INTRODUCTION :
Il existe différents types de chromatographie qui sont résumées dans l’organigramme ci-
dessous :
HPLC
Organigramme des principales techniques d’analyses chromatographiques
L’interaction des solutés entre phase mobile et phase stationnaire permet de distinguer
deux cas :
- Si la phase stationnaire est polaire, la phase mobile doit être constituée de solvants
moins polaires. C’est la chromatographie en phase normal, le pouvoir d’élution
augmente avec la polarité de la phase mobile.
- Si la phase stationnaire est peu polaire, la phase mobile doit être plus polaire. C’est la
chromatographie à polarité inversée. Le pouvoir décroit avec la polarité de la phase
mobile.
Analytique qui utilise des couches de support de la phase stationnaire avec des
dimensions réduites (3cm x 10cm et 250µm d’épaisseur).
Et quantitative ou préparative employée pour séparer et purifier des substances
chimiques d’un mélange en solution. Cette dérniere est caractérisée par des dimesions
des plaques plus importantes (10cm x 10cm ou 20cm x 20cm) d’épaisseur de couche
de la phase stationnaire pouvant atteindre 3mm.
Les séparations des composants sont obtenues grâce aux phénomènes d’adsorption, de
partage, d’échange ionique,…
Plus K est élevé plus la substance migre lentement avec une vitesse de migration faible.
Pour identifier les substances inconnues d’un mélange, on doit utiliser des témoins de
chacune d’elles, qui seront chromatographies en même temps que la solution mélange. Puis
on compte les Rf (Coefficient de rétention) de chacune d’elles, défini en tant que :
La substance 1 est inexistante dans le mélange inconnu, par contre la substance 4 n,’est pas
identifiée.
Pour identifier par révélation des substances incolores chromatographiées, soit on utilise
une lampe UV pour les substances fluorescentes (généralement la plus part des composés
organiques), soit par de révélations universels chimiques tels que : H2SO4 concentré, H2SO4 –
K2Cr2O7, H2SO4 – HNO3 (dépôt noirs), l’iode I2 (taches brunes) par pulvérisation des plaques
et chauffage sur une plaque chauffante ou bien dans une étuve à 100° - 110°C, soit plu
lentement après évaporation des solvant à l’ai libre.
La chromatographie sur colonne en phase liquide est basée sur le principe de l’élution
par entrainement de plusieurs substances, grâce à un solvant ou un mélange de solvant de
différentes polarités, constituant la phase mobile. La phase stationnaire est soit un solide
poreux inerte imprégné d’un liquide (c’est la chromatographie de partage) ou bien un solide
adsorbant fixant ou non un liquide (c’est la chromatographie d’adsorption), sous forme de
granulés de différentes dimensions (de 60 à 200µm) qui peuvent être soit un gel de silice, de
l’alumine,..remplissant une colonne de verre.
Pour deux substances A et B, la première migre en premier (en tête) avec une vitesse plus
grande et un temps de rétention inférieur à celui de la substance B (voir le schéma suivant).
Colonne
La loi de distribution des deux substances dans la colonne est régit par le coefficient de
partage K des différentes substances, entre la phase mobile liquide et la phase stationnaire.
Plus K est grand, plus la substance est retenue par la phase stationnaire, moins elle migre vite,
et donc avec une vitesse de migration plus faible.
L’équilibre du soluté entre la phase mobile (gaz vecteur) et la phase stationnaire est
caractérisée en tout point de la colonne par le coefficient de partage K :
Vr = Vm + KVs
Tel que :
Vm : Volume de la colonne ou volume de la phase mobile sans rétention (pic de l’air).
Vs : Volume de la phase stationnaire.
K : Coefficient de partage.
Vr : Volume de rétention.
C’est le temps nécessaire à un composé pour parcourir toute la colonne (temps écoulé
entre l’injection de l’échantillon et l’apparition du pic sur le chromatogramme).
Tr = Vr(ml) / Fc(ml/mn)
Tel que :
Vr : volume de rétention ou volume nécessaire en gaz pour séparer un composé.
Fc : Débit de la phase mobile (ml/mn).
Fc = ξπr2u
Tel que :
N = Tr = 5,54 Tr = 16 Tr
Ϭ δ W
Tel que :
h’
h δ2
δ1
h’1/2
h1/2
W1 W2
tr1 tr2
L
HEPT ou H =
H
II.3. Appareillage
Le rôle principal du gaz vecteur est le transport des différents composés d’un mélange,
selon leurs différences de tension de vapeur, le long de la colonne. Il doit être inerte, pur et de
pression suffisante. Il peut être :
De l’Hydrogène ou de l’Hélium
De l’Azote pour FID
Un mélange Argon-Méthane.
La présence d’impuretés dans le gaz vecteur, peuvent endommager la phase liquide fixée par
la phase stationnaire par dégradation de celle-ci. Parmi ces impuretés, nous avons l’eau,
l’ammoniac (NH3).
Pour cela il est nécessaire d’utiliser un filtre à la sortie de la bouteille d’alimentation en gaz.
La phase stationnaire :
Les pases stationnaires sont fixées sur des supports inertes et porreux tels que, les terres
diatomées, chromosorb, Anakrom, célite 545, Si-O-sel, Kieselguhr,…..
III.2. Appareillage
III.2.1. Le pompage
Les principales étapes d’une analyse en chromatographie liquide à haute pression sont
similaires à celles de la chromatographie en phase gazeuse.
III.2.2. L’injection :
Elle est réalisée avec une vanne Rheodyne en deux étapes en utilisant une boucle. On
dépose l’échantillon en tête de la colonne.
III.2.3. Colonnes :
On place souvent des pré-colonnes qui font office de filtres ; elles ont un dp superieur et
protègent la colonne des impuretés.
III.2.4. Détecteur :
Photomètre UV-Visible
Réfectomètre
Détecteur fluorimètrique
Détecteur électrochimique
Conductimètre.
III.2.4. Enregistrement
Les chromatogrammes obtenus sont composés d’une série de pics d’élution à différent
temps de rétention en minutes et d’intensités et d’aires de pics proportionnelles aux
concentrations correspondant à chacune des substances séparées. On peut effectuer des
calculs quantitatifs, en appliquant des méthodes d’étalonnage par étalons externes ou internes.