comment nous le. sa
onent qui le plus souvent
gon approche vers la ¥
fnéquement teinté d! angoisse
Je.vous ai montrd auss:
tion de L'anclyste qui, varce
Séminaire do t
Docteur J. Lacan
lo tévrier 195¢
Geux qui étaient 1A la derniére fois ont pu
poursuivre un développement sur le passage central de 1! écrit
de Freud sur ia dynenique du transfert.
Je reppellevour coux qui peut-dtre n'éteient pas 18.
cette derniare fois, que tout mon d Sveloppement a consisté
& vous montrer comme étant le phénoméne majeur du transfort cc
quelque chose qui part de ce que je pourrais apgeler le fond
du mouvenent de la résistance; c'est
co quelque chose qui reste masqué dens
par toutes ces formes et-ces voles; & savoir ia r4:
dans aon fond le plus essentiel se menifeste per cette sorte
@e mouvement que j'ai appelé “bascule de la parole vers la
présence! de 1' auditeur et du témoin qu'est l'enalyste, et
ce moment of le sujet s'interrompt — et, nous le savons, dans
>
Freud, ost eyvonue pour certains prosau‘cutonatique + "vous
pansez A quelque chose cui ne rogarde, moi, 1
tes
savoir ce moment of
la théorie analyticw
issons en quelque sorte & l'état pur dans
eat le plus stenificatiz de
érité - dans une sorte de sontixent
do la présente de 1 analyste.
ou indicus, que 1'interrogs-
qu'elle vous a été indiquée- Mego dens 1! anelysfe. Je ne dis ras ce qu'est 1! ego on tant
aa
|
n'est 1A qu'une sorte d'activismo tout prét en effet &
cristalliser.un discours plus orients vers L'analyste, mais
ou ne fait que se manifester ce fait qu'en effet pour autant
_que le discours n'arrive pag jusau'A cette perole’ pleine
qui est celle of doit se régéler ce fond inconscient du sujet:
déj& le discours en lui-m@me s'adresse & L'analyste, L'inté~
se manifeste dans cette forme aliénée de 1'8tre qui est
identique & ce qu'on appelle son ego.
i
resse, est fait pour intéreaser l'nnalyste, et pour tout aan
|
En d'autres termes, que la relation de 1'ego & l'autre,
le rapport du sujet & cet autre lui-méme, & ce semblable
per rapport auquel d'ebord {1 s'est formé, et qui constitue
une structure essentielle de la constitution humaine, et qui
est certainement la fonction imaginaire A partir de laquelle
nous pouvons comprendre, concevoir, exoliquer ce quiest
que ce qu'il est dans. la psychologie, fonction de synthése,
corme dens toutes les formes o& nous pouvons certainement
le suivre et le voir eh maniféster ~ mais dans sa fonction
@ynemique dans 1!analyse, l'ego pour eutant qu'il se mani- |
feste alors come défense, refus quisk insorit en quelque. |
sorte toute l'histoire des successives oppositions quta {
manifestées le sujet & L'intdgration-de ce qu'on appelle
ensuite sevlement,ce qui se manifeste ensuite comme étent
13, dans la-théoris, ses tendances, ses pulsions les plus
profondes et les plus méconnues.
133Bx d'autres termes, que nous saisisoons dans ces morrents
si bien indiqués par Freud, ce per quoi le mouvement réme
de l'expérience analytique rejoint la fonction de méconnaia~
- sance fondamentale de l'ego.
Nous somes donc amenés & la fin de ce progrés, de
cette démonstration, dont je vous ai montré quel. est le res-
sort, le point sensible de 1'investigation de Freud sur -
toutes sortes d'autres plans, je vous 1'ai montré a propos
de ce qui pour Freud se manifeste Stre l'essence méme de
itanalyse du réve, et je vous l’ai montré 14, saisissable sou:!
une forme presque paradoxele, combien pour Freud l'analyse du!
réve est L'analyse littéralement de quelque. chose qui e dans
son ‘investigation fonction de parole, et combien cecd est dé-
montré par le fait que ce qu'il saisit comme la derniére :
“trace d'un réve évanous ect tris précisément ou moment ot ie
se tourne tout entier vers lui, vers Freud, que c'est ‘en ce
Point qu'il n'est plus qu'une trace, uh débris de réve, que
18 nous retrouvons cette pointe transférentielle per.oh le
réve se modéle en un mouverent identique, cette interruption
significative manifestée ailleurs comme le point tournant
G'un rément dela séance onalytioue.
: Je vous ai également montré la signification du rapport
entre la parole non-dite, parce que refusse, parce que
“verworfen"A proprement parler, rejotée par le sujet, le poids
Propre de parole dans un fait de lapsus, plus execterent
G'oubli d'un mot (exemple extrait de la psychopathologie de
ta vie quotidienne) et combien 18 aussi le. mécanisme ‘est
sensible de ce cuf'eurait df formuler 1a parole du sujet
5 We : (4 |-4e i
2
“et de ce qui reste pour s'adresser 2 l'autre, c'est~d-dire
dans le cas présent de ce qui manque, la soustraction d'un |
mot, "Horr", au vocable 'Signorelli", qu'4l ne pourra plus
évoquer Yin instant d'aprés, précisément avec 1'interlocu=
teur devant qui, de £agon potentielle, ce mot Herz a été
appelé avec sa pleine signification.
ous voici done amengs-autour de ce moment révélateur
du rapport fondanental de la résistance et de la dynenique
du mouveront de l'expérience analytique - nous voilA done
emenés autour d'une question qui pout se polariser entre
ces deux termes :.- L'ego ~ et - 1a perole ~. Quelque chose
qui pargtt si peu approfondi dans cette relation qui
pourtant devrait Stre pour nous l'objet de 1! investigation
essentielle, que quelque pert, sous la plume de K. Fenichel
nous trouvons par exemple que A
"clest par l'ego qu'incontestablenenti.
(42 est tena en quelque sorte pour acquis, donnd)
"vient au sujet le sens
des mots".
Pourtent, est-1l besoin d'8tre enalyste pour trouver
quitng pareil propos paut tre pour le moins sujet A
contestation? Est-ce qu'on peut méme dire qu’ actuellement
notre discours nniy(en admettant quiten effet L'ego soit
ceci qui, comme on dit, dirige nos manifestations motrices,
Par conséquent L'issuc. en effet de ces vocables qui s'ap-
pellent des mobs)=- est-ce qu'on peut dire méme que dans
cet acte L'ego soit maitre de tout ce. que recélent les.
mots ? Est-ce que le systtme syrbolique formideblenent
e Isscet angle. Si nous Laprenicns sous Liangle génétique, nous
a
“55
intriqué, entro-croisd, marqué de cette Verschlugenheit,
en effet, de co quelque chose qui est impossible A traduire
|
|
|
autrement que par propriété d'entre-croiserents, et gue le
treducteur des Gcrits techniques , ol le mot est dans cet.
article que je présentais devant vous, a treduit par
complexité, qui est conbien faible; tandis que Verschlugenh:
" symbole
|
4 i |
est pour désigner L'entre-croisements Linguistique, tout |
guistique aisément isolé, solidaire, non cauceag
de l'ensemble, mais se recoupe et se constitue par toute une
série d'affluences, de surdSterminations oppositionmnelles q
|
5 boud '
le situent A la fois dans plusieurs registres, pour nous dire |
|
que wécisément ce systére du langage, dans lequel se d4place
notre discours,n'est“Das quelque chose qui dépasse infiniment
toute l'intention monentanée que nous y pouvons mettre! et
combien c'est précisémont sur cette fonction de r4@ nance,
Glembiguité, de communications , de richesses inpliquées
Wores ct déjA dans le systime symbolique tel qu'il a été
constitué par la tradition dans laquelle nous nous insfrong
comme individus, bien plus que nous ne 1'épelons ot ne 1!ap=
prenons. : :
Combien ce langage est justerent ce eur quod joue
Mexpérienes analytique, puisqu' a tout instant ce que fait
cette expérience est de lui rontmr qu'il w’en dit plus qu'il
ne croit en dire - pour ne prendre cette question que sous
sertons portés & toute 1a question de savoir comment l!enfans
appreml le langage, et nous serions alors entrainés dans une
question d'investigation pay:
clégique dont on peut dire
quielle nous nnereit si loin & propos de méthode que nous ne
faepouvons méxe pes L'aborder. Mais 41 semble incontestable
que nous ne pouvons pas juger précisément de 1' acquisition
du langage par l'enfant par la maitrise motrice qu'il on
montre, par l'apparition des promiers mots, et que ces
pointages, sans aucun doute trés intdressants, ces-catalo-
gues de mots que les observateurs se plaisent & enregistror
chez
pour savoir 2X tel ou tel enfant quels ont les premiers
mots qui apparaissent, et A en tirer des significations ri-~
goureuses, laissent entier le probléme de savoir dans quell.
mesure ce qui émerge en effet dans la représentation rotric
ne doit pas &tre considérdég comme justement émergeant
afune premiire appréhension de l'ensemble du syst3re symbo-
lique comme tel, qui donne & ces premitres apparitions, cox.
me d'ailleurs la clinique le manifeste, une signification
toute contingente; car chacun sait avec quelle diversité
paraissent ces premiers fragments du lengage qui so révélen
dans 1'élocution de l'enfant; ‘corbien il est frappent d'en-—
tendre.1'enfant exsrimer par exemple des adverbes, des
particules, des mots comme "peut-étre", ou "pas encore’,
avant. d'avoir ex rimé un mot substantif, le moindre rom
alobjet.
IL y a 1A manifestement une question de “pré-positic
du vroblime qui parait indispensable A situer toute obser-
vation. valable. Hl
En d'autres termes, é& nous n'arrivons pas & bien
saisir et comprendre La fonction essenticlle, 1'eutonomie
de cette fonction symbolique dms la rialisation hunaine, |
il est tout & fait impossible do partir tout brutalemont
b>-T-
des feits sans faire oussitét les plus grossires erreurs
de compréhension.
Co n'est pas ici un cours de psychologic. générale,
et sans doute je n'aurai pas l'occasion de reprenire le
probléme que souléve 1'acauisition du langage chez l'enfant.
" Aujourd'hui, je ne pense pouvoir qu'introduire
le probléme essentiel de l'ego et de la perole, et en partant |
bien entendu de 1a fagon dont il eo révéle dans notre expé=
rience. Ce problére qué nous ne pouvons{qu!au point of en
est la formulation du problime; (c'est-i-dire que nous ne
pouvons pas faire comme si ld théorie de 1'ego, dans toutes
ies questions qu'elle nous pose, théorie de l'ego telle que
Freud 1'a formulde dans cette opposition avec le ga, un jour
proférde per Freud et qui imprégno toute une partie de nos
conceptions théoriques et du méme coup techniques; ét cleat
pourquos aujourd'hui, je voudrais attirer votre: attention
sur un texte qui s'appelle 1a. "Verneinung".
"Vorneinung", autrement dit, comme x. Hippolyte >
le faisait remarquer tout & l'heure "la dénégation", et non
pas la négation, comme on l'a traduit for insuffisamment en
frangais. C'est bien toujours ainsi que moinmne L'ai évoonde
ns
chaque fois quand j'en ai eu l'occasion, dens nes explicati
ou séminaires, ou conférences...
(3s- on Be
co texte est de 1925, et postérieurgs A la parution de
ces articles si on peut dire/Isnites par rapport & la péricde
que nous dtudions des écrits techniques, ceux qui coneernent
La psychologie du moi et son rapport...l'article “das Ich
und das Es". Il reprend done cette relation toujours présente
et vivante pour Freud, Cette relation de l'ego avec la
manifestation parlée du sujet dans la séance. Il est done &
ce titre extrémement significatif.... 7
Tl m'a paru, pour des raisons que vous allez voir se
manifester, que E. Hippolyte qui nous fait le grand honneur
de venir participer ici A nos travaux par sa présence, voire
par ses interventions, 11 m'a paru qu'il pourrait m!'apporter
une grende aide pour établir ce cialogue,pendant lequel on
Lequel
ne peut pas dire que je-me repose, mais perdent/tout au moins
je ne me maniféste plus d'une fagon notrice, de nous epporter
“Le témoignage d'une critique Slaborée par la réflexion méne
de tout ce que nous connaissons de ses travaux cntérieurs,
de nous apporter 1'élaboration d'un probléme qui, vous Yallez
le voir, n'intéresse rien de moins que toute la théorie
sinon de la connaissance, eu moins du jugement.
Ctest pourquol je lui ai demandé, sens doute avec un
peu d'insistance, de bicn vouloir non seulement me suppléer,
wAis apporter ce que lui seul peut apporter dens sa rigueur
Aun texte de la naturo de celui que vous allez voir, préci~
sérent, sw la dénégation.
5.
@ crois quiil y a 18,4 propos Acs difficultés de ce
texte dans toute sa rigueur; et certainenent qu'un esprit
autre qu'un ceprit formé aux disciplines’ vhilosophiques ~-
dont nous ‘ne seurions nous
or dans 1a fonction. que nouscecupons - notre fonction n'est pas celle d'un vague
frotti-frotta affectif dans lequel nous aurions & provoquer
chez le sujet a cours d'une expérionce confuse do ces retour
a'expériences pous ou moins évenescentes en quoi consisterais
toute la magic de 1a paychanalyse. Nous ne faisons pas ce que
nous faisons dans une expSrience qui se poursuit au plus sen-
sible de L'ectivité humaine, ctest&h-dire celle de 1'intelli-
gence raisonnente$ le ‘scul rate you's, stagit d'un diseours;
nous ne faisons rien d'autre que d'approximatif, @i n'a .au-
eun titre A le psychenalyse. i
Nous sommes done en pleindans notre devoir en Scoutant
sur un texte comme cel:
que vous allez voir les opinions
qualifiges de quelqu'un d'exercé & cette critique du Langage,
A cette appréhension de la théorie, worms vous allez voir,
que ce texte de Freud manifeste, une fois de plus chez on
auteur cette. sorte de valeur: fondamentale qui fait que le
moindre’ moment d'un texte de Froud nous permét une appréhen-
sion technique rigoureuse, que chaque mot mirite d'étre
mesuré & son incidence précise, & son accent, @ son tour par-
tioulier, mérite d'@tre ins4ré dans 1! analyse logique 1a plus
vigoureuse. C'est en quoi il se diffdrencie des mames termes
groupés plus ou moins vaguement par des disciples pour qui
L'appréhension des problames a été de seconde main, si l'on
peut dire, et eprés tout jamais pleinement élaborée, d'ok
résulte cette sorte de dSeredation oh nous voyons se manifes-
ter sens cesse par ses héditations le développement de la
théorie analytique. —- Peraetee
fvant de céder la parole AN. Hippolyte, je voudrats
simplement attirer votre attention sur une interventioni. Hippolyte
r Lacan
~ilo-
qu'il avait faite un jour, conjointe & une sorte de, disons
do débat, quiavait provoqué une certaine fagon de presenter
tes choses sur le sujet de Freud et sur l'intention &
LJendroit du malede..u. Hippolyte avait apporté A Jnzieu
un secours..
«smomentané. 7
++soul, un secours momentané A Anzfeu. IL g!agis-
sait de voir quelle était l'attitude fondanentale, inten-
tionnelle do Freud & L'endroit du patient a moxent o& i2
prétendait substituer 2! enalyse des résistences (nous sommes:
en plein dans notre sujet), 1‘ analyse des résistances par
1a parole & cette sorte de subjugation, de prise, de gubsta.
tution & la parole die A la personne du sujet, qui s'opire
Per la suggestion ou per l'hypnose-
Je m'éteis montré trés réservé sur le mjet de
savoir stil y avait 1A chez Freud une manifestation de
combattivité, voire de domination, cearactéristique de reli-
quats du style asbitieux quo nous pourrions voir ‘se trahir
dans sa jeunesse. :
Je, crois que ce texte est assez ddcisif. IL parle
de la suggestion, et c'est pour cela que je L'a
d'hui, parce que ‘c'est aussi au cours de notre problaze.
Clest dans le texte sur"la psychologie collective et
Ltandlyse du moi". Clest done & propos de la psychologic
collective, ctest-A-dire des rapports % l'autre que pour
la premfére fois le moi en tant que fonction autonome
es§ qmené dana l'oeuvre de Freud - simple remarque que jeive
sai : |
|
pointe aujourd'hui; mrce qu'elle est assez évidente et Jus~
tifie l'angle us lequel je vous 1'améne par ses rapsorts xx
7 . : 5 |
avec l'autre. Clest dans le chnpitre IV de cet article qui
s'appelle "suggestion et.libido", nous avons le texte |
suivant 3 ; PECeHE
zr+:"on est ainsi orévaré & adrettre que la sugges~
tion est un phénomine, un fait fondarentel; et de
L'avis de personnes dént j'ai pu voir moi-méme
en 1699 les tours de force extraordinaires. Mais je
me rappelle que déjaA clors j'éprouvais une sorte
ae sourde rivolte contre cette tyrannie de la i
suggestion; lorsqu'on disait & uA malade qui se '
montrait récaleitrant : "sh bien, que faites-vous?
Vous yous contro~suggestionnes!", je ne vouvais
nmiempécher de ponser cu'on se livrait A une violenus.
L'homme avait certainement le droit.
,s¢mon opinion a pris plus tefd la forme d'une
révolte contre le maniine ..
s.et Je citais la viville plaisanterte :si
St Christophe susportait le Christ, et que & Christ
supportait le monde,ok done St Christophe a pu
Poser ses picds?,,
Variteble révolte qu'éprouvait Freud devant proprerent
cette violence qii peut Stre incluse dang la parole, A ne
pas voir prdcisérent ce peng’nt potentiel de 1'analyse des
(| A résistences dans ie sens ob L'indiquait L'autre jour Anzieu,
et gui est précisénent co que nous somes 1A pour vous rontrer
qui est justement ce qui est A éviter dens la mise en pratique
Si vous voulez, c'est le contre-sens A 4viter dans le mise en
pratique de ce qu'on appelle enalyse des résistances.
by?-12 -
ent, et vous
Gest bien dens ce ropos que s'insére ce m
7 résultera |
verrez que s'instrera le progrés quis de notre dlucidation
dns ce nomrentaire. i
Je crois que ce texte a sa valeur et mérite d'étre cité.
Bn remercient encore de la collaboration qu'il veut
bien nous apporter, je demande Ak. Hippolyte qui, d'aprés
ee que j'ai ontendu, a bien voulu consccrer une attention
prolongée & ce texte, qu'il veuille bien nous apporter sins
ment son sentiment la-dessus.10.2.1954
"Die Verneinung".
Elppolyte i
Diabord, je dois remercior le Dectour Lacan de 1! insie
i
tance qu'il a mise, parce que cela n'a procuré l'occasion
: “d'une nuit de travail; et d'apsorter l'enfant de cette muit
devant vous. Je ne sais ms ce qu'il vaudra. Le Docteur Lacey
a bien voulu m'envoyer non seulement le texte frengais,
mais aussi le texte allemsnd. Il a bien fvit car je crois
que je n'aurais absolurent rien compris dans le toxte frangds
si je nlavais pas eu le texte allemand.
Je ne connaissais pas ce texte; et il était d'une
structure absolurent extraordinaire, et au fond extraordinat-
-rement énignatique. La construction n'est Pas, du “tout une
construction de professaur, c'est une ‘construction, je ne
Yeux pas dire dielectigue, on ebuse cu sok, mais oxtrémement
subtile du texte. Sb il a fallu que je wo livre, avec le
“texte allemand et le texte frangais,(dont la traduction n'es
pas trés...Enfint, rar rapport A a'autres, elle est honndte )
& une véritable interprétation. Et c'est cette intorpréta-
tion que je vais vous donner. Je crois qu'elle est valable,
mais elle n'est pas la seulg elle mérite certainenent d'étro
discutés.
Freud cormence pear présenter le titre "Die Verneinungs
% je me suis apergu, le découvrant apr3s le Docteur Lacan,
qu'il vaudrait mieux traduire par "Z4négation", olutét
_ Dene gation
“que "Négation". . _De, mére vous verve employs ¥sxuct “Urteil verneinent -
gui est non pes la négaticn Gu jugement, mel s une aonte de
aéjugemont. Je crols qu'il faudra faire une diffdérence entre
eee
la négation interne & un jugement et l'attitude de la ‘négation;
car autrenent l'article ne me paratt pas com: ensibld, si-on
ne fait pas cette diffsrence, ee
Le texte frengeis ne met pas’ en relief ni coment
analyse de Freud a quelque chose d'extrémenont concret, et pres
-que anusent, ni comment, par des exemples qui renfermont dtatlior:
une projection qu'on pourrait sitver dons les analyses qu'on fait
fol, celuf o& le melade dit..ou le psychanalys4 dit & son ena~
lysbe : "vous avez sens doute pensé aie je vais vous dire quelque
chose d'cffensant, mais il n'en est rien",
"Hous comprenong....
(dit Freud)
s+sque le feit de'refuser une pareille inei-
7 Gence par la projection, c'est-A-dire en
prétant soontendment cette ponsde au‘ psycha-
nalyste, en est précisévent l'aveu.
Je me suis apergu que dans.la vie coursnte, il était
trés fréquent de dire : "je ne veux certainezent pas vous offen-
ser dens ce que je vais vous dire"...I1 fmt traduire "je veux
‘\vous offenser. C'ést une volonté qui ne manque pas.
@
Freud continue jusqu'aé une généralisation plein de
hardicsse, et qui l'antnera & poser le probléwe de la négation
eut~étre de L'intelligence. C'est ainsi que
commé origine mére
Je couprends l'article qui a une certaine densité philosophique.
+ Ib raconte un. autre exemple, de celuf qui'dit : "jlai
yadans mon réve une personne, mais co n'était certainenent
pas na mere". Il faut traduire : "clétait sGrenent elle".Lacan
ippolyte
“l'neure.
~15 4
Naintenant 41 cite un procddé que
out employer le psycha~ |
et ove peut aussi employer n'importe gui d'autre :
y
nalyste/7;"Uites-roi ce qui dans votre situation eat le plus
incroyable, & votre avis, ce qui est le plus impossible". gE
le mtient, le yoisin, l'interlocuteur trouveront quélque chose
|
{
1
|
|
|
|
qai est le plus incroyable. Kais c'est justement cela qu'il |
faut croire. ;
Vos1& une analyse de cas concrets généralisée jusqu'é un
nojlde de présentad co qu'on est sur le mode de ne 1'étre pas.
Glest exactement cela ai eat fondamentaly "je vais vous dire
ce que je ne suis pas; faites attention, c'est précisément ce i
que je suis? Seulement Freud remarque ici qelle est en quelque
sorte la fonction mi appartiont A cotte dénigation; et 42
emploieun mot que jtai senti fanilier, il emplote Je mot
"aufhebung", mot qui vous le savez a ou des f
unes diverses,
ce n'est pas & moi de le dire., :
Mais si, cranes précisément 3 vous. i
Clest le mot dialectique de Hegel, qui veut dire & 1a fois
nier, supprimer, conserver, et somme toute soulever; ce pout étre
1'AUPhebung d'une pierre; ou aussi la cessation de mon abonne-
ment. un journal.
“wa dénégation
nous dit Freud, 7 :
++-est une Aufhebung du refoulement, et non
une aceeptation".
Et voicd quelque chose qui est vraiment extraordinaire
dans, tienalyse de Freud, par moi se dégage de ces exemples
cof@rets que nous aurions pu prendre comme tels, une portée
philosophiqus prodigieuse que j! ossaicrai de résumer tout a .
ys‘)
~ to =
Présenter on 8tre sur lc modo de ne l'étre pas, clest
vrainont ¢a} c'est une Aufhebung du refoulement, mais non uno
ecceptation. Bn d'autres termes, celui qui dit :"vollA ce que
Je ne suis pas) 42 n'y 2 plus 1A de refoulement, puisque rofoule-
ment signifie inconscience, puisque c'est conscient. La dénéga~
tion est une maniére de faire passer dans la conséience ce qui
était dans l'inconscient; tout devient conscient. Kais le refoule-
ment subsiste toujours sous la forme de la non-acceptation.
La continue cette espdce de sudtilitd Dhilosophique que
fait Freud. IL dit + :
"Sed L'intellectuel se sépare de l'affectif".
Et il y a vraiment 1a une espace de découverte profonde. Pour
faire ‘une enalyse de 1'intellectuel nous voyons, comment poussant
mon hypoth3se, je dirats non.comment 1'intellectuel se sépare de
L'affectif, mais comment il est, 1’intcllectuel, cétte espice de
suspension}dans une certeine mesure on direit, dans un’ langage un
peu Eaxkinktes bavbare,une sublimation; ce n'est pas tout 2 felt
Gaj en tout vas l!intellectuel ae séparede l'affectit; et —
peut~étre nafitil comme telle la pensée{ c'est le contenu effecté
d'une dénégation «
Pour-reppoler un texte philosophigue (encore ‘ane fois je
‘len excuse, mais le Docteur Lacan, lui aussi...), 5 la fin
d'un chapitre de Hegel, 11 s'agit de substituer la négativité
réelle & cet appétit de destruction qui s'sitkes du désir et qui
a qelque chose de profonddrent mystique, plus que psychologigue
& cet appétit de destruction qui stempare du désir et qui fat
que quand les deux combattants s'affrontent, dientét il n'y curacan
opolyte
N
-17 -
plus personne pour constater leur victoire ou leur défaite :
une négation idéale.
Ici la dénégation dont parle Freud est exactement - eb
gtest pour cela qu'elle introduit dans i‘intellectuel une ndgatio:
id Gale, une négativité idéale, car nous allons voir justement
une sorte de genése, ok Freud va employer le mot négativité,
de certains - comment peut-on dire? - psychosés?
Psychotiques.
TL va montrer conment cette négativité eat au fond airfé—
rente mythiquement parlant.
Dans sa genése de la dénégation A proprement parler, dont
41 parle ici, A mon sens, 11 faut, pour comprendre cet article
admettre cola qui n'est pas inmédiatement visible; de la rene fa-
gon qu'il faudra admottre une disyjmétrie traduite per deux
moments dang le texte de Freud, et qu'on traduit de la nme fagon
en francais, une dgssimétrie entre le passage A 1! affirzation
depuis le passage & L'amour} le véritable réle de la genése
de 1'intelligonce appartiont & la dénégation; la dénégation est la
position méxe de la ponsée-
Kais, cheminons plus doucoment.
Nous avons va que Freud disait : "L'intellectuel so sépare
de L'affectifn, et 11 ejonte l'autre modification de l' analyse,
"L'acceptation du refoulé". Pourtant le refoulement n'est pas
suppriné . Essayons de nous représenter la situation.
Premigre situation : voilA ce que je ms suis pas - on en
conclut-: ce que je suis. Le refoulement-existe toujours sous la
forme idéale de la dénégation.
Deuxitmenent, le psychanalyste m'oblige A accepter ce que
tout AoLths jo minis. 'ge Seay
Et Froud ajoute - (avec des petits points dms le texte, 41
ne nous donne pas d'explication lA-dessus) -
s+stet pourtant, le refoulerent n'a pas
Pour tel disparu".
Ce qui me parait trés profond; si le psychanalysé accepte, 11
revient sur sa dénégation, et pourtent le refoulezent est encore
28 1 Jlen conclus ‘qu'il faut donner un nom philosopnique A cela,
qui est un nom que Freud n'a pas donné ? c'est une négation de la
négation, Littéralement, ce qui apperatt ici, clest L'ar
imation
intellectuelle, mais seulement intellectuelle, en tmt que
négation de 1a négation. Le mot ne se trouve pas dens Froud) mais
sorme toute, je crois que yous pousons le prolonger sous cette
forms; c'est bien ce que ca veut dire. :
Alors Freud, & ce moment-18 (la difficulté du-texte...) nous
dit: Fi
+++"nous sormes done on mesure, puisque nous
avons séparé l'intellectugl de l'affectif, de
formuler une sorte de gen&se du jugerent, c'ést-a-
dire, en somme, une gonése ce 1a pensde",
Je nl excuse auprés des psychologues qui sont ici, mais je
n'aime pas beaucoup la psychologie positive en elle-réme; cette
genése pourrait Etre prise pour une psychologie positive; elle
me parait plus profonde, come une sorte d'histoire A la fois
a :
étique et mythique. Bt jo pense gue ,de méme que.cet affectir
primordial va engendrer d'une certaine fagon l' intelligence, chez
Freud, comme-le disait le Docteur Lacan, la forme prineire que
Psycholosiquexent nous eppelons affective est elle-mére une forne
humaine qui, si elle engendre Lintelligence, c'est parce qu'elle
comporte elle-méze & son départ déja-une historicité fondamentale;
elle n'est pas l'affectif cur d'un cétdé, ct de l'autre cdté iL >
rad-1g9-
aurait l'intelloctuel pur. Dans cette genése je vois unc sorte
de granghythe;derriére une apparence do sositivité ches Freud i1°
¥ a cox un grand nythe. Et quoi? Derrigre l'affirmation qutest-¢
qu'il y a? I y a la Vernoinung qui est Eros. Et derrigre la
nggation (attention, la négation intellectuelle sera quelque chose
de plus), l'apparition d'un symbole fondamental Gzssfnétrique.
Liaffirmation; ce ntest/aatrimers mais ctest plus de nier que de
youloir détruiro. Ce mot qu'on traduit mal par rejet, clest
Verwerfung qu'on devrait erployer, alors quiad S a Ausstossung
qui signifie expulsion.
On a en quelque sorte les dex fornes premidres ea
force d'expulsion et la force d'attraction, toutes les deux me
senble-t-41 sous 1a domination du plaisir, toutes les deux dons
le texte, ce qui est frappant.
_/ Le jugenont a donc une histoire. Et tei Freud nous
montre qu'il y a da.x types:
+7 Ce que tout le monde sait, philosophie la plus élémen-
tetres“i1 y a-un jugement attributie et un jugenent d'existence.
Pl ya: dire d'une chose qu'elle et ou n'est pas ceci ~ et
dire d'une chose qu'elle est ou qu'elle n'est pas -.?
Et alors Proud montre-ce qu'il y ad crrigre le jugement
Sbtributif et derritre le jugerent d'existence. Et 41 me semble
<
que pour comprendre on article il faut con
du jugerent attributif, et 1a négation. du jugement d'e:
co:
ne n'étent pas encore la négation done elle apperait come
symbole. 4u fond, il n'y 2 pas encore jugement danse ette Sendse,
il y @ un premler xythe de la formation du dehors et du dedans,
clest 1A toute la question. ~
Vous voyez quelle importence ace rythe de la formation¢ 20 =
{; 7
du dehors et du dedans, de l'alignation entre les deux mots
qui est traduit par l'opnosition des deux, c'est quand r3ne
Ce qui rend si denses ces trois pages, c'est vonre vous
passe
{
L'alidnation et ‘une hostilité des deux. |
voyez que ca met tout en cause, et combien on Rana de ces |
Pemarques concrétes, si menues en apparence, et si vrofondes :
dans leur généralité A quelque chose qui met Axexnse2’en cause |
toute une philosophie et une structure de ponsée. Derrigre le
«
jugement atéributif, qutest-ce qu'il y a 7,I1 y ale "jo veuxt
approprié, introjecté, ou “je voux expulser", ?
"Il y a au début
(senble dire Freud, mais "au début" ne veut rien dire, ctest
come un mythe “41 était une fols..."):..Dansfette histoire
41 était une fois...
pour lequel ii n'y
ranger..."
eeeTun moi (un suf.
avalt encore rien a!
ga l'étranger et:lui-m8me, c'est une opération, une expulsion,
¢a rend compréhensible un texte qui curgit brusquement et a
lair un peu contradotoire : e
"Des Schlechte" (ce gui est mauvais),
das dem Ieh Frodo". (co aui est étranger
au nod, \naxqtere,izansanrauxdenarsh
“das Aussendef liche"(ce qui se trouve
au'dehors) “ist ihm zunichst identiser
(lui est d'abord identigque).
Or, avant, Freud venait de dire qu'on expulse, qu'il y
a done une opération qui est l'opération d'expulsion, ct une
autre qi est l'opération d'introjection. Gette.forme est la
forme prizordiale de ce ai sera le jugement d' attributions
mais ce qui est & l'origine du jugenent d'exiatence, c'esti
mae 7 |
le rapport, entre la roprésentation. (Bt ici clost tras
difficilo). Freud epprofondit le rapport entre la représen— *
tation et la perception. Ce qui est important c'est qu'au début
clest également neutre de savoir s'il y a, ou s'il n'y a pas.
Ty a. Keis le sujet révéle sa représentation des choses A la
perception primitive qu'1l en a eue. Et la question est de savos:
quand 11 dit que cela existe, sa dette reproduction ~Gonserve
encore’ son étant dansla réalité, qu'il pourra A nouveau precxan
|
i
|
|
|
yuur retrouver ou ne pas retrouver; ga c'est le rapport entre
ia représcntation et la possibilité de retrouver & nouveau son
objet. Tl faudra le retrouver; ce qui prouve toujours que Freud
se meut dans une dimension plud phogonde que celle de Jung, dans
une sorte de dimension de la wémoire, et mr 1A ne perdent pas
le £41 de son analyse.
(Heis j'ai peurde vous 1e faire perdre, tellement
clest difficile et minutieux ).
Ce dont il s'agibsait dans le jugemont d! attribution,
Ghaxpuksianx c'est d'oxpulser ou.d'introjecter. Dms le jugement
at existence, 11 s?ogit d'attribuer eu rol - ou plutét au sujet -
(ctest plus général} une reprdsentation, done de. définir un
intérieur par une roprésentation A lequelle ne correspond plus,
.. mais a correspondu dans un retour en arriére, son objet; ce qui
est tot nis en cause cast La gendse te llintéricur et de
»
L'extériour.
Eb", nous dit Freud,
"on voit dence la neientnce du jugement
a partir des pulsions primeires™
TL y a Gone une sorte d!Svclution finalisée :
"do cette introjection et de cette
uision qui sent viglées par le
2 au plaiain". iz~22~
"Die Bojahung" (1'effirmation)...
nous dit Freud, est simplenent
"als Ersatz der Vereinigungigenhéxt com Exos on!
ce quill ya & 1a source de ce que nous appelons effimation,
"ctest'l'Eros} clest-A-dire dms le Jugement d'abbribugion par
excnple le fait d'introjecter, de nous approprier ai lieu d'expul
ser eu dehors,
Four la négation, 11 n'omploie pas le uot Ersatz, 41
emploic le mot Nachfolge - ais le traductour le traduit on
|
frengais de la méme fagon qu'Ersatz -.
Me toxte allemand était :
“Ll affirmation ost l'irsatz de Vereinigung,
et La négation le Nachfolge de 1! expulsion
ou plus exectement de l'instinet-de
destruction".
Cela devient donc tout A fait mrthique : deux instincts
qui sont pour sinsi dire entrem@lds dars ce mythe qui porte le.
sujet : l'un est delud de-l'union, et l'autre est celui de le
destruction. Vous voyez, un grand bythe, et qui répdte d'autres
wythes,
ais la petite nuance que liaffirmtion ne fait en quelque
A L'unification
a me parait
tandis-que la négationJ&t vésulte bien aprés/seule capable da!
sorte que so substituer purement et si mpl cr:
quer 1a phrase suivante, quand ils'agit simplement de négativité,
dire d'instinct de destruction. Alors i1 yout bien Y avoxr
un phaisir de nicr un négetivisne qui résulte simplexent de la
supp ession des cenvosentes libidincles; clast-B-dive que ce gut
a disnaru dang ce plaisir de nier (Qippruyl = refould), ce sont
ies composantes Libidinales; 2%:
Par conséquent’1' instinct de. destruction dépend-il |
aussi du Plaisir? Je eroig cect tris important, caot fo dens
oaSEE EEE
la technique.
nous dit Freud, et c'cst 1A qu'apparait 1a dgssimétrie entre
v
l'affimetion et la négation,
p
"le fonctionnement du jugoment *zzt
futyncinieocs ff
et cette fois-ci le mot est Urteil; avant nous é tions dang
les limites primaires qui’ préludent le Jugement.
niest rendu possible que par la
eréation du symbole de la négation".
Pourquoi est-ce que Freud ne nous dit pas "le fonctionnen
au jugemert est rendu possible par l‘affirmation"? Bt pourquod
1a négation va-t-elle jouer un réle non pas comme tendance des-
tructrice ou & l'intérieur d'une forme au jugenent, mais en
tent quiattitude fondamentale de symbolité et d'explicité >
; "Création du symbole de la négation qui
rend la pensée indéyendante des
résultats du refoulerent et par conséquent
du principe du plaisir",
phrase de Freud qui ne wendrait pas de snns pour moi si je
niavais déjA rattaché la tendance § la destruction au principe
du plaisir.
TL ya la une. espéce de difficulté; quiest-ce que signifie
par conséquent, cette dissymdtrie entre l'affirmation et.la
négation? Elle signifie que tous le refoulé peut en quelque
sorte 2 nouveau 8tre repris et ré-utilisé dans une espice de
suspension, et qu'en quelque sorte au lieu d'étre sus la
domination des instincts d'atrraction et d'expulsion, 11 peut
sé produire une marge de 14 pensée,de 1'8tre, sous la forme
de n'Stre-pas, qui spperait avec la dénigation, Le symbole
45%eat
so de dénégation rattaché A L'attitude conera’te de la”
co
négation, cer il faut bien comprondre ainsi le texte, si on
admet la conclusion qui m'e paru un peu étrange: .
“A cette interprétetion de la négation,
coincide trés bien qu'on ne trouve dans
Ltanalyse aucun "non" & partir de
1'dnccnacient." ~
Mais on y trouve bien de 1a destruction. Done il faut absolu~
ment séperer lUnstinct de destruction de la forme de destruc~
tion, car on ne comprendrait pas ce que veut dire Freud. Il #
feut voir iodtorigimmxcuxsszhsts dang la dénégation une
attitude coneréte a l'origine du symbole explicite de la
ndgation, lequel synbole éxplicite rend seul. possible quelque
chose qui est comme l'utilisation de 1'inconseient, tout en
maintenant le refoulement.
fel me parait Stre le sens du texte,
"et, que la reconnaissance du cdté du mol
s'exprime dans une formule négative™.
Clost 1a le résuné : on ne trouve dans 1L'enalyse aucun ‘hon"
a partir de l'inconscim t, mais la reconneisence de 1'incons~
elent du cdté du moi, lequel est toujours méconnaissance} méze
dans la connaissance, on trouve toujours du cété du moi dans
une formule négative la possibilité de détenir 1'inconscient
tout en le refusant.
“aucune preuve plug forte de 1a découverte
qui 2 abouti de 1'inconscient que si l'ana~
1s réogit.evec cette proposition : cela
je ne 1'ai pea pensdé, ou méne je-ne l'ei
jamais pensé",
AsxTi Xa done dans ce texte de trois pages de
Freud, dont, jo m'excusc, je suls moi-néze arrivé péni=
blerent 4 cn trouver co que je crois en 3tre le £41,
Gtune part cette espice d'attitude coneréte, qui résulte
de l'observation méme de 1a dgné,
getion; d!autre~part
ja possibilité par 1a de dissocier 1'intellectuel de
Ltaffectif; d'autre part, une genése de tout ce qui précéte
dens.le primaire, texyz
axesk et pap
conséquent l'origine réme du Jugement ot de la penséa
me{sous la forme de pensée comet elle, car 1a
Pensée est bien avant, dans le primaire, mais elle nty
est pas comme pensée)~ par 1'intermédiaire de la
a énégation.
x
a‘x Lacan
(séminaire de textes du
= 26 - 10.2.54 - suite)
Nous ne saurions 6tre trop feconnaissants A x. Hippolyte-
de nous avoir donnd l'occasion, par une sorte de mouvement
coextensif A la pensée de Froud, de rejoindre im:
édLatemont
ce-quelque chose que M, Hippolyte a je crois situéd trés renar-
quablenent corme étant vraiment au-delA de 1a psychologie
Positive. os
Je vous fais remarquer en passant qu'en inststant come
nous le faisons toujours dens ces séminaires sur le caractive
trans-poychologique du champ peychanalytious, je eros que nous
ne faisons 18 que retrouver ce qui est 1'évidence de notre
pratique, mais ce que la ponsée méxe de celui qui nous on a ou-
vert les portes manifeste sans _cesse dans le moindre de ses
textes. : :
Je crois qu'il y a beducoup & tirer de la réflexion cur
ce texte. Je pense qu'il ne. serait pas mal,(puisaue Melle
Guéainchault a Labonté d'en prendre des notes )qu'il bénéficie
d'un tour de faveur et qu'il soit rapidement ronéoté pour yous
Stre distripué. Cette trop courte legon que vient de nous faire
Me Hippolyte mérite au moins un traitement spéclel, a moing
dans 1! inmédiat.
: Je crois. que L'extréme condensation et l'apport des repéres
tout & fait précis,est certainement peut-Stre en un sens beaucor
plus didactique que ce que je vous exprime moi-méme dans mon
style, et.dans certaines intentions. Je le ferai rondotypé &
usage de ceux qui viennent ici. Je crois qu'il ne peut pes 7
avoir de moilleure préface.& toute une distinction de niveaux,
toute uno Titique de concepts, out est celle dens laquelle je
nlefforce do vous introduirc, dens le dessein a'éviter
7 TES}
eerteines confusions. ie= 27 =
g 4 +
Je. crols pay oxemple que ce gui’ vient de s
te de Freud par li. Hippolyto, nous ”
de 1'Glaboration de ce te.
montrant la différence de niveaux de la "Bejahung", de L'effir
mation et de la ni
ité en tant qu'elle inoteure en somme 4
un niveau (clest exprés que je prends des expressions beaucoup
ye Pe
plus pataudes) & un niveau“inférieur la constitution du rappor
sujet - objet. Je crois que c'est 1&.ce & quoi ce texte, on
apparence si mii
» de Freud nous introduit d'enblée, rejoi~
gnant sens aucun doute par 1A certaines des élaborations
les plusactuelles de 1a méditation pt
JLosophique.
Et Je crois: que du méme coup cecd nous permet de critia
au premier plan cette sorte d'ambiguité toujours entretemue
autour de la femeuse oprosition intellectuclle ~
comme si en quelque sorte Vaffectivzs4 était une
serait ce qui doit 6tre cherché en lui- Sne, et en quelque, sor’
- d'une fagon indépendente de cette sorte de"pesu vidde" que
serait’ la réalisation purement intellectueble d'une r élation
gu sujet. . E
Je crois que cette notion qui pousse lL! analyse dans
des voles paradoxales singulitres ect A proprement parler
puérile...sorte de connotation de suceés sentationnel le
moindre sentiment accusé par le sujet avec.un caractére de
singularit’, voire d'étrengeté,dans le texte de la séance A
proprement parler, est ce qui découle de ce malentendu
* fondementeal . := 28 -
L'affectif n'est pas cuelque chose cozme une densité
spéciale qui manquerait A 1'élaboration intellectuelle, et un
" autre niveau de 1a production du symbole, Louverture, sion peut
dire, du sujet & la création symbolique est quelque chose qui
est dans le rogistre of nous le disions eu début cet ie
qui est nytt que, dons ce registre, et entériour A la formletion
discursive. (Yous entendez bien?). Et ceci seul pout nous perm
mettre je ne dis pes d'enbiée de situer, mais de discuter,
G'appréhender ce en quoi consiste ce que j'appelle cette réali-
gation pleine de la parole.
il nous reste un peu de terps. Je voudrais tout de suite
essayer d'incerner 1h dans dex exemples, plus oxactexent. d¢essaye:
de pointer par deg exerples conment la question se pose.
Je vais vous le montrer par deux cétés.
Diabord, par le cSté d'un phénoméne qu'on appelle psycho~
—- , phénoméne auquel
pathologique, qui est celui de
on peut dire que 1'élaboration de 1a pensée psycho~pathologique
@ apporté une nouveauté ebsoluiiont de premier plan, une rénova-
tion‘totale de la perspective; c'est le phénoméne de 1'halluci-
“\nabion.
Jusqu'& certaine date, l'hallucinetion a $té aforopremont
ne critique autour
parler considérée compe une sorte de phénor
duquel se posait la question de la valeur discriminative de la
conaglence; ga ne pouvait pas étre la conscience’ qui était
hallucinée; c'était eutre chose.29 +
En fait, 11 suffit de nous introduire tihouvelle phdnoné-
nologie de le perception, telle qu'elle se dégsge dans le livre
de ki, Kerloau-Ponty, pour voir que 1'hallucination au controire
est intdgrdée come essentielle A 1!intentionnalité du sujet.
Cette hellucinetion, nous nous contentons d'un certain nombre de
thénes, de registres, tels que celui de principe du plafsir pour
en expliquer la production, considérde comme en quelque sorte
fondanentale, come le premier mouvement dans l'ordre de le
satisfaction du sujet. Nous ne pouvons nous contenter de quelque
chose d'aussi simple. :
En fait, rappelez-vous 1'exemple que je vous al cité la
dernitre fois, dans l'homme-aux-loups. Il est indiqué per le
progrés de l'analyse de ce sujet, par les contradictions que
présentent les traces & travers lesquelles nous suivons 1'délabo-
ration qu'il s'est faite de sa situation dans le monde humain;
cette Verwerfung,/Glelque chose-qui fait que le plan génital &
proprement parler a été pour lui littsgralement toujours comme 9):
niexistait pas} co quelque chose que nous avons été-amenés A
situer trés précisénent ai niveeu, de dirais, de 1a, "non=Bejahun:
ce quelque chose que, vous le voyez,nous ne pouvons phs mettre,
absolument.pas, sur le méme niveau qu'une dénégation.
Or, ce.qui est tout & fait frappant, clest la suttet Je vou:
at dit que je vous indiquerais, et je reprends aujourd'hui), ce:
te rapport en quélque sorte immédtat qui sont d4ja, qui est tells
ment plus compréhensidle & la lumiére, sux explications aui vous
ont été données aujourd'hui, mtour de ce texte de Freud; ctest,
encore que rien n'ait été manifesté sur le plan syrbolique, ceroy ~ g0-
il semble que ce soit 1a
justement la condition pour que quel-
que chose existe, qu'il y ait cette Bejanung, cette Be jahung qui
n'est pas une Bejanung en quelque sorte da nég:tion de la négatic;
qui est eutre chose. Qu'est-ce qui se masse quand cette Bejohung
ne/produtt Pas? Clest que la soule trace que nous ayons de ce |
Plen sur lequel'n'a pas été réblisé pour le anjet le pla génital
ctest domme une sorte a'émergence dans, non pes du tout son his~
toire, mais vraiment dans le. monde extérieur.
Diune petite hallucination, clest le ronde extériour qui es!
menifesté au sujet; La castration qui est trés précisément ee qual
Pour lui n'a pas existé cous la forme de ce qu'il. s'imagine ;
s'étre coupé le petit doigt; s'étre coupé le petit doigt si pro-
fondément qu'il ne tient plus que mr un petit bout de peau; et
shomtaizix 11 ost submergé du sentiment d'une si inexprinable
catastrophe qu'il n'ose méme pas en perler & la personne A cdté |
ge lui, co dont il n'ose pas parlésc ‘est que justement cette, per
gonne. A odté de lui, & laquelle 42 rérare -aussitét toutes seg
Emotions, clest iittdéralement comme si elle, & ce moment-1a,
était ennulée. Ty nty a plus d'autre, Il y a une sorte de ronde
extériour tmigdiat de menifestations percgues dans une sorte de
» de réel non-cymbolisé, malgré La forme symbolique |
G1 sens courant du mot que prend Je phénomdne o& on peut voir
en quelque sorte cect que : ce qui n'est pas reconnmu est wu.
Je crois que pour 1'élucidation, non pas de la psychose,
entendoz-mof, cer il n'est pas du tout. psychotique au moment of
il a cette hallucination,-41 poutta @tre paychotique plus tard,
mais pas au moment oh 11 ace vécu absolument linité, nodal,
étranger. au vécu de son enfanco, tout. A fait désintégré ~ risn
AbtPsat
Permette de le classer ou moment de son enfance como un
schizovhréne. Done etest d'un phénomine de la psychose qu'il
stagit - je vous prie de l'entendre de comprendre cette sorte |
de corrélation, de belancement qui fait qu'e niveau d'une
Sugainmg exvérience tout & fait primitive A L'origine,’& Le
source qui ouvre le sujet & un cortain rapport au monde, per la
5 a c
Possibilité du symbole, “83¥ n'est pes reconm, fait irruption
dons la conscience sous 1a forme du vu. ~
Si vous approfondissez suffisanment cette polarisation
Particulitre,:i vous apparattra beaucoup plus facile dtaborder
ce phénoméne embigu qui, s'appelle le a6ji' vu, qui cst trds exac~
tement entre ces deux modes de relations du reconna ot duw,
Bt pour autent que quelque chose qui est dans le monde extériear
communicable, pensable, dans les termes du discours intégré,
comme la vie quoéidienne;pour de certaines raisons se trouve
.Portét quand méme gu niveauslinite, ou reconnué a'étre quand 3x!
& le linite de ce qui surgit avec une sorte de pré-signification
spéélale, se.reporte avec l'illusion rétrospective dag le
Gomaine du déja vu; c'est&a-dire deco pergu d'une qualité ori~
ginale qui n'est en fin de compte rieng d'autre que ce dont nous
parle Freud quand & propos de cette spreuve du monde extériour
ML nous abe que toute épreuve du monde extériour se révéle in-,
plicitonent & quelque chose quia dé jd Sté pergu dans le passé —
mais cecd s'applique A l'infini — avec une cextaine facon, toute
spece de pergu nécessite cette référence & cette perspective.
“C'est pourquod nous. sommes vamenés 14 au niveau du plan
de l'inaginatro en tant que. tel, au niveau de l'image, modélo-
7 162- - 92- i oak
fay
originclle,da ce qui fait quaid un oxtre sens que
de La fo
le sens du reconnu synbolisé/reconnu symbolisé verbalisé;
mous nous retrouvons 14 dans les problénes évoqudés par la
théorie platonicienne non pas de 1a remémoration mais de la
réminiscence.
Je vous ai ennoneg un autre exemple, proposé A votre
réflexion & ce sujet. : .
Ye prends un exerple qui est précisément de lfordre de ce
qu'on eppelle plus ou moins proprement la manidfre moderne
G'analyser. OM imagine que les modernes...Maig vous alle z voir
que ces principes sont déja exposés en 1925 dans ce texte dé
Froud. On so fait grand état du fait que nous enalysons, comme
on dit, d'abord la sufface, et que clest la fin au rth pour
Pemnettre au ‘sujet de progresser d'une fagén qui soit , disons,
non‘livfée A cette sorte de hasard que représente la stériti-
sation intellectuallese du contenu, comme on dit, qui est
ré-évoqué par 1! analyse.
Je prends un exemple que donne Kris dans un de ses
articles, un de ses sujets qu'il prend en analysc et qui a
agja dtailleurs été analyaé uno fois; on a $té certeinenent
assez loin dens l'utilisation du matériel. Ce ajet ade graves
entraves dens son nétior; et ctest un métior intellectuel, qui
semble bien, dans ce qu'on entrevoit dans, son observation,
quelque choze de tris proche des préoccupations qui peuvent
Stre les ndtres. :
De sujet éprouve toutes. sortes de difficultés & produire
comne on dit. C'est en effet. quo sa vie est comme entrivée
‘ 1fHeat
Per le fait néxo des efforts nécessaires pour sortir quelque
chose de publiable, aussi bicn quelque chose, une entrave, qui
n'est rien que le sentiment qu'il a en somme, disons pour abrége:
a'étre un plagiaire, Quelquiun qui est trés proche de lui-méme
Gens son entourage, un biillant scholar, disons un peu plus qutw
Gtudiant, qui ost avec lui, et aved lequel 11 échenge sans cesse
des idées, il se sent toujows tenté de prendre ces idges qu'il
fournit & son interlocuteur, et c'ést 1A pour lui une entrave per
pétuelle & tout ce qu'il veut sortir.
Kris explique ces problames de L'analyse; tout de méne 4&
un moment i1 est arrivé & mettre debout un certain texte; un
jour il arrive, en déclarant d'une fagon quasi-triomphante que
tout ce qu'il vient de nettre debout comme thdse ve trouve dé ja
dans un bouquin, dens la bibliothéque, dans un article publis,
ot qui en présente aéja les manifestations essenticlles.
Le vollA donc, cette fois, plagieire malgré lui.
En cuok va consister 1a prétendue Interpréteion par 1a
surface que nous propose kris 2 Proba ‘Plexent en ceci : Hrig mani-
festant quelque chose, quien effet une certaine fazén de prendre
Lianalyse détournerait peut-étre les débutents, s'intéresse
effectivencnt. & ce qui s'est passé, A ce qu'il y a dans ce
"Nbouquin; et on yx regardent de plus prés (je suppose en se référan
au texte méne) on s'apergoit qu'il n'y 2 en offet absolurent ven
dons ce bouquin qui représente 1'essentiel dee thdses apportses
par le sujet} des choses, bien ehtendu, sont amoredos qui posent
}e question; mais rien dea thdses nouvelles epportées par le
sujet; soit donoMine facon,adja,1A/ingloud 4g on d'autres termes
-que la thése est on offet pleinement effectiverent originale.
“(64- 34 -
Ctest donc & partir de la, dit Kris; et c'est ce quiil
appelle ( jo ne sais pourquoi ) une prise des choses par la
surface.
Si l'on veut pour autant considérer la signification
de co qui est apporté par le sujet; c'est & partir de 1A que
Kris est introduit 2uc en renversant compldtement 1a position
abordés par le sujet A lui manifester que tous ses besoins
sont menifestés x & dang sa conduite entravée, paradoxale,
et ressortissent & une certaine relation & son pére, et qui
tient en ceci, c'est que précisément le pére n'est jemais
arrivé & rien sortir, et cela parce qu'il était écrasé per
un grand-pire,(dans tous les sens du rot) qui, lui, éteit un
Pergonnage fort constructif et fort fécond; et quien soume
ce que représente, dit Kris, la conduite du sujet n'est vion
@tautre qu'un besoin d'imputer A gon pore, de trouver daas son
pere, un grand pére (cette fois-ci dens l'autre sens du mat
grand), qui, lui, serait capable de faire quelque chose; ct que
ce besoin étant cinsi satisfait, en se forgemt des sortes de
tuteurs ou de plus grands que lui, dais 1a dépendence descucts
il se trouve par l'intermédiaire d'un plagiabisme, qu'alors il
s@ reproche, et A l'aide duquel il se aétruit. Il ne fait rica
a‘autre que manifester 18 un besoin qui est en réalité celui
né son
qui a tourmenté son enfance, &t par conséquent do:
histoire.
Incontestablerent, l'interprétation est velable; et il
est importont de voir corment le sujet y réagit. Il y réagit
Per quoL? Qu'est-ce que Kris va considérer corne étant-la
confirmation dela portés de7Gu's, dntroduit, et qui mene
fort loin ? 3 ‘i lecEnsuito toute l'histoire se aéveloppo, toute
tiont a Proprenent perler pénienne, de ce besoin ¢
et puissant ost passé travers boutes sortes de jeux dans 1! cn-
fance, des jeux de péche..que le pare p&che un plus ou moins
gros poiason..-etc...Meis la réection imrédiate du sujet est ”
cect 3 le sujet garde le silence; et clest Ala sSence suivante
qu'il dit :*L'autre jour, en sortait, je xz suig allé dans telle
rue, (ga se passe & New-York, la rue ob.il y a des restaurants
étrangers, ot l'on mange des choses un peu relevées), Jia
tioullérement friand : des cavelles fraiches".
Je crois que vols aves 1X la représentation de ce que
signifie la réponse, & savoir le niveau en quelque sorte A la
fois paradoxal et plein dans sa signification de la garole, et
fant quielle est Svoquée par une intersrétation juste. gue cette
interprétation ici soit juste, & quoi cela est-il di ? Est-ce &
dire qu'il s'agisse de quelque chose qui soit plus ou moins 4 la
surface? Qu'est-ce que ca veut dire? Cela ne veut rien dire d'au-
tre, sinon que Kris, sans aucun doute par un ddtour appliqué,
mais dont aprés tout il aurait pu fort bien prévoir le termo,
s'est apergu préciaément de cecd : qu'en une telle matiére, 12
‘\manifestation du sujet dans cette forme spéciale qui est la
nenifestation intellcctuslle, la production d'un discours orga-
nt sujet A ce processus qui s'appelle
nisé, étant essentiellex
ra dénégation; c'est & savoir que clest exactement sous une forme
inverse que sa relation fondamentalee& quelque chose que nous
serons amenés A-reposer comme question dans la ‘suite de notre