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République Tunisienne
Ministère de l’Education et de la Formation
Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle
Centre Sectoriel de Formation en Habillement à Tunis
I. INTRODUCTION
Le respect de la norme ISO 9000 donne au client l'assurance d'une bonne organisation de
l'entreprise. Par laquelle on peut éviter plusieurs erreurs. Mais cela n'est pas suffisant pour livrer
des produits corrects, il est indispensable de mettre en place au niveau des produits des outils
qualité qui assureront la maîtrise de la qualité. Des nombreux outils ont été développés pour
aider l'industriel à mieux maîtriser sa qualité.
LES OUTILS LES PLUS UTILISES
1. LES OUTILS DE LA RESOLUTION DES PROBLEMES
• La feuille de relevés : Collecter les données
• Le digramme de concentration de défaut : Faire apparaître les faiblesses
• L’Histogramme : Illustrer les variations
• Le diagramme Causes-Effet : Identifier l'origine du problème.
• Le diagramme de Pareto : Hiérarchiser les faits
• Brainstorming : Lister un problème ou des solutions
• Vote pondéré : Choisir une solution
La méthode 5S
La méthode AMDEC
La Méthode 8D
Roue de Deming PDCA
Le travail en groupe
Définition
On parle de travail de groupe lorsque de façon explicite, les stagiaires, réunis dans un petit
groupe, doivent aboutir à une réalisation collective ; le travail de groupe ne doit donc pas
être utilisé pour des tâches que les élèves pourraient aussi bien accomplir sinon mieux seuls.
La mutualisation des tâches permet notamment de réaliser des productions qu’un élève seul
ne serait pas en mesure de faire, du moins dans le temps imparti.
De plus, la confrontation de points de vue, de représentations différentes, prend une part
importante dans la construction des savoirs. Le travail individuel prend ainsi la forme d’une
contribution à la tâche collective, ce qui conduit le groupe à s’organiser pour que chacun ait un
rôle à jouer dans la réalisation du projet.
1-Organisation du travail en groupe
Le travail de groupe permet aux élèves de prendre des responsabilités, d’agir en citoyen
responsable en acceptant les règles et les contraintes nécessaires à la réalisation d’un projet
en petit groupe. Quelques règles à respecter permettent une efficacité maximale du travail en
groupe ; quand on lance un travail de groupe, il est nécessaire de se demander quel objectif
on cherche à atteindre par le biais de ce dispositif et ce que peut apporter aux élèves ce type
de travail.
- De formuler le projet en termes d’objectifs de manière à ce que chaque stagiaire ait une idée
précise de la tâche qu’il aura à réaliser,
- De décrire la production attendue,
- De préciser le délai imparti.
o Pour les travaux sur le long terme, une présentation par écrit et de façon précise du
travail à accomplir par le biais d’un cahier des charges paraît importante.
o On peut ensuite prendre le temps de réfléchir collectivement aux différentes étapes à
franchir et imaginer la façon de s’y prendre.
o Pour chaque séance, il est nécessaire d’établir un ordre du jour en précisant au
tableau les objectifs de la séance.
o Ne pas oublier de garder du temps à la fin de chaque séance pour permettre aux
groupes de faire un bilan qui sera inscrit dans le carnet de bord : Où en est-on ? Quelles sont les
réussites ou les difficultés rencontrées ? Quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance ?
Quelles sont les modifications à apporter…
Pour un travail efficace et pour éviter que les stagiaires ne se dispersent, il est préférable de
Les stagiaires étant amenés à travailler ensemble sur un temps relativement long, il est
préférable de les laisser constituer les groupes eux-mêmes lors de la phase de choix du sujet :
Soit par affinités de personnes,
Soit par affinités de sujet,
Soit par affinités de production. Le choix par affinités électives est plus agréable pour
les élèves mais l’enseignant doit jouer le rôle de médiateur pour faire en sorte que chacun se
sente à l’aise dans son équipe :
Eviter la constitution de groupes fermés sur eux-mêmes se transformant insidieusement
en clans sectaires (non mixtes ; élèves d’une même communauté…)
Veiller à ce qu’aucun stagiaire ne soit mis à l’écart par ses camarades
Amener les stagiaires à prendre conscience de la richesse du travail de groupe.
Ici, les rôles sont des fonctions déterminées qu’un individu est appelé à exercer dans le
groupe pendant une ou plusieurs séances et qui doivent être au service des objectifs du travail
en groupe.
Le petit groupe à des fonctions internes comme : la production (idées et support), la
facilitation des échanges entre les personnes (clarification et stimulation), la régulation de la vie
affective du groupe. On peut par conséquent déléguer la responsabilité de telle ou telle tâche :
secrétaire, introducteur en début de rencontre, élève chargé de la conclusion, négociateur gérant
les conflits d’idées entre les personnes, président qui donne la parole, rapporteur, coordinateur,
gardien de l’orthographe…
Les rôles sont à utiliser progressivement et à adapter selon les besoins de la séance ; ils
peuvent être tournants en milieu de séance ou d’une séance à l’autre. On peut distribuer une
petite fiche sur laquelle se trouvent inscrits le rôle et la fonction de chacun.
La disposition des groupes dans l’espace est un facteur d’efficacité. Ne pas hésiter à utiliser
des salles qui communiquent entre elles par exemple.
Rôle de l’enseignant
Avant la mise en route, c’est l’introducteur, celui qui précise les objectifs à atteindre
et les consignes (éventuellement la méthode conseillée et les critères d’évaluation) ; il veille à la
mise à disposition du matériel et préside à la constitution des groupes.
Pendant, il est tour à tour gardien du temps, gardien du rythme du travail, observateur de
la tâche, arbitre du respect des consignes, observateur de la méthode et du vécu affectif du
groupe, modérateur de ce même vécu, personne-ressource sur la méthode et sur la tâche.
Après, il aide les équipes à évaluer le travail réalisé.
Le souci du rendement peut conduire à confier les tâches aux plus aptes mais dans ce cas, où
sont les apprentissages ?
Conflit sociocognitif :
o entrer dans la confrontation des points de vue
o argumenter, expliquer
o contredire, contester
o prendre en compte d’autres points de vue
Productions :
Apprentissage et appropriation
Créativité
groupe
2. j’ai accepté des responsabilités
3. j’ai aidé des camarades
4. je me suis fait aider
5. j’ai appris des choses que je ne savais pas
6. j’ai appris à faire des choses
7. j’ai rappelé au groupe ce qu’il fallait faire
8. j’ai essayé de convaincre les autres
9. j’ai tenu compte de l’avis des autres
Remarques :
………………………………………………………
………………………………………………………
…………………………………..
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
……………………………
2-Evaluation du groupe
1. notre groupe a perdu du temps
2. notre groupe est parvenu à faire ce qu’il
avait prévu
3. tout le monde a participé
4. tous les membres du groupe ont écouté les
autres
5. nous avons réussi à nous mettre d’accord
6. certains membres du groupe ont voulu
commander (jouer au chef)
7. nous avons su nous organiser pour nous
répartir le travail
8. nous avons su présenter notre travail aux
autres groupes
9. nous avons été intéressés par le travail des
autres groupes
Remarques :
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
……….
Chapitre 2
La notion de problème
1- Définition :
Un fait sur lequel on ne peut rien n’est pas un problème : c’est une contrainte. L’étude
d’un problème est aussi une démarche préventive qui permet une meilleure maitrise des
activités
2- Formulation d’un problème
Formuler un problème consiste à décrire la situation non satisfaisante, pour le faire on
doit :
Définir par écrit : si on fait l’effort de rédiger une ou deux phrases concises pour décrire
la situation non satisfaisante cela aide le groupe à avoir les idées claires et surtout on peut
s’assurer que chacun est d’accord sur la façon de poser le problème
Eviter de poser une solution : on doit souvent poser un problème alors qu’en réalité on
pose une solution (exemple : il faudrait remplacer cette machine ancienne qui tombe trop
souvent en panne)
Compléter la formulation en indiquant quel est l’objectif : pour passer du problème à
la recherche d’une solution, il est nécessaire de préciser l’objectif poursuivi. On peut
l’exprimer ainsi :
Comment faire pour ……………….
Comment éviter que ……………….
3-2 - Important- peut important : un problème peut être important par ces
conséquences humaines, financières, techniques…, il ne faut pas confondre
important et urgent, des problèmes peuvent être importants bien que non urgent
3-3 - Précis-flou : Certains sujets ont l’avantage d’être nets et délimités : « Cette
machine tombe souvent en panne », d’autre problème au contraire ont des contours
incertains « peut-on améliorer le processus de fabrication »
Pour ces problèmes flous, les questions soulevées peuvent être importantes mais on
n’est pas sur d’avoir bien délimité l’enveloppe du problème
6- Le groupe : Quelles sont les personnes les mieux placées pour nous aider? Qui
prendra la coordination du groupe? Qui sera le secrétaire du groupe ? Qui informera-t-on de
l’évolution du projet ?
Si des données sont disponibles, leur analyse permet d’aboutir à la découverte des
causes les plus importantes. Dans le cas contraire, on peut utiliser des critères de choix
arrêtés par les membres du groupe en se basant sur leur expérience et connaissance du
problème.
OUTILS RECOMMANDES :
- VOTE (simple ou pondéré)
- ANALYSE DE PARETO
- STATISTIQUES
C- CONFIRMER LE CHOIX
Dans certains cas et si c’est nécessaire et possible, les membres de groupe
procèdent à la à la collecte de données en utilisant la fiche de collecte de données
pour confirmer le choix de la cause principale
Le groupe doit choisir entre deux ou plusieurs solutions. Pour les problèmes simples et
ne nécessitant que des dépenses minimes, le choix peut être basé exclusivement sur un vote
simple.
Pour les problèmes complexes, le groupe doit comparer les solutions entre elles pour parvenir
aux solutions les plus efficaces sur le plan technique et économique
Outils : VOTE SIMPLE OU PONDERE, COMPARAISON PAR PAIRE, ANALYSE
MATRICIELLE, ARBRE DE CHOIX
CRITERES DE CHOIX DES SOLUTIONS :
1 - Critères économiques
* Coût
* Fiabilité
* Efficacité
* Rentabilité
* Effets secondaires
2 – Critères techniques:
* Complexité de mise en œuvre
* Faisabilité
* Temps requis.
A cette étape le groupe doit choisir les solutions les plus adaptées par rapport à l’objectif fixé au
début.
Il est recommandé que le groupe présente aux responsables deux ou trois solutions et ce quand
la mise en œuvre de celles- ci nécessite un investissement.
4-2- Etape 2: Symptômes
A) RECHERCHE DE TOUTES LES CAUSES
Pour effectuer une recherche exhaustive (accompli) des causes possibles, les membres du
groupe doivent examiner les informations obtenues à partir des données collectées au cours de
la phase 1.
OUTILS RECOMMANDES :
BRAINSTORMING +
DIAGRAMME D’ISHIKAWA (CAUSES-EFFETS)
A cette étape, il faut être créatif. Chaque membre du groupe doit exprimer un
maximum d’idées, en toute liberté
Outil utilisé : BRAINSTORMING
B) EVALUATION DES SOLUTIONS ET CHOIX DE LA SOLUTION A APPLIQUER
Le groupe doit choisir entre deux ou plusieurs solutions. Pour les problèmes simples et ne
nécessitant que des dépenses minimes, le choix peut être basé exclusivement sur un vote simple.
Pour les problèmes complexes, le groupe doit comparer les solutions entre elles pour parvenir
aux solutions les plus efficaces sur le plan technique et économique
Outils : VOTE SIMPLE OU PONDERE, COMPARAISON PAR PAIRE, ANALYSE
MATRICIELLE, ARBRE DE CHOIX
Chapitre 3
Les outils de la qualité
1- Les outils de conception
10 à 20% des coûts du projet sont utilisés en conception et conduisent à engager des
décisions concernant 70 à 80% des dépenses totales du projet. Cet écart entre l'argent réellement
dépensé en conception et les moyens engagés par les décisions donne une idée des risques en
conception.
L'analyse de la valeur permet de réduire le risque lors de la mise en œuvre grâce à un travail en
groupes pluridisciplinaires.
De quoi s’agit-il ?
2- LE BRAINSTORMING
Le brainstorming est une technique de créativité qui se pratique en groupe et a pour
objectif la résolution de problème
Conçue dans les années 30 par Alex Osborn, qui travaillait pour une agence de publicité
américaine
L’animateur
Attention ! Le secrétaire note systématiquement toutes les idées, il ne les critique Jamais
Problèmes possibles
2-2- Le cadrage
Comment peut-on faire connaître notre logiciel à un maximum de clients sachant que l’on
dispose de 3 semaines ?
Attention : mieux le thème est cadré plus la collecte d’idée sera efficace. Le principal risque en
brainstorming est de s’amuser en oubliant qu’il faut rester productif
L’animateur valide que tous les participants sont d’accord et que le thème est bien
formulé, puis lance la phase suivante
Rôle du secrétaire
Noter toutes les idées émises : c’est lui qui constitue la « mémoire » du processus, ce qu’il
ne note pas est perdu !
Permettre à tous de les voir pour réagir, s’en inspirer,
facteurs-clé de succès
Pour que ce processus soit une réussite, il faut que les participants :
- Prennent leur rôle au sérieux, ne confondent pas spontanéité et anarchie
- Le groupe ne doit pas être dominé par quelques participants (méthode du tour de table)
• Spontanéité : on note toutes les idées au fur et à mesure qu’elles viennent, tout le monde peut
en proposer et/ou surenchérir sur les idées des autres
• Tour de table : chaque participant note ses idées et en donne une à son tour
• Post-it : chaque participant note ses idées sur des post-it. Variante : une couleur par domaine
• Circulation des idées :
- Chaque participant note une idée sur une feuille blanche, il passe ensuite la feuille à son
voisin qui ajoute une variante ou une suggestion sur cette idée.
- Après avoir fait un tour complet l’idée à souvent bien évolué
• Brainstorming électronique
Par mail : l’animateur envoie le thème et les règles de fonctionnement par mail. Les personnes
contribuent en lui répondant. Il compile la liste des idées reçues et la renvoie aux participants
Lorsque le processus de collecte est terminé, il reste donc à mettre de l’ordre dans les
Idées qui ont été émises, discuter de la valeur relative des idées, sélectionner celles qui sont les
plus pertinentes. Pour cela deux points sont à fixer :
1) Déterminer des critères (qu’est-ce qu’une bonne idée ?)
2) S’accorder sur une méthode (comment procède t-on?)
A-Des critères :
Ils donnent les moyens rigoureux de juger chacune des idées proposées. Trois types de
critères :
- Critères de qualification : revenir à la question de départ
1. si celle-ci a été bien formulée, elle permet de trouver les principaux critères éliminant les
idées « hors de propos »
- Critères de qualité
2. des critères communs à la plupart des projets : facilité de mise en place, rapidité
d’exécution, coût …
3. Des critères spécifiques : stratégie de l’entreprise
• Commercialisable
• Faisabilité technique
• Innovation
• Soutien d’un client/partenaire
• Compétences disponibles
• Coût
B- Une méthode
3- Le diagramme de Pareto :
L’analyse de Pareto consiste à classer les défauts par nature en fonction de leur
importance relative. L’expérience prouve qu’un petit nombre de défauts représente souvent un
pourcentage important de la non – qualité totale. D’où l’idée de traiter en priorité ces défauts
afin de rétablir plus rapidement une situation proche de la normale.
L’économiste italien Vilfredo Pareto (1848 – 1923) a découvert une règle, appelée aussi règle
des 20 – 80, selon laquelle 80% des effets sont dus à seulement 20% des causes. Le diagramme
qui porte son nom est un graphique qui permet d’illustrer ce phénomène et de déterminer sur
quelles causes doivent porter nos efforts d’amélioration.
La méthode de Pareto consiste, à partir d’une synthèse des relevés :
Exemple
N Cause Nombre de
défauts
1 Tissu 674
2 Fourniture 10
3 Tache 162
4 Coupe 201
5 Piquage 1450
6 Machine 325
7 Instruction 2
8 Autres 84
Total 2908
Le diagramme ci – dessus nous montre que la première cause des réparations est le piquage. Mais
faut– il pour autant traiter ce problème en premier ?
En effet compte tenu du fait que toutes les réparations ne demandent pas le même temps, il nous
faut ramener les quantités à une unité commune, afin de pouvoir effectuer les comparaisons et de
pouvoir nous attaquer au problème qui coûte le plus cher
Le tableau suivant présente une valorisation des réparations, basée sur un coût
minute de 2D. La colonne temps unitaire indique le temps que demande chaque réparation
: il est variable d’une entreprise à l’autre
Cause Nombre Temps Coût (D)
de défauts unitaire
Tissu 674 7 mn 9 436
Fourniture 10 3 mn 60
Tache 162 1 mn 324
Coupe 201 6mn 2 412
Piquage 1450 3 mn 8 700
Machine 325 3 mn 1 950
Instruction 2 3 mn 12
Autres 84 3 mn 504
Total 2908
D’après le diagramme de Pareto du coût des réparations on se rend compte que le coût des
réparations dues au tissu est supérieur au coût des réparations générées par les défauts de
piquage. De point de vue coût le défaut les plus importants est le tissu, on doit essayer de
résoudre en premier lieu ce problème
4- LE DIAGRAMME D’ISHIKAWA
1. Impact du milieu sur les problèmes de qualité : Chaleur, froid, éclairage, bruit, sécurité,
aménagement.
3. Impact de la main d’œuvre sur les problèmes de qualité ; Taux de roulement élevé,
manque de motivation, relation de travail tendue, formation incomplète, inexpérience,
nombre insuffisant…
4. Impact des méthodes de travail sur les problèmes de qualité : Instructions ambiguës,
rodage des nouvelles méthodes, manutention inefficace, désuétude, conception boiteuse.
5. Impacte des matières premières sur les problèmes de qualité : Qualité inacceptable,
retard de livraison, identification inadéquate, stock insuffisant, pénuries fréquentes.
6. Impact d’équipement sur les problèmes de qualité : Mauvaise conception, pannes trop
fréquentes, complexité trop grande, capacité insuffisante, matériel ancien et bruant.
Application
« Star 2000 » est un fabricant de pantalons. Depuis 5 ans, la société s’est lancée
systématiquement dans un programme d’amélioration de la qualité, fondé sur des mesures de
prévention après évaluation des coûts de non – qualité et analyse approfondie des défauts.
Récemment le Directeur qualité a reçu un dossier comportant une statistique détaillée des
défauts, suite à l’analyse des réclamations et des retours – clients (présentés dans le tableau ci-
dessous. Les coûts sont donnés en euros.
« Star 2000 » prend en charge le prix de retour et renvoi un pantalon en échange de chacun
défectueux. On a estimé que chaque envoi (retour client et expédition spéciale) revient en
moyen à 4 euros/ article.
Dans le cas de ceintures oubliées (noté par un double astérisque) on profite de l’expédition
suivante de pantalons terminés : le coût de transport est donc nul.
Les articles marqués d’un astérisque ne sont pas réparables, car le coût de démontage et de
réparation serait trop important. Il est donc proposé aux clients un remplacement ou un
remboursement. On prendra comme hypothèse que l’entreprise va perdre au moyen 25 euros / article
dans ce cas la
Questions :
A partir des informations statistiques, pouvez – vous chiffrer le coût semestriel de non -
qualité pour cette famille d’articles.
Si vous étiez responsable de la définition d’un plan d’action qualité conçu pour résoudre
définitivement les problèmes constatés, comment procéderiez-vous et pourquoi ? Quelles
seraient les priorités dans l’action contre les défauts ?
Dans chacun des domaines suggérés par le tableau descriptif des défauts, quel type d’actions
peut être engagé ?
Coût de la non
Coût
Nature (origine) Quantité qualité total
réparation
(retour + réparation)
Taches de rouille
162 x 6 = 972
boutons braguette
162 6 162 x 4 =810
(jean) (articles
972 + 810 = 1782
délavés)
Coutures avec
254 * 254 x 25 = 6350
grignage
Coutures côté qui « 48 x 5 = 240
lâchent » 48 5 48 x 4 = 192
(défaut fabrication) 240 + 192 = 432
Taches de rouille
162 x 6 = 972
boutons braguette
162 6 162 x 4 =810
(jean) (articles
972 + 810 = 1782
délavés)
Carreaux non accordés
(défaut tissu ou 45 * 45 x 25 = 1125
fabrication)
Gros fils en trame dans
le tissu 65 * 65 x 25 = 1625
(défaut tissu)
Tissu troué par
endroits 26 * 26 x 25 = 650
(défaut tissu ou coupe)
Nuances différentes
sur divers éléments du 30 * 30 x 25 = 750
vêtement
Ceinture mobile
oubliée 115 **
(défaut Expédition)
dimensions
Coutures avec grignage 6350 32 % 68 %
Taches de rouille 1782 9% 77 %
boutons braguette
Gros fils en trame dans 1625 8.2 % 85.2 %
le tissu
Carreaux non accordés 1125 5.7 % 90.9 %
Nuances 750 3.8 % 94.7 %
Tissu troué par endroits 650 3.2 % 97.9 %
Coutures côté qui « 432 2.1 % 100 %
lâchent »
Total : 19 814
Dans la zone A :
25 % des types des anomalies provoquent 68 % des coûts de la non qualité
Dans la zone B :
37.5 % des types des anomalies provoquent 22.9 % des coûts du non qualité
Dans la zone C :
37.5 % des types des anomalies provoquent 9.1 % des coûts du non qualité
- L’aiguille est trop grosse pour le tissu. doit être la min. possible)
- Le tissu est synthétique et ne support pas - Choix de l’aiguille suivant le tissu et le fil
pied presseur métallique utilisé.
- Les griffes de la machine sont mal choisies - Utilisation de pied presseur en téflon.
Nuances
5- LE DIAGRAMME D’ISHIKAWA
7. Impact du milieu sur les problèmes de qualité : Chaleur, froid, éclairage, bruit, sécurité,
aménagement.
9. Impact de la main d’œuvre sur les problèmes de qualité ; Taux de roulement élevé,
manque de motivation, relation de travail tendue, formation incomplète, inexpérience,
nombre insuffisant…
10. Impact des méthodes de travail sur les problèmes de qualité : Instructions ambiguës,
rodage des nouvelles méthodes, manutention inefficace, désuétude, conception boiteuse.
11. Impacte des matières premières sur les problèmes de qualité : Qualité inacceptable,
retard de livraison, identification inadéquate, stock insuffisant, pénuries fréquentes.
12. Impact d’équipement sur les problèmes de qualité : Mauvaise conception, pannes trop
fréquentes, complexité trop grande, capacité insuffisante, matériel ancien et bruant.
DEMARCHE
BRAINSTORMING
COMPATIBILITE
PHASES
CAUSE EFFET
MATRICE DE
QQOCCP
PARETO
1 Lister les problèmes x
Choisir un problème x
Poser un problème x x x
2 Lister tout les cause possible de l’écart de qualité x
Détecter les causes majeures probables x
3 Lister les solutions x x
Choisir une solution x
4 Mettre en œuvre la solution
Contrôler les résultats x x
2- Principe
Le diagramme de Pareto est un diagramme en colonnes, exposant et classant, par ordre
décroissant d'importance, les causes d'un problème (par exemple). La hauteur des colonnes est
alors proportionnelle à l'importance de chaque cause.
3- Etapes d’élaboration
Application :
Une Entreprise qui fabrique des pulls répertoriés les défauts rencontrés.
Décision : Une action sur les défauts D et B influe sur 80% des retours.
solution 2 :
Le point de vue du responsable de fabrication On s'intéresse à la dernière colonne car on veut
supprimer les défauts les plus coûteux.
Décision : Une action sur les défauts C et D influe sur 80% des coûts de reprise
LE BRAINSTORMING (Tempête d'idées, Créativité.)
1- But :
Résoudre un problème en recherchant les causes et les solutions.
2- Principe :
C'est un travail de groupe composé d'une dizaine de participants, dont un coordonnateur, choisis
de préférence dans plusieurs disciplines. Le maximum d'idées devra être exprimé et noté sur un
tableau visible de tous. La durée des séances pourra soit être de 3 à 4 heures chacune. Le
déroulement du Brainstorming peut-être décrit en trois phases (chaque phase pouvant se
dérouler sur plusieurs séances) :
1-Phase de Recherche :
Les participants exprimeront les uns après les autres toutes les idées leur venant à l'esprit sans
restriction. Pas de censure ni de critique. Il faut exprimer le maximum d'idées : plus il y a
d'idées, plus on a de chances de trouver celle qui marchera.
2-Phase de regroupement et de combinaison des idées :
Le groupe cherchera à exploiter, améliorer les idées émises. On pourra faire des analogies,
exprimer des variables ou des modifications. Certaines idées se verront complètement dénigrées,
et d'autres aux contraires encensés. Mais attention ! Ces critiques ne s'adresseront jamais à
l'auteur de l’idée, et il faudra savoir garder le sens de l'humilité.
3-Phase de Conclusion :
La résolution du problème trouvera ses bases dans le Brainstorming. Les solutions et les causes
dégagées devront alors être confrontées aux exigences de l'entreprise, ainsi qu'aux autres outils.
Ainsi on adoptera la meilleure des solutions.
3- Conclusion
Afin d'accroître la créativité du groupe, il est conseillé :
de laisser libre court à ses réflexions sans rien justifier,
de favoriser la quantité en disant le plus possible d'idées,
de s'inspirer des idées des autres pour les enrichir voir les compléter,
De ne pas critiquer, discuter ou juger les idées émises.
VI. LE DIAGRAMME D'ISHIKAWA (LE DIAGRAMME
CAUSES-EFFET)
1- But :
Le diagramme Causes-Effet est un outil graphique qui sert à comprendre les causes d'un défaut
de qualité et à analyser le rapport existant entre un problème et ses causes.
2- La résolution d’un problème par l’application du diagramme Causes-Effet
La construction du diagramme Causes-Effet est basée sur un travail de groupe.
1 - Pratiquer auparavant un brainstorming et trouver toutes les causes possibles au défaut de
qualité.
2 - Classer les causes en grandes familles, par exemple les " 5M " :Matières, Milieu, Méthodes,
Matériels, Main d’œuvre, et les illustrer sur le diagramme. Ces 5 critères sont les plus utilisés
comme point de départ à la réflexion, en convenant qu'ils peuvent être remplacés et/ou
complétés en fonction du problème à résoudre.
3 - Apprécier LA ou LES causes responsables.
4 - Vérifier les opinions.
5- AGIR sur LA ou LES causes pour corriger le défaut en donnant des solutions.
- Structure d’un diagramme de 5 M
3- LES 5M
Il faut vérifier les points suivants afin de déterminer les relations en les 5M et le problème à
traiter.
Main-d’œuvre
Machines
Les ouvriers respectent-ils les règles ? Sont-elles conformes aux exigences de la production ?
Sont-ils efficaces ? Sont-elles conformes à la capacité du processus ?
Sont-ils attentifs aux problèmes ? Sont-elles correctement lubrifiées ?
Ont-ils le sens des responsabilités Sont-elles minutieusement inspectées ?
Sont-ils compétents ? Connaissent-elles des pannes et des arrêts ?
Sont-ils expérimentés ? Sont-elles suffisamment précises ?
Occupent-ils le poste approprié ? Emettent-elles des bruits anormaux ?
Veulent-ils s’améliorer ?
Les relations sont-elles bonnes ?
Sont-ils en bonne santé ?
Matières Méthodes
La qualité est-elle correcte ? Les règles de travail sont-elles satisfaisantes ?
La quantité est-elle correcte ? Sont-elles régulièrement mises à jour ?
La marque est-elle correcte ? Les méthodes sont-elles sûres ?
Contiennent-elles des impuretés ? Produisent-elles de bons produits ?
Les stocks sont-ils suffisants ? Sont-elles efficaces ?
Sont-elles utilisées sans gaspillage ? Le changement d’outillage est-il correct ?
Sont-elles manipulées correctement ? Y-a-il une bonne liaison entre les processus
Sont-elles correctement reparties ? amont et aval ?
Leur niveau de qualité est-il
satisfaisant ?
Méthodes
Sont-elles bien rangées et classées ?
Milieu
Les règles de travail sont-elles satisfaisantes ?
Les températures et taux d’humidité
Sont-elles régulièrement mises à jour ?
sont-ils satisfaisants ?
Les méthodes sont-elles sûres ?
L’éclairage et la ventilation sont-ils
Produisent-elles de bons produits ?
corrects ?
Sont-elles efficaces ?
Le changement d’outillage est-il correct ?
Y-a-il une bonne liaison entre les processus
amont et aval ?
Pour tenter de diminuer ou d'anéantir un problème de qualité, il faut connaître toutes les
causes qui peuvent lui donner naissance, puis en cherchant leur poids relatif, on peut déterminer
sur quelles causes agir en priorité.
Le diagramme causes - effet est une représentation graphique simple qui, pour un effet (un
défaut, une caractéristique, un phénomène...), tente d’identifier l'ensemble des causes, des
facteurs potentiels pouvant l'affecter.
Construire un diagramme Cause-Effet, c'est construire une arborescence, qui de l'effet
(phénomène à étudier = tronc) va remonter dans toutes les causes possibles (branches), dans les
causes secondaires (petites branches), et jusqu'aux détails (feuilles).
Les premiers diagrammes causes-effet ont été développés par le professeur Kaoru
ISHIKAWA en 1943. Ce type de diagramme est de ce fait également appelé, diagramme
d'ISHIKAWA ou diagramme en arrêtes de poisson (fishbone diagram).
Il est utilisé pour :
causes-effet
Définir l’effet à observer : phénomène défaut, caractéristique du produit ou du procédé.
Tracer une flèche de gauche à droite en direction de l'effet.
Décrire les facteurs principaux qui sont les causes potentielles de ce qui est observé.
V. Exemple 1
Quelles sont les causes possibles à l'apparition de poussières ?
VI. Exemple 2
Pour étudier un effet, par exemple des rayures constatées sur des faces avant d’appareils, dans le
process de fabrication :
On commence par définir les grandes catégories de causes puis on descend de proche en proche
jusqu'aux détails :
? Probablement pas
o Les moyens financiers peuvent-ils être causes de rayures ?
? Probablement pas
Lorsqu'un diagramme est bien renseigné, il faut aller vérifier sur le site que les causes citées
engendrent réellement l'effet.
Il faut alors :
Réfléchir avec l'objet en question sur le site
Répéter 5 fois " Pourquoi ? " (méthode TOYOTA) = chercher causes des causes
Visiter 100 fois le lieu du crime (méthode de la police)
Lorsque les vraies causes sont identifiées, que les influences relatives de chaque cause (poids)
sont connues, il faut attaquer par priorité les causes aux influences prépondérantes.
On examine ensuite les effets des modifications, et l'on affiche le "poisson" réactualisé. Lorsque
l'on peut considérer que toutes les relations de causes à effet sont décrites et illustrées de façon
appropriée, le diagramme est complet.
VII. LE QQOQCCP:
Synonymes : Méthode des 5W2H (Why ? What ? Whese ? When ? Who ? How ?
How much ?). Le recueil d'informations (enquêtes). L'hexamètre de Quintilien.
1-But :
Il nous permet de connaître toutes les informations suffisantes pour déterminer avec exactitude
quelle est la cause principale ou pour rédiger une procédure.
Avoir sur toutes les causes du problème, des informations suffisantes pour déterminer
avec exactitude quelle est la cause principale. Ces informations sont souvent basées sur
des observations, des faits que l'on consigne au cours d'enquêtes.
2- Principe :
Technique de recherche d'informations sur un problème et ses causes ou une procédure en se
posant de questions :
Quoi (objets, action, phase, opération)?
Qui (est concerné, acteur, responsable) ?
Où (lieu, distance, étape)?
Quand (moment, planning, durée, fréquence) ?
Comment (matériel, équipement, moyens nécessaires, manières,
Modalités, procédures…) ?
Pourquoi (réaliser telle action, respecter telle procédure..) ?
et pour chaque question se demander
Combien ? Elle peut être utilisée aussi pour bâtir le plan d'action de la solution proposée.
Elle peut être utilisée aussi pour bâtir le plan d'action de la solution proposée.
3.Formaliser le problème
La phase de formulation du problème est une phase importante car on ne peut résoudre
un problème que s’il est bien défini.
La tendance naturelle étant, une fois le problème posé, de vouloir apporter aussitôt
des solutions. Le problème sera d’autant mieux défini si on peut le chiffrer à l’aide d’indicateurs
le synthétisant.
Les réponses aux questions sont données par le groupe. L’ordre des questions n’est pas
imposé et l’on peut revenir à une question pour la compléter.
De quoi s’agit-il ?
Quel produit ?
B. Quoi ? Quel constituant ?
Quelle étape du procédé ?
Quel défaut ? …
Quelles personnes ?
Quelle équipe ?
Quel service ?
Qui ?
Quelle qualification ?
Qui doit-on tenir au courant des travaux ?
Quelle catégorie clients, fournisseurs,… ? …
A quel endroit ?
A quelle étape ?
Où ? Quel secteur ?
Sur quel procédé ?
A quelle distance ? …
A quel moment ?
A quelle époque ?
A quelle heure ?
Quand ? Depuis quand ?
Le jour/la nuit ?
A quelle fréquence ?
L’hiver/ l’été ? …
A été détecté le problème ?
Comment ?
Par quel contrôle ? …
Traiter le problème ?
Pourquoi ? Réaliser telle action ?
Respecter telle procédure ? …
Combien ? Combien coûte le problème ?…
Les réponses à la question "qui ?" vont peut-être révéler le fait que de nouvelles personnes
doivent être intégrées au groupe de travail actuel.
La question "quoi ? " est certainement la plus difficile, mais il faut y répondre le plus
précisément possible.
Le groupe peut être amené à restreindre le périmètre du problème de façon à ce qu’il puisse
le régler dans un délai raisonnable et veiller à ce qu’il reste un problème à taille humaine.
Si le problème est, par exemple, l’apparition d’une non conformité du produit au cours d’une
phase de transformation, il faudra résoudre le problème de non conformité du produit au cours
de cette phase où elle est apparue et non pas essayer de le résoudre pour toutes les phases.
Afin de mieux cerner le problème, nous pouvons être amenés à effectuer des mesures ou des
relevés sur le terrain.
QQOQCCP
Dans l’étape Préparer
• Qui
On ? de répondre à ces questions.
essaye • Quand ?
Qui doit le faire ?
Qui le fait ? Quand cela doit-il fait ?
Qui d’autre pourrait le faire ? Quand cela est-il fait ?
Qui d’autre devrait le faire ? Quand cela devrait-il être fait ?
Qui laisse exister l’IIE (inutile, irrégulier et excessif) ? A quel autre moment cela pourrait-il être fait ?
Auditeur tierce partie –Formateur :AMr SAOUDI Abdallah
quel autre moment cela devrait-il être fait ?
C.S.F.H de Tunis M20 : outil qualité
• Quoi ?
Quoi faut-il faire ? • Ou?
Qu’est-ce qui est fait ? Ou cela doit-il être fait ?
Qu’est-ce qui devrait être fait ? Ou cela est-il fait ?
Que pourrait-on faire d’autre ? Ou cela devrait-il être fait ?
Que devrait-on faire d’autre ? Cela pourrait-il être fait ailleurs ?
• Pourquoi ? Cela devrait-il être fait ailleurs ?
Pourquoi cette personne le fait-elle ?
• Comment ?
Pourquoi le fait-on ?
Comment faire ?
Pourquoi le faire ici ?
Comment est-ce fait ?
Pourquoi le faire à ce moment ?
Comment faudrait-il faire ?
Pourquoi le faire ici ?
Pourrait-on faire autrement et comment ?
Pourquoi le faire ainsi ?
Devrait-on faire autrement et comment ?
LA MATRICE DE COMPATIBILITE
1- But :
C'est un outil d'aide à la prise de décision. Il permet de faire un choix, parmi plusieurs
propositions, en fonction de critères établis.
2- Principe :
La matrice de compatibilité se présente sous la forme d'un tableau à double entrée, croisant des
critères de choix préalablement définis et impératifs (ex : coût, délai, efficacité...) et des sujets
(problèmes à sélectionner, ou solutions à sélectionner).Les cases sont alors remplies par des
symboles définissant la relation entre le critère et le sujet étudié. Les sujets sont alors comparés
entre eux, en fonction de leurs scores:
o Les problèmes ou solutions ne répondant pas à un ou plusieurs critères sont éliminés.
o Ceux répondant à la plupart ou à tous les critères sont retenus.
avec la politique
Degré d’urgence
Gains attendus
facile à traiter
sujet commun
d’importance
Concordance
Notes totale
recueillir
Degré
Réclamation clients
Confiance excessive
Symboles de notation
5 points
3 points
1 point
DO : exécution ( réalisation )
Prenons , pour ce faire l 'exemple d 'une entreprise qui étudie et réalise un produit
conformément aux souhaits d 'un client et considérons uniquement les activités sur le
produit en cause , en particulier celles du bureau d'étude et de l 'atelier
Que font ces derniers :
La case P (préparer ) de la grande Roue est donc plutôt du ressort du bureau d'étude
et la case D ( réaliser ) de celui de l 'atelier . ceci ne signifie pas que le bureau d 'étude
doit se contenter d 'une stricte activité de préparation ; il lui faut en effet suivre , lui
aussi un processus P D C A pour sa propre intervention.
1 - ENTREPRISE :
P
A
B.E
C D
AT
B .E
- d 'une part au produit jugé non conforme à l issue du contrôle pour lui
redonner le profil voulu ( l 'action corrective )
- d 'autre part à la procédure suivie qui mérite peut être d'être revue , pour
éviter de retomber dans les mêmes pièges
un tel canevas peut bien entendu être utilisé par toute service ,
toute cellule et a la limite par tout individu dans l 'entreprise .
PDCA
C 'est bien ………………………………. Mais insuffisant si on en reste a
son reste a son strict domaine personnel .
ENTREPRISE : SOPRODITE
PLAN DO
CHEK ACT
1- plan (préparer) : l’objectif de cette phase : poser le problème, trouver les cause et
choisir les solutions
définir le problème :
Une pourcentage des retouche très importante égale 38.68%du production réel
2-do (dérouler) :
Cette phase a pour objectif mettre en place toute les action indiquer dans le plan d’action :
Le plan d’action :
mise en place de contrôle de réception (tissu)
Établir le processus de contrôle déception
Établir le procédure de contrôle de réception
Établir une fiche de contrôle de réception
Réception de commende
réclamation client
Contrôle de réception
Activités
Matières premières
Conforme, livré a la
Salle de coupe
- Procédure Réception.
Documents - Procédure contrôle réception.
Rattachés - Fiche d’enregistrement.
2 But :
S’assurer de la conformité des étoffes réceptionnées aux spécifications de la
commande
Arrêter toute livraison non conforme
Evaluer et suivre le niveau de qualité des livraisons
Avertir la fabrication pour qu’elle puisse prendre ses dispositions
3 Domaine d’application :
A toute livraison (commande ; étoffe, thermocollant, accessoires..) arrive au magasin
4 Responsabilité :
Le magasinier et le contrôleur de la matière premier sont les responsables de
l’application de cette procédure.
5 Référence et documentation :
Référence
6* Déroulement :
1 Contrôle de base
Avant le contrôle sur le tissu ,il faut s’assurer de la conformité de la commende avec le
produit reçu (référence, quantité , poids , couleur, nuance, solidité des coloris, absorption du
tissu extensibilité, longueur ,laise, nombre de fils par cm, toute les information sur l’étiquette
de tissu)
Ce contrôle s’effectue par sondage sur 10 à 20% des pièces du lot réceptionné. Il sera
renforcé à 100% si les premières pièces visitées révèlent des problèmes importants et si le
fournisseur est considéré « à risque ».
-
Les variations de niveau de coloris entre lisières en début de pièces
par un prélèvement d’échantillon ou par rapprochement manuel des
deux lisières
-
L’écart angulaire en suivant le trajet d’une duite par rapport à la
chaîne
-
La laize par des mesures en différents endroits, ou par l’intermédiaire
d’un analyseur de laize
-
Les défauts localisés qui sont ou seront signalés par
-
sonnette placée en laize de pièce
-
La longueur de la pièce en fin de visite
-
Le poids au mètre carré, par pesée de la pièce ou par prélèvement
d’un échantillon de 100 m 2
-
-
glissement aux coutures
-
résistance
-
solidité
-
…
3 Enregistrement des résultats et rapport :
les résultats de ces contrôles sont enregistrés sur une fiche de contrôle réception
Les pièces d’étoffes rentrent en stock si les résultas des contrôles sont conformes aux
spécifications attendues.
Longueur
Laize utilisable :
Laize :
couleur
Etat de bords
Caractéristique fonctionnelle %
absorption
Extensibilité
résistance Traction
Déchirure
coloris
CONTROLEUR/ REF :
DATE :
Matelassage
(Auto contrôle)
Coupe
(Auto contrôle) Contrôle encours
De production
Par sondage
Piquage
(Auto contrôle)
Réparation
Finition
Contrôle fin de
chaîne
Non Articles
Non contrôle 100% déclasses
Oui
Emballage
Contrôle /
Lot refuser Sondage
Lot accepter
1* Objet :
Détection des défauts dés leur apparition, afin d’engager des actions correctives le
plus rapidement possible.
Minimiser les dégâts des non-conformités.
3* Domaine d’application :
4* Responsabilité :
Référence
WP03NC830F : Procédure de maîtrise de produit non conforme
Documentation
1. Fiche de contrôle en cour
2. planning de contrôle en cour
6/ déroulement :
6/1 le contrôleur visite en une ou plusieurs fois et dans un ordre aléatoire l’ensemble des
postes de travail sur une période ne devant pas dépasser deux jours.
6/2 Pour cela, il prépare chaque jour son ordre de visite à partir d’une table de nombre au
hasard (chaque nombre tiré correspond au numéro de l’opératrice à visite.
6/3 A chaque visite, il examine un nombre des pièces toujours identiques : 25% du paquet
qui ne dépasse pas les 20 pièces /paquet tout contrôlant :
La régularité du point.
Le nombre de point par cm.
La régularité de point de la machine.
La régularité des valeurs de la couture.
Les pointages (pinces, plaquages, accessoires ….).
La réalisation de chaque début et fin de la couture.
Les crans de montage sont bien respectés ou non.
La symétrie des pièces.
L’aspect de la couture.
Les fronces.
Les défauts matières qui peuvent exister (la nuance, les différentes tâches,
défauts de tissage…).
Les tâches d’huile sur le tissu….
6/4 Toute erreur ou défaut sera enregistré par types sur la fiche de contrôle prévue à cette
Effet.
Si le nombre de défauts est supérieur à 1 pour un prélèvement de 5, le défaut peut être
Considéré comme important dans ce cas la contrôleuse contrôle tout le nombre de paquet.
6/5 A l’appréciation de la gravite peut être affiné par un nouveau prélèvement mais seul le
Nombre de défectueux constaté sur le premier est enregistré.
6 /7 De plus, ce poste sera systématiquement contrôlé dans les meilleurs délais pour vérifier
Que le problème a été résolu.
Remarque : dans le cas d’un défaut mineur, le contrôleur peut redonner lui-même à
L’opératrice la pièce défectueuse.
Poche
étiquette
Sac de poche
Braguette
Fermeture
Parmenture
Soupons
Fourche
Cotée
Passent
Ceinture
Total
3-chek (contrôler) : l’objectif de cette phase c’est vérifier les action mise en place sont
efficaces
Pour cette phase on trouve que l’action de mise en place de contrôle encours car l’action de
mise en place de contrôle de réception n’est pas encore puisque la visiteuse a besoin d’un
entretien car elle n’est pas utiliser pendant des années. C’est pour ce la cette action reste
dans la phase do
* ** 3 Fermeture Aly a
* * 2 Fourche Ahlem
** ** 4 Cotée Amira
57 Total
Date :13/06/2008 soprodite
* ** 3 Poche Olfa
étiquette
* * 2 Sac de poche Hejer
* ** * 4 Braguette sonia
* * 2 Fermeture Alya
** 2 Parmenture Amel
* 1 Soupons Noura
** ** 4 Fourche Ahlem
* * 2 Cotée Amira
* ** 3 Passent Aida
** 2 Rehausse Mabrouka
Fond dos
42 Total
défaut :
jeudi vendredi total
sac de poche
3 2 5
raccord fond dos
4 3 7
poche dos non symétrie
10 6 16
poche embue
5 7 12
raccord entre jambe
7 5 12
ourlet non conforme
3 5 8
aspect de point
7 6 13
mon que de point
5 4 9
irrégularité des surpiqûres
2 5 6
montage ceintures
7 8 15
bouts de ceintures
5 10 15
mesure nom conforme
10 9 19
mon que (finition)
9 10 19
Troue
11 9 20
Tache
9 11 20
Nuance
4 7 11
Total
101 107 208
1
2
pieces
conforme ;
74%
4- act (assurer) :
Objectif :
C’est s’assurer de l’efficacité des action dan le temps.
c’est pour cela la 2 action reste dans la phase check puis elle est créer nouvellement
PLAN DO
CHEK ACT
Plan (préparer) :
définir le problème :
- system de contrôle mal organiser
- encours très important dans la chaîne
- des retards de livraison
les solutions
-réaliser un plan de contrôle pour les phases de production
-réaliser un formulaire de traitement et d’enregistrement de la non conformité
Do (dérouler) :
But :
Domaine d’application :
Les responsables :
Analyse du non
Conformité
Non
traitement des
Défaut action corrective oui traitement
De coupe De la non
Conformité
Classement oui
Fin
Traitement Traitement
Des 2ème
Défaut choix
Saisie des
Données
Fin
Pour ces deux amélioration sont situé encore dans cette étape (do) à cause de temps et
des coûts qu’elle nécessite.
LE BILAN COMPARATIVE
-encours de plus en plus important dans la -des pièces non-conformité bien organiser
chaîne cause des retouches des pièces non et par conséquence diminution des
conforme encours
-faible production
-augmentation de la production
- retard de la livraison pour quelque
commende
- tous les commendes sont livrées à leur
date
-Manque de qualification des opératrices
-opératrice qualifier
-Manque des formation
Total
8-9 9-10 10-11 11- 13.-14 14-15 15-16 16-
12.30 17.15
e
sac de poche Hajer ** * ** * * ** *
10
raccord fond Jamila * ** * * *
dos 6
poche dos non Samira ** * *** * *** ** * **
symétrie 15
poche embue Samira * ** * * ** *
8
raccord entre Samia * * * *** *
jambe 7
ourlet non jihene *** * ** *** *
conforme 10
aspect de point * ** * * *** ** ** 12
mon que de ** * ** ** * *
point 9
irrégularité des * ** ** * **
surpiqûres 8
montage aida *** *** * *** **
ceintures 12
bouts de ahlem ** ** * * ** *
ceintures 9
mesure nom *** ** *** ** ****
conforme 14
mon que *** ** ***** *** ***** ** * *
(finition) * 24
Troue *** ** ** *** * * **
14
Tache ** *** ** * * *** *** ****
19
Nuance ** ** * * *
7
Total 184
totale
8-9 9-10 10-11 11- 13.-14 14-15 15-16 16-
12.30 17.15
sac de poche Hajer * ** *
4
raccord fond dos Jamila * * 2
poche dos non Samira ** * ** * *** * *
symétrie 10
poche embue Samira * ** ** ** ** *
10
raccord entre Samia ** ** ** * *
jambe 9
ourlet non jingle * ** * * **
conforme 7
aspect de point * ** * * ** 8
mon que de point ** ** *** * * * ** 12
irrégularité des ** * ** * *
surpiqûres 7
montage aida * ** * * ** * *
ceintures 9
bouts de Ahlem * * ** ** * * **
ceintures 10
mesure nom * * * * ** * *
conforme 8
mon que ** ** *** **** ** ** ** **
(finition) *19
Troue ** * ** * ** ** * *
12
Tache ** * ** * *** ** ** *
15
Nuance *** ** *** ** *** ** ** ***
19
Total 161
totale
8-9 9-10 10-11 11- 13.-14 14-15 15-16 16-
12.30 17.15
sac de poche Hajer ** ** * *
6
raccord fond dos Jamila * ** ** ** 7
poche dos non Samira *** * ** *** * ** *** **
symétrie 17
poche embue Samira ** ** ** *
7
raccord entre Samia ** ** * *
jambe 6
ourlet non jingle ** *** ** *** ** *
conforme 13
aspect de point * ** *
4
mon que de point ** ** * * ** ** ** ** 14
irrégularité des ** * *** * * *
surpiqûres 9
montage aida ** *** * ** ** ** ** 4
ceintures 15
bouts de Ahlem * ** * * ** * *** ***
ceintures 14
mesure nom * ** *
conforme 4
mon que ** ** ** * * * ***
(finition) 12
Troue * ** * * ***
8
Tache ** * ** *** * *
10
Nuance * ** ** * *** ***** * *
16
Total 162
conforme
aspect de point * *** * ** * *** *
12
mon que de point * *** ** 8
irrégularité des * ** **
surpiqûres 5
montage aida ** ** * * ** *** ** **
ceintures 15
bouts de Ahlem ** * *** * *** **
ceintures 12
mesure nom ** ** ** ** * * **
conforme 12
mon que *** ***** ** ** ** *** **** **
(finition) 24
Troue * ** ** *** ** ** ** ***
17
Tache *** * *** * ** **** *** *****
22
Nuance * ** *** ** *** * *** ***
18
Total 155
totale
8-9 9-10 10-11 11- 13.-14 14-15 15-16 16-
12.30 17.15
sac de poche Hajer * ** **
5
raccord fond dos Jamila ** * 3
poche dos non Samira * *** * **
symétrie 7
poche embue Samira * ** *
4
raccord entre Samia * * **
jambe 4
ourlet non Jamila *** * **
conforme 6
aspect de point ** ** ***
8
mon que de point ** *** **** *** 12
irrégularité des * **
surpiqûres 3
montage aida ** ** *
ceintures 5
bouts de Ahlem * * *
ceintures 3
mesure nom ** * ** *
conforme 6
mon que * **** *** **
(finition) 10
Troue * *** ** **
8
Tache * *** *** ***
10
Nuance *** * ** *
7
Total 101
totale
8-9 9-10 10-11 11- 13.-14 14-15 15-16 16-
12.30 17.15
sac de poche Hajer * **
3
raccord fond dos Jamila ** * * 4
poche dos non Samira * ** ** ** ***
symétrie 10
poche embue Samira ** ** *
5
raccord entre Samia * ** * * **
jambe 7
ourlet non Jamila * **
conforme 3
aspect de point ** ** ***
7
mon que de point ** ** * 5
irrégularité des * *
surpiqûres 2
montage aida * ** *** *
ceintures 7
bouts de Ahlem * ** **
ceintures 5
mesure nom ** * ** * * ***
conforme 10
mon que * *** * *** *
(finition) 9
*** ** ** * ** *
Troue 11
Tache ** * * *** * *
9
Nuance * * **
4
Total 101
totale
8-9 9-10 10-11 11- 13.-14 14-15 15-16 16-
12.30 17.15
sac de poche Hajer * *
2
raccord fond dos Jamila * * * 3
poche dos non Samira * * ** * *
symétrie 6
poche embue Samira * * * ** * *
7
raccord entre Samia *** * *
jambe 5
ourlet non jingle * ** * *
conforme 5
aspect de point * * *** *
6
mon que de point * * * * 4
irrégularité des ** ***
surpiqûres 5
montage aida *** ** ***
ceintures 8
bouts de Ahlem *** *** ** **
ceintures 10
mesure nom *** * ** **
conforme 9
mon que *** *** ** **
(finition) 10
Troue *** *** * * *
9
Tache *** * *** * * **
11
Nuance * ** *** *
7
Total 107
DATE: Client :
CHAÎNE: Réf :
raccord entre
jambe
ourlet non
conforme
aspect de point
Tache
Nuance
Total
LA Méthode 5 S
Introduction
I. Définition des 5S
I. La méthodologie de mise en place
II. Les points clés d’application
III. Les domaines concernés
Conclusion
Introduction
Les 5S est certainement l'un des outils qualité de la Qualité Totale à développer en
priorité dans les entreprises.
Il s'agit d'une démarche professionnelle qui ne peut pas s'improviser. Elle a pour
objectif des enjeux économiques et de progrès permanent.
L'une des premières étapes, sinon la première, doit porter sur la propreté et la bonne
organisation des bureaux et des postes de travail dans l'entreprise.
Tous les services de l'entreprise sont concernés, de la prise de la commande à
l'expédition du produit. Ce serait une faute de considérer que seuls les ateliers
peuvent et doivent pratiquer cette démarche.
La qualité d'une entreprise est jugée par sa clientèle à travers sa tenue, son allure, la
présentation de son accueil, de son réseau commercial, de son siège social et de la
première impression qu'elle donne au travers de l'organisation de ses ateliers.
5S tire son origine de la première lettre de chacune des 5 opérations à conduire dans
cette technique. On peut les traduire approximativement par :
Cette démarche basée sur un management participatif joue un rôle essentiel dans la
prévention des accidents, puisqu'à terme, il n'est plus nécessaire de rappeler les
règles de sécurité, car on note naturellement une plus grande ouverture d'esprit vers
l'application des consignes.
Nous donc dans une première partie une définition des 5S, puis dans une deuxième
partie, nous aborderons la méthodologie de la mise en place des 5S, avant de voir les
points clés d’application dans une troisième partie, et enfin dans une dernière partie,
nous aborderons les domaines concernés.
I. Définition 5 S
Au sens propre du terme, ranger signifie mettre les choses en ordre rapidement et
couvre implicitement toutes les procédures nécessaires à cet effet.
Tant qu’on utilisera des objets, on aura besoin des les avoir à portée de main, ce qui
explique que le rangement doit être fait chaque jour. On évite ainsi de perdre du temps
à chercher. Pouvoir ranger et retrouver en 30 secondes documents et outils usuels est
un objectif tout à fait possible.
Une fois chaque chose à sa place, il faut veiller à la propreté des lieux. C’est la phase
SEISO. Le dictionnaire donne du verbe nettoyer la signification suivante :
" Rendre net, propre en débarrassant de tout ce qui ternit ou salit ".
Dans le contexte des 5S, cela signifie éliminer les déchets, les saletés, les corps
étrangers afin que le poste de travail et son environnement soit propre.
Sur le terrain, on applique ce qui a été décidé : Qui, Quoi, Quand, Comment les tâches
sont réparties.
Une fois ces principes établis, cette instance aura pour mission de définir la politique
des 5S.
Mettre en place des groupes de travail, définir des objectifs spécifiques et des délais
Dès lors, chaque équipe aura des objectifs et des calendriers qui lui seront propres, ce
qui évitera de donner l’impression d’une multiplication inutile des efforts.
Il est très important que les évaluations soient faites avec rigueur pour que ceux qui
ont réalisés beaucoup d’efforts notent le sérieux de la démarche. Les évaluations
doivent aller jusque dans les moindres d6tails et ne rien n6gliger. Celui qui 6value
devra observer aussi bien les bons points que les mauvais, car l’i dentifi cation des
problèmes est le premier pas vers l’am6lioration.
Op6ration ranger
Opération standardiser
· Se fixer des priorités en repérant les points à surveiller en particulier.
· Décrire et visualiser les standards ou états de référence pour ces points
· Rendre visibles les anomalies pour faciliter le contrôle :
· Propreté : renforcer l'éclairage, peindre dans des couleurs permettant un
repérage immédiat des salissures
· Rangement : rendre visible l'absence d'un objet, rendre visible tout
objet mal placé, en sur-stock,...
· Pour que les règles soient respectées, il est préférable de les faire écrire et
visualiser par les opérateurs eux-mêmes.
· Visualiser très clairement ce qu'il ne faut pas faire.
Opération impliquer
· Traiter les problèmes en fonction de leur apparition.
· L'initiative vient du personnel.
· Faire participer toutes les personnes concernées.
· Créer des équipes multifonctionnelles.
· Etre pragmatique et s'orienter vers l'action immédiate.
· Rechercher la meilleure utilisation de l'existant.
· Communiquer visuellement sur l'avancement des projets.
· Utiliser une méthodologie de résolution de problème commune.
· L'amélioration est continuelle : pas un jour sans amélioration.
· Quel que soit le niveau atteint, il est toujours possible de faire mieux.
· Les améliorations sont conduites par le besoin du client (interne et externe).
· Le processus est plus important que le résultat.
· Appliquer le PDCA.
· L'encadrement consacre du temps à écouter les suggestions et observer le
processus d'étude de problème.
Poste de travail
Pas d'objets inutiles, pièce cassée, objets divers, objets
Trier - Débarrasser
rouillées
Outils et objets identifiés (en fonction de la fréquence
Ranger
d'utilisation), rendre visible les manquants
Nettoyer Nettoyage régulier, contrôle et inspection
Conserver en ordre Éradiquer les causes de salissures, respecter les consignes
et propre de nettoyage, de rangement et de sécurité
Établir les procédures visuelles, fonctionnement des
Impliquer /
Formaliser technologies par synoptique, assurer la visibilité des
pointsd'inspection
Salle de réunion
Trier - Débarrasser Pas d'objet inutile
Ranger Mobilier et matériel
Nettoyer Aucune trace sur les sols, murs, tableaux
Conserver en ordre Procédures visuelles (matériels et consignes)
Atelier
Trier - Débarrasser Pas d'en-cours excessifs
Ranger Emplacements définis pour les en-cours
Nettoyer Parties communes, toilettes, vestiaires
Conserver en ordre Eradiquer les causes de salissures, encours excessifs,
et propre respecter les consignes de nettoyage, de rangement et desécurité.
Afficher les plans d'action, les valeurs maxi de stock, les
Impliquer /
consignes de circulation et d'évacuation, les consignes
Formaliser
desécurité
Etablissement
Trier - Débarrasser La cour n'est pas encombrée
Ranger Allées tracées, signalétique claire
Nettoyer Vitres propres, toilettes impeccables
Conserver en ordre Eradiquer les causes de salissures, organiser le ramassage
et propre des poubelles
Impliquer /
Afficher le planning des "5S", les horaires.
Formaliser
Bureau
Trier - Débarrasser Pas de documents périmés, les documents obsolètes
Ranger Documents et classeurs, identifiés, facile à trouver
Pas de salissure, environnement agréable (mobilier,
Nettoyer
vitres,...)
Conserver en ordre
Eradiquer les causes de salissures, l'origine des poussières
et propre
Impliquer /
Le Respect des consignes, les procédures, l'affichage
Formaliser
Conclusion
Le principe des 5 S
Le principe de l'amélioration
continue
SEIRI = DEBARRAS
SEITON RANGEMENT
SEISO = NETTOYAGE
SEIKETSU = ORDRE
SHITSUKE = RIGUEUR
Les 5 S, POURQUOI ?
Avoir un local toujours propre, rangé et surveillé,
pour améliorer la productivité, la qualité de service
les conditions de travail, de sécurité et d'efficacité.
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LOCAL MAINTENANCE