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Audit Financier

Contrôle interne

Ahmed CHAHBI
Expert Comptable DPLE

DEFINITION
Manuel des normes d’audit (OEC)
Une mission d'audit des états de synthèse a pour
objectif de permettre à l’auditeur d'exprimer une
opinion selon laquelle les états de synthèse ont
été établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable
identifié et qu’ils traduisent d’une manière
régulière et sincère, la situation financière de la
société, ainsi que le résultat de ses opérations et
le flux de sa trésorerie.

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DEFINITION
Manuel des normes d’audit (OEC)
Pour ce faire, l'auditeur met en œuvre un
référentiel de travail à même de lui
permettre de rassembler des éléments
probants nécessaires pour tirer des
conclusions sur lesquelles se fonde son
opinion.

DEFINITION

L'opinion de l'auditeur renforce la


crédibilité des états de synthèse, en
fournissant une assurance élevée, mais non
absolue.

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DEFINITION
Dans son rapport, l’auditeur donne son avis et :

certifie sans réserve,

certifie avec réserve,

refuse de certifier.

OBJECTIFS DE L’AUDIT
Une révision des états financiers par
une personne indépendante et
compétente en vue d’exprimer une
opinion sur la qualité de l’information
comptable contenue dans les états
financiers.

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OBJECTIFS DE L’AUDIT
Assertions
„ Exhaustivité
„ Réalité
„ Respect des principes et méthodes comptables et
des règles de présentation :
Š Valorisation
Š Spécialisation des exercices (Cut-off)
Š Imputation
Š Totalisation
Š Présentation des états de synthèse

OBJECTIFS DE L’AUDIT

Obtenir un degré suffisant de conviction


concernant la validité des assertions.

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RISQUE d’AUDIT

Risque d’émettre un rapport d’audit


inadapté ou erroné, faute d’avoir
détecté des erreurs ou irrégularités
significatives au cours de la mission.

RISQUE d’AUDIT

Le risque d’audit comprend :

Risque inhérents
Risques liés au contrôle interne
Risques de non détection

10

5
RISQUE d’AUDIT

Risques inhérents
C’est le risque de survenance d’erreurs et
d’irrégularités significatives dans les états
financiers en l’absence de toute action de
contrôle interne.
Ce risque est lié aux activités de l’entité, à
son environnement et à la nature du solde de
compte ou de la catégorie d’opérations
vérifiées.

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RISQUE d’AUDIT

Risques liés au contrôle interne


Correspond à la possibilité que les
systèmes de contrôle interne
n’empêchent ou ne puissent détecter et
corriger à temps l’existence d’erreurs et
d’irrégularités significatives.

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RISQUE d’AUDIT

Risques de non détection


C’est le risque que les procédures mises en
œuvre par l’auditeur ne lui permettent pas de
détecter une inexactitude significative
présente dans un solde de compte ou une
catégorie d’opérations.
„ Planification
„ Procédures d’audit inefficaces
„ Compétence de l’auditeur
„ Risque d’échantillonnage

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RISQUE d’AUDIT

Facteurs de risques particuliers

„ Possibilités d’irrégularités
„ Possibilités d’agissements douteux ou
illicites

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Évaluation des risques d’audit

Risque Risque de Approche d’audit


inhérent contrôle
interne
Insignifiant Quelque soit Procédures analytiques ou de
vérification de détail limitées sur
les opérations et les soldes
Modéré à Modéré à Combiner des vérifications de
haut léger nature substantive et utilisation
des contrôles clés, y compris la
fonction de traitement informatisé.
Modéré à Haut Vérification de nature substantive
haut approfondies

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La conviction global de
l’auditeur
Le degré de conviction globale garantit
que le risque que les erreurs et
irrégularités significatives non détectées
subsistent dans les états financiers est
suffisamment faible.
Le degré de conviction doit être
réévalué à partir des résultats d’audit
en fin de mission.
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8
La conviction global de
l’auditeur
Les éléments sur lesquels fonder la
conviction
„ Système de preuve
„ Existence de contrôle interne
„ Preuves de natures substantives
„ Connaissance de l’entreprise

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PHASES D’AUDIT

Planification

Exécution

Finalisation

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9
PLANIFICATION DE LA MISSION
D’AUDIT

OBJECTIF

Réaliser l’audit de manière efficace en


temps voulu.

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PLANIFICATION DE LA MISIION
D’AUDIT

ETAPES
Définir la nature de la mission
Prise de connaissance ou mise à jour de notre
connaissance de l’entreprise
Analyse des risques
Prise en considération des attentes du client
Élaboration de la stratégie d’audit et du plan
d’audit

20

10
EXECUTION

Mise en pratique du plan d’audit


Exécution des procédures d’audit
Obtention des preuves d’audit
(vérification de conformité et
vérification de substance)

21

EXECUTION

Contrôle interne

Contrôle des comptes

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11
EXECUTION
Phase divisée en plusieurs phases

„ Intérim (avant clôture)


„ Pré final (avant clôture)
„ final (après clôture)

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FINALISATION

Revue critique du travail effectué

Rédaction des rapports

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SYNTHESE DEMARCHE DE
L’AUDITEUR

Prise de connaissance générale de l’entreprise


Orientation et organisation de la mission

Appréciation du contrôle interne

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Rédaction du rapport

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DEFINITION DU CONTRÔLE
INTERNE
Le contrôle interne est l’ensemble des
sécurités contribuant à la maîtrise de
l’entreprise ;
Il a pour but d’assurer la protection, la
sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, d’une part et de l’autre,
l’application des instructions de la direction et
de favoriser l’amélioration des performances ;
Il se manifeste par l’organisation, les
méthodes et les procédures de chacune des
activités de l’entreprise pour maintenir la
pérennité de celle-ci. 26

13
DEFINITION DU CONTRÔLE
INTERNE

Le contrôle interne est constitué par


l’ensemble des mesures de contrôle,
comptable et autres, que la direction
définit, applique et surveille, sous sa
responsabilité, afin d’assurer la
protection du patrimoine de l’entreprise
et la fiabilité des enregistrements
comptables et des comptes annuels qui
en découlent.
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ÉTUDE ET ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

Compréhension du système
Plan de et des contrôles internes
mission Tests de conformité

Appréciation des contrôles

Possibilité
oui de non
Vérification du fonctionnement
s’appuyer
sur le CI

Fiable
non
Étude des risques et solutions de rechange
?
oui
ÉVALUATION FINALE DU CONTRÔLE INTERNE

Programme
Avis et
de contrôle
Conseils 28
des comptes

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ÉVALUATION DE CONTRÔLE
INTERNE

NORME A partir des orientations données par le


programme général de travail ou plan de
mission, le commissaire aux comptes
effectue une étude et une évaluation des
systèmes qu'il a jugé significatifs en vue
d'identifier, d'une part les contrôles
internes sur lesquels il souhaite
s'appuyer, et d'autre part les risques
d'erreurs dans le traitement des données
afin d'en déduire un programme de
contrôle des comptes adapté.
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ÉVALUATION DE CONTRÔLE
INTERNE – LES GRANDES ÉTAPES
Appréciation de la
conception des systèmes :

Appréciation du
fonctionnement des
systèmes

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15
Exhaustivité, Réalité, Respect des règles
Appréciation de et méthodes de comptabilisation,
la conception des d’évaluation et de présentation
systèmes
DESCRIPTION DES SYSTÈMES :
• Connaître l’activité les lieus de production, le processus de
fabrication …
• Mieux cerner les circuits de traitement de l’information
• Mieux situer les zones de risques pouvant affecter les
comptes annuels
VÉRIFICATION DE L’EXISTENCE DES SYSTÈMES
• S’assurer que le système décrit correspond à celui mis en
place dans l’entreprise : test de conformité

• Chaque point du circuit est contrôlé depuis l’origine


M

jusqu’au dénouement en s’assurant que les contrôles


prévus sont effectués
AR

EVALUATION DES RISQUES D’ERREUR :


CH

La conception du système permet-elle de protéger


l’entreprise contre :
E

• Les risques d’erreur dans le traitement des


données
• Les risques de pertes non enregistrées

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ÉVALUATION DE CONTRÔLE INTERNE


Appréciation de
la conception des ÉVALUATION
systèmes PRÉLIMINAIRE

• Faiblesses apparentes
du système
• Incidence possible sur
les comptes annuels
• Incidence sur le
programme de travail

Vérification du
fonctionnement
des systèmes
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16
ÉVALUATION DE CONTRÔLE INTERNE
• L'existence de contrôles programmés
ne constitue qu’une présomption sur la
fiabilité des comptes.
Vérification du • L’auditeur doit donc s’assurer que ces
fonctionnement contrôle sont correctement appliqués
des systèmes à travers des sondages
• L’auditeur ne doit vérifier que les
contrôles sur lesquels il souhaite
s'appuyer pour fonder son opinion

Programme de vérification
du fonctionnement des
procédures.

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Programme de vérification
du fonctionnement des
procédures.

Le programme de vérification précise :

• la nature du contrôle dont le fonctionnement doit être vérifié, la


source et la nature des informations et documents à vérifier et
l'étendue du sondage qui doit porter sur l'exercice.
• Les sondages sur le fonctionnement des systèmes doivent être
organisés en recherchant l'élément qui, tout en donnant le plus
de force probante au contrôle, est le plus facile à vérifier.
On distingue deux types de contrôles :
•les contrôles de prévention,
•les contrôles de détection,

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LES CONTRÔLES DE PRÉVENTION
Les contrôles de prévention sont réalisés lors du
traitement des opérations, avant de passer à une phase
suivante. Ils sont le plus souvent matérialisés par un
visa, ou des états de rejets informatiques.
Exemples :
„ vérification des limites de crédit d'un client avant d'exécuter
sa commande,
„ vérification de la réception et de la commande avant de
donner le bon à payer sur une facture fournisseur,
„ contrôles arithmétiques des documents avant leur
enregistrement,...

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LES CONTRÔLES DE DÉTECTION


Les contrôles de détection sont des contrôles globaux
effectués sur un groupe d'opérations de même nature
qui ont pour but de s'assurer qu'il n'existe pas
d'anomalies ou de les déceler.
Exemples :
„ rapprochement bancaire ou d'une balance avec un compte
collectif,
„ contrôle de séquence,
„ comparaison d'un inventaire physique avec l'inventaire
permanent,
„ contrôles des marges, de vraisemblance...

36

18
Programme de vérification
du fonctionnement des
procédures

LES TECHNIQUES

1. l'examen de l'évidence du contrôle : Exemple :


existence d'un visa attestant le contrôle arithmétique des factures,
existence de listings d'anomalies et traces de leur recyclage,
existence des douze rapprochements bancaires mensuels.

2. La répétition des contrôles : Exemple : refaire personnellement un


certain nombre de contrôles arithmétiques ; vérification de l'exactitude
d'un rapprochement bancaire avec les journaux de banque, les pièces
justificatives de la banque et de l'entreprise et contrôle l'apurement
des écritures de rapprochement
3. L’observation : Exemple : Examen de la façon dont les
marchandises reçues sont vérifiées et comptées par le service
réception ;

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ÉVALUATION DE
CONTRÔLE INTERNE

ÉVALUATION FINALE

Saisie des Utilisation de diagrammes de circulation, de


procédures mémorandums, du manuel de procédures

Tests de Suivi de quelques transactions pour s’assurer de


Conformité la compréhension et la réalité du système
Évaluation
Points forts du Faiblesses du
préliminaire du
Contrôle Interne système système

Tests de Tests pour s’assurer


Permanence que les points forts
sont appliqués
Évaluation Points forts du Non a Faiblesses de
p plica
définitive du système tion conception
Contrôle Interne
Tests pour s’assurer que les points
forts sont appliqués 38

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ÉVALUATION DE
CONTRÔLE INTERNE

TECHNIQUES & OUTILS

ÉTAPES TECHNIQUES & OUTILS

DESCRIPTION DU SYSTÈME NARRATIF OU DIAGRAMME

QUESTIONNAIRES – SYNTHÈSE DE
ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE L’APPRÉCIATION DU
CONTRÔLE INTERNE

VÉRIFICATION DU
FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME
SONDAGES

SYNTHÈSE DE L’APPRÉCIATION
ÉVALUATION FINALE DU CONTRÔLE INTERNE
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ANALYSE DES OPÉRATIONS


PONCTUELLES & EXCEPTIONNELLES
1. Ces opérations sont identifiées lors de la prise de
connaissance générale de l'entreprise,
2. Celles qui sont prévues avant la fin de l'exercice
doivent être programmées
3. Ces opérations sont fortement influencées par le
jugement des dirigeants
4. L’examen analytique permet de les déceler du fait
des variations anormales
5. Le contrôle de ces opérations à posteriori est très
souvent impossible
6. Contrairement aux opérations répétitives, elles
seront analysées exhaustivement à travers des
programmes spécifiques.
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ANALYSE DES OPÉRATIONS
PONCTUELLES & EXCEPTIONNELLES
EXEMPLE DE PROGRAMME SPÉCIFIQUE
Provision pour dépréciation des stocks

1. Est-ce que la provision est calculée sur des bases statistiques ?


2. Est-ce que ces bases de calcul sont raisonnables ?
3. Sont-elles confirmées par la pertinence des provisions
antérieures ?
4. A-t-on pris en compte des circonstances particulières telles que
décision de suspendre une fabrication ou sortir un produit du
catalogue ?
5. S'il n'existe pas de procédure formelle, est-ce que la décision est
prise par une personne compétente ayant reçu des instructions
de la direction ?
6. Est-ce que les décisions sont approuvées par une personne
indépendante ?
7. Est-ce que le processus de décision est documenté ?

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CONTRÔLE
oui non
INTERNE
FIABLE
Procédures
Procédures de
de
vérification adaptées
vérification L’auditeur
Contrôles renforcés
réduites cherche à se
prémunir
contre deux
risques

Existence La non
d’erreurs États détection de ces
significatives erreurs par
financiers
dans le processus
l’examen du
d’élaboration des
états financiers processus

L’étude du contrôle interne permet Le contrôle des comptes permet de


de se prémunir contre ce risque réduire ce risque
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21
LE CONTRÔLE DES COMPTES
La collecte des éléments probants
Les techniques :
„ L’observation physique
„ la confirmation directe
„ L ’examen des documents reçus par l ’entreprise
„ L ’examen des documents créés par l ’entreprise
„ Les contrôles arithmétiques
„ Les analyses, estimations, rapprochements et recoupements
„ L ’examen analytique
„ Les informations obtenues des dirigeants et salariés de
l ’entreprise

La recherche d ’éléments probants s ’effectue tout au


long de la mission depuis son démarrage. 43

L ’Observation Physique

L ’inventaire physique est :


Î une obligation légale:
Š (Commerciale, comptable et fiscale)
Î une nécessité de gestion :
Š (gestion de production, gestion commerciale...)
Î une norme d ’audit :
Š (Impact direct sur le résultat)

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ASSISTANCE à L’INVENTAIRE PHYSIQUE
Planning d ’intervention

Collecte des procédures

Oui
Non
Écrites
AVANT
Description

Évaluation

Avis et conseils à la
direction Fiables

PENDANT Assistance à l ’inventaire

Exploitation des résultats de


PENDANT l ’inventaire
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Démarche de contrôle de
l’inventaire physique
La démarche doit être adaptée aux
différentes étapes de déroulement des
opérations d ’inventaire physique, c ’est
ainsi qu’on distingue 3 étapes:
„ Etape 1 : Avant l’inventaire
„ Etape 2 : Pendant l’inventaire
„ Etape 3 : Après l’inventaire

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23
Confirmation Directe

La confirmation directe est une procédure qui


consiste à demander à un tiers ayant des
liens d’affaires avec l ’entreprise vérifiée de
confirmer directement à l ’auditeur des
informations concernant l ’existence
d ’opérations, de soldes, ou tout autre
renseignement ; il appartient à l ’auditeur de
déterminer les conditions auxquelles il
soumet sa mise en œuvre ainsi que l ’étendue
de son application.
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Importance de la Confirmation
Directe
Application d ’une norme d ’Audit

Obtention d ’une preuve externe

Recherche d ’engagement hors bilan

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24
Domaines d’application de la
Confirmation Directe
Immobilisation (Terrain, FDC…)

Stocks

Clients, Fournisseurs, Banques, Avocats,


Assurances...

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Nature des confirmations


„ La confirmation Positive
Š Elle exige une réponse du tiers à la demande
qui lui est adressée, qu’il s ’agisse de confirmer
un solde ou une opération ou de fournir des
informations.
„ La confirmation Négative
Š La demande prévoit que le tiers ne réponde
que s ’il est en désaccord avec la confirmation
qui lui est adressée.

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Etapes de la démarche de la
confirmation directe
Choix de la date

Choix des éléments à confirmer

Incidences du refus Non Accord de Oui


sur la certification la Direction
Préparation
des demandes

Envoi
des demandes
Relance
Non Réponse
du tiers
Contrôle de
substitution Oui

Dépouillement et
Synthèse et conclusion traitement des réponses

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L’examen analytique
3 principales catégories
„ Revue de vraisemblance: un examen critique des composantes
d’un solde pour identifier celles qui sont à priori anormale:
importance du solde d’un compte, dont le solde est dans un sens
inhabituel, écritures sans libellés
„ Comparaison de données absolues: analyse des données de
l’exercice par rapport à :
Š Celles des périodes antérieures (évolution cohérente)
Š Celles issues d’un budget (motifs de non atteinte des objectifs
Š Aux mêmes données dans des entreprises comparables pour identifier
les particularités de l’entreprise
„ Comparaison de données relatives: analyse des ratios significatifs
(ratios d’exploitation, ratios de structure de bilan, ratios de
rotation). L’analyse des variations en valeurs absolues atteint un
degré de validité satisfaisant, si elle est complété par celle des
données relatives

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L’examen analytique

Les moments de l’examen analytique


„ Lors de la prise de connaissance générale
de l’Ese
„ Lors du contrôle des comptes
„ Lors de l’examen des comptes annuels, à la
fin de la mission

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EXAMEN DES COMPTES ET DES


ÉTATS FINANCIERS

Une mission d’audit comprend deux


grandes étapes :
„ La phase intérimaire, fondée sur l’étude du
contrôle interne ;
„ La phase finale orientée vers l’examen des
comptes et des états financiers.

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ÉTENDUE DES CONTRÔLES
Étant donné que l’auditeur a une
obligation de moyens, il est libre de
choisir celles des diligences à mettre en
œuvre qu’il estime appropriées.
Cependant sa responsabilité est
pleinement engagée par le choix qu’il
effectue au plan de l’étendue des
contrôles.
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ÉTENDUE DES CONTRÔLES

L’auditeur peut envisager deux


approches différentes :

„ Le contrôle exhaustif ;

„ Le contrôle par sondage.

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LE CONTRÔLE EXHAUSTIF
Le contrôle exhaustif (ou intégral) des
opérations est en général une solution
extrême à n’utiliser que :
„ Si les points faibles du système de contrôle interne
sont d’une exceptionnelle gravité ;
„ Si le volume des opérations à contrôler est limité.
Le contrôle exhaustif se présente en définitive
comme une relecture intégrale des faits
enregistrés en comptabilité.

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LE CONTRÔLE EXHAUSTIF
Cette méthode reste limitée à des
situations très particulières compte
tenu:
„ De son coût, qui en tout état de cause ne
doit pas dépasser les avantages pouvant
en résulter,
„ Des contraintes qu’elle implique (gêne
occasionnée au personnel de la société,
etc.)

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29
LE CONTRÔLE PAR SONDAGE
Le contrôle par sondage est la seule
méthode applicable, lorsque les
volumes à contrôler sont importants.
Selon cette méthode de contrôle,
l’auditeur prélève un échantillon des
éléments de la comptabilité pour les
analyser.

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DÉMARCHE GÉNÉRALE DES


SONDAGES
Définition des objectifs recherchés
et de la population concernée

Choix de la technique

Détermination de la taille de l’échantillon

Sélection de l’échantillon

Étude de l’échantillon et synthèse des résultats

Extrapolation des résultats


de l’échantillon et conclusions
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OBJET DES CONTRÔLES
Les contrôles de l’auditeur ont pour
objet de vérifier :

„ La matérialité des opérations réalisées par


l’entreprise,
„ Leur traduction comptable, qui comprend
deux aspects distincts, l’évaluation et
présentation.

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CONTRÔLE DE MATÉRIALITÉ
Objectif :
S’assurer que les opérations faites par l’entreprise
sont appuyées de pièces justificatives reflétant
l’état des transactions ou l’état de son patrimoine.
Techniques de contrôle :
Il est procédé selon le cas, à :
„ Un contrôle physique proprement dit ;
„ Un simple contrôle d’existence à partir de pièces
justificatives (dettes et créances)

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31
CONTRÔLE DE L’ÉVALUATION
Objectif :
l’évaluation doit à la fois :
„ Être régulière, c’est à dire conforme à la
réglementation, à la doctrine et aux principes
comptables généralement admis ;
„ Être sincère, expriment de manière satisfaisante la
situation financière de l’entreprise ;
„ Permettre aux états financiers de donner une
« image fidèle ».

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CONTRÔLE DE LA
PRÉSENTATION
Objectif :
l’objectif est identique à celui du contrôle
de l’évaluation : régularité, sincérité et
image fidèle.

L’auditeur doit s’attacher à vérifier la


bonne application des règles de
présentation définies par la
réglementation comptable en vigueur.
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32
EXEMPLES DE CONTRÔLES
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET
INCORPORELLES
Objectifs des contrôles : s’assurer que :
„ Les montants inscrits dans les comptes
représentent des biens et valeurs à caractère
durable existant réellement ;
„ L’entreprise en est régulièrement propriétaire ;
„ Elles sont normalement utilisées ;
„ La présentation et l’évaluation sont conformes aux
normes en vigueur, en ce qui concerne tant les
valeurs brutes que les amortissements ou
dépréciation ;
„ L’ETIC comprend toutes les informations
d’importance significative.
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EXEMPLES DE CONTRÔLES
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET
INCORPORELLES

Travaux de contrôle :
„ Analyse des soldes destinée à reconnaître le lien entre les
sommes inscrites dans les états financiers et les
immobilisations,
„ Pour chacun des comptes d’immobilisations et
d’amortissements, tableau des mouvements de l’exercice,
„ Vérification de l’exactitude des soldes d’ouverture,
„ Vérification de la réalité des entrées depuis le début de
l’exercice,
„ Vérification des cessions et des retraits depuis le début de
l’exercice,
„ Vérification de la permanence des méthodes
d’amortissement, bien fondé du calcul de la dotation et
du respect des plans d’amortissement.
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33
EXEMPLES DE CONTRÔLES
COMPTES DE TIERS

Objectifs des contrôles : s’assurer que :


„ Les créances inscrites au bilan sont dûment
évaluées ;
„ L’ensemble des dettes nées au cours de la période
ont fait l’objet d’un enregistrement
„ Les créances douteuses font l’objet d’une
provision pour dépréciation ;
„ Les différents postes sont justifiés par des
opérations réelles (et toutes les opérations sont
enregistrées) ;
„ La présentation des éléments est correcte ;
„ L’ETIC comprend toutes les informations
d’importance significative. 67

EXEMPLES DE CONTRÔLES
COMPTES DE TIERS

Travaux de contrôle :
„ Confirmation directe des soldes,
„ Contrôle des engagements,
„ Contrôle des valeurs dépréciées,
„ Recherche des événements survenus
postérieurement à la clôture de l’exercice,
„ Vérification de l’exhaustivité des enregistrements,
„ Contrôle de la codification comptable,
„ Vérification des traitements fiscaux et sociaux
(salaires, charges sociales et fiscales, TVA…)
„ Contrôle de la justification, de l’émission, de
l’enregistrement des avoirs accordés. 68

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EXEMPLES DE CONTRÔLES
TRÉSORERIE

Objectifs des contrôles : s’assurer que :


„ Les opérations de trésorerie sont entourées de
protections suffisantes ;
„ Les montants inscrits au bilan représentent
effectivement l’ensemble des fonds déposés en
banque, des existants en caisse, ou des
mouvements en transit ;
„ Les soldes en banques sont totalement
disponibles, à vue ou à terme ;
„ L’ETIC comprend toutes les informations
d’importance significative.

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EXEMPLES DE CONTRÔLES
TRÉSORERIE

Travaux de contrôle :
„ Analyse comptable destinée à reconnaître le lien entre
les sommes inscrites au bilan et chaque compte ouvert
dans un établissement financier, ou chaque caisse,
„ Confirmation des soldes, des conditions et de
l’ensemble des engagements et financements obtenus
directement auprès des établissements financiers;
„ Vérification des états de rapprochement bancaires
„ Contrôle des existants en caisse ;
„ Contrôle des mouvements d’une période ;
„ Vérification du respect de l’indépendance des
exercices.

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35
Examen des comptes annuels
Contrôle à réaliser relatifs aux comptes
annuels
„ Rapprocher les postes du bilan et du compte de
résultat avec le dossier de travail
„ S’assurer qu’aucun poste n’a été omis
„ Vérifier que les comptes annuels concordent avec
les données de la comptabilité (pointage avec la
balance finale)
„ Vérifier la cohérence entre les notes de l’annexe et
le bilan et le compte de résultat
„ Vérifier les chiffres de l’exercice précédent avec
les comptes annuels précédents

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Examen des comptes annuels


Contrôles des événements postérieures
à la clôture de l’exercice et de leur
incidence sur les comptes

72

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