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Il a été fourni par Me Mandessi Bell Evelyne, avocate au barreau du Cameroun et consultante
en matière foncière.
Après une brève rétrospective historique sur le régime foncier au Cameroun, sont présentés :
« Le régime foncier, créé par le présent Décret, dit régime de l'immatriculation, a
pour but d'assurer aux titulaires la garantie desdits droits qu'ils possèdent sur les
immeubles préalablement immatriculés. L'immatriculation a lieu en suite d'une
procédure tendant à révéler tous droits réels déjà constitués. La garantie des droits
réels est obtenue au moyen de la publication sur les livres fonciers, à un compte
particulier ouvert pour chaque immeuble, de tous les droits réels qui s'y rapportent,
ainsi que des modifications de ces mêmes droits, ladite publication étant précédée de
la vérification des justifications produites et faisant foi à l'égard des tiers, dans les
limites et conformément aux dispositions ci-après formulées ».
Puis est entreprise la réorganisation du régime des tenures coutumières qui font
l'objet de nombreux textes entre 1963 et 1972.
. le premier concerne la transformation des titres et actes existant sur des immeubles
non encore immatriculés en titres fonciers,
- de l'obligation de transformer tous les titres existants au Cameroun sur les terres en
titres fonciers,
• la nécessité d'une plus grande maîtrise des terres ayant conduit à l'incorporation
systématique des terres dites « vacantes et sans maître » dans ce qu'on appela alors le
« domaine national » qui devait avoir pour maître la Nation camerounaise et pour
administrateur l'Etat chargé d'en effectuer la redistribution conformément aux
objectifs de développement économique et social du pays. Il était prévu que
l'occupation ou l'exploitation de parcelles de terre du domaine national donne lieu à la
délivrance de titres fonciers après constat de cette occupation ou exploitation, tandis
que les parcelles non occupées ni exploitées devaient être redistribuées dans le cadre
de concessions permettant l'appropriation des terrains après leur mise en valeur ;
• enfin, le maître mot en ce domaine fut l'obligation de mise en valeur des terres
omniprésente de manière expresse ou induite. Exemples :
- la tendance à l'octroi d'un délai relativement court pour mettre en valeur les terrains
dans le cadre de concessions sur le domaine national (5 ans exceptionnellement
renouvelables),
• de connaître à tout moment l'état exact des droits et charges existant sur un
immeuble devant faire l'objet de transaction è d'où l'obligation de publication
dans les livres fonciers des droits octroyés sur les immeubles qui sinon, ne
peuvent être invoqués contre d'autres prétendants (on parle d'inopposabilité aux
tiers).
. les terrains du domaine national : ceux qui ne relèvent d'aucune des catégories
mentionnées ci-dessus.
Avant de vous engager dans une transaction foncière ou immobilière, il est donc
indispensable de vous assurer du statut du terrain car c'est ce statut qui dicte le
régime qui lui est applicable et qui régira donc l'opération ou la transaction
envisagée.
Pour la réalisation d'objectifs d'intérêt général, l'État peut être amené à recourir
à la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique qui peut être
engagée directement à la demande des services de l'État ou indirectement à la
demande des collectivités publiques locales (départements, communes) des
établissements publics, des concessionnaires de services publics ou des sociétés
d'État.
L'indemnisation
- les cultures,
- les constructions,
Le nouveau principe institué depuis 1985 est que tout propriétaire exproprié doit
en principe être indemnisé avant que le bénéficiaire de l'expropriation ne
s'installe sur le terrain exproprié (principe de « l'indemnisation préalable »).
L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
LE MINISTERE DES AFFAIRES FONCIERES ET DES DOMAINES (MINDAF)
L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
Au plan institutionnel , l'on note une plus grande décentralisation et une plus
grande implication des services fonciers dans les procédures foncières :
> au niveau des organes : une redistribution des tâches est opérée au sein des
services locaux du Ministère des Domaines et des Affaires Foncières (MINDAF)
entre Services départementaux et provinciaux des Affaires foncières, et le
Conservateur foncier ;
> au niveau des outils : la publicité foncière est désormais décentralisée et prise
en main par les délégations provinciales du MINDAF (Bulletin des Avis
Domaniaux et Fonciers).
L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
LE MINISTERE DES AFFAIRES FONCIERES ET DES DOMAINES (MINDAF)
L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
Au plan institutionnel , l'on note une plus grande décentralisation et une plus
grande implication des services fonciers dans les procédures foncières :
> au niveau des organes : une redistribution des tâches est opérée au sein des
services locaux du Ministère des Domaines et des Affaires Foncières (MINDAF)
entre Services départementaux et provinciaux des Affaires foncières, et le
Conservateur foncier ;
> au niveau des outils : la publicité foncière est désormais décentralisée et prise
en main par les délégations provinciales du MINDAF (Bulletin des Avis
Domaniaux et Fonciers).
L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
LES COMMISSIONS CONSULTATIVES
COMPOSITION
Autres membres :
PRINCIPALES ATTRIBUTIONS
• Examen et règlement des litiges qui leur sont soumis dans le cadre de la procédure
d'obtention des titres fonciers sur les terrains du domaine national ayant fait l'objet
d'occupation ou d'exploitation.
• Examen et règlement de tous litiges fonciers liés aux oppositions formulées contre
des demandes d'immatriculation et relatifs aux revendications (ou contestations) d'un
droit de propriété sur des terrains non immatriculés introduites par des collectivités et
des individus.
FONCTIONNEMENT
L'ordre du jour de ces réunions doit préciser la localisation des terrains objets de la
réunion et être affiché sur les panneaux des bureaux de la Préfecture, de la sous-
préfecture ou du district du lieu où se trouvent situés ces terrains (souvent, ces
réunions sont annoncées à la radio par communiqués).
L'ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
LES COMMISSIONS DE CONSTAT ET D'EVALUATION
PRINCIPALES ATTRIBUTIONS
• le constat des droits et l'évaluation des biens dont l'expropriation est envisagée,
FONCTIONNEMENT
Ces commissions se réunissent toutes les fois qu'il est nécessaire d'examiner des
dossiers d'expropriation envisagée, sur convocation de leur Président.