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Baheddi Mohamed
3.1. Introduction.
La détermination de la charge admissible des fondations est l’un des problèmes les
plus courants et les plus importants rencontrés en mécanique des sols.
L’objet de ce cours n’est pas de donner les solutions théoriques qui aboutissent aux
formules générales, mais d’essayer d’aborder les différents cas particuliers que l’on peut
rencontrer.
On désigne par fondation la partie enterrée d’un ouvrage, conçu pour transmettre au
sol les charges provenant de la superstructure. Lorsque les caractéristiques mécaniques du sol
sont convenables au voisinage de la surface, les fondations sont exécutées avec un
encastrement minimum. (Figure 1-1)
Semelles isolées
Semelles filante
Apres de nombreuses expériences sur la plupart des sols , on a établie des valeurs de la
capacité portante (qa ) exprimée en bars ou Kgf/ cm2 .
Le sol est caractérisé par la cohésion C , par l’angle de frottement interne du sol - - et
par le poids volumique - -.
Dans le cas d’une semelle lante, la contrainte de rupture sous charge verticale centrée
est obtenue par la relation générale suivante (méthode de superposition de Terzaghi) :
qul = 0.5 B N + D Nq + c Nc
La contrainte admissible -qad- est obtenue à partir de la contrainte ultime qui
est affectée d’un coefficient de sécurité FS qui est égal à 3.
.
qad = .D+
On remarque que la capacité portante est la somme de trois termes, qui sont
données respectivement.
- Terme de surface ……….. 0.5 B N
- Terme de profondeur ………… D Nq
- Terme de cohésion …………. c Nc
- Les coefficients N ; Nq et Nc sont fonction de l’angle de frottement interne - -
Nq= . tg2 ( + )
N = (N q - 1 ) tg (1.4 )
N c= .
e= ;
B’ = B – 2 e
3.6. 1. Calcul de la capacité portante d’après le règlement technique Algérien DTR.
Remarque : il faut vérifier qu’il n’y ait pas de glissement le long de la fondation, c'est-à-dire
qu’il faut que : tg + ; de plus la condition supplémentaire 30 .
.
3.6. 4. Cas de charge inclinée et excentrée.
qul = 0.5. .B’.N .S .d .i + D .Nq .Sq .dq .iq + C.Nc. Sc .dc .ic
tel que :
B’ = B – 2 e ; e = ;
Sc = 1+ 0.2 tg2 ( + ) .
d = dq = 1+ 0.1 tg ( + ) .
dc = 1+ 0.2 tg ( + ).
iq = ic = (1 ) ;
°
i = = (1 ) .
D0
N.N.P
D
D1
Doc on aura :
2eme. cas
+
4 2
H
H0
N.N.P.
3eme. cas
- Si le N.N.P. se trouve dans la zone
du coin de rupture, dans ce cas les
difficultés du calcul du poids
D 1
volumique déjaugé qui doit être
utilisé dans le terme de surface, dans
ce cas 2 doit être ajusté par la dw
2 N.N.P
formule suivante.
H
’
2 e = ( 2 H - dw ) 2 + ’ ( H - dw )
H = 0.5 B. tg ( + ))
1 er. Cas .
D
Si h/B > 3.5 l’influence de la 2eme
couche est négligeable.
2 ème. Cas . 1 er couche
Si h/B < 1.5
h
Dans ce cas, on peut admettre que la
semelle repose directement sur la 2 eme
Argile saturé, = 0 et c 0 2 eme couche
couche et la capacité portante a pour
valeur :
(2+ )
= . +
( 0.3 )
3 ème. Cas .
Si 1.5 < h/B < 3.5
C’est le cas le plus complexe, on passe
progressivement du 1 er cas au 2 ème cas.
En pratique, on pourra utiliser la méthode de D
la semelle fictive, il faudra vérifier que la
stabilité au poinçonnement de la 2 ème
couche est assurée lorsque celle-ci supporte
directement une semelle de largeur « B ’ » 1 er couche
h
appliquant une contrainte verticale. 30
B’ 2 eme couche
= . + .
’
Deuxieme Partie : Détermination de la capacité portante à l’aide
des essais in-situ.
Phase P0 Phase Pf
Pl
de recompression Pseudo-élastique Phase plastique
Phase de recompression : P < P0
- L’exécution du forage produit une décompression du sol. La mise en pression de la
sonde le recomprime et la pression est nulle au début de l’essai, atteint P0 pression
latérale du sol au repos.
-
Phase de Pseudo-élastique: P0 < P < Pf
- La pression contenue d’augmenter, la déformation radiale de la cellule principale
variant a peu près linéairement en fonction de la pression extérieur, cette phase Pf est
appelé pression de fluage.
Phase plastique : Pf < P < Pl
- Pour des pressions supérieures à Pf on atteint la phase des grands glissements pour la
quelle les déformations deviennent très importantes. La pression tend alors vers une
limite Pl appelée pression limite.
Pm
= . ; K = 2,66 (V0 + Vm)
qul = q0 + K ( Ple – P0 )
- Et la contrainte admissible est obtenue par la formule suivante :
qad = q0 + ( Ple – P0 )
avec :
q0 = .D
K : facteur appelé facteur de portance, fonction : de la nature du sol que l’on classe selon les
catégories suivante.
= . .
Ple
Pl1
Pl2
1,5 B
Pl3
Z
Tableau 4.3. Catégorie des sols suivant la pression limite.
Nature du sol Pressions limites (bars) Catégories du sol
Argile 0 - 12 I
Limon 0 - 17
Argile raide et Marne 08 - 10
Limon compact 12 - 30 II
Sable compressible 04 - 08
Roche tendre et altéré 10 - 30
Sable et gravier 10 - 20 III
Roche 40 - 100
Sable et gravier très compact 30 - 60 III bis
- L’effort total de frottement latéral QSt, à une profondeur donnée, est la différence entre
Qt et QC.
QSt = Qt - QC
- Le frottement latéral unitaire local, à une profondeur donnée, est la force QS
nécessaire à l’enfoncement du manchon par sa surface latérale AS.
- Le rapport de frottement Rf (friction ratio), à une profondeur donnée, est défini par
4.4.2. Appareillage.
- La structure de réaction transmet au train de tiges un effort de fonçage qui, pour les
pénétromètres statiques classiques, est de 100 kN.
- La pointe a un diamètre égal à celui des tiges et est enfoncée dans le sol à une
vitesse constante généralement de 20 mm/s.
- Les systèmes de mesure enregistrent au moins la longueur de pénétration et la
résistance à la pénétration du cône et éventuellement le frottement latéral local.
- Les résultats sont présentés sous forme de graphiques, avec au moins la courbe de
résistance à la pénétration du cône qc en fonction de la profondeur. La figure 4.4.4.
donne la variation de qC et de Rf , (FR: friction ratio chez les Anglo-saxons), en
fonction de la profondeur.
Fig. 4.4.4. Essai de pénétration statique
- Deux pénétromètres dynamiques, type A et B, ont été normalisés. Ces deux types de
pénétromètres permettent d'apprécier :
- la succession de différentes couches de terrain,
- l'homogénéité d'une couche,
- la position d'une couche résistante ou d'un bed-rock connus.
- Ces essais doivent être exécutés parallèlement avec d'autres essais qui leur serviront
d'étalonnage. Il déconseillé de calculer la capacité portante de fondations avec les
seuls résultats des essais de pénétration dynamique.
En accompagnement d'autres essais, seuls les résultats du pénétromètre dynamique A
permettent d'évaluer un ordre de grandeur de la capacité portante de fondations.
- Les résultats de l'essai au pénétromètre dynamique B permettent seulement d'orienter
le choix des fondations.
- Les essais de pénétration dynamique type A peuvent être réalisés dans tous les sols
fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60 mm.
- L'essai est limité à une profondeur de 30 m.
4.5. 1. 3. Appareillage.
- Le train de tiges est battu d'une manière continue sous la chute du mouton à la cadence
de 15 à 30 coups par minute. Le nombre de coups de mouton nécessaire pour enfoncer
la pointe de 10 cm est noté en fonction de la longueur totale des tiges introduites dans
le sol.
- La masse du mouton doit être adaptée en cours de battage et choisie parmi l'une
des quatre masses 32, 64, 96, 128 kg, afin que le nombre de coups, pour un
enfoncement de 10 cm, soit compris entre 2 et 30 inclus.
- La fin de l'essai correspond à la satisfaction de l'une des conditions suivantes :
la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
l'enfoncement sous 30 coups de mouton est inférieur ou égal à 10 cm avec la masse de
128 kg,
le rebond du mouton est supérieur à 5 cm.
4.5. 1. 4. Expression des résultats.
. .
= .
. +
m : masse du mouton
g : accélération de la pesanteur
H : hauteur de chute libre du mouton
A : aire de la section droite de la pointe
e : enfoncement par coup
m' : masse cumulée, de l'enclume, des tiges, de la pointe.
- Les résultats sont présentés sous forme de graphiques, avec la courbe de la résistance à
la pénétration dynamique en fonction de la profondeur.
Exemple : calculer la valeur de K pour he / R =1.5 ; L /2R = 2 (rapport courant pour une
semelle isolée) et un sol de catégorie III. On trace la droite he / R = 1,5 qui coupe les deux
courbes de catégorie III en A et B. Il s’agit de calculer l’ordonnée K de M de telle serte
que M devise le segment AB dans le même rapport que M0 le segment A0 A et B0 B qui se
coupent en C par ou on mène une droite passent par M0.