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Cours de Mécanique

Tekwin Center
Mr.MEKKI
Sommaire
I. Maintenance industrielle: Définitions, types, logiciels,

II. Dessin industriel,

III. Roulement et lubrifications,

IV. Accouplements,

V. Pompes,

VI. Cavitation hauteur manométrique,

VII. Garnitures mécanique,

VIII.Alignement, Vibrations, Bruits


Maintenance industrielle
• Introduction
• Entretien ou maintenance
• Organisation
• Missions
• Notion de défaillance
• Types
• Niveaux
Introduction
Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la productivité des usines aussi
bien que pour la qualité des produits. C’est un défi industriel impliquant la remise en cause des
structures figées actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la nature nouvelle des
matériels.

Définition de la maintenance (d’après AFNOR NF X 60-010)


La maintenance est un ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans
un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé. Bien maintenir, c’est assurer ces
opérations au coût optimal.
 Maintenir : contient la notion de «prévention» sur un système en fonctionnement.
 Rétablir : contient la notion de «correction» consécutive à une perte de fonction.
 État spécifié ou service déterminé : implique la prédétermination d’objectif à atteindre, avec
quantification des niveaux caractéristiques.
 Coût optimal qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité.
Entretien ou maintenance
 Entretenir, c’est dépanner et réparer un parc matériel, afin d’assurer la
continuité de la production : Entretenir, c’est subir le matériel

 Maintenir, c’est choisir les moyens de prévenir, de corriger ou de rénover


suivant l’usage du matériel, suivant sa criticité économique, afin
d’optimiser le coût global : Maintenir, c’est maîtriser

Les services « entretien » mutent vers la maintenance


Les entreprises s’organisent selon deux
tendances
 La centralisation, où toute la maintenance est  La décentralisation.
assurée par un service.
où la maintenance est confiée à plusieurs
les avantages sont : services liés à chacun des services de
l’entreprise.
 Standardisation des méthodes, des procédures
et de la communication. les avantages sont :
 Regroupement permet la mutualisation des couts.  Meilleures communications et relations avec
le service responsable et l’utilisateur du parc
 Vision globale de l’état du parc à gérer.
à maintenir.
 Gestion plus aisée et plus souple des personnels.
 Effectifs moins importants dans les
 Rationalisation des moyens matériels différentes antennes.
(amortissement plus rapide).
 Réactivité accrue face à un problème.
 Diminution des quantités de pièces de rechange
 Meilleure connaissance du matériel.
disponibles.
 Gestion administrative allégée.
 Communication simplifiée avec les autres
services.
Exemple d’organigramme où la
maintenance est centralisée
Missions du service Maintenance
 La maintenance des équipements : actions correctives et préventives, dépannages,
réparations et révisions.
 L’amélioration du matériel, dans l’optique de la qualité, de la productivité ou de la
sécurité.
 Les travaux neufs : participation au choix, à l’installation et au démarrage des
équipements nouveaux.
 Les travaux concernant l’hygiène, la sécurité, l’environnement et la pollution, les
conditions de travail, la gestion de l’énergie...
 L’exécution et la réparation des pièces de rechanges. L’approvisionnement et la gestion
stocks (outillages, pièces de rechanges...). Des prestations diverses, pour la production
(réalisation de montages, par exemple) ou pour tout autre service.
 L’entretien général des bâtiments administratifs ou industriels, des espaces verts, des
véhicules...
Communication en interne
(exemple de procédure d’intervention corrective)

La fonction ORDONNANCEMENT a une position stratégique pour la qualité de la communication.


DT : demande de travail ; OT : ordre de travail ; BT : bon de travail ; DA : demande
d’approvisionnement ; BSM : bon de sortie de magasin
Notion de la défaillance
 Définition de la défaillance (selon norme NF Evolution de la dégradation d’un bien
60-011) : « altération ou cessation d’un bien à
accomplir sa fonction requise » (en anglais «
failure », dysfonctionnement, dommages,
anomalies, avaries, incidents, défauts,
pannes, détériorations).

Une défaillance peut être :


 Partielle : il y a altération d’aptitude du bien
à accomplir sa fonction requise.
Moment
d’apparition
 Complète : il y a cessation d’aptitude du bien de la
à accomplir sa fonction requise. défaillance

 Intermittente : le bien retrouve son aptitude


au bout d’un temps limité action corrective.
La défaillance est la conséquence d’un défaut, dont la cause est une faute.
Triptyque « faute - défaut – défaillance »
Quelle maintenance concevoir?
 L’analyse des différentes formes de maintenance repose sur 4 concepts :
 Lesévènements qui sont à l’origine de l’action : référence à un échéancier, la
subordination à un type d’événement (auto diagnostic, information d’un capteur,
mesure d’une usure, etc.), l’apparition d’une défaillance.
 Lesméthodes de maintenance qui leur seront respectivement associées :
maintenance préventive systématique, maintenance préventive conditionnelle,
maintenance corrective.
 Lesopérations de maintenance proprement dites : inspection, contrôle, dépannage,
réparation, etc.
 Lesactivités connexes : maintenance d’amélioration, rénovation, reconstruction,
modernisation, travaux neufs, sécurité, etc.
 Cette réflexion terminologique et conceptuelle représente une base de référence pour :
 L’utilisationd’un langage commun pour toutes les parties (conception, production,
prestataires des services, etc.)
 La mise en place des systèmes informatisés de gestion de la maintenance (GMAO).
Quelle maintenance concevoir?
 Le choix entre les méthodes de maintenance (préventives ou correctives) s’effectue dans le
cadre de la politique de la maintenance et doit s’opérer en accord avec la direction de
l’entreprise.

 Pour choisir, il faut donc connaitre :


 Les objectifs de la direction.
 Les directions politiques de maintenance.
 Le fonctionnement et les caractéristiques du matériel.
 Le comportement du matériel en exploitation.
 Les conditions d’application de chaque méthode.
 Les coûts de maintenance.
 Les coûts de perte de production.
Quelle maintenance concevoir?
La maintenance préventive
 Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans l’intention de réduire la
probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu.
 Elle doit permettre d’éviter les défaillances du matériel en cours d’utilisation.
 L’analyse des coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet
d’éviter.
Objectifs de la maintenance préventive :
 Augmenter la durée de vie du matériel.
 Diminuer la probabilité des défaillances en service.
 Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne.
 Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective.
 Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions.
 Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, etc….
 Améliorer les conditions du travail du personnel de production.
 Diminuer le budget de maintenance.
 Supprimer les causes d’accidents graves.
La maintenance préventive systématique :

Maintenance préventive effectuée selon un échéancier établi selon le temps ou


le nombre d’unités d’usage(d’autres unités peuvent être retenues telles que :
la quantité, la longueur et la masse des produits fabriqués, la distance
parcourue, le nombre de cycles effectués, etc.).
Cette périodicité d’intervention est déterminée à partir de la mise en service
ou après une révision complète ou partielle.

 Cette méthode nécessite de connaître :


 Le comportement du matériel.
 Les modes de dégradation.
 Le temps moyen de bon fonctionnement entre 2 avaries.
La maintenance préventive systématique :

Cas d’application :

 Equipements soumis à une législation en vigueur (sécurité


réglementée) : appareils de levage, extincteurs, convoyeurs,
ascenseurs, monte-charge, etc….
 Equipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves :
transport en commun des personnes, avions, trains, etc….
 Equipement ayant un coût de défaillance élevé : éléments d’une
chaîne de production automatisée
 Equipements dont les dépenses de fonctionnement deviennent
anormalement élevées au cours de leur temps
La maintenance préventive conditionnelle
 Maintenance prédictive (terme non normalisé).C’est la maintenance
préventive subordonnée à un type d’événement prédéterminé (auto
diagnostic, information d’un capteur, mesure d’une usure, etc...).

 La maintenance conditionnelle est donc une maintenance dépendante de


l’expérience et faisant intervenir des informations recueillies en temps réel.
Elle se caractérise par la mise en évidence des points faibles (surveillance de
ces points et décision d’une intervention si certains seuils sont atteints).

 Contrôles systématiques avec des moyens de contrôle non destructifs.

 Tout le matériel est concerné ; cette maintenance préventive conditionnelle


se fait par des mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement.
La maintenance préventive conditionnelle
 Les paramètres mesurés peuvent porter sur :
 Le niveau et la qualité de l’huile.
 Les températures et les pressions.
 La tension et l’intensité du matériel électrique.
 Les vibrations et les jeux mécaniques.
 Le matériel nécessaire pour assurer la maintenance préventive
conditionnelle devra être fiable pour ne pas perdre sa raison d’être.
Il est souvent onéreux, mais pour des cas bien choisis, il est rentabilisé
rapidement.
Opérations de la maintenance préventive
 Ces opérations trouvent leurs définitions dans la norme NF X 60-010 et NF
EN 13306.

 Inspection : contrôle de conformité réalisé en mesurant, observant, testant


ou calibrant les caractéristiques significatives; elle permet de relever des
anomalies et d’exécuter des réglages simples ne nécessitant pas d’outillage
spécifique, ni d’arrêt de la production ou des équipements (pas de
démontage).

 Contrôle : vérification de la conformité à des données préétablies, suivie


d’un jugement. Ce contrôle peut déboucher sur une action de maintenance
corrective ou alors inclure une décision de refus, d’acceptation ou
d’ajournement.
Opérations de la maintenance préventive

 Visite : examen détaillé et prédéterminé de tout (visite générale) ou partie


(visite limitée) des différents éléments du bien et pouvant impliquer des
opérations de maintenance du premier et du deuxième niveau ; il peut
également déboucher sur la maintenance corrective.
 Test : comparaison des réponses d’un système par rapport à un système de
référence ou à un phénomène physique significatif d’une marche correcte.

 Echange standard : remplacement d’une pièce ou d’un sous-ensemble


défectueux par une pièce identique, neuve ou remise en état préalablement,
conformément aux prescriptions du constructeur.

 Révision : ensemble complet d'examens et d'actions réalisées afin de maintenir


le niveau de disponibilité et de sécurité d’un bien. Une révision est souvent
conduite à des intervalles prescrits du temps ou après un nombre déterminé
d'opérations. Une révision demande un démontage total ou partiel du bien.
La maintenance Corrective
Définition AFNOR (norme X 60-010) :
«Opération de maintenance effectuée après défaillance».
La maintenance corrective correspond à une attitude de défense (subir) dans l’attente d’une défaillance
fortuite, attitude caractéristique de l’entretien traditionnel.
Après apparition d’une défaillance, la mise en œuvre d’ un certain nombre d’opérations dont les définitions
sont données ci-dessous. Ces opérations s'effectuent par étapes (dans l'ordre) :
 test : c’est à dire la comparaison des mesures avec une référence.
 détection ou action de déceler l'apparition d'une défaillance.
 localisation ou action conduisant à rechercher précisément les éléments par lesquels la défaillance
se manifeste.
 diagnostic ou identification et analyse des causes de la défaillance.
 dépannage, réparation ou remise en état (avec ou sans modification).
 contrôle du bon fonctionnement après intervention.
 amélioration éventuelle : c’est à dire éviter la réapparition de la panne.
 historique ou mise en mémoire de l'intervention pour une exploitation ultérieure.
Le temps en maintenance corrective
Les actions de maintenance corrective étant très diverses, il est toujours difficile de prévoir la
durée d’intervention :
 Faible (de quelques secondes pour réarmer un disjoncteur ou changer un fusible à quelques
minutes pour changer un joint qui fuit).
 Très importante (de 0,5 à plusieurs heures) dans le cas du changement de plusieurs organes
simultanément (moteur noyé par une inondation).
 Majeure en cas de mort d’homme (plusieurs jours si enquête de police).

Le responsable maintenance doit donc tenir compte de ces distorsions et avoir à sa disposition une
équipe « réactive » aux événements aléatoires. Pour réduire la durée des interventions, donc les
coûts directs et indirects (coûts d’indisponibilité de l’équipement), on peut :
 Mettre en place des méthodes d’interventions rationnelles et standardisées (outillages
spécifiques, échanges standards, logistique adaptée, etc..).
 Prendre en compte la maintenabilité des équipements dès la conception (trappe de visites
accessibles, témoins d’usure visible, etc..).
Applications des méthodes de maintenance
La maintenance améliorative
 L’amélioration des biens d’équipement est un « ensemble des mesures techniques,
administratives et de gestion, destinées à améliorer la sûreté de fonctionnement d'un bien sans
changer sa fonction requise » (norme NF EN 13306).
 Modifications apportées à la conception d’origine dans le but d’augmenter la durée de vie des
composants, de les standardiser, de réduire la consommation d’énergie, d’améliorer la
maintenabilité, etc..
Objectifs :
 Cette maintenance est un état d’esprit nécessitant un pouvoir d’observation critique et une
attitude créative. Un projet d’amélioration passe obligatoirement par une étude économique
sérieuse (rentabilité). Tout le matériel peut concerné, sauf matériel proche de la réforme. Les
objectifs sont :
 L’augmentation des performances de production.
 L’augmentation de la fiabilité.
 L’amélioration de la maintenabilité.
 La standardisation de certains éléments ou sous-ensemble,
 L’augmentation de la sécurité des utilisateurs.
Opération de maintenance améliorative
Rénovation :
Inspection complète de tous les organes, la reprise dimensionnelle complète ou le remplacement
des pièces déformées, la vérification des caractéristiques et éventuellement, la réparation des
pièces et sous-ensembles défaillants. C’est donc une suite possible à une révision générale. Une
rénovation peut donner lieu à un échange standard.

Reconstruction :
 « Action suivant le démontage du bien principal et remplacement des biens qui approchent de la
fin de leur durée de vie et/ou devraient être systématiquement remplacés ».
 La reconstruction diffère de la révision en ce qu'elle peut inclure des modifications et/ou
améliorations. L’objectif de la reconstruction est normalement de donner à un bien une vie utile
qui peut être plus longue que celle du bien d’origine.
 La reconstruction impose le remplacement de pièces vitales par des pièces d’origine ou des
pièces neuves équivalentes. La reconstruction peut être assortie d’une modernisation ou de
modifications.
Opération de maintenance améliorative
 La reconstruction impose le remplacement de pièces vitales par des pièces d’origine ou des
pièces neuves équivalentes. La reconstruction peut être assortie d’une modernisation ou de
modifications.
 Les modifications peuvent apporter un plus en terme de disponibilité (redondance), d’efficacité,
de sécurité, etc…. Attention toutefois à une forme particulière de reconstruction :
c’est la « cannibalisation » qui consiste à récupérer, sur le matériel mis au rebut (casse), des
éléments en bon état, de durée de vie espérée inconnue, et de les utiliser en rechanges ou en pièces
de rénovation. Est- ce une bonne solution ?...

Modernisation
 C’est le remplacement d’équipements, d’accessoires, des logiciels par des sous ensembles
apportant, grâce à des perfectionnements techniques n’existant pas sur le bien d’origine, une
amélioration de l’aptitude à l’emploi du bien. Une modernisation peut intervenir dans les
opérations de rénovation ou
 de reconstruction.
Les niveaux de maintenance
 1er niveau :
Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d'éléments accessibles sans aucun démontage
ou ouverture de l'équipement, ou échanges d'éléments consommables accessibles en toute sécurité,
tels que voyants ou certains fusibles, etc…. Ce type d'intervention peut être effectué par l'exploitant
du bien, sur place, sans outillage et à l'aide des instructions d'utilisation. Le stock des pièces
consommables nécessaires est très faible.

 2éme niveau :
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de
maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement. Ce type
d'intervention peut être effectué par un technicien habilité de qualification moyenne, sur place,
avec l'outillage portable défini par les instructions de maintenance, et à l'aide de ces mêmes
instructions. On peut se procurer les pièces de rechange transportables nécessaires sans délai et à
proximité immédiate du lieu d'exploitation.
Les niveaux de maintenance
 3éme niveau :
Identification et diagnostic des pannes, réparations par échange de composants ou d'éléments fonctionnels,
réparations mécaniques mineures et toutes opérations courantes de maintenance préventive telles que réglage
général ou réalignement des appareils de mesure. Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien
spécialisé, sur place ou dans le local de maintenance, à l'aide de l'outillage prévu dans les instructions de
maintenance ainsi que des appareils de mesure et de réglage, et éventuellement des bancs d'essais et de
contrôle des équipements et en utilisant l'ensemble de la documentation nécessaire à la maintenance du bien
ainsi que les pièces approvisionnées par le magasin.
 4éme niveau :
Tous les travaux importants de maintenance corrective ou préventive à l'exception de la rénovation et de la
reconstruction. Ce niveau comprend aussi le réglage des appareils de mesure utilisés pour la maintenance, et
éventuellement la vérification des étalons du travail par les organismes spécialisés. Ce type d'intervention peut
être effectué par une équipe comprenant un encadrement technique très spécialisé, dans un atelier spécialisé.
 5éme niveau :
Rénovation, reconstruction ou exécution des réparations importantes confiées à un atelier central ou à une
unité extérieure. Par définition, ce type de travaux est donc effectué par le constructeur, ou par le 22
reconstructeur, avec des moyens définis par le constructeur et donc proches de la fabrication.
Logiciels GMAO
Gérer la maintenance de ses équipements
Gérer la maintenance de ses équipements
 Dès lors que l’on aborde la maintenance d’un ou plusieurs parcs
d’équipements, on peut être confronté aux problèmes suivants : une
machine tombe en panne mais le délai d’approvisionnement en pièces de
rechange est de 3 semaines, plusieurs matériels doivent être vérifiés en
urgence mais personne n’est disponible, les techniciens affectés à la
maintenance se plaignent de jouer trop souvent le rôle de « pompiers ».
 Ces problèmes sont symptomatiques d’une gestion au jour le jour.

 Les outils de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO)


permettent de partager l’ensemble des données de maintenance au sein
d’une équipe ou à l’échelle de l’entreprise. Les techniciens de maintenance
peuvent échanger des informations sur les travaux effectués, les prochains
entretiens préventifs à réaliser… Leur reporting permet également aux
superviseurs d’établir des tableaux de synthèse ou de prévoir des budgets
d’entretien.
Gérer la maintenance de ses équipements
 En un mot, la GMAO permet de piloter la maintenance de ses équipements,
à l’instar des ventes dans une entreprise : reporting, tableaux de bords,
décisionnel.
 Tous les secteurs d’activité qui ont des équipements à maintenir peuvent
avoir recours à un progiciel de GMAO : industrie, transports, télécoms,
grande distribution…

 Cette notice explique en quoi consiste la GMAO et comment la mettre en


œuvre dans une entreprise.
Fonctionnalités de la GMAO

 La GMAO vise avant tout à améliorer la fiabilité des équipements et à


optimiser le budget affecté à la maintenance. En règle générale, les
applicatifs couvrent les besoins suivants :

 Gestion des équipements : inventaire, localisation, gestion d'information


dédiée par type d'équipement (production, bâtiments, véhicules, réseaux,
ordinateurs, etc.)
 Gestion de la maintenance : corrective avec OT (ordre de travaux), BT
(bon de travaux), ou ODM (ordre de maintenance), préventive1, etc. Ce
module comporte souvent des fonctionnalités ouvertes à des utilisateurs au-
delà du service de maintenance, comme une gestion des demandes
d'intervention (DI), permettant à toute personne autorisée, le signalement
d’une anomalie devant être prise en considération par la maintenance.
Fonctionnalités de la GMAO
 Gestion de la mise en sécurité des installations pour les travaux de
maintenance (consignation, centralisation, autorisation de sécurité,
déconsignation, etc.) pour permettre le verrouillage optimal d'une
installation pendant des opérations de maintenance.

 Gestion des stocks : magasins, quantités minimum ou maximum de


réapprovisionnement, listes de sélection (pick-lists), référencement et
recherche, articles de rechange, catalogue fournisseurs, etc.

 Gestion des achats : de pièces détachées ou de services (sous-traitance,


forfait ou régie), cycle devis / demande d'achat / commande / réception &
retour fournisseur, facturation, etc.

 Gestion du personnel et planning : activités, métiers, planning de charge,


prévisionnel, pointage des heures, etc.
Fonctionnalités de la GMAO
 Gestion des coûts et budget : de main d'œuvre, de stocks, d'achat, de
location de matériel, etc., préparation des budgets, suivi périodique,
rapports d'écart, etc.

 Indicateurs clés de performance (key performance indicators, KPI) : cockpit


de pilotage ou tableau de bord pour le manager (requêtes de base de
données concernant des statistiques, des alertes, etc.). La GMAO permet de
suivre des indicateurs tels que le temps moyen de réparation (Mean Time to
Repair, MTTR) ou le temps moyen entre deux défaillances (Mean Time
Between Failure, MTBF)
Le marché des outils de GMAO
 Apparus dans les années 80, les premiers progiciels GMAO ont été conçus
pour répondre aux besoins de l’Industrie. Ils ont ensuite trouvé des
applications dans d’autres secteurs comme celui des hôpitaux (maintenance
des appareils médicaux) ou du transport (entretien du réseau routier,
ferroviaire).
 Pour répondre à ces nouvelles cibles, certains éditeurs de GMAO ont
proposé des solutions spécialisées dans des domaines d’activité.

 Parallèlement, les progiciels de GMAO se sont enrichis de nouvelles


fonctionnalités dépassant le cadre stricte de la maintenance (gestion
règlementaire, gestion de plan, suivi de consommation, etc.). On parle
d’EAM (Enterprise Asset Management)2 pour qualifier cet élargissement de
la GMAO.
Le marché des outils de GMAO
 Depuis 2008, la plupart des leaders mondiaux du marché de la GMAO ont
été rachetés par des éditeurs généralistes (d’ERP, notamment), afin
d’étoffer leur offre ou de conquérir ce marché.
 IBM et Infor Global Solutions sont les deux éditeurs généralistes les plus
implantés en France.
 En intégrant des modules de GMAO, les éditeurs d’ERP proposent une offre
globale et unifiée destinée aux entreprises soucieuses de ne pas multiplier
les bases de données indépendantes.
Principaux éditeurs généralistes en GMAO /
EAM en France

 Notes : Liste triée par ordre alphabétique. Les chiffres d'affaires et résultats ont
été obtenus auprès de sociétés de renseignements financiers indépendantes sur la
base des états financiers déposés par les sociétés auprès des Tribunaux de
Commerce. La dernière mise à jour date du 30/07/2012.
Facteurs clés de succès d’un projet de GMAO

L’intégration d’une GMAO suit le schéma classique d’une gestion de


projet informatique3 :

 Cadrage du projet
 Périmètre et analyse
 Appel d’offres
 Conception / spécifications détaillées
 Réalisation et déploiement

Voici néanmoins quelques points de vigilances :


Collecte et saisie des données
Cette étape est souvent la cause d’échec des projets
de GMAO, car il s’agit d’un travail long et fastidieux (6
à 12 mois environ).
 Avoir un langage commun
Il est d’abord nécessaire de construire l’architecture
de la base de données en créant des listes de
références « équipement », « types de pièces », «
personnel », « normes »
 Il conviendra ensuite de s’entendre sur une
uniformisation des termes employés, commune à
toute l’entreprise. On définira par exemple des
notions telles que « pièces d’entretien sur
équipement », « pièces de réparation sur
équipement », « lubrifiant ». Chaque pièce en
stock sera également codifiée. Exemple : VIS MX
CHC CL10.9
S’entendre sur la saisie des
données
 Les données à recueillir et le mode de collecte devront être clairement définis en
phase amont du projet. Il faut également déterminer si les employés devront
saisir les données ou superviser le travail de saisie à réaliser par un prestataire.

Conduite du changement
 Une GMAO n’est exploitable que si celle-ci est correctement et régulièrement
renseignée. L’implantation du progiciel doit donc remporter l’adhésion de tous les
utilisateurs. Ceux-ci doivent être conscients des objectifs finaux du progiciel. Un
accompagnement sera nécessaire pour lever les éventuelles résistances aux
changements face à des tâches considérées comme administratives.
 Par ailleurs, il convient de veiller à ce que la saisie des données ne vienne pas
cannibaliser les interventions opérationnelles des agents de maintenance. Par
ailleurs, les responsables de maintenance ne doivent pas succomber à une
obsession des tableaux de bord.
Dessin industriel
• Introduction
• Norme et règles de tracés
• Règles de disposition des cotes sur un dessin
• Perspectives cavalières
Projection
 Les représentations normalisées en dessin technique sont
des projections orthogonales. Les positions relatives des
projections et leurs directions sont normalisées dans un
cube de projection.
 Principes de projection
 On choisit un trièdre orthogonal de projection.
 On place l'objet au "centre" du trièdre de sorte que des
directions privilégiées de l'objet soient parallèles aux faces
du trièdre (ici, côté du marteau, faces latérales et
inférieure supérieure).

norme NF E04 108-520


norme NF E04-506. On se limitera sauf en cas de besoin aux échelles
suivantes : 1; 1/2; 1/2,5; 1/50...2; 2,5; 5; 5, 10; 25...
Projection

 On représente sur les faces du trièdre les projections de


l'objet suivant des directions orthogonales à chacun des
plans. L'échelle 4 de représentation est le rapport =
dimension dessinées / dimensions de l’objet réel
 La projection dans le plan P1 correspond à la vision qu'a
l'observateur en face de l'objet. On appellera cette vue
"vue de face".
 La projection dans le plan P2 correspond à la vision qu'a
l'observateur au dessus de l'objet. On appellera cette vue
"vue de dessus".
 La projection dans le plan P3 correspond à la vision qu'a
l'observateur à droite de l'objet. On appellera cette vue
"vue de droite"...
On peut imaginer la même opération à l'intérieur d'un cube ; ce cube est
appelé " cube de projection "5. Lorsque l'on déplie le cube, on identifie les
vues et on remarque que :

 la vue de droite est placée à gauche de la vue de face,


 la vue de gauche est placée à droite de la vue de face,
 la vue de dessus est placée au dessous de la vue de face,
 la vue de dessous est placée au dessus de la vue de face,
 la vue d'arrière est placée indifféremment à droite ou à gauche des vues.

 norme NF E04-520
 Ce type de représentation sera spécifié par le symbole :

norme NF Q02-000
Types de traits
Désignation Largeur Utilisation

(1)  arêtes et contours vus


continu fort e  contours de sections sorties
 flèches indiquantles
sens d'observation
continu fin <e/2  arêtes fictives
 hachures
 lignes de cotes et d'attache
 contours de sections rabattues
 fonds de filets vus
 limites de coupes locales (à main levée)

(2) e/2  arêtes et contours cachés


interrompu fin  filetage et taraudages cachés

(3) <e/2  axes et traces de plans de symétrie


mixte fin  lignes primitives d'engrenages

mixte fin à <e/2  contours de pièces voisines


deux tirets  positions extrêmes de pièces mobiles
Type de dessin
Supports graphiques
 Formats série A : tous les formats de cette série ont des dimensions dans le
rapport 2 et se déduisent les uns des autres en divisant leur plus grande longueur
par 2. Le format A0 a une surface de 1m2.

format largeur Hauteur

A4 210 297

A3 420 297

A2 420 594

… …

A0 841 1188
 Cartouche
 Il contient les renseignements utiles à la lecture et au
classement du dessin. Le cartouche doit être placée sur le
dessin plié au format d'un A4 en bas à droite.
 Les indications courantes sont :
 • un logo identifiant l'entreprise,
 • l'échelle de représentation,
 • la date de dessin,
 • le nom du dessinateur,
 • une identification de la pièce représentée...

norme NF E04- 503. La norme prévoit également des repères d'orientation et d'échelle ;
ces repères permettent de détecter si un argument ou une réduction ont été faites à la
duplication.
norme NF E04 - 504
Exemple d’insertion de cartouche
Dessin d’ensemble
 Nomenclature, repérage
 L'emplacement est choisi suivant le sens de
lecture du dessin 10 Le repérage des pièces
se fait de manière croissante vers le haut
(dans la nomenclature). Il faut également
aligner les repères de désignation des
pièces sur le dessin.
Dessin de définition
Norme et règles de Tracés
Normes - Règles de tracé.
Représentations particulières
Vues déplacées
 Permet d'éviter des projections
complexes en observant suivant une
direction oblique.
 Permet une disposition des vues en
fonction de la mise en page.
Normes - Règles de tracé.
Vues interrompues
 Lorsque l'on ne représente que
l'extrémité d'une pièce.

 Pour une pièce longue.


Normes - Règles de tracé.
Vues partielles
 Indication d'une demi-vue.

 Généralisation au quart de vue.


Normes - Règles de tracé.
 Vues locales

Représentation d'un détail extrait d'une vue principale :


relié par un trait mixte fin.

Demi-vue rabattue

 Rattachée à la vue principale.


 Trait mixte fin à deux tirets.
Normes - Règles de tracé.
Position extrèmes de pièces mobiles
 Représenter une position normalement, et une autre en trait mixte fin à deux
tirets.
Surfaces planes de manoeuvre
 Des surfaces planes de manoeuvre usinées sur des surfaces de révolution sont
indiquées par leurs diagonales principales marquées en trait fin.
Normes - Règles de tracé.
Détail
Utilisé pour grossir une partie de plan peu visible à l'échelle de tracé.
Indiquer le nom du détail.
Indiquer l'échelle du détail.
Normes - Règles de tracé.
Arêtes fictives
Sur des pièces moulées ou pliées, certaines intersections sont masquées par un
arrondi. Ces génératrices fictives sont tracées en traits continus fins.
Ces arêtes ne sont pas reliées au bord de la pièce.
Coupes
Définition
 Couper la pièce par la pensée.
 Enlever la partie de la pièce située en avant du plan de coupe.
 Dessiner la partie restante de la pièce en faisant bien apparaitre ce qui
est situé en arrière du plan de coupe
 Hachurer en traits fins la surface touchée par le trait de
scie.
 Repérer en traits forts la trace du plan de coupe.
 Repérer le sens de projection par une flèche en traits forts.
 Repérer la coupe par deux lettres, sur le plan de coupe et
sur la vue coupée.
Remarques :
 Les hachures ne coupent jamais un
trait fort.
 Les hachures ne peuvent pas s’arrêter
sur un trait interrompu.
 Dans certains cas (demi- coupe) les
hachures s’arrêteront sur un trait
mixte.
Les hachures :
 L’intervalle entre les traits est fonction
de la surface à hachurer.
 L’orientation ne doit pas suivre les
directions principales des contours.
 Un type de hachure caractérise une famille de matériaux.
Coupes particulières
Coupe locale :
 La coupe locale n’est pas repérée.
 Elle est délimitée par un trait fin ondulé exécuté à main levée.
Arêtes curvilignes :

 Ne pas oublier de représenter les arêtes curvilignes qui sont révélées


par une coupe
Exceptions :
On ne hachure pas un axe qui traverse un alésage.
On ne hachure pas des pièces de petites dimensions. Ex : vis, clavette...
On ne hachure pas les pièces minces dans leur plus grande dimension. Ex :
nervures.
Demi-coupe
Lorsqu’une pièce est symétrique par rapport à un axe, il est commode de
dessiner une demi-vue accolée à une demi- coupe. Les traits forts ou les
hachures pourront s’arrêter sur l’axe de symétrie
Coupe par plans décalés
A-A
 Couper différentes parties de la
pièce par des plans parallèles.
 Supposer ces plans ramenés sur
un seul plan de projection.
Projeter sur ce plan.
 Repérage des changements de
plan en traits forts.
 Un trait d’axe indique le
changement de plan.
 Hachurage des surfaces avec
décalage d’un demi-pas.
Coupe par plans concourants
 Couper différentes parties de la
pièce par des plans concourants.
 Supposer le plan de coupe
oblique ramené par rotation dans
le prolongement de l’autre.
Projeter sur ce plan.
 Repérage des changements de
plan en traits forts.
 Un trait d’axe indique le
changement de plan.
 On ne dessine pas les parties
cachées dans le plan rabattu.
Sections
Sections sorties
 Une section représente la
partie de la pièce située dans
le plan sécant.
 Une section sortie se présente
comme une coupe dans laquelle
on ne verrait pas l’arrière de la
pièce.
 Pour dissiper les ambigüités,
indiquer “ Section ” en toutes
lettres.
Sections rabattues.
 Une section rabattue sera dessinée en surcharge sur une vue.
 Contour de la section en traits fins.
Tige filetée
 On représente en traits forts la
forme qu’avait l’axe avant l’usinage
de l’hélice ainsi que le début du
filetage.
 On représente en traits fins le fond
du filetage.
 Mêmes conventions en vues de coté
et en coupe.
 Dans les vues cachées, toutes les
arêtes sont représentées en traits
interrompus.
Trou taraudé borgne
 On représente en traits forts le trou existant avant l’usinage de l’hélice
ainsi que la fin du taraudage. (angle au sommet de 120°).
 On représente en traits fins le fond du taraudage.
Tige filetéedans trou taraudé
C’est la convention de dessin de la vis qui
l’emporte dans l’assemblage.

Détails particuliers :

 Trou taraudé débouchant

 Les gorges sur l’arbre ou sur l’alésage


permettent de dégager l'outil à la fin de
l’usinage.
Cotation des filetage / taraudage
 La cotation se fait toujours sur les traits extérieurs
 Ne pas mettre le symbole Ø. La lettre M indique qu'il s'agit d'un filetage
Métrique normalisé.
Assemblages
Vissage
 La vis passe à travers la pièce mince et se visse dans la pièce épaisse. La face
intérieure de la tête de vis assure le serrage.
Boulonnage
 La vis traverse les deux pièces minces sans s’y visser. Les faces intérieures de
la vis et de l’écrou assurent le serrage.
Règles de disposition des
cotes sur un dessin
Règles de disposition des cotes sur un dessin
 Ne pas coter sur pointillés. Utiliser des vues en coupe, réaliser des coupes locales.

 Ne pas placer les cotes à l'intérieur des vues. Les répartir autour à distance constante.

 Regrouper les cotes d'un même détail dans la même zone du dessin.

 Ne pas mettre de cotes surabondantes.

 Faire toujours apparaître les cotes totales de la pièce (volume extérieur).

 Coter la position des axes des trous. les entre-axes, puis le diamètre des trous.

 Pour les petites cotes, sortir le chiffre des lignes d'attache et inverser les flèches.
Règles de disposition des cotes sur un dessin
Perspectives cavalières
Perspectives cavalières
But
Une vue en perspective permet de comprendre rapidement
les formes et l'aspect général d'une pièce ou d'un ensemble
technique.
La perspective cavalière est une projection oblique,
parallèlement à une direction ², sur l'une des faces du cube
de projection.

Propriétés :
(1) Face avant non "déformée".
(2) Lignes fuyantes parallèles.
(3) Coefficient de réduction des dimensions fuyantes : 0,5
< k < 1.
Perspectives cavalières
Différents cas - Choix
Différents points de vue de l'observateur. L'angle ∝ est un angle orienté.
Construction
 a-Projeter la face avant sur le plan de projection
choisi. Formes enveloppes axes.
 b-Tracer la direction des fuyantes avec l'angle ∝
choisi.
 c-Tracer les parties fuyantes en les réduisant avec
le rapport k choisi.

Formes enveloppes.
 d - Etudier les détails de forme de la même
manière.
 e - Mettre au net le dessin : traits d'axes,
pointillés, traits forts.
Construction
 (4) Les axes et les contours apparents des formes de révolution sont impératifs.
 (5) L'indication des caractéristiques de la perspective doit figurer sur le dessin.
Intersections
Méthode - Exemple : intersection
cylindre - cylindre
Construction
Rechercher les projections de la courbe d'intersection L de
deux surfaces élémentaires S1 et S2

1°) Rechercher les projections des points extrêmes. Ils sont


situés sur les génératrices parallèles aux plans de
projection.
2°) Rechercher les projections de points intermédiaires.
Méthodes des surfaces auxiliaires (plan).

a - Choisir un plan auxiliaire P coupant S1 et S2. b - Tracer


l'intersection : P ∩ S1 = L1.
c - Tracer l'intersection : P ∩ S2 = L2.
d - Les points communs à L1 et L2 sont les points de
l'intersection L cherchée. (Ils appartiennent à la fois à S1 et
S2).
Construction
Remarque
La difficulté principale consiste à voir dans quelle zone du dessin
se situe le problème de représentation de l'intersection. Exemple
ci-contre : dans la vue de face.

 N'effectuer que la recherche des points extrêmes pour un tracé


rapide ou des intersections de petites dimensions.
 Pour un tracé plus précis. Rechercher un ou plusieurs points
courants intermédiaires.
 Utiliser la correspondance des vues.
 Utiliser la symétrie.
Exécution d'un dessin
Exécution d'un dessin
Travail préliminaire :
 Repérer les formes générales extérieures de la pièce : volumes élémentaires. Noter les trois
dimensions principales.
Exécution

 a - Mettre en place rapidement les axes et les volumes capables : calcul de x et y.


Exécution

 B-Exécuter chaque détail de forme sur toutes les vues simultanément : Détails.
Exécution
C-Nettoyer convenablement l'esquisse, surtout lorsque la mise au net doit être faite
au crayon.
Effacer les lignes de rappel, de construction.
Exécution
 D-Mettre au net : commencer toujours par les traits fins : traits d'axes, pointillés, puis les traits
forts. Tracer tous les cercles et arrondis en premier.
 Repasser toutes les vues d'ensemble en balayant le dessin de haut en bas pour les traits
horizontaux de gauche à droite pour les traits verticaux.
Exécution
 e - Mettre en place la cotation :
 f - Mettre les indications des coupes et les écritures.
•Effectuer la mise en page des vues rapidement, sans précision excessive, sans perte de temps.
•Travailler détail par détail sur toutes les vues simultanément en commençant par les formes les
plus importantes.
•Un des points importants de la présentation est le contraste entre les traits fins et les traits
forts.
•Commencer par le tracé des formes arrondies permet une plus grande facilité dans l'exécution
des raccordements. Utiliser le trace-cercle.
Plan d’ensemble
On utilise des notions des autres parties du cours.
Un plan d’ensemble a pour fonction de montrer l’emplacement des pièces et leur repérage.
Un dessin de définition permet de définir complètement et sans ambigüité une pièce.
 Une pièce aura toujours les mêmes hachures sur l’ensemble du plan.
 Reconnaitre les éléments standards (vis, écrous, circlips, clavette, goupille, coussinet,
roulement, ...)
 Reconnaitre des fonctions grâce aux éléments standards
 présence d’une vis : peut être une liaison encastrement entre 2 pièces
 présence d’une circlips : cela donne un arrêt en translation
 présence d’une clavette : blocage de la rotation entre 2 pièces
 présence d’un coussinet ou roulement : probable liaison pivot
 ...
Plan d’ensemble
Reconnaitre les matériaux
 une pièce en bronze : pour limiter les frottements entre 2 pièces
 une pièce en plastique : isolant, forme . . .
 ...
Reconnaitre les formes des pièces en contact pour déterminer les mouvements possibles
entre ces pièces
 pièce cylindrique dans un trou cylindrique => mouvement de rotation et translation
possibles
 pièce cylindrique en contact sur un plan => liaison linéaire rectiligne
 ...
Ajustements et conditions fonctionnelles
 des informations sur les liaisons sont parfois indiquées (jeu de serrage, ajustement
glissant ...)
Plan d’ensemble
 Ajustements et conditions fonctionnelles
des informations sur les liaisons sont parfois indiquées (jeu de serrage, ajustement glissant..)
Utiliser toutes les vues (notamment les vue en 3D)
 vue écorchée
 vue éclatée
On utilise la correspondance des vues pour faire le lien entre les mêmes pièces représentées sur
différentes vues
 si on trouve les mêmes hachures sur 2 vues, c’est la même pièce
Si des informations de fonctionnement sont indiquées, on les étudie également
 mouvement d’entrée et de sortie du système
 schéma cinématique (même partiel)
Utilisation de la nomenclature
 nombre de pièces, nom des pièces et matériau
Exemple Suivant : Verrou
Exemple Suivant : Verrou
Eléments normalisés
Vis
Vis H
Il existe des vis entièrement filetés jusque sous la tête. Ceci ne veut pas dire que l’on puisse les visser à fond
dans un trou taraudé.

Désignation normalisée :
Vis H, M8.40.22
(d diamètre nominal; L, longueur sous tête;
l, longueur filetée)
Eléments normalisés
Vis CHc

Désignation normalisée :
Vis CHc,M12.70.30
(d,diamètre nominal; L,longueur sous tête;
l,longueur filetée)
Eléments normalisés
Vis Hc

Désignation normalisée :
Vis Hc,M5.30
(d,diamètre nominal; L,longueur)
Les écrous
Ecrous H

Désignation normalisée : d : diamètre nominal


Ecrou H,M8 (type d) H : tête hexagonale
Ecrous Nylstop
Rondelles plates
Autres éléments d'assemblage
Anneaux élastiques
Un arrêt en translation simple et peu encombrant d'un arbre dans un alésage peut être réalisé
par anneaux élastiques. Fa est l'effort axial transmissible par ces anneaux.
Autres éléments d'assemblage
Autres éléments d'assemblage
8.4.1.2 Anneaux élastiques pour alésage
Autres éléments d'assemblage
8.4.1.2 Anneaux élastiques pour alésage
Goupilles élastiques
 Les goupilles sont constituées d'une bande d'acier à ressort roulée et
traitée thermiquement. Elles se présentent sous forme d'un tube
cylindrique ouvert sur une génératrice, comportant un chanfrein d'entrée
aux deux extrémités pour faciliter le montage.

 Elles tiennent par déformation élastique dans un trou brut de perçage, ce


qui simplifie l'aménagement des pièces liées par une telle goupille.

 Le serrage énergique avec lequel elles s'ajustent dans leur logement leur
permet de résister convenablement aux vibrations.

 Les domaines d'application sont très vastes, depuis les constructions les
plus simples jusqu'aux ensembles les plus sophistiqués.
Goupilles élastiques
LES SURFACES ELEMENTAIRES :
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
ELEMENTS STANDARDS : LES PROFILES
LES ELEMENTS D’ASSEMBLAGES
LES ELEMENTS DE GUIDAGE EN ROTATION
ELEMENTS DE TRANSMISSION DE MOUVEMENT
AUTRES ELEMENTS
LES ROULEMENTS
MECANIQUES
 Généralités,

 Composition,

 Types,

 Système de désignation .
Les roulements mécaniques
 Un roulement mécanique permet le positionnement, la transmission des efforts
et la rotation entre deux pièces par le remplacement du glissement en un
roulement.

 Ce composant mécanique optimise le frottement et la précision de la liaison.


Les roulements mécaniques
 On appelle roulement un ensemble de pièces insérées entre deux organes
mobiles l’un par rapport à l’autre et destinées à remplacer un frottement de
glissement par un frottement de roulement.

 La puissance absorbée par la résistance au roulement est beaucoup plus faible


que la puissance absorbée par la résistance au glissement.

 Tous les roulements exigent une très bonne coaxialité des portées de l’arbre et
des alésages des logements.
Composition et principaux éléments
constitutifs d’un roulement
Un roulement est normalement constitué de quatre éléments différents:

 Une bague extérieure : elle sera montée dans un


logement ménagé dans un bâti fixe ou u moyeu

tournant ;

 Une bague intérieure, rendue solidaire du tourillon


de l’arbre tournant ou fixe ;

 Des éléments roulants qui permettent la rotation


relative d’une bague par rapport à l’autre ;
Principaux types de roulements
Les roulements mécaniques
 Il est défini par deux éléments essentiels : son type et ses dimensions.

 Un roulement est constitué d’une bague extérieure, d’une bague intérieure,


de plusieurs éléments roulants (billes ou rouleaux) et d’une cage pour
maintenir ces éléments roulants.
LES ROULEMENTS A UNE RANGÉE DE
BILLES A CONTACT RADIAL
 Ces roulements supportent des charges radiales et axiales relativement
importantes.
Emploi : paliers pour mécanismes de moyennes et petites dimensions.
LES ROULEMENTS A UNE RANGÉE DE
BILLES A CONTACT OBLIQUE
 Ces roulements supportent des charges axiales relativement
élevées dans un seul sens ou des charges axiales et radiales
combinées.

 En général, ils ne sont pas démontables. Ils conviennent pour de


grande fréquence de rotation.

 Ces roulements sont souvent utilisés par paire et montés en


opposition. Ils offrent la possibilité de régler le jeu de
fonctionnement par translation axiale relative entre les deux
bagues.

 Emploi : paliers pour mécanismes précis de petites et moyennes


dimensions.
LES ROULEMENTS A DEUX RANGÉES
DE BILLES A CONTACT OBLIQUE
 Ces roulements supportent des charges radiales assez
importantes et des charges axiales alternées.

 Les fréquences de rotation admissibles sont plus faibles que


celles des roulements à une rangée de billes.

Emploi : paliers pour arbres en porte-à-faux (grande rigidité des


roulements), et aussi roulement de butée pour un arbre soumis
à des charges axiales alternées.
LES ROULEMENTS A DEUX RANGÉES
DE BILLES A ROTULE
 Ces roulements supportent des charges radiales moyennes et
des charges axiales faibles.

 Ils conviennent pour de grande fréquence de rotation.

 Ils autorisent un léger déversement de la bague intérieure par


rapport à la bague extérieure.

Emploi : utilisés lorsque l’alignement précis des paliers est


difficiles (paliers pour arbre de transmission), car ils permettent
une légère flexion de l’arbre.
LES ROULEMENTS A ROULEAUX
CYLINDRIQUES
 Ces roulements supportent des charges radiales très
importantes, mais aucune charge axiale.
 Ils conviennent pour de grandes fréquences de rotation.
 Ils résistent bien aux chocs.
 Ils permettent un léger déplacement axial de l’arbre par rapport
au logement.
 Ils sont à bagues séparables.
LES ROULEMENTS A ROULEAUX
CYLINDRIQUES
Types
• B.E. avec deux épaulements et B.I. sans épaulement
• B.E. avec deux épaulements et B.I. avec un épaulement
• B.E. sans épaulement et B.I. avec deux épaulements
LES ROULEMENTS A ROULEAUX
CONIQUES
 Les cônes formés par les chemins de roulement et les rouleaux coniques
ont le même sommet S situé sur l’axe du roulement. La bague
extérieure est séparable de l’ensemble.
 Ces roulement supportent des charges radiales et axiales très
importantes. Ils ne conviennent pas pour les grande fréquence de
rotation.
LES ROULEMENTS A ROULEAUX
CONIQUES
 Ces roulements sont habituellement utilisés par paire et montés en
opposition. Ils permettent de régler le jeu de fonctionnement.
 La bague extérieure est séparable de l’ensemble.
 Emploi : paliers de dimensions grandes et moyennes pour mécanisme précis
fortement sollicité.
LES ROULEMENTS A AIGUILLES
 Les roulements à aiguilles supportent des charges radiales importantes sous
un encombrement réduit. Comme les roulements à rouleaux cylindriques
comportant une bague sans épaulement, ils ne supportent aucune charge
axiale.
 Ils conviennent pour de grande fréquences de rotation.
Emploi : paliers de petites et moyennes dimensions soumis à des charges
radiales importantes.
LES ROULEMENTS A AIGUILLES
LES BUTÉES A BILLES
 Les butées à billes ne supportent que des charges axiales,
mais ces charges peuvent être très importantes. Les butées
à simple effet ne supportent que des charges axiales dans un
seul sens. Les butées à double effet sont conçues pour subir
des charges axiales alternées.
 L’action de la force centrifuge sur les billes limitent leur
emploi à de faibles fréquences de rotation.

 Les butées à billes ne sont pas conçues pour guider en arbre


en rotation, ce guidage doit être assurer par d’autres types
de roulements.
LES BUTÉES A BILLES
LES BUTÉES A AIGUILLES
 Les caractéristiques générales des butées à
aiguilles et leurs emplois sont comparables à ceux
des butées à billes. Cependant la capacité de
charges axiales et la fréquence de rotation
admissibles sont plus importantes.

 Elles offrent en outre l’avantage d’avoir un


encombrement très réduit.

 La butée à double effet est composée de deux


butées à simple effet et d’une rondelle médiane.
LES BUTÉES A AIGUILLES
LES ROULEMENTS COMBINÉS
 Les roulements combinés peuvent supporter des charges
axiales et radiales importantes.

 Ils conviennent pour d’assez grandes fréquences de rotation.

 Les épaulements contre lesquels s’appuie la butée doivent


être plans, rigides et perpendiculaires à l’axe de rotation.

 Ces roulements résistent bien aux chocs.


Principaux types de roulements
Système de désignation
 Les désignations de la plupart des roulements SKF suivent un système qui peut consister en
une désignation de base complétée par un ou ou plusieurs préfixes et/ou suffixes.
 Vous trouverez ci-après des exemples et les options applicables pour les roulements rigides à
billes SKF.
LA LUBRIFICATION
 Généralités;
La lubrification
Finalité

 Diminuer les résistances dues aux frottements des pièces en mouvement.

 Dans un moteur, une bonne lubrification augmente le rendement en


réduisant les pertes mécaniques dues aux frottement.
Etude du frottement
Pour déplacer un corps d'une distance d sur une surface plane, il faut vaincre
une résistance au glissement caractérisée par le coefficient de frottement.
Etude du frottement
La force F de résistance au glissement est proportionnelle :
 au coefficient de frottement µ (prononcer "mu". lettre grecque).
 au poids P du corps en déplacement.

F=µxP
 Par conséquent :µ = F / P
Si µ = 0,9, il faut une force très importante pour déplacer le corps.
Si µ = 0,1, une force très faible est suffisante pour déplacer le corps.

 Le coefficient de frottement dépend :


DES MATÉRIAUX EN CONTACT
DE L'ÉTAT DE SURFACE.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE FROTTEMENT
 FROTTEMENT À SEC

Usage limité à des mécanismes fonctionnant peu ou à faible


vitesse sinon échauffement et grippage.

 FROTTEMENT ONCTUEUX ou IMPARFAIT

L'interposition d'un lubrifiant forme deux épilamens, mais le


contact métal sur métal n'est pas évité.

 FROTTEMENT HYDRODYNAMIQUE ou PARFAIT

Deux épilamens et un film d'huile supprime tout contact


métal contre métal.
MOUVEMENT CIRCULAIRE
La rotation de l'arbre engendre la formation d'un coin d'huile.

Ex: vilebrequin.
LE GRAISSAGE
FONCTIONS

 Réduire le frottement.

 Diminuer l'usure.

 Évacuer la chaleur.

 Éviter le grippage.

 Évacuer les résidus de combustion.

 Protéger contre l'oxydation et la corrosion.

 Participer à l'étanchéité interne entre piston et cylindre (meilleures


compressions).
LES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE GRAISSAGE
 Le graissage peut être à :

 LUBRIFIANT PERDU (moteur 2 temps, paliers divers, rotules...)

 LUBRIFIANT RÉCUPÉRÉ (moteurs, B.V., pont, boitier direction...)

 Les éléments sont graissés :

 par BARBOTAGE

 par PROJECTION

 sous PRESSION
LE GRAISSAGE DES MOTEURS
Mise en situation
ANIMATION
ORGANISATION DU CIRCUIT DE GRAISSAGE
 L'huile est prélevée dans
le carter inférieur par une
pompe, qui la dirige
ensuite sous pression vers
 une rampe principale.
Cette dernière assure le
départ de tous les points à
graisser sous pression.
 Il faut également assurer
le filtrage de l'huile.
 L'huile sert aussi à
refroidir les pièces en
mouvement du moteur et
par conséquent, il est
nécessaire de prévoir le
refroidissement de cette
huile
LES ÉLÉMENTS DU CIRCUIT DE GRAISSAGE
 Le carter contient une grande quantité d'huile afin de participer au
refroidissement.
 La pompe à huile assure le pompage et la mise sous pression régulée de l'huile.
 Le filtre à huile retient les impuretés (ex: résidus de combustion, déchets
métalliques...).
 Parfois, un radiateur est nécessaire pour parfaire le refroidissement de l'huile.
 Certains accessoires (thermocontact, manocontact...) assure l'information du
conducteur.
LES ÉLÉMENTS DU CIRCUIT
DE GRAISSAGE
La pompe à huile
Entraînée par l'arbre à came (engrenage) ou par le
vilebrequin (chaîne), la pompe à huile assure la mise en
pression de l'huile.
Un clapet de décharge limite la pression,
LE FILTRE À HUILE
Le filtre, contenu dans une cartouche en tôle, est en général en toile de coton ou en papier.
En cas d'obstruction du filtre, on aurait une coupure du circuit d'huile et une montée en pression
anormale dans le filtre. Pour éviter cela, le filtre est équipé d'un clapet de sécurité interne, qui
permet à l'huile de rejoindre la rampe principale sans être filtrée.
LES HUILES DE GRAISSAGE
 CARACTÉRISTIQUES ET QUALITÉS DES HUILES
FLUIDITÉ / VISCOSITÉ : caractérise la vitesse d'écoulement.
ONCTUOSITÉ : pouvoir d'adhérence aux surfaces.
POINT ÉCLAIR : température d'ébullition.
POINT DE FEU : température de combustion.
POINT DE CONGÉLATION : température de cristallisation.
FIXITÉ : conservation des caractéristiques quand t° augmente.
STABILITÉ : conservation des caractéristiques dans le temps.
DISPENSIBILITÉ : maintien des résidus en suspension.
DÉTERGENCE : évite l'agglomération des résidus.
NEUTRALITÉ : n'attaque pas les métaux et les plastiques.
COMPOSITION DES HUILES
 Une huile moteur est composée :
 d'une huile de base minérale ou synthétique.
 de produits additifs.
 HUILES DE BASE
 L'huile de base minérale est obtenue par distillation du pétrole (1% d'huile dans le pétrole brut).
 L'huile de base synthétique est obtenue par fabrication chimique à partir d'alcool et de pétrole.
 ADDITIFS : les additifs chimiques améliorent certaines caractéristiques spécifiques. Ils peuvent
représenter 20% du volume et 60% du coût de l'huile.

Améliorant d'indice de
Détergent Anti-soufre
viscosité

Dispersant Anti-usure Anti-oxydant


Inhibiteur de corrosion Anti-corrosion Anti-mousse
• Nota : un inhibiteur est un agent de protection du lubrifiant.
CLASSIFICATION DES HUILES
 CLASSIFICATION A.P.I. (American Petroleum Institute)

Moteurs ESSENCE: SA - SB - SC - SD (abandonné). SE - SF - SG - SH (


performances croissantes).
Moteurs DIESEL: CA - CB (abandonné). CC - CD - CE.
Transmissions: GL1 - GL2 - GL3 - GL4 - GL5.

 CLASSIFICATION C.C.M.C. (Comité des Constructeurs du Marché Commun)


Moteurs ESSENCE: G1 - G2 - G3 - G4 - G5. (performances croissantes).
Moteurs DIESEL: PD1 - PD2 (véhicule de tourisme). D4 - D5 (véhicules
industriels).
(PD = Petit Diesel)
CLASSIFICATION DES HUILES
 CLASSIFICATION S.A.E. (Society of Automotive Engineers)
• HUILE MONOGRADE SAE 5W - SAE 10W - SAE 20W sont ses huile d'hiver.
(W = Winter = hiver)
Ex: une SAE 5W est plus fluide qu'une SAE 20W.
• HUILE MONOGRADE SAE 30 - SAE 40 - SAE 50
sont des huiles d'été.
Ex: une SAE 50 est plus épaisse qu'une SAE 30.
• HUILE MULTIGRADE SAE 5W50 - SAE 15W40 - SAE 20W50...sont des huiles
toutes saisons.
Elles sont dites à "viscosité constante".
Ex: une huile SAE 10W30 se comporte comme une SAE 10W (au démarrage à
froid) et comme une SAE 30 (à température normale à chaud).
• HUILE TRANSMISSION SAE 80 - SAE 90. (la 90 est la plus épaisse).
CLASSIFICATIONS SPÉCIFIQUES
 L'armée américaine imposa longtemps ses normes. ex: MIL-L 2104 C/D/E.
homologe ses produits.

 De nombreux constructeurs ajoutent leurs propres exigences. Ils homologuent les


produits.
ex: Mercedes 227.5, 228.1, 228.3 etc...
Volkswagen VW 500 00, VW 501 01, VW 505 00 etc...

 Ni l'API ni le CCM n'homologuent les produits du marché. Ils émettent


simplement un cahier des charges, le respect de celui-ci étant laissé sous la
responsabilité des fabricants.
CONTRÔLE DE LA PRESSION D'HUILE
 Le mano-contact de pression d'huile commande un témoin rouge situé sur le
combiné d'instrumentation de bord.
 Il est absolument nécessaire pour avertir le conducteur d'une pression d'huile
anormalement basse.
 Certains véhicules possèdent en plus un manomètre de pression au tableau de
bord.
LA REASPIRATION DES VAPEURS D’HUILE
Les réglementations, dans le cadre de la lutte anti-pollution,
obligent les constructeurs à ne plus envoyer les vapeurs
d’huile dans l’atmosphère. Les moteurs sont équipés d’un
système d’aspiration qui permet de brûler ces vapeurs.

Les vapeurs d’huile, collectées dans le couvre culbuteur, sont


amenées par le canal (B) vers un décanteur (1).

L’huile, sous forme liquide, retourne dans le carter par la


canalisation (2) et le tube (J).
Les vapeurs sont dirigées vers la chambre de combustion pour
y être brûlées.
LES ACCOUPLEMENTS
MÉCANIQUES
 Généralités;

 Définition,

 Types,
Les accouplements
 Les accouplements sont utilisés pour transmettre la vitesse et le couple, ou la
puissance, entre deux arbres de transmission en prolongement l'un de l'autre
comportant éventuellement des défauts d'alignement.

 II existe une étonnante diversité de solutions aux possibilités complémentaires


pouvant répondre à une multitude de cas posés. A eux seuls ils occupent toute une
industrie.

 La plupart des accouplements décrits dans ce chapitre sont disponibles


commercialement
Généralités et définitions
Puissance et couple transmissibles par les accouplements sont liés par la formule :

P=C.ω= 𝑪,𝑵,𝝅
𝟑𝟎

 P : puissance transmise en watts


 C : couple transmis en N.m
 ω : vitesse de rotation en rad/s
 N : vitesse de rotation en tr/min

À couple constant, si la vitesse augmente, la puissance transmise augmente


dans les mêmes proportions.
Définitions
 Accouplement permanent : il est dit permanent lorsque l'accouplement des deux
arbres est permanent dans le temps. Le désaccouplement n'est possible que par
démontage du dispositif.

 Accouplement temporaire : il est dit temporaire lorsque l'accouplement ou le


désaccouplement peuvent être obtenus à n'importe quel moment, sans démontage du
dispositif, suite à une commande extérieure (intervention humaine ou commande
automatisée).

 Accouplement ou joint homocinétique : un accouplement est dit homocinétique


lorsque la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée (N1) est rigoureusement identique à
celle de l'arbre de sortie (N2). N2 = N1 à tout instant.
Défauts d'alignements des accouplements
 Le choix d'un type d'accouplement dépend d'abord des défauts d'alignement
pouvant exister entre les deux arbres : désalignements radial, axial, angulaire et
écart en torsion.
Accouplements permanents
Accouplements rigides
 Ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés (ou parfaitement coaxiaux).

 Leur emploi exige des précautions et une étude rigoureuse de l'ensemble monté, car un mauvais
alignement des arbres amène un écrasement des portées, des ruptures par fatigue et des
destructions prématurées du système de fixation.
1. Accouplements rigides
a) Accouplements à plateaux:
 Très utilisés, précis, résistants, assez légers, encombrants radialement, ils sont souvent frettés ou
montés à la presse.

 La transmission du couple est


en général obtenue par une série
de boulons ajustés.
1. Accouplements rigides
b) Manchons à goupilles
 Dans le cas des petits accouplements, c'est le plus simple.
 Les deux goupilles travaillent au cisaillement et offrent une certaine sécurité en cas de
surcharge. Le principe de calcul est le même que précédemment.
 Variantes :
 goupilles remplacées par des clavettes ou des cannelures.
 L'arrêt en translation du manchon peut être réalisé par une vis de pression agissant sur la
clavette, par une goupille passant entre les deux extrémités des deux arbres, par un
circlips...
1. Accouplements rigides
c) Manchons à douille biconique
 Ce sont les plus récents. Ils présentent une grande facilité de montage et de démontage et
permettent l'utilisation d'arbres lisses sans rainure de clavette. La transmission du couple est
obtenue par adhérence après serrage des vis.
 Nombreuses variantes ; des arbres de diamètres différents sont possibles.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
 Souvent utilisés, ils tolèrent plus ou moins, suivant le type de construction, des défauts d'alignement
limités entre les deux arbres.

 Cette flexibilité fait que le mouvement des différents composants de l'accouplement s'effectue sans
résistance et sans efforts antagonistes significatifs.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
a) Accouplements non flexibles en torsion
 Composés de pièces rigides, ils peuvent corriger un ou plusieurs défauts
d'alignement particuliers, mais transmettent le couple intégralement
sans amortissement des irrégularités et des chocs de transmission (ni
écart ni jeu en torsion : dθ = 0).

 Les couples transmis peuvent être très élevés.


2. Accouplements élastiques ou
a) flexibles
Accouplements non flexibles en torsion
Principaux cas :
 Joint d'Oldham : il supporte uniquement des désalignements radiaux (dR) et permet la
transmission entre deux arbres parallèles présentant un léger décalage.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
a) Accouplements non flexibles en torsion

Principaux cas :
 Accouplements à denture bombée : il supporte uniquement des désalignements angulaires (da) modérés
(obtenu grâce à la forme bombée de la denture), plusieurs variantes.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
b) Accouplements élastiques en torsion
 En plus de pièces rigides, ils se composent de parties totalement élastiques, ressorts ou blocs
élastomères, permettant la flexibilité en torsion.
 Ils sont conçus pour transmettre le couple en douceur (réduisent et amortissent les chocs et les
irrégularités de transmission) tout en corrigeant plus ou moins les différents défauts d'alignement.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles élastiques en torsion
b) Accouplements
 Les réalisations utilisant des éléments en élastomère (membrane, blocs...) supportent en
même temps et à des degrés divers tous les types de désalignements.

 Il existe de nombreuses réalisations plus ou moins


concurrentes, quelques cas typiques seulement
sont proposés. Seuls les désalignements
permis les plus significatifs sont indiqués
sur les figures.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
Ressort carré triple fil (dα, dθ) Grand angle dα, axial dA et dθ Élasticités dR, dA dθ
 b) Accouplements élastiques en torsion

Désalignement dθ et dR Désalignements dA et dθ Désalignements dα et dθ


3. Joints de cardan et assimilés

 Ils assurent la transmission entre des arbres concourants.


 Les accouplements élastiques supportent des défauts angulaires (dα)
inférieurs à 3° environ.
 Pour des désalignements supérieurs, il faut utiliser les joints de cardans et
assimilés (dα ou α jusqu'à 45°).
 Non flexibles en torsion (dθ = 0), ils peuvent transmettre des couples très
élevés.
3. Joints de cardan et assimilés
 a) Joint de cardan
 Encore appelé joint universel ou joint de Hooke, son invention remonte au XVIe siècle (Jérôme Cardan).
Le mouvement se transmet par l'intermédiaire d'un croisillon libre en rotation par rapport aux deux arbres
(deux liaisons pivots d'axes perpendiculaires et concourants).

Angles possibles entre les deux arbres

Vitesse maximale admissible Très lente 10 tr/min >600tr/min

Angle possible 45° 30° 15° à 20°


3. Joints de cardan et assimilés
 a) Joint de cardan
 Exemple de cardan pour faible couple.

 Exemple de cardan pour couples élevés.


3. Joints de cardan et assimilés
b) Joints homocinétiques
 Pour couvrir les besoins des industries (automobile...) d'autres types de joints ont été
développés et certains sont parfaitement homocinétiques par construction (N2= N1 à tout
instant).
 Joint tripode : il est basé sur trois sphères articulées à 120° pouvant coulisser dans trois
cylindres coaxiaux parallèles à l'un des arbres. Particularité : il permet une liberté en translation
supplémentaire.
3. Joints de cardan et assimilés
 Joint à quatre billes (type Rzeppa) : il est basé sur quatre billes à 90° pouvant rouler dans des chemins
(analogie avec les roulements) de forme torique.

Joint tripode assemblé Joint homocinétique à quatre billes, type Rzeppa


 Accouplements temporaires
1. Embrayages
 Basés sur les propriétés du frottement, les embrayages réalisent l'accouplement, ou le
désaccouplement, de deux arbres au gré d'un utilisateur ou d'un automatisme, après les avoir
amenés à la même vitesse de rotation.
 Ils ne supportent pas ou très peu les défauts d'alignement et peuvent être classés à partir de la
forme des surfaces frottantes (disque, cylindrique, conique) et de l'énergie du système de
commande (mécanique, hydraulique, électromagnétique, pneumatique).
Accouplements temporaires
 Embrayages à disques Ces embrayages sont les plus utilisés ; le nombre de disques est variable et
dépend de l'encombrement ou de la place disponible pour loger l'embrayage. A couple transmis
identique, un monodisque sera plus encombrant radialement (plus grand diamètre) et moins
axialement (moins large) qu'un multidisque.

-Représentation simplifiée
d'un embrayage monodisque
d'automobile .
Accouplements
1. Embrayages
temporaires
 Représentation simplifiée d'un embrayage multidisques à commande hydraulique ou
pneumatique.
Accouplements
 1. Embrayages
temporaires
Caractéristiques technologiques des garnitures:Pour les freins comme pour les embrayages, les garnitures sont
des matériaux composites, mélange de carbone, soufre, particules métalliques diverses (cuivre, laiton,
bronze, fer...), céramiques et autres. Le tout est lié par une résine synthétique
Généralités sur les pompes
Qu’est-ce qu’une pompe ?

 Une pompe est un dispositif


permettant d'aspirer et de refouler
un fluide.
 Elle permet de transformer
l’énergie mécanique sous forme
d’un mouvement de rotation ou
rectiligne en énergie de pression,
suivant le type de pompes.
Historique

 Besoins en eau
 La plus ancienne pompe connue est la pompe à godets inventée
en Chine au Ier siècle apr. J.-C
 Les pompes modernes ont été développées à partir du XVIIIe siècle.
 Les pompes diesel et électriques, utilisées de nos jours, peuvent avoir des
débits de pompage très élevés.
 En basse pression pour la circulation de l'eau et en haute pression plus de 400
bars pour l'oléohydraulique.
Classification des pompes

 Les pompes centrifuges : le mouvement du liquide résulte de l’accroissement


d’énergie qui lui est communiquée par la force centrifuge.
 Les pompes volumétriques : l’écoulement résulte de la variation d’une capacité
occupée par le liquide.

Les mouvements retransmis aux organes des


pompes sont comme tous les mouvements
mécaniques de deux grands types :
 rotatif ;
 rectiligne (alternatif).
Représentation symbolique des
pompes
Pompes centrifuges
Introduction : Principe de
fonctionnement
 Une pompe centrifuge est constituée par:
 Une ou plusieurs roues à aubes tournant autour d’un axe
 Un distributeur dans l’axe de la pompe
 Un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelée volute.

 Le liquide arrive dans l'axe de l'appareil par le distributeur et la force


centrifuge le projette vers l'extérieur de la turbine. Il acquiert une grande
énergie cinétique qui se transforme en énergie de pression dans le collecteur
où la section est croissante.
 L'utilisation d'un diffuseur (roue à aubes fixe) à la périphérie de la roue
mobile permet une diminution de la perte d'énergie.
Description de la pompe centrifuge
(1/7)
Impulseur ( Rouet, Turbine )
 La roue (turbine, impulseur) qui constitue l’élément mobile de la pompe
communique au liquide une partie de l’énergie cinétique transmise par
l’arbre par l’intermédiaire de ses aubes (ailettes).
 Il existe trois formes principales de roues :
 roue fermée ;
 roue semi-ouverte ;
 roue ouverte.
Description de la pompe centrifuge
(2/7)
Corps de pompe ou diffuseur
 Le corps de pompe, qui constitue l’élément fixe de la pompe, est destiné à
recueillir le liquide qui sort de la roue, et à le diriger, soit vers l’orifice de
refoulement, soit vers l’entrée de la roue suivante, selon que la pompe est
mono ou multicellulaire. De plus, il transforme en pression une partie de la
vitesse. La forme principale du corps dépend du type de pompe (mono ou
multicellulaire).
Corps d'aspiration
 Il constitue avec le corps de pompe l’élément fixe destiné à diriger le liquide
vers l’entrée de la roue, de telle sorte que la vitesse soit uniforme en tous
points.
Description de la pompe centrifuge
(3/7)
Poussée axiale
 Les forces qui résultent de l’action des pressions sur les flasques avant et
arrière de section différente d’une roue donnent naissance à une poussée
axiale généralement dirigée vers l’aspiration. Cette poussée axiale est la plus
faible au point de meilleur rendement, mais augmente pour les débits
minimal et maximal de la pompe.
Poussée radiale
 Cette poussée, perpendiculaire à l’axe, résulte d’une mauvaise répartition de
la pression autour de la roue dans les pompes à volute. La poussée radiale
conserve une direction fixe, change de sens autour du débit nominal, en
s’annulant pour ce dernier. Elle entraîne un fléchissement de l’arbre et le
soumet à une flexion rotative.
Description de la pompe centrifuge
(4/7)
Étanchéité
 Deux systèmes principaux sont utilisés pour assurer l’étanchéité du passage
de l’arbre entre l’intérieur de la pompe et l’extérieur, généralement soumis à
la pression atmosphérique.
 Ce sont :
 les garnitures à tresses ;
 les garnitures mécaniques.
 Certaines pompes de type étanche ne nécessitent pas de système d’étanchéité.
 les pompes à rotor noyé ;
 les pompes à entraînement magnétique.
Description de la pompe centrifuge
(5/7)
Palier
Guidage en rotation de l’arbre grâce à des roulements évoluant dans une cavité ( un corps
) contenant le lubrifiant.
Exemple d’une pompe centrifuge
monocellulaire à un seul palier (6/7)
Entrainement des pompes

 Moteurs électriques
 Moteurs diesel
 Turbine à Gaz
 Turbine à vapeur
Exemple d’une pompe centrifuge multi-
cellulaires à double palier (7/7)
Impulseur

 Communément appelé turbines ou rouets


 Il peut être ouvert ou ferme
 Ses aubes peuvent avoir différents angles, ce qui caractérise les capacités de
la pompe ,d’où la courbe caractéristique qui prend en considération la vitesse
de rotation
Cylindrée

 C'est le volume de fluide déplacé par unité de mouvement, un tour pour les
pompes rotatives.
 La cylindrée se note Cth et s'exprime en m3/mouvement.
Débit
 De façon générale, le débit (Qv) se définit comme étant un certain volume de matière qui se
déplace dans un temps déterminé.
 C’est le volume de fluide (en mètres cubes ou en litres) qui circule dans une conduite, divisé

D=V /T
par une unité de temps (minute ou seconde):
(m3/s)
Débit
 Il dépend directement de la:
vitesse (V) linéaire de ce fluide et de la section (S) de la conduite
où :
 Qv = volume par unité de temps (débit volumique).
 V = déplacement linéaire des particules fluides en unités
de longueur par unité de temps (vitesse exprimée en m/s en SI).
 S = surface en unités carrées de la section prises
perpendiculairement au déplacement du fluide.

 Le débit qui circule dans la conduite est égal au produit de V par S, d'où la

Q=V.S
formule générale :
Hauteur manométrique Totale
 La HMT est la pression totale que doit fournir une pompe. Elle est exprimée en mètres ou mètres de colonne
d’eau, en bars ou en kg/cm². La hauteur manométrique totale est calculée suivant l'équation suivante:

H.M.T = (Ha + Hr + Pc) + Pu (m)


Hauteur manométrique Totale

 Ha pour hauteur d'aspiration : correspond à la hauteur entre la surface


de l'eau et l'axe de la pompe. Dans le cas d'une pompe immergée de puits ou de
forage, Ha = 0
 Hr pour hauteur de refoulement : correspond à la hauteur
entre l'axe de la pompe et le point le plus haut de refoulement
(par exemple le robinet le plus haut).

 Pc : il s'agit des pertes de charges moyennes dans les canalisations qui sont fonction de la section et de la nature
de la canalisation (pertes de charges linéaires) mais également fonction du nombre et du type de raccords
(coudes, tés, jonctions) présents le long de la canalisation ; on les appelle communément les " pertes de charge
singulières.

 Pu : c'est la pression utile souhaitée à l'ouverture du robinet. On la choisit en moyenne aux alentours de 2,5 bars,
soit 25m de pression.
Pression
 Au lieu de forces ponctuelles, nous considerons maintenant des forces qui agissent sur une surface étendue.
Si une force est repartie sur une surface et agit normalement a cette surface, la pression, P , est définie
comme le quotient de la force par cette surface : P = F/A
 C’est un scalaire : en tout point elle a une valeur, mais pas de direction. P s’exprime en N/m2 ou pascal(Pa) :
1 N/m2 =1 Pa : Soit une force F , qui s'exerce uniformément sur une surface S. On définit alors la pression
comme étant le rapport de la force sur la surface,

 où F perpendiculaire est la composante de F


perpendiculaire à S.

 Remarque : L'unité du Système International de la pression est le Pascal, son symbole est Pa
Pression
 Pression Atmosphérique :
 La Terre est entourée d’une couche d’air.
 L’atmosphère est retenue par la Terre grâce à la gravité.
 Cette masse d’air a un poids qui pèse sur toute la surface de la Terre.
 Comme on a défini une pression par P = F/ S ,
 le poids de l’atmosphère doit se manifester par une certaine pression :
Patm = P/ S
(avec P le poids de la colonne d’air au-dessus de la surface S).

 Pression Relative : C’est le différence de Pression par rapport à la pression atmosphérique.


 Pression Absolue : elle est mesurée à partir du Vide Pabs= Patm+Prelative.
Pression
 Pression Hydrostatique :
 Sur la surface S considérée repose une colonne du liquide de hauteur h. Le poids de cette colonne vaut :

P=m·g
⇔ P = ρliq. · V · g (m = ρliq. · V )
⇔ P = ρliq. · S · h ·g (V = S · h)
Le poids P⃗ constitue ainsi une force pressante, s’exerçant sur la surface S. Il provoque ainsi dans la couche observée la pression :

p=PS
⇔p=

⇔p= p = ρ liq. · g · h

Remarque : La pression atmosphérique est donc en quelque sorte une pression hydrostatique, où le liquide est
cependant remplacé par de l’air. La valeur de la pression atmosphérique normale est de 1013 hPa à la surface de
l’eau de mer!
Fluide Incompressible
 Un fluide incompressible est un fluide dont on ne peut changer le volume, c'est-à-dire qu'on ne peut pas le
comprimer dans un espace plus restreint.

 La totalité des liquides sont incompressibles (eau, sang, huile, mercure, ...).

 On remarque que la pression varie selon deux facteurs : La pression exercée provient de la masse du fluide
qui se trouve au-dessus de l'objet. Ainsi, plus il y a de liquide au-dessus d'un objet, plus la pression est
grande.

 L'autre facteur est sa masse volumique. Plus la masse volumique est grande, plus la pression exercée sur un
objet à l'intérieur de ce fluide le sera aussi.
Fluide Compressible
 Un fluide compressible est un fluide dont on peut changer le volume, c'est-à-dire qu'on peut le comprimer
dans un espace plus restreint. La totalité des gaz sont compressibles (air, oxygène, hydrogène, azote, ...)
 La pression d'un gaz dépend du nombre de collisions des particules du fluide entre elles et avec le récipient.
Ainsi, plus le nombre de collisions est grand, plus la pression est grande.
 Les facteurs qui influencent le nombre de collisions et donc la pression sont:
 le nombre de particules dans le fluide : un nombre plus grand de particules signifie plus de collision, donc une plus
grande pression;
 le volume du fluide : plus le volume est petit, plus il y a de collision donc plus la pression est grande.
 la température : si la température augmente, cela veut dire que l'énergie des particules est plus grande, donc elles
se déplacent plus vite ce qui augmente le nombre de collisions et par le fait même la pression.
Dans un fluide compressible, la pression est inversement proportionnelle au volume. pα1 /V Donc si une
variable augmente (soit la pression ou le volume), nécessairement l'autre diminue
Pression totale dans un liquide
 incompressible
On considèrela pression atmosphérique quis'additionne à la pression du liquide.
Ainsi, la pression totale Ptot que subit le fond du récipient vaut :

Ptot = ρ ⋅ g ⋅ h +
Psurface
Couple
 La notion de couple en mécanique :de Poinsot
Couple
 La notion de couple en mécanique :de Poinsot
Garniture mécanique
La cavitation
La cavitation
 Elle est essentiellement due à une mauvaise détermination et une méconnaissance flagrante des causes:
 Modification des installations qui entrainent une chute du NPSH disponible qui doit toujours rester supérieur au
NPSH requis.

 Les solutions possibles pour les installations provoquant de la cavitation sont discutables mais quelques-
unes peuvent devenir très chères et dérangeantes.

 Mais la cavitation et ses effets sur la maintenance et les couts de réparation peuvent être évitées.
Effets de la cavitation
 La cavitation peut avoir des effets sérieux sur
le fonctionnement et la durée de vie des pompes.

 Elle peut affecter plusieurs composants de la


pompe, mais c’est souvent la turbine qui en subit
l’impact principal.

 Une turbine neuve qui a souffert de la cavitation


aura le même aspect que si elle avait été utilisée
plusieurs années.
La cavitation
 Le matériau de la turbine peut être érodé et irréparable. La cavitation apparait quand le liquide pompé
se vaporise à basse pression.
 Cela se produit à cause d’une pression insuffisante à l’entrée de la pompe, en d’autres termes, quand il y
a un NPSHa insuffisant ( Net Positif Suction Head available).
Phénomène de Cavitation
 Quand la cavitation apparait, des bulles d’air sont créées à basse pression.

 Pendant que le liquide s’écoule de l’aspiration de la turbine à sa sortie, les bulles implosent, ce
qui crée des ondes de chocs qui attaquent la turbine et provoquent des vibrations dans la
pompe et des dégâts mécaniques pouvant conduire à la destruction complète de la pompe à
différents niveaux
Pression de Vaporisation
 la pression de vapeur est définie
par la pression à laquelle les molécules
du liquide se transforment en vapeur.

 la pression de vapeur pour tous


les liquides varie avec la température.

 En contrôlant la pression à laquelle


est soumise l’eau, on peut changer sa pression
de vapeur et éventuellement la
faire bouillir à température ambiante.

 Le tableau ci-contre illustre à partir de


la température, la variation de la pression de
vapeur, la densité et la gravité spécifique de l’eau.
Pression de Vaporisation
L’influence de
la pression atmosphérique
 la pression dépend de l’altitude.

 Le diagramme ci-dessous indique


une valeur à 1500m et une autre à
10000m et démontre qu’à 1500m
la pression de vapeur de l’eau est
abaissée suffisamment pour
permettre l’ébullition à 80°C.

 Il est courant que des pompes soient installées dans différentes parties du monde à des
altitudes similaires, comme à Johannesburg à 1700m d’altitude. Dans de tels endroits il est
important de déterminer le changement de pression de vapeur
Qu’est-ce qui provoque la cavitation ?
 La cavitation apparait dans une pompe quand la pression et la température du liquide à l’entrée de la
turbine égale la pression de vapeur.

 La cavitation peut apparaitre à basse pression et à des températures de fonctionnement normales.

 Localement elle résulte de la vaporisation du liquide en créant de très hautes températures et pression
qui peuvent atteindre 10000 K et 1G N/m².
Qu’est-ce qui provoque la cavitation ?
 Quand la cavitation apparait des bulles se forment ; comme la pression dans la pompe
augmente, ces bulles s’écoulent dans une sorte d’implosion, qui est aussi violente qu’une
explosion.
 Cette implosion provoque des ondes de chocs qui se déplacent à travers le liquide et percutent
la turbine en causant des dégâts mécaniques.
Qu’est-ce que provoque la cavitation ?
 La cavitation provoque une :
 altérations des
caractéristiques,

 des dégâts mécaniques,

 du bruit et des vibrations qui peuvent conduire à la destruction complète de la pompe.

 Souvent le premier symptôme est la vibration. Il faut noter que les


vibrations endommagent également d’autres composants tels que
l’arbre, les roulements et les joints.
Solution
SUPPRIMER LA CAVITATION.
 Sans changer les conditions d’aspiration ou les propriétés du liquide pendant le fonctionnement, la
cavitation peut être supprimée le plus facilement lors du dimensionnement.

 La clé est la compréhension du NPSH et sa prise en compte pour la détermination.


Solution
SUPPRIMER LA CAVITATION.
 NET est ce qui reste après tous les calculs POSITIF est évident

 SUCTION HEAD est la pression à l’entrée de la pompe

 NPSH est défini par la différence entre la pression disponible à l’entrée de la pompe et la pression de
vapeur du liquide.
Solution
SUPPRIMER LA CAVITATION.
 la pression de vapeur est différente en fonction des liquides et elle varie en fonction
de la température et de la pression atmosphérique.

 la pression disponible à l’entrée de la pompe est ce qui reste après le décompte des
pertes par friction, des pertes dues à la vitesse et des pertes aux entrées et sorties du
système de pompage.

 Durant la détermination, il est indispensable de calculer toutes les pertes par friction,
les pertes d’entrée et sortie et les pertes du processus générées dans les canalisations
pour définir la pression d’aspiration disponible à la pompe.

 Malheureusement, quand la pompe est installée nous subissons la pression nette


disponible à la pompe.
NET POSITIVE SUCTION HEAD disponible
 Le NPSHd n’a rien à voir avec la pompe, c’est un système de la valeur spécifique.
 C’est la pression disponible à l’extrémité de la canalisation pour la connexion de la pompe et est
complètement indépendant de la pompe qui va y être installée.
NET POSITIVE SUCTION HEAD disponible
 C’est en fait la différence entre la pression à l’entrée de la bride de la pompe et la pression de vapeur de
cette installation et doit être déterminée au dimensionnement de la pompe en tenant compte des
paramètres d’aspiration de l’ensemble.

 Le NPSHd est spécifique au site en question et est déterminé par le dimensionnement du système.

 Il est important de noter que la pression disponible à l’entrée de la pompe est ce qui reste après
soustraction de toutes les pertes décrites plus haut.
NET POSITIVE SUCTION HEAD available
NET POSITIVE SUCTION HEAD disponible
 C’est en fait la différence entre la pression à l’entrée de la bride de la pompe et la pression de vapeur de
cette installation et doit être déterminée au dimensionnement de la pompe en tenant compte des paramètres
d’aspiration de l’ensemble.

 Le NPSHd est spécifique au site en question et est déterminé par le dimensionnement du système.

 Il est important de noter que la pression disponible à l’entrée de la pompe est ce qui reste après soustraction
de toutes les pertes décrites auparavant .
NPSHr NET PSITIVE SUCTION HEAD requis
 Le NPSHr est une caractéristique de la pompe et n’a aucun rapport avec le système.

 Toutes les pompes ont un NPSHr différent et les valeurs peuvent être obtenues auprès des constructeurs.

 Le NPSHr est défini comme la pression d’aspiration minimum requise à l’entrée de la pompe.
NPSHr NET POSITIVE
SUCTION HEAD requis
 Cette valeur ne doit pas
être prise pour suffisante
pour garantir que la cavitation
n’apparaitra pas parce qu’elle
est mesurée au moment où
la cavitation apparait.

 Le niveau de cavitation est mesuré comme étant le point auquel


l’aspiration chute de 3%, c’est pour cela qu’il faut s’assurer que le NPSHd est plus
grand que le NPSHr en prévoyant une marge.
 La règle d’or est de s’assurer d’avoir une marge suffisante pour éviter toute
NPSHr NET PSITIVE SUCTION HEAD requis
 Cette valeur de marge est souvent spécifiée par des tableaux standards et les constructeurs offrent
toujours leurs conseils. Typiquement une marge de 1.5 m est suffisante.

 Le NPSHa est une caractéristique du système qui peut être contrôlée.

 Il faut alors concentrer tous les efforts sur le dimensionnement pour garantir un NPSHa suffisant du
système.
la cavitation
 Voici une coupe de l’entrée d’une pompe et de sa turbine.
 On distingue 5 positions figurants le flux du liquide dans la pompe (de 1 à 5), il est évident que
cela correspond à un flux à volume constant.
 Par définition, vu la différence de section entre l’entrée et la sortie, la vitesse du flux est plus
élevée dans l’œil de la turbine que dans la canalisation.
 Quand la vitesse augmente, la pression diminue et inversement quand la vitesse diminue la
pression augmente.
la cavitation
 La raison est que l’augmentation de la vitesse crée une pointe de vitesse qui est de l’énergie perdue.

 Idéalement, on souhaite de la pression pas de la vitesse. C’est le même effet quand o pince un tuyau
d’arrosage, le flux reste le même, mais la vitesse augmente par pincement à la sortie du tuyau.

 L’eau sortant du tuyau à une grande vitesse mais à la pression atmosphérique.

 Quand la pression aux différentes positions à travers la pompe reporter sur un graphique cela donne la
courbe cidessous
la cavitation
 Cette courbe démontre que la pression à travers la turbine chute et augmente de nouveau à la sortie.

 Cela est dû au diamètre de l’œil de la turbine plus petit que la section de la canalisation et au fait que la
turbine donne de l’énergie au liquide, augmentant ainsi sa pression
la cavitation
 Le graphique ci-dessous montre les variations de pression dans une turbine avec 2 lignes tracées pour
représenter la pression de vapeur des différents liquides pompés.
la cavitation
 Dans le cas de la plus haute ligne
de pression de vapeur, il faut noter
que la courbe coupe la ligne.

 Cela signifie qu’à cet instant précis


la pression sera plus basse que la pression de vapeur du liquide.

 Cela signifie que le système dans lequel la pompe est installée ne délivre
pas suffisamment de NPSHa et par définition, la cavitation se produira.

 Dans le cas de la plus basse pression de vapeur, il faut noter que la courbe ne traverse la ligne à aucu moment.

 Cela signifie que le NPSHa est suffisant et que la pression ne va pas descendre sous la pression de vapeur du
liquide. Le système à dans ce cas été correctement dimensionné et la cavitation n’apparait pas.
Conclusion
 Il n’y a pas d’autre solution que de déterminer la pompe en fonction du réseau.

 Pendant le dimensionnement le NPSHa (qui est indépendant de la pompe) peut être déterminé plutôt
facilement.

 Après avoir déterminé le NPSHa, on peut le comparer au NPSHr des pompes sélectionnées.

 Il est plus facile de changer le modèle quand on la déterminé qu’une fois installée. Il est fortement
recommandé d’intégrer toute modification nécessaire à la détermination plutôt qu’après installation.

 Il est fortement recommandé d’intégrer toute modification nécessaire à la détermination plutôt qu’après
installation.
Conclusion

 La cavitation dans une installation peut être éliminée de deux façons seulement.
 La première est d’accroitre le NPSHa à la pompe ou réduire le NPSHr par la pompe Pour accroitre le NPSHa,
cela dépendra du système et de sa nature.
 On peut augmenter la pression d’entrée dans la pompe ou réduire les pertes de frottements dans la
canalisation en en réduisant les coudes et composants. Malheureusement ces solutions sont rarement
réalisables, financièrement ou techniquement.
Conclusion

 La deuxième solution serait de remplacer les pompes par des modèles ayant un NPSHr plus faible. Il n’y a pas
d’autre alternative que de bien déterminer la pompe sans considération de cout immédiat. Il est préférable
de déplacer la pompe pour réduire le NPSHa du réseau. La bonne détermination est toujours la meilleure
solution pour supprimer la cavitation
Généralités sur les méthodes
d’alignement :
Installation des Machines

Installation d’un groupe moto-pompe


Généralités sur les méthodes
d’alignement
 L'installation d'un groupe moto pompe est un exemple très courant . Dans ce cas
le corps de pompe reste le plus souvent fixé aux tuyauteries et sur le socle.

 Le réglage de l'alignement se fait donc en positionnant le moteur après fixation


de la pompe.

 Il en est pratiquement ainsi dans tous les cas de groupes de machines dont la
puissance est fournie par un moteur électrique. Même dans le cas de
compresseurs alternatifs ou centrifuges, utilisant des réducteurs ou
multiplicateurs, c'est le moteur électrique qui est réglé suivant la position de
l'autre machine.
Généralités sur les méthodes
d’alignement
 Pour les ensembles turbopompes ou turbocompresseurs l'alignement peut se
faire simultanément sur les 2 machines à condition d'avoir la possibilité d'une
certaine souplesse de réglage dans l'installation des tuyauteries reliées aux
machines.

 On supposera que les tuyauteries ne "tirent’’ pas , ce que l'on peut vérifier en
desserrant les .brides.

 Pour faciliter l'alignement et permettre le montage des cales de mise à niveau,


des vis de réglage sont montées sur les pieds de la machine.
LES 2 PLANS DE REGLAGE
 Pour réaliser l’alignement, il faut pouvoir déplacer les pieds d’une machine dans 2 plans.

 Correction des défauts d'alignement : Les défauts d'alignement peuvent être dus au desserrage des
fixations, à la dégradation du bâti d'emplacement ou à un mauvais positionnement provoqué par la
vibration de l'environnement.

 Correction de défaut d'alignement vertical :Tous les défauts d'alignement verticaux, qu'ils soient
angulaires ou parallèles, sont corrigés au moyen des cales. Les cales sont des plaquettes d'acier ou de
laiton qui sont placées sous les pieds de la machine.
Plan de réglage : Correction de défaut
d'alignement
 On prend la machine vertical
menée comme référence et on corrige la position du
moteur après avoir enlevé les boulons de fixation.

 Ensuite on enlève ou on ajoute les cales d'épaisseur sous les quatre pieds pour
élever ou abaisser le moteur sans l'incliner dans le cas d'un défaut de
parallélisme et sous les deux pieds avant ou arrière pour faire lever ou plonger
l'arbre moteur dans le cas d'un défaits angulaire.

 Les cales sont à poser par paire pour ne pas risquer d'accentuer le défaut
d'alignement. Il vaut mieux utiliser les cales épaisses plutôt que plusieurs cales
minces. 1’empilement de cales entraîne un effet de ressort qui rend difficile un
alignement précis. Les cales doivent être propres, sans trace de graisse, de
peinture ni de salissures.
Plan de réglage : Correction de défaut
 d'alignement
Dans le plan vertical, vertical
le réglage de hauteur (vue de coté) permet, moyen de cales « fourchettes » glissées
sous les pattes du moteur, de monter plus ou moins le moteur et de relever ou d’abaisser l’avant (coté
accouplement) par rapport à l’arrière du moteur.

Vue de cote d’un groupe moto-pompe


Plan de réglage : Correction de défaut
 d'alignement
Pour remédier aux horizontal
défauts d'alignement horizontaux, on déplace le moteur horizontalement sur son bâti.
Le déplacement est parallèle ou avec pivotement selon le défaut de parallélisme ou de concentricité.
 Dans le plan horizontal (VUE DE DESSUS) on déplace le moteur grâce à des vis de réglage.

 Vue de dessus d’un groupe moto-pompe


FAUX ROND DES ARBRES ET
 ALIGNEMENT
Un alignement est bien fait : coïncide avec l’axe de l’arbre mené.
quand l’axe de l’arbre moteur
 Une difficulté vient du fait que ces axes sont des références imaginaires alors que les mesures sont
réalisées par rapport aux génératrices extérieures des arbres qui ne sont pas nécessairement des
cylindres parfaits.
FAUX ROND DES ARBRES ET
 ALIGNEMENT
Il est donc nécessaire de connaitre : défauts d’arbre en particulier le faux rond
et de compenser certains
(déformation de l’arbre) et le voile.
 La mesure de ces défauts est réalisée comme indiqué sur le schéma ci-dessous

Mesure du faux rond et du voile


FAUX ROND DES ARBRES ET
 ALIGNEMENT
Mesure du faux rond par mesure : par mesure axiale.
radiale et mesure du voile

 On limite généralement la valeur du faux


rond à 0,05 mm maxi pour 3000t/mn mais
cela impose d’en tenir compte lors de
l’opération d’alignement.

 En fait en utilisant les méthodes d’alignement


préconisées par la suite, ni le faux rond,
ni le voile n’ont d’importance pour l’alignement.

 Par contre le faux rond occasionne un balourd


qui provoque des vibrations. Pour éviter l’influence du faux rond il suffit de relever toujours le même point sur
l’accouplement, autrement dit de faire tourner les 2 arbres en même temps .
FAUX ROND DES ARBRES ET
ALIGNEMENT
 Si l’on fait tourner l’arbre : mesure en fait le faux rond de
moteur seul on
l’arbre de pompe.

 Par contre si les 2 arbres tournent en même temps les points par contact sur
chaque arbre conservent le même écart (pas de variation d’écart) si les axes de
rotation sont communs

Influence d’un faux rond de l’arbre


REGLAGE FONDAMENTAL N°1

DANS TOUS LES CAS FAIRE TOURNER LES DEUX ARBRES SIMULTANEMENT POUR
EVITER L’INFLUENCE DU FAUX ROND
Differents moyens pour realiser les
alignements
Differents moyens pour realiser les alignements

Il existe un certain nombre de méthodes différentes permettant d'obtenir un


alignement acceptable des machines tournantes. Elles vont de la règle peu
coûteuse (réglet) aux systèmes laser plus sophistiqués et inévitablement plus
onéreux. Nous pouvons résumer ces méthodes en trois catégories de base :

 -À vue – règle et jauges d'épaisseurs


 -Comparateurs – jauges de déplacement mécaniques
 -Systèmes d'alignement optiques laser
 Au sein de chaque catégorie, il existe un certain nombre de variations et
d'options.
Différents moyens pour realiser les
a) Mesure à la réglette ou aux alignements
cales
 Cette méthode peu précise car limitée à un contrôle optique, ne tenant pas compte des faux
ronds, des différences d’usinage entre mâchons, etc.… ne peut être utilisée que très rarement
(efforts faibles, vitesse de rotation peu élevée).
 Par contre on peut l’employer en préréglage avant d’utiliser les méthodes étudiées
ultérieurement

Reglage par reglette et cales .


Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
 À vue
 Usage de la réglette
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
 Cette méthode d'alignement des arbres était une pratique répandue dans de nombreuses usines, sous
réserve de l'utilisation d'un accouplement flexible, il était considéré comme suffisant d'évaluer
l'alignement à l'oeil nu et de boulonner la machine. Le système est certainement peu coûteux et
l'équipement est toujours disponible. Les valeurs correctives pour les pieds de la machine étaient
généralement estimées en fonction de l'expérience de l'ingénieur ou du technicien chargé de l'alignement.
 Le plus souvent, les corrections au niveau des pieds de la machine nécessitaient d'être répétées en
procédant par tâtonnements avant que l'état d'alignement « à vue » ne soit réalisé. Même dans ce cas, il
n'y avait aucune certitude que l'alignement effectué était correct. Comme la résolution de l'oeil humain
est limitée à 0,1
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
 mm, la précision de l'alignement est limitée en conséquence. En outre, sans avoir procédé à des contrôles
approfondis quant à la précision d'installation de l'accouplement sur l'arbre, aucune corrélation directe ne
peut être faite entre l'alignement effectué et l'alignement réel des arbres de la machine.

 Dans le meilleur des cas, cette méthode d'alignement peut être décrite comme un alignement
d'accouplements et non comme un alignement d'arbres comme défini plus haut.

 La réglette est posée à plat sur les quatre positions du moyeux supérieur . Avec un jeu de cale on mesure
l’espace entre la réglette et le flanc du moyeu décalé
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
 La réglette est posée à plat sur les quatre positions du moyeux supérieur .
 Avec un jeu de cale on mesure l’espace entre la réglette et le flanc du moyeu décalé
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
La jauge d'épaisseur

 Bien que classifiée ici comme méthode « à vue »


d'alignement d'arbres, dans certaines circonstances
et pour certaines machines, la méthode des jauges
d'épaisseur peut s'avérer parfaitement acceptable.

 Lors de l'installation et de l'alignement de groupes


de turbines (par exemple) où le demi-accouplement fait partie intégrante de l'arbre du rotor et qu'il ne possède
pas d'éléments flexibles, un ingénieur en
turbines expérimenté est en mesure d'aligner les deux demi-accouplements de manière relativement précise.

 (Comme noté à la section des tolérances d'alignement, aucun écart n'est autorisé, ni en ouverture, ni en
concentricité sur ces types d'accouplement « rigides »).
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
La jauge d'épaisseur
 En utilisant la jauge d'épaisseur ou un pied à coulisse à vernier, le technicien mesure avec
précision tout écartement entre les demi-accouplements.
 Sur des machines dont la conception des accouplements recourt à des éléments flexibles,
l'utilisation de jauges d'épaisseur est entachée des mêmes limitations que la méthode de la
règle et peut uniquement être décrite comme alignement d'accouplements.
Différents moyens pour realiser les
alignements
b) MESURE AU COMPARATEUR
c) Système d’alignement optique laser

3- Règles d’utilisation des comparateurs


Signe du comparateur
 Le comparateur indique un déplacement par
rapport à une cote de référence.

 Si la tige de mesure s’enfonce dans le comparateur


la mesure est affectée du signe + et inversement du
signe -.
3- Règles d’utilisation des
comparateurs
Désaxement et lecture au comparateur
 Pour mesurer à l’aide d’un comparateur
la distance qu’il ya entre les axes de
2 arbres parfaitement usinés (pas de
faux rond et cylindricité parfaite)

 On fixe un comparateur sur un arbre


et on lui fait faire un demi-tour

Par exemple en ayant placé le zéro en haut on lit sur le comparateur une valeur
après ½ tour de -20 ( en 1/100 de mm )
3- Règles d’utilisation des
comparateurs
Désaxement et lecture au comparateur
 La valeur entre les 2 axes sera en réalité- 10 car
l’écart entre axes se retrouve une fois sur la
mesure supérieure une autre fois sur la mesure
inférieure

 Les méthodes utilisant des comparateurs


permettent des résultats très précis.

 Ces méthodes nécessitent que des mesures soient faites machines à l’arrêt et
désaccouplées; toutefois elles peuvent être faites à froid ou juste après un arrêt à une
température proche de celle de marche, en faisant circuler le produit chaud par by-
pass du clapet, les vannes étant ouvertes.
3- Règles d’utilisation des
 comparateurs
Les relevés obtenus permettent de déterminer la position des arbres l’un par rapport à l’autre, la
rotation simultanée des 2 arbres toujours dans le même sens évitant de tenir compte de leur faux
rond (on peut utiliser une clé chaine pour faire tourner les arbres et un inclinomètre pour
déterminer la verticale et l’horizontale). Par contre il est nécessaire de vérifier la flèche du support
de comparateur et d’en tenir compte.

 Pour cette raison ainsi que pour assurer une bonne fixation, il est préférable d’utiliser un support
fixé sur l’arbre ou que les 2 points de contact entre magnétique car rien n’assure restent les même
après ½ tour de l’arbre les forces s’exerçant sur le pied étant alors en sens contraire.

 Il faut aussi rappeler que la rémanence magnétique laissée par un faux pied magnétique peut
perturber par la suite des mesures faites par certains capteurs de vibrations (capteur sans contact
que l’on trouve sur certaines machines)

 La mesure de la flèche étant indispensable on indique ci-après le moyen de la déterminer.


3- Règles d’utilisation des
comparateurs
 La mesure de la flèche étant indispensable on indique ci-après le moyen de la déterminer.

Mesure de la fleche
 La valeur de la flèche est égale à la moitié de la lecture faite sur le comparateur, soit la moitié de
l’écart des mesures faites sur la génératrice supérieure d’un arbre et après un ½ tour sur la
génératrice inférieur de même arbre.

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