THEMES ABORDES EN TP
THIEBAUT Bernard
1. Préparation de la séance.
Pour vérifier le bon avancement du travail en séance, des appels à l'enseignant sont
régulièrement demandés pour que ce dernier contrôle la validité des montages et mesures
effectués ou des simulations demandées, vérifie si les points abordés ont bien été compris en
posant quelques petites questions en rapport avec les manipulations effectuées et les résultats
obtenus.
3. Compte rendu.
Chaque binôme devra faire un compte rendu précis de son travail qu'il faudra remettre à
l'enseignant à la fin de chaque séance. Sa rédaction fera apparaître chaque fois toutes les
étapes de l'analyse des problèmes posés en utilisant les outils descriptifs appropriés :
La présentation sera claire, aérée et soignée. et la rédaction sera faite dans un français
grammaticalement correct. Dès que celle-ci s'impose, une conclusion clairement exposée
fera la synthèse des différentes étapes du travail demandé.
4. Notation.
Objectifs principaux :
Etude théorique et simulation d’un amplificateur à transistors bipolaires.
Polarisation et étude en petits signaux.
Comparaison avec un montage à A.O.P.
- le premier sera conçu en utilisant des transistors bipolaires NPN type 2N2222,
- le second utilisera un AOP type 741.
L'étude expérimentale de ces deux amplificateurs sera faite dans la prochaine séance de TP.
Aussi gardez bien les schémas que vous allez simuler aujourd'hui car vous en
aurez besoin lorsque vous câblerez vos montages.
Notez qu'il ne sera pas interdit bien sûr, lors des expérimentations, d'avoir recours à la simulation.
Le cahier des charges, pour les deux amplificateurs à concevoir est le suivant :
Ici, les données du problème sont fournies sous forme d’un cahier des charges relatifs à l’application
finale qu’on souhaite réaliser ( en l’occurrence un amplificateur ) et à ses principales caractéristiques
(gain en tension, résistance d’entrée et de sortie, bande-passante, dynamique en tension ... )
- arriver à extraire du cahier des charges les données permettant de faire la synthèse du montage,
c’est-à-dire à calculer les valeurs des différents composants,
- faire des allers-retours entre l’étude statique (polarisation) et l’étude dynamique (petits signaux)
car les données fournies dans le cahier des charges ci-dessus sont insuffisantes pour mener ces deux
études l’une après l’autre ...
Rappelons donc avant tout, les grands principes concernant l’étude en statique et l’étude en dynamique
qui sont, précisons-le bien, deux choses liées ( par le schéma du montage ) mais de nature bien
différente.
Quelques rappels sur la différence entre étude de la polarisation et étude en petits signaux :
Tous les signaux S(t), que l’on trouvera sur un montage à base de transistors, peuvent se décomposer
sous la somme de 2 termes ( cf. figure I.1. ) :
S(t) = S0 + s(t)
S(t)
S0
s(t)
Figure I.1.
2. Le calcul de de tous les termes du « type s(t) » relève des petits signaux, ou étude en
dynamique ou en fonctionnement : elle permet de déterminer les déplacements du point de
fonctionnement dynamique autour du point de repos, le plus souvent en régime sinusoïdal.
Elle se fait en respectant « 4 règles d’or des petits signaux » suivantes :
! en remplaçant les capacités par des circuits fermés ( court-circuit ),
" en remplaçant les alimentations continues par des circuits fermés ( court-circuit )
# en gardant bien sûr les générateurs de signaux,
$ en remplaçant le transistor par son schéma équivalent en petits signaux ( SEPS ).
Ainsi, dans cette étude en dynamique, toutes les tensions et tous les courants sont sinusoïdaux
(et donc de valeur moyenne nulle)
Ainsi, classiquement, en théorie (et comme vous l’avez certainement fait en TD) :
- étape 1 : on commence par la polarisation sur le schéma complet en statique (ici cf. I.1.2. et I.2.2.)
- étape 2 : puis étude en petits signaux en redessinant le SEPS et donc en étudiant ce nouveau
schéma (ici cf. I.1.4. et I.2.4.).
Avec SPICE, il faut :
- saisir le schéma complet et faire une simulation bias point ou polarisation (ici cf. I.1.3.2. et I.2.3.2.)
- faire l’étude en fréquentiel, c’est-à-dire en petits signaux (ici cf. I.1.5. et I.2.5.)
Mais, contrairement à ce que pensent beaucoup d’étudiants, on n’a pas besoin de saisir
sous SPICE le schéma en petits signaux.
PSPICE travaille sur le schéma complet et sait appliquer tout seul nos « 4 règles d’or » de l’étude
en petits signaux. Pourtant certains étudiants continuent à vouloir saisir le SEPS sous SPICE !!!
(*) Remarque : compte-tenu de ses caractéristiques, le montage collecteur commun CC est appelé
souvent montage suiveur ( ou adaptateur d’impédance ).
Compte tenu de la relativement forte impédance d'entrée et du gain élevé, on se propose de réaliser
un amplificateur à 2 étages :
Etage Etage
Ve1 Collecteur Vs1 Ve2 Emetteur Vs2
Commun Commun
Figure I.2.
La mise en cascade de ces 2 étages permet d’écrire en régime dynamique harmonique ( soit en petits
signaux sinusoïdaux ) :
V s 2 V s 2 V e 2 V s 2 V s1
gain total = Gv = = . = . = G v1.G v 2 = gain du CC × gain du EC
V e1 V e 2 V e1 V e 2 V e1
Comme le gain Gv1 du collecteur commun vaut quasiment 1 ( ce que l’on démontrera plus loin dans ce
TP ), on aura donc pour l’étage EC : Gv2 = Gv ≈ - 50, information qui sera utilisée lors de la synthèse
de l’étage émetteur commun.
IP
IC0
IB0
IE0
VB0
VE0
Figure I.3.
On choisit de prendre E = 15V ( tension continue de polarisation ) et on place une résistance de charge
RL très grande ( 1 MΩ ). Rigoureusement, il faudrait mettre une résistance de charge équivalente à la
résistance d’entrée de l’étage émetteur commun !!!
1. Calculer les résistances R1, R2 et RE. ( on pourra prendre β ≈ 150 pour le transistor, ce qui
correspond à une valeur minimum garantie par le constructeur ).
Tous les détails de vos calculs devront apparaître sur votre compte-rendu.
Re dessinez le schéma de la figure I.3. en appliquant les 3 « règles d’or » de la polarisation données
précédemment.
Commencer par calculer le potentiel VE0 au repos sur l’émetteur du transistor en appliquant une loi
des mailles en sortie.
En déduire VB0, potentiel au repos sur la base du transistor. ( on prendra VBE0 = VB0 – VE0 ≈ 0,6 V ).
Puis, en supposant que le courant IP dans R1 est très grand devant le courant de base IB0 du transistor,
exprimer VB0 en fonction de R1, R2 et E ( pensez au pont diviseur à vide ).Ce qui nous donne une
première relation entre R1 et R2.
IP
Ensuite en prenant IB0 ≈ ( assurant l’hypothèse précédente IB0 << IP ), calculer IE0.
10
( on pourra prendre β ≈ 150 ).
En déduire RE.
Valeurs calculées
VBE0 ( V )
VCE0( V )
IC0( mA )
IB0 ( µA )
Cela revient à vérifier, avec ces valeurs normalisées de résistances, que le montage est bien polarisé en
classe A ( VCE0 ≈ E/2 = 7,5V.
3. En raisonnant sur l’impédance d’entrée et sur la bande passante du montage ( notamment sur sa
limite inférieure ) calculer la capacité de liaison C1.
4. Expliquer pourquoi le calcul de C2 est moins critique. On pourra de ce fait prendre pour C2 une
valeur comprise entre 1nF et 10 nF.
1. Faire la saisie du schéma de la figure I.3. et paramétrer correctement tous les composants utilisés.
Les résultats de l'étude en continu seront fournis directement sur le schéma en cliquant sur les icônes :
3. Comparer avec les résultats de la simulation avec le calcul théorique précédent en remplissant le
nouveau tableau ci-dessous :
Valeurs simulation
VBE0 ( V )
VCE0( V )
IC0( mA )
IB0 ( µA )
Tous les détails de vos calculs devront apparaître sur votre compte-rendu.
1. Représenter le schéma équivalent en petits signaux de la figure I.3. en respectant les 4 « règles d’or »
des petits signaux données précédemment. Ce schéma devra bien sûr apparaître clairement sur votre
compte-rendu.
1. Faire une simulation fréquentielle de ce montage englobant totalement sa bande passante en traçant
le diagramme de Bode du module de Gv1 par exemple entre 1 kHz et 100 MHz.
Figure I.4.
On choisit toujours de prendre E = 15V, VCE0 = 7,5V et on place une charge RL très grande ( 1 MΩ ).
1. Calculer les résistances R1, R2 , RE. et RC.
Tous les détails de vos calculs devront apparaître sur votre compte-rendu.
Ici le calcul est un peu plus complexe que dans le cas précédent, et nécessite plus d’aller-retour entre
statique et dynamique.
En admettant ( ce que l’on démontrera plus loin ) que le gain en tension GV2 du montage émetteur
Rc
commun avec comme ici découplage de RE par CE est donné par l’expression - β ( r étant la
r
résistance dynamique entre base et émetteur du transistor de l’ordre de 1 kΩ ) et de plus connaissant
la valeur de GV2 à avoir ( cf. lignes de texte sous la figure I.2. , calculer la valeur de la résistance RC.
IC
1
droite de charge dynamique ( pente − )
RC
IC0 1
droite de charge statique ( pente - )
RC + RE
point de repos
0 VCE0
VCE
∆Vs2 ≈ 2,5V
Figure I.5.
Une fois vos calculs terminés, remplir le tableau de résultats théoriques ci-dessous avec vos valeurs
calculées, obtenues pour les valeurs exactes des résistances :
Valeurs calculées
VBE0 ( V )
VCE0( V )
IC0( mA )
IB0 ( µA )
Tous les détails de vos calculs devront apparaître sur votre compte-rendu.
Il suffit de dire que pour avoir un découplage dynamique par CE efficace pour toutes les fréquences de
la bande-passante, le module de son impédance doit être très petit devant la résistance RE.
4. Calculer les capacités de liaison C1 et C2 en utilisant une méthode analogue à l’étage précédent.
1. Faire la saisie du schéma de la figure I.4. ( attention erreur fréquente : la sortie de l’émetteur
commun est maintenant sur le collecteur du transistor ).
2. Puis vérifier la polarisation fournie par simulation par la même méthode que celle employée pour le
premier étage.
3. Comparer avec les résultats de la simulation avec le calcul théorique précédent en remplissant le
nouveau tableau ci-dessous :
Valeurs simulation
VBE0 ( V )
VCE0( V )
IC0( mA )
IB0 ( µA )
Tous les détails de vos calculs devront apparaître sur votre compte-rendu.
1. Représenter le schéma équivalent en petits signaux du montage de la figure I.4. en respectant les 4
« règles d’or » des petits signaux données précédemment. Ce schéma devra bien sûr apparaître
clairement sur vote compte-rendu.
2. Déterminer l’expression théorique du gain de ce montage GV2 et vérifier qu’il a bien la valeur
Rc
de - β précédemment admise.
r
1. Faire une simulation fréquentielle du montage englobant totalement sa bande passante en traçant le
diagramme de Bode du module de Gv2 par exemple entre 1 kHz et 100 MHz.
1. Associer les deux étages précédents en cascade, suivant le principe donné sur la figure I.2., et faites
en la simulation fréquentielle dans les mêmes conditions que précédemment.
2. Comparer les résultats avec le cahier des charges en relevant rapidement sur la même feuille de
papier semi-logarithmique que précédemment , le diagramme de Bode du gain Gv du montage complet.
( en utilisant une couleur rouge ).
3. Réaliser une simulation temporelle pour une fréquence d’entrée de 1 MHz en réfléchissant bien à
l’amplitude à donner pour le signal sinusoïdal d’entrée…
4. Conclusions.
Note importante : en fonction de vos résultats sur l'amplificateur précédent, et pour comparer des
choses comparables, vous concevrez un amplificateur à AOP ayant le même gain que celui à
transistors.
Tous les détails de vos calculs devront apparaître sur votre compte-rendu.
2. Donner les valeurs théoriques du gain, des impédances d'entrée et de sortie, de la bande-passante à
- 3dB (penser au facteur de mérite (produit gain fois bande-passante)) et de l'excursion maximale en
sortie.
1. Faire la saisie de votre schéma à base d’AOP et vérifier les résultats de l'étude harmonique avec vos
prédéterminations théoriques précédentes (tracé du diagramme de Bode)
Dans la mesure du temps disponible, essayer de doubler puis de réduire d'un facteur 2 le gain
dans la bande-passante de votre amplificateur à AOP et regarder les conséquences dans les deux
cas sur la bande-passante du montage. Conclusions.
Les calculs théoriques ayant été faits pour le TP N°1, exceptionnellement, pas de
préparation particulière pour de TP. Une simple lecture suffit ...
Objectifs principaux :
Câblage, expérimentations et mesures sur un amplificateur à transistors
bipolaires.
Polarisation et étude en petits signaux.
Comparaison avec un montage à A.O.P.
Le cahier des charges, pour les deux amplificateurs à monter est rappelé ci-dessous :
- impédance d'entrée : ≈ 20 kΩ
Ω,
Tout binôme ne respectant pas cette méthodologie ne sera pas aidé par
l’enseignant en cas de problème …
On commencera à câbler puis à tester le premier étage. On ne passera pas à l’étape suivante tant que
les résultats obtenus sur ce premier étage ne seront pas satisfaisants.
Puis on câblera le second (sans décâbler le premier bien sûr !!!!) indépendamment du premier,
c'est-à-dire que l'étage à émetteur commun ne sera pas attaqué par la sortie du collecteur commun,
mais bien par un générateur de fonctions, comme s'il était seul. On vérifiera et testera ensuite le
second étage.
Enfin, quand les deux étages précédents fonctionneront correctement et pas avant, on les reliera
par la capacité de liaison et on testera l'amplificateur complet.
Réaliser le premier étage conformément au schéma que vous avez simulé et aux valeurs des
composants normalisés les plus proches que vous avez déterminés dans le TP N°1.
Avant de relier un GBF sur son entrée, on fera les mesures en statique.
1. Vérifier et mesurer la polarisation : VE0, VC0 , potentiels en statique sur l’émetteur et le collecteur du
transistor, ( en déduire VCE0 et IC0 par VE0 = RE.IC0 ). Les mesures se feront à l’oscilloscope en mode
DC ( pourquoi ? ) et éventuellement avec un multimètre aussi en mode DC pour avoir plus de
précision.
2. Mesurer ensuite VB0 ( potentiel en statique sur la base du transistor ) et en déduire VBE0.
Une fois vos mesures statiques terminées, remplir le tableau de résultats expérimentaux ci-dessous
avec vos valeurs mesurées :
Valeurs mesurées
VBE0 ( V )
VCE0( V )
IC0( mA )
1. En utilisant un GBF, évaluer la réponse en fréquence de cet étage en traçant rapidement son
diagramme de Bode recouvrant sa plage d'utilisation : 1 kHz - 20 MHz.
( en utilisant une couleur noire ).
(% Attention : assurer vous de rester en régime linéaire pendant toute la durée de vos mesures :
donc on doit obtenir, avec un signal sinusoïdal en entrée, un signal sinusoïdal en sortie ).
3. Conclusions.
Réaliser le second étage conformément au schéma que vous avez simulé et aux valeurs des composants
normalisés les plus proches que vous avez déterminés dans le TP N°1.
Avant de relier un GBF sur son entrée, on fera les mesures en statique de la même façon que pour
le premier étage.
1. Une fois vos mesures statiques terminées, remplir le tableau de résultats expérimentaux ci-dessous
avec vos valeurs mesurées :
Valeurs mesurées
VBE0 ( V )
VCE0( V )
IC0( mA )
1. En utilisant un GBF, évaluer la réponse en fréquence de cet étage en traçant rapidement son
diagramme de Bode recouvrant sa plage d'utilisation : 1 kHz - 20 MHz.
( en utilisant une couleur verte ).
(% Attention : assurer vous de rester en régime linéaire pendant toute la durée de vos mesures :
signal sinusoïdal en sortie si signal sinusoïdal en entrée !!!
3. Conclusions.
2. Avant de relier un GBF sur l’entrée, vérifier encore une fois que les polarisations des deux
transistors n'ont pas changé.
3. En utilisant un GBF, évaluer la réponse en fréquence de cet étage en traçant rapidement son
diagramme de Bode recouvrant sa plage d'utilisation : 1 kHz - 20 MHz.
( en utilisant une couleur rouge ).
(% Attention : assurer vous de rester en régime linéaire pendant toute la durée de vos mesures :
signal sinusoïdal en sortie si signal sinusoïdal en entrée !!!
5. Mesurer son impédance d'entrée. Comparer avec la théorie et le cahier des charges.
6. Mesurer son impédance de sortie. Comparer avec la théorie et le cahier des charges.
8. Conclusions. Globalement, la simulation vous semble t’elle cohérente avec les résultats
expérimentaux ?
2. En utilisant un GBF, évaluer la réponse en fréquence de cet étage en traçant rapidement son
diagramme de Bode recouvrant sa plage d'utilisation : 1 kHz - 20 MHz.
4. Mesurer son impédance d'entrée. Comparer avec la théorie et le cahier des charges.
5. Mesurer son impédance de sortie. Comparer avec la théorie et le cahier des charges.
Objectifs principaux :
Etude théorique d’un oscillateur étage par étage.
Premiers pas vers les systèmes bouclés.
Conditions d’oscillation.
Dans un premier temps, on étudiera, câblera et testera indépendamment chacun des blocs
( ou étages ) constitutifs de cet oscillateur. Il est donc inutile de câbler l’ensemble d’un seul coup, mais
nous allons procéder par étape. Les différents étages seront reliés entre eux dans la dernière partie de ce
TP uniquement, lorsqu’ils auront été testés et validés ( à 150 % ! !) séparément.
Bien sûr, il ne faudra pas décâbler un étage testé, car il sera réutilisé plus tard, pour le système
complet.
Vous pouvez vous aider d’une simulation pour l’étude des différents blocs,
mais dans ce TP priorité est donnée à l’expérimentation.
Figure III.1.
I.1. Exprimer la fonction de transfert T12 (jω) à vide de ce filtre en régime sinusoïdal de pulsation
ω = 2πf définie par :
V2
T 12 ( jω) = en fonction de τ = R1C1 = R2C2 ( note : R1 = R2 et C1 = C2 ) et de ω.
V1
I.2. Quel type de filtre a t’on ainsi réalisé ? Justifier clairement votre réponse.
Préciser et calculer ses principales caractéristiques. ( fréquence centrale f0, gain maximum,
déphasage entre V2(t) et V1(t) à la fréquence f0 ... )
Figure III.2.
Il est inutile de prendre un nombre trop grand de valeurs pour R3, mais une variation du type :
« 1 kΩ , 3 kΩ, 5 kΩ, 10 kΩ, 20 kΩ, 30 kΩ, 50 kΩ et 100 kΩ » suffira amplement. Par contre, veillez
bien à rester toujours dans le domaine linéaire, en ajustant si besoin est, l’amplitude de la tension
d’entrée.
Faire une analyse paramétrique en prenant la résistance R3 comme paramètre. Cette méthode
permettra par exemple de visualiser sur un même graphe plusieurs tracés du module de la fonction de
transfert avec R3 comme paramètre. Pour cela, il faut remplacer la valeur (value) de R3 par un
paramètre entre accolade
( exemple : {RVAR} ).Puis il faut signaler à PSPICE que l’on a pris RVAR comme paramètre . Pour
cela, faire :
PLACE/PART et choisir dans la bibliothèque special.slb le composant PARAM ( c'est dans les
champs de PARAM qu'on indique à SPICE le composant qui sera variable dans l'étude ).Ainsi,
indiquer le paramètre RVAR dans le champ NAME1 et une valeur quelconque dans le champ
VALUE1 ( sinon PSPICE ne marchera pas ). Puis faire ensuite :
ANALYSE / SETUP et choisir une analyse PARAMETRIC. Cliquer sur GLOBAL PARAMETER et
indiquer RVAR dans le champ NAME. Puis choisir le type de variation, en prenant la précaution de
mettre en évidence l'influence de R3 et permettant de simuler avec les valeurs demandées ( choisir
RVAR dans une liste de plusieurs valeurs, séparées par des espaces ). Penser aussi à renseigner AC
SWEEP pour le tracé de Bode.
Si ces indications vous paraissent insuffisantes, vous pouvez toujours vous référer
au texte du TP N°1 du premier semestre en Electronique Analogique !!!
II.4. Vérifier votre réponse à la question II.3 en prenant par exemple R3 = 100kΩ et en traçant la
courbe de Bode du module de T34 ( en dB ) en fonction de f sur une échelle logarithmique mettant en
évidence ce qui se passe vers les hautes fréquences.
Veillez toujours à bien rester dans le domaine linéaire, en ajustant si besoin est, l’amplitude de la
tension d’entrée.
Pour la suite, on suppose que l’on travaillera en basses fréquences et on posera α = T 34 ( jω) ,
indépendant de la fréquence.
Figure III.3.
Figure III.4.
IV.1. Compte-tenu de ce schéma global, expliquer pourquoi on a pris pour R la valeur de 100kΩ.
IV.2. Quelle remarque pertinente peut-on faire sur ce système bouclé entre V4 ( sortie de l’A.O.P. U2 )
et V6 ( vers entrée non inverseuse de l’A.O.P. U1 ) par le filtre R1, C1, R2, C2 ?
1
Puis donner l’expression de T pour ω = ω0 = 2πf0 =
τ
IV.4. Câbler ce montage en prenant les trois blocs précédents, puis en utilisant un signal d’entrée
V = V5 sinusoïdal de fréquence f = f0, tracer la courbe expérimentale donnant le module de sa fonction
V
de transfert T = 4 en fonction de R3 variant dans l’intervalle :
V5
[ 0kΩ ; R30 ].
La valeur R30 est à déterminer expérimentalement. Il est conseillé d’utiliser un potentiomètre pour R3 et
de commencer avec une valeur nulle pour le réglage de ce potentiomètre, puis d’augmenter
progressivement sa valeur. Il est inutile de prendre un nombre trop grand de valeurs pour R3 . Par
contre, veillez bien à rester toujours dans le domaine linéaire, en ajustant si besoin est, l’amplitude de
la tension d’entrée.
IV.6. En augmentant progressivement la valeur de R3 à partir de 0, noter ce qui se passe à partir d'une
certaine valeur R30 qui sera précisée, et relever en particulier les principales caractéristiques du signal
obtenu en V4 ( forme, fréquence, amplitude ... ) pour la valeur R30 ainsi que pour R3 > R30.
En déduire une explication quantitative du phénomène précédent en trouvant notamment une valeur
particulière α0 de α permettant de justifier ce qui se passe pour R3 = R30.