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Vu la diversité des ressources et des utilisations, on ne peut faire une liste globale et complète
des paramètres à analyser.
Par contre, on distingue :
- des paramètres globaux, indicateurs de pollution au sens large,
- des paramètres spécifiques, mettant en évidence une pollution ciblée.
Paramètres de pollution (2)
Pour les eaux destinées à la potabilisation :
- paramètres organo-leptiques (couleur, turbidité, odeur, saveur)
- paramètres physico-chimiques (Temp°, pH, ions…)
- substances indésirables (Nitrates, Ammonium, fer , manganèse, cuivre…)
- substances toxiques (Arsenic, Cyanure, Plomb, Pesticides, SP de désinfection…)
- paramètres microbiologiques (coliformes totaux, Streptocoques…)
• l’annexe I-1 présente les « limites de qualité », qui sont des concentrations
maximales admises, et qui sont donc des critères de qualité à respecter,
• l’annexe I-2 présente les « références de qualité » qui sont des « valeurs
indicatives établies à des fins de suivi des installations de production et de
distribution d’eau et d’évaluation de risques pour la santé des personnes ».
Annexe I.1 : limites de qualité
E. Coli 0 / 100 mL
Entérocoques 0 / 100 mL
Acrylamide 0,10 µg/L
Antimoine 5,0 µg/L
Arsenic 10 µg/L
Baryum 0,7 mg/L
Benzène 1,0 µg/L
Benzopyrène 0,010 µg/L
Bore 1,0 mg/L
Bromates 10 µg/L (2)
Cadmium 5,0 µg/L
Chrome 50 µg/L
Chlorure de vinyle 0,5 µg/L
Cuivre 2,0 mg/L
Cyanures totaux 50 µg/L
1,2 dichloroéthane 3,0 µg/L
Epichlorhydrine 0,10 µg/L
Fluorures 1,5 mg/L
Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques 0,1 µg/L
Mercure total 1,0 µg/L
Microcystine-LR 1,0 µg/L
Nickel 20 µg/L
Nitrates 50 mg/L (3)
Nitriles 0,50 mg/L (3)
Pesticides 0,10 µg/L (4)
Total pesticides 0,50 µg/L (4)
Plomb 10 µg/L (5)
Sélénium 10 µg/L
Tri et Tétrachloro-ethylène 10 µg/L
THM 100 µg/L (6)
Turbidité 1 NFU (7)
Annexe I.2 : Références de qualité
Les filières de traitement sont des combinaisons d’opérations unitaires dont l’agencement
est étroitement lié à la qualité de la ressource et à l’objectif de traitement.
Même si chaque opération unitaire vise un objectif précis, elle modifie un grand nombre
de paramètres de qualité qui influencent par conséquent les opération unitaires en aval.
Il faudra donc toujours raisonner en terme de filière pour optimiser un traitement et
prendre en considération l’interdépendance des opérations unitaires.
Spectre de taille des substances dans les eaux naturelles
Matières en suspension
Colloïdes
Bactéries Virus
10 -2 10 -3 10 -4 10 -5 10 -6 10 -7 10 -8 10 -9 10 -10 m
1 mm 1µm 1 nm
Les différents procédés de traitement selon la nature et la forme de la pollution
Produits Produits Matières en
solubles colloïdaux suspension
Flottation
Décarbonatation Dégazage
Pré-oxydation
Neutralisation
Filtration
Filtration
Membranes (MF)
Eau
souterraine
Filtration Désinfection
Eau de
surface
: opérations facultatives
Les techniques membranaires peuvent être incluses dans la filière à différents niveaux
Principales opérations unitaires
Prétraitements
Coagulation – floculation
Décantation
Filtration
Oxydation-Désinfection
Techniques membranaires
Traitements biologiques
Énergie
d’interaction
Si FT , la résultante est :
d
- négative : Attraction > Répulsion
FT Suspension déstabilisée, Agrégation possible
FA
Théorie de la coagulation
Le plus souvent, la coagulation consiste à ajouter à l’eau un électrolyte permettant
de neutraliser les charges négatives qui sont à l’origine du maintien en suspension
stable. On utilise généralement des sels d’un métal trivalent, Fe3+ ou Al3+ .
En d’autres termes l’introduction de ces composés entraîne une annulation (ou tout
du moins une diminution) du potentiel Zêta.
L’avantage de ces composés consiste dans le fait qu’ils sont aussi des agents qui
favorisent la floculation de par leur capacité à se complexer, s’hydrater et à
conduire à une grande diversité de polymères :
OH
Me(OH)x(3-x)+ avec 1 < x < 2,5
Me(H2O)6-x(OH)x(3-x)+ Al Al
OH
• floculation péricinétique :
• floculation orthocinétique :
O-
Si O
OH n
Pratique de la coagulation-floculation
Les doses de coagulant - floculant utilisées sont fonction de la qualité des eaux :
- le chlorure ferrique est utilisé à raison de 5 à 150 g.m-3 exprimés en produit commercial
solide (FeCl3, 6H2O) en clarification d'eaux de surface ;entre 50 et 300 g.m-3, pour le
traitement des eaux résiduaires urbaines.
Il est donc inutile d'étudier l'incidence du pH en dehors de ces intervalles. Par ailleurs,
l'action de ces deux réactifs a pour effet d'acidifier le milieu, en particulier si celui-ci est peu
tamponné.
Aspects Technologiques
Le principe de l’élimination des substances indésirables est l’adsorption qui peut être :
-physique (physisorption) : interaction réversible de faible énergie
-chimique (chimisorption) : interaction irréversible de forte énergie
La fabrication chimique fait appel à un catalyseur qui permet de diminuer les température
de carbonisation et d’activation.
Paramètres contrôlant l’adsorption
Pour le charbon actif :
Plus le CA aura une micro-porosité élevé, plus sa capacité d’échange sera élevée.
Ce paramètre apprécié par la surface spécifique : de 500 à 1500 m²/g.
Les caractéristiques hydrodynamiques de l’échange ainsi que l vitesse relative des deux
phases jouent également un rôle prépondérant.
Les mécanismes mis en jeu sont très complexes (formation de liaisons covalentes, de liaisons
de Van der Waals) et aucune loi ne permet à l’heure actuelle de prévoir correctement les
affinités relatives des matériaux et des substances.
Elles permettent :
- de caractériser les phénomènes d’adsorption
- de réaliser la sélection d’un charbon en vue d’une application donnée
Réalisées en batch, elles sont de plus adaptées pour modéliser les application du CAP.
(le bassin de décantation dans lequel est injecté le CAP et où le temps de contact est
suffisamment long, peut être assimilé à un réacteur batch).
Dans ce cas, les isothermes d’adsorption permettent également de déterminer les taux de
traitement et le dimensionnement des ouvrages.
Courbes de percée :
Réalisées en colonnes, elles permettent de caractériser les applications du CAG, utilisé soit
dans des filtres, soit en colonnes fermées.
Isothermes d’adsorption
C’est une courbe que représente, à l’équilibre et à une température donnée, la relation,existant
entre la quantité de composé adsorbée par unité de masse de charbon (qe) et la concentration
de composé en solution (Ce)
x m
1 n
qe
K
.
C
KF et n sont les constantes de Freundlich, évaluées
= =
e
expérimentalement pour chaque composé, chaque
charbon et chaque température.
log (qe)
Paramètres essentiels :
taille et poids des particules
concentration en particules
viscosité du liquide
Utiliser une barrière physique pour éliminer des matières indésirables contenues dans l’eau.
Les techniques de filtration sont présentes à différents stades dans les filières de traitement
(potabilisation et d’épuration) des eaux.
la filtration est également utilisée dans d’autres applications comme le traitement des boues
(déshydratation par filtration sur support).
D’un point de vue théorique, on traite séparément la filtration de surface (avec formation d’un
gâteau à la surface du support) et la filtration en profondeur pour laquelle les solides sont
retenus dans le volume du lit filtrant.
Place de la filtration dans les filières de traitement
Techniques membranaires (FS)
Microfiltration (MF) Ultrafiltration (UF) Nanofiltration (NF) Osmose inverse (OI)
Prétraitements (FS)
Dégrillage Clarification (FP)
Tamisage Filtration sur sable
Colloïdes
Bactéries Virus
10 -2 10 -3 10 -4 10 -5 10 -6 10 -7 10 -8 10 -9 10 -10 m
1 mm 1µm 1 nm
Théorie de la filtration en profondeur
Notion de perte de charge
On considère une conduite de section S contenant un lit poreux de hauteur Z à travers lequel
coule un liquide de viscosité dynamique η, à un débit volumique Q.
U P1 Q
Soit U, la charge superficielle (vitesse en fût vide) : U =
∆H S
P2
La perte de charge dans le filtre vaut :
Z
∆P = P3 - P2 = P1 - P2 = - ρ.g. ∆H
P3 (due aux forces de frottement entre le liquide visqueux et le milieu poreux)
Loi de Darcy
B . ∆P
La perte de charge à travers le lit est proportionnelle à Z, U et η : U =
B est la perméabilité du milieu filtrant (généralement en m2) Z . η
Filtration lente :
- En général utilisée sans coagulation-floculation ni décantation préalable.
- La lenteur de la filtration assure la prolifération de micro-organismes et par
conséquent une action biologique.
- les pertes de charge sont généralement faibles, le suivi de l’installation simple.
- Procédé efficace pour les eaux peu chargées mais limité en terme d’affinage.
- occupation au sol importante, mise en œuvre lente.
Filtration rapide :
- procédé le plus utilisé car le plus efficace
- action biologique quasi nulle
- On distingue dans les procédés de filtration rapide :
- la filtration directe (sans traitement préalable)
- la filtration d’une eau coagulée
- la filtration d’une eau coagulée, décantée
Structure des filtres
Goulottes de lavage
Récupérer l’effluent de lavage
Matériau filtrant
Monocouche, Multicouche
Gravier de support :
Retenir le milieu filtrant
Améliorer la distribution l’eau de lavage
Fond de filtre :
Collecter et évacuer l’eau filtrée
Distribuer l’eau de lavage
Buselures :
Permettre l’évacuation de l’eau filtrée
Sortie eaux filtrée
Permettre l’arrivée de l’eau de lavage
Arrivée eaux de lavage
Choix des filtres et dimensionnement
Le choix du filtre et des différents paramètres de dimensionnement (choix du milieu poreux,
de l’épaisseur du filtre, du débit de filtration…) doivent être choisis en fonction :
- de la qualité et de la quantité de l’eau à filtré
- de l’objectif de traitement
- des contraintes dues à la filtration (perte de charge, colmatage…)
Perte de charge
dans le filtre
P’2 P2 P’’2
Perte de charge maximale admissible
Cas idéal : P2 , t2
Cas non idéaux : P’2 , t’2
P’’2 , t’’2
Temps
Turbidité t’2 t2 t’’2
eau filtrée
Niveau et durée du
Phase de plateau contrôlé par :
maturation •La décantation préalable
Limite de turbidité •La résistance des flocs
Début de crevaison •La charge superficielle
•L’épaisseur du lit
Temps •La nature du lit
t1
Courbes de pression dans un filtre monocouche
B B’ b
C C’ cf c2 c1 c0
4 3 2 1
D D’
df d2 d1 d0
E E’
ef
Procédures de lavage
Les procédures de lavage sont mises en œuvre lorsque :
- les pertes de charge dépassent la perte de charge maximale
- la qualité de l’eau (turbidité en particulier) ne répond plus aux exigences.
Le lavage consiste à injecter de l’eau à contre courant pour mettre le lit en expansion
(fluidisation).
Le degré d’expansion du milieu dépend :
- la taille des grains
- la densité du matériau filtrant
- la vitesse et la température de l’eau de lavage
Pour faciliter le décrassage des grains il est souvent nécessaire d’accroître les
turbulences par insufflation d’air ou agitation de surface. Selon la nature du matériau
constituant le filtre (et en particulier sa densité), l’eau et l’air sont injectés simultanément
ou successivement.
Récupération de matière
Pour 1 m3 de matériau :
Environ 450 litres de vides
¼ du volume de vide utilisé
Teneur des flocs en matières sèches : 10 g/L
Phase de filtration
Phase de lavage
Oxydation
Pré-oxydation
Coagulation
Eau brute Floculation Filtration
Clarification
Le chlore et les hypochlorites
Chimie du chlore
ClO − . H3O +
HClO + H2O ClO - + H3O+ Ka =
HClO
-
100
% ClO = 100 − % HClO et % HClO =
Ka
% HClO 1+
H3O +
100
80
Définitions :
60
Chlore libre = Σ (Cl2 + HClO + ClO - )
40
20
Degré chlorométrique : 1°Cl = 3,17 g Cl 2 / L.
0
0 2 4 6 8 10 pH
Dosage du chlore
TOX, THM
Chlore total
A B C D
Chlore libre
Chlore combiné
Fe(OH)3
• Mn 2+ + HClO + H2O MnO2 + Cl - + 3 H+ 1,29 mg Cl2 / mg Mn2+
• H2S + Cl2 S + 2 HCl 2,08 mg Cl2 / mg H2S
H2S + 4 Cl2 + 4 H2O H2SO4 + 8 HCl 8,35 mg Cl2 / mg H2S
• HClO + Br - HBrO + Cl -
ClO - + Br - BrO - + Cl -
Br - HOBr, BrO -
Cl2 introduit
NH3 /NH4+ Chloramines
Bromamines Bromochloramines
Réactivité du chlore : (composés organiques)
3 types de réaction de sur les composés organiques :
- substitution électrophile
- addition sur les liaisons insaturées
- oxydation sur les fonctions réductrices
•Faible action sur les composés aliphatiques oxygénés (R-OH, R-COOH, R-CHO
HClO Br - HBrO
ClO - BrO -
Chimie de l’ozone
Très bon oxydant, pas du tout rémanent.
O3 dégazé
S : scavenger
M OH• : radical hydroxyde
O3 ajouté O3 M oxydé
M : molécule
OH- ou M•
OH•
S M
P M•
O3 O3 + OH- HO2 • + O2 • - k1
OH-
O3 + O2 • - O3 • - + O2 k2
O2 1
O2 • - O3 • - + H+ HO3 • k3 , k-3
2
4 OH• 5
O2
S 2- + 4 O3 SO42- + 4 O2 6 mg O3 / mg S 2-
• CN - + O3 CNO - + O2 1,8 mg O3 / mg CN –
NO3- + H3O + + 4 O2
4 O3
• O3 + Br - BrO - + O2
O3 + BrO - Br - + 2 O2
3 O3 + 2 BrO - BrO3 - + 4 O2 + Br -
2 O3 + BrO - BrO3 - + 2 O2
O3 BrO3-
Br - BrO -
CHBr3 : sous produits organohalogénés
MO
HOBr
O3
NH3 NHBr2 : Bromamines
Remarques :
• Les bromates sont très peu
réactifs vis à vis de l’ozone.
• La présence de Br - peut catalyse O3 BrO3-
la dégradation de NH3 par l’ozone. (1)
Br - HOBr BrO -
(1)
(2) O3
O3 (2)
Br-
(3)
(3)
M Mox
(2) (2)
CHBr3 CHBr3
Réactivité de l’ozone : (composés organiques)
Globalement, l’action de l’ozone sur les composés organiques est une dégradation en
Composés plus oxygénés et de plus faible PM, ce qui les rend plus biodégradable.
O2
O2 • - H2O2
HO2 • HO2-
O3 •-
O2 O3
H+ O3
O2
HO3 • HO4 •
OH•
O2
Système O3 / UV
UV
O3 O(1D ) + O2(1G )
H2O2
UV
O3
HO2-
O2 UV
O2
O2 • -
•- HO2 •
O3
O2
H+ O3
HO3 • HO4 •
OH•
O2
Efficacité des oxydants
Principe de la séparation membranaire
Membrane
Alimentation Perméat
Soluté Solvant
Classification des procédés membranaires
Convection
Chimique Migration
Selon le mode de sélectivité
Diffusion
Physique
Poreuse Dense Ionique
Diffusion Dialyse Osmose Dialyse ionique
∆C moléculaire
Migration Electro- Electro-osmose Electrodialyse
∆E ultrafiltration
Convection Micro, ultra, Osmose inverse Piézodialyse
∆P nanofiltration et nanofiltration
Dialyse Solvo-transfert
Sélectivité Dialyse ionique, Osmose, Electro-
chimique electrodialyse osmose,
piézodialyse Osmose inverse
Sélectivité Dialyse moléculaire Microfiltration,
physique ultrafiltration
Macromolécules organiques
Composés
Algues Colloïdes organiques
Bactéries Virus
µm
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Osmose inverse
Nanofiltration
Ultrafiltration
Microfiltration
Electrodialyse
Types de membranes
MF UF NF OI
Épaisseur du dépôt
Débit de filtration
temps temps
Schéma de principe de la filtration sur membrane
Alimentation
Q0, C0 Perméat
QP, CP
Concentrat
QC, CC
Bilan de débits : Q0 = QC + QP
Bilan de matière : Q0 C0 = QC CC + QP CP
C0 - CP CP QP CC
R= = 1− Y= FC = × 100
C0 C0 Q0 C0
Quelques définitions
Perméat : Fraction de l'eau d'alimentation qui passe à travers la membrane.
Perméabilité (hydraulique) : Flux par unité de pression efficace (ou densité de flux). Exprime
la performance de la membrane en terme de pénétration de l'eau, et permet de déterminer et
suivre l'état de colmatage des membranes.
Application
Dialyse
MEMBRANE Electrodialyse
Osmose inverse
Ultrafiltration…
Mécanismes
Structure de transport
Homogène / Hétérogène Diffusion
Symétrique / Asymétrique Convection
Epaisse / Fine Migration
Plane / fibre creuse Tamisage
Solide / liquide
Ionique / neutre
Membrane d’osmose inverse Membrane d’ultrafiltration
type polysulfone
type acrylique
type fluoré
Acétate de cellulose
polysulfone polyamide
Meilleure stabilité chimique Meilleure stabilité chimique
Meilleure stabilité thermique Meilleure stabilité thermique
Meilleure résistance aux oxydants Meilleure résistance mécanique
Sensible au compactage Faible perméabilité
Sensible au colmatage Forte sensibilité aux oxydants
Sensible au colmatage
fluoré
Meilleure stabilité chimique acrylique
Meilleure stabilité thermique Meilleure stabilité chimique
Faible perméabilité Meilleure stabilité thermique
Utilisable uniquement en MF Faible résistance mécanique
Critères de choix des membranes
Diamètre de pores
(ou masse moléculaire nominale limite)
Aptitude à l’adsorption
Susceptibilité au colmatage
Durée de vie
Résistance chimique
Résistance thermique
Coût
Module spirale
Ultrafiltration
distillerie
de whisky
Osmose inverse, Nanofiltration
Usine de Méry/oise
140 000 m3/j
Module tubulaire
Eau d’alimentation
Support
Eau douce rigide
Membrane
Eau Membrane tubulaire Saumure tubulaire
saline
Support
Eau douce poreux
Récupération du perméat
Eau
Concentrat
épurée
Fibre creuse
Module plan, filtre presse
Comparaison des types de modules
Compacité de l’équipement
Volume mort de l’appareil
Conditions d’écoulement
Choix du type de Conditions d’entretien
Facilité de démontage
module de filtration Résistance à la pression
Sensibilité au colmatage
Type d’application
Coût
Tomate 33 69,0
10 14,8
citron
45 103,5
Sélectivité des membranes
OI NF UF MF
Ø<0,5 nm Ø≈1 nm 1<Ø<100 nm 0,1<Ø<10 µm
Le film d’eau joue un rôle beaucoup plus important pour l’OI et la NF (pour lesquelles il est
question de sélectivité chimique) que pour l’UF et la MF (où on parle de sélectivité physique)
membrane
CM
Ecoulement de Convection
l’alimentation J1C0
Co
J1CP
Diffusion
D2 dC/dx
CP
Couche limite
Perméat
Rétentat δ
x
Zone de résistance au
transfert de masse
dC
J1C(x) − D2 = J1CP
dx
Phénomènes de colmatage
Colmatage : Ensemble des phénomènes qui interviennent dans la modification
des propriétés filtrantes d’une membrane (perméabilité, sélectivité)
Pas de risque
de colmatage
Flux de perméat
Pores
Membrane Particules
propre
COLMATAGE
Membrane Taille
colmatée Population
Recouvrement : risque
POLARISATION de colmatage
Flux de perméat
Pression
Taille
Prévention du colmatage
Paramètres de fonctionnements :
Choix de la pression
Choix de la température
Systèmes de fonctionnements :
Procédé continu / discontinu
Procédé à recyclage / sans recyclage
Procédé à pression constante
Procédé à flux de perméat constant
Systèmes de prétraitement :
Filtration pour les MES
Coagulation-floculation pour les matières colloïdales
Oxydation
Lutte contre le colmatage
Nettoyage chimique
Utilisation d’une solution de nettoyage à co-courant.
Fréquence de nettoyage
Nature du dépôt
Solution de nettoyage
Nature de la membrane
Température
Comparaison des différentes techniques membranaires
De la théorie à la pratique
Chimie des solutions concentrées
Essais de faisabilité Conformation moléculaire
Déformation moléculaire
J
Interactions soluté-soluté
Essais pilote
Interactions matériau-soluté
Interactions matériau solvant
∆P
membrane
Efficacité des membranes d’osmose inverse vis à vis des ions
(d’après osmonics)
Pourcentage Pourcentage de Pourcentage Pourcentage
Nom Nom
de rétention passage de rétention de passage
Sodium Na+ 95-97 4
Chlorure Cl- 95-97 4
Calcium Ca2+ 96-98 3
Bicarbonate HCO3- 95-96 4
Magnésium Mg2+ 96-98 3
Sulfate SO42- 99+ 1
Potassium K+ 95-97 4
Nitrate NO3- 93-96 6
Fer Fe2+ 98-99 2
Manganèse Mn2+ 98-99 2 Fluorure F- 94-96 5
Eau
brute
Rejet
1er étage
Eau
Produite
Place des procédés membranaires dans une chaîne de potabilisation
Eau brute
Pré-oxydation
Coagulation-floculation
Microfiltration
Clarification
Ultrafiltration
Décantation
Inter-oxydation
Traitement
Filtration CAG Nanofiltration
De finition
Post-oxydation
Mise à l’équilibre
Désinfection
Application des procédés membranaires
MF UF
NF OI
Filière œnologique
Industrie
Lactosérum Industrie
Pharmaceutique Sérums
Recyclage des protéines agro-alimentaire
Biotechnologie Principes actifs
Effluents agro-alimentaires
Membrane Cationique
- échangeuse de cations
- groupements (sites) fonctionnels chargés -
Membrane Anionique
- échangeuse d'anions
- groupements (sites) fonctionnels chargés +
Membrane bipolaire
- 1 face cationique, 1 face anionique
- catalyseur de protolyse de l’eau dans la jonction
Membrane bicouches
Membranes amphotères
Membranes mosaïques
Principe de l’éléctrodialyse
A-
Cathode : électrode vers
laquelle migrent les cations
-
C+ C+ C+
Anode : électrode vers
- laquelle migrent les anions
A-
Utiliser les bactéries présentes dans les eaux usées pour éliminer les
substances biodégradables (matières organiques, azote…)
À culture fixe
Biofiltres
Lit bactérien
Filtres plantés de roseaux
À culture libre
Boues activées
Lagunage naturel
Principe du procédé à biofiltre
Ce traitement consiste à faire transiter les eaux usées dans une cuve contenant un matériau filtrant
immergé, support du développement d'un film biologique.
Les besoins en oxygène sont assurés par insufflation d'air (air procédé).
Plusieurs fois par jour, un lavage à l'eau traitée (eau de lavage) et à l'air (air de lavage) est
nécessaire.
Les eaux sales retournent en tête de traitement afin que les boues biologiques soient piégées dans
le décanteur primaire (ou bien un traitement primaire physico-chimique).
Avantages
•adapté pour les collectivités de taille moyenne à importante;
•bonne élimination des MES;
•très peu de pertes pour les boues produites;
•compacité de l'installation et faible emprise au sol. Cela offre une facilité de
couverture et donc de désodorisation et par là une meilleure intégration dans
l'environnement
•facilité d'automatisation.
Inconvénients
•peu adapté aux effluents concentrés : nécessité d'une pré-épuration ou de
prétraitements poussés (tamisage) ;
•coûts d'exploitation élevés (énergie) ;
•coûts d'investissement élevés ;
•sensible aux brusques variations de charge hydraulique ;
•sensible au colmatage ;
•production de boues diluées ;
•consommation importante d'eau traitée au lavage.
Contraintes d'exploitation
•présence quasi permanente de l'exploitation ;
•très haute technicité requise pour l'exploitant (automatisme) : bonne gestion
technique des cycles de lavage et de l'étape de traitement primaire ;
•consommation énergétique très importante ;
•extraction très régulière des boues.
Principe du procédé à lit bactérien
Inconvénients
•performances généralement plus faibles qu'une technique par boues activées, coûts
d'investissement assez élevés ;
•nécessité de prétraitements efficaces ;
•sensibilité au colmatage et au froid ;
•source de développement d'insectes (en cas de conception et/ou d'exploitation défectueuse) ;
•boues fermentescibles ;
•ouvrages de taille importante si des objectifs d'élimination de l'azote sont imposés.
Contraintes d'exploitation
Principe de fonctionnement
Il s'agit d'un procédé biologique à cultures fixées au travers de massifs filtrants colonisés
par des bactéries qui assurent les processus épuratoires.
Ils peuvent être alimentés directement avec des eaux usées brutes sans décantation
préalable et après un simple dégrillage.
Inconvénients
•nécessité d'un dessableur en tête sur réseau unitaire ;
•peu de recul en 1995 sur les expériences récentes (colmatage par les boues primaires ?) ;
•faucardage annuel ;
Contraintes d'exploitation
•régularité de l'alternance de l'alimentation (12 fois/semaine) ;
•passage de l'exploitant une à deux fois par semaine ;
•très faible technicité requise pour l'exploitant ;
•très faible consommation énergétique, elle peut même être nulle si la topographie du terrain
le permet ;
•faucardage des roseaux tous les ans (hiver).
Principe du procédé à boues activées
Après prétraitements, les eaux usées sont dirigées vers un bassin d'aération où elles sont
mises en contact avec une biomasse responsable de l'épuration. Dans ce réacteur, la
pollution dissoute est transformée en flocon de boues par assimilation bactérienne. Les flocs
peuvent alors être séparés de l'eau traitée par décantation.
La boue décantée est recirculée afin de permettre le réensemencement du bassin d'aération.
Périodiquement, les boues en excès sont extraites pour rejoindre le traitement des boues.
Dans le bassin d'aération, la fourniture en oxygène est assurée par des organes
électromécaniques : aérateurs de surface (turbine ou brosse), ou insufflation d'air (surpresseur
+ diffuseurs immergés).
L'installation d'un brasseur dans le bassin d'aération autorise en permanence un bon contact
entre les bactéries et la pollution à éliminer.
Avantages
•pour toute taille de collectivité (sauf les très petites)
•bonne élimination de l'ensemble des paramètres de pollution (MES, DCO, DBO5, N
par nitrification et dénitrification)
•adapté pour la protection de milieux récepteurs sensibles
•boues légèrement stabilisées
•facilité de mise en œuvre d'une déphosphatation simultanée.
Inconvénients
•coût d'investissement assez important
•consommation énergétique importante
•nécessité de personnel qualifié et d'une surveillance régulière
•sensibilité aux surcharges hydrauliques
•décantabilité des boues pas toujours aisée à maîtriser.
Contraintes d'exploitation
•passage de l'exploitant au moins une à trois fois par semaine
•bonne technicité requise pour l'exploitant: bonne maîtrise des réglages de l'aération,
de la recirculation et de l'extraction des boues
•consommation énergétique importante
•extraction des boues fréquente au moins une fois par semaine (voire tous les jours
ouvrables).
Bassin d’aération
Bassin d’aération vide
Bassin d’aération
Principe du procédé par lagunage
Principe de fonctionnement
Phénomène naturel, l'épuration par lagunage est réalisée grâce à un équilibre biologique,
auquel participent des bactéries, du zooplancton, des algues et éventuellement des roseaux.
Les matières en suspension de l'eau brute décantent dans le bassin de tête.
Les bactéries assimilent la pollution dissoute, et l'oxygène nécessaire à cette dépollution est
fourni par les algues (photosynthèse). Le zooplancton consomme les algues.
L'ensemble de ces phénomènes apparaît dans deux ou trois bassins en série, ce qui
autorise l'étagement des phénomènes épuratoires.
Le lagunage naturel peut être utilisé en traitement complet des effluents ou en traitement
tertiaire pour affiner la qualité de l'eau traitée par une boue activée
Avantages
• généralement pour des petites stations de taille inférieure à 2000 EH ;
• coûts d'investissement limités (en absence de forte contrainte d'étanchéification) ;
• faibles coûts d'exploitation ;
• bonne intégration dans l'environnement ;
• bonne élimination des pathogènes ;
• boues peu fermentescibles ;
• raccordement électrique inutile ;
• bonne élimination de l'azote (70 %) et du phosphore (60 %).
Inconvénients
Contraintes d'exploitation
• L'utilisation en agriculture
C'est sans doute la meilleure solution, les composés tels que le carbone, l'azote, le
phosphore, le potassium étant ainsi recyclés et valorisés par la végétation en place
Pour une valorisation agricole, les boues doivent être stabilisées, épaissies et dans
certaines situations déshydratées, voire compostées.
• L'incinération
Pour être incinérées, les boues doivent être fraîches : déshydratées mais non
stabilisées.
• La mise en décharge contrôlée
Elle consiste à enfouir les boues souvent mélangées avec les ordures ménagères selon les
principales conditions suivantes : site étanche, compactage des résidus, récupération et
traitement des jus de décharges (lixiviats), etc.
Afin d'éviter toute nuisance au niveau du stockage, les boues doivent être débarrassées des
matières organiques fermentescibles.
De plus, pour réduire la production de lixiviats, et éviter une rapide saturation de la décharge,
ne sont généralement acceptées que les boues peu humides (humidité maximale de 70 %). La
mise en décharge étant facturée à la tonne, il est de toute façon préférable de réduire
l'humidité pour réduire les coûts d'élimination.
La mise en décharge contrôlée de la boue nécessite des opérations préliminaires de
stabilisation et de déshydratation poussée.
Cette solution va progressivement perdre de son intérêt pour des raisons financières : la
limitation de la mise en décharge aux seuls déchets ultimes (non valorisables) à partir de 2002
va nécessiter, dans le cas des boues, une incinération préalable pour ne déposer que des
cendres. Le coût global de cette filière va donc augmenter sensiblement.
Traitement des boues
Epaississement des boues :
Décantation, flottation
Selon l'efficacité de la déshydratation, on obtient des boues pâteuses, des boues solides ou
des boues sèches.
égouttage, filtration, centrifugation…