséquent, la capacité du système constamment est augmentée ; ainsi le
GSM s’oriente de plus en plus vers la transmission de données et principalement vers de
l’internet en commençant par les circuits de transmission de données à grande vitesse
(HSCSD), pouvant atteindre un débit maximal de 64 kbits/s, jusqu’à la technologie EDGE
tout en passant par le GPRS.
En regroupant jusqu'à 8 canaux, un débit théorique maximal de données jusqu'à 171,2 kbps
peut être réalisé, avec un maximum de 8 abonnés par canal mais en pratique le débit maximal
est d'environ 114 kbit/s. Plus les abonnés transmettent des données au sein d'une cellule,
moins le débit de données disponible pour chaque utilisateur individuel est réduit. Avec
HSCSD, GPRS est une nouvelle étape vers le multimédia mobile.
Pour cela, trois nouvelles entités doivent être ajoutées au réseau, notamment :
PCU (Packet Control Unit) : dont la fonction est d’assurer la segmentation des paquets pour
que la taille soit convenable pour la transmission, de déterminer les mesures de la qualité de
service (QoS) et pour attribuer les canaux radio.
SGSN (Serving GPRS Support Node) : est relié au BSS (Sous-système radio du GSM) de
l'opérateur. Il permet la gestion des données d'abonnés, la gestion de sa mobilité ainsi que la
phase d'établissement d'une session et du contrôle de la qualité de service lié à l'établissement
de cette session.
GGSN (Gateway GPRS Support Node) : Le GGSN est relié à un nombre de SGSNs, ainsi
qu’à des réseaux externes. Il fait fonction de pare-feu qui empêche tout accès indésirable des
réseaux externes ; il est responsable du chargement avec le SGSN et du routage des paquets.
Interface Gb : Inteface entre le SGSN et le BSS (PCU) ; elle utilise normalement le relais de
trames.
Interface Gn : Interface entres deux GSNs. Elle est reliée au réseau intra-backbone.
1.5.2- Evolution vers EDGE (Enhanced Data rates for Global Evolution)
EDGE est une technologie se concentrant sur l'interface-air située entre le mobile et la station
de base. Basé sur un nouveau procédé de modulation, 8-PSK (8- Phase Shift Keying), EDGE
atteint trois fois les taux de données de HSCSD et GPRS à l'interface air. En outre, avec
EDGE, l'abonné peut utiliser les 8 intervalles de temps à l'interface-air. Contrairement au
GSM, une unité de données numériques à l'interface-air, un symbole, est non seulement un
bit, mais trois bits (3 bits/symbole).
Cette technologie permet théoriquement d’atteindre un débit maximum de 474 kbit/s par
utilisateur. En pratique, le débit (maximum) a été fixé au niveau du standard de la norme
EDGE à 384kbit/s par l’ITU (International Telecommunication Union) dans le but de
respecter la norme IMT-2000 (International Mobile Telecommunications-2000). D'autre part,
EDGE est une erreur très peu sensible et nécessite une planification minutieuse et un nombre
suffisant de stations de base.
Encore appelé 2.75G, EDGE est une extension du réseau GPRS. Seul le sous-système radio est
sensiblement modifié comme illustrer par la figure 8 ci-après :
VLR
PSTN
EDGE
Tranceiver
MS BTS
BSC MSC
HLR
EDGE PCU
GR
MS Tranceiver
BTS
SGSN GGSN PDN
Légende :
GSM GPRS EDGE
(1.1)
Avec :
d, la distance entre les deux antennes et λ, la longueur d’onde
PE et PR respectivement les puissances émission et réception ;
GE et GR respectivement les gains d’antennes d’émission et de réception.
Cette propagation en espace libre des ondes électromagnétiques engendre des affaiblissements
L0 donnés par la formule :
A une fréquence donnée, l’affaiblissement augmente de 6 dB à chaque fois que la distance est
doublée. C’est équivalent à une augmentation de 20 dB par décade. Pour une distance donnée,
le doublement de fréquence augmente l’affaiblissement de 6 dB.
Le modèle de l’espace libre est trop simplifié, toutefois exactes pour les courtes distances, où
il y a un élément de signal direct, non obstrué et dominant. Cependant, pour les plus grandes
distances dans un environnement obstrué où les effets d’entassements entraînent
l’augmentation des affaiblissements, le modèle de l’espace libre échoue et l’exposant linéique
de propagation augmente pour être compris entre 3 et 4 (30 à 40 dB par décade).
La première zone de Fresnel est un ellipsoïde qui délimite la région où est contenue la plus
grande partie de l’énergie électromagnétique. Le rayon de Fresnel est obtenu par :
mètres (1.4)
La propagation s’effectue en mode LOS (ou en visibilité) s’il n’y a pas d’obstacle qui pénètre
dans la zone de Fresnel à plus de 40%. L’idéal serait que cette zone soit totalement dégagé
(100%) de sorte qu’aucun obstacle n’y pénètre.
1- visibilité (LOS)
2- La réflexion : elle a lieu lorsqu’une onde est incidente sur une surface relativement unie.
L’onde est réfléchie suivant un angle de réflexion égale à l’angle d’incidence, et avec une
force qui dépend de la conductivité du réflecteur. Les matériaux comme le béton armé
réfléchissent les ondes, ce qui permet d’assurer une couverture satisfaisante, en particulier
dans les villes.
5- La diffusion : elle a lieu lorsqu’une onde est réfléchie sur une surface rugueuse (feuillage
des arbres par exemple).
L’évanouissement lent (ou macroscopique) est provoqué par l’impact d’un obstacle ou effet
d’ombre causé par des entassements, comme les bâtiments, véhicules, terrains, arbres, etc.
L’effet se manifeste en tant qu’une variation relativement lente au niveau de l’intensité du
signal capté autour d’une moyenne locale. Le réglage de puissance aide à compenser
l’évanouissement lent. L’évanouissement rapide (ou microscopique) est le résultat de la
propagation par trajets multiples des ondes radioélectriques où les obstacles (bâtiments,
véhicules, ...) provoquent la réflexion, diffusion et diffraction. Les porteuses du signal réfléchi
et du signal direct peuvent avoir un décalage de phase. Comme les deux signaux se
superposent au niveau de l’antenne de réception on a une interférence qui peut être
constructive (et obtenir un total relativement grand), destructive (et obtenir un total
relativement petit ou même zéro), ou d’une manière entre les deux. Ceci provoque une
variation continue de la puissance reçue au cours du temps ou en se déplaçant.
En pratique, il y aurait un très grand nombre de trajets entre l’émetteur et le récepteur, et les
signaux arrivant à travers de différents trajets seront probablement différents les uns des
autres non seulement au niveau de la phase, mais aussi au niveau de l’amplitude, à cause des
différentes longueurs de trajets, ainsi que les effets de réflexion où les ondes sont encore plus
diffusées et affaiblies. En plus, les ondes se heurtent à des réflexions fixes et mobiles, ce qui
complique encore plus l’analyse. Selon le type de l’environnement, on distingue
l’évanouissement (fading) de Rayleigh ou de Rice.
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 25
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
Ce chapitre présente les notions les plus importantes concernant la 3G comme les bandes de
fréquences utilisées, son architecture, le principe du WCDMA, etc. afin de pouvoir mieux
faire la couverture du territoire national pour qu’il y ait une bonne qualité du signal avec un
meilleur niveau de réception. Nous verrons aussi les évolutions de la 3G vers les autres
générations de réseaux mobiles.
L'UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) est un terme générique pour les
technologies radio de troisième génération développées au sein de 3GPP (3rd Generation
Partnership Project). Plusieurs préfèrent utiliser le terme W-CDMA (Wideband Code
Division Multiple Access) qui reprend le nom de la technologie déployée en Europe et par
certains opérateurs asiatiques ou release 99 pour le numéro de version de la technologie
UMTS.
- remplacer le GSM en assurant une continuité et amélioration des services existants (voix,
SMS, données)
- proposer une large gamme de nouveaux services (TV, vidéo, ...)
- assurer des hauts débits dans différentes conditions de propagation radio et particulièrement
dans des environnements urbains et à l’intérieurs des bâtiments (in-door)
- assurer la convergence téléphonie - données vers un réseau unique « tout IP »
- réutilisation possible de l’infrastructure GSM.
L'introduction de l'UMTS ne fera pas du GSM inutile. Les services simples comme la parole
seront traités par GSM à l'avenir, alors que le taux de données élevé des services multimédias
et les applications de bureau mobile seront traités par l'UMTS. L’UMTS affecte
principalement l'interface radio, où un procédé de transmission à large bande (WCDMA)
permet d'obtenir des vitesses de transmission élevées et supportant les deux schémas de
duplexage FDD (les voies montante et descendante travaillent sur fréquences différentes
comme en GSM) et TDD (les voies montante et descendante utilisent la même fréquence avec
un multiplexage temporel). Cela nécessite des changements considérables à l'architecture du
réseau. Ainsi, surtout au début, une coopération étroite avec la structure du réseau GSM
existant est nécessaire pour garantir que les services sont fournis à l'échelle régionale.
Les bandes 1 980 à 2 010 MHz et 2 170 à 2 200 MHz sont attribuées aux systèmes
satellitaires MSS.
Modulation QSPK
Facteur d’étalement
4 à 256 1 à 16
2.3- Architecture de la 3G
L'utilisateur UMTS est équipé d'un UE qui se composé du Mobile Equipment (smartphone) et
la carte USIM. Le rôle de l'USIM est semblable à celui de la carte SIM en GSM. Elle
enregistre les identités de l'abonné (IMSI, TMSI, données de souscription, la clé Ki,…). L'UE
peut se rattacher simultanément aux domaines circuit (MSC) et paquet (SGSN) et peut alors
disposer simultanément d’un service GPRS et d’une communication téléphonique, comme un
terminal GPRS Classe A.
2.3.2.1- Node B
Le Node B est équivalent à la BTS du réseau GSM. Il peut gérer une ou plusieurs cellules
utilisant différentes bandes de fréquences (900 MHz, appelée U900 et 2,1 GHz en Europe) sur
différents secteurs (un secteur équivaut à une antenne physique). Il inclut un récepteur CDMA
qui convertit les signaux de l'interface Uu (Interface Air) en flux de données acheminés au
RNC sur l'interface Iub. Dans l'autre sens, le transmetteur CDMA convertit les flux de
données reçus du RNC pour leur transmission sur l'interface Air.
2.3.2.2- RNC
Le RNC possède et contrôle les ressources radio des Node B auxquels il est connecté. Il
fournit ainsi les fonctionnalités de contrôle et de passerelle (gateway) pour plusieurs Node B.
Un Node B et un RNC peuvent être colocalisés dans le même équipement, même si la plupart
des implémentations comportent un RNC distinct situé dans un site central et qui sert de
concentrateur pour le trafic de nombreux Node B répartis géographiquement. Le RNC est
l’équivalent de la BSC en GSM.
Les équipements du cœur réseau UMTS sont les mêmes que dans un réseau GSM/GPRS :
MSC/VLR : routeur (switch) et base de données servant le mobile pour les services transitant
par le CN-CS ;
GMSC (Gateway MSC) : noeud de connexion au réseau fixe (PLMN) ;
HLR (Home Location Register) : une base de données qui stocke les profils de service des
mobiles, par exemple, les infos sur les services autorisés en fonction de l’abonnement.
Le modèle en couche des interfaces réseau peut être décrit en fonction d'une découpe
horizontale ou verticale.
• La couche radio (radio network layer) contenant les protocoles d'application (Application
Protocol) et de données (data streams).
• La couche de transport (transport network layer) est constituée de la couche physique
(physical), des canaux de communication pour la signalisation ou les données (Signaling and
Data Bearers) et de la couche ALCAP (Access Link Control Protocol Application Part) qui
permet l'établissement de canaux de transmission du plan usager (data bearer).
Tous les aspects spécifiques à l'UTRAN ne se retrouvent que dans la couche radio alors que la
couche transport utilise des technologies de transport standard non spécifique à UTRAN.
• Le plan de contrôle (control plane) comprend d'une part les protocoles d'application
permettant l'échange de signalisation entre les équipements de l'UTRAN et d'autre part les
protocoles assurant le transport de cette signalisation (protocoles support).
• Le plan usager (user plane) est le plan par lequel transitent toutes les informations
échangées par l'utilisateur (voix, données). Le plan usager comprend les flux de données
(data streams) qui utilisent des protocoles support pour le transport de ces données (data
bearer).
• Le plan de contrôle du réseau de transport (transport network control plane) n'est
présent que dans la couche transport et donc absent de la couche radio. Il utilise le protocole
ALCAP nécessaire pour l'établissement des supports de données (data bearer) pour le plan
usager. Lorsqu'un message de signalisation est initié par un protocole d'application du plan
de contrôle, ALCAP déclenche l'établissement d'un support de données spécifique à la
technologie utilisée dans le plan usager. Ce plan n'est pas toujours présent sur les interfaces
de l'UTRAN, notamment lorsque les canaux du plan usager sont préétablis.
2.4.1- Interface Iu
L'interface Iu relie le réseau d'accès radio UTRAN au réseau cœur CN. Elle devient Iu-Cs
lorsque le réseau d'accès radio s'interface au domaine circuit (3G MSC) et IuPs pour
l'interface au domaine paquet (3G SGSN).
La couche physique 1 : fournit des services à la couche MAC via des canaux de transport
La couche 2 : contient les couches MAC et RLC et les protocoles BMC et PDCP. La couche
MAC fournit des services sur des canaux logiques, et effectue le mapping des canaux logiques
sur les canaux de transport. La couche RLC permet le transfert de données via le protocole
BMC (Transfert de messages du Cell Broadcast Centre (SMS)) et le protocole PDCP (pour la
compression d’entête pour les services PS).
Les flux des différents utilisateurs différenciés entre eux en utilisant l'orthogonalité des
codes d'étalement,
Les bits d'information correspondant aux flux des différents utilisateurs étalés sur une
large bande de fréquence, du fait de l'application des codes d'étalement (débit chip
résultant) avant l'application de la modulation QPSK
La longueur de code, dite facteur d'étalement (spreading factor), variable permettant
d'allouer différents débits aux utilisateurs.
Efficacité spectrale
Sécurité de la transmission : le signal codé est détectable comme étant du bruit.
Handover
Gestion du plan de fréquences
Concentration de trafic
Son but est, d'une part, de rendre les signaux occupant une bande de fréquence, comme un
signal de parole, plus résistants aux brouillages et aux interférences rencontrés lors de la
transmission ; d'autre part de permettre à plusieurs équipements de partager la même
fréquence porteuse (accès multiple par répartition en code).
En uplink (UL), ce facteur d’étalement est de SF=256/2k pour kЄ[0;6] alorsqu’en downlink
(DL), il est de 512/2k pour kЄ[0;7].
Afin de pouvoir lire le message codé envoyé, le récepteur doit réaliser la même opération. En
effet, ce dernier génère la même séquence d’étalement qu’il multiplie au signal reçu afin
d’obtenir les données. Les données des autres utilisateurs (pas de multiplication avec la
séquence d’étalement) restent étalées. L’étalement du signal UMTS en mode FDD nécessite
l’emploi des codes d’embrouillage (scrambling codes) ainsi que les codes d’étalement.
Les codes d’embrouillage distinguent les mobiles entre eux pour le sens montant soient 224
codes différents pour le sens montant et distinguent les stations de base entre elles pour le
sens descendant soient 512 codes différents pour le sens descendant. Le fait que tous les MS
dans une même cellule utilisent le même code demande une bonne planification cellulaire sur
le sens Downlink seulement avec comme solution, le motif sur les codes d’embrouillage. Ces
codes garantissent également «l’orthogonalité» entre les différentes cellules (rejection de
l’interférence des cellules voisines).
Les codes d'étalement distinguent les canaux physiques entre eux et permettent de supporter
différents débits d’information sur l’interface radio en fonction du facteur d’étalement SF qui
définit la nature de ces codes. Les codes d'étalement garantissent l’orthogonalité à l’intérieur
de chaque cellule ainsi que l’étalement variable selon le service demandé.
A cause des effets de trajets multiples, l’orthogonalité des signaux intracellulaires n’est pas
parfaite ce qui nécessite un algorithme de contrôle d’admission qui prend en compte les
codes utilisés par les mobiles en macro-diversité.
En UMTS, un contrôle de puissance rapide est primordial pour lutter contre les
évanouissements rapides (fading de Rayleigh). Sans lui, un seul terminal mobile émettant à
une puissance trop élevée pourrait empêcher tous les autres terminaux mobiles de la cellule de
communiquer, puisque plusieurs utilisateurs différents émettent dans la même bande de
fréquence. Chaque utilisateur peut être une source d’interférence pour les autres. Il est donc
important de mettre en œuvre un mécanisme qui permette aux terminaux mobiles d’ajuster
leur puissance d’émission tout en garantissant une bonne réception de la station de base. Ce
problème de puissance se pose aussi pour les puissances émises par la station de base pour
limiter les interférences intercellulaires. Le contrôle de puissance est donc nécessaire dans les
deux sens uplink et downlink pour lutter contre les effets proche/loin.
Lorsque le nombre d’utilisateurs dans la cellule augmente, la puissance de signal reçu requise
au niveau de la station de base pour atteindre un certain C/I (donc une certaine qualité)
augmente. Le rayon de la cellule diminue lorsque la charge dans la cellule augmente : ce
phénomène est appelé respiration des cellules (“cell breathing”). La couverture et la capacité
sont étroitement liées en CDMA ce qui nécessite de contrôler le niveau d’interférences dans
un réseau UMTS (contrôle d’admission et contrôle de charge).
La technologie radio FDD permet une communication simultanée avec plusieurs stations de
base travaillant sur la même fréquence porteuse. Les données pour les différentes stations de
base sont codées avec des différents codes d’étalement. La connaissance de ces codes permet
au mobile de recevoir les stations choisies. Ce mode de communications s’appelle Macro
diversité. Dans ce mode il est possible d’envoyer vers le mobile les mêmes informations à
partir de stations de base différentes. Ainsi on peut augmenter sensiblement la fiabilité de la
liaison.
Ce mode permet d’effectuer des changements de cellules particuliers qu’on appelle soft
handover. Pendant ces changements le flux de données n’est pas interrompu et transféré
d’une cellule vers une autre. Le mobile communique ensemble avec l’ancienne et la nouvelle
station de base et au moment du transfert on arrête simplement le flux de l’ancien Node B et
on ne garde que celui du nouveau. Le soft handover est totalement contrôlé par le réseau
(RNC). Sur la liaison montante (Uplink), tous les secteurs de site cellulaire qui appuient
activement un appel en soft handover envoient le flux de bits qu'ils reçoivent en retour au
contrôleur de réseau radio (RNC), avec des informations sur la qualité des bits reçus. Le RNC
examine la qualité de tous ces flux de bits et choisit le flux de bits avec la plus haute qualité
dynamiquement.
Le softer handover se produit quand les stations de base sont sectorisées. Cette technique est
une forme de handover mobile assistée, pour téléphones cellulaires CDMA qui font en
permanence des mesures de puissance d'une liste de sites cellulaires voisins, et de déterminer
si oui ou non à la demande ou de cesser soft handover avec les secteurs de cellules sur la liste.
Deux codes d'étalement doivent alors être utilisés dans le sens DL afin que le terminal mobile
puisse distinguer les deux signaux issus des deux secteurs et on a deux connexions
simultanées pour cet usager. Dans le sens UL, les signaux provenant du terminal sont reçus
par les deux secteurs de la station de base et routés vers le même récepteur de Rake (Râteau).
L’UMTS introduit quatre (04) classes de service : Conversational (A), Streaming (B),
Interactive (C) et Background (D).
Classe de Conversational Streaming Interactive Background
service
Préservation de la Préservation de la Motif "demande- Le destinataire n'attend
relation temporelle relation temporelle réponse". pas les données dans une
Caractéristiques entre informations du entre informations Préservation de certaine période.
flux. du flux. l'intégrité des Préservation de l'intégrité
Délai court, motif données. des données.
conversationnel
Voix Streaming Internet, jeux en Téléchargement en tache
Exemples de vidéo-téléphonie multimédia (vidéo, réseau de fonds (emails).
services jeux vidéo audio)
Ex: TV live, radio
Tableau II.2. Tableau récapitulatif des services en UMTS
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 39
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
Les canaux en UMTS sont classés en trois (03) types selon le strandard 3GPP :
*Les canaux logiques : sont les points d'accès aux services de la couche MAC ;
*Les canaux physiques : sont les ressources utilisées sur l'interface radio pour la transmission
des informations ;
*Les canaux de transport : sont les points d'accès aux services de la couche physique.
Les services offerts par la couche physique aux couches supérieures sont les canaux de
transport, classés selon :
Les canaux physiques sur la voie montante : PRACH, PCPCH, DPDCH et DPCH.
Les canaux physiques sur la voie descendante : certains canaux physiques sur la voie
descendante supportent les canaux de transport décrit précédemment, d'autres ne transportent
que des informations de signalisations internes de la couche physique. Nous distinguons :
DPCH, SCCPCH, PICH, PDSCH, AICH, PCCPCH, CPICH et SCH.
Chaque slot possède quatre champs utilisés pour transmettre les bits pilotes servant à aider le
récepteur à corriger les changements de phase et d'amplitude, l’indicateur TFCI (Transport
Format Combination Indicator) pour les informations de débit, les bits TPC (Transmission
Power Control) pour le contrôle de puissance et les bits FBI (Feedback Information) pour la
Tx diversity. Les canaux physiques DPDCH et DPCCH sont multiplexés en temps sur la voie
descendante et transmis en parallèle sur la voie montante.
HSPA+ est un terme qui regroupe plusieurs évolutions techniques visant principalement à
améliorer les débits fournis aux utilisateurs et la capacité du système. La fonctionnalité
MIMO est également introduite pour améliorer les débits en voie descendante. Encore appelé
la 3.75G ou 3G++, Le HSPA+ propose des débits allant jusqu’à 42Mbit/s en downlink ainsi
que des améliorations pour supporter un fonctionnement “Always On” et apporter une plus
grande capacité système avec une meilleure efficacité spectrale pour le support de la VoIP.
La LTE (Long Term Evolution of 3G) est un projet mené par l'organisme de standardisation
3GPP visant à rédiger les normes techniques de la future quatrième génération en téléphonie
mobile. Elle permet le transfert de données à très haut débit, avec une portée plus importante,
un nombre d’appels par cellule supérieur et une latence plus faible. En théorie, elle permet
d’atteindre des débits de l’ordre de 50 Mbps sur la voie montante et de 100 Mbps sur la voie
descendante, à partager entre les utilisateurs mobiles d'une même cellule. Pour les opérateurs,
la LTE implique de modifier le cœur du réseau et les émetteurs radio. Il faut également
développer des terminaux mobiles adaptés. En terme de vocabulaire, le futur réseau s’appelle
EPS (Evolved Packet System). Il est constitué d’un nouveau réseau d’accès appelé LTE
(Long Term Evolution) et d’un nouveau réseau cœur appelé SAE (System Architecture
Evolution).
Les opérateurs de réseau qui disposent d’un réseau GSM/GPRS et ayant obtenu une licence
UMTS ont deux approches possibles afin d’aborder le déploiement de leur réseau UMTS :
approche intégrée ou approche overlay (recouvrement).
Avec l’approche recouvrement (overlay), l’opérateur utilise un autre réseau de base constitué
de 3G MSCs et 3G SGSNs pour supporter l’interface UTRAN. Cette solution permet un
développement parallèle du réseau UMTS sans impact sur le réseau GSM/GPRS courant.
Avec l’approche intégrée, leur réseau de base GSM/GPRS est actualisé et réutilisé avec les
mêmes entités de commutation (MSC) et routage (GSN) pour les deux interfaces radio GSM
et UMTS. La nouvelle interface radio UTRAN est reliée par l’interface IuCs au MSC.
Cette approche permet la réutilisation des systèmes de gestion existants et des sites de
commutation pour permettre une augmentation de la fiabilité des transitions entre GSM et 3G,
mais le rattachement d’une nouvelle technologie radio non encore complètement maîtrisée à
un réseau existant peut poser des problèmes de capacité, de performances et de stabilité. Les
terminaux bi-modes (compatibles GSM et GPRS) pourront choisir la technologie la plus
favorable en fonction du service et au cas où la zone de couverture UMTS est réduite pour
charge donnée, un handover est possible entre les deux.
Chapitre 3: Planification
cellulaire des ressources 3G
La planification des réseaux cellulaires est une phase très importante dans le cycle de vie de
tout réseau malgré sa complexité car c’est comme faire un puzzle sans instructions. De ce fait,
un opérateur doit se focaliser sur la planification, avant la mise en œuvre de son réseau, dans
le but d’optimiser le coût de déploiement et devenir plus concurrent sur le marché.
Les phénomènes les plus remarquables dans la technique WCDMA de l'UMTS par opposition
au réseau GSM sont: la respiration des cellules et le dynamisme de capacité. Dans cette
technique l'interférence est très importante à considérer car elle est inversement
proportionnelle à la couverture; d'où une rigueur sur la gestion de la puissance.
Pour bien saisir cette notion, nous proposons une description séquentielle simplifiée de ce
type de dimensionnement (voir schéma en annexes) :
La couverture totale doit être faite pas à pas et l’outil de simulation Atoll sera utilisé pour
automatiser la tâche. On commence par choisir un certain nombre de sites ainsi que leurs
emplacements (par exemple les sites GSM existants). On entrera les paramètres d’entrée des
équipements utilisés afin de déterminer sa portée maximale et donc sa couverture. Après avoir
optimisé leurs portées, on supprime les sites qui se chevauchent exagérément et on ajoute
d’autres sites pour combler les trous de couverture puis on reprend les processus
d’optimisation de portée.
La modélisation empirique est basée sur l’analyse statistique d’une grande quantité de
données mesurées. Ces résultats peuvent être ensuite modélisés mathématiquement afin de
produire des formules empiriques permettant de calculer l’affaiblissement de propagation.
C’est la meilleure méthode pour effectuer la prédiction de couverture dans les larges zones, et
l’ETSI recommande les modèles spécifiques pour différentes bandes de fréquences et types de
cellules. C’est de cette méthode dont nous parlerons dans la suite de ce chapitre et également
dans la planification cellulaire pour les cas de Nzassi et de Ouesso.
Milieu indoor : à l’intérieur d’un bâtiment. La propagation se fait par réflexion le long
de couloirs (similaire à une propagation guidée), de diffraction contre les ouvertures
de portes, de passage à travers les cloisons ou les dalles (atténuation importante).
Ces modèles sont utilisés pour des fréquences comprises entre 150 MHz et 1500 MHz. Ils
sont mieux adaptés à des modèles de grandes cellules (macrocellules), c'est-à-dire que les
antennes sont généralement montées sur un mât lui-même parfois érigé sur le toit d’un
immeuble.
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 50
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
Lp = Affaiblissement de propagation en dB
f = Fréquence de porteuse en MHz (150-1500 MHz)
hb = Hauteur de l’antenne de station de base (Node B) en mètres (30-200 m)
hm= Hauteur de l’antenne du mobile en mètres (1-10 m)
d = Distance de la station de base en kilomètres (1-20 km)
a(hm) = (1.1logf – 0.7) hm – (1.56logf – 0.8) pour une ville de taille moyenne ou petite
Avec :
Ka = 54 pour hb > hr
Ka = 54 – 0.8 (hb - hr) pour d ≥ 0.5 et hb ≤ hr (4.6.3.3)
Ka = 54 – 0.8 (hb - hr).(d/0.5) pour d < 0.5 et hb ≤ hr (4.6.3.4)
Kd = 18 pour hb > hr
Kd = 18 – 15 (hb - hr) / hr pour hb ≤ hr (4.6.3.5)
Une alternative proposée par COST 231 est un modèle statique power-law. Ce modèle
suppose un élément de visibilité directe (LoS) dominant du signal, le trajet est prépondérant
devant les diffractions et les réflexions. Pour d > 0.02 km et 800 MHz < f < 2 GHz :
Si le mobile n’est pas dans la même rue, comme celle-ci joue le rôle de guide d’onde, on peut
simplement retrancher 20 dB à chaque coin de rue jusqu’à environ trois tournants. Au-delà, le
modèle complet Walfish-Ikegami doit être utilisé.
Pour estimer la portée maximale d’une cellule, un calcul de bilan de liaison radio est
nécessaire. Il y a quelques éléments spécifiques dans le bilan de liaison WCDMA, par rapport
aux systèmes à accès radio basé sur la technique TDMA tels que le GSM. Ceux-ci
comprennent la marge d’interférence, la marge de fast fading, l’augmentation de la puissance
de l’émetteur et le gain de soft handover. La seule sortie du bilan radio est l’affaiblissement
de parcours maximal (MAPL). Il est calculé à partir des éléments du bilan de liaison. La
figure suivante illustre le bilan de puissances mis en jeu lors de la propagation radio en
UMTS:
Le sens décisif dans la liaison est le sens montant. Ceci revient au fait que l’UE est limité en
terme de puissance d’émission.
Les terminaux mobiles 3G sont répartis selon leurs puissances d’émission en quatre classes.
La classe 3 représente les mobiles émettant à 0.25 W (24 dBm) est utilisée dans le bilan de
liaison.
L’équipement d’utilisateur est doté d’une antenne omnidirectionnelle avec un gain de 0 dBi.
Connaissant la puissance d’émission du mobile (PE), le gain de l’antenne (G) et les pertes
dues au corps humain (L), on peut calculer la puissance isotropique rayonnée équivalente
(PIRE) telle que :
PIRE = PE + G – L (4.8)
Le gain d’antenne de Node B est le rapport entre la puissance rayonnée dans le lobe
principal et la puissance rayonnée par une antenne 3G de référence, isotrope ou dipolaire.
Pour notre bilan de liaison à antennes tri-sectorielles directives avec des angles d’ouverture
d’environ 65°, ce gain est fixé à 18dBi.
Les pertes câbles (cable Loss) au niveau du récepteur sont comprises entre 0,5 et 3dB.
Puisque le câble utilisé pour le bilan de liaison est la fibre optique, elles s’élèvent à 0,5dB.
3.3.3- Marges
Où : K est le nombre de mobiles dans la cellule, Rk est le débit binaire du mobile k, ρk est le
rapport Eb/No requis, W est le débit chip et représente le rapport de la puissance
reçue des mobiles reliés à d’autres cellules par celle reçue des mobiles reliés à la même
cellule dont nous évaluons la charge.
Le dimensionnement sur la liaison descendante suit la même logique que celle de la liaison
montante. Le facteur de charge en downlink (ƞDL) est estimé ci-dessous :
Où : LPmi est la perte de liaison du Node B m vers le mobile i, LPni est la perte de liaison d’un
autre Node B n vers le même mobile i, N est le nombre de NodeBs, ν est l’activité du service
due à la sectorisation, I est le nombre de connections dans un secteur et αi est le facteur
d’orthogonalité. Le terme en somme sur N représente simplement l’interférence inter-
cellulaire pour le lien descendant.
A partir de la charge, la marge d’interférence L pour l’un ou l’autre des deux bilans de
liaison est donnée par la formule :
Plus la charge augmente dans le système, plus une grande marge d’interférence est nécessaire
et ce qui signifie que plus l’on élargit la taille de la cellule dans une zone où il y a plus
d’abonnés, le niveau d’interférence dans la cellule augmente et inversement ; d’où la zone de
couverture se rétrécit (Respiration de cellule). Si le nombre d’utilisateurs dans la cellule et le
niveau d’interférence augmentent, les utilisateurs aux périphéries de la cellule ne seront plus
pris en charge pour cause d’une détérioration énorme du signal.
Le gain de soft handover (SHO gain) est le gain engendré par le soft handover qui permet
de réduire la marge d’évanouissement due aux effets de masque.
La marge d’évanouissement rapide (fast fading Margin) est la marge nécessaire sur la
puissance d’émission de la station mobile pour maintenir en bon état la boucle interne de
contrôle de puissance dans des conditions de propagation défavorables. Elle est inversement
liée à la vitesse du mobile.
La marge d’évanouissement lent (Slow fading Margin) est la marge réservée aux pertes
créées lorsque l’onde traverse des obstacles. Il est plus important en indoor qu’en outdoor.
Les pertes de pénétration indoor (Penetration Loss) sont les pertes causées lors de la
pénétrations du signal à l’intérieur des bâtiments puisque le signal doit traverser les murs, les
fenetres et les portes, afin d’atteindre l’abonné. Cet affaiblissement est pris en compte dans le
bilan de liaison pour s’assurer que les abonnés en indoor sont couverts.
Une fois que le rayon de la cellule R est calculé, la superficie S de couverture de la cellule
dans la configuration hexagonale peut être estimé par :
(4.12)
Un modèle en relief numérique (DTM), définissant les hauteurs du terrain, doit être fourni
pour permettre une modélisation de diffraction. Les données sur l’utilisation des
entassements/terrains permettent de prendre les effets des différents types d’entassements
comme facteurs dans les prédictions.
3.5.1.1- Position
Les sites macrocellulaires doivent être positionnés de façon à pouvoir servir une zone
relativement grande. L’évaluation de la visibilité directe (LOS) doit être effectuée,
probablement en utilisant des auxiliaires tels qu’une caméra vidéo. La position réelle du site
doit être vérifiée en utilisant le système mondial de positionnement (GPS).
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 56
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
Les sites microcellulaires doivent être évalués de la même façon, en s’assurant qu’autant de la
zone de service que possible ait une visibilité directe dégagée par rapport à l’antenne.
3.5.1.2- Espace
Le site doit offrir un espace suffisant pour une tour, des pylônes, des antennes et des cabines
(Node B) pour l’outillage. On doit tenir en compte de même de l’accès au site, pour la
construction initiale et la maintenance en cours. L’accès aux sites au niveau du toit peut être
particulièrement difficile, dans toutes les directions, et nécessite une attention spéciale.
3.5.1.3- Dégagement
Pour les macrocellules, la première zone de Fresnel doit (dans les conditions idéales) être
toujours dégagée pour les 100 mètres dans chaque direction. Cela nécessite que la partie la
plus basse de l’antenne soit placée au dessus de tous les obstacles d’au moins 5m (900MHz)
ou 3,5m (1800MHz) pour une portée de 100m dans toutes les directions du site. En UMTS,
pour les antennes qui opèrent sur la fréquence 2100MHz, il faut que la partie a plus basse de
l’antenne soit placée au dessus des obstacles à moins 3.5m au moins. L’incapacité d’assurer le
dégagement approprié entraine une certaine perte de couverture et les modèles de
rayonnement d’antennes seront interrompus.
3.4.2- Antennes
Les antennes sont classifiées d’une manière approximative en antennes omnidirectionnelles
et antennes sectorielles. Une antenne Omnidirectionnelle a une ouverture de faisceaux
horizontale de 360° alors que les antennes de secteurs ont une ouverture de faisceaux
horizontale de 120° ou moins. Ces dernières sont les plus utilisées, car elles permettent
d’assurer la couverture d’une zone donnée (notion de cellule) et d’éviter les interférences
adjacentes avec les cellules du même site ou de sites voisins.
Afin de limiter ou d’augmenter la zone de couverture d’une antenne on tilt l’antenne vers le
sol ou vers le ciel : on parle alors de downtilt et uptilt. Le tilt est l’angle d'inclinaison du lobe
principal de l'antenne dans le plan vertical.
Le uptilt mécanique permet d’étendre la zone de service pour, par exemple, atteindre les
abonnés aux sommets des montagnes autour du site et donc moins de site à installer tandis
que le downtilt mécanique permet de réduire la zone de couverture en assurant une bonne
pénétration du signal à l’intérieur des bâtiments mais nécessitant un grand nombre de sites
pour couvrir une zone suffisamment grande.
Cette diversité permet de lutter à la fois contre les interférences issues des autres mobiles ainsi
que contre les évanouissements du canal au niveau du node B. Dans le cas d'un récepteur avec
une seule antenne, le traitement des multitrajets du canal de propagation est en général
effectué au moyen d'un récepteur RAKE.
Il existe deux méthodes principales pour fournir une réception en diversité dans les systèmes
cellulaires : la réception en diversité d’espace consistant à séparer deux antennes de plusieurs
longueurs d’onde (typiquement 10λ) et la réception en diversité de polarisation nécessitant
une séparation d’un angle de 45° entre deux antennes. La réception en diversité engendre un
gain, appelé « gain de diversité », pouvant être ajouté au bilan de liaison montante UL.
Chapitre 4 : Couverture 3G
des villes de Ouesso et de
Nzassi
Les fréquences prévues pour les technologies 3G en mode FDD vont de 1920 à 1980 MHz
uplink et de 2110 à 2170 MHz downlink
Fréquences prévues pour les technologies 3G en mode TDD vont de 1900 à 1920 MHz
uplink et downlink
En UMTS, la société Airtel Congo à Brazzaville occupe une largeur de bande de 15 MHz
compris entre 1920 et 1935MHz en uplink et entre 2110 et 2125 MHz en downlink pour le
mode FDD.
L’état à examiner la question dans son ensemble (profitant également de la fusion de Airtel et
Warid pour établir les règles d’équité) a autorisé aux deux grands opérateurs congolais
(Airtel Congo et MTN Congo) d’utiliser 21 canaux supplémentaires (P-GSM et E-GSM
compris) de façon à optimiser leurs besoins en vue de créer une porteuse 3G de 5 MHz à
déployer en ville afin d’améliorer la couverture Indoor. L’opérateur MTN a réutilisé les
fréquences GSM afin de déployer la 3G dans les zones rurales. Qu’apporte vraiment l’accès à
la bande 900 MHz pour les réseaux 3G ? Une étude comparative entre les bandes de
fréquences 2100 MHz et 900 MHz utilisables en UMTS sera menée pour montrer comment
une gestion judicieuse du plan de fréquences disponibles peut jouer sur la couverture en 3G.
La bande 2100MHz nous offre une largeur de bande de 2×60 MHz en mode FDD
contrairement au E-GSM et P-GSM qui nous offrent une largeur de bande allant de 880 à 915
MHz uplink et de 925 à 960 MHz downlink soit 2×35 MHz. Pour déployer le réseau 3G, étant
donné que la largeur de bande en WCDMA est de 5 MHz, la largeur de bande de 60 MHz
nous permet d’avoir 12×5 MHz soit 12 porteuses 3G par rapport à 35 MHz disponibles qui ne
nous donneras que 7×5 MHz, donc 7 porteuses 3G partagées entre les deux grands opérateurs
au Congo. La bande 2100 MHz a plus de capacité que la bande 900MHz car elle offre une
bande de fréquence beaucoup plus large soit 12 porteuses 2100 MHz contre 7 seulement en
900MHz.
Outre l’aspect capacité, cette bande est limitée par sa longueur d’onde λ. Pour un signal de
fréquence f de 2100 MHz et se propageant à la vitesse de la lumière C, on a :
Comparable à la bande de fréquence 900 MHz dont le signal a une longueur d’onde de
33,33cm, en utilisant la formule précédente, la bande de fréquence 2100 MHz a donc une
portée réduite par rapport à la bande de fréquence 900 MHz.
Bien que n’ayant pas assez de ressources disponibles, la bande 900 MHz est mieux adaptée
que la bande 2100MHz en terme de couverture 3G dans les zones rurales, à l’exemple de
Nzassi, et à l’intérieur des bâtiments en zone urbaine. Il est nécessaire de choisir de manière
judicieuse cette bande pour éviter les interférences entre systèmes (2G et 3G). Etant en
frontière avec le Cabinda en Angola, la localité de Tchiamba-Nzassi n’est pas en marge des
interférences entre les réseaux des deux opérateurs frontaliers. Outre cette aspect, cette
opportunité d’utilisation de la fréquence 900 MHz en UMTS n’est pas encore exploitée par la
société Airtel Congo qui ne déploie jusqu’alors son réseau 3G que sur les fréquences 2100
MHz et 1800 MHz.
4.1.2.1- Nzassi
Le district de Tchiamba Nzassi, rattaché au département de Pointe-Noire en 2011, est situé à
30 kilomètres de la ville océane. Il s’étend sur une superficie de 1 081 km2 de Nkotchi-Fouta
à Tchissakata. Elle a une frontière commune avec la province angolaise du Cabinda. C’est un
environnement rural comparé aux grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire. Elle
n’est couverte uniquement qu’avec la norme GSM d’où exploitation de cet environnement en
vue de permettre une extension du réseau 3G dans cette localité.
Lorsque l’affaiblissement MAPL sera déterminé dans le bilan de liaison, il ne restera plus qu’à
adopter un modèle de propagation approprié pour déterminer la portée de la cellule. Pour un
environnement rural (quasi-découvert) comme Nzassi, nous appliquerons le modèle COST 231
Hata pour une antenne de Node B haute de 40 m, un mobile haut de 1,5m et une fréquence
porteuse à 1950MHz, on a :
Lp (quasi-découvert)=MAPL
D’où :
(4.1)
(4.2)
4.1.2.2- Ouesso
Ouesso est une ville du nord de la République du Congo, située au bord de la rivière Sangha,
un affluent du Fleuve Congo et entourée par la forêt équatoriale. Son port fluvial est l'un des
plus actifs de la partie septentrionale du pays. La ville, dotée d'un aéroport, est desservie par
une liaison aérienne régulière depuis Brazzaville. Elle sert de centre administratif à l'une des
principales régions d'exploitation forestière de République du Congo (notamment autour de la
ville de Pokola), peuplée en grande partie de peuples autochtones.
Pour le cas de Ouesso, nous allons appliquer le modèle de propagation COST 231 Hata qui
modélise bien les environnements macro-urbains avec une fréquence de 1950MHz, des hauteurs
des antennes hm=1,5m et hb=40m choisies puis faire une déduction pour le cas d’une zone
suburbaine. Le rayon de couverture est donné par la formule :
(4.3)
Soit (4.5)
Le calcul du bilan de liaison radio WCDMA dans les cas de Nzassi et Ouesso prend en
compte les éléments précités dans le chapitre 3 à savoir les puissances des mobiles et des
Node B, le facteur de bruit, le facteur de charge, les gains d’antennes des mobiles et de
NodeB et les débits des services offerts (voix et données). Le service voix est à 12,2 kbps et
les services de données sont offerts à 128 kbps et 384 kbps pour un débit de 64 kbps sur la
liaison montante.
Pour Nzassi, les bilans de liaison montante et descendante seront présentés dans le cas d’un
mobile à 3km/h, en Indoor, et qui est en soft handover. Nous présenterons aussi les bilans de
liaison de Ouesso dans les mêmes conditions. Nous commencerons par Nzassi et Ouesso dans
le sens interviendra le cas de Ouesso.
Puissance rayonnée
(PIRE) dBm 21 24 e = b + c - d
Débit Kbps 12,2 64 Rb
4.1.4.1- Atoll
Atoll est un logiciel de planification radio qui a pour but d’accompagner les opérateurs de
télécommunication sans fils tout au long du cycle de vie de leur réseau. La page d’accueil se
présente de la manière suivante :
Elle consiste à faire apparaitre le modèle de terrain numérique de terrain (DTM) sur l’espace
de travail. Cette carte DTM est obtenue auprès de l’INCT (Institut National de Cartographie
et de Télédétection) et permet de charger les attributs graphiques sur les clutters (classes et
tailles des données géographiques de la carte du Congo numérisée), les vecteurs (Rivières,
lacs, mers, aéroports, autoroutes, rues, etc.) et l’altitude (niveau par rapport à la mer).
Pour changer l’affichage des clutters, on double click sur la carte puis on va sur display.
Pour importer les sites sur l’espace de travail, on clique sur sites dans l’onglet Network puis
on donne les noms et les coordonnées géographiques (Longitude/Latitude) des sites comme
dans la figure ci-dessous :
Mémoire de fin de cycle présenté par Adner Sodrel LEPHOYO 72
Etude de la couverture 3G en zones urbaine et rurale
En ce qui concerne les sites radio à implanter, plusieurs paramètres sont à définir : sa position
géographique (longitude et latitude), sa hauteur et le type d’équipement utilisé. Les propriétés
radio sont introduites dans la définition des émetteurs puisque les secteurs d’un site n’ont pas
nécessairement la même configuration. Les sites sont à antennes tri-sectorielles.
Afin de fixer le nombre et type d’utilisateurs désirés, il est essentiel de sélectionner la zone de
service. Cela se fait en dessinant un polygone de couverture à l’intérieur duquel se trouvent
tous les points stratégiques de terrain sélectionnés.
4.1.4.2- Simulation
Cette partie traite des différents paramètres de simulation qui influencent les résultats et les
calculs futurs. Les paramètres de simulation principaux dont nous avons besoin sont les
suivants :
modèle de propagation
Le rayon de cellule
autres paramètres (Node B, hauteur et modèle des antennes, …)
Seuils de couverture 3G.
Le modèle de propagation COST 231 Hata utilisé dans les calculs du bilan de liaison nous a
permis de considérer le plus de pertes possibles que peut engendrer un canal de propagation
radio mobile. Comparable au modèle de Okumura Hata, Ce modèle produit plus
d’affaiblissements dus à l’élévation de la fréquence d’émission ; ce qui peut être un atout
majeur dans la planification 3G puisque les fréquences utilisées sont élevées et permettre de
justifier le fait qu’un autre modèle est choisi dans la prédiction à l’aide de l’outil logiciel
conçu à base d’une analyse des experts en planification.
On double clique sur l’un des secteurs du site 3G puis on entre dans propagation et
propagation model pour choisir le modèle de propagation qui convient. Dans la prédiction de
couverture, nous définissons comme modèle de propagation idéal, le modèle d’Okumura-Hata
pour la couverture à Ouesso et Nzassi.
Nous avons fixé le rayon de cellule des services voix en uplink à 14,389 km pour Nzassi et
2,63 km pou Ouesso. Pour les services de données, le rayon de couverture est de 12,757 km
pour Nzassi et de 2,33 km pour Ouesso.
Les autres paramètres de simulation comme les paramètres du Node B (facteur de bruit, pertes
câble, facteur de charge, puissance), la hauteur des antennes, les caractéristiques de l’antenne
(degré d’ouverture du faisceau, tilt, Azimut, fréquence) et la diversité en réception sont
définis par services.
Le but de l’étape initiale de planification étant d’estimer la densité requise du site et les
configurations nécessaires à la couverture de la région d’intérêt, elle doit donc prendre en
considération le réseau mobile existant (GSM ou autre) pour la sélection des Node B à mettre
en place pour le réseau UMTS à déployer.
Dans cette partie, on va s’intéresser à la création des sites UMTS à partir des coordonnées
géographiques des sites GSM existants. Pour la couverture d’un réseau 3G à Nzassi, nous
avons créé au nouveau site dans un emplacement autre que celui à antennes tri-sectorielles
placé lors du déploiement du réseau GSM dans cette localité. Pour Ouesso nous avons garder
le site au même endroit où est placé le site avec une optimisation en changeant le plan de
fréquence à émettre.
La prédiction de couverture dans les cas de Nzassi et Ouesso est effectuée par rapport au
niveau réception du signal reçu par le mobile. Elle n’est toujours pas conforme au travail
préliminaire de dimensionnent appelé dimensionnent orienté couverture en se sens que le
modèle de propagation utilisé pour le calcul n’est pas la même utilisée qu’on utilise dans
l’outil de prédiction pour optimiser la couverture radio. Le modèle de propagation étant le
modèle d’Okumura Hata, nous vous offrons dans la suite des simulations de couverture 3G à
Ouesso puis à Nzassi avec des conclusions tirées de ces simulations.
Pour la couverture de Ouesso, nous avons procédé à une étude comparative entre les
couvertures en bande 2100 MHz et 900 MHz. La figure ci-après montre le niveau de signal
reçu en bande 2100 MHz pour antenne de station de base haute de 40m et une antenne de
mobile à 1,5m du sol.
La couverture en 900 MHz est meilleure qu’en 2100 MHz. L’opérateur peut alors faire un
choix judicieux dans la gestion de cette bande de fréquence pour améliorer la couverture à
l’intérieur des bâtiments dans la ville de Ouesso. C’est pour cette raison, que nous proposons
que les ressources 900 MHz soient utilisés au dépend du 2100 MHz avec seulement un seul
site.
En procédant également à une étude comparative entre les bandes 2100 MHz et 900MHz pour
les mêmes hauteurs d’antennes (Hb=40m et Hm=1,5m) à Nzassi, nous proposons d’abord la
couverture 3G pour la bande de fréquence 2100 MHz puis 900 MHz. La figure 48 montre la
prédiction de couverture 3G à Nzassi pour la bande 2100 MHz.
La figure suivante montre le cas de la couverture 3G à Nzassi pour la bande 900 MHz :
La bande de fréquence 900 MHz est nettement mieux que la bande 2100 MHz en ce sens
qu’elle étend encore de plus belle la zone de couverture. Cependant, il pourrait se poser un
problème d’interférences entre la frontière qui sépare le Cabinda et la localité de Nzassi
puisque la 3G est déjà déployé en Angola mais ce problème peut être résolu en signant des
accords entre l’Angola et la République du Congo afin de revoir de chaque coté l’utilisation
du plan fréquence disponible en 3G.
CONCLUSION
CONCLUSION
Cette étude à consister à procéder au maillage d’un réseau 3G en cellules de façon à satisfaire
les contraintes de couverture et de trafic tout en se basant sur les notions d’ingénierie
cellulaire (Etude du site, configuration des antennes RF, Bilan de liaison, etc.) dans les zones
urbaine et rurale. Ces zones géographiques sont respectivement Ouesso et Nzassi.
La planification est d’importance majeure dans le cycle de vie d’un réseau cellulaire
puisqu’elle est la base sur laquelle les étapes suivantes s’appuient. Cependant les tâches
réalisées à travers ce projet de fin d’études ne représentent que les premiers pas de la
planification : les résultats obtenus doivent être vérifiés sur le terrain car il faudrait procéder à
une anticipation des évolutions (construction des nouveaux immeubles, les obstacles
saisonniers, etc) qui peuvent avoir lieu.
Notre projet servira de base d’étude à une continuation future pour d’autres projets visant la
validation des résultats de la planification en environnement réel et l’optimisation du réseau
basée sur les tests appropriés. Le présent mémoire en servira de guide efficace décrivant la
procédure à suivre et les solutions à entreprendre.
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
[2] Jaana LAIHO et Achim WACKER, Radio Network Planning and Optimisation for
UMTS, Chichester, Angleterre, John Wiley & Sons Ltd, 2006, 2ème édition.
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édition.
[4] Harri HOLMA et Antti TOSKALA, UMTS Les réseaux mobiles de troisième
génération, Paris, Osman Eyrolles Multimedia, 2001, 2ème édition.
[5] European COST Action 231, DIGITAL MOBILE RADIO TOWARDS FUTURE
GENERATION SYSTEMS COST 231 Final Report.
[6] Halonen, T., Romero, J. and Melero, J., GSM, GPRS and EDGE Performance
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2006, Chichester, Angleterre.
WEBOGRAPHIE
http://www.umtsworld.com
http://www.generation-nt.com/enjeux-3g-bande-900-mhz-article-50749-1.html
http://www.generation-nt.com/enjeux-3g-bande-900-mhz-article-50749-2.html
http://www.generation-nt.com/enjeux-3g-bande-900-mhz-article-50749-3.html
http://www.alexandre-boyer.fr/alex/enseignement/4IR
BE_dimensionnement_interface_radio_2014.pdf
https://fr.scribd.com/doc/99376436/Rapport-Lassoued-Ali
https://fr.wikipedia.org/wiki/Universal_Mobile_Telecommunications_System
ANNEXES
Début du
dimensionnement
Affaiblissement
Modèle de
Maximal de
Propagation
parcours (MAPL)
Surface de Rayon de
couverture cellule
Nombre
Sectorisation
d’antennes de
Node B
Nombre de
sites radio