Introduction :
Depuis quelques années nous remarquons, que la qualité de l’air et de la terre se détériore en
raison de certains paramètres, dont notamment la pollution et l’accroissement du nombre de
déchets. C’est pour cela qu’actuellement, de nombreux pays cherchent des alternatives pour
pallier à ce problème. C’est ainsi, qu’apparaît la notion de développement durable, avec par
exemple sur le plan énergétique, l’apparition des éoliennes ou de la géothermie. Cependant
l’aspect du développement durable que j’ai choisi d’étudier est le recyclage, la valorisation
des déchets et leur réutilisation. [1]
2.Objectif de recyclage :
Pour concilier croissance économique et développent durable, nous devons réduire d’urgence
notre empreinte écologique en modifiant notre façon de produire et de consommer les biens
et ressources.
La gestion efficace de nos ressources naturelles communes et la manière dont nous éliminons
les déchets toxiques et les polluants sont des cibles clés pour atteindre cet objectif.
Encourager les industries, les entreprises et les consommateurs à recycler et à réduire les
déchets est tout aussi important que d’aider les pays en développement à adopter des modes
de consommation plus durables.
Une grande partie de la population mondiale consomme encore beaucoup trop peu pour
satisfaire même ses besoins fondamentaux.
Comment on recycle ?
C'est à ces questions que notre travail va tenter d'apporter des réponses
3. Le recyclage :
Le recyclage est un procédé qui consiste à réutiliser partiellement ou totalement les matériaux
qui composent un produit en fin de vie, pour fabriquer de nouveaux produits. Le recyclage
des déchets présente un double avantage :
Il permet également de réduire le volume et le poids de nos poubelles et donc de limiter les
risques de nos poubelles et donc de limiter les risques de pollution de l'air et des sols. [3]
Le plastique est essentiellement issu du pétrole (à la marge, avec des pommes de terre pour
les plastiques biodégradables et du lait pour les plastiques anti-allergènes). Plus précisément,
il est fabriqué à partir du naphta, un liquide transparent obtenu après la distillation du pétrole.
Mais l’opération transformation ne s'arrête pas là, ce naphta doit ensuite passer par la case
craquage (un chaud-froid extrême et soudain) lui donnant la forme de fragments de
molécules. Vient ensuite la phase de polymérisation permettant de lier ces fragments entre
eux et ainsi de former ce que l’on nomme des polymères, présentés sous la forme de granulés,
de liquides ou de poudres.
Dernière étape de cette longue mue : la mise en forme par moulage, injection ou
thermoformage qui permet à ces polymères de passer de l'état de résine à celui sous lesquels
nous connaissons ces fameuses matières plastiques.
Le recyclage du plastique est un enjeu de plus en plus crucial au fil du temps. Du fait des
volumes impliqués à l’échelle mondiale, recycler est un enjeu industriel. La question
concerne aussi les consommateurs qui peuvent avoir une influence sur la consommation, le
gaspillage et le taux de recyclage.[4]
4.1. Le parcours de recyclage du plastique et sa transformation :
Chez les particuliers comme les professionnels, les matières plastiques prolifèrent. En
parallèle, la collecte et le recyclage ne cessent de s’améliorer et concernent de plus en plus
d’emballages plastiques comme le PVC, les polyamides (PA), le PET, le PEHD ou encore le
polypropylène (PP).
En France, où chaque habitant produit 580 kg de déchets par an, il est essentiel de trouver des
façons de recycler et réutiliser les produits comme le plastique. Ainsi, Il est important de
recycler le plastique du fait de sa provenance : fabriqué à partir de pétrole, il est issu de
ressources non renouvelables, donc il ne peut pas être fabriqué à l’infini et pose d’énormes
problèmes de pollution lors de la fin de vie. En effet, le plastique met entre 100 et 1000 ans à
se dégrader dans la nature, cela peut avoir des conséquences sur la faune et la flore. [4]
Le recyclage du plastique commence par la collecte. Les déchets sont amenés au centre de tri,
où ils sont triés selon leur composition.
A leur arrivée au centre de tri, les déchets sont ensuite compactés, broyés et nettoyés, jusqu’à
obtenir des paillettes de différentes couleurs. Ces paillettes subissent alors un traitement à très
haute température pour être transformées en granulés de plastique.
Ces petites billes sont ensuite acheminées vers des usines de recyclage pour servir à la
fabrication de nouveaux emballages plastiques comme des bouteilles de lait, des flacons de
lessive ou même des arrosoirs.
Les paillettes propres servent à produire toute une gamme de produits : fibres, rembourrage
de couettes et sacs de couchage, moquettes, polaires, etc. Mais, pour produire de nouvelles
bouteilles, les paillettes doivent être de nouveau traitées chimiquement pour en retirer les
contaminants. Le PVC subit les mêmes étapes, mais passe par une phase de dépollution pour
écarter les matériaux dangereux qu’il contient.
L’écart entre le volume de plastiques transformés et celui des plastiques récupérés est dû aux
exportations, et aux produits à longue durée de vie (autos, avions…). [5]
Sur les 3,3 millions de tonnes récupérées, seules 700 000 sont recyclées. En cause : la grande
variété de plastiques disponibles : seuls les plus utilisés font l’objet d’un recyclage. Voici un
schéma qui représente les modes de traitement d’un plastique et sa transformation (voir figure
01).
Figure 01 : Les différents modes de traitement d’un plastique
La collecte sans distinction des déchets : dans laquelle les ordures peuvent sont
collectées ensemble puis triées dans un centre de tri. Cette méthode est encore peu
développée car le tri doit permettre à la fois de gérer des déchets souillés et de
limiter les coûts de main-d'œuvre potentiellement importante en l'absence de
processus automatisé. Ce procédé a néanmoins déjà été déployé par certains
industriels sous le nom de « Tri mécano-biologique »
La collecte par « apport volontaire » : les habitants apportent leurs déchets
recyclables jusqu'aux points de collecte, les points d'apport volontaire (PAV), en
général des conteneurs ou des bacs spécifiques installés sur la voirie, ou bien rendent
leurs équipements électroniques et électriques (DEEE) au magasin. Cette méthode de
collecte permet de récupérer papier, carton, métal, cartons, plastique et verre, mais
aussi les piles, vêtements, disques compact… De la même façon, les déchèteries
reçoivent ces déchets ainsi que des déchets qui ne sont pas acceptés par la collecte en
porte-à-porte ou sur la voiries dans les PAV (gros cartons de colis par exemple)
la collecte sélective en porte-à-porte : la commune met à la disposition de ses
habitants plusieurs poubelles (deux à quatre selon le niveau de tri) généralement
différenciées à l'aide d'un code couleur, ou bien des « poches jaunes » permettant de
mettre les quatre principaux déchets dans cette poche directement (papier, carton,
plastique et métal). C'est ensuite à eux de trier leurs déchets selon leur nature
(organique, métal, plastique, verre, carton ou papier) et de les placer dans la poubelle
correspondante. Cette solution permet de collecter de plus grands volumes que
l'apport volontaire, mais son inconvénient est que le tri comporte souvent des erreurs.
La collecte mixte: la collecte est partagée entre apport volontaire et collecte sélective
en porte-à-porte. Par exemple, les emballages et déchets non recyclables sont
récupérés en porte-à-porte, tandis que le verre et le papier peuvent être apportés dans
des conteneurs centralisés. La collecte mixte est le plus souvent la solution retenue.
[ Extrait du wikipédia]
Cas particulier, la collecte du verre est réalisée quasi exclusivement en apport volontaire dans
des colonnes de tri prévues à cet effet en bord de route afin d'éviter aux ouvriers chargés du
tri des sacs jaunes dans les centres de tri de se blesser.
Avant de nous pencher sur leur processus de fabrication à proprement parler, attachons nous
à décrire plus précisément les polymères (encore récemment appelés « hauts polymères »),
ces matériaux constitués de longues chaînes de molécules élémentaires assemblées (les
monomères), elles-mêmes constituées d’atomes de carbone sur lesquelles des opérations
chimiques permettent de fixer d’autres éléments, comme de l’hydrogène, du chlore, de
l’azote, du fluor ou de l’oxygène. Ces précieuses macromolécules sont divisées en trois
grandes sections : les thermoplastiques, les thermodurcissables et les élastomères. (Voir
figure 03) [6]
Figure 03 : Structure des polymères thermoplastiques et thermodurcissables
Une qualité non-négligeable dont profitent directement les sociétés de recyclage du plastique,
qui pourront les traiter de nouveau sans affecter leur structure moléculaire. C’est dans cette
catégorie de polymères linéaires/plastiques que l’on trouve notamment les familles des
matériaux solides telles que : les fibres polyamides (comme le nylon ou le kevlar) qui sont
également utilisés en fin de cycle pour la valorisation des déchets plastiques -, les polyesters
(comme le tergal), les polyuréthanes (utilisés pour faire de la mousse isolante) ou certaines
résines, comme celles qui composent le formica.
Le polystyrène (bien connu, il est semi-rigide, peut servir à fabriquer par exemple des jouets
ou des pots de yaourts, et figure parmi les déchets recyclables que nous traitons), le
polychlorure de vinyle (bouteilles, encadrements de portes ou de fenêtres), le poly-acétate de
vinyle, qui peut servir à fabriquer du vernis ou de la peinture, et le polypropylène (produit en
film ou en pièces, on le trouve dans l’habitacle de nos automobiles, mais aussi dans les
emballages alimentaires.[6]
La réticulation est une opération chimique qui consiste à former un ou plusieurs réseaux au
cœur des polymères tridimensionnels, en liant entre elles les chaînes macromoléculaires.
C’est grâce à cette opération effectuée durant la conformation du polymère que les
élastomères (constituant de base des caoutchoucs), particulièrement déformables, peuvent
atteindre jusqu’à huit fois leur taille initiale sans approcher le point de rupture. [7]
Il faut donc recycler davantage les caoutchoucs, mais il ne suffit pas de les réchauffer pour
retrouver le matériau de base. Ils sont mis en forme par vulcanisation, un procédé qui
transforme la nature du matériau en rendant incassables ses liaisons, ces matières sont donc
non recyclables.
5.3. Bénéfices de tri sélectif des déchets: D'un point de vue économique, malgré les coûts
supplémentaires dus à la complication des étapes de la collecte et du traitement, la
valorisation des déchets recyclables et la diminution des coûts de traitement est en général un
avantage financier pour les communes.
Le tri des déchets a également un impact positif sur l'environnement, puisque moins de
déchets sont jetés, et la matière réutilisée n'a pas besoin d'être extraite autre part.
6. Conclusion générale :
Aujourd'hui le recyclage n'est plus une option mais une nécessité. Il n'est plus permis
d'enfouir les déchets avant qu'ils ne soient devenus « ultimes », car le problème de la place
pour les stocker commence à se poser. Il n'est pas possible de recycler la totalité de nos
déchets...mais un effort de la part des ménages, des communautés urbaines et des industriels
peut nous aider à tendre vers cet objectif, car de gros efforts sont encore à faire au niveau de
la collecte. [Avis personnel]
7. Références Bibliographiques
[ 1] https://www.usinenouvelle.com/article/recycler-tous-les-plastiques-c-est-
possible.N321797
[ 2 ] http://www.ecoemballages.fr/sites/default/files/ecojunior_37.pdf
[ 3 ] https://www.valorplast.com/comment-recycler-le-plastique/comment-fonctionne-le-
recyclage-plastique/les-grandes-etapes-du-recyclage-plastique
[ 4 ] https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/developpement-durable-tri-selectif-
5723
[ 5 ] https://www.consoglobe.com/recycler-plastiques-4312-cg/2
[ 6 ] https://www.certech.be/fr/qui-sommes-nous/recyclage-des-composites.html
[ 7 ] https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-composite-
thermodurcissable-17850/