RAPPORT DE TP MECANIQUE DES FLUIDES

Encadreur : M. OUEDRAOGO MOUSSA

Nom et prénoms N° d’inscription

ZARE Housseine 20180039
DIALLO Sadou 20160146
KOFFI Aka N’guessan Alain Gildas 20180074
NGUIEPET Inès 20180136
REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

Table des matières

1. Description de l’installation.......................................................................... 4
1. Essais et mesures ......................................................................................... 5
1. Justification du comportement de la piézométrie au § .2.1 ....................... 7
2. Tableau d’identification des singularités (à compléter selon 4.1) .............. 8
3. Tableau des longueurs des tronçons ........................................................... 8
4. Tracé de l’essai n°8 ...................................................................................... 9
5. Justification du diamètre........................................................................... 10
6. Caractérisation du régime dans les conduites rectilignes ......................... 10
a) Caractérisation des régimes des découlements à l’aide du Diaphragme . 10
b) Caractérisation des régimes des écoulements à l’aide des valeurs du seuil
triangulaire.................................................................................................... 11
7. Pertes de charge et diamètres ............................................................... 11
a) Détermination des pertes de charges ..................................................... 11
b) Déterminons les pertes de charges (J) .................................................... 12
c) Déduisons les coefficients de rugosités réels .......................................... 12

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

INTRODUCTION

Reynolds a déterminé par expérimentation un nombre adimensionnel

Permettant de caractériser un régime d’écoulement. Ces turbulences étant
logiquement dues à des pertes de charges (linéaires) et compte tenu de la
vitesse, plusieurs formules ont été établies pour les déterminer. Le but de ce
Travail pratique est de nous familiariser aux méthodes classiques de mesure de
débits des écoulements. Notre travail ici consistera à caractériser un régime
d’écoulement à l’aide du nombre de Reynolds, déterminer les pertes de charges
linéaire induites par des portions de tuyaux sur notre banc d’essai, comparer ces
résultats d’observations avec ceux donnés par les différentes formules
empiriques et enfin d’en ressortir les différentes constantes.

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

A. Rappels

Pertes de charges lineaires

L’analyse dimensionnelle et les résultats expérimentaux obtenus pour divers régimes

d’écoulements et divers fluides ont permis une formulation moderne due à DARCY et
WEISBACHE de la perte de charge par unité de longueur J.

λ𝑈 2
𝐽= Où 𝝀 est le coefficient de résistance, fonction de la rugosité relative et
𝐷2𝑔
du nombre de REYNOLDS

Ce nombre montre que la vitesse critique de passage d’un écoulement à l’autre dépend du
diamètre D de la conduite, de la vitesse moyenne U, de sa masse volumique ρ et de sa
viscosité dynamique𝜇.

Les formules sont ci-dessous citées :

𝝆𝑼𝑫 𝟒𝑸 𝑽𝒎 ×𝑫
𝕽𝒆 = = = Avec 𝜇=vicosit dynamique (Pa.s)
𝝁 𝝅𝑫𝝁 𝜸

𝜌 = Masse volume du liquide (Kg/m3)

D= diamètre de la conduite (m)

U= vitesse moyenne du liquide (m/s)

Vm=vitesse moyenne en m/s

𝛾= viscosité cinématique en m2/s

Celle de l’eau est 10-6 m/s

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1. Description de l’installation

Le banc de mesure comprend :

- Une paillasse de laboratoire roulante de dimension 1,850mmX650mm,

- Un ensemble de tubes piézométriques devant un tableau millimétré amovible
formant le dosseret ;
- Une bâche d’eau de 200 litres
- Un groupe électropompe de surface de marque : FILTRES SIEBEC Grenoble : 380 V,
50Hz ; 0,75kW, 5m3/h à 3m de Hmt
- Un bac amont de déversement (réservoir transparent)
- Un bac aval équipé d’un déversoir triangulaire pour mesurer le débit,
- Un ensemble de tuyauteries en 4 branches dont une seule fera l’objet de ce TP
- Le circuit est présenté sur un schéma joint. Ce circuit, le long, comporte des pertes de
charges singulières et linéaires.

Les principales singularités sont les suivantes de l’amont vers l’aval :

 Deux coudes en forme de S

 Un diaphragme de diamètre 25 mm
 Un Té
 Un coude à 90° arrondi
 Un coude à 90° à angle vif
 Un élargissement brusque
 Un coude à 45°

Les diamètres intérieurs réelles des conduites du circuit se déduisent des inscriptions du
fabricant, 40 x 3,2 et 50 x 4 : diamètre extérieur x épaisseurs en mm

La perte de charge linéaire repartie est mesurée sur les tronçons rectilignes de la tuyauterie
DN40mm entre les prises de pression 9 et 11 et de celle DN50 mm entre 13 et 14

Sur le circuit principal est branché un circuit auxiliaire. Le raccord en Té fourni une singularité
supplémentaire.

Le circuit se termine par une vanne à passage direct permettant le réglage de débit.

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

1. Essais et mesures

2.0 - pour mesurer les pertes piézométriques, utiliser le papier millimètre sur le fond du
meuble. Vous remarquerez la variation fréquente de la piézométrie pour un débit supposé
constant, qui est due à de micro variations de la rotation de la pompe. On s’intéressera à
prendre la valeur moyennée chaque piézométrie dans son évolution.

2.1 - une fois le circuit rempli d’eau et les vannes I et L fermées, on observe que tous les
piézomètres sont au même niveau que celui dans l’eau dans le réservoir amont : relever sa
valeur.

2.2 – tout en laissant la vanne L fermée, la manipulation consistera à ouvrir progressivement

la vanne I et de relever successivement les niveaux des tubes piézométriques 1 à 15.

Pour les quatre premiers essais, l’ouverture de la vanne s’effectuera par quart de tour, la
suite est laissée à l’initiative des étudiants dans l’optique de répondre aux différentes
questions posées.

Le tableau joint sera intégralement rempli, le débit variant jusqu’au maximum.

On n’oubliera pas de noter la charge H0 dans le réservoir amont et le niveau N0 de la lame

déversante du seuil aval mesurée par un limnimètre placé en K.

N.B : Précautions à prendre.

Travailler avec une charge suffisante dans le réservoir amont A

Débrancher le banc à la fin de la manipulation.

N.B : sur le circuit, deux instruments en série mesurent le débit :

 Le diaphragme disposé entre 3 et 4 fonctionne selon la loi Q =0.00161 (H3-H4)0.5 ;

 Le seuil triangulaire à la sortie du réseau ; Q=1.417hd2.5 avec hd = NI –N0

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

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 REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

B. Travail execute
1. Justification du comportement de la piézométrie au § .2.1
Résultat de l’expérience

N° H15
H1 H2 H3 H4 H5 H6 H7 H8 H9 H10 H11 H12 H13 H14
essai (mm Ni (mm)
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)
)
1 605 605 605 605 605 605 605 605 605 605 605 605 605 605 605 76,5

2 601 601 601 597 598 598 595 595 595 595 593 593 593 593 593 87,2

3 594 593 593 580 585 585 584 584 575 575 574 569 569 569 569 94

4 597 597 597 593 596 596 594 594 591 591 588 588 588 588 588 87,7

5 602 603 603 600 603 600 599 599 600 595 596 593 593 594 594 85,9

6 598 598 597 580 595 594 598 598 587 587 586 585 585 586 586 89,6

7 543 538 537 434 490 480 476 476 460 430 420 415 395 400 398 109,3

8 527 525 523 397 462 455 425 425 395 383 375 350 355 366 350 110,5

9 513 511 510 360 442 433 398 398 365 340 345 340 310 312 310 113

10 490 485 485 285 390 385 340 340 290 270 255 225 230 240 230 118,4

11 425 418 418 905 265 260 190 190 105 80 65 5 15 25 20 116

12 390 370 371 305 200 190 105 105 3 0 0 0 0 0 0 123,6

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

Au premier essai toutes les relever des différentes piézométries a des valeurs identiques
qui sont de 605mm car l’eau étant statique il n’existe pas d’énergie cinétique.

2. Tableau d’identification des singularités (à compléter selon 4.1)

Index Dénomination Références (Singularité)

A Rétrécissement brusque k = 0,05, Ø =25mm

D Elargissement brusque Ø2 = 40 mm k = 0,16

F Coude arrondi à 45° k = [0,131 + 1,847 (D/2Re) 7/2] Ɵ/90

k=0.08

G Té

H Coude arrondi à 90° k = [0,131 + 1,847 (D/2Re)7/2]Ɵ/90

J Coude à 90° à angle vif k = 1,13

3. Tableau des longueurs des tronçons

Tronçon longueur (mm)

9-10 480

10-11 350

13-14 510

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

4. Tracé de l’essai n°8

Tracé de la ligne piézométrique de l'essai N°8
540
527 525 523
520
500
480
460 462
455
H (mm)

440
420 425 425

400 397 395

380 383
375
360 366
350 355 350
340
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Numéro du piézomètre

La ligne piézométrique remonte précisément en 5 et en 13 à cause de l’augmentation du

diamètre. La hauteur piézométrique est fonction de la variation de la vitesse. En effet la
charge est exprimée par la relation :
𝑃 𝑉2
( 𝐻) = 𝑍 + +
𝐺 + 𝑔𝜌 2𝑔

Ainsi la hauteur piézométrique est fonction de la variation de la vitesse. La vitesse quant à

elle étant constant, donc la variation de vitesse entraîne une variation de l’inverse du carré
du diamètre car nous savons que :
4𝑄
𝑉=
𝜋𝐷2

Ainsi lorsque le diamètre de sortie est supérieur au diamètre d’entrée alors la variation de
l’inverse sera positive. D’où une augmentation de charge piézométrique

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

5. Justification du diamètre

6. Caractérisation du régime dans les conduites rectilignes

Régime laminaire : 𝕽𝒆 < 𝟐𝟓𝟎𝟎

Régime transitoire : 𝟐𝟓𝟎𝟎 < 𝕽𝒆 < 𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎
Régime turbulent : 𝕽𝒆 > 𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎

a) Caractérisation des régimes des découlements à l’aide du Diaphragme

𝑸 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟔𝟏(𝑯𝟑 − 𝑯𝟒)𝟎.𝟓

N°
d'essai
Ni (mm) N0 (mm) hd (m) Q (m³/s) 𝛾 D inter V (m/s) 𝕽e Régime

1 76,5 76,5 0,0075 6,90.10-6 1.10-6 0,033 0,00805 2,66.102 Laminaire

2 87,2 87,2 0,0182 6,33.10-5 1.10-6 0,033 0,07401 2,44.103 Laminaire

3 94 94 0,025 1,40.10-4 1.10-6 0,033 0,16368 5,40.103 Transitoire

4 87,7 87,7 0,0187 6,78.10-5 1.10-6 0,033 0,07927 2,62.103 Transitoire

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

b) Caractérisation des régimes des écoulements à l’aide des valeurs du seuil

triangulaire
𝑸 = 𝟏. 𝟒𝟏𝟕𝒉𝒅𝟐.𝟓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒉𝒅 = 𝑵𝒊 − 𝑵𝟎
N° H3 H4 h3-h4 Q (m³/s) D inter V Régime
d'essai
𝛾 𝕽e
(mm) (mm (m) (m/s)
)
Transitoire
1 605 605 0 0 1.10-6 0,033 0 0

Transitoire
2 601 597 4.10-3 1,02.10- 1.10-6 0,033 0,119 3,93.103

Transitoire
3 593 580 13.10-2 1,84.10-4 1.10-6 0,033 0,215 7,10.103

Transitoire
4 597 593 4.10-3 1,02.10-4 1.10-6 0,033 0,119 3,93.103

Nous constatons qu’aucun écoulement turbulent n’est observé. De plus les essais 3 et 4
traduisent fidèlement les mêmes régimes d’écoulement simultanément. Ainsi les deux
méthodes sont en accord sur leurs interprétations

7. Pertes de charge et diamètres

a) Détermination des pertes de charges

𝐻𝑗 −𝐻𝑗+1
La perte de charge unitaire est obtenue par la relation 𝑗 =
𝐿

Tronçon D inter (m) 𝑯𝒋 − 𝑯𝒋+𝟏 L (m) Ji (m/m)

(m)
9-10 0.033 0.012 0.480 2,5.10-2

10-11 0.033 0.008 0.350 2,3.10-2

13-14 0.040 0.011 0.510 2,2.10-2

Nous prendrons les valeurs les plus grandes de pertes de charges pour chaque diamètre.
Ainsi pour le DN40 nous prendrons Ji=2,5.10-2 [m/m] et pour le DN50 nous prendrons pour
l’unique valeur Ji=2,3.10-2 [m/m]. Notre dispositif étant constitué de PVC et de fontes FTE
nous allons utiliser les formules de Manning-Strickler et Hazen-Williams pour le Calcul de J
(m/m)

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

b) Déterminons les pertes de charges (J)

 Manning Strickler
410/3 𝑄² 𝑄²
𝐽 = 2 2 16/3 ≈ 10,29 2 5,33
𝜋 𝐾𝑠 𝐷 𝐾𝑠 𝐷

 Hazen williams
𝑄1,852
𝐽 = 10,675 1,852 4,87
𝐶𝐻𝑊 𝐷

D= 0,033m ; Q = 5,72 E-04 D = 0,044 m Q= 4,97 E-04

Manning Manning
hazen williams hazen williams
Strickler Strickler
Coefficient de
120 150 120 150
rugosité

J 0,018 0,016 0,005 0,005

Les écarts sont dus au fait que les formules de Manning Strickler et Hazen Williams sont des
formules empiriques.

c) Déduisons les coefficients de rugosités réels

 Manning Strickler
𝑄²
𝐾𝑠 = √10,29
𝑗. 𝐷5,33

(5.72 ∗ 10−4 )²
𝐾𝑠𝑟é𝑒𝑙 = √10,29
(2,5 ∗ 10−2 ) ∗ 0.0335,33
𝐾𝑠𝑟é𝑒𝑙 = 102.98 ≈ 103

 Hazen williams
1
1,852 1.852
𝑄
𝐶𝐻𝑊𝑟é𝑒𝑙 = (10,675 )
𝐽. 𝐷4,87

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1
(4,97 ∗ 10 −4 )1,852 1.852
𝐶𝐻𝑊𝑟é𝑒𝑙 = (10,675 )
(2,3 ∗ 10−2 ). 0.0444,87

𝐶𝐻𝑊𝑟é𝑒𝑙 = 50,51 ≈ 51
Appréciation

On a : 𝐾𝑠𝑟é𝑒𝑙 < 120 et 𝐶𝐻𝑊 𝑟é𝑒𝑙 < 150 .On en déduit qu’en tenant compte des
incertitudes dans nos calculs les parois internes des tuyauteries du banc sont à peu près aussi
rugueuses qu’une conduite PVC vieillissante.

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REGIMES D’ECOULEMENT ET PERTES DE CHARGE

CONCLUSION

En conclusion, nous avons constaté certaines irrégularités notamment dans nos

résultats. Ces dernières sont surement dues à des erreurs de lecture de nos
mesures .Nous pouvons dire que ce TP nous a permis de confronter nos
connaissances théoriques acquises en cours à la réalité de la mécanique des
fluides, aussi de comparer les méthodes employées pour certains calculs. De
cette comparaison, nous constatons une similitude entre les deux méthodes à
quelques erreurs près. Nos calculs démontrent bien la vieillesse des
équipements utilisés. Il a été bénéfique pour nous de comprendre l’usage de
certaines formules en hydraulique notamment celles sur les pertes de charge.

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