Juin 2001
D:\travail\hygiène\hh128
AVANT PROPOS
Nous assistons depuis quelques années à une montée en charge de la réglementation dans ce domaine,
néanmoins les textes officiels et les recommandations restent souvent imprécis et il demeure
difficile de proposer des normes. Le guide des 100 recommandations pour la surveillance et la
prévention des infections nosocomiales (CTIN 1999) rappelle que l’hygiène de l’environnement
hospitalier s’inscrit dans un cadre préventif et qu’elle se place sous la responsabilité du CLIN de
l’établissement.
Ce guide régionalement sous l’égide de l’ARECLIN s’appuie sur une recherche bibliographique et sur
l’expérience acquise par des microbiologistes et des hygiénistes hospitaliers, il se propose d’apporter
une aide méthodologique destinée aux établissements de soins pour la surveillance environnementale.
D:\travail\hygiène\hh128
SOMMAIRE
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..1
Objet
Champ d'application
Le groupe de travail
5° Lexique
Glossaire des milieux de culture utilisés dans les modes opératoires……………………………………..27-28-29
D:\travail\hygiène\hh128
1° Introduction
2° Objet :
Chaque protocole précise les modalités de prélèvement, les aspects méthodologiques et les critères
d'interprétation.
Le prélèvement est effectué hors présence humaine, si possible.
Chaque protocole sera actualisé régulièrement, en fonction de l'évolution du cadre réglementaire et
des éventuelles réflexions du réseau des microbiologistes.
3° Champ d'application :
Le protocole est à appliquer par toute personne impliquée dans la surveillance microbiologique de
l'environnement hospitalier.
4° Circuit de diffusion :
• Microbiologistes
• Médecins hygiènistes
• Infirmier(e)s hygiènistes
• Techniciens de laboratoire
• Président du CLIN
• ARIH (Association Régionale des Infirmières Hygiénistes)
• ARECLIN Pharmacien
5° Groupe de travail
1° Objet :
2° Champ d'application :
3° Prélèvements :
Dans les deux cas, transmettre les prélèvements au laboratoire dans les
meilleurs délais.
D:\travail\hygiène\hh128
4° Le mode opératoire :
Celui-ci consiste à rechercher les germes de l'hospitalisme et à dénombrer la flore totale selon la
technique suivante :
Rendre les résultats en UFC/16cm2. Si plus de 100 colonies ont été comptabilisées, rendre le résultat
sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm2. Rendre l'identification des germes de l'hospitalisme
accompagnée d'une appréciation semi quantitative.
5.2 Interprétation :
L'interprétation de la bio-contamination des surfaces doit être réalisée au regard des valeurs
indicatives définies dans le tableau ci-dessous [1] :
Hors activité : bio-contamination des surfaces après nettoyage et désinfection : valeurs indicatives
Secteurs 1 2 3 4
Surfaces < 5 UFC /cm2 < 2 UFC/cm2 < 0,2 UFC/cm2 < 0,2 UFC/cm2
Alors que les modes opératoires, des prélèvements en activité sont les mêmes qu’hors activité, les
critères d’interprétation restent à définir.
Bibliographie :
[1] Bio-décontamination des surfaces après nettoyage et désinfection. Guide du bio-nettoyage n°5670.
[2] Décontamination, bio-nettoyage, désinfection, stérilisation. Guide pratique 2e édition. Editions hospitalières 1995.
2 [3] Contrôles de l’environnement dans les zones à haut et très haut risque infectieux. ASPEC juin 1999
3
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche :2
Version :1
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DU LINGE
Date : juin 2001
(articles textiles traités en blanchisserie)
Pagination :1/2
1° Objet :
Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une unité de surface donnée d'un article textile.
2° Champ d'application :
3° Prélèvements :
D:\travail\hygiène\hh128
4° Mode opératoire
Rendre les résultats en UFC par 16 cm2. Si plus de 100 colonies ont été comptabilisées, rendre le
résultat sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm2.
Rendre l'identification des germes de l'hospitalisme accompagnée d'une appréciation semi-
quantitative.
5.2 Interprétation
D:\travail\hygiène\hh128
Proposition d’une fiche de contrôle microbiologique des articles textiles
Plan d’échantillonnage
D:\travail\hygiène\hh128
EAUX ET USAGES : TYPOLOGIE
Bibliographie
[1] L'eau dans les établissements de Santé COTEREHOS. DRASS Rhône Alpes mars 1995.
7
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche : 3
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU NON Version : 1
FILTREE AUX POINTS D’EAU Date : juin 2001
Pagination :1/2
1° Objet :
Quantifier voire qualifier la flore microbienne dans l'eau délivrée par le point d’eau.
Cette eau doit respecter les critères microbiologiques de l’eau d’adduction publique dans le cadre d’un
usage courant et ne pas contenir de germes de l’hospitalisme.
2° Champ d'application :
Point d'eau des salles de soins et des postes infirmiers des unités de soins, ainsi que les chambres
des patients. Consultations externes, points de lavage des mains, biberonneries…
3° Prélèvements :
D:\travail\hygiène\hh128
4° Le mode opératoire :
Celui-ci consiste à rechercher la présence des germes de l'hospitalisme dans l'eau du réseau non
filtrée selon la technique suivante :
¾ Filtrer 100 ml sur membrane à 0,45 microns et la déposer sur PCA ou à défaut BCP
¾ Déposer la membrane sur le milieu. Incuber 24 heures à 37°C puis 48 heures à
température ambiante
¾ Lecture et dénombrement des germes après 24 heures d’incubation à 37°C puis
48 heures d’incubation à température ambiante
¾ Identifier les germes de l'hospitalisme par les méthodes standards.
5.2 L'interprétation :
Annexe : contenu des analyses microbiologiques des échantillons d’eau potable distribuée par un réseau collectif ou privé
Bibliographie :
Décret 89-3 du 3 janvier 1989 modifié relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion
des eaux minérales naturelles.
9
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche : 4
Version : 1
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU FILTREE Date : juin 2001
Pagination : 1/2
1° Objet :
2° Champ d'application :
Nous retiendrons ici l'eau dite de niveau 2 c'est à dire obtenue par microfiltration terminale à 0,2
microns absolu. (typologie : cf page n°7)
3° Prélèvements :
10
D:\travail\hygiène\hh128
4° Mode opératoire :
5.2 L'interprétation :
L'eau bactériologiquement maîtrisée à l'hôpital est une appellation instaurée par le COTEREHOS (Comité Technique Régional
de l'Environnement Hospitalier - DRASS Rhône Alpes) pour désigner l'eau à usage hospitalier, produite dans l'établissement à
partir d'eau d'adduction publique.
Bibliographie :
[1] L'eau dans les établissements de santé. Commission technique régionale de l'environnement hospitalier. DRASS
Rhöne-Alpes mars 1995.
[2] Eau à usage médical. Définition; Interprétation pratique. Groupe eau santé. Janvier 1998
11
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche : 5
Version : 1
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE LA DESINFECTION
Date : juin 2001
DES ENDOSCOPES
Pagination :1/2
1° Objet :
2°Champ d'application :
3° Prélèvements :
12
D:\travail\hygiène\hh128
4° Le mode opératoire
La méthodologie :
¾ Filtrer 200 ml sur une membrane à 0,45µm si le rinçage de l'endoscope a été réalisé en
eau filtrée ou stérile.
¾ Filtrer 10 ml si le rinçage de l'endoscope a été réalisé en eau d'adduction.
¾ Rincer la membrane avec 3X50 ml d'eau stérile et la déposer sur PCA. Incuber
¾ à 37°C pendant 48 heures.
¾ Observer les boîtes ayant cultivé et effectuer une première lecture à 24 heures.
¾ Réaliser la lecture définitive à 48 heures.
Bibliographie
[1] Circulaire DGS/BH n°236 du 02 avril 1996 relative aux modalités de désinfection des endoscopes dans les lieux
de soins.
[2] DRASS Rhône-Alpes. COTEREHOS. L'eau dans les établissements de santé. 1995
[3] CTIN. Désinfection des dispositifs médicaux. Guide des bonnes pratiques. 1998
[4] Groupe eau-santé. Eau à usage médical. Qualité de l'eau et endoscopie. Mai 1999
13
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche : 6
Version : 1
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU
Date : juin 2001
DES PISCINES DE REEDUCATION
Pagination : 1/2
1° Objet :
Quantifier voire qualifier l'existence de germes dans l'eau des bassins de rééducation.
2° Champ d'application :
3° Prélèvements :
Le plan d'échantillonnage
La fréquence Au moins une fois par mois.
Préciser la date et l'heure du prélèvement ainsi que le nom du
Les modalités
préleveur.
Un flacon de 500 ml stérile contenant du thiosulfate de sodium ( 50
Le matériel
à 60 mg/500ml ).
¾ Prélèvement des eaux de bassin dans les flacons stériles à 10 cm
sous l'eau de surface.
Le mode de prélèvement ¾ Si l'analyse est différée, il est impératif de garder le
prélèvement à basse température (2 à 8°C). Dans tous les
cas, le délai d'acheminement doit être le plus court possible.
14
D:\travail\hygiène\hh128
4°Lemode opératoire
Bibliographie
[1] décret 1981 modifié en 1989 et 1991 : règlement des piscines publiques.
[2] normes NFT 90 401 - 402, 90 414, 90 416,90 420 , 90 421
[3] norme NF en ISO 6622 15
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche : 7
Version : 1
RECHERCHE DE LEGIONELLA DANS UNE EAU
Date : juin 2001
SELON LA NORME NFT 90 431
Pagination : 1/2
1° Objet :
Quantifier voire qualifier l'existence de legionelles dans l'eau du réseau de l'établissement.
2° Champ d'application
Méthode applicable à tous les types d'eau
3° Les prélèvements :
4° Le mode opératoire :
4.1 La méthode
Ensemencer par étalement 0,2 ml et 0,2 ml d'une dilution à 1/10 dans du tampon phosphate PBS de
l'eau à analyser. Filtrer un litre d'eau (le reste) sur membrane de polycarbonate. Mettre la membrane
dans 5 ml d'eau stérile, et la placer dans une cuve à ultrasons pendant 2 minutes.
Etaler 0,1 ml sur gélose BcyE + ATB + L.cysteine (GVPC).
*Composition du tampon PH 2,2 : HCL 0,2 mol/litre …3,9 ml , KCL 0,2 mol/litre…25 . Ajuster à PH 2,2 avec KOH 1 mol/l
16
D:\travail\hygiène\hh128
4.2 L'incubation
Incuber les 5 boîtes à 37°C jusqu'à 10 jours en atmosphère humide (sachet + papier type absorbant
humidifié). Surveiller après 3 jours d'incubation.
4.3 La lecture
5.2 Interprétation
Rendre le nombre de Legionella dont le nombre de Legionella pneumophila. Les recommandations OMS
sont de moins 103 Legionella par litre.
Bibliographie
[1] circulaire DGS n° 98-771 du 31 décembre 1998 relative à la mise en œuvre des bonnes pratiques d'entretien des
réseaux d'eau dans les établissements de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux Legionelles dans les
installations à risque et dans celles des bâtiments recevant du public
[2] Norme AFNOR NFT 90431
[3] qualité de l’eau – recherche et dénombrement des legionella – ISO. 11731 :1998 (F)
17
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche :8
Version : 1
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DES EAUX
Date : juin 2001
D'HEMODIALYSE CONVENTIONNELLE
Pagination : 1/2
1° Objet :
2° Champ d'application :
Eau pour hémodialyse : appellation codifiée par une monographie de la pharmacopée Européenne dont
l'intitulé exact est " eau pour dilution des solutions concentrées pour hémodialyse".
Cette eau est produite à partir d'eau potable , le plus souvent par des centrales comportant plusieurs
étapes : filtration, filtration sur charbon actif, adoucissement, osmose inverse et /ou échange d'ions,
microfiltration et ou ultra filtration….
3° Prélèvement :
18
D:\travail\hygiène\hh128
4° Le mode opératoire :
Rechercher et dénombrer les germes aérobies viables totaux sur milieu trypticase soja et
rechercher les moisissures et levures sur milieu sabouraud 40g/litre de glucose.
¾ La méthodologie :
• Filtrer 100ml d'eau osmosée à analyser sur membrane 0,45 µm.
• Rincer avec 100ml d'eau stérile. Déposer la membrane sur la gélose.
• Eventuellement, ensemencer en parallèle 0,1 ml par étalement sur gélose.
¾ L'incubation :
• Sabouraud à température ambiante pendant 5 jours.
• TRYPTO-CASEINE SOJA à 30-35°C pendant 5 jours.
¾ La lecture :
• Lecture chaque jour jusqu'à 5 jours.
• Dénombrement pour 100ml d'eau.
Les germes aérobies totaux revivifiables doivent être inférieurs à 100 UFC/ml à température
ambiante et à 30°C.
Pas d'identification sauf cas particulier (ex : infection ou choc chez le dialysé, intervention
technique sur le circuit).
Contrôler l'efficacité des milieux, l'absence d'inhibiteur dans l'eau de dialyse ainsi que la validité de
la méthode de dénombrement des germes ( cf. annexe).
Les endotoxines bactériennes ne doivent pas dépasser 0,25 UI/ml .
Annexe
Ce contrôle doit être réalisé lors de chaque manipulation.
Préparer une suspension de germes : E.coli de préférence (souche ATCC) ou S.aureus.
¾ Culture de 24 heures de la souche (E. coli ou S.aureus) sur gélose TCS.
¾ Emulsionner la souche dans un tube d'eau distillée pour obtenir 108 /ml (soit une valeur Do
comprise entre 0,2 et 0,3 à la longueur d'onde 620 nm plus ou moins 20 nm). Diluer jusqu'à -6,
Méthodologie
pour obtenir 102 /ml.
¾ Filtrer 100 ml d'eau osmosée à analyser et ajouter 50 ml d'eau stérile contenant 1 ml de la
suspension à 100 germes par ml.
¾ Faire un témoin positif (1 ml de suspension à 100 germes par ml + eau stérile) et filtrer sur
membrane.
Incubation Incuber à 30 - 35°C.
¾ Dénombrer en 24 - 48 heures.
¾ Témoin positif : environ 100 colonies. L'essai est non valable si le nombre de colonies est
inférieur à 20 ou 30.
Interprétation
¾ Eau osmosée à analyser : théoriquement voisin de 100 colonies. Il faut au moins 50% de colonies
par rapport au témoin positif ; si le nombre de colonies est insuffisant, il y a présence
d'inhibiteur dans l'eau.
Bibliographie
19
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche :9
Version : 1
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE POUR LA PRATIQUE DE
Date : juin 2001
L’HEMO(DIA) FILTRATION
Pagination : 1/2
1° Objet :
Quantifier voire qualifier la flore microbienne dans les eaux destinées à la pratique de
l’hémo(dia)filtration.
2° Champ d'application :
La circulaire n°2000-311 du 7 juin 2000 définit les conditions de sécurité sanitaire de pratique de
l’hémofiltration et hémodiafiltration en ligne.
Dans l’hémofiltration, le transfert des solutés est convectif et la balance volémique du patient est
maintenue en réinjectant une solution de substitution.
Dans l’hémodiafiltration , le transfert des solutés est convectif et diffusif et nécessite un dialysat
et une solution de substitution
3° Prélèvement :
20
D:\travail\hygiène\hh128
4° Le mode opératoire :
Rechercher et dénombrer les germes aérobies viables totaux sur milieu pauvre (R2A ou
PCA )
¾ La méthodologie :
• Filtrer 1 l d'eau sur membrane 0,45 µm.
• Rincer avec 100ml d'eau stérile. Déposer la membrane sur la gélose.
¾ L'incubation :
• pendant 7 jours à température ambiante
¾ La lecture :
• Lecture chaque jour jusqu'à 7 jours.
• En cas de culture positive, l’identification des germes est indispensable
Eau d’alimentation des générateurs : les germes aérobies totaux revivifiables doivent être
inférieurs à 100 UFC/l .. Les endotoxines bactériennes de l’eau d’alimentation des générateurs ne
doivent pas dépasser 0.25 UI/ml (pharmacopée européenne).
Solution de substitution : elle ne doit contenir aucune bactérie dans l’échantillon prélevé et moins de
0,05 Ul/ml d’endotoxines.
Bibliographie
Circulaire DGS/DH/AFSSAPS n ° 2000-311 du 7 juin 2000 relative aux spécifications techniques et à la sécurité
sanitaire de la pratique de l’hémofiltration et de l’hémodiafiltration en ligne dans les établissements de santé
21
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche :10
Version :1
LES PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES DE L’AIR Date : juin 2001
Pagination :1/2
1° Objet :
Quantifier la teneur de l'air en bactéries revivifiables, voire qualifier la flore microbienne pour un
volume d'air prélevé dans une atmosphère maîtrisée.
2° Champ d'application :
L'étude de la contamination bactérienne de l’air n'a d'intérêt que dans les zones sensibles ou
protégées pour lesquelles la contamination doit être faible. Les prélèvements se limiteront donc aux
blocs opératoires, aux unités "stériles" (onco-hématologie, service de transplantation,
conditionnement et stock stériles en stérilisation…) ou tout autre secteur bénéficiant d’air
microbiologiquement maîtrisé.
3° Prélèvements :
D:\travail\hygiène\hh128
4° Le mode opératoire :
¾ L'étude quantitative est réalisée par numération des colonies sur la boite gélosée,et
exprimée en PNC/m3 ou UFC/m3 (en connaissant le volume analysé)
¾ L'étude qualitative est réalisée par identification bactériologique de toute colonie
susceptible d'être incriminée dans un processus infectieux.
En présence humaine :
*niveau à définir localement (ex : chambre d’hématologie, salle d’opération porte fermée)
Bibliographie
[1] AUDURIER A. et col./l'air à l'hôpital. part.5, chap.2, 381-402 in : Hygiène Hospitalière, presses universitaires de
Lyon 1998
[2] NFS 90.351 - procédures de réception et de contrôle des salles d'opérations. Qualité de l'air AFNOR 1987
[3] EN X 44.111-4 projet : méthodes d'analyses et de mesurage de l'aéro-contamination en zones à risques.
[4] Contrôle de l’environnement dans les établissements à hauts et très hauts risques ASPEC – 1999.
[5] ISO 14698-1 Salle propre et environnement maîtrisé apparenté. Maîtrise de la bio contamination
23
D:\travail\hygiène\hh128
N° de Fiche :11
Version :1
RISQUE ASPERGILLAIRE : SURVEILLANCE
Date : juin 2001
DE L’ENVIRONNEMENT
Pagination :1/3
1° Objet :
2° Champ d'application :
La surveillance est ciblée sur les secteurs où sont hospitalisés les patients à risque d’infection
aspergillaire (neutropénie profonde et/ou prolongée, allogreffe, corticothérapie élevée et prolongée,
retransplantation d’organes..)
¾ En priorité, les secteurs bénéficiant d’un système de traitement d’air avec filtration HEPA
(flux laminaires ou flux turbulents avec hyper pression) et accueillant des patients à haut
risque d’aspergillose invasive
¾ Dans les unités sans traitement d’air ou avec qualité de filtration autre qu’HEPA, l’intérêt d’une
surveillance mycologique systématique, qui n’a plus un objectif assurance qualité n’est pas
démontrée.
3° Prélèvements :
3.1 Le contrôle des surfaces
D:\travail\hygiène\hh128
3.2 Surveillance de la biocontamination aérienne :
4° Le mode opératoire :
Idéalement, le(s) prélèvement(s) et la phase d'analyse microbiologique devraient être réalisés par
la même personne.
Les géloses ensemencées lors du prélèvement seront incubées rapidement dans un incubateur
propre et si possible en l’absence des prélèvements cliniques en particulier pour une recherche
mycologique. En effet, la contamination est facile et peut remettre en cause la conformité du
résultat.
¾ L’incubation :
• incuber à température ambiante (reflet de la contamination fongique globale –
détection d’éventuelles anomalies de filtration).
• Et/ou à 37° C pour cibler les espèces capables de se développer à température
corporelle en particulier Aspergillus fumigatus et Aspergillus flavus.
¾ La lecture :
• Réaliser une lecture précoce à 48 heures
• Laisser incuber 5 à 7 jours
25
D:\travail\hygiène\hh128
5° La restitution des résultats et leur interprétation :
Bibliographie
[1] LAJONCHERE JP, FEUILHADE DE CHAUVIN M – contamination aspergillaire : évaluation des mesures de prévention
et surveillance de l’environnement. Pathol. Biol. 1994 ;42 :718-729
[2] Groupe CLIOH. Réflexions sur la prophylaxie de l’aspergillose en onco-hématologie. La lettre de l’infectiologue 1995 ;
14 :553-8
[3] guidelines for prevention of nosocomial pneumonia. Centers for diseases control and prevention . Respiratory care,
1994, 39 :1191-1230
[4] FRIDKIN SK, JARVIS WR- epidemiology of nosocomial fungal infections. Clin. Microbiol. Rev, 1996 ;9 499-511
[5] GRILLOT R., NOLARD N. – méthodes de surveillance de l’environnement : techniques d’évaluation et utilité. Prévention
du risque aspergillaire chez les patients immunodéprimés. Conférence de consensus, institut pasteur , Paris ,
21 mars 2000
[6] Conférence de consensus sur « prévention du risque aspergillaire chez les patients immuno-déprimés (hématologie,
transplantation ) » - mars 2000
26
D:\travail\hygiène\hh128
GLOSSAIRE DES MILIEUX DE CULTURE UTILISES DANS LES MODES
OPERATOIRES
TCS (trypto-casèine-soja)
¾ Hydrolysat trypsique de caséine 15
¾ Peptone de soja 5
¾ Chlorure de sodium 5
¾ Agar 15 en grammes par litre
¾ pH = 7.3+ 0.2
27
D:\travail\hygiène\hh128
Gélose Cétrimide
¾ Peptone 10
¾ Sulfate de potassium 10
¾ Chlorure de magnésium 1,4
¾ Cétrimide 0,3
¾ Agar 13,6 en grammes par litre
Milieu CHAPMAN
¾ Peptone 10
¾ Extrait de viande 1
¾ Chlorure de sodium 75
¾ Mannitol 10
¾ Rouge de phénol 0,025
¾ Agar 15 en grammes par litre
28
D:\travail\hygiène\hh128
D:\travail\hygiène\hh128
Milieu SABOURAUD
¾ Peptone chapoteaut 10
¾ Glucose 20
¾ Agar 15 grammes par litre
¾ pH 6 ± 0,2
29
D:\travail\hygiène\hh128
Annexe 1
Version : 1
GERMES DE L’HOSPITALISME Date : juin 2001
Pagination :1/1
30
D:\travail\hygiène\hh128
Annexe 2
Version : 1
RECHERCHE DE LEGIONELLA DANS UNE EAU
Date : juin 2001
SELON LA NORME NFT 90 431 : LE MODE OPERATOIRE
Pagination : 1/1
Eau à analyser
Eau concentrée
2 ml 0,1 ml
2 ml
Repiquage
31
D:\travail\hygiène\hh128