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Introduction générale
Chapitre I- La place de l’hygiène corporelle et vestimentaire
A- Projeter une image valorisante
A1- Distinguer les normes d’hygiène corporelles
A-1-1- Définition
A-1-2- Hygiène du corps
A-1-2-1- Hygiène des mains et des ongles
A-1-2-2- Hygiène capillaire
A-1-2-3- Hygiène bucco-dentaire
A-1-2-4- Hygiène auriculaire
A-1-2-5- La transpiration
Conclusion générale
Introduction générale :
Sur le plan étymologique, la notion de l’étiquette ne peut que nous interpeller du
fait de son utilisation comme vocable en hôtellerie. Le verbe étiqueter selon Le dictionnaire
du Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales signifie le fait de caractériser
quelqu’un, quelque chose, comme par une étiquette. Ce qui nous amène à soulever les
multiples synonymes du verbe étiqueter. En plus de caractériser, il y a lieu de citer
référencer, cataloguer, classer, répertorier, qualifier; marquer, ranger ou encore dénommer. De ce
fait, de la notion d’étiquette ne peut qu’en découler, et nécessairement, deux connotations.
L’une positive, l’autre négative.
Étiqueter quelqu’un, c’est le référencer sous l’étiquette d’un trait bien défini ayant
une relation avec son comportement, sa conduite, son style de vie, son attitude, sa pensée,
sa croyance, etc. Le référencement (l’étiquetage) résulte, donc, d’un regard ou d’un
jugement porté par autrui sur quelqu’un d’autre. Nous n’allons pas s’attarder sur les
conséquences de la connotation négative de l’étiquetage (étiqueté comme un détracteur,
un antipathique, un rebutant, un opprobre, un pingre, un coléreux,…).
Le fait de se faire cataloguer par son entourage sous l’une de ces bannières ne peut
qu’être lourd de suites, du moment qu’il est question du champ de déroulement et de
cheminement de la vie d’un individu. Des suites qui peuvent se traduire par des réactions
préjudiciables à l’encontre de ce dernier (désintéressement, indifférence, désaffection). Il
se peut même qu’il soit question d’adoption des actes pernicieux à son égard (rejet,
éjection, désocialisation).
A-1-1- Définition :
L’hygiène, c’est un :
Ensemble des soins apportés au corps.
Ensemble des principes et des pratiques visant à Ensemble des
favoriser la santé (Hygiène corporelle, physique, mesures
mentale, publique). préventives de
Ensemble des dispositifs et des savoirs favorisant préservation de la
l’entretien de la santé (Rauch, 1983). santé :
Hygiène
Ensemble des principes et des pratiques tendant corporelle
à préserver, à améliorer la santé. (Robert, 1993).
Le corps humain est couvert d’une couche désignée par la peau. La peau joue le
rôle du bouclier contre les agressions extérieures. Elle joue un rôle de barrière vis-à-vis des
variations chimiques, changements physiques et envahissements microbiologiques du
milieu. Elle est donc, et par définition, le siège d'un écosystème microbien riche et varié qui
joue un rôle essentiel dans l'équilibre de l'organisme mais aussi présente un pôle de
dangerosité. Les zones sèches de la peau sont peu colonisées par les microbes,
contrairement aux zones humides.
Les mains et les ongles sont les cibles privilégiées de la contamination microbienne.
De par leur exposition et utilisation, les mains ne peuvent qu’être assiégées par un nombre
considérable de micro-organismes potentiellement pathogènes. Des micro-organismes de
source externe ou interne (d'autres zones du corps), résultat d’un contact direct ou croisé,
ou d’une contamination aéroportée.
Le danger des mains réside dans la simplicité avec laquelle elles vont les transmettre
et contagionner tout ce qu'elles vont toucher par la suite. Il se dégage donc que le lavage
des mains est si important dans de nombreux professions et l’hôtellerie en fait partie. Qui
dit main dit ongle. Ce dernier est un grand vecteur de micro-organisme. Sa position dans la
main lui confère la position d’un site susceptible d’être colonisé et de s’infecter facilement.
Les ongles occultent un milieu potentiel important de culture bactérienne. Les soins à
apporter aux ongles assurent la réussite dans la lutte contre l’écosystème microbien du fait
qu’ils constituent le premier rempart. En plus du lavage et brossage de réduire le niveau
d’efficacité à récupérer les hôtes indésirables, il faut soigner la coupe des ongles. Une
coupe courte mais pas à ras, ainsi ils ont plus de chance de demeurer propres. Quand le
vernis est autorisé par l’entreprise, il est recommandé qu’il soit incolore.
L'hygiène des cheveux est aussi importante que celle de la peau et des mains pour
préserver la santé. Le cuir chevelu agit comme barrière protectrice c'est pourquoi il a
besoin d'attentions particulières. Le soin à lui apporter est celui de réaliser un shampoing
avec une fréquence de 2 à 3 fois par semaine pour combattre les sécrétions des glandes
sébacées du cuir chevelu qui s’accumulent jour après jour sur le crâne et les cheveux. Outre
l'intérêt esthétique recherché par le soin des cheveux, c'est aussi un signe de bonne
hygiène.
Il s’agit d’un milieu qui favorise grandement l’amplification des microbes reçus via
la consommation des aliments. Une bonne hygiène buccale limitera la formation de plaque,
les problèmes gingivaux, la mauvaise haleine et par la même occasion tout problème
bucco-dentaire. Le brossage des dents au moins deux fois par jour est une action
préventive. Elle freinera aussi la contamination aéroportée dont on fait transmettre à
l'entourage par le biais de la toux et de l’éternuement. L’éternuement est provoqué par
l’irritation des muqueuses nasales, engendrant une expulsion brusque et bruyante d'air par
la bouche et le nez. Ce dernier et au-delà de sa fonction vitale, respiratoire, le nez protège
le corps des agressions extérieures. Il remplit pour ainsi dire le rôle d’un filtre à air de
l’organisme. Son rôle lui occasionne les possibilités d’accumuler des intrus à haut risque. Il
élimine, ainsi, de nombreuses particules (bactéries, virus, poussières, allergènes,…). Il va de
soi qu’il est important d’accorder une attention particulière au lavage du nez au même titre
que les autres parties du corps.
De par leur position, les oreilles sont des organes visibles et à la portée de la vue
des clients. Une attention particulière à leur propreté est à observer. Les oreilles sont
essentielles à l’assurance de la fonction de l’audition et donc de l’engagement d’une
communication avec autrui sur des bases de compréhension mutuelle. Elles sont aussi
responsables de l’équilibre (station debout). L’équilibre est une condition sine qua none
pour l’accomplissement des tâches dans les meilleures conditions. Procéder à leur
nettoiement de manière régulière est nécessairement un geste aidant à prévenir les risques
de la perte de l’acuité auditive (surdité). Un geste qui concerne les pavillons et s’effectue
avec de l’eau savonneuse. Et en voici les étapes essentielles :
A-1-2-5- La transpiration :
La transpiration excessive des aisselles est fréquente chez certains individus. Elle se
traduit par l’apparition d’auréoles sur les vêtements causant des odeurs à cause de la
prolifération de bactéries. Nombreux sont les facteurs à l’origine de la transpiration des
aisselles :
✓ Le surpoids ;
✓ Des efforts physiques ;
✓ Un stress intense et l’anxiété;
✓ La chaleur.
En sus de ce qui a été présenté ci-haut, en voici quelques règles de Savoir être à
observer :
Le maquillage doit être discret, les cheveux attachés avec soin pour les Dames et
courts pour les Messieurs.
Les boucles d’oreilles peuvent être acceptées dans certains établissements, mais
elles doivent être discrètes.
Les cheveux de Messieurs doivent être courts et coiffés, la barbe rasée, les barbes
et moustaches taillées et peignées.
L’utilisation du parfum doit être discrète, le port d’une bague est autorisé à
condition que celle-ci ne soit ni trop tape à l’œil ni trop luxueuse.
Car c’est le client qui doit être mis en avant, pas le personnel.
Le port de l’alliance de mariage et de la montre est autorisé.
De nos jours,
L’habillement selon un uniforme est une composante de la gestion de l’apparence
et un code vestimentaire par lequel l’entreprise endosse la responsabilité d’une mission,
qui peut transcender l’employé (l’assignation des rôles) et qui exige une posture, une
gestuelle et une parole précisées et exigées par le protocole Étiquette en Hôtellerie.
L’uniforme a une valeur signalétique qui gomme les différences individuelles et produit une
identité collective. Qui dit identité collective dit identité individuelle de l’entreprise
hôtelière dans sa globalité.
Qualité
des
services
internes
Bénéfices
LANGLOIS (M) et TOCQUER (G), Marketing des services, le défi relationnel. gaëtan morin éditeur. 1992.
✓ Un espace vestiaire :
• en conformité avec le nombre des employés,
• loin des sources des odeurs de cuisine et autres,
• avec des Placards fonctionnels de rangement, La gestion de
• disposant d’un nombre de douche suffisant, l’apparence du
• avec de l’eau chaude et des produits. personnel en
✓ Dans le parcours vestiaire-lieu de service, mettre des contact débute au
glaces pour permettre au personnel en contact de
vestiaire et s’y
se regarder et d’ajuster son apparence;
✓ Une tenue vestimentaire en nombre suffisant pour pallier termine
aux accidents imprévus ;
✓ Offrir des uniformes aptes à assurer confort et valorisation.
KUSLUVAN (S.), Managing Employee Attitudes and Behaviors in the Tourism and Hospitality
« La gestion de l’apparence est un enjeu managérial fort pour les organisations,
Industry, New York, Nova Science Publishers, 2003.
qui exercent un contrôle sur leur image. Elle influence positivement les clients
en matière de crédibilité, de convivialité, de compétences, d’empathie et de
courtoisie ».
https://www.youtube.com/watch?v=AyYXUs4sphs
https://www.youtube.com/watch?v=xnU5xfsZw6c
https://www.ithq.qc.ca/ecole/futurs-etudiants/programmes-
detudes/programme/formation-internationale-en-service-et-sommellerie/
La gestion de l’interface avec le client est un moment d’échange revêtant une place
primordial dans la recherche de la satisfaction et du client (expérience rentable) et de
l’entreprise hôtelière (rentabilité assurée). Le marketing transactionnel vise justement la
gestion, d’une part, la relation avec le client, afin de valoriser l’expérience de celui-ci, et,
d’autre part, la transaction en vue d’améliorer la productivité du domaine des activités
marketing global de l’entreprise hôtelière.
S’armer des outils du domaine des softs skills revient, tout d’abord, à élaborer un
travail de fond de certains traits de la personnalité de la personne :
✓ définir mes objectifs personnels et professionnels,
✓ apprendre la manière de supprimer quelques-unes des causes de stress,
✓ améliorer l’aptitude à communiquer,
✓ connaître ses forces et ses faiblesses,
✓ cerner son propre type de personne,
✓ être un gagnant et non pas un perdant,
✓ avoir un esprit positif.
Il s’agit d’une démarche qui aide à imprimer le client d’une bonne première impression dès
le début de la rencontre. D’autant plus que le personnel en contact n’aura jamais une
seconde chance de faire une bonne première impression.
Peu importe le lieu, couloirs, ascenseur, escaliers, hall ou jardin d’hôtel, la rencontre
du client avec un employé est vécue en tant qu’expérience. La rencontre est une occasion
chargée des émotions ressenties par le client. L’expérience client regroupe l’ensemble des
interactions entre l’entreprise hôtelière et le client. Cet ensemble donne au client un
ressenti général, et une appréciation plus ou moins positive de la marque de l’entreprise
hôtelière. L’entreprise hôtelière devra repenser tout le parcours du client au sein de son
enceinte en termes de ressentis, seule voie pour garantit le meilleur accompagnement
client, quelle que soit la situation. Chaque point de contact et de rencontre est à recadrer
en tant que point de vente et donc de jugement des prestations offertes. Il doit y avoir de
la qualité et de l’efficacité de partout. L’expérience client repose sur :
▪ la personnalisation du service,
▪ l’immédiateté du service (accessibilité, instantanéité, …)
C’est quoi d’abord un service tel que voulu par le protocole Etiquette hôtellerie :
(A) Activités devant être réalisées dans le cadre de la stratégie de service à la clientèle
Ce que l’on fait ou devrait faire
(R) Renouvellement de la façon de le faire ; se différencier de l’ensemble de
l’industrie ; se procurer un avantage concurrentiel, innover dans les activités, les
méthodes, etc.
ce que l’on change. Il s’agit donc ici de « faire » du changement.
(T) Transformation de l’organisation, de la façon d’être ; de la structure et du rôle des
divers acteurs impliqués
ce que l’on devient.
Voici le récit donné par deux animateurs de formation à leur arrivée dans un hôtel.
Nous sommes arrivés à 7 heures du matin et nous nous sommes approchés du
réceptionniste, assis derrière son comptoir; celui-ci était plongé dans un magazine.
Mon collègue se racla alors ostensiblement alors la gorge. Moi-même j’émis un joyeux
« Bonjour! » La tête du réceptionniste se releva légèrement et au-dessus du magazine
on vit apparaître une paire de sourcils se lever de façon interrogative.
« Excusez-moi de vous déranger mais nous organisons un stage ici aujourd’hui. Notre
équipement a été acheminé jusqu’à la salle de conférence hier. Nous avons même
téléphoné pour recevoir confirmation de son arrivée. Pourrions-nous nous rendre dans
la salle afin de nous préparer? » Le réceptionniste secoua son pouce en direction de
l’ascenseur. « Appuyer sur le bouton bleu? Voyez le responsable des conférences en
haut ». Il regarda l’horloge au mur d’un air renfrogné. « Pense pas qu’il soit déjà là. Il
est souvent en retard ». Une fois dans l’ascenseur, nous appuyons sur le bouton bleu
avec assurance et nous voilà en train de dépasser tranquillement l’étage de conférence
en direction du sommet du bâtiment. Un groupe de touristes ayant un goût prononcé
pour l’ail, et malheureusement bavard s’entassait à cet étage et à tous les étages
inférieurs (à l’exception de celui de la conférence que nous avons dépassé une fois de
plus) et finalement, nous revoilà au point de départ, c’est-à-dire à la réception. Cette
fois, nous avons attendu plus longtemps que la première fois car le réceptionniste avait
mis le magazine de côte et s’efforçait de trouver des taxis pour les touristes. Nous
avons alors essayé toute une variété de bruits, de saluts, de signes et de gestes afin
d’attirer l’attention du réceptionniste et de lui signifier notre impatience mais en vain,
tant il s’efforçait de ne pas nous voir.
Nous lui avons expliqué le manque de coopération du bouton bleu. « C’est parce que
l’étage est fermé à clé. C’est le directeur qui a la clé ». Dix minutes plus tard, sans
aucune aide supplémentaire, nous avons trouvé quelqu’un qui convint qu’il pouvait
être considéré comme le directeur. Notre découverte nous confirma dans nos dons de
détectives mais cette satisfaction fut de courte durée? La personne en question nia
posséder la clé et nous envoya –une fois de plus- à la réception. Finalement, il apparût,
après des recherches et attentes prolongées, qu’il existait un certain directeur de
conférence qui, après s’être réveillé en retard, était arrivé muni de la clé. Cette fois le
bouton bleu nous porta chance et, alors que nous sortions de l’ascenseur, nous fûmes
accueillis par une personne à la mine renfrognée qui déclara : « Il a dit qu’on n’en avait
pas besoin avant sept heures et demie ». Nous n’avons jamais su qui était le « il » en
question, mais c’est sans doute mieux ainsi. Néanmoins, nous avons appris que la
conclusion, que chacun de nous tirait était la même. A l’avenir, à moins que tous les
autres hôtels de la ville soient complétement réservés, nous ne remettrions plus les
pieds dans cet hôtel.
Activités à réaliser :
Relevez les éléments à connotation positive et négative rapportées par le récit.
Relevez les types de communication pratiqués par le réceptionniste.
Situez les responsabilités du personnel en contact.
Activités à réaliser :
Commentez chacune des réactions;
Essayez de reformuler des réponses positives à chacune des situations soulevées.
https://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/gestion-marketing/2019-09/accueil-a-l-
hotel-comment-l-ameliorer.htm
https://www.ithq.qc.ca/ecole/futurs-etudiants/programmes-
detudes/programme/techniques-de-gestion-hoteliere/
https://www.youtube.com/watch?v=mFFSVn8Inrg
https://www.ge-rh.expert/receptionniste-dhotel-la-qualite-de-laccueil-fait-limage-de-
marque-de-lhotel/
Attention : Le langage
coroporel ne ment jamais
La communication non verbale appelée aussi langage corporel, repose sur les
gestes, les expressions faciales et d’autres signaux tels l’état d’esprit, langage du corps, la
posture ou encore la position des mains. Cette dimension de la communication non verbale
est très importante et influe énormément sur la perception qu’auront vos interlocuteurs
de votre personne en milieu professionnel. En effet, posture, élocution, ton de la voix,
gestuelle, regard... sont des éléments a priori anodins mais, qui en disent pourtant bien
plus long sur les intentions réelles et les émotions de l’interlocuteur. Décryptage rapide de
la synergologie ou langage non verbal
B2-2-1- La voix :
Le timbre : variant de très grave à très aigu, il est propre à chaque individu.
Le débit : il s'agit de la vitesse à laquelle on parle. Une attention toute particulière est à
porter au débit.
L'intonation : le ton de la voix donne littéralement vie aux mots. C'est en quelque sorte la
mélodie de nos discours. Il est important de moduler le ton de votre voix afin
de capter l’attention de l’interlocuteur.
B2-3- La communication non verbale :
B2-3-1- Posture
Assis face à votre interlocuteur, avez-vous le haut du corps penché vers ce dernier
ou bien plutôt bien calé contre le dossier de votre fauteuil et plutôt en retrait ? Croisez-
vous les jambes ? Où sont vos mains et que font-elles ?
Sans même un mot prononcé, nous sommes capables de lire diverses informations à
travers l'attitude de notre interlocuteur.
Dos droit, pieds bien ancrés dans le sol, mains contrôlées, regard non fuyant... sont
autant d'éléments projetant confiance en soi, solidité et force, un certain charisme.
Dos courbé vers l'avant, regard fuyant, mains constamment torturées marquent, au
contraire, une puissante impression de timidité, malaise, manque de confiance en soi,
nervosité, etc.
B2-3-2- Gestuelle :
Parmi les gestes marquants, on peut citer la poignée de main, plus ou moins molle,
plus ou moins appuyée ; l'index accusateur ou simplement indicateur ; le hochement de
tête indiquant acquiescement, etc.
https://youtu.be/XPlp8-d2v9E
https://youtu.be/wmm1mcBHBgY
https://youtu.be/Fe-sjQ9EIfE
https://youtu.be/Y23oWqntSkc
Le client roi : C’est le client le plus connu des professionnels de l’hôtellerie. Il est sûr de lui
et ne fait aucune concession et persuadé d’être le meilleur client de la maison, pense que.
C’est le client le moins facile à gérer.
Le client roi vous appellera à tout moment de la journée. Pour lui c’est “normal” que vous
soyez à sa disposition et s’offusquera si vous ne l’êtes pas. Il emploie souvent la première
personne du singulier et l’impératif pour s’exprimer.
Ses injonctions peuvent ressembler à des ordres sont pratiquement des ordres.
Pistes à explorer :
Écoutez-le attentivement. Le client roi n’a pas réclamé de titre ni de couronne, il
veut simplement être considéré comme un Client avec un grand C, c’est-à-dire
avec le service qui va avec ;
Montrez de l’empathie : vous donnez le ton à toute l'interaction et vous lui faites
ainsi savoir que vous êtes son allié pour trouver une solution à son problème (il
n’en attend pas moins de votre part) ;
Mettez votre égo de côté ;
Terminez l’entretien sur une note positive.
Le client anxieux : C’est le genre de personne peureux et pour lui, chaque situation
présente un danger. Il a peu confiance. Le client anxieux a souvent un 6e sens pour
détecter ce qui ne va pas, ce qui ne pourrait ne pas aller ; il peut facilement s’arrêter sur
une succession de détails. Il compare, prend son temps. Il utilise souvent le conditionnel
dans son discours.
Le client anxieux pose de nombreuses questions pour être sûr de bien comprendre et
d’avoir des engagements de votre part. Il vous dira des phrases comme :
“Vous êtes sûr du résultat ?”
“Et si ça ne fonctionne pas, que se passe-t-il ?”
“Est-ce une grosse prise de risque ?”
Pistes à explorer :
Détectez chaque point de doute et de préoccupation ;
Montrez-lui des signes de confiance, valorisez-le et encouragez-le ;
Faites des feedbacks réguliers pour le rassurer;
Faites preuve de transparence, réexpliquez plusieurs fois de différentes manières
s’il le faut : “Après avoir fait un bilan sur les actions menées, les étapes qui restent
à mettre en place sont…”
Démontrez, garantissez, prouvez ce que vous dites
Positionnez-vous en expert, en conseiller et proposez-lui des témoignages clients
Guidez le client doucement mais fermement vers la solution.
Le client râleur : C’est un client démotivé, acariâtre et nostalgique d’un temps révolu. Sa
passion est de Répéter des discours sur des histoires anciennes. Il connaît tout, a déjà tout
vu, tout fait, tout entendu. Vous, lui apprendre quelque chose ? Impossible !
Il se valorise au travers de sa spécificité, de son indépendance et développe une certaine
disposition à critiquer. Il emploie de nombreux termes négatifs comme :
“Je fais appel à vous car je n’ai pas d’autre solution”
“Avant on le faisait nous-même et c’était beaucoup plus rapide”
“Ça fait 20 ans que je fréquente les hôtels, ce n’est pas vous qui allez m’apprendre ça”
Pistes à explorer :
Recentrez régulièrement le client ;
Changez de sujet si le client va trop loin ;
Donnez-lui raison ;
Proposez-lui des solutions originales et alternatives. Faites-lui comprendre et
ressentir qu’il est un client unique, que vous lui construisez donc une offre rien
que pour lui ;
Restez à l’écoute de ses besoins;
Impliquez le client dans toutes vos actions : plus il se sent concerné et plus il
donnera son avis;
Faites-lui dire des vérités implacables avec lesquelles il est forcément d’accord ;
Veillez à obtenir régulièrement son accord par étape, sinon vous risquez de perdre
tout le travail.
Le client indécis : Il ne sait pas ce qu’il veut, il est de nature un hésitant. Il recherche la
meilleure solution à son besoin, sans savoir vraiment de quoi il a besoin. Il prend son temps.
Il cherche conseil et avis avec l’objectif d’obtenir une expertise avant de prendre sa
décision finale. Il vous posera des questions qui n’auront pas forcément de lien entre elles.
“Est-ce que le prix en vaut la peine ?”
“Qu’offrent les autres concurrents ?”
Pistes à explorer :
Vous devez écouter attentivement le client et lui poser des questions pour le faire
avancer dans sa réflexion, lui faire comprendre l’importance de son choix et
l’urgence de la décision ;
Priorisez les questions ouvertes en entonnoir pour définir son besoin précis ;
Écoutez-le, offrez-lui des alternatives et essayez de le guider pour qu'il prenne la
bonne décision ;
Prenez le temps nécessaire et apportez-lui de la sécurité ;
Positionnez-vous en apporteur de solution, en expert et en conseiller.
Le client convivial : Le convivial parle avec souplesse et emploie des termes positifs. Il est
empathique. Avec lui, les petits écarts sont tolérables et le relationnel que vous entretenez
est important. Il s’agit sûrement du type de client le plus clément qu’on puisse rencontrer.
Vocabulaire positif, visage ouvert, expressif et souriant et il plaisante facilement. Vous
l’entendrez sans surprise vous dire des choses comme :
“C’est normal”
“Je comprends bien”
“Je suis tout à fait d’accord sur ce point”
“Pas de problème, je comprends bien votre situation”.
Pistes à explorer :
N’abusez pas de sa patience et faites les choses dans les règles;
Créez un climat détendu à son image;
Ne le pressez pas de questions.
Le client méfiant : C’est le type qui peut vous tourner le dos sans explication. Il peut vous
demander des documents, des preuves à tout moment et a tendance à prendre une
décision hâtive. Il vérifie toujours tout derrière vous, vous demandera régulièrement des
éléments très précis :
“Vous êtes sûr ?”
“Comment pourrais-je en avoir le cœur net ?”
“Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?”
“Avez-vous des preuves tangibles ?”
“Je ne sais pas si je peux vous faire confiance”
Pistes à explorer :
Soyez précis dans chacun de vos arguments;
Les premiers contacts sont essentiels et si vous arrivez à le convaincre une fois, il y
a de grandes chances de le fidéliser ;
Montrez-vous coopératif.
Le client autoritaire : Il est habitué à donner des ordres. Il cherche à déstabiliser son
interlocuteur, abuse parfois de son pouvoir et veut montrer qu’il commande. C’est un
challenger, il cherche à obtenir un maximum pour un investissement minimum. Il souhaite
que ses interlocuteurs obéissent comme des soldats.
Pistes à explorer :
Ne le contredisez pas ;
Laissez-le exprimer ses besoins ;
Flattez son égo ;
Ne lui imposez rien. Laissez-lui faire des suggestions comme s’il était maître de
l’échange ;
Faites des explications courtes allant droit au but ;
Pistes à explorer :
Évitez la confrontation ;
Ne vous déstabilisez pas devant son ferveur;
Reformulez son problème pour être sûr d’avoir bien compris;
Faites-lui une proposition et soyez attentif à valider sa satisfaction
Travaillez sur une bonne communication pour être sûr que tout est compris de
chaque côté ;
Adoptez le bon ton : restez calme et empathique. Ne haussez pas le ton.
Le client pressé : Il est impatient, veut une réponse rapide et se montre peu
souple. L’urgence est une seconde nature chez lui.
Pistes à explorer :
Soyez rapide, précis, efficace ;
Faites des concessions ;
Allez droit au but ;
Soignez votre relation client, c’est un client souvent fidèle et régulier (car une fois
satisfait, n’a pas le temps d’aller frapper à d’autres portes).
Le client pingre : Le client économe serre son budget et est très attentif à tous les petits
détails. Méticuleux, il ne laissera rien au hasard. Il adoptera souvent le conditionnel et
cherchera la faille dans votre argumentaire. Il abordera rapidement la question du prix :
“Combien ça coûte ?”
“Faut-il rajouter des coûts
supplémentaires ?”
“Proposez-vous des ristournes pour
les clients fidèles ?”
Pistes à explorer :
Pour l’attirer lors de votre premier contact, rien de tel qu’une promotion ou un
discount
Faites comprendre que la qualité a un prix.
Le client frimeur : C’est un séducteur et un flambeur. Son allure est soignée, il adore les
dernières innovations et gadgets à la mode. Il est souvent compétitif et cherche à avoir
mieux que les autres. Il emploie un langage technique pour étaler son savoir.
“J’ai déjà fait ça il y a longtemps, ça n’a rien apporté. Je connais
tous les acteurs du secteurs”
“Je veux le meilleur système d’éclairage avec les options couleurs
et les différentes teintes de luminosité”
Pistes à explorer :
Prospectez-le en lui proposant votre nouvelle offre ultra
développée ;
Montrez de l'enthousiasme (autant que le client) ;
Faites valoir les aspects innovants de l'offre et l’unicité par rapport au marché ;
Lors de votre argumentation, insistez sur les bénéfices d'image et de notoriété que
le client retirera de l'achat ;
Le client je-sais-tout : Il prétend faire mieux votre travail que vous-même, il vous coupe et
termine vos phrases, fait des commentaires régulièrement et peut vite devenir
envahissant. Il a un avis tranché sur tout et ne lâche rien. Il emploiera des répliques
comme :
“Je sais ce que vous allez me proposer mais moi je ne veux pas ça justement”
“Je connais le marché, je sais ce qu’il me faut”
“Vous allez vouloir me faire votre discours commercial et me présenter toutes vos
offres mais ce n’est pas la peine, je sais déjà ce que je désire, c’est la chambre sur
piscine n° 402”
Pistes à explorer :
Impliquez-le client dans toutes les prises de décisions pour qu’ils se rendent
compte des tenants et aboutissants ;
Utilisez des questions fermées pour éviter qu’il s’étende sur les sujets ;
Faites-le se sentir important en valorisant sa connaissance (“Vous avez raison, c’est
vrai que vous connaissez bien le secteur à ce que je vois”) ;
Prouvez-lui que vous avez les compétences pour réaliser le projet qu’il a en tête ;
Source : Commerce magazine N°62 – Laurent BIGOT
Source : Commerce magazine N°62 – Laurent BIGOT
il est l’interlocuteur privilégié des clients de hauts revenus, de ce fait il assure l’accueil des
clients, facilite leur séjour et satisfaire leurs demandes, il veille au respect des standards de
qualité de l’hôtel, et attentionné aux moindres détails.
Chaque jour il fait le point avec son équipe, il est très attentif aux remarques des clients, il
assure une qualité optimale de service : la chambre, le spa, les repas…il tâche également
d’améliorer et développer les prestations de l’hôtel.
Le Guest Relation Manager doit savoir répondre à toutes les demandes de client, et
personnaliser les prestations en fonction de la culture et la nationalité de client. Le Guest
Relation Manager est en lien avec tous les services et tous les autres métiers de l’hôtellerie
et de la restauration pour veiller au respect des demandes du client.
Conclusion générale :
La concurrence dans secteur de l’hôtellerie et rude d’une part, d’autre part, il vit
une évolution importante en matière de la diversification des prestations offertes et le
niveau qualitatif. Dans ce contexte, l’excellence du service repose sur le personnel en
contact, acteur central du système de production de service et sa capacité d’adaptation
immédiate à chaque situation de rencontre avec le client.
C’est au personnel en contact de gérer les moments de vérité. Ces derniers Les sont les
moments clefs qui, dans les interactions entre un client et l’entreprise hôtelière, vont avoir la
forte influence en positif ou en négatif sur leur perception de l’identité de celle-ci. Et donc
l’ensemble de leur relation à l’hôtel.
L’entreprise hôtelière se doit de reconnaître que son personnel en contact est la pierre
angulaire de sa stratégie clients de l’entreprise hôtelière. Cette dernière se centrer sur ses seuls
clients tout en oubliant que l’expérience de ses derniers est justement l’expérience du
personnel en contact. Autrement formulé : L’expérience du personnel en contact pour
transformer l’expérience client.
En d’autres termes, Les perceptions des clients et les réalités vécues par le
personnel en contact. En les rapprochant, en les mettant en miroir, il devient aisé
d’identifier les moments clés dans la dynamique de la relation client afin de permettre à
l’entreprise à être plus performante et compétitive suite à l’amélioration apportée par la
combinaison de l’expérience clients et l’expérience collaborateurs.
C’est ainsi que l’entreprise hôtelière pourrait se donner l’occasion de saisir les
différentes réalités vécues par son personnel en contact, et en faire un outil au service de
l’amélioration de son Protocole Étiquette Hôtellerie.