Présenté
En vue de l’obtention du titre :
Ingénieur d’Etat
Sujet :
Réalisé par :
SQIRRO Driss
Finalement je tiens à travers ces mots, à remercier infiniment mes amis, mes
collègues et toutes les personnes qui ont participées de près ou de loin à la réalisation
de ce travail.
Consommation énergétique
Pré-homo : Pré-homogénéisation CES :
spécifique
Norme française de
NF EN : ZR : Refroidissement par eau
l’énergie
Office nationale
Flew air delivery (débit d’air
ONEE : d’électricité et de l’eau FAD :
délivré)
potable
HT : Haute tension TRI Temps de retour sur investissement
TR : Transformateur
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce présent projet qui consiste à faire un audit
énergétique pour étudier les possibilités d’optimisation de la consommation électrique des
installations énergivores de l’entreprise Ciments du Maroc- usine de Safi.
1
: Rapport annuel de l’ONEE branche électricité 2013
Italcementi Group est aujourd'hui présent dans 22 pays, emploie environ 18500 personnes
et exerce son activité dans trois métiers de proximité. Le dispositif du groupe compte plus de
46 cimenteries, 12 centre de broyage, 420 centrales de béton et près de 112 carrières de
granulats.
2. Ciment du Maroc
2.2. Historique
1951 : Création de la Société des Ciments d’Agadir (SCA), filiale à 100 % de la société Ciments
français. La cimenterie dispose d’une capacité de 60 000 tonnes par an, qui passera sept ans plus
tard à 100 000 tonnes par an.
1989 : Création de deux filiales dans les matériaux de construction : Bétomar pour le BPE
et Sagram pour les granulats. Ces deux sociétés fusionneront dix ans plus tard sous le seul
nom de Bétomar.
1990 : Redevenu actionnaire majoritaire, Ciments Français lance la construction d’une
nouvelle cimenterie d’une capacité de 600 000 tonnes à Safi avec la SNI et la BNDE en
constituant la société Cimasfi. Cette capacité a été augmentée progressivement pour
atteindre aujourd’hui 1 million de tonnes.
1992 : Prise de contrôle par Italcementi la société Cimasfi et la Société des Ciments
d’Agadir, fusionnant sous le nom de Ciments du Maroc.
1999 : Absorption de la société Asmar contrôlant la cimenterie de M’zoudia (région de
Marrakech) par Ciments du Maroc.
2007 : Lancement en février des travaux de la nouvelle cimenterie d’Aït baha.
2009 : Mise en service en novembre du premier broyeur du ciment de la cimenterie d’Aït
baha.
2011 : Mise en service du premier parc éolien à Laâyoune, pour alimenter en énergie
électrique le centre de broyage de Laâyoune, composé de 6 turbines.
2012 : Démarrage de la construction du centre de broyage de Jorf lasfar.
2014 : Mise en service en décembre le centre de broyage de Jorf lasfar.
3. Usine de Safi
L’usine de Safi est située à 35 Km au nord de la ville de Safi, mise en service en 1992, cette
usine a fait l’objet d’un important programme de rénovation en 2005 pour atteindre aujourd’hui
une capacité de production d’un million de tonnes par an. C’est la première cimenterie au Maroc
certifiée ISO 9002 en 1998, puis ISO 14001 en 2003. L’usine de Safi enregistre d’excellentes
performances environnementales, permettant de valoriser les pneus déchiquetés et les cendres
volantes.
3.2. Organigramme
L’organisation des différents services de ciments du Maroc- usine Safi est faite selon
l’organigramme de la figure 3 :
Le CPJ 35 est utilisé pour la préparation des bétons faiblement sollicités, béton non armé
et tous les types de mortiers.
Le ciment est un liant hydraulique constitué d’une poudre minérale, d’aspect grisâtre,
obtenue par broyage et cuisson à 1450 °C d’un mélange de calcaire et d’argile.
C'est au 18ème siècle que sont produites les premières chaux hydrauliques proches des
ciments modernes, principalement du fait des progrès réalisés dans les procédés de cuisson. En
1759, l'anglais John Smeaton produit un mortier aussi dur que de la pierre en mélangeant des
chaux hydrauliques et des cendres volcaniques.
Le français Louis Vicat découvre en 1817 les principes chimiques des ciments et définit les
règles de fabrication du ciment hydraulique. Il est considéré comme l'inventeur du ciment
moderne.
C'est l'anglais Joseph Aspdin qui fait breveter en 1824 le ciment portland, obtenu à partir
d'un procédé de calcination combinant la cuisson de calcaire et d'argile dans des fours alimentés
au charbon. La dénomination Portland, due à la similarité de la couleur et de la dureté avec la
pierre de Portland (Sud de l'Angleterre), est à l'heure actuelle toujours employée dans l'industrie.
Les Ciments Portland sont des liants hydrauliques composés principalement de silicates de
calcium hydrauliques, qui font prise et durcissent en vertu d'une réaction chimique avec l'eau
appelée hydratation. Lorsqu'on ajoute la pâte (ciment, air et eau) aux granulats (sable, gravier,
pierre concassée ou autre matériau granulaire), elle agit comme une colle et lie l’ensemble des
granulats pour former une masse semblable à la pierre, le béton, le matériau le plus polyvalent
et le plus répandu qui existe.
Au Maroc, une première cimenterie voit le jour en 1913, à Casablanca. Elle a été édifiée en
plein centre-ville et transférée après, à la périphérie de la ville en vue de son extension de
capacité.
Les matières premières sont extraites des parois rocheuses d’une carrière à ciel ouvert par
abattage à l’explosif ou à la pelle mécanique. La roche est reprise par des dumpers vers un
atelier de concassage. Pour produire des ciments de qualités constantes, les matières premières
doivent être soigneusement échantillonnées, dosées et mélangées de façon à obtenir une
composition parfaitement régulière dans le temps.
5.2. Le concassage
L’opération de concassage a pour but de réduire la granulométrie des blocs de pierre en des
fragments de faibles dimensions (25 à 40 mm). Elle assure également un certain mélange des
matières premières arrivant de la carrière (calcaire et argile). En effet, le calcaire et l’argile
transportés par les camions sont déchargés dans une trémie qui est reliée à un alimentateur.
Le concassage se fait à l’aide d’un concasseur contenant deux rotors où les marteaux sont
articulés entrainant la fragmentation des blocs de calcaire et de l’argile.
La matière concassée est acheminée par une série de bandes transporteuses vers le hall de
pré-homogénéisation (le dôme de l’usine), celui-ci est muni d’un jeteur angulaire qui se décale
automatiquement formant ainsi un tas sous forme de pyramide.
Le stockage de la matière première se fait dans quatre silos contenant le bas titre, le
pyrothine, le calcaire et l’argile, ces deux derniers servent à la correction du mélange avant qu’il
passe au broyeur cru.
Un analyseur en temps réel à rayon γ détermine la composition de la matière cru et
commande les doseurs des quatre constituants pour ajuster la proportion de ces derniers dans le
mélange.
La matière passe donc par les doseurs qui alimentent le broyeur sécheur. La fonction de
séchage est nécessaire pour diminuer le taux d’humidité de la matière. En plus du séchage et de
la fragmentation, le broyeur assure le mélange des différents minerais apportés par les matières
premières et les ajouts de correction en faibles proportions.
Le broyeur cru se compose de trois grands galets de surface bombée, suspendus de manière
fixe sur un support triangulaire et d’une assiette de broyage sous forme d’auge adaptée à la
forme des galets et tourne autour d’un axe vertical, à une vitesse relativement faible. L’effet du
broyage provient de la pression exercée par les trois galets sur une couche de matière déposée
sur la piste en rotation. Cette pression d’appui est assurée par un système de trois vérins
hydrauliques alimenté avec de l’huile sous pression à l’aide d’une pompe.
A la fin du broyage, la matière est dirigée vers un séparateur qui sélectionne les particules
selon leur grosseur. Les particules trop lourdes retombent sous les plateaux de broyage dans un
élévateur à godets qui les recycle dans le broyeur, tandis que les fines sont entraînées par le
flux de gaz vers un filtre qui assure la séparation matière/ gaz.
5.5. Homogénéisation
A la sortie du broyeur, on obtient un produit sec d'une extrême finesse comparable à celle
de farine boulanger.
La farine homogénéisée est acheminée par des aéroglissières et un élévateur à godets pour
alimenter la tour EVS.
5.6. La cuisson
On entend par cuisson le processus de transformation de la matière crue en clinker par un
apport thermique suffisant pour obtenir des réactions chimiques complètes conduisant à
l’élimination presque totale de chaux non combinée. Elle se fait à une température voisine de
1450 °C dans un four rotatif, de 60m de longueur et un diamètre de 4m tournant de 1,5 à 3
tours/min et légèrement incliné pour former le clinker qui donnera après broyage, le ciment.
Pré- Oxyde de
Extraction et pré- 1 carrière 2 concassage 3 4
homogénéisation fer
homogénéisation
5 Silos de stockage
Broyage cru 6 cheminé 7 Filtre cru 8 Broyeur cru 9 silo
6. Contexte du projet
6.1. Introduction
La hausse constante du coût de l’énergie et les impératifs environnementaux font
aujourd’hui de la performance énergétique un enjeu de premier plan pour les industriels. En
effet la maitrise de cette performance repose sur l’identification des sources potentielles de la
consommation énergétique. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce travail qui consiste à faire un
audit énergétique pour l’optimisation de la consommation électrique des ateliers de production
au sein de l’usine de Safi.
Plan d’action
Cette étape a pour objectif de proposer des améliorations et des solutions aux problèmes
décelés dans les deux étapes précédentes, tout en calculant les gains énergétiques et
économiques qui seront réalisés.
Cette analyse consiste à déterminer les équipements qui consomment le plus d’énergie
et sous quelle forme.
7. Conclusion
L’objectif de ce premier chapitre était de présenter le cadre général du projet. En effet, nous
avons commencé par donner un aperçu sur l’entreprise Italcementi Group et son filiale Ciments
du Maroc et spécialement l’usine de Safi. Puis, nous avons donné des généralités sur le ciment
et son processus de fabrication.
Ensuite, nous avons défini le cahier de charge, les objectifs et la méthodologie de travail de
notre projet qui s’est fixé comme objectif principal l’optimisation de la consommation
électrique de l’usine.
Le réseau électrique de l’usine Ciments du Maroc- Safi est alimenté par la ligne 308 d’une
tension de 60 kV provenant du poste ONEE de Bouguedra, permettant l’alimentation de
l’ensemble des postes électriques de l’usine à travers deux transformateurs abaisseurs TR1 et
TR2 (l’un en marche et l’autre de secours), et une centrale électrique constituée de deux groupes
électrogènes de 1250 kVA chacun, qui assure en cas de coupure de l’électricité la continuité du
service.
L’autre, l’énergie réactive, sert notamment à l’alimentation des circuits magnétiques des
machines électriques (moteurs, transformateurs, etc.). Par ailleurs, certains constituants des
réseaux électriques de transport et de distribution (transformateurs, lignes, etc.) consomment
également dans certains cas de l'énergie réactive.
Ces énergies sont mesurées par des compteurs électriques, c’est un appareil qui sert à
quantifier l’énergie électrique consommée dans une installation. Il est utilisé par les
fournisseurs d’électricité afin de facturer la consommation d’énergie au client ou par une
entreprise elle-même pour déterminer la consommation de chaque atelier de son installation
(comptage divisionnaire). Cette énergie se calcule en fonction de la puissance instantanée et du
temps d’utilisation, on s’en sert pour estimer et facturer la dite consommation d’énergie. Cette
consommation dépend de la puissance des appareils utilisés et du temps pendant lequel ils sont
utilisés.
La puissance souscrite ;
La puissance maximale appelée ;
Le facteur de puissance ;
La consommation en énergie électrique ;
7000
6000
5000
Energie en tep
4000
3000
2000
1000
0
2012 2013 2014
En moyenne, la consommation électrique annuelle dépasse les 6000 tep, En se basant sur la
figure ci-dessus, on a choisis l’année 2014 comme une année de référence pour cette étude, et
tout calcul d’économie sera rapporté à cette année de référence.
0,03%
12,28%
Consommation (H.T)
RPS
27,18% TVA
60,51%
Entretien & location
La puissance souscrite actuellement est de 11100 kW pour les trois postes horaires (heures
de pointe, pleines et creuses) engendrant une redevance fixe annuelle de plus de 16,4 millions
de DH représentant en moyenne 27,18% de la facture totale annuelle.
La redevance sur la puissance souscrite (RPS) est calculée pour l’année et facturée
mensuellement par douzième (Voir annexe N°2).
Si au cours d’un mois, il était constaté que la puissance maximale appelée a dépassé la
valeur de la puissance souscrite pour le dit mois et pour chaque poste horaire, une majoration
de dépassement de la puissance souscrite (RDPS, voir annexe N°2) de 50 % serait comptée sur
la différence positive des deux puissances.
Le tableau suivant présente les valeurs de la puissance appelée enregistrée pour chaque
poste horaire durant l’année 2014, la puissance souscrite est fixée à 11100 kW pour les trois
postes horaires.
Tableau 3 : Puissances souscrites et appelées pour les trois postes horaires
Puissance Poste
Jan Fév Mars avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Dec
en kW horaire
(HPo,
souscrite HPl, 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100
HCr)
HPo 10890 10690 10710 10610 10090 10390 10210 10190 10000 10470 10440 10570
appelée HCr 10240 10370 10440 10570 10580 10260 10620 10420 10560 10640 10580 10540
HPl 10800 10940 10860 10580 10390 10450 10800 10650 10610 10570 10610 10710
11200
11000
10800
10600
10400
Puissance en kW
10200
10000
9800
P .H. pointes P. H.pleines P. H.creuses P. souscrite
9600
9400
Figure 14 : Evolution de la puissance maximale appelée pour les trois postes horaires
D’après la figure ci-dessus, on remarque que les puissances souscrites est très grandes par
rapport aux puissances demandées, d’où la possibilité de réduire ces puissances à des valeurs
optimales et donc réduire les redevances sur la puissance souscrite.
0,94
Facteur de puissance
0,93
0,92
0,91
0,9
0,89
0,88
0,87
La figure montre bien que le facteur de puissance est très suffisant au sein de l’usine avec
une valeur moyenne calculée durant cette année de 0,9222, et cela est du principalement aux
batteries de compensation partielles (compensation automatique) et globales (compensation
fixe) installées dans les différentes ateliers.
Le tableau suivant présente les valeurs mesurées par les compteurs installés au niveau du
poste de livraison, ces valeurs sont enregistrées pour les trois postes horaires, le tableau donne
aussi la consommation mensuelle totale, qui représente la somme d’énergies consommées par
chaque poste horaire, ainsi que la figure 16 présente l’évolution de cette dernière au cours de
l’année 2014.
Tableau 4 : Consommation électrique pour les postes horaires de l’usine
Consom.
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Dec
en kWh
HPo 1148050 1070780 1230740 1213980 800590 1183360 1065920 1260720 1298590 1264100 1106790 1130890
HPl 2413450 2417200 2638030 2816390 1648090 1901230 2714840 2961080 2802660 2501900 2436510 2362490
HCr 2230640 2143280 2463860 2121200 1322850 2485280 1948860 2111750 2202860 2317760 2200650 2195770
Totale 5792140 5631260 6332630 6151570 3771530 5569870 5729620 6333550 6304110 6083760 5743950 5689150
7,0E+06
6,0E+06
5,0E+06
Energie en kWh
4,0E+06
3,0E+06
2,0E+06
1,0E+06
0,0E+00
En général, la consommation électrique mensuelle est presque uniforme sur toute l’année
sauf pour le mois de mai ou elle a diminuée, cela est dû à la période du grand entretien de
l’atelier cuisson qui a été prévu pour cette période de l’année.
140,00
120,00
100,00
ECS en kWh/t
80,00
60,00
40,00
20,00
Ciment Clinker
0,00
18,7%
43,5%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
Concasseur 108431 109194 112839 104763 60654 90447 113484 106226 110491 105417 101756 102569
Pré-Homo 81423 82395 83714 80745 33616 67178 84882 84188 81898 81039 76678 78655
Broyeur Cru 491448 448956 492310 489256 108645 381268 485332 500895 448269 494580 429243 442635
Filtre Cru 1135131 1074559 1193319 1126103 324697 924144 1161245 1203724 1096536 1156323 1036765 1009513
Homo, Alimentation
117722 111197 141481 123079 62629 125132 133126 137715 130488 136408 127412 117372
Four
Four 750199 697808 781257 708952 213583 597360 789684 818792 732264 769812 665500 603328
Refroidisseur 620357 608494 652994 622718 211071 475996 590812 606375 583932 627499 538453 500110
Broyeur Charbon 197142 195310 217911 191768 53560 126103 184017 198890 185612 186226 176130 159327
Broyeur Ciment 1607977 1648395 1977518 2049990 2172754 2111962 1518071 1967499 2204034 1803926 1883465 1958267
Ensacheuse 1 - 2 - 3 61764 60366 69476 76895 71867 75421 58872 72098 78371 64526 60325 75811
Vracs et Fluidisation 10080 10284 10826 11436 13794 12817 9778 13457 18403 12893 12180 15161
Services Généraux
557160 535052 546405 516418 393497 538340 553992 573992 580984 596094 591134 567195
Exploitation
Services Généraux
53263 49570 52579 49438 51164 43700 46323 49698 52827 49012 44920 49195
Administration
Consommation totale 5792097 5631580 6332629 6151561 3771531 5569868 5729618 6333549 6304109 6083755 5743961 5679138
Cette répartition a permis de repérer les ateliers les plus consommateurs de l’énergie
électrique, la figure suivante illustre la hiérarchisation de la consommation de chaque atelier
présentée par le diagramme de Pareto :
Energie kWh
2000000,00 100,0%
1800000,00 90,0%
1600000,00 80,0%
1400000,00 70,0%
1200000,00 60,0%
1000000,00 50,0%
800000,00 40,0%
600000,00 30,0%
400000,00 20,0%
200000,00 10,0%
0,00 0,0%
La difficulté que présente cette répartition, est que chaque atelier est constitué de plusieurs
types de charge (élévateurs, pompes, ventilateurs, convoyeurs…), d’où la nécessité de savoir la
contribution de celles-ci dans la consommation électrique de chaque unité, et pour ce faire, un
bilan de puissance et une estimation des durées de fonctionnement sont nécessaires.
4. Conclusion
Dans ce chapitre, on a fait une analyse du réseau d’alimentation électrique, de la facture
électrique et de la consommation électrique, qui nous a permis de dresser une cartographie de
la consommation électrique de l’usine selon les périodes et les unités de son utilisation.
1.1. Introduction
L’atelier broyeur du ciment représente l’unité la plus consommatrice de l’usine, sa
consommation en énergie électrique dépasse 33,1 % de la consommation totale, la figure
suivante présente un aperçu sur le fonctionnement de cet atelier.
Description :
Le broyage du clinker et les ajouts s’effectue dans un broyeur à boulets sur patins
divisé en deux chambres :
- la 1ère chambre sert au broyage grossier ;
- la 2ème chambre utilisée pour le broyage fin.
L’effet de broyage provient du choc et de l’écrasement de la matière par les corps
broyants, mis en mouvement par la rotation du cylindre broyeur.
La ventilation du broyeur est assurée par un ventilateur de tirage broyeur placé en aval
d’un filtre à manches.
La matière broyée est évacuée par l’élévateur de recirculation pour alimenter le
séparateur dynamique de 3ème génération TSV 3600.
Les poussières du filtre à manches retournent à l’élévateur de recirculation.
Le séparateur dynamique est ventilé par un ventilateur de tirage séparateur placé en aval
du filtre à manches séparateur.
Les fins sont emportées par les flux d’air et sont récupérés dans le filtre à manches sous
forme de produit fini.
Les refus du séparateur dynamique retournent à l’entrée du broyeur pour être rebroyer.
Le produit fini (ciment) récupéré du filtre séparateur est envoyé par les aéroglissières et
l’élévateur vers des silos de stockage A, B et C.
On remarque que les valeurs mesurées de la puissance absorbée sont inférieures aux valeurs
nominales, cette différence est due au fonctionnement des récepteurs : certains entre eux
fonctionnent sous la charge nominale et d’autres qui marche à vide ou en arrêt, d’où la nécessité
d’optimisé leur fonctionnement.
Le séparateur dynamique est ventilé par un ventilateur de tirage séparateur placé en aval
du filtre à manches séparateur, la variation de débit du gaz est faite par un registre qui
augmente ou diminue les pertes de charge de l’installation. Le positionnement du registre peut
se faire automatiquement au moyen d’un servomoteur selon le débit désiré.
ventilateur tirage
separateur Sep
filtre TSV
L’utilisation d’un tel système ne présente que peu d’influence sur la puissance électrique
demandée par le moteur et donc peu d’influence sur sa consommation. On pilote la distribution
du fluide en fonction du besoin mais pas la quantité d’énergie électrique utilisée pour sa mise
en mouvement, ce qui représente une perte d’énergie électrique à économiser au niveau de
cette installation.
Séquence de lubrification du broyeur : cette séquence est toujours en marche, c’est pour
le conditionnement et le chauffage de l’huile utilisé pour lubrifier les paliers du broyeur.
Séquence de produit fini : c’est la première séquence qu’elle se mit en marche lors du
lancement du démarrage du broyeur, c’est pour la réception du produit fini et son
stockage dans les silos.
Séquence de broyeur : cette séquence concerne le démarrage du moteur principal du
broyeur et ses auxiliaires.
Durant cet audit, on a constaté que certains équipements restent en marches lors de l’arrêt
de l’atelier broyeur du ciment, ou pendant la période de marche alors qu’ils doivent être en
arrêt. Ces récepteurs électriques consomment une partie de l’énergie électrique sans produire
un travail utile pour le fonctionnement de l’atelier, ce qui augmente la consommation électrique
de l’atelier de broyeur du ciment.
- Au niveau de la partie produit fini, on a remarqués que lors du stockage dans l’un des trois
silos A, B et C ou dans le silo de prise mer, les ventilateurs et les filtres des autres silos restent
en marche, et c’est la même remarque pour les silos de clinker et les ajouts que leurs ventilateurs
et leurs filtres, ainsi les convoyeurs E2, D3 et D4 restent en marche malgré l’arrêt de la séquence
remplissage de clinker et ajouts. Ce qui correspond à une consommation électrique non utile,
et aussi à une consommation de l’air comprimé utilisé pour le fonctionnement des filtres.
- Le forçage mécanique du ventilateur tirage broyeur et son filtre et aussi l’élévateur de
produit finit qui restent en marche après l’arrêt génère la consommation d’une partie de
l’énergie électrique et de l’air comprimé, ce qui représente des pertes non négligeable au niveau
de cet atelier.
Ces problèmes sont liés à la commande locale des équipements électriques, on fait un forçage
mécanique pour le démarrage de ces récepteurs qui entraine leur marche malgré l’arrêt de
l’atelier.
mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
durée totale
317 217 195,1 152,8 142 120 323,3 192,6 88,2 133,5 197,6 210,8
d’arrêts (h)
arrêt
maintenance 105,4 16,9 6 32,1 68,7 50,1 82,4 68,4 35,4 52,2 30,3 54,2
non planifiée (h)
Arrêt subit par 22,5 22,6 10,4 14,4 27,3 10 4,8 3,8 3,2 7,8 0 46,9
production (h)
consommation
spécifique de 31,7 30,5 32,1 31,3 33,0 34,0 34,4 34,3 33,3 33,2 34,2 34,6
l’atelier
34,0
33,0
CES en kWh/tonne
32,0
31,0
30,0
29,0
28,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Les réseaux d’air comprimé sont destinés à distribuer l’air comprimé aux différents points
d’utilisation, l’alimentation en air comprimé représente un coût important, un réseau mal conçu
peut accroître le coût de consommation d’énergie, diminuer le bon fonctionnement des
équipements, réduire l’efficacité de la production et augmenter les frais d’entretien.
2.1.2.3. Séchage
Les systèmes et les processus de production d'aujourd'hui nécessitent une qualité d'air
élevée, c’est pourquoi l’emploi de sécheur d’air est rendu nécessaire. Il existe plusieurs
méthodes de séchage, pour lesquels le critère de sélection s’effectuera essentiellement en
fonction de la classe d’air, du débit et de la pression à desservir.
2.1.2.5. Stockage
Le nombre, la localisation et la capacité des réservoirs de stockage sont des facteurs
importants pour l’efficacité énergétique globale, et pour la réduction des coûts de maintenance.
Le rôle d’un réservoir de stockage est :
Si la pression pmin n’est pas atteinte au cours d’une durée tv (temps de marche à vide réglé),
le compresseur s’arrête.
Air sec : il est destiné à l’instrumentation et pour la commande des électrovannes, il est
aussi utilisé, avec des grandes quantités pour l’alimentation des filtres à manches
(système de secouage des filtres) ;
Air humide : ce type est principalement utilisé pour le conditionnement des gaz au
niveau de la tour de conditionnement avant qu’ils soient renvoyés vers le broyeur cru ;
L’usine de Safi dispose sept compresseurs destinés pour répondre à ces besoins en air
comprimé, ses compresseurs sont installés dans une salle de compresseurs et alimentés à partir
du poste 2 (eau & air).
La figure suivante présente l’architecture de l’installation des compresseurs de l’usine :
Les compresseurs alimentant l’usine de Safi sont des compresseurs volumétriques à lobes
bi-étagés. Six compresseurs entre eux refoulent dans deux réservoirs d’une capacité de 5000 l
chacun, et le compresseur G alimente un réservoir d’une capacité de 3000 l.
Ce diagramme représente de façon graphique les causes aboutissant à un effet. Il peut être
utilisé comme outil de modération d'un brainstorming et comme outil de visualisation
synthétique et de communication des causes identifiées, Il est utilisé dans le cadre de recherche
des causes d'un problème existant.
humidité de l'air
maintenance fausses manoeuvres
consommation électrique
élevée de l'installation
durée de vie de l'installation
poussière
Pertes de charges
pression du réseau
dans les conduites
temperature de
fuites dans l'installation
la salle des compresseurs
milieu matériel
2.2.1.2.1. Matière
L’air ambiant constitue la matière première qui alimente les compresseurs, la qualité de l’air
et sa température sont des facteurs importants pour le bon fonctionnement de ces équipements,
les compresseurs de l’usine de Safi sont alimenté à travers une conduite d’aspiration équipé
d’un filtre qui sépare les particules en suspension dans l’air ambiant, mais il faut veiller à son
état de propreté car un filtre encrassé peut occasionner une augmentation des pertes de charge
et donc de l’énergie consommée.
𝑛 𝛾−1 1
Avec = .
𝑛−1 𝛾 𝜂𝑎𝑑
Où :
2.2.1.2.2. Méthodes
La régulation des compresseurs est faite en mode marche en charge/ à vide, certains
compresseurs (E et H) ont un taux de charge faible, ce qui entraine une augmentation de leur
consommation électrique spécifique.
2.2.1.2.4. Milieu
Le milieu de la cimenterie se caractérise par la présence de la poussière, ce qui nécessite un
dépoussiérage fréquent et un nettoyage du filtre alimentant les compresseurs en air.
2.2.1.2.5. Matériel
L’âge du matériel et son état sont des facteurs importants qui influencent sur le rendement
de l’installation de l’air comprimé, on a remarqué qu’il y a deux compresseurs (C et D) sont
installés depuis 24 ans, donc il faut revoir le rendement de ces deux compresseurs.
Ainsi la présente des fuites à différentes niveaux du réseau de l’air comprimé contribue à
l’augmentation de la consommation de l’énergie électrique.
2.2.2. Compresseurs
2.2.2.1. Caractéristiques des compresseurs
Tous les compresseurs installés dans l’usine sont de la marque Atlas Copco et sont refroidis
soit par l’air (ZT) soit par l’eau (ZR), Le tableau suivant présente les caractéristiques de ces
équipements :
Tableau 9 : Caractéristiques des compresseurs de l'usine
Débit 2 Pression
Puissance Vitesse mise en
N° Marque Type FAD de service fréquence de révision
kW tr/min service
m3/h bar
A Atlas COPCO ZT 110 1100 7,5 132 2980 2013 8000 h
B Atlas COPCO ZT 110 1100 7,5 132 2980 2013 8000 h
C Atlas COPCO ZR3 1000 8 110 2980 1991 8000 h
D Atlas COPCO ZR110 1100 7,5 110 2980 1991 8000 h
E Atlas COPCO ZR110 1100 7,5 110 2980 2005 8000 h
H Atlas COPCO ZR3 1000 8 110 2980 2005 8000 h
G Atlas COPCO GA160 1600 7,5 160 1485 2005 4000 h et 8000 h
Contrôle du compresseur ;
Protection du compresseur ;
Surveillance des composants du compresseur ;
Redémarrage automatique après coupure de courant ;
2
: Condition de référence :
- Pression absolue d’aspiration 1 bar(a)
- Température de refroidissement et d’entrée d’air de 20 °C
- Pression nominale de service
La régulation des compresseurs est une régulation qui se fait en trois étapes « pleine charge-
arrêt- à vide » :
Compresseurs A B C D E H G
Pression (bar) 6,2 6,2 6 6,1 6,1 6,1 6,1
heures totales 283 259 85 90 68 50 246
Marche en plein
282 259 77 84 24 18 183
charge (h)
marche à vide (h) 1 0 8 6 44 32 63
taux de charge 99,6% 100% 90,6% 93,3 % 35,3% 36,0% 74,4%
Les mesures montrent que les compresseurs E et H ont un taux de charge faible, donc ces
équipements consomment une énergie électrique inutile pendant la marche à vide, d’où la
nécessité d’améliorer leurs réglages.
2.2.3. Sécheurs
L'air comprimé utilisé doit être propre et déshydraté. L'humidité peut provoquer la corrosion
des tuyaux, des défaillances prématurées des équipements pneumatiques ou endommager le
produit. L’usine possède 4 sécheurs à adsorption FD 760 de la marque Atlas Copco, l’unité de
séchage se compose de deux réservoirs installés en parallèle et contenant un produit siccatif,
l’adsorption se déroule dans le premier, tandis que la régénération se fait dans le second
réservoir, le tableau suivant présente les principales caractéristiques de ces sécheurs :
Tableau 11 : Caractéristiques des sécheurs FD 760
La capacité de ces sécheurs dépasse largement le débit fournit par les compresseurs (3040
l/s contre 2222 l/s débité par les compresseurs), en effet, une gestion de fonctionnement est
nécessaire en fonction des besoins, afin d’optimiser la consommation énergétique de ces
composants.
L’installation disposent trois réservoirs, deux entre eux d’une capacité de 5000 l chacun
pour l’alimentation des utilités en air sec et sont alimentés par les compresseurs A, B, C, D, E
et H, et un autre d’une capacité de 3000 l alimenté par le compresseur G est destiné pour fournir
de l’air humide pour la tour de conditionnement.
De manière générale, le tank de stockage doit être capable d’assurer la fourniture de l’air
comprimé pendant les périodes de pointe, et se recharger lorsque la demande diminue, ceci
permet de dimensionner le compresseur en fonction de la demande moyenne et non en fonction
de la demande maximale, tout en s’assurant que la capacité du compresseur est suffisante pour
la recharge du réservoir avant l’appel du pointe suivant. La relation ci- après donnée par Atlas
Copco permet de calculer le volume du réservoir à installer en utilisant la capacité du
compresseur.
0,25 × 𝑄𝑐 × 𝑃1 × 𝑇0
𝑉= (2)
𝑓𝑚𝑎𝑥 × (𝑃𝑑 − 𝑃𝑐 ) × 𝑇1
Avec :
V : le volume de réservoir en l ;
Qc : FAD des compresseurs en l/s ;
P1 : pression d’admission du compresseur (1 bar) ;
T0 : température de l’air comprimé dans le réservoir 40 °C (K) ;
fmax : la fréquence maximale, égale 1 cycle/30 secondes pour les compresseurs
d’Atlas Copco ;
Pd - Pc : pression de décharge - pression de charge (0,5 bar pour Atlas Copco) ;
T1 : température d’admission maximale du le réservoir 30 °C (K) ;
On a redimensionné la capacité des tanks de stockage pour l’air sec et humide, les résultats
obtenus sont les suivants :
Les réservoirs utilisés actuellement ont une capacité de 10 000 l, et c’est une valeur qui est
inférieure au résultat obtenu, ce qui explique le taux de charge très faible des compresseurs
d’appoint qui mise en marche à chaque appel d’appoint.
Pour les installations de grande taille, l’acquisition d’un appareil de mesure à ultrasons se
justifie. Or, on peut utiliser d’autres méthodes qui permettent de mesurer le taux de fuites lors
des périodes d’arrêt du système :
intermittente ou en marche à vide. Tous les consommateurs branchés sur le réseau sont arrêtés.
Les fuites provoquent une consommation d’air comprimé et la pression baisse, le compresseur
doit compenser ce volume de fuite.
Une période de fonctionnement en charge Σt du compresseur est mesurée sur une période
T, pour obtenir un résultat réaliste, la période de mesure T doit comprendre au moins cinq
démarrages du compresseur. La formule suivante permet de déterminer approximativement le
débit de fuite QF :
𝑄 × ∑𝑡
𝑄𝐹 = (4)
𝑇
Avec :
QF : débit de fuite en [l/s]
Q : débit du compresseur en [l/s]
Σt : durée de fonctionnement en charge du compresseur [s]
T : durée de la mesure [s]
La détection des fuites du réseau de l’air de l’usine comprimé se fait actuellement par l’ouïe,
dès que l’appel d’air comprimé devenu important, l’équipe responsable de l’installation se
déplace d’un équipement à l’autre pour repérer l’emplacement de la fuite, plus le sifflement
produit par la fuite est élevé, plus le débit est important, bien qu'il n'y ait pas de relation
proportionnelle entre le bruit et le débit. Cette méthode est d'autant plus efficace que le bruit de
fond de l'usine est considérablement réduit au moment de la détection. Dès qu'une fuite est
détectée par l'ouïe, il faut la localiser afin d'en déterminer la nature et de décider de la mesure à
prendre, mais cette méthode reste inefficace surtout pour les fuites inaudibles ou pour les
emplacements où l’accès est difficile.
Vu la continuité de service de l’usine durant toute l’année, on n’a pas pu utiliser les
méthodes cités ci-dessus, ainsi que l’absence d’un appareil de mesure à ultrasons rend notre
tâche difficile pour le repérage et la détermination du taux de fuite de l’installation, mais on a
fait des recommandations pour la suppression des fuites selon leur localisation dans le circuit
que l’on va présenter dans la partie du plan d’action.
3. Conclusion
Dans ce chapitre on a fait un diagnostic détaillé de l’atelier du broyeur du ciment et
l’installation de l’air comprimé, l’analyse de fonctionnement de ces deux ateliers a permis de
déceler les problèmes qui augmentent la consommation énergétique de ces unités, ces
problèmes sont liés aux matériels et aux méthodes utilisés pour exploiter les installations.
Eviter des pénalités de dépassements de puissance souscrite, quand celle-ci est trop
basse par rapport à la demande électrique réelle ;
Eviter de payer un coût mensuel inutilement élevé, quand celle-ci est trop forte.
La figure 14 montre bien qu’il y a une marge importante entre la puissance appelée et la
puissance souscrite pour les heures de pointe, les heures pleines et les heures creuses, d’où on
a la possibilité de réduire cette dernière à des valeurs optimales afin de diminuer les redevances
sur la puissance souscrite.
Le tableau suivant présente les valeurs optimales qu’on a choisis pour les trois postes
horaires et le gain annuel réalisé (le tableau de l’annexe N°6 présente le calcul détaillé des gains,
ce calcul est fait sur la base des tarifs optionnels définit par l’ONEE à partir du 1 janvier 2015-
annexe N°3) :
Tableau 12 : Calcul du gain annuel pour différentes puissances souscrites
Puissance absorbée
- Au fonctionnement normal 356 kW
- A débit nul : 89 kW
Vitesse de rotation : 980 tr/min
Débit : 45,97 m3/s
2.1.2.2. Choix du moteur
Le moteur actuellement installé pour l’entrainement du ventilateur de tirage du séparateur
est un moteur asynchrone de puissance active de 425 kW, alimenté à partir de d’un réseau
MT de 5,5 kV, l’installation d’un variateur de vitesse pour ce moteur nécessite l’installation
d’un transformateur pour que le variateur puisse alimenter le moteur MT, donc un cout
supplémentaire de l’achat du transformateur, son installation et sa maintenance est nécessaire,
c’est pour ces raisons qu’on a opté de remplacer le moteur actuel par un moteur BT.
Vu que le débitmètre donne une fausse indication, on a estimé cette charge à partir de la
dépression du ventilateur (voir annexe N°7), ensuite on a utilisé l’outil FanSave développé par
ABB et qui permet d’estimer les gains énergétiques et le montant d’économie énergétique
réalisable, en remplaçant les méthodes traditionnelles de régulation de débit d’un ventilateur
par la mise en place d’un entrainement à fréquence variable ABB.
Les gains liés à l’utilisation du nouveau moteur sont estimés à partir de la consommation
de l’ancien moteur, en remplaçant l’ancien rendement par le nouveau, le calcul est détaillé dans
l’annexe N°7.
Tableau 13 : Gains estimés par la mise en place du VEV et du nouveau moteur
2.2.1. Recommandation :
- Migration de la commande locale vers la commande automatique à distance des
équipements de l’atelier broyeur du ciment.
3
: TVA de 20 % est inclut, les frais du montage et de mise en service (250 000 DH) inclus dans le prix du VEV
L’inconvénient qui présente ce mode de régulation pour les compresseurs de l’usine est que
les compresseurs E et H sont utilisés pour l’appointe, et ont le même réglage de temporisation
que les autre, ce qui entraine la diminution de leur taux de charge (respectivement 35,3% et
36%) et donc augmenter leur consommation électrique.
Gains escomptés :
- Gains énergétique : 86430,7 kWh /an
- Gains économique : 54831,61 DH/an
- Réduction d’émission de CO2 : 28,9 tonne de CO2/an
C’est pour cette raison que nous recommandons d’installer des compteurs d’énergie au
niveau de chaque départ des compresseurs et des débitmètres pour les départs des ateliers, ces
instruments vont permettre de suivre la consommation électrique, les heures de marche et les
débits des compresseurs et donc le suivit des performances énergétiques de l’installation.
L’acquisition d’un appareil de mesure à ultrasons est indispensable pour la maitrise des
fuites de l’installation, surtout que la méthode actuellement utilisée est basée sur l’ouïe et ne
permet pas de détecter toutes les fuites de l’installation. Cet appareil permet de détecter les
fuites (malgré un bruit de fond élevé) et d'examiner la tuyauterie ou les équipements éloignés
pour lesquels une détection par l'ouïe est impossible.
La méthode par ultrasons permet de détecter pratiquement toutes les fuites d'un système,
même celles que l'on n'entend pas pendant un arrêt de production.
4.1. Introduction
Pour apporter à l’exploitant le maximum d’informations nécessaires à l’optimisation de
sa tarification et à la maitrise des consommations énergétique, il devra mettre en place aux
endroits stratégiques de l’installation électrique (transformateur, moteurs…) des instruments de
mesure intégrés aux relais numérique (type SEPAM –SHNEIDER) ou sous forme de centrales
de mesure (type DIRISSOCOMEC) .Ces équipements seront de type communicants et
raccordés pour centraliser et gérer les consommations via un logiciel de supervision.
décisions et de mettre en œuvre des mesures efficaces pour gérer la consommation de l’énergie
électrique. Ce système permet d’accroître la productivité grâce à une surveillance continuelle
de la demande et la consommation et aux économies d’énergie qui, une fois mise en œuvre,
seront maintenues à long terme. Les données sur le rendement produites permettent à l’usine
de prendre des mesures pour créer une valeur financière grâce à la gestion et au contrôle de la
consommation de l’énergie électrique.
L’intégration d’un tel système aux installations de l’usine permet de :
• Recueillir les informations sur la consommation énergétique ;
• Archivage de données de consommation électrique pour chaque atelier ;
• Délester les ateliers non prioritaires pendant les heures de pointes ;
• Anticiper le démarrage de certaines machines pendant les heures creuses ;
• Produire et afficher des rapports sur le rendement énergétique.
L’usine Ciments du Maroc- Safi possède actuellement un système qui permet le suivi et la
surveillance des courbes de charge de la puissance, la tension, le facteur de puissance au niveau
du poste de livraison, cependant, il reste insuffisant pour une bonne maitrise et gestion de la
consommation électrique au sein de l’usine, d’où la nécessité de mettre en place un système de
gestion de la consommation électrique pour tous les postes/ ateliers qui englobe les fonctions
de mesures, de surveillance et de contrôle-commande.
Les centrales de mesure Diris A40 sont des appareils de mesures qui mettent à disposition
de l'utilisateur toutes les mesures nécessaires pour mener à bien les projets d'efficacité
énergétique et assurer la surveillance de la distribution électrique. Ils permettent, à partir de la
face avant, de configurer et de visualiser tous les paramètres électriques et d’exploiter les
fonctions de mesure, de comptage et de gestion des énergies, d’analyse des harmoniques, de
télécommande et de contrôle d’états d’appareillages de commande, de communication et de
détection des surtensions, des creux et coupures de tension.
La gamme de relais de protection Sepam est adaptée à toutes les applications de protection
des réseaux moyenne et basse tension de distribution publique ou industrielle. Il existe plusieurs
séries de relais Sepam, on va s’intéresser à la série 40, puisque la majorité des relais utilisés
dans l’usine se sont de ce type.
La famille d’unités de protection et de mesure Sepam série 40 est destinée à exploiter les
machines et les réseaux de distribution électrique des installations industrielles et des sous-
stations des distributeurs d’énergie pour tous les niveaux de tension.
Le relais numérique Sepam 40 permet d’assurer quatre types de fonction qui sont :
o Protections
o Mesures
o Surveillance et commande
o Communication
Puissance active,
poste Equipment ou départ Organe de mesure
réactive ou apparente
P1 - SEPAM 40
P2 - SEPAM 40
P3 - SEPAM 40
P4 - SEPAM 40
P5 - SEPAM 40
Poste de
P6 - SEPAM 40
Livraison
P7 - SEPAM 40
Arrivée cellules
3000 kVA SEPAM 40
d’appoint
Batteries de
600 kVAR SEPAM 40
compensation
Rotor1 280 kW SEPAM 15
P1
Rotor2 280 kW SEPAM 15
concassage
Transformateur 1000 kVA SEPAM 15
Transformateur 1600 kVA DIRIS A40
Compresseur A 132 kW DIRIS A40
Compresseur B 132 kW DIRIS A40
Compresseur C 110 kW DIRIS A40
P2
Compresseur D 110 kW DIRIS A40
Eau & air
Compresseur E 110 kW DIRIS A40
Compresseur H 110 kW DIRIS A40
Compresseur G 160 kW DIRIS A40
Pompes 70 kW DIRIS A40
Ventilateur DOPOL 1200 kW SEPAM 2000
Entrainement four 500 kW SEPAM 2000
Broyage cru 1200 kW SEPAM 2000
Tirage filtre cru 1200 kW SEPAM 2000
P3
Transformateur 2000 kVA SEPAM 2000
Homo
Départ transfo 2MVA - DIRIS A40
alimentation
Transformateur éclairage 100 kVA DIRIS A40
four
Départ Homo alim. four - DIRIS A40
Auxiliaire broyeur cru - DIRIS A40
Auxiliaire électrofiltre - DIRIS A40
Transformateur éclairage 100 kVA DIRIS A40
Broyeur charbon 220 kW SEPAM 40
Ventilateur Exhaure 600 kW SEPAM 40
Transformateur 2500 kVA SEPAM 40
P4
Départ transfo 2,5 MVA - DIRIS A40
Refroidisseur
Départ Refroidisseur non
Clinker - DIRIS A40
secouru
charbon
Départ refroidisseur
- DIRIS A40
secouru
Départ atelier charbon - DIRIS A40
Moteur broyeur ciment 3000 kW SEPAM 40
P5
Ventilateur séparateur 425 kW SEPAM 40
La figure suivante présente un schéma de raccordement qu’on propose pour le poste P5,
dans lequel les données seront transférées via un protocole de communication Profibus à
l’automate programmable industriel (API), où elles seront traitées puis affichées aux postes des
opérateurs et du responsable électrique.
IHM
API
communication profibus
Sepam 40 Sepam 40 Sepam 40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40 Diris A40
Broyeur Vent.
T ransfo Ensacheus Ensacheus Ensacheus Prise de Aux tirage Ensacheus
Ciment Separateu Eclairage Vrac 1 Vrac 2
2 MVA e3 e2 e1 Courant ciment Broyeur e 4 (futur)
3 MW r
5. Conclusion
Le présent chapitre a porté essentiellement sur les améliorations ainsi que les gains
escomptés pour les problèmes décelés aux étapes précédentes, il met l’accent aussi sur des
perspectives qui visent à améliorer la gestion de la consommation électrique au sein de l’usine.
L’objectif de notre projet industriel de fin d’études était de réaliser un audit énergétique
pour l’optimisation de la consommation électrique de l’usine Ciments du Maroc – Safi, en
proposant des solutions permettant d’éliminer les pertes et d’améliorer les performances
énergétique de l’usine.
Afin d’atteindre cet objectif, nous avons tout d’abord établi une évaluation de la
consommation électrique de l’usine en se basant sur les factures électriques et les activités de
chaque unité, ce qui nous a permis de dresser une cartographie de la consommation électrique
de l’usine. Cette analyse a montré que 82 % de la consommation électrique totale de l’usine est
concentrée dans cinq ateliers.
A cet effet, nous avons fait un audit détaillé des unités de broyage de ciment et l’installation
de l’air comprimé, deux ateliers gourmands de l’énergie électrique. Cette étude a permis
d’identifier des problèmes et des dysfonctionnements responsables de l’augmentation de la
consommation de ces unités et qui nécessitent la mise en place des mesures correctives.
A l’issue de cet audit, nous avons proposé un plan d’action pour améliorer les performances
énergétiques de ces ateliers, contenant des solutions et des études techno-économiques. Ces
améliorations vont permettre de réaliser des gains annuels de plus de 2357 kDH tout en
minimisant la consommation de 219,73 tep et en réduisant l’émission de 854,7 tonnes/an des
gaz à effet de serre.
Bibliographie :
Webographie :
http://www.cimentsdumaroc.com/
http://www.rncan.gc.ca/energie/efficacite/industrie/info-technique/5422
http://www.suisseenergie.ch/air-comprime
http://www.ellipse-ise.eu/wp-content/uploads/2014/02/Air-comprimé
Redevance de consommation(RC)
Cette redevance est égale à la somme des consommations dans chaque poste horaire après
application de l’option tarifaire concernée.
La redevance de puissance est facturée en fonction de la puissance souscrite par poste horaire
auquel sont affectés des coefficients de réduction de puissance pour encourager l’effacement
pendant les heures de pointe.
La redevance de puissance (RP) est calculée pour l’année et est facturée mensuellement par
douzième ; son montant est déterminé par la formule suivante :
Si au cours d'un mois donné de l'année la puissance enregistrée dans un poste horaire a dépassé
la valeur de la puissance souscrite pour ledit mois dans ce même poste horaire, la différence
positive des deux puissances sera passible d'une redevance dite de dépassement de puissance
souscrite (RDPS) déterminée comme suit :
RDPS = 1,5 x Pfi/12 x [ (PA1 - PS1) + 0,6 x (PA2 - PS2) + 0,4 x (PA3 - PS3)] (15)
Pendant les six premiers mois à partir de la date d'abonnement, la redevance de dépassement
de la puissance souscrite (RDPS) ne sera pas appliquée et la redevance de puissance sera
Si au cours d’un mois de facturation, la quantité d’énergie réactive consommée par le client est
telle que le facteur de puissance moyen mensuel correspondant est inférieur à 0,9, le montant
total des redevances dues par le client au titre de sa consommation mensuelle (redevance de
puissance , redevance de dépassement de la puissance souscrite et redevance de consommation)
sera majoré de 2% pour chaque centième d’insuffisance du facteur de puissance constatée.
Maj.(cos phi) = 0,02 x (0,9 - (cos phi)) x (RC + RP+ RDPS) (16)
Ce tarif est constitué de quatre options tarifaires selon la durée annuelle d'utilisation de la
puissance. A chaque option tarifaire correspond une prime fixe pour la facturation de la
puissance souscrite par poste horaire, et une redevance de consommation par poste horaire.
Les postes horaires tels que définis ci-avant correspondent au système horaire GMT
(Greenwich Mean Time). En cas de passage au système horaire GMT+1 ou autres, ces postes
horaires doivent être modifiés en conséquence en les décalant du même nombre d'heures et
dans le même sens que le nouveau système horaire adopté.
Coefficient de réduction
1 0,6 0,4
de puissance
Coefficient de réduction
1 0,6 0,4
de puissance
Coefficient de réduction
1 0,6 0,4
de puissance
Remarque : Les tarifs sont exprimés en dirhams TVA comprise (TVA est de 14%).
Dans notre cas, la durée moyenne d’utilisation est supérieure à 6000 heures (TLU)
Le prix de Wh est calculé par :
5ℎ×0,8070+10ℎ×0,6232+9ℎ×0,5574
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝑘𝑊ℎ =
24ℎ
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝑘𝑊ℎ = 0,6344
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
Totale de
consommation 5792140 5631260 6332630 6151570 3771530 5569870 5729620 6333550 6304110 6083760 5743950 5689150
KWh
Consommation
793564,31 740153,12 850721,95 839136,97 553390,22 817971,57 736793,75 881848,43 908337,73 884212,67 774177,47 791034,94
HPo (DH)
consommation
1243350,07 1245281,98 1359048,16 1450934,84 849055,42 1280355,12 1398618,78 1571474,77 1487399,69 1327783,35 1293080,22 1253797,07
HPl (DH)
Consommation
970719,65 932702,73 1072211,26 923094,06 575671,78 827368,53 848095,93 974192,51 1016223,38 1069229,04 1015203,86 1012952,62
HCr (DH)
Consommation
3007634,03 2918137,83 3281981,37 3213165,87 1978117,42 2925695,22 2983508,46 3427515,71 3411960,8 3281225,06 3082461,55 3057784,63
DH (H .Taxes)
RPS (DH) 1313451,25 1313451,25 1313451,25 1313451,25 1313451,25 1313451,25 1313451,25 1446191,25 1446191,25 1446191,25 1446191,25 1446191,25
TOTAL H.Taxes
4321085,28 4231589,08 4595432,62 4526617,12 3291568,67 4239146,47 4296959,71 4873706,96 4858152,05 4727416,31 4528652,8 4503975,88
(DH)
TVA (14 %)
604951,94 592422,47 643360,57 633726,40 460819,61 593480,51 601574,36 682318,97 680141,29 661838,28 634011,39 630556,62
(DH)
entretien &
location HT 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41 1308,41
(DH)
TVA 7 % (DH) 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59 91,59
Total (DH) 4927437,22 4825411,55 5240193,19 5161743,52 3753788,28 4834026,97 4899934,07 5557425,93 5539693,34 5390654,59 5164064,19 5135932,5
ratio DH/kW 0,75 0,75 0,73 0,74 0,87 0,76 0,75 0,77 0,77 0,78 0,79 0,79
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
Consommation H. 1 070
1148050 1230740 1213980 800590 1183360 1065920 1260720 1298590 1264100 1106790 1130890
Pointes 780
Consommation H.
2413450 2417200 2638030 2816390 1648090 1901230 2714840 2961080 2802660 2501900 2436510 2362490
Pleines
Consommation H.
2230640 2143280 2463860 2121200 1322850 2485280 1948860 2111750 2202860 2317760 2200650 2195770
Creuses
Consommation Totale
5792140 5631260 6332630 6151570 3771530 5569870 5729620 6333550 6304110 6083760 5743950 5689150
(ONE)
Energie réactive 2351190 2354830 2655600 2621120 129510 2348680 2411300 2781430 2841800 2634090 2471640 2389250
facteur de puissance 0,9266 0,9226 0,9222 0,92 0,9459 0,9214 0,9217 0,9156 0,9117 0,9177 0,9186 0,922
consommation centrale 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
consommation totale 5792140 5631260 6332630 6151570 3771530 5569870 5729620 6333550 6304110 6083760 5743950 5689150
VENTILATION D'ENERGIE ELECTRIQUE PAR ATELIER
Concasseur 108431 109194 112839 104763 60654 90447 113484 106226 110491 105417 101756 102569
PreHomo 81423 82395 83714 80745 33616 67178 84882 84188 81898 81039 76678 78655
Broyeur Cru 491448 448956 492310 489256 108645 381268 485332 500895 448269 494580 429243 442635
Filtre Cru 1135131 1074559 1193319 1126103 324697 924144 1161245 1203724 1096536 1156323 1036765 1009513
Homo, Alim. Four 117722 111197 141481 123079 62629 125132 133126 137715 130488 136408 127412 117372
Four 750199 697808 781257 708952 213583 597360 789684 818792 732264 769812 665500 603328
Refroidisseur 620357 608494 652994 622718 211071 475996 590812 606375 583932 627499 538453 500110
Broyeur Charbon 197142 195310 217911 191768 53560 126103 184017 198890 185612 186226 176130 159327
Broyeur Ciment 1607977 1648395 1977518 2049990 2172754 2111962 1518071 1967499 2204034 1803926 1883465 1958267
Ensacheuse 1 - 2 - 3 61764 60366 69476 76895 71867 75421 58872 72098 78371 64526 60325 75811
Vracs et Fluidisation 10080 10284 10826 11436 13794 12817 9778 13457 18403 12893 12180 15161
Services Generaux Exp 557160 535052 546405 516418 393497 538340 553992 573992 580984 596094 591134 567195
Services Gene. & Adm 53263 49570 52579 49438 51164 43700 46323 49698 52827 49012 44920 49195
Consommation totale 5792097 5631580 6332629 6151561 3771531 5569868 5729618 6333549 6304109 6083755 5743961 5679138
cumule
Ateliers consommation moyenne pourcentage cumulé
consommation
Broyeur Ciment 1908654,83 1908654,8 33,1%
Filtre Cru 1036838,25 2945493,1 51,1%
Four 677378,25 3622871,3 62,9%
Refroidisseur 553234,25 4176105,6 72,5%
Services Generaux Exp 545855,25 4721960,8 82,0%
Broyeur Cru 434403,08 5156363,9 89,5%
Broyeur Charbon 172666,33 5329030,3 92,5%
Homo, Alimentation Four 121980,08 5451010,3 94,6%
Concasseur 102189,25 5553199,6 96,4%
PreHomo 76367,58 5629567,2 97,7%
Ensacheuse 1 - 2 - 3 68816,00 5698383,2 98,9%
Services Generaux Adm 49307,42 5747690,6 99,8%
Vracs et Fluidisation 12592,42 5760283,0 100,0%
2000000,00 100,0%
1800000,00 90,0%
1600000,00 80,0%
1400000,00 70,0%
1200000,00 60,0%
1000000,00 50,0%
800000,00 40,0%
600000,00 30,0%
400000,00 20,0%
200000,00 10,0%
0,00 0,0%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
HPo (kW) 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100
Puissance souscrite
HCr (kW) 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100
actuelle
HPl (KW) 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100 11100
RPS (DH) 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266
RDPS (DH) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Redevances
1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266 1815266
totale (DH)
HPo (kW) 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600
Puissance souscrite
HCr (kW) 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600 10600
redéfinie
HPl (kW) 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800
RPS (DH) 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039 1740039
RDPS (DH) 71139 42683 35815 2453 0 0 1962 0 0 3925 0 0
Redevances
1811178 1782722 1775854 1742492 1740039 1740039 1742001 1740039 1740039 1743964 1740039 1740039
totale (DH)
puissance
puissance
Equipement tension (V) Equipement installée tension (V)
installée (kW)
(kW)
PRINCIPAL BROYEUR 3000 5500 ELEVATEUR PRODUIT FINI 37 380
SAS ALIMENTATION VIREUR ELEVT.PRODUIT
BROYEUR 5,5 220 FINI 3 220
TRANSPORTEUR VERS BROY 22 220 DEVIATEUR VERS PURGE 0,4 380
VIREUR BROYEUR 45 660 SURP.FLUID.FLOW PAD 4 220
HUILE REDUCTEUR 5,5 220 SURRESSEUR PIEGE AERO 3 220
POMPE BP1 PALIER MOBILE 4,6 254 EXTRACTEUR MELANGEUR 3 220
POMPE BP2 PALIER MOBILE 4 220 VIS EVACUATION PURGE 2,2 220
POMPE HP PALIER MOBILE 4 220 POMPE A EAU 35 380
POMPE BP1 PALIER FIXE 4 220 POMPE A EAU 35 380
POMPE BP2 PALIER FIXE 4 220 VENT.SALLE BATERIE 0,6 220
POMPE HP PALIER FIXE 4 220 FILTRE TRANSP.LIGNE N°1 5,5 220
POMPE BITEE 1,5 220 TRANSPORTEUR LIGNE N°1 5,5 220
POMPE HARNAIS 4 254 FILTRE TRANSP.LIGNE N°2 5,5 220
TIRAGE BROYEUR 110 380 TRANSPORTEUR LIGNE N°2 5,5 220
TIRAGE SEPARATEUR 425 5500 VIBREUR TREMIE CLINKER 0,404 220
SEPARATEUR 110 380 FILTRE TREMIE DE BAPPAGE 30 380
DEVIATEUR SILO A 0,4 380 EXTRCTEUR AJOUTS 15 380
DEVIATEUR SILO B 0,4 380 TRANSPORTEUR AJOUTS 22 380
FILTRE SILO A 5,5 220 TRANSPORTEUR CLK C1 22 380
FILTRE SILO B 5,5 220 FILTRE JETEE (4362-1 / 4363) 5,5 220
FILTRE SILO C 5,5 220 TRANSPORTEUR CLK C2 30 30
AERO SILOS A-B-C 3 380 FILTRE TREMIE CLINKER 5,5 220
AERO SILOS A-B-C 3 380 FILTRE TREMIE GYPSE 5,5 220
FILTRE SILO PURGE 18,5 380 FILTRE TREMIE PZ1 5,5 220
AERO GRUAUX 5,5 380 FILTRE TREMIE PZ2 5,5 220
AERO SILOS A-B-C 3 220 FILTRE DOSEUR CLINKER 4 220
AERO SORTIE SILO PURGE 4 380 NAVETTE TRANSLATION 1,1 380
AERO ALIM.SEPARATEUR 5,5 380 NAVETTE ROTATION 5,5 220
ELEV. RECIRCULATION 5,5 380 DOSEUR CLINKER 2,2 290
VIREUR ELEVATEUR RECIRC. 3 220 DOSEUR GYPSE 2,2 290
AERO SORTIE BROYEUR 5,5 220 DOSEUR POUZZOLANE 1 2,2 290
VIS RECUP.FILTRE BROYEUR 5,5 220 DOSEUR POUZZOLANE 2 2,2 290
SAS VIS FILTRE BROYEUR 3,7 380 EXTROMA GYPSE 4 380
VIS S/S FILTRE BROYEUR 3,7 380 POMPE EXTROMAT GYPSE 0,09 220
SAS 1 FILTRE SEPARATEUR 4,4 380 EXTROMAT POUZZOLANE 1 11 380
SAS 2 FILTRE SEPARATEUR 4,4 380 EXTROMAT POUZZOLANE 2 11 380
AERO ELEVT.PRODUIT FINI 5,5 380 POMPE EXTROMAT PZ 1 0,09 220
AERO S/S FILTRE SEPARAT.A 5,5 220 POMPE EXTROMAT PZ 2 11 380
FILTRE TAPIS NAVETTE 4 220
4
: En tenant compte que le facteur de puissance est de 0,8
𝑄𝑖 ∆𝑃𝑖
Taux de charge = =√ (18)
𝑄𝑁 ∆𝑃𝑁
5,5×7
Puissance électrique absorbée par les équipements5 : 𝑃1 = = 42,78 𝑘𝑊
0,9
5
: En tenant compte du rendement du moteur égal à 0,9
6
: Les fuites sont pris égales à 10% (la valeur minimale)
Puissance absorbée :
A la température normale : 356 kW
A 20 °C et à débit nul : 89 kW
Pression statique :
A l’aspiration : -620 mm CE
Au refoulement : 0 mm CE
compresseurs A B C H G E D
Date 1 le 08/05/2015
Heures totales 13428 13970 40370 13739 36575 51334 44742
plein charge 13282 13741 36586 10622 34019 43655 42912
marche à vide 146 229 3784 3117 2556 7679 1830
Date 2 le 20/05/2015
Heures totales 13711 14229 40455 13789 36821 51402 44998
plein charge 13564 14000 36663 10640 34202 43679 43155
marche à vide 147 229 3792 3149 2619 7723 1843
différence
Heures totales 283 259 85 50 246 68 44998
plein charge 282 259 77 18 183 24 43155
marche à vide 1 0 8 32 63 44 1843
Taux de charge 99,6% 100% 90,6% 36% 74,4% 35,3% 94,9%
Les résultats du calcul sont basés sur les mesures des heures de marches en charge et en
vide qu’on a effectué pendant 12 jours, en remplaçant le taux de charge actuelle par le taux de
ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
charge objectif (équation 12 : 𝑇𝐶 % = ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
× 100 ) pour calculer les
nouvelles heures de marche à vide.
Tableau 25 : Estimation des gains de réglages des compresseurs
compresseurs E H
Puissance nominale (kW) Pn 110 110
Puissance à vide (kW) Pv = 30 % x Pn 33 33
marche en charge (h) MC 18 24
ancien marche à vide MV 32 44
MC
nouveau marche à vide (h) NMV = − MC 2 3
0,9
gains en heure de marche à vide (h) GH = MV − NMV 30 41
365
gains annuel en heure de marche à vide GHA = GH × 12 996 1361,2
gains énergétique (kWh)7 𝐺𝐸 = 𝑃𝑉 × 𝐺𝐻𝐴/0,9 36520,0 49910,7
gains totale en (kWh) 86430,7
gains économique (DH) 54831,6
7
: En tenant compte du rendement du moteur électrique : 90 %
Pour ce faire, nous avons abordé notre travail par une évaluation de la consommation
électrique des différents ateliers de l’usine, en se basant sur une analyse des factures
électriques et des activités de ces ateliers, ce qui nous a permis de déterminer les ateliers les
plus consommateurs de l’énergie électrique.
Ensuite, nous avons effectué un audit détaillé de ces ateliers à savoir, le broyeur du ciment
et l’installation de l’air comprimé, cette analyse a permis de déceler des problèmes qui
contribuent à l’augmentation de la facture électrique.
Et enfin, nous avons proposé un plan d’action contenant des solutions et des études techno-
économiques pour optimiser la consommation électrique de ces ateliers et des perspectives
pour mieux gérer la consommation l’énergie électrique au sein de l’usine.
Abstract
This report is the result of four months of working on a project of final studies in the
company Cements of Morocco- firm of Safi, the project aim is to make an energetic audit for
the optimization of the energy consumption of the firm.
In the first step, we started our work with an evaluation of the electrical consumption of
the industrial units of the factory by analysing the electrical invoices and the activities of this
units, which allowed us to determine the most consumer units of the electrical energy.
In the second step, we made a detailed audit of these units especially, the grinding mill and
the installation of the compressed air, this analysis has allows to define some problems which
contributes of increasing the electrical invoices.
And finally, we proposed an action plan containing some solutions and techno-economic
studies to optimize the electrical consumption of these industrial units, and a perspective for
better managing the consumption of the electrical energy in the factory.