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-TRANSITION ENERGETIQUE SEV esesn ta CN mI CeIL POUR LE MONDE: ~ nese y= Deus 1 es pourlebiende 7 Phumanite; BAe Le plastique sans plastique Médecine ° Neurosciences Electronique ¢ Bioscience © Digital © Intelligence artificielle... L 19610- 12-F: 8,90 €-RD Entreprendre (Lafont presse), groupe coté sur Euronext Paris. www.lafontpresse.fr Sommaire Cet eat ener men cry 82772 Boulogne-Bitancoun Codex pre SE els cen thing Cees eee sa rere eae ae ner Pome eae 120000)" Part er 4 Actualité de la science prea Comment est née Phémogiobine? © Qu'est-ce que fat basculer Satume ? » 70 Objectif zéro carbone ae InSight prolonge sa mission sur Mars « 72 Mobilité a émission zéro =) Les aires marines frangaises sont-elles hydroel : bien pratéges 7 «iy a 570 milions 74 Uhydroélectricté la France pas: eit Z| ra ‘année, une vie microbienne extrémophile Sede le Second potentiel au monde < * Une expedition maritime dans Vocéan 75 Un nouveau souffle pour Iéolien eaetared ‘Austral Les émissions de méthane tout 76 Le photovoltaique redevient com- erect ‘autour du globe * Le plus grand instrument _pétitif » Solaire thermodynamique : earn oa de radioastronomie jamais réalisé + la France pionniére —— Covid-19 des cellulesimmunitaires 77 Géothermie : jusqu’a quelle oer ‘aggraveraient la maladie + Participez @ la profondeur irons-nous ? surveillance des poissons porte-épées 48 Le bois :premiére source d’ énergie renouvelable du pays 79 Biogaz : on peut mieux faire ‘80 BenTRANo PiccarD, PIONNIER DE L’AVIATION SOLAIRE « Avec des technologies propres, on peut réaliser limpossible ! » crept a SERIE 16 Plume Labs : rendre lair eeeeenemretienmerimss transparent Sore NNN 18 Clowee : la lumiére qui vient de la mer hl aeadahaandaia 20 Lair intérieur plus pollué que Vair extérieur 2 23 SoundCity : cartographier Comment étre autonome dans la pollution sonore espace profond Tafontpresse.fr fp 2 AIRCITY : Mesurer ta potution 96 1000 souuTions pour LE MONDE ors Codie pet Soa ast Tote ch Somes ff] MAIS aussi les odeurs DE DEMAIN Shan Sex dos Socal Rp Pcenties, (| 20 TEXTILES INTERACTIFS, CONNECTES, frau Dr emde Ernstsapane Gasman Rats eit fu NTeCMIGENTS 114 Le PREMIER TOUR DU MONDE EN ipo nee os Cn, rp aun BATEAU VOLANT etl de ut, hasmaie As tage, Paes ao 118 Actuelité de la science iecsin pote napa enn, esate bw. tee f|_34 L'HOPITAL CONNECTE : LE PATIENT fete sic, acy opt erat mano Fe fl SUIVI A LA TRACE Fan ing, Fet: oon Poa see eo Pes Sot tr Se Fin Sant at Sree De ale tre Snr enn st st ton ogee. Sat fe = ie see he pence eae CO oo Soe lose arp 8st Oe, Sl 40 Le monve ou rurun [lai Beeananenta arena eeen Teme ioe steerage tee MAU CES oe Las VEGAS ro ft pen ey rs So veo me AB Lives mo ; font esr i is Cate arn ie rule i Fea Pes vos Bape nga, loa ee 2, srg par Cte ana upstate fhe umpteen ‘38 Un EquiPentenr UilGUE | Syypegu amino €5 006-0272 exo Secor Car - ‘AU MONDE POUR PERCER reve auens ered LES SECRETS DU CERVEAJ Feces [oa Cereal er ener San pra peacetime ii eran erat) poorer pearheineatin os Pourquoi notre sang estil rouge ? C'est bien sir causedehémoglobine, une pro- téine complexe spécialisée dansle transport de oxygne. Mais in‘ sins. Les humains et les mammiffres ne sont pas les seuls & avoir le sang rouge. On retrouve ceneffet de Thémoglobine dans le sy culatoire d'autres vertébrés,m des annélides (dont les plus connus sont les vers de terre), des mollusques (notamment des escargots d'eau douce) ,et des crustacés (els les daphnies ou « puces d’eau »).Com ‘ment "hémoglobineest-elle apparue chez des espces aussi différentes ? Il a fallu qu’elle soit « inventée » plusieurs fois au cours de Pévolution Des scientifiques de "Institut Jacques Monod (CNRS/Université de Paris), du Laboratoire ‘matidre et syst8mes complexes (CNRS/Uni versité de Paris) de la Station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université), des Universités de St Pétersbourg (Russie) et de Rio de Janeiro (Brésil) se sont intéressés & Platynereis dumerili, un petit ver marin au sang rouge. C ristique davoir évolué trés lentement : ses caractéristiques génétiques sont effective ‘ment proches de celles de I'ancétre marin de la plupart des animaux, Urbilareria®. Liétude de ce petit ver,en le comparant aux autres ‘espces A sang rouge,a permis ainside remon- ter aux origines des hémoglobines. Les hémoglobines appartiennent une vaste famille, les globines, des protéines que 'on retrouve chez, presque tous les étres vivants capables de « stocker » des gaz comme 'oxy- gene ou le monoxyde d’azote. Mais contrai- rement & 'hémoglobine, el général intérieur des ellulesetnecirculent = ic pas dans le sang. Les travaux des chercheurs ‘montrent que. chez toutes les espéces a sang, “est un méme gene permettant de toglo fabriquer une globine appelée « bine » qui a évolué indépendamment pour :ne codant pour ’hémoglobine. Cette nouvelle molécule circulante a permis devenir un ‘un transport plus efficace de 'oxygne alors que les animaux devenaient plus grands en tail globines apparues indépendamment dé 1ctifs. Toutes ces hémo- surtout plu nt donc d'un méme gene ancestral * Urbilateriaest le dernier ancétre commun des bilatériens soit es animaux dotés d'une syméirie bilatérae drvite-gauche) et organes complexes AVexclusion cependant des esp2cesd'organisation plus simple comune les éponges ou les méduses. 4 Qu'est-ce qui fait On observe une inclinaison de 27° del'axe de rotation dela géante gazeuse. Ses satel- lites en seraient-ils responsables ? Malgré la taille impressionnante de laplandte par rapport ses satellites, influence dees demiers permettraitdexpliquer labascule de Saturne, Des travaux menés par des scient: fiques du CNRS et de Sorbonne Université institut de mécanique céleste et de calcul des phémérides (Observatoire de Paris - PSL/ CNRS) et de I Université de Pise, ont montré que 'inclinaison actu del’axe de rotation de la géante gazeuse résultait en effet de la migration de ses satellites, et plus particu ligrement du plus grand d’entre eux, Titan De récentes observations avaient prowvé que Titan et les autres satellites s'éloign petit & petit de Satume, et cela beaucoup plus rapidement que ce que les astronomes pensaient, Avec cette vitesse de migration reve urs ont conclu la hausse, les chere que ce phénomene agit sur linelinaison de V’axe de laplanéte : mesure que ses satellites, s’éloignent, elle s"incline de plus en plus. Pourtant, pendant plus de3 miliardsd apres sa formation, Saturne avait conservé tun axe de rotation faiblement incling. Ce rest que depuis un milliard d'années quelle subirait la lente action de ses satellites via tun phénoméne de résonance qui perdure Premiere mission consacrée a l'étude de la structure interne de la planéte Mars, InSight a été prolongée de deux ans parla NASA, pour prendre fin en décembre 2022. LeCNES contribue notamment au niveau du sismomitre SEIS, des ««séismes martiens », Autre bord constituée des capteurs de mesure du vent, de la température et de la pression atmos- phérique, ainsi que d’un magnétometre. Liinteraction avec la course de ta plante Neptune a fait débuter la longue bascule de Paxe de Saturme jusqu’a linclinaison de 27° observée aujourd'hui Si les astronomes s'aecordaient sur l'exis- ‘sonance, ils pensaient qu'elle avait eu lieu ts tt, ily plus de4 milliards années, & cause dune modification dans Vorbite de Neptune, Et laxe de Saturne se seratensuite stabilise, Ces travaux montrent tence decette Paxe de Saturne bascule toujours, et dans les prochains milliards d'an née, Tinclinaison pourrait plus que doubler. Léquipe de chercheurs était dgja arrivée & des conclusions similaires pour la planéte Jupiter. Du fait de la migration de ses quatre satellites principaux et dune résonance avec Vorbite d’Uranus, elle devrait connaitre un basculement analogue. Dans les 5 prochains milliards d’années, Ninclinaison de I'axe de Jupiter pourrait passer de 3° & plus de 30° ! sa mission sur Mars Les deux premigres années de a mission In Sight ont permis une nouvelle compréhension de Mars. Elles ont évél¢ une plandte vivante, tGatre de séismes,de tourbillons de poussiére cetd’étranges impulsions magi plusieurs mois, une tempéte de poussigre slobale recouvre la planéte rouge et limite fortement I’énergie disponible pour InSight et es instruments SEIS et APSS, Les &quipes opérationnelles du CNES et de la NASA sont parvenus & maintenir allumés la plupart des capteurs sismiques et météorologiques, méme par intermittence, et ces demiers ont pucontinuer fourir de trés bonnes données scientifiques, méme détecter rScemment de nouveau séismes martiens. Le CNES opere les instruments SEIS et APSS depuis le Centre Spatial de Toulouse, et le centre de données de PIPGP ("Institut de physique du globe de Paris - Université de Paris/IPGP/CNRS) assure 1a diffusion des données de SEIS au sein de la commu- nauté scientifique. Plusieurs laboratoires du CNRS participent, avec IPGP et V'ISAE- SUPAERO, aux analyses des données de la mission, (Quand vient la tombée de la nut sur Mars, le cable qui relie SEIS & V'atterrsseur InSight, le «tether », a tendance & générer des cra- quements thermoélastiques. Ceux-ci per- turbent les mesures lorsque la température chute brutalement& ce moment dela journée Aussi, initiative de lIPGP et du CNES, rune des nouvelles activités de la mission Gtendue consistera a recouvrir ce « tether » «d'une couche de régolithe marten aide de la pelle situge au bout du bras ’InSight, La ‘qualité du signal sismique produit par SEIS sera ainsi considérablement améliorée.en at- ‘nant eseffetsdes gradients de température surMars A c6tédes activités sismologiques, les activités météorologiques d"InSight sont produites par instrument APSS.,qui fournit des données parmi les plus détaillées collec tées sur Mars. Celles-ci consttueront, avec celles dinstru- ‘ments équivalentsinstllés surle Rover Cu- riosity et le Rover Perseverance récemment amrivé sur la planéte rouge, le premier réseau _météorologique disponible et opérationnel su tune autre planéte Les aires marines francaises sont-elles Deuxitme zone économique exclusive au monde (plus de 10 millions de kilometres carrés avec Voutre-mer), la France aml tionne de recouvrir 30% de son tet ‘océanique par des aires marines protégées (AMP) d'ici 2022, dont un tiers en « pro- tection forte ». Mais qu'en est-il sur réel- Tement ? Cette stratégie nationale sur les AMP a été récemment annoncée. Mais une équipe de scientiques duCNRS,du Centre de recherche insulaire et observatoire de Tenvironnement (CNRS/UPVD/EPHE-PSL), sest intéressée de plus pres aux 524 AMP frangaises. Elle a constaté que object de 30%bestbien ateint, ‘mais avec une réparttion trésinégale. Et sur- tout seul 1,6% de espace maritime frangais bénéficie d'un statut de protection intégrale cow haute (les deux niveaux permettant de réduire au mieux les impacts humains sur la biodiversté), et non 10% comme prévu. De plus, 80% de cette protection haute ou intégrale ne concement qu'un teritoire, les ‘TAAR.Sil’ony inclutla Nouvelle Calédonie, plusde 97% des zones de protection forte sont bas. Ine reste donc que 3% en métropole ! Les niveaux de protection y sont par consé- quent extrémement faibles. Par exemple, 59% des eaux frangaises méditerranéennes sont dans des AMP, dont seulement 0,1%en protection haute ou intégrale. Méme chose sur la facade Atlantique-Manche-Mer du Nord dont presque 40% sont sous un statutd’ AMP. avec seulement 0.01% en protection haute ou intégrale. Pourtant des niveaux appropriés de protection dans tous les bassins oct Saverent essentiels pour protéger l'océan,sa biodiversité, et soutenir les moyens de sub- sistance de millions de personnes. une vie microbienne extrémophile Siles animaux ont fait leur apparition sur notre plandte vers $70 millions d’années, la vie était née des milliards dannées aupa- rravant :les bactéries avait colonisé tous les rilieux, méme les plus extrémes. Dans un lac voleanique marocain, des chercheurs ont fait une découverte exceptionnelle.. Les premigres traces de vie sur Terre datent entre 3.5 e138 milliards d’années. Bien sir cette vie n était que sous forme microbienne. Mais elle occupait dea presque tous les éco- systémes, marins comme continentaux. Ces ‘organismes vont résister ensuite & toutes les crises biologiques et environnementales. Is vont raverser ls temps géologiques jusqu’a nos jours, Les scientifiques sintéressent & cette vie microbienne pour comprendre comment ele sest développée, comment elle a réssté aux vénements. ls peuvent ensuite rechercher la présence de traces de vie similaires mais extraterrestes (sur d'autres planétes, des satellites, des cometes..). Cer- tains de ces organismes vivaient dans des environnements primitifs tr différents de ‘ceux que nous connaissons : on les appelle des extrémophiles. Depuis une trentaine années, les chercheurs se passionnent pour ces microbes dont le traces de vie sont trés difficiles& trouver, encore plus lorsque l'on remonte dans le temps. des contextes Au su-est du Maroc, dans larégion de Ouar- arate, ps de la localité d’ Amane Tazgart, ‘une équipe intemationale dirgée par Abder razak El Albani, Professeur 2 l'Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (Université de Poiters/CNRS) a feit une découverte rare. Les scientifiques ont réuni des preuves fossiles indubitables montrant que des microorganismes on sus'adapter de manire étonnante & des milieux tes divers, dansdesconditionsextrémes.Surle site, des constructions biologiques associges &I’acti- Vité de colonies bactériennes, connues sous lenom destromatolithes ont é découverte. Datées de 571 millions4'années elles figurent parmi les édifices biologiques les mieux ACTUALITE Bréves conservés de cette période du Précambrien pour rensemble du continent afficainet dans ce type de contexte géologique. Ces colonies se sont développées dans un le de ealdeira voleanique, un endroit ob les températures étaient relativement élevées et les eaux la fois salines etaealines. Dans tant «de onditions inhospitaiéres, on longtemps cconsidéré comme imposible le développe- ment de toute forme de vie. C'est pourquoi la NASA sintéresse&cette découverte car, si des communautés microbiennes ont vécu et se sont développes dans desconditions aussi extrémes, on peut envisager la méme chose pour des formes de vie simples susceptibles exister sur’ autres plandtes. La qualité de conservation de ce site allige son intérét pEdagogique et 2¢0-touristique permettent d’envisager son inscription au patrimoine mondial de ' UNESCO. Une expédition maritime dans A bord du Marion Dufresne If, un bateau laboratoire affrété par la Flotte oeéano- graphique francaise, 48 scientifiques sont partis en janvier dernier afin de mieux comprendre la séquestration du CO2 at- mosphérique dans l’océan, L’expédition océanographique Swings s'est déroulée dans l'océan Austral, a la découverte de ses secrets, I est difficile dexplorer Tocéan Austral, tune région lointaine et agitée qui entoure Je continent antarctique, au sud des océans Atlantique, Pacifique et Indien, Son role est important mais complexe pourle captage ele stockage du CO2 atmosphiérique. Eneffet.de nombreux facteurs sont prendre en compte cela vadel activité biologique (la photosyn- thiseen surface, « "export » de matidrecarbo- née vers les abysses, sa séquestration dans les sédiments) a la circulation oc€anique. Pour appréhender ces processus, lest ngces- saire de les quantifier, et ceci est possible ace & la mesure d’éléments dls « aéochi- miques » (silice, nitrate, fer, zine, mais éga Jement par exemple thorium, radium etterres rares).La grande majorité de ces « raceurs » est présente en concentrations infimes dans eau de mer. L’expédition océanographique Swings (pour South West Indian Geotraces Sec- tion), est partie le 11 janvier dernier pour tun voyage de deux mois. L’équipe du projet Giait coordonnée par deux chercheuses du CNRS et impliquait notamment des colle- gues de Sorbonne Université, de Université Vocéan Austral ‘Toulouse III - Paul Sabatier, de P Université de Bretagne Occidentale et d’Aix-Marseille Université. Lesrecherehes sinscrivent dans le programme mondial Geotraces qui construit depuis 2010 un atlas chimique des océans. 11 sagit notamment de compiler les données gcrivant les eycles biogéochimiques de ces éléments « traceurs »et de leurs isotopes dans les différents océans du globe. (C’éait la premizre fois qu'une campagne en mer aussi détaillée que Swings était menée dans Pocéan Austral. Son objectf consistat A déterminer Yorigine (atmosphérique, sédi- mmentaire, hydrothermale..)deces éléments, dont certains jouent unrélecrucial dans acti- vité photosynthétique du phytoplancton (le feret lezine, par exemple). Les scientifiques devaient étudier leurs transformations phy. sique, chimique et biologique, & toutes les profondeursde1'océan Austral, Bt également leurdevenirin fine: descente dans les abysses et stockage dans les sédiments A cet effet des carottages ont été effectués Te long de la cdte sud-afticaine, autour des files Marion, Crozet et Kerguelen, et dans des zones plus profondes. La trés faible teneur en éléments chimiques recherchés dans océan rend leur analyse délicate : Reveal eme (Meats ats tout autour du globe et TOUT ut ecu en ths oe or ee Com Peery Ce aR OO a ised COC UU Coe RUC uy PUR rm ECU LU Rk om eee BED) eC ae s'élevant d'une diversité d'endroits sur notre planéte pour évoluer dans |'atmosphére. OO RU UCN UU RUC RTC Rl Ce Eee oe ee ee nee SCRE ee |} zones humides (principalement tropicales) pour obtenir les données qui composent cette Dat TCL Ce nouvel outil est destiné 4 comprendre ce gaz complexe et son rdle dans le cycle du carbone sur la Terre, dans la composition de I'atmosphére et dans le climat. La hausse OS ue ae ae Ue eR eee RU UUM y DS eek CU Clo ACTUALITE Bréves les échamtillons prélevés doivent en effet @tre protégés de toutes contamination venant de Ia rouille et des cheminges du bateau, voire des scientifiques eux-mémes, Une autre équipe a Dufresne Il avec les scientifiques du projet nbarqué sur le Marion Swings celle du service d observation Oiso, qui évalue Ia part de CO2 issue des émis sions anthropiques et I’acidification des eaux quien résulte, Un autre programme de suivi temporel de données, Themisto, était ‘ment prévu pour étudier les 6cosysttémes de hhaute-mer. Enfin,un troisitme projet, MAP. IO, sest appuyé sur la plateforme du navire poureffectuer entre autres, des mesures phy. siques de la distribution des aérosolset de gaz. traces. Les résultats sont & venir. Le plus grand instrument de radioastronomie jamais réalisé Il permettra d’étudier la formation des toutes premires étoiles et galaxies, peu de temps aprés le Big Bang, L’instrument de radioastronomie le plus sensible jamais concu, sur une gamme dondes radio iné- galée, est construit par SKA Observatory en Afrique du Sud. I produira un flot de données dépassant le trafic internet mon- dial 'aujourd hui Doié de capacités d’observation sans équi valent, linstrument SKA (pour Square Kilo- meter Array, soit un réseau d'un kilometre carré) permettra des avaneées importantes, Parmi celles-ci, étude de I'apparition des premigres sources lumineuses dans I’Uni vers aprés le Big Bang, impact des champs magnétiques sur les processus d’évolution des objets célestes, les tests des théories de la gravitation et de la relativit encore ladétection d'ondes gravitationnelles SKA est également attendu pour sa capacité «d'exploration de incon, La France est depuis peu membre de SKA Observatory (SKAO), une organisation in tergo décision de la France de devenir membre de nementale, « Je me réjouis de la SKAO pour relever une multitude de défis défisenastronomie,défis numériques et dé} technologiques qui allient chercheurs aca démiques et industriels »,a observé A cette ‘occasion Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS. Llorganisme pilotait dé la «Maison SKA-France »,créée en 2018, qui rassemble des établissements publics (CNRS. Observatoire de Paris - PSL, Observatoire de la Cote d'Azur, Inria, CEA, Université 10 de Bordeaux et Université d'Orléans) et des ‘entreprises (Air Liquide ATOSBull, CNIM, FED, Kalray, Thales). “allisto, Le défi technologique le plus spectaculaire de SKA est posé par le flot de données qu'il va produire = il dépassera chaque année le trafic internet mondial d’aujourd’hui et les besoins de stockage actuels de Facebook. par exemple. C'est pourquoi, pour la premigre fois, les supercalculateurs pour le traitement ddes données deviendront une partie intégrante des télescopes, au méme ttre que les antennes. ‘SKA seraainsi le premier observatoire « Big Data » communauté scientifique frangaise impli- quée dans son exploitation devrait dépasser 400 chercheurs et chercheuses travaillant dans Jesdomaines de Fastrophysique, de lacosmo- logieet de a physique fondamentale. Y seront associé des scientifiques dautres domaines sur des enjeux de recherche numérique, tech: nologiques, méthodologiques et sociétaux. COVID-19 : des cellules immunitaires aggraveraient la maladie DansVinfection parle virus SARS-CoV-2, de nouveaux mécanismes pathognes ont &té découverts qui lient les fonctions inflammatoires et tueuses des cellules immunitaires MAIT (Mucosal Associated Invariant T cells) avec la sévérité eta mor- talité de la maladie. infection par le virus SARS-CoV-2, res- ponsable de la pandémie de COVID-19, peut provoquer dans certains eas un syndrome de détresse respiratoire aigué dd & une réponse inflammatoire incontrélée. Présentes dans les poumons, les cellules MAIT jouent un role important dans la détection et la lutte conte les infections bactériennes et viraes. Ain de déterminer le phénotype des cellules, MATT dans la COVID-19, une étude a &ré rmenge par des scientifiques frangais sur plus de 150 patients hospitalisés ou personnes non infectées. Mais que font les cellule immmunitaires MAIT tandis que le corps lutte contre le SARS: CoV-2? Leur fréquence diminue considéra- bblement dans le sang des patients alors qu'elle augmente dans ke poumon, escellules MAIT Y sont trés actives et produisent de grandes, (quantités de cytokines pro-inflammatoires, ainsi que des facteurs capables de tuer des cellules cibles. Plus les patients sont dans tun état grave, plus ces alterations des cel- ules MAIT sont importantes. Done si l'on determine I’étendue du dysfonctionnement des cellules MAIT sanguines, cela permet de prédire la survie des patients Les chercheurs ont montré que dans le sang des patients COVID-19, plus la maladie est sévére, plus ily a de monocytes inflamma- toires. Les monocytes des patients hospi s&s en maladies infectieuses produisent plus | ; «TENG, une cytokine qui réduit la charge Virale. Alors que les monocytes des patients cen réanimation produisent plus d°IL-15 et d'TL-18, descytokines qui favorisent la réac- tion inflammatoire incontrolée et activation des cellules MAIT. En effectuant des expériences de cultures de cellules immunitares, les scientifiques ont

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