Toute entreprise possède une véritable identité perçue en externe par l’image qu’elle renvoie.
Elle est construite à partir de sa culture, de ses valeurs qu’elle incarne, de la personnalité de
marques exploitées, des produits et services qu’elle commercialise. Aujourd’hui, disposer
d’une bonne image est primordial pour toute entreprise car face à deux produits semblables,
un consommateur choisira qui a la plus grande notoriété, celui qui lui fera la meilleure
impression (qualité, prix, design). Malgré ce que l’on pourrait penser, l’image de marque n’est
pas la représentation que veut se donner une société. Mais plutôt la manière dont elle est
perçue par les personnes extérieures comme les consommateurs. Maitriser une
communication requiert une attitude volontaire pour mettre en cohérence le message que
l’entreprise désire émettre et les vecteurs de communication impliqués : positionnement
publicitaire, attitudes et comportements des collaborateurs, accueil téléphonique, packaging
des produits. Cette image se construit au fil de l’histoire de l’entreprise et des décisions
stratégiques modelant sa trajectoire. Ainsi, l’activité de l’entreprise et la nature de ses produits
ou services déterminent son image.
Une image forte permet de légitimer l’entreprise dans son domaine d’activité, de la
distinguer face à ses concurrents, d’améliorer ses résultats économiques et ses performances
financières. L’image d’une entreprise doit être développée et définie sur la base de ses
objectifs stratégiques tout en tenant compte des attentes et du point de vue de ses parties
prenantes (clients, partenaires). Cependant, plusieurs entreprises confondent image perçue et
image voulue. Il n’en revient donc pas à votre jugement de l’apprécier, mais à celui des
consommateurs.
Dans l’optique de bénéficier des ressources décisionnelles, toute entreprise gagne à
connaitre avec exactitude les opinions, jugements et comportements de ses clients mais aussi
son degré de notoriété auprès de ces derniers. On parle alors de l’image perçue et chercher à
comprendre ses déterminants. C’est d’ailleurs ce qui constitue l’intérêt de note étude ayant
pour thème :« ANALYSE DES DETERMINANTS DE L’IMAGE PERCUE D’UNE
AGEBCE DE COMMUNCATION : CAS DE JAWUNTAA ».
Le développement de cette étude s’articule autour de trois chapitres. Le premier
chapitre présente le cadre institutionnel de la recherche et de déroulement de stage. Le
deuxième chapitre relate le cadre théorique et méthodologique de l’étude. Le troisième et le
dernier chapitre expose la présentation et l’analyse des résultats.
B-Activités de JAWUNTAA
Dans le but de mieux satisfaire sa clientèle, JAWUNTAA s’est dotée de moyens et de
techniques de communication très performants. Elle possède plusieurs domaines d’activités
qui se présentent comme suit :
ATL
JAWUNTAA accompagne sa clientèle pour la réussite de leurs campagnes media (télévision,
presse, radio, affichage, cinéma, internet) avec comme leitmotiv un ciblage de plus en plus
précis des consommateurs et une optimisation budgétaire évitant toute déperdition. Ses
experts proposent les meilleurs supports media, les meilleurs emplacements et la meilleure
distribution en fonction des messages et du contexte de la campagne.
BLT
JAWUNTAA développe depuis quelque année des expertises pointure dans divers domaines
de la communication hors media : marketing direct, marketing opérationnel, promotion
ventes, événementiel etc. ce savoir-faire, il le met à votre disposition quelques soit la nature
de votre besoin ; afin que sur leurs territoires, vous puissiez atteindre plus rapidement le cœur
de votre cible, provoquer des opérations d’achat immédiats, booster les ventes etc.
Conception de stratégie de communication
Prés études, benchmarking, analyse du contexte produit marche pour déboucher sur des
recommandations stratégiques innovants, ambitieuses mais qui tient compte à la fois des
objectifs et des budgets, c’est ce que JAWUNTAA propose quotidiennement à ses clients.
Une approche stratégique qui intègre les connaissances capitalisées pendant des années sur la
psychologie, de la sociologie et l’avènement des marches de la sous-région ouest africaine.
Création
JAWUNTAA dispose d’une meilleure équipe créative de la sous-région ouest africaine.
Jeunes, expérimentés, réactifs et proactifs, les créatifs sont issus des meilleures écoles et
montre un talent fou ou diversifié. Sur chacune de vos campagnes, c’est une dizaine de
directeurs artistiques et de concepteurs rédacteurs qui se penchent.
B- Fonctionnement de JAWUNTAA
L’Agent d’entretien
Il est chargé de la propreté des locaux de l’agence JAWUNTAA.
b- Le département de la clientèle
Il est composé des chefs de publicité et des assistants chefs des chefs de publicité qui se
chargent de l’élaboration des stratégies de communication, du suivi et de l’exécution des
campagnes de communication et des relations clients sous la direction du Directeur General.
Le chef de publicité
Il joue le rôle d’intermédiaire entre l’enfonceur et l’agence. Il représente l’agence auprès de
l’annonceur et l’annonceur auprès de l’agence. Il représente les besoins de l’annonceur,
élabore et propose une stratégie de campagne et négocie les budgets. Le département clientèle
s’occupe de la satisfaction des demandes des clients de l’agence et de leur fidélisation.
Le directeur de création
Il est responsable de l’établissement d’une stratégie créative. Il gère les créateurs et les
concepteur-rédacteurs, mais il peut parfois jouer le rôle du directeur artistique pour certains
grands comptes.
Le directeur artistique
Il propose des concepts visuels des campagnes de communication en prenant en compte
l’image de marque du produit et de l’entreprise et son territoire. Il gère une équipe de créatifs
et de maquettistes et coordonne le travail des éventuels sous-traitants de l’agence.
Le responsable media
Encore appelé media planeur, il est chargé de faire le planning media. C’est une technique de
choix des médias et des supports d’élaboration des plans d’insertion dans les supports retenus,
pour toucher la cible avec une efficacité optimale dans les limites d’un budget donné. Il a aidé
d’une veille média 24h/24h par les pigistes (ceux qui sont chargés de surveiller et de noter que
les publicités payées passent réellement à des moments déterminées) ; en utilisant des
moniteurs TV et des enregistreurs numériques. Le responsable media s’occupe de la
coordination de toutes les productions à savoir : spots radio et tv, films documentaires, etc. il
est l’interface entre les chefs ^publicités, le réalisateur et les techniciens audiovisuels sur
toutes les productions.
Le chef de Production
Il coordonne l’ensemble des activités de production audiovisuelle ou évènementielle. Il
conçoit les projets, élabore les dossiers de production, identifie les différents intervenants et
orchestre leurs interventions respectives.
Les techniciens audiovisuels
Ils s’occupent de la mise en œuvre techniques de toutes les production audiovisuelles (spots
publicitaires radio et télévisuels, films d’entreprise, documentaire etc.) Ils utilisent comme
outils de travail : des caméras, des appareils photos, des bases de montage etc. En pratique, ils
s’occupent de toutes les opérations liées à la production audiovisuelle : de l’installation aux
réglages du matériel puis aux opérations techniques.
f- Le département de Communication Digitale
JAWUNTAA ne vit pas dans un circuit fermé, mais fait partie d’un vaste ensemble appelé
environnement. Il se définit comme le milieu dans lequel l’entreprise évolue et est constitué
de deux sous ensemble en perpétuelle évolution que sont : le micro environnement et la macro
environnement ; qui influent ses activités
Pour ce faire, l’entreprise doit analyser les variables clés de son macro environnement car la
concurrence est mondiale ; et celles de son micro environnement car la source de sa
compétitivité est vaste au niveau local. Ces différentes analyses sont effectuées dans le cadre
de l’analyse de la stratégie de l’entreprise en vue d’améliorer son chiffre d’affaire et ses
performances
A- Le micro environnement
a - La clientèle
Elle prend en compte les différentes entreprises auxquelles JAWUNTAA offre ses services. Il
y a deux catégories de clients. Les clients honoraires, c’est à dire des clients qui ont un
contrat avec l’agence et les clients occasionnels, des clients qui ne veulent qu’être assistés.
Nous pouvons citer comme clients de JAWUNTAA, de grandes entreprises comme
CIMBENIN, FEDAS, MONEYGRAM, HERTZ, CANAL+, MOOV, PIGIER, ISOCEL
etc.
b- La concurrence
Elle est la libre confrontation de plusieurs entreprises grâce à la proposition des mêmes
services ou produits à un prix plus au moins égal. Ceci étant, la concurrence est rude en ce
c- Les fournisseurs
D’une façon générale, les fournisseurs d’une structure sont des entreprises, organisations ou
autres organismes qui lui livrent l’outillage nécessaire pour le bon fonctionnement de ses
activités. Il est à noter que les fournisseurs sont indépendants de la structure et peuvent parfois
jouer en sa défaveur donc servir de concurrents. Cependant, une atmosphère de confiance
mutuelle et d’efficacité s’avère impérative entre les deux parties. L’agence de communication
JAWUNTAA dispose de fournisseurs tels que les chaines de télévision, les régies, les
imprimeries avec lesquelles elle sous traite pour satisfaire les besoins de ses clients.
Au nombre de ces supports médiatiques, nous pouvons citer : ORTB, CANAL 3, GOLFE
TV, CAP FM, RADIO TOKPA, RADIO PLANETE. A ces supports s’ajoutent quelques
entreprises telles que FRED SYMPOZ, ELECTRO MANAGER, RICOH etc. Pour son
fonctionnement quotidien en matière d’électricité et d’eau, l’agence fait recours aux services
de la SBEE et de la SONEB. De même en ce qui concerne les fournitures de bureau et de
matériel informatique, elle s’adresse aux différentes sociétés de la place.
B- La macro environnement
Il s’agit des facteurs qui déterminent la structure, le fonctionnement et les résultats des
systèmes marketing des entreprises. Ces facteurs ont un impact profond sur l’entreprise, mais
celle-ci n’a pas d’empire sur eux. C’est un environnement plus lointain, plus abstrait, plus
difficile à cerner et à prévoir. Il comprend essentiellement ce que l’on appelle les phénomènes
globaux qui représentent un ensemble de contraintes, de risques et d’opportunités auxquels
l’agence JAWUNTAA doit s’adapter.
On évoquera ici l’environnement, social, économique technologique et politique.
Réalisé par : NOUKOUNMONKE Lydia et SASSE Marie Emmanuella 10
a- L’environnement socioculturel
L’environnement socioculturel constitue un facteur à prendre en compte pour l’élaboration de
la stratégie de communication. Ainsi l’agence JAWUNTAA prend en considération les
valeurs, les croyances et les mœurs dans la conceptualisation de ses produits. Le faible taux
d’alphabétisation de la cible des entreprises clients de JAWUNTAA, pousse celle-ci à
prioriser l’utilisation de message et images publicitaires susceptibles d’être compris et
acceptés par tous.
b- L’environnement économique
Il influence non seulement les activités commerciales mais aussi le pouvoir d’achat des
consommateurs. Le responsable mercatique devra prendre en compte les composantes du
pouvoir d’achat à savoir : le revenu, le prix, l’épargne et le crédit. Grace à la libération du
secteur de la communication, les entreprises s’installent de plus en plus. Cela entraine une
concurrence rude, créant ainsi le perpétuel besoin de communiquer. C’est donc une
opportunité pour JAWUNTAA dont le chiffre d’affaire ne cesse de croitre.
c- L’environnement technologique
L’évolution des nouvelles technologies permet aux agences de disposer de matériels de
dernière génération pouvant leur permettre d’améliorer leurs prestations de service.
JAWUNTAA n’est pas en marge de cela car elle dispose d’appareils de haute qualité qui lui
permettent de satisfaire au mieux sa clientèle. Nous pouvons citer à titre d’exemple le matériel
informatique de bureau (ordinateurs MAC, imprimantes, bancs de montage, vidéo projecteur,
appareils photos numériques etc.)
d- L’environnement politique et juridique
Le Bénin est un pays relativement stable sur le plan politique. Le secteur de la communication
dispose d’une règlementation particulière, la loi n°2015-07 portant le code l’information et de
la communication laquelle dans son article11, protège et promeut la liberté de presse et de
communication et veille au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès
équitable des associations, partis politiques et citoyens aux moyens officiels d’informations et
de communication. Ce qui permet aux agences de communication un accès plus facile à
l’information dans l’exercice de leurs travails.
A- Déroulement de stage
Travaux effectués
Notre stage s’est déroulé dans les départements clientèle, media, digital et administratif du 08
Mars au 07 Mai 2021.
Dans le département clientèle, nous avons assistés a des prises de briefs et a des
debriefs : transmis des documents clientèle dans d’autres départements. Nous avons
également traité des textes, présenté un synopsis sur l’entreprise HERTZ Benin, faire
des recherches et décompter des supports à livrer.
Dans le département media, nous avons réalisé et assisté à des piges media presse,
télévision, radio et affichage.
Au sein du département digital, nous avons réalisé une veille digitale, créé des bases
de données et contenues digitaux et faire des sondages sur les réseaux sociaux.
Au département administratif, nous avons reçu et orienter des visiteurs. Fait des
photocopies, tirage, transmis des documents et des journaux.
Difficultés rencontrées
Quelques difficultés se sont présentées à nous pendant le stage. On peut citer entre autres :
Le stress lié à la peur de mal faire et de décevoir lorsqu’on nous confie des travaux à
rendre ;
Mauvaise exécution de certaines taches due à leur mal compréhension au début ;
Insuffisances de données mobiles pour les recherches sur les réseaux sociaux
(Instagram, Facebook etc.)
Il sera question dans ce paragraphe non seulement de poser la problématique mais aussi
d’aborder la justification de l’étude
I- PROBLEMATIQUE
Toute entreprise cherchant à se développer doit d’abord véhiculer une bonne image. D’après
Barich et kotler (1994) l’image est « la somme des objets, des attitudes et impressions qu’une
personne ou un groupe a d’un objet. L’objet peut être une entreprise, un produit, une marque,
un lieu, une personne, ou de manière générale, ce qui se présente à la pensée et qui donne
matière ou occasion pour l’activité de l’esprit ». Ainsi, la notion d’image d’entreprise dont
nous parlons semble être bien connue de tous. Elle débute d’abord au niveau interne (c’est-à-
dire au sein de l’entreprise), et est en lien avec l’influence de l’entreprise auprès de ses
employés. Ensuite, on distingue également l’image externe de la société qui impacte
incontestablement le chiffre d’affaire de cette dernière. L’image constitue doc dans ce cas un
puissant vecteur de communication pour l’entreprise.
Dans cette optique, toute entreprise doit chercher à comprendre la perception que les
consommateurs ont de son image et analyser ses déterminants. On parle donc dans ce cas de
l’image perçue. Dilliere Brooks (2008) affirme que l’image perçue influence le comportement
de l’individu. Elle représente ses propres interprétations et perception de l’image de
I- Objectifs
Objectif général
L’objectif principal est d’analyser les déterminants de l’image perçue de l’agence
JAWUNTAA.
Objectifs spécifiques
De l’objectif principal, découlant trois objectifs spécifiques à savoir :
Mesurer la perception qu’ont les consommateurs de l’image de l’agence
JAWUNTAA
Analyser l’efficacité perçue du dirigeant de l’image perçue de l’agence JAWUNTAA
Apprécier l’effet de la qualité perçue des services sur l’image perçue de l’agence
JAWUNTAA
A- Notion d’image
Une image est une représentation visuelle, mentale, de quelque chose. Elle peut être naturelle
ou artificielle, visuelle ou non, tangible ou artificielle, visuelle ou non, tangible ou
conceptuelle, elle peut entretenir un rapport de ressemblance directe avec son modèle ou au
contraire y être liée par un rapport plus symbolique.
Etymologiquement l’image se définirait comme une représentation ou une reproduction de
quelque chose. Elle vient du latin « imago » qui désignait une sorte de masque moulé, à partir
de cire d’abeille, sur le visage d’une personne morte afin d’en conserver les traits, comme
d’un portrait, et d’en produire éventuellement un moulage.
En marketing l’image est la représentation perçue par une personne d’une marque, d’une
entreprise ou d’un produit/service. C’est un sentiment voire jugement qu’une personne porte
sur une marque et qui se base sur des éléments tangibles ou immatériels.
En outre Décaudin voit l’image comme l’ensemble des représentations rationnelles et
affectives associés par une personne ou un groupe de personne a une entreprise, une marque
ou un produit (Décembre 1999)
L’image peut être découpée en image voulue, image transmise, image perçue (Décaudin
1999)
- L’image voulue est ce que l’entreprise souhaite transmettre à ces différents cibles
grâce aux techniques de communication. Il s’agit du positionnement souhaité par
l’entreprise : la volonté d’avoir une image haut de gamme par exemple
Une abstraction sur une société fondée sur des impressions sensorielle
Hill 1962 reçues par un individu. Les images de la société varient largement d’un
public à un autre.
Britt 1971 L’entreprise à plusieurs images détenues par le public.
Marton and L’image de l’entreprise est de nature qualitative, elle se réfère à
1978
Bodewyn l’ensemble d’impression, la perception ou la réception de l’entreprise
L’image de l’entreprise est la personnalité qui s’est tenue dans l’esprit
Sethi 1979 des différents publics, les actionnaires, les employés, les
consommateurs, les fournisseurs et les investisseurs.
Source : Barbara Sterm et al, 2000
Période de 1980 à 1998
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de l’image de l’entreprise depuis le début des
années quatre-vingt jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix-huit.
Tests d’impact de la marque : De nombreux autres tets sont utilisés pour évaluer les
marques, tels que les tests d’association, de notoriété, d’attitude, de dominance ou de capital
marque. Même si ces tests ne mesurent pas explicitement l’image de marque, ils fournissent
des indicateurs généraux de « l’état de santé » d'une marque et sont souvent utilises en
combinaison avec des tests de notoriété, assistes ou non.
Comme son nom l’indique, la méthode indirecte valorise le capital client a l’aide d’autres
indicateurs plus faciles à mesurer. Par exemple, l’attention portée à la marque dans la
mémoire du consommateur et l’évaluation de son image (Keller, 1993). Ce sont les travaux
empruntes des recherches psychologie cognitive sur la mémoire qui constituent la base de
cette approche. En effet, la marque est considérée comme une instance de sens, émettant des
L’ensemble des modèles conceptuels qui abordent l’approche individuelle u capital marque
s’accorde sur le fait que les associations et l’attention portée à la marque sont les principales
sources de valeurs pour le consommateur. Dans ce qui suit, nous allons développer le rôle de
ces deux composantes. Ensuite, nous passerons en revue les apports et les critiques adressées
aux modèles de Keller (1993) et de Aaker (1992).
Pour mesurer l’image de marque, il faut évaluer les associations de la marque que le
consommateur lui attribue. Au sens d’Aaker (1991) « l’association est toute information liée à
la marque en mémoire ». Ainsi, un fort capital, marque est engendré par des associations
fortes, favorables, positives et uniques.
Si les associations sont importantes, elles sont aussi diverses et variées. Le modèle conceptuel
de Keller (1998) met en exergue trois catégories de représentations mémorielles : celles liées
aux attributs, celles liées aux bénéfices et enfin celles liées aux attitudes. Hartman et al.
(1990), quant eux, proposent de distinguer entre les associations fonctionnelles (Qualité
perçue, les caractéristiques fonctionnelles) et les associations symboliques (Imagerie de
l’utilisateur et de la situation d’utilisation, style de vie et personnalité). Pour conclure, l’étude
du capital marque s’appuie sur trois éléments essentiels : l’analyse de l’image de la marque,
de la force et de la nature des associations.
II-Contribution antérieure
Par ailleurs, la littérature détermine plusieurs facteurs qui influent limage perçue d’une
entreprise et au nombre desquels on peut citer :
A- La qualité
Cree par Cicéron au premier siècle avant notre ère, le mot « qualita » désigne la « manière
d’être », bonne ou mauvaise. Il a gardé cette signification après son passage en France, tout en
ajoutant d’autres, par exemple « manière d’être jugée bonne » au XVII siècle sous la plume
du poète Vincent Voiture.
Les travaux de Mylène Hardy et al. (2008) qui suggère qu’une bonne image perçue de
l’entreprise repose sur la bonne qualité confirme ce qu'était avancée par abratt et al. (2001) à
propos du rôle de la qualité dans la détermination de l’image perçue de l’entreprise.
Selon Anca. E et al. (2009) l’image de marque et d’entreprise sont influencées par la
perception de la qualité des produits et des services supplémentaires. Pour Deming, la qualité
vise la satisfaction des besoins présents et à venir des consommateurs (quality should be
aimed at the needs of the consumer, present and future).
Dans la littérature marketing, la qualité a fait l’objet d’une très grande discussion. Pour
certains elle doit être définit en termes d’écarts entre attentes du client et son évaluation des
performances du service. Tandis que pour d’autres la qualité tient à la seule évaluation des
performances du service par le client.
La qualité de service
Plusieurs auteurs suggèrent que la qualité soit associée aux éléments physiques de service,
alors que d’autres l’associent aux résultats de l’interaction entre le consommateur et le
personnel en contact.
La qualité de service est la capacité à véhiculer dans de bonnes conditions un type de trafic
donné, en termes de disponibilité, débit, délais de transmission… C’est également un concept
de gestion qui a pour but d’optimiser les ressources d’un réseau (en management du système
d’information) ou d’un processus (en logistique) et de garantir de bonnes performances aux
applications critiques de l’organisation. L’Association Française de Normalisation (AFNOR)
Réalisé par : NOUKOUNMONKE Lydia et SASSE Marie Emmanuella 31
définie la qualité de service comme étant « la capacité d’un service à répondre par ses
caractéristiques aux différents besoins de ses utilisateurs ou consommateurs ».
La qualité perçue
Elle désigne le niveau de qualité d’un produit ou service tel qu’il est perçu par le
consommateur de manière plus ou moins subjective. La qualité perçue peut jouer un grand
rôle dans le processus de choix et d’achat d’un produit ainsi que dans le domaine de la
fidélisation.
On distingue également la qualité perçue et la qualité objective d’un produit ou service qui
est généralement mesurée par des études, normes ou tests pouvant par exemple être mesurée
en laboratoire. On parle alors souvent de qualité service.
La notion de qualité perçue désigne le plus souvent la qualité perçue par le consommateur
avant l’achat et l’utilisation du produit ou service. Dans ce cas, la qualité perçue est la
résultante de nombreux facteurs :
- Image du produit ou service
- Design
- Matériaux et composant
- Prix
- Réputation
B- Efficacité perçue
C’est le fait de reconnaitre le professionnalisme de quelqu’un. C’est aussi la reconnaissance
de la maitrise d’un domaine, d’un sujet ou d’un travail ardu de quelqu’un.
C - Etude quantitative
C’est une méthode consistante à recueillir des informations sur un groupe d’individus ou
d’unités statistiques(échantillon) prélevé dans un ensemble plus important et destinée à
exprimer certaines caractéristiques de la distribution d’un ou plusieurs caractères dans cette
population dans un but soit descriptif soit décisionnel.
L’enquête a l’aide d’un questionnaire nous semble plus adéquate et nous avons opté pour
celle-ci pour réaliser l’étude quantitative, afin de mieux appréhender l’image perçue de
l’agence JAWUNTAA auprès de sa clientèle. Les méthodes telles que celles non probabilistes
et les questions ouvertes et fermées ont été utilisées dans notre étude.
Réalisé par : NOUKOUNMONKE Lydia et SASSE Marie Emmanuella 33
Les objectifs de cette enquête se résument à la vérification des hypothèses. Cette enquête a
porté sur une partie de la population mère et les résultats de l’enquête seront dépouillés
manuellement.
1- La population mère
Dans le cadre de notre étude la population mère est constituée de l’ensemble des clients de
l’agence JAWUNTAA et de ceux qui la connaissent mieux pour l’évaluer ou l’apprécier.
2- Echantillon
L’échantillon est le prélèvement d’une partie, d’un ensemble pour une étude précise. Pour ce
qui nous concerne, le choix de notre échantillon s’est basé sur la méthode d’échantillonnage
convenance qui est une méthode d’échantillonnage non probabilistes qui consiste à former
l’échantillon avec les individus qui se trouvent a l’endroit et au moment ou l’information a été
collectée. Notre échantillon n’est donc composé que des clients de l’agence JAWUNTAA.
Nous avons soumis à cet échantillon de 60 clients un questionnaire auquel il a répondu. Les
différends réponses obtenues nous ont servi de données de travail.
3- Questionnaire
C’est l’ensemble des questions rédigées, organisées et disposées dans un ordre logique. Il a
été construit à partir des indicateurs issus des entretiens (phase qualitative), des informations
relatives aux objectifs de l’étude et hypothèses formulées, le questionnaire vise à recueillir les
informations recherchées. A travers notre étude nous avons élaboré un questionnaire composé
de questions permettant d’obtenir des informations utiles à notre enquête. Ainsi, le
questionnaire adressé en auto administration a notre échantillon est composé de questions de
mesure d’attitude par échelle d’intervalle (échelle de Likert) a trois modalités de réponses. Sur
soixante (60) questionnaires administrés, nous avons eu cinquante (50) retour soit un taux de
retour de : 100 x 50/60= 83 /. Les principales variables du questionnaire sont : l’image
perçue ; l’efficacité perçue du dirigeant et la qualité perçue des services.
4- Mesure variable
Les variables de notre étude ont été mesurés avec des items issus de la littérature et adaptés
sur la base de résultats de nos entretiens et de l’objet de notre étude. Ainsi, la variable image
perçue du dirigeant a été mesurée avec des items issus de l’échelle de Giannelloni (1997) :
En ce qui concerne la variable d’efficacité perçue du dirigeant, elle a été mesurée avec des
items de Sujan et al (1994) :
Pour la variable qualité perçue des services, elle a été mesurer sur la base de trois items
La répartition de nos enquêtes en ligne a été analysée suivant l’âge comme le montre le
tableau 7
La répartition des enquêtes en ligne a été analysée sur la base de la situation professionnelle
comme l’indique le tableau 9
Tableau 9 : Répartition de l’échantillon selon la situation professionnelle
Effectif Pourcentage Pourcentage valide
Valide
Etudiants 42 48 48
Salariés 28 32 32
Sans emplois 18 20 20
Total 88 100 100
Perception de l'image
7%
Pas d'accord
28% Indécis
D'accord
65%
Pour le premier point « Négative «, l’effectif est de 6 pour la perception de l’image et pour le
pourcentage de même que le pourcentage valide 7%. Pour le deuxième point « Ne sait pas »,
l’effectif est de 25 et pour le pourcentage de même que le pourcentage valide 28%. En ce qui
concerne le dernier point « Positive » nous avons un effectif de 57 et pour le pourcentage de
même que le pourcentage valide 65%.
Nous pouvons donc conclure que les consommateurs ont une perception positive de
l’entreprise JAWUNTAA.
Tableau 11: Régression linéaire entre efficacité perçue du dirigeant et l’image perçue
de l’agence
Coefficientsa
Modèle Coefficients non standardisés Coefficients t Sig.
standardisés
A Erreur standard Bêta
Corrélations
QUALIPERC IMAGE
Le tableau montre que la corrélation est positive et significative (r=0,47 et P=0,000) donc il y
a une relation entre efficacité perçue et image de l’agence.
Coefficientsa
Modèle Coefficients non Coefficients T Sig.
standardisés standardisés
A Erreur Bêta
standard
(Constante) 1,272 ,129 9,885 ,000
1
IMAGE ,361 ,072 ,479 5,037 ,000
a. Variable dépendante : QUALIPERC
Variables
III. Analyse de l’effet positif de la qualité perçue des services sur l’image perçue de
l’agence JAWUNTAA
Les résultats observés nous permettent aisément de comprendre que la qualité perçue des
services à un lien avec l’image de l’agence JAWUNTAA comme nous le montre le tableau de
régression linéaire. Les résultats des questionnaires aussi le démontrent car 100% des
enquêtes ont attesté la qualité de services. Ainsi, la qualité perçue des services à une influence
positive sur l’image perçue de l’agence JAWUNTAA comme nous le démontre le signe
positif du bêta ce qui témoigne de la significativité du lien. Une entreprise dont la qualité des
services est irréprochable intéresse toujours davantage sa clientèle.
On en déduit donc que la qualité perçue des services entraine un effet positif sur l’image
perçue de l’agence JAWUNTAA.
SECTION 2 : VERIFICATION DES HYPOTHESES, SUGGESTIONS ET MISE EN
ŒUVRE
Réalisé par : NOUKOUNMONKE Lydia et SASSE Marie Emmanuella 43
L’objectif de cette section consiste à vérifier les hypothèses émises et à proposer les
approches de solutions et de leur condition de mise en œuvre.
Paragraphe 1 : Vérification des hypothèses et Proposition
Nous vérifions la proposition et ses hypothèses
1- Vérification de la proposition 1
Les résultats de la perception de l’image ont révélé que 65% des enquêtés ont une bonne
perception de l’image de l’agence JAWUNTAA, 28% ne sont pas d’accord et 07% sont
indécis face à la perception de l’image de l’agence JAWUNTAA. De plus, l’analyse des
résultats au niveau du paragraphe 2 montre que 59 personnes trouvent que JAWUNTAA est
une bonne agence de communication reconnue à l’international. On pourrait en déduire donc
que les consommateurs ont une bonne perception de l’image de l’agence JAWUNTAA.
De l’analyse de l’image, il ressort que l’agence JAWUNTAA a une perception positive de par
ses clients dont la proposition selon laquelle « les consommateurs ont une bonne
perception de l’image de l’agence JAWUNNTAA » est confirmée.
2- Vérification de l’hypothèse H1
L’hypothèse H1 stipule que l’efficacité perçue du dirigeant a une influence positive et
significative sur l’image perçue de l’agence JAWUNTAA.
De l’analyse des données conformément aux conditions de vérification de l’hypothèse, le
coefficient bêta qui est de 0,646 est significatif. Ce qui correspond à une relation positive
entre l’efficacité perçue du dirigeant et l’image perçue de l’entreprise. Nous pouvons donc
dire que, plus performance du dirigeant augmente, plus l’image de l’entreprise est mieux
perçue. Par conséquent, l’hypothèse H1 selon laquelle « L’efficacité perçue du dirigeant a
une influence positive et significative sur l’image de l’agence JAWUNTAA » est
confirmée.
3- Vérification de l’hypothèse H2
L’hypothèse H2 stipule que la qualité perçue des services à une influence positive et
significative sur l’image perçue de l’agence JAWUNTAA.
De l’analyse des données conformément aux conditions de vérification de l’hypothèse, le
coefficient ßêta qui est de 0,479 est significatif. Ce qui correspond à une relation positive
entre la qualité perçue des services et l’image perçue de l’entreprise. Nous pouvons donc dire
que plus la qualité perçue des services est meilleure, plus l’image de l’entreprise est mieux
perçue. Par conséquent, l’hypothèse 2 selon laquelle « La qualité perçue des services a une
Réalisé par : NOUKOUNMONKE Lydia et SASSE Marie Emmanuella 44
influence positive et significative sur l’image perçue de l’agence JAWUNTAA » est
confirmée.
I- Suggestions
Après avoir compris que la perception que les consommateurs ont en ce qui concerne
l’image de l’agence JAWUNTAA, il convient de faire des suggestions.
De ce fait, nous suggérons à JAWUNTAA :
Le renforcement de la rigueur dans le respect des délais de livraison ;
De susciter des émotions à l’égard de la marque afin de créer un lien affectif avec le
consommateur ;
La mise en place d’une politique de communication afin d’être plus présente auprès de
son public ;
D’être plus visible sur les réseaux sociaux afin d’augmenter le trafic sur la plateforme,
ou la fidélisation de leurs clients ou encore la vente ;
Commerciales ;
Mylène Hardy, Hongjian Wen et Fengsu Ma, « L’image de l’« entreprise exemplaire»
Le Département
adminstratif et
financier
II-Veuillez donner votre avis par rapport aux affirmations en cochant la case
correspondante à votre degré d’accord
PAS
Nº AFFIRMATIONS D’ACCORD INDECIS
D’ACCORD