Ex 1 : Soit (n, N ) ∈ N2 . On pose fn : x 7→ cosn (x). Montrer que la famille (f0 , f1 , ..., fN ) est libre.
Ex 2 : Soit u = (0, 1, 2, 3), v = (3, 2, 1, 0) et w = (1, 1, 1, 1) trois vecteurs de R4 . Trouver une condition
nécessaire et suffisante pour qu’un vecteur (x, y, z, t) soit dans vect(u, v, w).
Ex 3 : Soient a0 , ..., an ∈ K deux à deux distincts. Soit i ∈ [[0, n]] et on pose Pi = (X + ai )n . Montrer
que (P0 , ..., Pn ) est une base de Kn [X].
Ex 4 :
1. Montrer que l’ensemble de suites {(un )n∈N / ∃a ∈ R : ∀n ∈ N, un + un+2 = 2a} est un R-espace
vectoriel, cet ensemble est noté E dans la suite.
2. Montrer que Ψ : u 7→ (a, u0 , u1 ) est un isomorphisme de E dans R3 .
nπ nπ
3. Montrer que n 7→ 1, n 7→ cos , n 7→ sin forment une base de E.
2 2
Ex 5 : Soient a0 , a1 , ..., an+1 , (n + 1) points distincts appartenant à l’intervalle [0, 1]. Montrer qu’il
Z 1 X n
n+1
existe un unique (n + 1)-uplet (c0 , ..., cn ) ∈ R tel que : ∀P ∈ Rn [X], P (t)dt = ck P (ak ).
0 k=0
Ex 6 : Soit P ∈ Q[X] tel que P (Q) ⊂ Q. Montrer que P est dans Q[X] (on pourra penser aux
polynômes interpolateurs de Lagrange).
d
X
2
Ex 8 : Soit d ∈ N. On pose Hd l’ensemble des fonctions de R dans R de la forme (x, y) 7→ ak xk y d−k .
k=0
Montrer que H0 + H1 + ... + Hn est directe pour n dans N.
Ex 10 : Dans R3 , on considère F = Vect{(1, 1, 0), (2, 0, −1)} et G = Vect{(1, −1, 0), (1, 0, −2)}.
1. Justifier sans calculs que F ∩ G 6= {0}, puis expliciter F ∩ G.
2. Trouver un supplémentaire de F ∩ G dans F .
Ex 17 : Soit V un espace vectoriel de dimension finie. Soient a, b ∈ L(V ) tels que les seuls sous-
espace vectoriels stables à la fois par a et par b soient {0} et V . On considère u ∈ L(E) non nul qui
commute avec a et b. Montrer que u est bijectif.
Ex 22 : Montrer l’existence et l’unicité d’une famille de polynômes (Bn )n≥0 telle que, pour tout
n, X n = Bn (X) − Bn (X − 1) et Bn (0) = 0. Vérifier que Bn0 (X) = Bn0 (0) + nBn−1 (X).
p
M
Ex 27 : Soit E = Fi .
i=1
M
1. Justifier que pour tout j de [[1, p]], les espaces Fj et Gj = Fi sont supplémentaires.
i∈[[1,p]]\{j}
2. Pour tout j de [[1, p]], on note pj le projecteur de Fj parallèlement à Gj . Déterminer pi ◦ pj pour
p
X
tout i, j de [[1, p]] et pi .
i=1
p
X
3. Réciproquement, soient f1 , ..., fp dans L(E) tels que fi ◦ fj = 0 si i 6= j et fi = IdE . Montrer
i=1
p
M
que E = Im fj et caractériser les fj .
j=1
Ex 31 : Soient E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) tel qu’il existe a, b dans K distincts tels que :
(f − aidE ) ◦ (f − bidE ) = 0.
1 1
1. Soient p = b−a
(f − aidE ) et q = a−b
(f − bidE ). Montrer que p et q sont des projecteurs.
2. Expliciter p + q, p ◦ q, q ◦ p et bp + aq.
3. Soit n ∈ N. Déterminer f n en fonction de p et q.
1n
Ex 35 : Soit P ∈ Rn [X] et on pose f (P ) = X P . Montrer que f est un endomorphisme de
X
Rn [X], puis une symétrie vectorielle et donner son polynôme minimal.
Ex 36 : Soit u1 = (1, −1, 1), u2 = (1, 1, −1) et u3 = (−1, 1, 1). On pose F = vect(u1 , u2 ) et
G = vect(u3 ). Quelle est la matrice dans la base canonique de R3 de la projection p sur F paral-
lèlement à G ?
Ex 37 : Soient E un C-espace vectoriel de dimension fini n ≥ 1 et ϕ1 , .., ϕp , ψ des formes linéaires
sur E telles que (ϕ1 , .., ϕp ) soit libre. On considère les propositions suivantes :
p
\
i) ψ ∈ vect(ϕ1 , .., ϕp ) ; ii) Ker ϕk ⊂ Ker ψ ; iii) ∃C ∈ R+ , ∀x ∈ E, |ψ(x)| ≤ C max |ϕk (x)|.
1≤k≤p
k=1
1. Montrer les implications évidentes.
2. En montrant que θ : x ∈ E 7→ (ϕ1 (x), ..., ϕp (x)) ∈ Cp est surjective, montrer que ii) implique i).
p
\
3. En considérant un supplémentaire de Ker ϕk , montrer que ii) implique iii).
k=1
n
X
Ex 38 : 1. Montrer que toute forme linéaire sur Cn [X] est de la forme P 7→ λi P (i) (0), avec λi ∈ C.
i=0
2. Sur C, en déduire que si Q est de degré n, alors (Q(X + k))0≤k≤n est une base de Cn [X].
Ex 40 : Soient E un espace vectoriel réel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que f possède un
polynôme annulateur P vérifiant P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Montrer qu’on a alors Im (f ) ⊕ Ker (f ) = E.
1 1 0
Ex 45 : 1.Soit A = 0 1 1. Calculer An pour tout n de N et A−1 .
0 0 1
2. Déterminer une matrice B ∈ M3 (R) telle que : B 2 = A.
1 0
Ex 46 : Soit A = . Calculer An pour tout n dans N. A est -elle inversible et si oui
1 0
déterminer son inverse.
Ex 47 : 1. On dit qu’un matrice de Mn (C) est stochastique si tous ses coefficients sont positifs et
si la somme des coefficients de chaque ligne est égale à 1.
a. Montrer que le produit de deux matrices stochastiques est stochastique.
b. Soit A ∈ Mn (C) une matrice stochastique. Montrer que A − In n’est pas inversible.
2iπ
2. On note ω = e n et A = (ω (p−1)(q−1) )16p,q6n .
a. Calculer AA.
b. En déduire que A est inversible et A−1 .
c. Calculer det(A).
a b b b
b a b b
Ex 49 : Soit M = ∈ M4 (R) ; calculer M n pour n ∈ N.
b b a b
b b b a
Ex 50 : Déterminer les formes linéaires φ de Mn (K) telles que : ∀A, B ∈ Mn (K), φ(AB) = φ(BA).
1 0 0 1
Ex 57 : 1. Montrer que dans M2 (C) les matrices et sont semblables.
0 −1 1 0
0n In In 0n
2. Montrer que dans M2n (C) les matrices A = et B = sont semblables.
In 0n 0n −In
−3 2 −4
Ex 58 : Soit f ∈ L(R3 ) telle que sa matrice dans la base canonique soit −2 3 −1 . Mon-
−1 −1 −3
trer que le plan d’équation x + 2z = 0 est stable par f .
Ex 59 : On appelle groupe de Mn (K) toute partie de Mn (K) stable par produit et qui munie de
la loi induite est un groupe.
1. Donner un exemple de groupe de Mn (K) non inclus dans GLn (K).
A 0
2. Soient r ∈ [[0, n]] et Gr,n = , A ∈ GLr (K) . Montrer que Gr,n est un groupe de Mn (K).
0 0
3. Soit G un groupe de Mn (K) et on note J son élément neutre.
Ir 0
a. Montrer que J est semblable à une matrice du type , pour un certain r de [[0, n]].
0 0
b. En déduire qu’il existe P ∈ GLn (K) tel que G soit un sous-groupe de {P M P −1 , M ∈ Gr,n }.
Ex 60 : Soit f : Mn (C) → R une fonction non constante sur Mn (C). Cette fonction vérifie ;
∀ (A, B) ∈ Mn (C), f (AB) = f (A)f (B).
1. a. Calculer f (In )
b. Montrer que f (0) = 0.
2. Montrer que A inversible implique f (A) 6= 0.
3. Montrer que si A et B sont semblables alors f (A) = f (B)
4. Soit r ∈ N tel que 1 6 r 6 n − 1. On suppose A de rang r.
a. Montrer que si f (A) 6= 0 alors f (B) 6= 0 pour toute matrice B telle que rg (B) = r.
b. Montrer que si f (A) 6= 0 alors f (B) 6= 0 pour toute matrice B telle que 1 ≤ rg (B) 6 r.
5. Prouver la réciproque de la question 2.
Ex 61 : Soit A ∈ Mn (K) de rang un.
0 ... 0 x1
.. .. ..
1. Montrer que A est semblable à . . . ,.
0 ... 0 xn
2. Montrer que : A2 = tr(A)A.
3. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit nilpotente.
Ex 62 : Soit A ∈ Mn,p (K) de rang r. Montrer que : ∃(B, C) ∈ Mn,r (K)× ∈ Mr,p (K), A = BC.
1 0 0
Ex 63 : On veut résoudre l’équation X 2 = A = 1 1 0, avec X dans M3 (R). Soit φ (respec-
1 0 0
tivement a) l’endomorphisme canoniquement associé à X (respectivement à A).
1. Montrer que : φ ◦ a = a ◦ φ et φ ◦ (a − idR3 ) = (a − idR3 ) ◦ φ.
2. Montrer que les noyaux de a et de a − idR3 sont stables par φ.
λ1 0 0
3. En déduire que X est de la forme α λ2 0 , avec λ1 , λ1 , λ1 , α, β dans R, puis conclure.
β 0 λ3
Ex 66 : Soit J ∈ Mn (R) ne comportant que des 1. Quel est le polynôme minimal de 3In + J ?
Ex 68 : Soit A ∈ Mn (K), une matrice inversible et B la matrice obtenue en échangeant les colonnes i
et j. Montrer que B est aussi inversible. Comment passe-t-on de A−1 à B −1 ?
P (x)
P (x + 1) ··· P (x + n)
P (x + 1) P (x + 2) · ·· P (x + n + 1)
Ex 73 : Soit P ∈ Kn−1 [X]. Calculer pour tout x de K : .
.. .. .. ..
. . . .
P (x + n) P (x + n + 1) · · · P (x + 2n)
In B
Ex 75 : Soit A = , avec B dans Mn (R). À quelles conditions A est-elle inversible ? Cal-
B In
culer son inverse lorsque celui-ci existe.
Ex 76 : Soit (a, b, x) ∈ C2 avec a 6= b et r1 , ..., rn des nombres complexes. On pose A = (aij )1≤i,j≤n avec
aij = ri si i = j, aij = b si i > j et aij = a si i < j. On pose D(x) = det([aij + x]1≤i,j≤n ).
1. Calculer D(−a) et D(−b).
2. Montrer que D(x) est un polynôme de degré au plus un et en déduire D(x).
3. En déduire det(A).
Ex 77 : On considère une matrice A = (ai,j )06i,j6n de GLn+1 (R) et un vecteur colonne B = (bi )06i6n
de Mn+1,1 (R). X = (xi )06i6n l’unique solution de AX = B. Montrer alors l’égalité xi = det(A
det(A)
i)
, où A0
est la matrice obtenue en remplaçant la colonne i de A par B.
a b
Ex 80 : Soit A = ∈ M2 (C) et M ∈ Mn (C). On note P la matrice de M2n (C) définie
c d
aM bM
par blocs par : P = . Déterminer la valeur de det(P ).
cM dM
Ex 83 : Soit r ∈ [[0, n]]. Soit Jr la matrice de Mn (C) diagonale ayant r coefficients égaux à 1, puis
uniquement des coefficients nuls sur la diagonale. Déterminer com(Jr ).
Ex 84 : Soit M ∈ Mn (Z) inversible. Montrer que M −1 est dans Mn (Z) si et seulement si | det(M )| = 1.
2 1 0 0 2
Ex 86 : Soit M = {aI2 + bJ ∈ M2 (R) ; (a, b) ∈ R }, où I2 = ,J= .
0 1 1 0
1. Calculer J 2 et montrer que si a, b ∈ R et aI2 + bJ = 0 alors a = b = 0.
2. Montrer que M , muni des lois usuelles sur M2 (R), est un anneau. Est-il commutatif, intègre ?
3. L’ensemble M est-il un corps, une R-algèbre ?