Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La notion d’utilité
L’utilité correspond à la satisfaction éprouvée en consommant des
biens. On distingue l’utilité totale, qui résulte de la consommation
d’un certain bien, de l’utilité marginale, qui se réfère à la
consommation d’un peu plus ou d’un peu moins de ce bien (une
unité supplémentaire).
L’analyse cardinale
o L’utilité mesurable
Pour les NEOCLASSIQUES le consommateur est capable de donner une
valeur ou un chiffre à la satisfaction obtenue suite à la c° d’un bien, cela
implique que l’utilité est additive.
- La fonction d’utilité est croissante : la hausse de la c° d’un bien va
toujours provoquer une hausse de l’utilité : la fonction d’utilité
marginale sera toujours positive.
- La fonction d’utilité marginale est décroissante : la c° d’une unité
supplémentaire va entraîner une hausse de l’utilité mais de manière
relativement moins importante que la dernière unité consommée :
cela implique que la fonction d’utilité est une fonction croissante
mais à taux décroissant.
o Le lien entre utilité et rareté
Le plaisir/besoin diminue à mesure qu’il est satisfait : l’utilité dépend de la
quantité rareté (= faible quantité).
L’analyse ordinale
o Le principe de l’analyse ordinale
Second courant NEOCLASSIQUE les utilités ne sont pas mesurables : les
consommateurs ne peuvent donner une signification objective mais ils
peuvent effectuer un ordre de préférence entre des biens ou paniers.
Le consommateur peut :
- Préférer le bien X1 au bien X2
- Préférer le bien X2 au bien X1
- Être indifférent au bien X1 et au bien X2
o La courbe d’indifférence
La courbe d’indifférence se définit comme la représentation de
l’ensemble de paniers de biens qui procurent la même utilité (ou
satisfaction) au consommateur.
o Le surplus du consommateur
Le surplus du consommateur mesure l’écart entre l’utilité qu’il
retire de la consommation d’un bien et sa valeur de marché.