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L3 Valentin Prost 29/10/2021

1/ Qu’appelle-t-on la « corruption électorale et parlementaire » dans la France de la


monarchie de Juillet (1830-1848) ?
Ces débats ont-ils une incidence sur la chute du régime ?

La France de la monarchie de Juillet sur base sur l’idée que les postes de pouvoir ne sont pas
rémunérés pour prévenir l’intérêts pécuniers que pourrai avoir un candidat à si présenter.
Ainsi les poste de députés, préfets ou encore de maires ne reçoivent aucune rémunération de
la part de l’Etat. Ainsi ses personnes ne vivent donc non pas de leurs postes mais de leurs
fortunes et revenues personnels. Dans un pays où les individus à ces places son élus aux
suffrages censitaires, seuls la part de la population la plus fortuné peut élire les représentant
du pays, représentent venant bien entendu de leurs classes sociales.

Ce que nous pouvons appeler corruption à l’époque de la monarchie de Juillet est le fait de
recevoir des faveurs en échange d’une autre. Ces faveurs étants des faveurs lier aux intérêts
privés des deux parties. La corruption électorale se présente ainsi comme, en quelque sortent,
d’achat des élections en échange de promesses. Bien sûr cella est illégale et de pareille
élection ont annulé si elles sont révélées. Par exemple on peut mentionner Charles Laffite qui
en 1844 voit son élection annulée. En tant que directeur de la compagnie de chemins de fer
Paris-Rouen il avait promis d’ouvrir un embranchement dans la ville de Louviers en échange
de son élection. Le journal satirique La Caricature, Publi en 1834 un dessin représentant
Louis-Phillipe recompassant d’une légion d’honneur des électeurs. Cette publication date du
17 Juillet 1834 pour critiquer les élections législatives du 21 Juin.

La corruption parlementaire plus subtile car elle n’est pas illégale en soi. Ce quel nome est
l’échange de service contre une fonction ou inversement. C’est une des grandes particularités
du gouvernement de Louis-Phillipe et de son ministre Guizot. Ils créaient des députés-
fonctionnaires. Comme les députés et maires ne touchaient pas d’argent de la part de l’état,
comme nous l’avons vu plus haut, il n’était pas rare qu’ils se « vendes ». Le gouvernement
avait donc pour habitude de nommer à des postes de fonctionnaire des députés permettant
ainsi de les rémunérer pour prévenir se genre de comportement. L’inverse est aussi vrai,
prendre des fonctionnaires dont ont poussé le vote pour les faire députés. En cela le
gouvernement de Guizot était vu comme un gouvernement corrompu car composé de moitié
de députés-fonctionnaires mais aussi comme corrupteur avec un gouvernement qui acheté
littéralement ses membres.
Par extension ses deux modes de corruptions créer un réseau de clientèle entre ses membres.
D’une coté les électeur et élus s’échangeant des faveurs et de l’autre le gouvernement ne
nommant pas les individus à leurs postes pour leurs compétences mais pour s’assurer de leurs
fidélités. Ce dernier phénomène étant comparé au système de favori d’ancien régime. Système
largement critiqué durant la révolution et perçus comme largement corrompu.

Bien sur ces débats ont us un rôle important dans la chute du régime. D’une part les libéraux
critique fortement le système de faveur entre électeurs et élus et réclame un élargissement du
système électoral pour qu’il accueille un plus grand nombre de votants. Ils critiquent aussi le
gouvernement qui acheté ses députés a grand coup de faveurs et de poste de fonctionnaire. En
1847 le meurtre de la duchesse de Choiseul-Praslin par son marie, tous deux proches de
Louis-Phillipe et membres de sa cours, projette aux publique l’image d’une aristocratie
repavée et corrompue. La même année un autre scandale éclate mettant en scène le ministre
Jean-Baptiste Teste ayant reçus des pots-de-vin de la part de l’ancien ministre de la Guerre
Cubières.

En opposition à l’agissement du gouvernement, les démocrates vont organiser de nombreux


banquet de 1847 à 1848 pour critiquer ouvertement les actions de la monarchie. Le but de ces
banquets est de dénoncer. Ce mouvement de critique prend rapidement de l’ampleur et est
interdit en février 1848. La protestation publique qui suit cette décision marque ailleurs le
début de la révolution de février de 1848.

2/ Vous voudrez bien présenter l’article ci-dessous, « Chronique », paru dans le journal Le
Figaro le 21 mai 1838, et répondre aux questions :
- Quels sens sont donnés à la notion de « favoritisme » ?
- La discussion sur le « favoritisme » est-elle liée aux débats publics sur la corruption dans la
France de la monarchie de Juillet ?

Il s’agit d’une page du Figaro, datant du 21 mai 1838. L’article en question est une petite
chronique de Alphonse Karr, romancier et journaliste. L’article tourne en dérision l’utilisation
abusive selon lui du mot « favoritisme ». Le mot signifie dans ce contexte bénéficier d’un
avantage, ici plutôt une nomination, par le biais d’une personne d’influence que l’on connait.
Simplement substituer la compétence par le réseau de connaissance. L’auteur condamne cela
et pousse jusqu’à l’absurde le l’idée général des journaux d’accuser de favoritisme chaque
personne qui est nommé à un poste si elle connait une personne de bien placé.

Cette discussion sur le favoritisme est plus une mise en avant d’une habitude des journaux à
systématiquement considéré comme du favoritisme chaque élu ayant des connaissance qu’une
véritable discussion sur la corruption dans la France de cette époque. Il est vrai que si la
presse en est arrivée à ce genre de stéréotype il est possible que cela dévoile une certaine
réalité, ici un peu trop exacerber. Il est également important de noter que l’auteur Alphonse
Karr est un opposant au régime Orléaniste et que le journal qu’il critique Le courrier
Français, est lui en faveur du gouvernement de Louis-Phillipe. Il s’agit donc d’un auteur qui
critique la chronique d’un journal qui émet une critique sur ce qui peut être perçus comme une
forme de corruption au sain même du gouvernement qu’il soutien.

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