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Systèmes grammaticaux
Application n°2
Corrigé type :
Dans cet extrait de Rolland, le locuteur n’a laissé aucune marque linguistique de sa
présence, nous n’avons pas de déictique de personne. Il attribue la parole à un
énonciateur qui prend en charge la description du portrait d’un sujet délocutif –elle -,
dans un cadre spatio-temporel représenté par deux modalités [journée/jardin],
Cette description s’est réalisée par le biais de l’énumération des verbes d’action
[fureter, passait, cueillait, picorant, détachant, grimpant, donnant] qui sont
significatifs étant donné qu’ils sont attributifs de la qualité de dynamique à la
personne indiquée. A ce caractère s’ajoute d’autres représentations révélées par une
suite d’adjectifs évaluatifs appréciatifs [gourmand, curieuse, rieuse] faisant référence
à la joie de vivre.
L’implication de l’instance énonciative n’a pas été marquée uniquement par des
jugements de valeur appréciative, elle est affichée à travers l’expression de l’affect qui
ressort des expressions imagées construite sur la base d’un procédé comparatif
[comme une grive], [ comme un miel parfumé], et un champs lexical (jardin, fleur,
pèche, grive) renvoyant à un endroit paradisiaque dans lequel il y a eu un péché
indiqué par [détachant en cachète une pèche/ elle cueillait des fleurs, bien que ce fût
défendu ] soulignant une modalité déontique d’interdiction et justifié à l’occasion par
l’expression [miel parfumé] qui sous - entend, l’action de [détacher et cueillir] ont eu
lieu sous l’effet de tentation. La présence de cette justification voilée [de l’implicite]
nous informe de la position de l’instance énonciative par rapport au sujet de
l’énonciation, elle, qui prend la forme de l’indulgence .car pour lui ce péché est
mignon .
Application n°3 :
Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou
de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du
sommeil sont l'image de la mort; un engourdissement nébuleux saisit notre
pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une
autre forme continue l'œuvre de l'existence. C'est un souterrain vague qui
s'éclaire peu à peu et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures
gravement immobiles qui habitent le séjour des limbes. Puis le tableau se
forme, une clarté nouvelle illumine et fait jouer ces apparitions bizarres; - le
monde des Esprits s'ouvre pour nous.
Neval, G.1868 le rêve et la vie, Levy
Corrigé type :
Exercice n°2
Exercices n°3 :
« De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains. Car, si
elle était telle qu'ils la disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes
d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale
en faveur de la miséricorde et de la pitié ».
Montesquieu, 1748 L’esprit des lois
/http://www.farum.unige.it/francesistica/pharotheque/analyse.textuelle/Texte%2
05%20Montesquieu.htm