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Présentation
Ce chapitre présente pour la première fois aux élèves la grandeur masse volumique. Elle est tout d’abord introduite en tant que
propriété d’une substance permettant de déterminer lequel de deux liquides non miscibles flotte sur l’autre. On tire ensuite parti
de son caractère exclusif pour identifier des échantillons de liquides : la masse d’un volume donné d’échantillon doit être calculée
après que la masse volumique elle-même a été définie comme le coefficient de proportionnalité entre les deux autres grandeurs. La
problématique des unités est abordée dans une troisième activité, dans laquelle le critère de flottaison semble être pris en défaut.
Les notions précédentes sont réinvesties pour mettre à jour l’importance de tenir compte du numérateur et du dénominateur de
l’unité de la masse volumique avant d’utiliser sa valeur numérique. Enfin, la notion de masse volumique est ré-investie une qua-
trième fois, dans un cadre plus large, afin de diversifier les exemples et d’inscrire la grandeur dans une problématique actuelle, à
laquelle les élèves sont sensibles.
Masse volumique
5 e
4 e
3 e
Le coefficient de proportionnalité La masse volumique d'une
La masse d’un échantillon de
entre la masse et le volume d'un substance est le quotient de
matière est proportionnelle à
échantillon de substance s'appelle la la masse et du volume de cet
son volume.
masse volumique t. On a m = t × v. échantillon t = m .
v
La masse volumique fait l’objet d’une approche très progressive, répartie de la 5e à la 3e. À travers la récurrence des travaux menés
et l’augmentation graduelle du formalisme, utilisé les élèves sont amenés à totalement maitriser cette notion à la fin du cycle.
Sommaire
Activité 1 ................................................................................... p. 2 Annexes imprimables prêtes à l'emploi :
Activité 2 ................................................................................... p. 3 Présentation des différentes annexes .............................. p. 18
Activité 3 ................................................................................... p. 5 Corrigés des protocoles expérimentaux ........................... p. 19
Activité 4 ................................................................................... p. 7 Puzzles des protocoles ........................................................ p. 21
Exercices ................................................................................... p. 8 Aides à la résolution de la mission .................................... p. 23
Parcours de compétences ...................................................... p. 12
Accompagnement personnalisé ............................................ p. 13
La Physique-Chimie autrement .............................................. p. 15
›C
ette activité ne présente pas encore la masse volumique comme le coefficient de proportionnalité formel entre la masse et
le volume d’un échantillon. Pour cette entrée en matière, la définition utilisée est directement liée à la substance considérée.
Cela permet d’introduire dès le départ l’unité associée à cette grandeur.
›L
’activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
Autres compétences possibles :
■ Émettre des hypothèses
■ Interpréter des résultats
■ Conclure, valider ou non l’hypothèse
Document(s)
›D
oc. 1 : Les éprouvettes contiennent, dans un premier temps, le même volume de liquide : la balance penche à droite. Elles
contiennent, dans un second temps, la même masse de liquide : le volume d’eau est plus faible.
✔ Exploitation de documents
1. D ans l’expérience de gauche, la masse de pétrole sur la balance est inférieure à celle de l’eau, tandis que dans l’expérience
de droite, les masses d’eau et de pétrole sont identiques.
2. D
ans l’expérience de gauche, le volume de pétrole est identique à celui d’eau, tandis que dans l’expérience de droite, le
volume d’eau est inférieur au volume de pétrole.
3. L’expérience de droite montre une situation dans laquelle l’échantillon d’eau et l’échantillon de pétrole ont la même masse.
L’affirmation « le pétrole est plus léger que l’eau » n’a donc de sens que si l’on précise les volumes des échantillons que l’on
compare.
4. L’eau possède une plus grande masse volumique que le pétrole puisque ce dernier flotte sur l’eau. À volume égal le pétrole a
une masse inférieure à celle de l’eau ; on dit d’ordinaire que le pétrole est moins dense que l’eau.
Synthèse
5. La conclusion de Samia devrait être : « Le pétrole a une masse volumique plus petite que celle de l’eau, c’est pour cela
qu’il ne coule pas »
Piste complémentaire
Suite à la troisième question, vous pouvez vous assurer que les élèves ont
bien compris le concept de masse volumique, en insistant sur le vocabulaire
« plus dense » et « moins dense », avant de passer à la « masse volumique ».
›P
our identifier les liquides, les élèves vont d’abord mesurer la masse des volumes qu’ils connaissent déjà. Ensuite, ils vont les
comparer aux masses qui découlent de ces mêmes volumes et de la définition de la masse volumique d’un liquide.
›C
e travail permet de s’approprier la relation m = t × V et de différencier des espèces chimiques, ce qui correspond à deux
attendus du programme.
›C
ette activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 4 :
■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats
Autres compétences possibles :
■ Concevoir une expérience pour tester une hypothèse
■ Mettre en œuvre un protocole
■ Effectuer une mesure
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
■ Conclure, valider ou non l’hypothèse
Situation déclenchante
La situation envisagée présente deux liquides de densités différentes. À l’aide de mesures et en exploitant la notion de masse volu-
maique, les élèves sont amenés à retrouver l’identité de ces liquides.
Expérimentation
2. Protocole :
1 Poser une éprouvette sur une balance.
2 Faire la tare de la balance. 10 ml du liquide étudié
3 Au moyen d’un bécher, verser exactement 10 mL de liquide
dans l’éprouvette hors du plateau.
Balance tarée
4 Reposer l’éprouvette sur la balance et lire la valeur affichée.
avec l’éprouvette vide
3. Masse échantillon 1 : 12,6 g.
Masse échantillon 2 : 9,2 g. Le protocole à distribuer p. 19.
Conclusion
6. L ’étiquette « glycérine » va sur le flacon 1, l’étiquette « huile végétale » sur le flacon 2.
Pistes complémentaires
La glycérine et l’huile sont deux liquides difficiles à laver à la suite de l’activité. Par ailleurs,
l’huile est reconnaissable à l’œil nu, ce qui enlève de l’intérêt à l’activité. On peut les remplacer
par de l’eau et de l’alcool, il faut alors adapter les étiquettes. De plus, proposer de l’eau
pourrait être l’occasion de revoir que 1 mL d’eau pèse 1 g. Il est également possible de donner
trois flacons pour deux étiquettes, ou l’inverse, afin de rendre l’activité plus stimulante.
Comment vérifier
3 ACTIVITÉ expérimentale la masse volumique d'un solide ?
4e p. 96
›C
ette activité donne une nouvelle occasion d’exploiter la relation m = t × V qui figure explicitement au programme. De plus, le
travail mené sur les unités permet d’attirer l’attention des élèves sur la présence de deux unités simples dont le quotient en
compose une nouvelle. Ce constat prépare le terrain pour la dernière définition à venir de la masse volumique : une grandeur
quotient.
›C
ette activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
Autres compétences possibles :
■ Concevoir une expérience pour tester une hypothèse
■ Mettre en œuvre un protocole, effectuer une mesure
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
■ Interpréter des résultats
■ Organiser mon temps et mon espace de travail lors d’une expérience
Situation déclenchante
L’élève part d’un constat quotidien : un objet coule dans l’eau. Il est confronté à une donnée exprimée dans une unité inhabituelle,
ce qui amène le questionnement du résultat observé. La conversion des unités de masses volumiques ne sera pas le premier réflexe
de l’élève. En effet, il est naturellement poussé à manipuler pour pouvoir résoudre le problème.
La figurine évoquée par la situation déclenchante est en PVC car c’est un matériau que l’on trouve aisément et à peu de
frais dans les magasins de bricolage (voire auprès du professeur de technologie qui aura peut-être des chutes de tubes PVC
à donner).
Expérimentation
2. Protocole :
1 Allumer la balance et poser le morceau de PVC sur le plateau après l’affichage du zéro. Lire et noter la masse affichée.
2 Choisir une éprouvette suffisamment grande pour contenir le morceau de PVC.
3 Remplir l’éprouvette d’eau jusqu’à mi-hauteur et noter le volume d’eau introduit.
4 Introduire le morceau de PVC dans l’éprouvette et s’assurer de son immersion complète (sinon,reprendre l’étape 3 avec
davantage d’eau)
5 Lire et noter la nouvelle graduation atteinte par l’eau.
6 Soustraire au volume noté à l’étape 5 celui noté à l’étape 3.
Conseil :
Pour tester la capacité des élèves à élaborer un protocole cohérent, il est possible de
proposer en libre-service des morceaux de PVC de toutes tailles : certains dépassant
des éprouvettes, certains trop petits pour une détermination précise du volume, etc.
3. Selon le volume des pièces de PVC disponibles, les valeurs attendues varient. On trouvera environ 13,5 g pour des
pièces de 10 mL.
Conclusion
8. L a masse volumique du PVC est t = 1,35 kg/L, ce qui est plus grand que la masse volumique de l’eau. Il est donc normal
que le PVC coule dans l’eau.
›L
es connaissances des activités 1 et 2 (les conditions de flottaison et l’identification d’une substance par sa masse volumique)
sont utilisées ici dans un cas concret.
›C
ette tâche complexe peut être réalisée également en cours de mathématiques afin de faire le lien entre les disciplines.
›U
ne exploitation plus poussée peut être faite dans le cadre du parcours « citoyenneté ».
›C
ette activité permet de travailler la compétence suivante du domaine 1 :
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
Autres compétences possibles :
■ Comprendre et interpréter des tableaux ou des documents graphiques
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
■ Interpréter des résultats
Situation déclenchante
Le texte en introduction est important, on y apprend que 10 % de la matière plastique produite dans le monde s’accumule dans
les océans. On peut, dès la présentation de l’activité, vérifier que la notion de pourcentage est maitrisée. Si ce n’est pas le cas, le
rappel mathématique doit être expliqué par le professeur à l’ensemble de la classe.
On y apprend aussi que le système imaginé par le jeune Néerlandais ne récupère que les plastiques flottants. Le fait que certains
plastiques coulent a été vu dans l’activité précédente.
Question supplémentaire
9
La bouteille d’huile.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
Autre compétence possible : ■ Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
10
La branche de sapin.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
Autre compétence possible : ■ Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
1. Puisque m = t × V alors m = 0,460 × 0,050 = 0,023 kg = 23 g.
2. L a masse volumique de l’eau est de 1,0 kg/L donc la masse volumique du sapin est plus faible que celle de l’eau : le sapin flotte
sur l’eau.
Je m’entraine
11 Sur la Mer Morte, toutes les essences présentées flottent car
Utilisation d’une éprouvette graduée. toutes ont leur masse volumique inférieure à celle de l’eau
■ COMPÉTENCE Mettre en œuvre un protocole, effectuer une de la Mer Morte.
mesure
1. É prouvette 1 : 30 mL 16
Une histoire de clous.
Éprouvette 2 : 12 mL ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
Éprouvette 3 : 36 mL littéral
1. Le volume d’un clou est 10 fois plus petit que celui de
12 10 clous, donc vclou= 0,05 mL.
Conversions d’unité (1).
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée 2. La masse volumique caractérise la substance. Pour un seul
clou on trouve donc la même masse volumique que pour
1. a
. V1= 3,6 L = 3,6 dm3 = 0,003 6 m3 = 3 600 cm3. 10 clous, soit 7,9 g/cm3.
b. V2= 0,45 m3 = 450 L = 4 500 dL = 45 daL. 3. 7,9 g/cm3 = 7 900 kg/m3.
c. m1= 14,2 g = 0,014 2 kg = 14 200 mg.
d. m2= 2,31 kg = 2 310 g = 2 310 000 mg. 17
Une bague en argent.
e. t 1 = 19,3 kg/L = 19 300 g/L = 19 300 000 mg/L.
■ COMPÉTENCE Conclure, valider ou non une hypothèse
f. t 2 = 810 kg/m3 = 810 000 g/m3 = 810 000 000 mg/m3. Autre compétence possible :
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
13
Conversions d’unité (2). 1. Le volume de la bague est vb = 6,4 − 5,0 = 1,4 mL = 1,4 cm3.
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée 2. Puisque m = t × V alors si la bague est en fer blanc, sa masse
Autre compétence possible : sera m = 8 × 1,4 = 11,2 g.
■ Présenter mon résultat avec l’unité adaptée 3. Si la bague est en argent alors sa masse sera
1. a
. t a = 1,925 kg/L = 1 925 g/L = 1 925 g/dm3. m’ = 10,3 × 1,4 = 14,42 g.
b. t b = 0,773 g/cm3 = 0,000 773 kg/cm3 = 0,773 kg/dm3. 4. On en déduit que la bague de Suzanne est bien en argent.
c. t c = 13,59 g/mL = 13 590 mg/mL = 1 359 mg/cL.
18
d. t d = 1 26O kg/m3 = 1 260 g/L = 126 g/dL. Masse volumique de l’eau.
e. t e = 8 867 000 µg/cm3 = 8 867 g/dm3. ■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat avec l’unité adaptée
1. 1 kg/L = 1 000 kg/m3 = 1 000 g/L = 1 000 g/dm3.
14
Aide Anatole ! 2. 1 kg/L = 1 t/m3 = 1 g/cm3 = 1 g/mL.
■ COMPÉTENCE Concevoir une expérience pour tester une 3. La valeur numérique d’une masse volumique est la même
hypothèse quand on l’exprime en kg/m3, en g/l ou en g/dm3. De même
1. P uisque m = t × V, alors la masse d’eau dans la bouteille doit pour les unités t/m3, g/cm3 et g/mL. Cela peut être utile de
être : m = 1,1 × 0,075 = 0,0825 kg = 8,25 g. savoir cela quand on doit convertir une masse volumique
dans une unité différente.
2. P our vérifier la prévision, il faut la bouteille contenant 75 mL
d’eau de mer, une balance et un récipient (bécher, verre à
19
pied, etc.) L’air.
3. A natole doit poser le récipient sur la balance, faire la tare, ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
verser le contenu de la bouteille et lire le résultat. littéral
1. Par définition de la masse volumique, la masse de 1 m3 d’air
15 est m = 1,3 kg.
Comparaison d’essences de bois.
■ COMPÉTENCE Comprendre ou interpréter des tableaux ou 2. Pour 60 m3 d’air, on obtient une masse 60 fois plus grande
des documents graphiques soit m’ = 60 1,3 = 78 kg.
1. L e classement des masses volumiques par ordre décroissant 3. L’air est plus lourd que l’eau, puisque la masse d’air dans la
est : Iroko / Châtaignier / Acacia / Sapin / Epicéa. salle (78 kg) est supérieure à celle de l’eau que l’on a jetée
(2,5 kg).
2. S ur le lac Léman, l’épicéa, le sapin et l’acacia flottent car
leur masse volumique est inférieure à celle de l’eau du lac 4. Pourtant, l’air est au-dessus de l’eau, qui reste évidemment
qui est douce. au sol, car sa masse volumique (1 000 kg/m3) est plus
grande que celle de l’air (1,3 kg/m3)
Sur l’océan Atlantique, les trois même essences de bois
flottent car leur masse volumique est inférieure à celle de
l’eau de l’océan.
20
Monnaie en cuivre.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul 2. Puisque m = t × V, alors on trouve dans le cas de ces 10
littéral pièces en cuivre, m = 8,96 × 5 = 44,8 g.
1. P uisque 1 cm3 = 1 mL, alors V = 5 mL.
21
Déterminer la masse d’un objet.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
› Un anneau en or
1. 1 cm3 = 1 mL, le volume V de l’anneau est donc 0,24 mL.
16 500 g 16 500 g
2. 1 L = 1 000 mL donc t = = = 16,5 g/mL.
1L 1 000 mL
3. manneau = tor V manneau = 16,5 × 0,24 = 3,96 g.
4. mbague = manneau + mpierre mbague = 3,96 + 0,20 = 4,16 g. La bague possède une masse de 4,16 g.
3,96
5. ≈ 95,2 % L’anneau représente environ 95,2 % de la bague.
4,16 × 100
J’ approfondis
22 25
Mélange de trois liquides. Un rouleau de fil métallique.
■ COMPÉTENCE Comprendre et interpréter des tableaux ou ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
des documents graphiques littéral
1. D ’après le graphique la masse volumique du mélange d 0,1 2
1. V = ( π × ( )2) × L = ( π × ( ) ) × 10 000 = 78,5 cm3.
indiqué est d’environ 950 g/L. 2 2
2. m = 650 − 156 = 494 g.
2. L a masse volumique de l’alcool pur est d’environ 800 g/L et
celle de l’eau pure est de 1 000 g/L. 3. S’il s’agissait de fil de fer, la masse du rouleau serait
m’ = 7,9 × 78,5 = 620 g. Il ne s’agit donc pas de fil de fer.
3.
26
Is it water?
■ COMPÉTENCE Présenter mon résultat dans une unité
adaptée
Alcool 1. Puisque 1 ft3 = 28,32 dm3, alors le volume V vaut :
V = 0,353 2 ft3 = 0,353 2 × 28,32 dm3 = 10,00 dm3 =
Huile 10,00 L.
1. Puisque 1 lb = 0,453 6 kg , alors la masse m vaut :
4.
m = 22,05 lb = 22,05 × 0,453 6 = 10 kg.
1. Ce liquide a une masse de 10 kg pour 10 L, soit donc
une masse volumique de 1 kg/L. Comme c’est un liquide
transparent, c’est sans doute de l’eau. On peut proposer le
test au sulfate de cuivre pour s’en assurer.
Huile
27
Eau Le défi de la bouteille de lait.
■ COMPÉTENCE Identifier le problème à résoudre
5. L ’huile « flotte » dans le mélange eau/alcool car la masse Autres compétences possibles :
volumique de ce dernier est égale à celle de l’huile et vaut ■ Concevoir une expérience pour tester une hypothèse
915 g/L. Or, c’est avec 60 % d’alcool et 40 % d’eau que le ■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
mélange a une telle masse volumique. 1. Louis a utilisé le volume correspondant à la contenance de
la bouteille : ce n’est pas le volume de polyéthylène.
23
La couronne du roi Hiéron. 2. Le polyéthylène a une masse volumique inférieure à celle de
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul l’eau, donc il flotte. Impossible de mesurer leur volume de
littéral cette manière.
1. L e volume d’eau déplacée est égal au volume de la 3. En utilisant la relation m = t × V, on trouve que la masse des
couronne. morceaux de polyéthylène de Louise était :
m = 0,940 × 0,916 = 0,86 g.
2. V = (π × R2) × h = 3,14 × 152 × 1,1 = 777,5 cm3.
3. m = 19,3 × 777,5 = 15 006,6 g = 15 kg environ. 28
4. L a couronne ne pèse que 7,5 kg. Elle ne peut donc pas être
Définition du gramme.
en or pur, l’orfèvre a gardé une partie de l’or qu’il a remplacé ■ COMPÉTENCE Comprendre l’évolution d’un savoir
par un autre métal. scientifique et son influence dans la société
1. Le « centimètre » est désigné par « la centième partie du
24 mètre ».
Un sirop bien sucré.
2. Cela signifie « un centimètre cube ».
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral 3. Le gramme est donc défini comme la masse d’un centimètre
cube d’eau pure.
1. E n utilisant le g/mL et en convertissant le volume en mL, on
obtient m = 1,4 × 50 soit m = 70 g de sirop. 4. Ce n’est pas un hasard si on « tombe » exactement sur
58,9 1 g/cm3 pour la masse volumique de l’eau pure : c’est la
2. L a boisson de Tristan contient m’ = = 41,2 g de définition même du gramme.
sucre. 100 × 70
29 30
Dorure à la feuille. Cocktail.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul ■ COMPÉTENCE Mettre en œuvre un raisonnement logique
littéral simple pour résoudre un problème
1. L e volume d’un pavé droit est le produit de sa longueur, de 1. Non, malgré le fait que les valeurs numériques soient
sa largeur et de sa hauteur. On trouve donc : classées de la plus grande à la plus petite, il faut convertir
V = 85 × 85 × 0,000 2 = 1,45 mm3. les masses volumiques pour les exprimer dans la même
2. D’après la relation m = t × V, on trouve unité, par exemple le g/cm3 :
m = 19,3 × 800 = 154 40 g = 15,44 kg. • nectar d’abricot : 1,05 g/cm3 ;
• sirop de menthe : 1,45 g/cm3 ;
3. Le nombre N de feuille d’or nécessaire est égal au volume
• jus de citron sucré : 1,02 g/cm3 ;
total de l’or, divisé par le volume d’une feuille
800 000 • sirop de grenadine diluée : 1,24 g/cm3 ;
N= = 551 724 feuilles, soit environ 550 000
1,45 2. Sirop de menthe puis sirop de grenadine puis nectar
feuilles (il est peu probable que notre résultat soit précis à d’abricot puis jus de citron.
la feuille près). 3.
Jus de citron
Nectar d’abricot
Sirop de grenadine
Sirop de menthe
Je résous un problEme
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
› Correction :
4 1,9
• Calcul du volume de la balle d’Élodie : V = × π × ( )3 = 3,59 cm3.
3 2
489,5
• Calcul d’une balle en plomb de calibre 12 (soit un douzième de livre) : m = = 40,8 g.
12
• Calcul de la masse de la balle si elle est bien en plomb : m’ = t × V = 11,33,59 = 40,6 g.
Les deux masses sont quasiment égales, la balle est bien en plomb.
› Explication :
La différence de masse est négligeable, on peut évoquer l’incertitude de la mesure du diamètre de la balle avec une simple règle
graduée (l’utilisation d’un pied à coulisse aurait permis d’avoir une plus grande précision). On peut aussi évoquer l’usure probable
de la balle, puisqu’elle est ancienne, qui peut jouer sur la détermination du diamètre.
■ PARCOURS DE COMPÉTENCES ■
4e p. 106
Présentation
L’exercice a pour but de développer la compétence « Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des
informations » qui appartient au domaine 1.
Cet exercice s’adresse à une classe de 4e. La compétence est abordée avec la notion de masse volumique.
Document(s)
Les descriptions de la Terre et de Jupiter permettent aux élèves de déterminer que c’est la différence de composition et donc de
masse volumique entre les deux planètes qui est à l’origine de l’information qui surprend Amélie.
Question
Il faut expliquer à Amélie que la différence de composition entre Jupiter et la Terre se traduit par une différence de masse volu-
mique entre ces planètes : 1,326 103 kg/m3 pour Jupiter et 5,5103 kg/m3 pour la Terre. Le rapport de leur masse ne peut donc
pas être égal aux rapport de leur volume.
Niveau 1 Niveau 2
Je reconnais la nature des documents et je peux Je comprends les informations scientifiques apportées
les décrire. par les documents.
Les élèves qui maitrisent le niveau 1, identifient qu’ils Les élèves qui maitrisent le niveau 2 identifient que c’est le
disposent d’un texte descriptif et un tableau de don- texte qui décrit l’atmosphère de Jupiter et que le tableau
nées numériques. apporte des informations concernant le volume, la masse et
la masse volumique de la Terre et de Jupiter.
Niveau 3
J’identifie les informations utiles. Niveau 4
Les élèves qui maitrisent le niveau 3 identifient que J’extrais et organise les informations utiles.
l’explication pour Amélie doit :
Les élèves qui maitrisent le niveau 4 peuvent expliquer que
•d ire que Jupiter est une planète gazeuse, tandis que
Jupiter et la Terre sont des planètes composées de maté-
la Terre est une planète rocheuse ;
riaux différents (Jupiter est gazeuse, la Terre est rocheuse).
• indiquer que la masse volumique est le coefficient
Ces matériaux ont des masses volumiques différentes et
de proportionnalité entre la masse et le volume d’un
donnent aux planètes des masses volumiques globales dif-
objet ;
férentes : 1,326 103 kg/m3 pour Jupiter et 5,510 3 kg/m3
• s ouligner que des matériaux différents (gaz et roche
pour la Terre.
par exemple) ont des masses volumiques différentes.
La masse volumique étant le coefficient de proportionnalité
entre la masse et le volume d’un objet, il en découle que le
rapport des masses de ces planètes ne peut pas être égal au
rapport de leur volume.
Présentation
L’objectif est d’attirer l’attention de l’élève sur les différents apports des mathématiques à la Physique-Chimie.
Temps prévu
›L
a proposition d’utilisation détaillée ci-dessous correspond à des parenthèses brèves de 5 à 10 min maximum.
›L
’exercice lui-même peut faire l’objet d’une recherche de 15 minutes et d’une correction de 10 minutes.
« Les mathématiques me permettent de prévoir des comportements et, parfois, de découvrir de nouveaux phénomènes. »
· L’utilisation du modèle du rayon de lumière en 5e permet de prévoir la taille d’une ombre ou les zones visibles par un observa-
teur entouré d’obstacles.
· Tout au long du cycle, les graphiques d’une grandeur en fonction d’une autre permettent d’identifier les situations de propor-
tionnalité, de dépendance ou d’indépendance entre deux grandeurs.
« Je les mets en application pour répondre à une question concernant un problème connu. »
Les mathématiques sont utilisées dans de très nombreux contenus du programme.
· En 5e, la prévision des zones éclairées ou visibles, ou encore la formation des images avec un sténopé, etc.
· En 4e la représentation de situation d’équilibre mécanique, détermination tension ou d’intensité de courant électrique, calcul
de vitesse, de durées, de distances, etc.
· En 3e, le calcul de résistance, d’énergie cinétique, d’intensité de force d’attraction, etc.
À tous les niveaux du cycle, la proportionnalité est mobilisée pour calculer des valeurs de grandeur proportionnelles entre elles.
Utilisation de la fiche AP
Cette fiche d’accompagnement personnalisé propose une liste des apports des mathématiques en Physique-Chimie. L’aide à la
résolution de l’exercice associé détaille l’utilisation d’un tableau et de l’égalité des produits en croix pour calculer une valeur dans
une situation de proportionnalité.
Cet exercice peut être proposé à tout élève en difficulté dans la mise en œuvre de ce savoir-faire : par exemple s’il peine à résoudre
l’exercice 11 p.47, ou bien l’énoncé vert de l’exercice différencié 19 p 49, ou encore le problème p.51 et les exercices 27 et 28
p. 52. De plus, tout au long de l’année, chaque occasion d’utiliser un tableau de proportionnalité pourra amener un retour à cet
exercice grâce à son aide à la résolution.
La liste des différents apports des mathématiques peut être exploitée tout au long de l’année. En début d’année, on peut la présen-
ter sans donner d’exemple concret, pour sensibiliser les élèves au fait qu’ils utiliseront les mathématiques en Physique-Chimie. On
leur demandera alors de rester attentifs à cet aspect de la pratique de la Physique-Chimie, et de recenser chaque utilisation des
mathématiques pendant l’année à venir, en identifiant quel item de la liste est illustré.
Un retour à cette fiche pourra alors être effectué chaque fois que l’usage des mathématiques mérite d’être signalé par le profes-
seur ou qu’un élève en fait la remarque. En fin d’année, un bilan pourra être fait, montrant l’importance de l’outil mathématique en
Physique-Chimie.
›C
ette partie d’histoire des sciences illustre, dans le cadre de la notion de masse volumique, une compétence du socle parfai-
tement maitrisée par Archimède : « Imaginer un protocole pour tester une hypothèse ».
Document(s)
Le personnage d’Archimède est incontournable dans ce chapitre et cette anecdote (probablement légendaire) est un bonne
occasion d’introduire à la fois l’homme et la découverte de la masse volumique.
Correction
1. S i la masse volumique de l’argent est plus faible, il en faudra un volume plus important pour obtenir la même masse. C’est donc
la couronne en argent recouverte d’or qui sera la plus volumineuse.
2. S i on soupçonne que la couronne en toc est plus volumineuse, on peut remplir un récipient d’eau à ras bord et plonger un lingot
identique à celui remis à l’orfèvre. Le volume d’eau ayant débordé est similaire à celui du lingot. On remplace alors le lingot par
la couronne. L’eau doit monter exactement à ras bord si le volume est le même. Si la couronne est trafiquée, l’eau déborde à
nouveau.
Objet d'étude
Document(s)
Les documents doivent être mis en relation les uns avec les autres. Le document 1 présente les masses volumiques de quelques
substances, un raisonnement trop court amènera à conclure que l’aluminium doit couler dans la mer. Le document 2 présente
des « coques » de bateau, vides ou pleines, qui viennent mettre en questionnement les données du document 1. Le document 3
fait la synthèse en distinguant le matériau de remplissage de la coque et le matériau qui la constitue.
Correction
Pistes complémentaires
1. L ’aluminium a une masse volumique plus grande que celle de l’eau, donc un bloc
d’aluminium coule dans l’eau. On peut inviter l’élève à s’interroger
2. L es voiliers ainsi que tous les bateaux ressemblent au cylindre creux du schéma : sur la cohérence des documents 1 et
il renferme beaucoup d’air, ce qui fait que la masse volumique moyenne du 2 pour amorcer le questionnement.
bateau est inférieure à celle de l’eau : il flotte.
Esprit
La Physique-Chimie au quotidien scientifique
Document(s)
Les photographies illustrent le dispositif à mettre en place et l’un des résultats qui sera obtenu.
Détails de l’expérience
Tout l’enjeu ici est d’arriver à retourner les bocaux les uns au-dessus des autres sans mélanger leur contenu lorsqu’on enlève la
séparation. En effet, si l’eau du dessus se met à tomber dans l’eau du dessous l’expérience est complètement faussée.
Le choix du papier a son importance : trop épais il va créer un espace entre les deux bocaux qui laissera l’eau s’échapper, trop fin
vous n’arriverez pas à le maintenir contre le bocal en retournant.
Plusieurs essais sont nécessaires avant d’identifier le carton fin ou le papier épais permettant d’obtenir le résultat escompté.
Prévoyez suffisamment d’eau, de colorant et une bassine qui puisse contenir sans problème les éventuelles fuites.
Ressources
› Site sur les courants marin : http://planete.gaia.free.fr/climat/oceano/courants.html
› L’idée de cette expérience est issue de cette vidéo qui contient d’autres idées intéressantes sur la masse volumique : https://
www.youtube.com/watch?v=dxWCctVj9tw
ANNEXES
Sommaire
Présentation des différentes annexes ......................................................................................................................................................... p. 18
Corrigés des protocoles expérimentaux ..................................................................................................................................................... p. 19
Puzzles des protocoles .................................................................................................................................................................................. p. 21
Aides à la résolution de la mission .............................................................................................................................................................. p. 23
Les corrigés des protocoles expérimentaux sont destinés à faire gagner du temps aux 1 balance.
1 éprouvette de 25 mL.
Matériel :
1 éprouvette de 100 mL.
élèves pendant la réalisation de leurs activités. Lors de ces activités, ils sont amenés
1 éprouvette de 50 mL. 1 échantillon de PVC.
Étapes du protocole
à réfléchir aux actions à réaliser pour atteindre l’objectif fixé par la consigne et à tra- 1 Allumer la balance et poser le
la masse affichée.
morceau de PVC sur le plateau
après l’affichage du zéro. Lire
et noter
Tous les élèves ne parviendront pas à une formulation complète et satisfaisante mais
dans l’éprouvette et s’assurer
4 Introduire le morceau de PVC
d’eau)
prendre l’étape 3 avec davantage
ils en auront besoin pour poursuivre l’activité. Afin d’éviter de perdre du temps lors 6 Soustraire au volume noté à l’étape
5 celui noté à l’étape 3.
Rédiger un protocole peut s’avérer difficile pour les élèves : ne pas se rappeler du nom
d’un matériel, ne pas trouver le verbe exact qui permet de décrire un geste expérimen-
tal ou ne pas identifier la nécessité d’une étape dans un protocole sont des obstacles PUZZLES DES PROT
OCOLES
souvent rencontrés.
4e p. xx
Comment identifier
un liquide ?
Retrouve l’ordre correct
des étapes du protocol
e, puis numérote-les
:
Pour éviter de laisser les élèves en échec tout en ne leur donnant pas la solution, ...
... C. Faire la tare de la balance
B. Au moyen d’un
bécher, verser exactem
A. Reposer l’éprouv
balance et lire
ette sur la
la valeur affichée
. ...
vous pouvez leur proposer un outil : le puzzle de protocole. Les consignes du cor-
de liquide dans ent 10 mL
l’éprouvette, hors
du plateau
D. Poser une éprouvette sur une
balance ...
rigé sont mises à leur disposition dans le désordre. Pour retrouver l’ordre correct, les Retrouve l’ordre correct
Comment identifier
un liquide ?
élèves doivent étudier celles-ci attentivement. Ils s'imprègnent alors du format des
des étapes du protocol
e, puis numérote-les
:
consignes et se l’approprient peu à peu, tout en gardant leur attention mobilisée sur ce
ette sur la
balance et lire
la valeur affichée
B. Au moyen d’un . ...
... bécher, verser exactem
de liquide dans ent 10 mL
l’éprouvette, hors
du plateau
D. Poser une éprouvette sur une
balance
qui fait le principal intérêt de la rédaction du protocole : le sens des actions menées.
...
Comment identifier
Cet outil ne doit, cependant, pas être donné systématiquement. Il est préférable de
un liquide ?
Retrouve l’ordre correct
des étapes du protocol
e, puis numérote-les
:
laisser, au préalable, les élèves chercher par eux-mêmes quelques minutes même s’ils ... C. Faire la tare de la balance
A. Reposer l’éprouv
ette sur la
balance et lire
la valeur affichée
B. Au moyen d’un . ...
... bécher, verser exactem
de liquide dans ent 10 mL
sont en difficulté.
l’éprouvette, hors
du plateau
D. Poser une éprouvette sur une
balance ...
Les puzzles de protocoles à distribuer aux élèves constituent avant tout un moyen Chapitre 5 ● Introductio
n à la masse volumique
de différencier votre proposition pédagogique d’un élève à l’autre lorsque cela s’avère
21
nécessaire.
Matériel :
2
éprouvettes de 10 mL.
2 béchers de 25 mL.
1 balance.
2 flacons respectivement marqués
A et B contenant de la
glycérine pour l’un et de l’huile végé
tale pour l’autre.
Étapes du protocole
3 Au moyen d’un bécher, verser exactement 10 mL de liquide dans l’éprouvette hors du plateau.
Matériel :
1
balance.
1 éprouvette de 100 mL.
1 éprouvette de 25 mL.
1 éprouvette de 250 mL.
1 éprouvette de 50 mL.
1 échantillon de PVC.
Étapes du protocole
1 Allumer la balance et poser le morceau de PVC sur le plateau après l’affichage du zéro. Lire et noter
la masse affichée.
4 Introduire le morceau de PVC dans l’éprouvette et s’assurer de son immersion complète (sinon,re-
prendre l’étape 3 avec davantage d’eau)
B. C
hoisir une éprouvette suffisamment F. Lire et noter la nouvelle
... ...
grande pour contenir le morceau de PVC. graduation atteinte par l’eau.
B. C
hoisir une éprouvette suffisamment F. Lire et noter la nouvelle
... ...
grande pour contenir le morceau de PVC. graduation atteinte par l’eau.
B. C
hoisir une éprouvette suffisamment F. Lire et noter la nouvelle
... ...
grande pour contenir le morceau de PVC. graduation atteinte par l’eau.
A id e Parmi les informations disponibles, quelles sont celles nécessaires pour déterminer la masse de
clé n° 1 plastique qui pollue l’océan chaque année ?
A id e Relève les pourcentages des matières plastiques qui flottent dans la répartition de la production
clé n° 2c mondiale.
A id e Quel est le pourcentage des matières plastiques qui flottent sur la masse totale des matières
clé n° 2d plastiques rejetées ?