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Mr.MEKKI
Sommaire
I. Maintenance industrielle: Définitions, types, logiciels,
IV. Accouplements,
V. Pompes,
Cas d’application :
Le responsable maintenance doit donc tenir compte de ces distorsions et avoir à sa disposition une
équipe « réactive » aux événements aléatoires. Pour réduire la durée des interventions, donc les
coûts directs et indirects (coûts d’indisponibilité de l’équipement), on peut :
Mettre en place des méthodes d’interventions rationnelles et standardisées (outillages
spécifiques, échanges standards, logistique adaptée, etc..).
Prendre en compte la maintenabilité des équipements dès la conception (trappe de visites
accessibles, témoins d’usure visible, etc..).
Applications des méthodes de maintenance
La maintenance améliorative
L’amélioration des biens d’équipement est un « ensemble des mesures techniques,
administratives et de gestion, destinées à améliorer la sûreté de fonctionnement d'un bien sans
changer sa fonction requise » (norme NF EN 13306).
Modifications apportées à la conception d’origine dans le but d’augmenter la durée de vie des
composants, de les standardiser, de réduire la consommation d’énergie, d’améliorer la
maintenabilité, etc..
Objectifs :
Cette maintenance est un état d’esprit nécessitant un pouvoir d’observation critique et une
attitude créative. Un projet d’amélioration passe obligatoirement par une étude économique
sérieuse (rentabilité). Tout le matériel peut concerné, sauf matériel proche de la réforme. Les
objectifs sont :
L’augmentation des performances de production.
L’augmentation de la fiabilité.
L’amélioration de la maintenabilité.
La standardisation de certains éléments ou sous-ensemble,
L’augmentation de la sécurité des utilisateurs.
Opération de maintenance améliorative
Rénovation :
Inspection complète de tous les organes, la reprise dimensionnelle complète ou le remplacement
des pièces déformées, la vérification des caractéristiques et éventuellement, la réparation des
pièces et sous-ensembles défaillants. C’est donc une suite possible à une révision générale. Une
rénovation peut donner lieu à un échange standard.
Reconstruction :
« Action suivant le démontage du bien principal et remplacement des biens qui approchent de la
fin de leur durée de vie et/ou devraient être systématiquement remplacés ».
La reconstruction diffère de la révision en ce qu'elle peut inclure des modifications et/ou
améliorations. L’objectif de la reconstruction est normalement de donner à un bien une vie utile
qui peut être plus longue que celle du bien d’origine.
La reconstruction impose le remplacement de pièces vitales par des pièces d’origine ou des
pièces neuves équivalentes. La reconstruction peut être assortie d’une modernisation ou de
modifications.
Opération de maintenance améliorative
La reconstruction impose le remplacement de pièces vitales par des pièces d’origine ou des
pièces neuves équivalentes. La reconstruction peut être assortie d’une modernisation ou de
modifications.
Les modifications peuvent apporter un plus en terme de disponibilité (redondance), d’efficacité,
de sécurité, etc…. Attention toutefois à une forme particulière de reconstruction :
c’est la « cannibalisation » qui consiste à récupérer, sur le matériel mis au rebut (casse), des
éléments en bon état, de durée de vie espérée inconnue, et de les utiliser en rechanges ou en pièces
de rénovation. Est- ce une bonne solution ?...
Modernisation
C’est le remplacement d’équipements, d’accessoires, des logiciels par des sous ensembles
apportant, grâce à des perfectionnements techniques n’existant pas sur le bien d’origine, une
amélioration de l’aptitude à l’emploi du bien. Une modernisation peut intervenir dans les
opérations de rénovation ou
de reconstruction.
Les niveaux de maintenance
1er niveau :
Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d'éléments accessibles sans aucun démontage
ou ouverture de l'équipement, ou échanges d'éléments consommables accessibles en toute sécurité,
tels que voyants ou certains fusibles, etc…. Ce type d'intervention peut être effectué par l'exploitant
du bien, sur place, sans outillage et à l'aide des instructions d'utilisation. Le stock des pièces
consommables nécessaires est très faible.
2éme niveau :
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de
maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement. Ce type
d'intervention peut être effectué par un technicien habilité de qualification moyenne, sur place,
avec l'outillage portable défini par les instructions de maintenance, et à l'aide de ces mêmes
instructions. On peut se procurer les pièces de rechange transportables nécessaires sans délai et à
proximité immédiate du lieu d'exploitation.
Les niveaux de maintenance
3éme niveau :
Identification et diagnostic des pannes, réparations par échange de composants ou d'éléments fonctionnels,
réparations mécaniques mineures et toutes opérations courantes de maintenance préventive telles que réglage
général ou réalignement des appareils de mesure. Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien
spécialisé, sur place ou dans le local de maintenance, à l'aide de l'outillage prévu dans les instructions de
maintenance ainsi que des appareils de mesure et de réglage, et éventuellement des bancs d'essais et de
contrôle des équipements et en utilisant l'ensemble de la documentation nécessaire à la maintenance du bien
ainsi que les pièces approvisionnées par le magasin.
4éme niveau :
Tous les travaux importants de maintenance corrective ou préventive à l'exception de la rénovation et de la
reconstruction. Ce niveau comprend aussi le réglage des appareils de mesure utilisés pour la maintenance, et
éventuellement la vérification des étalons du travail par les organismes spécialisés. Ce type d'intervention peut
être effectué par une équipe comprenant un encadrement technique très spécialisé, dans un atelier spécialisé.
5éme niveau :
Rénovation, reconstruction ou exécution des réparations importantes confiées à un atelier central ou à une
unité extérieure. Par définition, ce type de travaux est donc effectué par le constructeur, ou par le 22
reconstructeur, avec des moyens définis par le constructeur et donc proches de la fabrication.
Logiciels GMAO
Gérer la maintenance de ses équipements
Gérer la maintenance de ses équipements
Dès lors que l’on aborde la maintenance d’un ou plusieurs parcs
d’équipements, on peut être confronté aux problèmes suivants : une
machine tombe en panne mais le délai d’approvisionnement en pièces de
rechange est de 3 semaines, plusieurs matériels doivent être vérifiés en
urgence mais personne n’est disponible, les techniciens affectés à la
maintenance se plaignent de jouer trop souvent le rôle de « pompiers ».
Ces problèmes sont symptomatiques d’une gestion au jour le jour.
Notes : Liste triée par ordre alphabétique. Les chiffres d'affaires et résultats ont
été obtenus auprès de sociétés de renseignements financiers indépendantes sur la
base des états financiers déposés par les sociétés auprès des Tribunaux de
Commerce. La dernière mise à jour date du 30/07/2012.
Facteurs clés de succès d’un projet de GMAO
Cadrage du projet
Périmètre et analyse
Appel d’offres
Conception / spécifications détaillées
Réalisation et déploiement
Conduite du changement
Une GMAO n’est exploitable que si celle-ci est correctement et régulièrement
renseignée. L’implantation du progiciel doit donc remporter l’adhésion de tous les
utilisateurs. Ceux-ci doivent être conscients des objectifs finaux du progiciel. Un
accompagnement sera nécessaire pour lever les éventuelles résistances aux
changements face à des tâches considérées comme administratives.
Par ailleurs, il convient de veiller à ce que la saisie des données ne vienne pas
cannibaliser les interventions opérationnelles des agents de maintenance. Par
ailleurs, les responsables de maintenance ne doivent pas succomber à une
obsession des tableaux de bord.
Dessin industriel
• Introduction
• Norme et règles de tracés
• Règles de disposition des cotes sur un dessin
• Perspectives cavalières
Projection
Les représentations normalisées en dessin technique sont
des projections orthogonales. Les positions relatives des
projections et leurs directions sont normalisées dans un
cube de projection.
Principes de projection
On choisit un trièdre orthogonal de projection.
On place l'objet au "centre" du trièdre de sorte que des
directions privilégiées de l'objet soient parallèles aux faces
du trièdre (ici, côté du marteau, faces latérales et
inférieure supérieure).
norme NF E04-520
Ce type de représentation sera spécifié par le symbole :
norme NF Q02-000
Types de traits
Désignation Largeur Utilisation
A4 210 297
A3 420 297
A2 420 594
… …
A0 841 1188
Cartouche
Il contient les renseignements utiles à la lecture et au
classement du dessin. Le cartouche doit être placée sur le
dessin plié au format d'un A4 en bas à droite.
Les indications courantes sont :
• un logo identifiant l'entreprise,
• l'échelle de représentation,
• la date de dessin,
• le nom du dessinateur,
• une identification de la pièce représentée...
norme NF E04- 503. La norme prévoit également des repères d'orientation et d'échelle ;
ces repères permettent de détecter si un argument ou une réduction ont été faites à la
duplication.
norme NF E04 - 504
Exemple d’insertion de cartouche
Dessin d’ensemble
Nomenclature, repérage
L'emplacement est choisi suivant le sens de
lecture du dessin 10 Le repérage des pièces
se fait de manière croissante vers le haut
(dans la nomenclature). Il faut également
aligner les repères de désignation des
pièces sur le dessin.
Dessin de définition
Norme et règles de Tracés
Normes - Règles de tracé.
Représentations particulières
Vues déplacées
Permet d'éviter des projections
complexes en observant suivant une
direction oblique.
Permet une disposition des vues en
fonction de la mise en page.
Normes - Règles de tracé.
Vues interrompues
Lorsque l'on ne représente que
l'extrémité d'une pièce.
Demi-vue rabattue
Détails particuliers :
Ne pas placer les cotes à l'intérieur des vues. Les répartir autour à distance constante.
Regrouper les cotes d'un même détail dans la même zone du dessin.
Coter la position des axes des trous. les entre-axes, puis le diamètre des trous.
Pour les petites cotes, sortir le chiffre des lignes d'attache et inverser les flèches.
Règles de disposition des cotes sur un dessin
Perspectives cavalières
Perspectives cavalières
But
Une vue en perspective permet de comprendre rapidement
les formes et l'aspect général d'une pièce ou d'un ensemble
technique.
La perspective cavalière est une projection oblique,
parallèlement à une direction ², sur l'une des faces du cube
de projection.
Propriétés :
(1) Face avant non "déformée".
(2) Lignes fuyantes parallèles.
(3) Coefficient de réduction des dimensions fuyantes : 0,5
< k < 1.
Perspectives cavalières
Différents cas - Choix
Différents points de vue de l'observateur. L'angle ∝ est un angle orienté.
Construction
a-Projeter la face avant sur le plan de projection
choisi. Formes enveloppes axes.
b-Tracer la direction des fuyantes avec l'angle ∝
choisi.
c-Tracer les parties fuyantes en les réduisant avec
le rapport k choisi.
Formes enveloppes.
d - Etudier les détails de forme de la même
manière.
e - Mettre au net le dessin : traits d'axes,
pointillés, traits forts.
Construction
(4) Les axes et les contours apparents des formes de révolution sont impératifs.
(5) L'indication des caractéristiques de la perspective doit figurer sur le dessin.
Intersections
Méthode - Exemple : intersection
cylindre - cylindre
Construction
Rechercher les projections de la courbe d'intersection L de
deux surfaces élémentaires S1 et S2
B-Exécuter chaque détail de forme sur toutes les vues simultanément : Détails.
Exécution
C-Nettoyer convenablement l'esquisse, surtout lorsque la mise au net doit être faite
au crayon.
Effacer les lignes de rappel, de construction.
Exécution
D-Mettre au net : commencer toujours par les traits fins : traits d'axes, pointillés, puis les traits
forts. Tracer tous les cercles et arrondis en premier.
Repasser toutes les vues d'ensemble en balayant le dessin de haut en bas pour les traits
horizontaux de gauche à droite pour les traits verticaux.
Exécution
e - Mettre en place la cotation :
f - Mettre les indications des coupes et les écritures.
•Effectuer la mise en page des vues rapidement, sans précision excessive, sans perte de temps.
•Travailler détail par détail sur toutes les vues simultanément en commençant par les formes les
plus importantes.
•Un des points importants de la présentation est le contraste entre les traits fins et les traits
forts.
•Commencer par le tracé des formes arrondies permet une plus grande facilité dans l'exécution
des raccordements. Utiliser le trace-cercle.
Plan d’ensemble
On utilise des notions des autres parties du cours.
Un plan d’ensemble a pour fonction de montrer l’emplacement des pièces et leur repérage.
Un dessin de définition permet de définir complètement et sans ambigüité une pièce.
Une pièce aura toujours les mêmes hachures sur l’ensemble du plan.
Reconnaitre les éléments standards (vis, écrous, circlips, clavette, goupille, coussinet,
roulement, ...)
Reconnaitre des fonctions grâce aux éléments standards
présence d’une vis : peut être une liaison encastrement entre 2 pièces
présence d’une circlips : cela donne un arrêt en translation
présence d’une clavette : blocage de la rotation entre 2 pièces
présence d’un coussinet ou roulement : probable liaison pivot
...
Plan d’ensemble
Reconnaitre les matériaux
une pièce en bronze : pour limiter les frottements entre 2 pièces
une pièce en plastique : isolant, forme . . .
...
Reconnaitre les formes des pièces en contact pour déterminer les mouvements possibles
entre ces pièces
pièce cylindrique dans un trou cylindrique => mouvement de rotation et translation
possibles
pièce cylindrique en contact sur un plan => liaison linéaire rectiligne
...
Ajustements et conditions fonctionnelles
des informations sur les liaisons sont parfois indiquées (jeu de serrage, ajustement
glissant ...)
Plan d’ensemble
Ajustements et conditions fonctionnelles
des informations sur les liaisons sont parfois indiquées (jeu de serrage, ajustement glissant..)
Utiliser toutes les vues (notamment les vue en 3D)
vue écorchée
vue éclatée
On utilise la correspondance des vues pour faire le lien entre les mêmes pièces représentées sur
différentes vues
si on trouve les mêmes hachures sur 2 vues, c’est la même pièce
Si des informations de fonctionnement sont indiquées, on les étudie également
mouvement d’entrée et de sortie du système
schéma cinématique (même partiel)
Utilisation de la nomenclature
nombre de pièces, nom des pièces et matériau
Exemple Suivant : Verrou
Exemple Suivant : Verrou
Eléments normalisés
Vis
Vis H
Il existe des vis entièrement filetés jusque sous la tête. Ceci ne veut pas dire que l’on puisse les visser à fond
dans un trou taraudé.
Désignation normalisée :
Vis H, M8.40.22
(d diamètre nominal; L, longueur sous tête;
l, longueur filetée)
Eléments normalisés
Vis CHc
Désignation normalisée :
Vis CHc,M12.70.30
(d,diamètre nominal; L,longueur sous tête;
l,longueur filetée)
Eléments normalisés
Vis Hc
Désignation normalisée :
Vis Hc,M5.30
(d,diamètre nominal; L,longueur)
Les écrous
Ecrous H
Le serrage énergique avec lequel elles s'ajustent dans leur logement leur
permet de résister convenablement aux vibrations.
Les domaines d'application sont très vastes, depuis les constructions les
plus simples jusqu'aux ensembles les plus sophistiqués.
Goupilles élastiques
LES SURFACES ELEMENTAIRES :
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
LES FORMES TECHNIQUES
ELEMENTS STANDARDS : LES PROFILES
LES ELEMENTS D’ASSEMBLAGES
LES ELEMENTS DE GUIDAGE EN ROTATION
ELEMENTS DE TRANSMISSION DE MOUVEMENT
AUTRES ELEMENTS
LES ROULEMENTS
MECANIQUES
Généralités,
Composition,
Types,
Système de désignation .
Les roulements mécaniques
Un roulement mécanique permet le positionnement, la transmission des efforts
et la rotation entre deux pièces par le remplacement du glissement en un
roulement.
Tous les roulements exigent une très bonne coaxialité des portées de l’arbre et
des alésages des logements.
Composition et principaux éléments
constitutifs d’un roulement
Un roulement est normalement constitué de quatre éléments différents:
tournant ;
F=µxP
Par conséquent :µ = F / P
Si µ = 0,9, il faut une force très importante pour déplacer le corps.
Si µ = 0,1, une force très faible est suffisante pour déplacer le corps.
Ex: vilebrequin.
LE GRAISSAGE
FONCTIONS
Réduire le frottement.
Diminuer l'usure.
Évacuer la chaleur.
Éviter le grippage.
par BARBOTAGE
par PROJECTION
sous PRESSION
LE GRAISSAGE DES MOTEURS
Mise en situation
ANIMATION
ORGANISATION DU CIRCUIT DE GRAISSAGE
L'huile est prélevée dans
le carter inférieur par une
pompe, qui la dirige
ensuite sous pression vers
une rampe principale.
Cette dernière assure le
départ de tous les points à
graisser sous pression.
Il faut également assurer
le filtrage de l'huile.
L'huile sert aussi à
refroidir les pièces en
mouvement du moteur et
par conséquent, il est
nécessaire de prévoir le
refroidissement de cette
huile
LES ÉLÉMENTS DU CIRCUIT DE GRAISSAGE
Le carter contient une grande quantité d'huile afin de participer au
refroidissement.
La pompe à huile assure le pompage et la mise sous pression régulée de l'huile.
Le filtre à huile retient les impuretés (ex: résidus de combustion, déchets
métalliques...).
Parfois, un radiateur est nécessaire pour parfaire le refroidissement de l'huile.
Certains accessoires (thermocontact, manocontact...) assure l'information du
conducteur.
LES ÉLÉMENTS DU CIRCUIT
DE GRAISSAGE
La pompe à huile
Entraînée par l'arbre à came (engrenage) ou par le
vilebrequin (chaîne), la pompe à huile assure la mise en
pression de l'huile.
Un clapet de décharge limite la pression,
LE FILTRE À HUILE
Le filtre, contenu dans une cartouche en tôle, est en général en toile de coton ou en papier.
En cas d'obstruction du filtre, on aurait une coupure du circuit d'huile et une montée en pression
anormale dans le filtre. Pour éviter cela, le filtre est équipé d'un clapet de sécurité interne, qui
permet à l'huile de rejoindre la rampe principale sans être filtrée.
LES HUILES DE GRAISSAGE
CARACTÉRISTIQUES ET QUALITÉS DES HUILES
FLUIDITÉ / VISCOSITÉ : caractérise la vitesse d'écoulement.
ONCTUOSITÉ : pouvoir d'adhérence aux surfaces.
POINT ÉCLAIR : température d'ébullition.
POINT DE FEU : température de combustion.
POINT DE CONGÉLATION : température de cristallisation.
FIXITÉ : conservation des caractéristiques quand t° augmente.
STABILITÉ : conservation des caractéristiques dans le temps.
DISPENSIBILITÉ : maintien des résidus en suspension.
DÉTERGENCE : évite l'agglomération des résidus.
NEUTRALITÉ : n'attaque pas les métaux et les plastiques.
COMPOSITION DES HUILES
Une huile moteur est composée :
d'une huile de base minérale ou synthétique.
de produits additifs.
HUILES DE BASE
L'huile de base minérale est obtenue par distillation du pétrole (1% d'huile dans le pétrole brut).
L'huile de base synthétique est obtenue par fabrication chimique à partir d'alcool et de pétrole.
ADDITIFS : les additifs chimiques améliorent certaines caractéristiques spécifiques. Ils peuvent
représenter 20% du volume et 60% du coût de l'huile.
Améliorant d'indice de
Détergent Anti-soufre
viscosité
Définition,
Types,
Les accouplements
Les accouplements sont utilisés pour transmettre la vitesse et le couple, ou la
puissance, entre deux arbres de transmission en prolongement l'un de l'autre
comportant éventuellement des défauts d'alignement.
P=C.ω= 𝑪,𝑵,𝝅
𝟑𝟎
Leur emploi exige des précautions et une étude rigoureuse de l'ensemble monté, car un mauvais
alignement des arbres amène un écrasement des portées, des ruptures par fatigue et des
destructions prématurées du système de fixation.
1. Accouplements rigides
a) Accouplements à plateaux:
Très utilisés, précis, résistants, assez légers, encombrants radialement, ils sont souvent frettés ou
montés à la presse.
Cette flexibilité fait que le mouvement des différents composants de l'accouplement s'effectue sans
résistance et sans efforts antagonistes significatifs.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
a) Accouplements non flexibles en torsion
Composés de pièces rigides, ils peuvent corriger un ou plusieurs défauts
d'alignement particuliers, mais transmettent le couple intégralement
sans amortissement des irrégularités et des chocs de transmission (ni
écart ni jeu en torsion : dθ = 0).
Principaux cas :
Accouplements à denture bombée : il supporte uniquement des désalignements angulaires (da) modérés
(obtenu grâce à la forme bombée de la denture), plusieurs variantes.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles
b) Accouplements élastiques en torsion
En plus de pièces rigides, ils se composent de parties totalement élastiques, ressorts ou blocs
élastomères, permettant la flexibilité en torsion.
Ils sont conçus pour transmettre le couple en douceur (réduisent et amortissent les chocs et les
irrégularités de transmission) tout en corrigeant plus ou moins les différents défauts d'alignement.
2. Accouplements élastiques ou
flexibles élastiques en torsion
b) Accouplements
Les réalisations utilisant des éléments en élastomère (membrane, blocs...) supportent en
même temps et à des degrés divers tous les types de désalignements.
-Représentation simplifiée
d'un embrayage monodisque
d'automobile .
Accouplements
1. Embrayages
temporaires
Représentation simplifiée d'un embrayage multidisques à commande hydraulique ou
pneumatique.
Accouplements
1. Embrayages
temporaires
Caractéristiques technologiques des garnitures:Pour les freins comme pour les embrayages, les garnitures sont
des matériaux composites, mélange de carbone, soufre, particules métalliques diverses (cuivre, laiton,
bronze, fer...), céramiques et autres. Le tout est lié par une résine synthétique
Généralités sur les pompes
Qu’est-ce qu’une pompe ?
Besoins en eau
La plus ancienne pompe connue est la pompe à godets inventée
en Chine au Ier siècle apr. J.-C
Les pompes modernes ont été développées à partir du XVIIIe siècle.
Les pompes diesel et électriques, utilisées de nos jours, peuvent avoir des
débits de pompage très élevés.
En basse pression pour la circulation de l'eau et en haute pression plus de 400
bars pour l'oléohydraulique.
Classification des pompes
Moteurs électriques
Moteurs diesel
Turbine à Gaz
Turbine à vapeur
Exemple d’une pompe centrifuge multi-
cellulaires à double palier (7/7)
Impulseur
C'est le volume de fluide déplacé par unité de mouvement, un tour pour les
pompes rotatives.
La cylindrée se note Cth et s'exprime en m3/mouvement.
Débit
De façon générale, le débit (Qv) se définit comme étant un certain volume de matière qui se
déplace dans un temps déterminé.
C’est le volume de fluide (en mètres cubes ou en litres) qui circule dans une conduite, divisé
D=V /T
par une unité de temps (minute ou seconde):
(m3/s)
Débit
Il dépend directement de la:
vitesse (V) linéaire de ce fluide et de la section (S) de la conduite
où :
Qv = volume par unité de temps (débit volumique).
V = déplacement linéaire des particules fluides en unités
de longueur par unité de temps (vitesse exprimée en m/s en SI).
S = surface en unités carrées de la section prises
perpendiculairement au déplacement du fluide.
Le débit qui circule dans la conduite est égal au produit de V par S, d'où la
Q=V.S
formule générale :
Hauteur manométrique Totale
La HMT est la pression totale que doit fournir une pompe. Elle est exprimée en mètres ou mètres de colonne
d’eau, en bars ou en kg/cm². La hauteur manométrique totale est calculée suivant l'équation suivante:
Pc : il s'agit des pertes de charges moyennes dans les canalisations qui sont fonction de la section et de la nature
de la canalisation (pertes de charges linéaires) mais également fonction du nombre et du type de raccords
(coudes, tés, jonctions) présents le long de la canalisation ; on les appelle communément les " pertes de charge
singulières.
Pu : c'est la pression utile souhaitée à l'ouverture du robinet. On la choisit en moyenne aux alentours de 2,5 bars,
soit 25m de pression.
Pression
Au lieu de forces ponctuelles, nous considerons maintenant des forces qui agissent sur une surface étendue.
Si une force est repartie sur une surface et agit normalement a cette surface, la pression, P , est définie
comme le quotient de la force par cette surface : P = F/A
C’est un scalaire : en tout point elle a une valeur, mais pas de direction. P s’exprime en N/m2 ou pascal(Pa) :
1 N/m2 =1 Pa : Soit une force F , qui s'exerce uniformément sur une surface S. On définit alors la pression
comme étant le rapport de la force sur la surface,
Remarque : L'unité du Système International de la pression est le Pascal, son symbole est Pa
Pression
Pression Atmosphérique :
La Terre est entourée d’une couche d’air.
L’atmosphère est retenue par la Terre grâce à la gravité.
Cette masse d’air a un poids qui pèse sur toute la surface de la Terre.
Comme on a défini une pression par P = F/ S ,
le poids de l’atmosphère doit se manifester par une certaine pression :
Patm = P/ S
(avec P le poids de la colonne d’air au-dessus de la surface S).
P=m·g
⇔ P = ρliq. · V · g (m = ρliq. · V )
⇔ P = ρliq. · S · h ·g (V = S · h)
Le poids P⃗ constitue ainsi une force pressante, s’exerçant sur la surface S. Il provoque ainsi dans la couche observée la pression :
p=PS
⇔p=
⇔p= p = ρ liq. · g · h
Remarque : La pression atmosphérique est donc en quelque sorte une pression hydrostatique, où le liquide est
cependant remplacé par de l’air. La valeur de la pression atmosphérique normale est de 1013 hPa à la surface de
l’eau de mer!
Fluide Incompressible
Un fluide incompressible est un fluide dont on ne peut changer le volume, c'est-à-dire qu'on ne peut pas le
comprimer dans un espace plus restreint.
La totalité des liquides sont incompressibles (eau, sang, huile, mercure, ...).
On remarque que la pression varie selon deux facteurs : La pression exercée provient de la masse du fluide
qui se trouve au-dessus de l'objet. Ainsi, plus il y a de liquide au-dessus d'un objet, plus la pression est
grande.
L'autre facteur est sa masse volumique. Plus la masse volumique est grande, plus la pression exercée sur un
objet à l'intérieur de ce fluide le sera aussi.
Fluide Compressible
Un fluide compressible est un fluide dont on peut changer le volume, c'est-à-dire qu'on peut le comprimer
dans un espace plus restreint. La totalité des gaz sont compressibles (air, oxygène, hydrogène, azote, ...)
La pression d'un gaz dépend du nombre de collisions des particules du fluide entre elles et avec le récipient.
Ainsi, plus le nombre de collisions est grand, plus la pression est grande.
Les facteurs qui influencent le nombre de collisions et donc la pression sont:
le nombre de particules dans le fluide : un nombre plus grand de particules signifie plus de collision, donc une plus
grande pression;
le volume du fluide : plus le volume est petit, plus il y a de collision donc plus la pression est grande.
la température : si la température augmente, cela veut dire que l'énergie des particules est plus grande, donc elles
se déplacent plus vite ce qui augmente le nombre de collisions et par le fait même la pression.
Dans un fluide compressible, la pression est inversement proportionnelle au volume. pα1 /V Donc si une
variable augmente (soit la pression ou le volume), nécessairement l'autre diminue
Pression totale dans un liquide
incompressible
On considèrela pression atmosphérique quis'additionne à la pression du liquide.
Ainsi, la pression totale Ptot que subit le fond du récipient vaut :
Ptot = ρ ⋅ g ⋅ h +
Psurface
Couple
La notion de couple en mécanique :de Poinsot
Couple
La notion de couple en mécanique :de Poinsot
Garniture mécanique
La cavitation
La cavitation
Elle est essentiellement due à une mauvaise détermination et une méconnaissance flagrante des causes:
Modification des installations qui entrainent une chute du NPSH disponible qui doit toujours rester supérieur au
NPSH requis.
Les solutions possibles pour les installations provoquant de la cavitation sont discutables mais quelques-
unes peuvent devenir très chères et dérangeantes.
Mais la cavitation et ses effets sur la maintenance et les couts de réparation peuvent être évitées.
Effets de la cavitation
La cavitation peut avoir des effets sérieux sur
le fonctionnement et la durée de vie des pompes.
Pendant que le liquide s’écoule de l’aspiration de la turbine à sa sortie, les bulles implosent, ce
qui crée des ondes de chocs qui attaquent la turbine et provoquent des vibrations dans la
pompe et des dégâts mécaniques pouvant conduire à la destruction complète de la pompe à
différents niveaux
Pression de Vaporisation
la pression de vapeur est définie
par la pression à laquelle les molécules
du liquide se transforment en vapeur.
Il est courant que des pompes soient installées dans différentes parties du monde à des
altitudes similaires, comme à Johannesburg à 1700m d’altitude. Dans de tels endroits il est
important de déterminer le changement de pression de vapeur
Qu’est-ce qui provoque la cavitation ?
La cavitation apparait dans une pompe quand la pression et la température du liquide à l’entrée de la
turbine égale la pression de vapeur.
Localement elle résulte de la vaporisation du liquide en créant de très hautes températures et pression
qui peuvent atteindre 10000 K et 1G N/m².
Qu’est-ce qui provoque la cavitation ?
Quand la cavitation apparait des bulles se forment ; comme la pression dans la pompe
augmente, ces bulles s’écoulent dans une sorte d’implosion, qui est aussi violente qu’une
explosion.
Cette implosion provoque des ondes de chocs qui se déplacent à travers le liquide et percutent
la turbine en causant des dégâts mécaniques.
Qu’est-ce que provoque la cavitation ?
La cavitation provoque une :
altérations des
caractéristiques,
NPSH est défini par la différence entre la pression disponible à l’entrée de la pompe et la pression de
vapeur du liquide.
Solution
SUPPRIMER LA CAVITATION.
la pression de vapeur est différente en fonction des liquides et elle varie en fonction
de la température et de la pression atmosphérique.
la pression disponible à l’entrée de la pompe est ce qui reste après le décompte des
pertes par friction, des pertes dues à la vitesse et des pertes aux entrées et sorties du
système de pompage.
Durant la détermination, il est indispensable de calculer toutes les pertes par friction,
les pertes d’entrée et sortie et les pertes du processus générées dans les canalisations
pour définir la pression d’aspiration disponible à la pompe.
Le NPSHd est spécifique au site en question et est déterminé par le dimensionnement du système.
Il est important de noter que la pression disponible à l’entrée de la pompe est ce qui reste après
soustraction de toutes les pertes décrites plus haut.
NET POSITIVE SUCTION HEAD available
NET POSITIVE SUCTION HEAD disponible
C’est en fait la différence entre la pression à l’entrée de la bride de la pompe et la pression de vapeur de
cette installation et doit être déterminée au dimensionnement de la pompe en tenant compte des paramètres
d’aspiration de l’ensemble.
Le NPSHd est spécifique au site en question et est déterminé par le dimensionnement du système.
Il est important de noter que la pression disponible à l’entrée de la pompe est ce qui reste après soustraction
de toutes les pertes décrites auparavant .
NPSHr NET PSITIVE SUCTION HEAD requis
Le NPSHr est une caractéristique de la pompe et n’a aucun rapport avec le système.
Toutes les pompes ont un NPSHr différent et les valeurs peuvent être obtenues auprès des constructeurs.
Le NPSHr est défini comme la pression d’aspiration minimum requise à l’entrée de la pompe.
NPSHr NET POSITIVE
SUCTION HEAD requis
Cette valeur ne doit pas
être prise pour suffisante
pour garantir que la cavitation
n’apparaitra pas parce qu’elle
est mesurée au moment où
la cavitation apparait.
Il faut alors concentrer tous les efforts sur le dimensionnement pour garantir un NPSHa suffisant du
système.
la cavitation
Voici une coupe de l’entrée d’une pompe et de sa turbine.
On distingue 5 positions figurants le flux du liquide dans la pompe (de 1 à 5), il est évident que
cela correspond à un flux à volume constant.
Par définition, vu la différence de section entre l’entrée et la sortie, la vitesse du flux est plus
élevée dans l’œil de la turbine que dans la canalisation.
Quand la vitesse augmente, la pression diminue et inversement quand la vitesse diminue la
pression augmente.
la cavitation
La raison est que l’augmentation de la vitesse crée une pointe de vitesse qui est de l’énergie perdue.
Idéalement, on souhaite de la pression pas de la vitesse. C’est le même effet quand o pince un tuyau
d’arrosage, le flux reste le même, mais la vitesse augmente par pincement à la sortie du tuyau.
Quand la pression aux différentes positions à travers la pompe reporter sur un graphique cela donne la
courbe cidessous
la cavitation
Cette courbe démontre que la pression à travers la turbine chute et augmente de nouveau à la sortie.
Cela est dû au diamètre de l’œil de la turbine plus petit que la section de la canalisation et au fait que la
turbine donne de l’énergie au liquide, augmentant ainsi sa pression
la cavitation
Le graphique ci-dessous montre les variations de pression dans une turbine avec 2 lignes tracées pour
représenter la pression de vapeur des différents liquides pompés.
la cavitation
Dans le cas de la plus haute ligne
de pression de vapeur, il faut noter
que la courbe coupe la ligne.
Cela signifie que le système dans lequel la pompe est installée ne délivre
pas suffisamment de NPSHa et par définition, la cavitation se produira.
Dans le cas de la plus basse pression de vapeur, il faut noter que la courbe ne traverse la ligne à aucu moment.
Cela signifie que le NPSHa est suffisant et que la pression ne va pas descendre sous la pression de vapeur du
liquide. Le système à dans ce cas été correctement dimensionné et la cavitation n’apparait pas.
Conclusion
Il n’y a pas d’autre solution que de déterminer la pompe en fonction du réseau.
Pendant le dimensionnement le NPSHa (qui est indépendant de la pompe) peut être déterminé plutôt
facilement.
Après avoir déterminé le NPSHa, on peut le comparer au NPSHr des pompes sélectionnées.
Il est plus facile de changer le modèle quand on la déterminé qu’une fois installée. Il est fortement
recommandé d’intégrer toute modification nécessaire à la détermination plutôt qu’après installation.
Il est fortement recommandé d’intégrer toute modification nécessaire à la détermination plutôt qu’après
installation.
Conclusion
La cavitation dans une installation peut être éliminée de deux façons seulement.
La première est d’accroitre le NPSHa à la pompe ou réduire le NPSHr par la pompe Pour accroitre le NPSHa,
cela dépendra du système et de sa nature.
On peut augmenter la pression d’entrée dans la pompe ou réduire les pertes de frottements dans la
canalisation en en réduisant les coudes et composants. Malheureusement ces solutions sont rarement
réalisables, financièrement ou techniquement.
Conclusion
La deuxième solution serait de remplacer les pompes par des modèles ayant un NPSHr plus faible. Il n’y a pas
d’autre alternative que de bien déterminer la pompe sans considération de cout immédiat. Il est préférable
de déplacer la pompe pour réduire le NPSHa du réseau. La bonne détermination est toujours la meilleure
solution pour supprimer la cavitation
Généralités sur les méthodes
d’alignement :
Installation des Machines
Il en est pratiquement ainsi dans tous les cas de groupes de machines dont la
puissance est fournie par un moteur électrique. Même dans le cas de
compresseurs alternatifs ou centrifuges, utilisant des réducteurs ou
multiplicateurs, c'est le moteur électrique qui est réglé suivant la position de
l'autre machine.
Généralités sur les méthodes
d’alignement
Pour les ensembles turbopompes ou turbocompresseurs l'alignement peut se
faire simultanément sur les 2 machines à condition d'avoir la possibilité d'une
certaine souplesse de réglage dans l'installation des tuyauteries reliées aux
machines.
On supposera que les tuyauteries ne "tirent’’ pas , ce que l'on peut vérifier en
desserrant les .brides.
Correction des défauts d'alignement : Les défauts d'alignement peuvent être dus au desserrage des
fixations, à la dégradation du bâti d'emplacement ou à un mauvais positionnement provoqué par la
vibration de l'environnement.
Correction de défaut d'alignement vertical :Tous les défauts d'alignement verticaux, qu'ils soient
angulaires ou parallèles, sont corrigés au moyen des cales. Les cales sont des plaquettes d'acier ou de
laiton qui sont placées sous les pieds de la machine.
Plan de réglage : Correction de défaut
d'alignement
On prend la machine vertical
menée comme référence et on corrige la position du
moteur après avoir enlevé les boulons de fixation.
Ensuite on enlève ou on ajoute les cales d'épaisseur sous les quatre pieds pour
élever ou abaisser le moteur sans l'incliner dans le cas d'un défaut de
parallélisme et sous les deux pieds avant ou arrière pour faire lever ou plonger
l'arbre moteur dans le cas d'un défaits angulaire.
Les cales sont à poser par paire pour ne pas risquer d'accentuer le défaut
d'alignement. Il vaut mieux utiliser les cales épaisses plutôt que plusieurs cales
minces. 1’empilement de cales entraîne un effet de ressort qui rend difficile un
alignement précis. Les cales doivent être propres, sans trace de graisse, de
peinture ni de salissures.
Plan de réglage : Correction de défaut
d'alignement
Dans le plan vertical, vertical
le réglage de hauteur (vue de coté) permet, moyen de cales « fourchettes » glissées
sous les pattes du moteur, de monter plus ou moins le moteur et de relever ou d’abaisser l’avant (coté
accouplement) par rapport à l’arrière du moteur.
Par contre si les 2 arbres tournent en même temps les points par contact sur
chaque arbre conservent le même écart (pas de variation d’écart) si les axes de
rotation sont communs
DANS TOUS LES CAS FAIRE TOURNER LES DEUX ARBRES SIMULTANEMENT POUR
EVITER L’INFLUENCE DU FAUX ROND
Differents moyens pour realiser les
alignements
Differents moyens pour realiser les alignements
Dans le meilleur des cas, cette méthode d'alignement peut être décrite comme un alignement
d'accouplements et non comme un alignement d'arbres comme défini plus haut.
La réglette est posée à plat sur les quatre positions du moyeux supérieur . Avec un jeu de cale on mesure
l’espace entre la réglette et le flanc du moyeu décalé
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
La réglette est posée à plat sur les quatre positions du moyeux supérieur .
Avec un jeu de cale on mesure l’espace entre la réglette et le flanc du moyeu décalé
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
La jauge d'épaisseur
(Comme noté à la section des tolérances d'alignement, aucun écart n'est autorisé, ni en ouverture, ni en
concentricité sur ces types d'accouplement « rigides »).
Différents moyens pour realiser les
alignements
a) Mesure à la réglette ou aux cales
La jauge d'épaisseur
En utilisant la jauge d'épaisseur ou un pied à coulisse à vernier, le technicien mesure avec
précision tout écartement entre les demi-accouplements.
Sur des machines dont la conception des accouplements recourt à des éléments flexibles,
l'utilisation de jauges d'épaisseur est entachée des mêmes limitations que la méthode de la
règle et peut uniquement être décrite comme alignement d'accouplements.
Différents moyens pour realiser les
alignements
b) MESURE AU COMPARATEUR
c) Système d’alignement optique laser
Par exemple en ayant placé le zéro en haut on lit sur le comparateur une valeur
après ½ tour de -20 ( en 1/100 de mm )
3- Règles d’utilisation des
comparateurs
Désaxement et lecture au comparateur
La valeur entre les 2 axes sera en réalité- 10 car
l’écart entre axes se retrouve une fois sur la
mesure supérieure une autre fois sur la mesure
inférieure
Ces méthodes nécessitent que des mesures soient faites machines à l’arrêt et
désaccouplées; toutefois elles peuvent être faites à froid ou juste après un arrêt à une
température proche de celle de marche, en faisant circuler le produit chaud par by-
pass du clapet, les vannes étant ouvertes.
3- Règles d’utilisation des
comparateurs
Les relevés obtenus permettent de déterminer la position des arbres l’un par rapport à l’autre, la
rotation simultanée des 2 arbres toujours dans le même sens évitant de tenir compte de leur faux
rond (on peut utiliser une clé chaine pour faire tourner les arbres et un inclinomètre pour
déterminer la verticale et l’horizontale). Par contre il est nécessaire de vérifier la flèche du support
de comparateur et d’en tenir compte.
Pour cette raison ainsi que pour assurer une bonne fixation, il est préférable d’utiliser un support
fixé sur l’arbre ou que les 2 points de contact entre magnétique car rien n’assure restent les même
après ½ tour de l’arbre les forces s’exerçant sur le pied étant alors en sens contraire.
Il faut aussi rappeler que la rémanence magnétique laissée par un faux pied magnétique peut
perturber par la suite des mesures faites par certains capteurs de vibrations (capteur sans contact
que l’on trouve sur certaines machines)
Mesure de la fleche
La valeur de la flèche est égale à la moitié de la lecture faite sur le comparateur, soit la moitié de
l’écart des mesures faites sur la génératrice supérieure d’un arbre et après un ½ tour sur la
génératrice inférieur de même arbre.