en ayant
les pieds sur terre
Vous vous demandez à quoi ressemble un entretien réussi ? Faut-il réussir à transmettre
une passion, raconter un parcours à la saveur originale ou présenter un projet professionnel
déjà cohérent ? Un peu de tout cela sûrement, mais c’est au dernier de ces points que nous
nous intéressons ici…
Croire que l’école vous apportera tout : croire qu’elle vous livrera clés en mains votre projet
professionnel et répondra à votre indécision. Rien de pire que le candidat qui entonne le
refrain : « j’attends de l’école qu’elle…» avant d’attendre tout de l’école, comptez sur vous-
même et pensez plutôt à ce que vous allez lui apporter et comment vous vous construirez
par elle.
En sortant de l’école, vous serez :
• opérationnel (compétences techniques) ;
• créatif, innovant, capable de changer la donne, d’être iconoclaste, de défaire en refaisant,
de sortir des sentiers battus (entrepreneuriat, incubation) ;
• capable de prendre des responsabilités (savoirs comportementaux, capacité à fédérer) ;
• mobile dans la diversité culturelle, dans l’espace, capable de comprendre la différence
(leadership différent suivant les latitudes) ;
• cultivé, cela ne gâche rien ;
• capable de produire des valeurs autant que de la valeur (éthique) (selon D. Muller,
SKEMA).
Croire que votre jeune âge vous dispense d’une approche de votre projet professionnel : À
bac +2, ou bac +3 dans le pire des cas, il paraît suicidaire que le candidat n’ait pas la
moindre idée des raisons pour lesquelles il souhaite intégrer une école pour rejoindre une
entreprise. Rappelons qu’à 18 ans, rêver d’entrer dans une entreprise, c’est simplement
prendre en compte le fait que, l’air de rien, c’est entrer dans une nouvelle ère… celle des 6R:
• R comme Renouvellement, innovation permanente ;
• R comme Responsabilité, quel que soit le poste ;
• R comme Risques constants ;
• R comme Rémunération. • R comme Réussite mesurée, pas seulement à l’aune de la
Rolex à 50 ans ;
• R comme Rencontres ;
• R comme Ressembler…
Croire que l’on peut intégrer une école de commerce, plus court chemin vers l’entreprise,
sans avoir mis un seul orteil dans l’entreprise : Vos stages — la fameuse semaine
incontournable de la classe de 3e ou de 2nd ou autres stages personnels — sont à mettre
en avant pendant l’entretien pour essayer de dresser, fût-ce avec maladresse et imprécision,
votre parcours futur, vos attentes.
Croire qu’il faut borner strictement son projet professionnel : le peaufiner jusqu’à parler d’un
business plan, d’un métier d’auditeur financier interne chez L’Oréal est aussi dangereux que
tout ignorer de son avenir professionnel. On ne demande pas de métier trop détaillé, de
cartes de visite déjà finalisées. À 20 ans, il est possible de ne pas avoir de projet précis.
« Frontières, certitude et méfiance, trois mots qui mènent au dépôt de bilan », Hervé Sérieyx,
président d’Euréquip.
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Croire que le projet professionnel vous enferme dans un itinéraire balisé, borné une fois pour
toutes, est illusoire : d'’ailleurs, si le jury vous pose la question « Que serez-vous dans dix
ans ? », il n’est point besoin de répondre précisément. On ne fait plus une carrière mais des
métiers, les parcours les plus originaux sanctionnent les plus belles réussites. Atteindre son
but, c’est… le dépasser. On se contentera donc d’en approcher comme Pierre Paperon,
ancien directeur général de lastminute.com, qui écrivait : « j’ai vécu l’Everest » et pas… j’ai
vaincu l’Everest.
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Focus sur quelques métiers
Le jury vous demandera certainement si vous vous projetez dans un métier ou un domaine spécifique : ces fiches vous
aideront soit à justifier vos choix si vous avez déjà une idée de ce qui vous attire soit à envisager diverses options ce à
quoi le jury sera certainement sensible… et n’oubliez pas : les débouchés à la sortie des écoles de commerce sont
nombreux. Alors vous pouvez vous exprimer librement sur ce que vous aimez !
La raison d’être d’une entreprise est tout naturellement de vendre les produits et les services qu’elle fabrique, et par
conséquent le métier de commercial, et de surcroît celui de responsable des ventes, est primordial pour la survie de
l’entreprise.
Qu’il soit nommé chef des ventes, responsable des affaires commerciales ou sales manager, le responsable des
ventes assure la direction du département des ventes.
Il peut être chargé de l’ensemble de la clientèle de l’entreprise ou seulement d’une partie sur une zone géographique
donnée, un type de produits ou une catégorie de clients particuliers.
Le chef de produit
Le marketing est un secteur très attractif pour les jeunes diplômés, puisque plus
de 10 % des entrants sur le marché du travail se dirigent vers les métiers du
marketing. Un des métiers incontournables dans ce secteur est celui de chef de
produit. Celui-ci a pour mission principale d’accompagner un produit tout
au long de son cycle de vie (c’est-à-dire du lancement sur le marché à la
phase de déclin).
Son métier est transversal dans l’entreprise puisqu’il est autant en contact
avec la force de vente que la recherche & développement (R&D) ou même les
publicitaires.
Ainsi, il oriente les chargés d’études, influence les publicitaires et dirige les
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marketeurs opérationnels. Il doit également prendre en compte le budget alloué et garder en tête le niveau de vente à
atteindre.
Le chargé de communication
Le chargé de communication peut travailler dans deux types d’environnements différents : soit chez l’annonceur
(autrement dit l’entreprise pour laquelle il communique) soit en agence dans une équipe chargée de missions rattachée
auprès d’un annonceur.
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Le manager de la supply chain
Né aux Etats-Unis au milieu des années 1980, le concept de supply chain s’est
imposé comme une méthode révolutionnaire dans la bonne gestion de la production.
La supply chain désigne l’ensemble des flux physiques de matières premières, de
produits intermédiaires et de produits finis au sein de l’entreprise. Lorsqu’une
entreprise produit, le temps de production d’un produit (et donc son coût de
production) est fortement corrélé aux conditions et aux délais d'approvisionnement en
matières premières, ainsi qu’aux pièces intermédiaires nécessaires à tous les niveaux
de la chaîne de fabrication.
Rares sont les entreprises qui n’ont pas besoin de matières premières ou de produits intermédiaires dans leur
processus productif . Plus l’entreprise est tournée vers la distribution pure, plus le responsable achats a un rôle crucial
dans les résultats de l’entreprise car le résultat financier net dépend de la qualité et de la performance des services
d’achats.
Le métier de responsable des achats consiste avant tout à assurer, gérer et négocier l’approvisionnement de
marchandises.
Il manage une équipe d’acheteurs qui doit trouver des fournisseurs et négocier les meilleurs produits au moindre coût. Il
est donc l’intermédiaire indispensable entre l’entreprise et ses fournisseurs.
Pour arriver à ses fins, le responsable achats n’hésite pas à mettre en concurrence les fournisseurs, à s’informer sur les
innovations des produits, à préparer des appels d’offres, à prospecter de nouveaux marchés et à négocier âprement les
quelques points de remise supplémentaires.
Le responsable achats n’est pas seulement un simple négociateur : il doit connaître les besoins précis de l’entreprise et
les aspects techniques des produits commercialisés. Il est ainsi en permanence en contact avec les responsables de la
production, de la supply chain, du marketing ou du service commercial pour répondre à leurs attentes de qualité et de
prix sur les produits nécessaires à la production.
Le service achats est un des premiers leviers de l’entreprise pour améliorer sa performance économique. Dans
certains secteurs comme dans la grande distribution, le montant total des achats représente jusqu’à 80 % du chiffre
d’affaires de l’entreprise.
Par exemple, pour une entreprise de la grande distribution comme Carrefour, une hausse de 1 % des prix d’achat des
produits distribués par le groupe entraîne une baisse de plus de 10 % du résultat net du groupe !
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- conclure et superviser les achats de matières premières, de produits non finis, ou de
services nécessaires à la production de l’entreprise ;
- négocier les meilleures conditions d’achat en tenant compte des impératifs
techniques et commerciaux ;
- prospecter les marchés, afin d’évaluer la capacité des fournisseurs à répondre aux
attentes en termes de coûts, de délais, de qualité, et de quantité ;
- assurer l’interface entre les fournisseurs, la production, la commercialisation et la
recherche & développement ;
- manager et diriger l’ensemble du service achats ;
- gérer les litiges avec les fournisseurs, en cas de non respect des contrats
d’approvisionnement (délais, qualité, prix, etc.).
L’analyste financier
Adulé dans les périodes d’euphorie boursière, l’analyste financier est vivement
critiqué en période de krachs.
Il reste toutefois l’un des piliers dans l’investissement financier. Le rôle
d’un analyste financier est simple : aider les investisseurs à choisir les actifs
financiers qui correspondent les mieux à leurs objectifs du point de vue du
risque et de la rentabilité. L’analyste financier a donc pour objectif de prévoir
l’évolution des cours des actifs financiers afin de conseiller ses clients sur les
décisions futures à prendre.
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Le métier de trader
Il consiste à gérer du risque financier en prévoyant et en jouant sur des écarts
de cours, le plus souvent à court terme. Le trader est un négociateur de produits
financiers qui intervient au sein de banques d’investissement ou de sociétés de
gestion d’actifs. C’est un opérateur spécialisé qui achète et vend des
valeurs financières sur les marchés internationaux pour des clients en
dégageant des profits pour son établissement.
Les traders travaillent pour des banques, des fonds de pension, des hedge funds, des assurances ou des entreprises.
Le cœur du métier du trader consiste à endosser ces risques financiers pour des clients, en leur proposant des prix à
l’achat et à la vente d’actifs intéressants par rapport au marché. Une fois que le trader a repris le risque à son compte, il
souhaite replacer ce risque sur le marché en faisant l’opération inverse pour se couvrir du risque qu’il a endossé : on dit
qu’il se « hedge ». Le trader doit donc se débarrasser du risque qu’il a endossé à un prix qui lui permet de faire
un profit. Afin de pouvoir réaliser ce profit, le trader a besoin de recueillir des informations sur l’activité économique et
de les synthétiser.
En fonction des informations que le trader a à sa disposition et des opportunités de marchés, il propose aux clients de
son établissement des prix d’achat ou de vente pertinents sur certains produits financiers. Concrètement, le trader doit
acheter ou vendre aux uns pour revendre ou acheter mieux aux autres. Dans l’ensemble de son action, le trader est
aidé par un sales, qui est un commercial en relation direct avec les clients de la banque, et un quant (analyste
quantitative) qui fournit des modèles mathématiques pour l’aider à « pricer » les actifs financiers.
L’auditeur financier
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Un audit comptable et financier est la forme moderne du contrôle, de la vérification, de
l’inspection et de la surveillance des comptes d’une entreprise. Il est censéapporter
une dimension critique à la gestion et aux méthodes de l’entreprise.
Cet audit doit être un processus indépendant permettant de recueillir des informations
comptables et financières (appelées « preuves d’audit ») suffisantes pour vérifier que
les états financiers établis par la société sont corrects, fiables, réguliers et conformes
aux normes juridiques et à la législation en vigueur.Concrètement, un audit est une
vérification et une certification des comptes d’une entreprise.
L’audit d’une entreprise se fait toujours par équipe : dans le jargon, un « associé » du cabinet d’audit, commissaire
aux comptes supervise une équipe d’auditeurs de grades différents (un manager, un auditeur senior, plusieurs auditeurs
juniors).
L’auditeur réalise son audit financier avec deux sources d’informations : les documents comptables exposant les
recettes et les dépenses (à savoir les factures clients et les factures fournisseur) et des interviews de dirigeants. Ainsi,
les auditeurs :
- vérifient la cohérence des dépenses avec les inscriptions comptables ;
- évaluent les stocks de l’entreprise en fin d’année ;
- contrôlent les amortissements et les dépréciations inscrits dans le bilan ;
- s’entretiennent en profondeur avec les dirigeants de l’entreprise, pour comprendre l’organigramme, les procédures de
décision, l’articulation entre les divisions et les processus de production.
À la fin d’une mission d’audit, l’équipe d’auditeurs rédige un ensemble de recommandations synthétiques et de
conseils sur les conclusions résultants des investigations comptables. Les recommandations dressent un
diagnostic qui est remis à l’entreprise cliente.
Le contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion, également appelé responsable de la gestion, exerce
un contrôle permanent sur les budgets de l’entreprise, élabore la prévision
budgétaire et met en place des procédures d’utilisation optimale des
ressources. C’est un maillon essentiel de l’entreprise dans le contrôle des
opérations quotidiennes. Le contrôleur de gestion a un rôle de copilote et
doit aider les dirigeants de l’entreprise à atteindre leurs objectifs
opérationnels.
Le contrôleur de gestion a pour rôle principal de définir les objectifs, puis les
moyens à mettre en œuvre pour les atteindre et évaluer les résultats au regard
des moyens employés pour atteindre ces objectifs. Le contrôleur de gestion
analyse l’efficacité des résultats par rapport aux objectifs, l’efficience des moyens par rapport aux résultats et enfin, la
pertinence des moyens vis-à-vis des objectifs.
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- être objectif et impartial, puisque qu’il calcule la performance de chaque service.
- être doté d’un bon relationnel, avoir le sens de la communication puisqu’il est en contact avec tous les services et la
direction.
- avoir un goût prononcé pour les chiffres et l’analyse comptable et financière.
Le gestionnaire de patrimoine
Travaillant dans une banque spécialisée ou un organisme financier, le gestionnaire de patrimoine est chargé d’assurer
la gestion et le suivi du patrimoine de ses clients.
C’est un spécialiste financier dont l’objectif est d’enrichir, de gérer et de transmettre le patrimoine privé d’un
individu.
Son portefeuille de clients comporte en général entre 50 et 100 clients. Il ne vend pas nécessairement les produits
financiers propres à son établissement mais conseille et oriente toujours les choix des clients vers les placements les
plus pertinents.
Comme tout conseiller en finance, il se rémunère sur une partie du revenu des investissements de son client.
Le DG a une fonction omnisciente : c’est le dirigeant choisi par les propriétaires de l’entreprise pour développer
l’entreprise. Contrairement au chef d’entreprise, le directeur général n’a pas nécessairement de parts dans
l’entreprise.
Dans les sociétés cotées, le DG est nommé par le conseil d’administration (CA) qui représente les actionnaires. Alors
que le président-directeur général est à la tête du CA et a pour rôle de garantir l’application de la volonté des
actionnaires, le directeur général est là en soutien opérationnel du PDG et il met en œuvre les décisions du CA. Au
même titre que le PDG, il possède des pouvoirs concédés par le CA.
Le directeur général a pour rôle principal de diriger, de manager, d’arbitrer et de relier les différentes directions de
l’entreprise.
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Il est en interaction permanente avec toutes les divisions de l’entreprise et se positionne à la tête d’un groupe
resserré, formé du directeur commercial, du directeur financier, du directeur logistique, du directeur stratégique, du
directeur de la production, du directeur juridique... Son rôle de coordinateur général est totalement transversal, abordant
chacune des problématiques de l’entreprise.
Le DG délègue des missions à chaque direction et supervise seulement les décisions à prendre. Visionnaire, le
directeur général doit pouvoir optimiser la performance de l’entreprise à court terme, tout en gardant à l’esprit les intérêt s
de long terme, au moment où il définit la stratégie générale.
Qualités et compétences du DG
Seul un manager avec au moins quinze ans d’expérience et étant passé par plusieurs directions peut rassembler autant
de compétences que :
- maîtriser l’entreprise dans la globalité et avoir une expérience dans des directions clés comme la direction
commerciale, la direction financière ou la direction stratégique ;
- avoir un excellent sens de la communication : que ce soit pour la communication interne, auprès des employés ou
externe, en direction des actionnaires ou de la presse, le directeur général doit savoir expliquer et justifier ses décisions
;
- posséder une forte capacité d’adaptation, du sang-froid, du discernement et un pragmatisme pour pouvoir faire
face aux problématiques transversales ;
- avoir une expertise technique en comptabilité et en finance, afin de superviser les indicateurs de profit, de
rentabilité…
- avoir une bonne résistance physique pour faire face aux horaires exigeants ;
- avoir des compétences stratégiques et être visionnaire : anticiper et sentir le futur marché et les grandes
orientations du business pour garantir la pérennité de l’entreprise sur le long terme.
Le métier d’entrepreneur
Depuis une dizaine d’années, l’entrepreneuriat attire de plus en plus les jeunes
diplômés ayant pour but de créer une start-up et de devenir la
nouvelle success-story française. D’ailleurs, les écoles de commerce
développent considérablement des incubateurs au sein de leurs structures afin
d’accompagner les jeunes entrepreneurs.
L’entrepreneur est d’abord un chef d’entreprise, qui a créé une entreprise ex-
nihilo. Totalement indépendant, l’entrepreneur n’est pas un employé de la
structure mais un dirigeant complet : il doit gérer tour à tour la politique
commerciale, le financement, le développement marketing, la publicité,
l’approvisionnement, le budget… Pour assurer la pérennité de son entreprise,
un entrepreneur doit être capable de rassembler autour de lui des moyens
techniques et humains afin de gérer l’ensemble des paramètres de l’entreprise.
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L’outil essentiel de l’entrepreneur est le business plan : la totalité du projet de l’entrepreneur doit être traduite dans
celui-ci. C’est la modélisation la plus probable de l’entreprise dans l’avenir, il définit et formalise le business
model et résume synthétiquement la stratégie et le développement de l’entreprise.
Le business plan est destiné à la fois au management interne en tant que carnet de route et aux partenaires financiers
externes comme les banques. Il comprend :
- les missions visées par son entreprise ;
- le management de l’entreprise ;
- l’analyse concurrentielle du marché ;
- les avantages comparatifs des produits et des services offerts ;
- la stratégie marketing et commerciale ;
- les phases de développement de l’entreprise ;
- les projections financières et le plan de financement.
En pleine expansion depuis les années 1980, les métiers des ressources humaines sont très en vue aujourd’hui et les
directions générales misent gros sur le management des ressources humaines. Dans les grandes entreprises, la
fonction support des RH représente jusqu’à 3 % des effectifs.
Le management des ressources humaines est un ensemble de pratiques et de méthodes dont l’objectif est
d’organiser et développer la structure salariale pour une plus grande performance de l’entreprise.
Le rôle du responsable des ressources humaines et de développer et de faire fructifier le capital humain en agissant sur
:
- le recrutement et la formation continue ;
- la gestion des carrières et l’évolution des salariés dans la société ;
- la gestion des salaires et des primes ;
- l’évaluation des performances et les bilans de compétences ;
- la gestion des conflits au sein de l’entreprise et les relations avec le CE et les syndicats ;
- la motivation et l’intéressement des salariés ;
- les conditions de travail des employés.
Le responsable des RH est un manager en permanence sur le terrain au côté de ses troupes. Métier passionnant par
son contact humain, il a pour rôle essentiel de gérer les ressources humaines et de les développer. Il met en place la
stratégie définie par le directeur RH sur tous les fronts : recrutement, motivation, gestion des carrières…
Le responsable RH est garant du climat social au sein de l’entreprise et il doit s’assurer que
les salariés se sentent bien au travail, afin qu’ils soient le plus productif possible.
En période de crise, il doit accepter d’être impopulaire, lorsqu’il gère les plans de licenciement et
qu’il est le premier interlocuteur des syndicats.
Le consultant en management
Être consultant, c’est être au service d’entreprises clientes pour résoudre leurs problèmes.
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Les consultants en management travaillent dans des cabinets et une mission dans une entreprise dure généralement de
six semaines à un an.
Il faut noter que le conseil en management est fortement spécialisé et que chaque type de cabinets se concentre sur un
axe de problématiques particulières :
- le conseil en stratégie pour résoudre les défis et les changements macroéconomiques ;
- le conseil financier pour améliorer la situation financière et comptable du client ;
- le conseil en marketing pour optimiser le processus de vente d’un produit ;
- le conseil en organisation pour optimiser l’organisation en termes de ressources humaines ;
- le conseil en IT pour mettre en place de nouveaux outils technologiques.
L'avocat d'affaire
L’avocat d’affaires est un métier prisé qui attire de manière croissante les jeunes diplômés d’école de commerce. Cela
demande une compétence en droit et requiert d’avoir passé le barreau mais de plus en plus d’écoles de commerce
proposent des doubles cursus pour ce métier.
L’avocat d’affaires a pour clients exclusivement des sociétés. Il intervient plus en tant que conseiller qu’en contentieux
au tribunal.
Son conseil est essentiel aux directions générales car son expertise permet à l’entreprise de se protéger
lorsqu’elle signe tous types de contrats avec ses partenaires économiques. Que la spécialisation de l’avocat
d’affaires soit dans le domaine du droit boursier, du droit financier, du droit social, du droit immobilier ou encore du droit
de la propriété intellectuelle, il est le seul à pouvoir préparer les clauses du contrat.
Source : www.studyramagrandesecoles.com
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