Réactions d’oxydo-réductions
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c S.Boukaddid Réactions d’oxydo-réductions sup TSI
OX + ne−
Red
accepteur n-particules donneur
Conclusion : Une réaction d’oxydo-réduction est caractérisée par les échanges électroniques
Conclusion : Une réaction d’oxydo-réduction nécessite deux couples rédox différentes l’un
intervient par son oxydant et l’autre par son réducteur .
Régle n˚1 : Le nombre d’oxydation d’un élement dans son ion simple est égale au
nombre de charge .
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Régle n˚2 : La somme algébrique des nombres d’oxydations des élements d’un com-
posé ionique est égale au nombre globale de sa charge .
X
n.o = q
ion
•Exemples
• SO42− : n.o(S) + 4.n.o(O) = −II
• Cr2 O72− : 2.n.o(Cr) + 7.n.o(O) = −II
• Cu(N H3 )2+4 : n.o(Cu) + 4.n.o(N ) + 12.n.o(H) = +II
I Cas d’une molécule
Régle n˚3 :
• La somme algébrique des nombres d’oxydations des élements d’une molécule
est nulle
• Dans la plupart des composés,l’oxygène se présente avec le nombre d’oxyda-
tion (-II) et l’hydrogène se présente avec un nombre d’oxydation (+I) .
n.o(O) = −II; n.o(H) = +I
• Exceptions
• O2 : n.o(O) = 0
• H2 O2 : n.O(O) = −I
• LiH : n.o(H) = −I
• H2 : n.o(H) = 0
• Exemples
• HN O3 : n.o(H) + n.o(N ) + 3n.o(O) = 0 ⇒ I + n.o(N ) + 3(−II) = 0 donc
n.o(N ) = V
• SO42− : n.o(S) + 4n.o(O) = −II ⇒ n.o(S) + 4(−II) = −II donc
n.o(S) = V I
• Cr2 O72− : 2n.o(Cr) + 7n.o(O) = −II ⇒ 2n.o(Cr) + 7(−II) = −II donc
n.o(Cr) = V I
I Considérons la réaction suivante
augmentation du n.o
F e2+ + 2e− Fe
+II 0
diminution du n.o
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Conclusion :
I L’oxydation d’un élement correspondant à une augmentation du nombre d’oxyda-
tion
I La réduction d’un élement correspondant à une diminution du nombre d’oxydation
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Il s’agit :
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I Soit d’un conducteur métallique (actif) en contact avec ses l’un de ses ions :
lame de zinc (Zn) en contact avec Zn2+
Zn2+ + 2e−
Zn(s)
I Soit d’un conducteur métallique (inactif) plongeant dans une solution où
il se produit le transfert électronique entre les formes OX et Red : lame de
+
platine en présence de Haq et H2 (g)
2H + + 2e−
H2 (g)
I Pile de Daniell
V
pont salin
⊕
• Zn/ZnSO4 k CuSO4 /Cu⊕ Zn +
(K , Cl ) − Cu
• Le voltmètre mesure la force
électromotrice de la pile
e = V⊕ − V
Zn2+ Cu2+
ZnSO4 CuSO4
Anode Cathode
I Fonctionnement en générateur (pile)
R
e− i
Réduction cathodique
pont salin
Cu2+ + 2e−
Cu(s) ⊕
Zn + −
(K , Cl ) Cu
Oxydation anodique
Zn(s)
Zn2+ + 2e−
Bilan
Cu2+ + Zn(s)
Zn2+ + Cu(s) Zn2+ Cu2+
ZnSO4 CuSO4
Anode Cathode
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pont salin
On observe les réactions suivantes ⊕
Zn +
(K , Cl )− Cu
2+ −
Cu(s)
Cu + 2e
Zn2+ + 2e−
Zn(s)
Zn2+ Cu2+
ZnSO4 CuSO4
Cathode Anode
M n+
M n+ + ne−
M (s)
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Définition de E.S.H : Il s’agit d’une électrode de platine plongeant dans une solution
de HCl tel que [H3 O+ ] = C 0 = 1mol.l−1 et soumise à un courant gazeux caractérisé
par PH2 = 1bar.
0
EE.S.H = 0V
H2
P 0 = 1bar Pt
[H3 O+ ]=1mol/l
H3 O+
I Cas particulier : si les espèces des demi-pile d’étude sont dans leurs états stan-
dard,on mesure directement le potentiel standard du couple OX/Red noté par
E 0 (OX/Red),ne dépend que de la température .
I Exemple n˚1
P t/H2 (1bar)/H + (1mol/l) k Cu2+ (1mol/l)/Cu⊕
e0 = E 0 (Cu2+ /Cu) = 0, 34V à T = 25˚C
I Exemple n˚2
P t/H2 (1bar)/H + (1mol.l−1 ) k Zn2+ (1mol.l−1 )/Zn⊕
e0 = E 0 (Zn2+ /Zn) = −0, 76V à T = 25˚C ; EESH
0 0
> EZn2+ /Zn donc le sens
Régle : Le couple OX/Red qui a le potentiel d’oxydoréduction grand dans une pile
représente la cathode du pile,et celui qui a le potentiel petit représente l’anode .
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αOX + ne−
βRed
!
RT aαOX
E(OX/Red) = E 0 (OX/Red) + ln(10) log
n.F aβRed
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[Zn2+ ]eq 0, 1 + ξ
d’autre part : K 0 = 2+
= donc ξ ≈ 0, 1mol
[Cu ]eq 0, 1 − ξ
donc q = 2.F.ξ = 0, 2.F = 19300C
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ks
E = E 0 (Hg22+ /Hg) + 0, 03 log
[Cl− ]2
• L’équation électronique de l’électrode au calomel est
Hg2 Cl2 (s) + 2e−
2Hg(l) + 2Cl−
1
E = E 0 (Hg2 Cl2 /Hg) + 0, 03 log
[Cl− ]2
• donc
E 0 (Hg2 Cl2 /Hg) = E 0 (Hg22+ /Hg) − 0, 03pks
A.N à 25˚C : E 0 (Hg22+ /Hg) = 0, 79V et pks = 17, 5 donc
E 0 (Hg2 Cl2 /Hg) = 0, 27V
E ≈ 0, 27 − 0, 06 log[Cl− ]
On utilise une solution saturée en KCl (présence de cristaux de KCl en
excès) afin de maintenir une concentration en Cl− constant .
• l’électrode au calomel saturé E.C.S peut jouer le rôle d’électrode de réference
la mesure donne
EECS = 0, 244V à 25˚C
I Electrode de verre
C’est l’électrode indicatrice du pH : Ag(s)/AgCl(s)/KCl
2, 3RT
EV erre = cte + (pHref − pH) = a − bpH
F
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E0
augmentation
de la force F2 (g)
d0 oxydant 2, 87 F −
M nO4− 1, 51 M n2+
• les métaux alcalins qui sont trés
électropositifs sont les métaux les plus Cl2 1, 36 Cl−
réducteurs Cu2+ 0, 34 Cu
• le difluor,qui est trés électronégatif est H+ 0, 00 H2
l’oxydant le plus fort
F e2+ −0, 44 Fe
N a+ −2, 71 Na
augmentation
Cs+ −2, 92 Cs de la force
du reducteur
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