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Enseignant responsable :wided bouaine 2ème LAG, 3ème LFG support de cour : Contrôle interne

DEUXIEME PARTIE : PROCEDURES ET


CIRCUITS DU CONTROLE INTERNE
CHAPITRE I : LES PROCEDURES D’INVESTISSEMENT

SECTION I : LES OBJECTIFS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE CONSISTENT A :

 Contrôler les investissements engagés


 Contrôler l’utilisation et l’utilité des immobilisations
 Déterminer les précautions à prendre, notamment en matière de protection, d’entretien et
d’assurance d’immobilisations
 Permettre à la comptabilité des investissements d’être constamment informée des
acquisitions, des cessions, des destructions et des mises en rebut.
 S’assurer que les investissements sont réalisés en conformité avec la réglementation,
notamment, celle relative à la protection des travailleurs,à la sécurité et à l’environnement
 Assurer une utilisation performante des immobilisations
SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES

Administrativement, les procédures d’investissement se déroulent en sept étapes :

 Sélection des investissements


 Commandes aux fournisseurs
 Réception des commandes
 Enregistrement des factures
 Paiement des factures
 Conservation des immobilisations
 Inventaire des immobilisations et comparaison du fichier avec les existants réels

1. Sélection des investissements


L’élaboration d’un budget d’investissement pour l’année en cours et les années suivantes permet de
sélectionner les besoins et les projets les plus rentables en fonction des possibilités financières de
l’entreprise. Chaque investissement doit faire l’objet d’un dossier d’étude commerciale, technique,
financière, de rentabilité et sociale.

Toute dépenses d’investissement doit faire l’objet d’une autorisation préalable par une personne
compétente qui s’assure de la raison de la dépense (surtout si la dépense d’investissement n’a pas été
prévue dans le budget), de l’estimation de son coût et de sa rentabilité.

Pour les dépenses importantes dépassant un certain montant fixé à l’avance, l’autorisation doit être
demandée au conseil d’administration. L’entretien et la maintenance des immobilisations doivent faire
l’objet d’une étude.

2. Commandes aux fournisseurs


Il doit être procédé à une consultation systématique des fournisseurs existants sur le marché, ceci afin
de faire jouer la concurrence au profit de l’entreprise. Une fois le choix est établi, un bon de
commande doit être créé. Ce bon doit comprendre notamment la date, le nom du fournisseur, le prix et

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délai de règlement, les désignations possibles, les garanties offertes par le fournisseur et le cadre
réservé au visa. Il est dressé en autant d’exemplaire que de besoin.

Pour l’acquisition des immobilisations incorporelles, on doit s’assurer de leur existence réelle

3. Réception des commandes


A la réception des immobilisations, les procédures doivent prévoir la vérification de la qualité, de la
conformité avec la commande des travaux exécutés (exp : construction en cours) et du matériel livré.

4. Enregistrement des factures


A l’arrivée de la facture fournisseur, la mention « originale » doit être portée sur l’original de la
facture. L’indication « double » ou « copie » doit être portée sur les copies jointes.

Les vérifications et contrôles portent sur le destinataire, les tirages, les additions, la conformité avec le
bon de commande, la conformité avec le bon de réception… Tous ces contrôles font l’objet d’un visa.

L’affectation selon le plan comptable propre à l’entreprise, doit être portée sur la facture ainsi que les
références de l’enregistrement comptable. Le service comptable doit pouvoir suivre les
immobilisations éléments par éléments. Le procédé le plus satisfaisant est l’identification des
immobilisations par une descriptions ou un numéro d’identification et leur localisation géographique.
Il faut créer pour chaque élément une fiche.

5. Paiement des factures


 Acomptes sur les commandes
Les procédures doivent prévoir à l’initiative de qui sont versés les acomptes et les vérifications
effectuées à ce moment pour s’assurer que ses versements sont conformes aux conventions conclues
avec les fournisseurs.

 Le bon à payer
A la suite de la vérification de la conformité entre la facture, le bon de commande, le bon de réception
de la commande et éventuellement le bon de livraison du fournisseur. Il doit être établi un bon à payer
sur l’original de la facture ou sur un document joint à l’original. Les précautions doivent être prises
pour s’assurer que dans tous les cas il sera tenu compte, au moment du paiement, des acomptes versés
à la commande.

 Règlement des factures


Quel que soit le mode de règlement habituellement utilisé par l’entreprise, la personne qui signe les
documents de paiement doit être certaine que la facture peut être payée et que les délais de paiement
prévus ont été respectés.

Le responsable signera le document de paiement au vu de l’original de la facture et les visas des


contrôles. Le mode d’expédition du titre de paiement doit être prévu. Ce titre ne doit surtout pas
transiter par le service comptable avant expédition.

 Annulation des factures


Le responsable qui signe le titre de paiement doit porter systématiquement un cachet mentionnant ce
paiement et viser l’original de manière à ce qu’elle puisse plus être payée une deuxième fois c’est ce
qu’on appelle l’annulation des factures.

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6. Conservation des immobilisations


 Entretien et maintenance
Les procédures doivent prévoir les mesures pour que les immobilisations soient maintenues dans un
excellant état permettant la meilleure utilisation possible. On doit prévoir un service d’entretien, un
contrat de maintenance, des inspections périodiques (pour les entreprises géographiquement
décentralisées) et des fiches d’entretien.

 Assurances
Les nouvelles acquisitions d’immobilisations doivent être immédiatement couvertes par une police
d’assurance. Les valeurs assurées doivent être régulièrement modifiées (exp : constructions) pour tenir
compte des variations du prix de remplacement.

 Mise en rebut ou cession


Les procédures doivent fixer à l’initiative de qui sont décidées le cessions ainsi qie les mises en rebut

7. Inventaire des immobilisations et comparaison du fichier avec les existants réels


L’inventaire physique des immobilisations permet de confirmer l’inventaire permanent des
immobilisations tenu à l’aide d’un fichier et de détecter les erreurs qui auraient pu se produire dans les
enregistrements comptables ou les vols éventuels. La description de l’état du bien lors des
recensements physiques permet au service comptable de pratiquer les amortissements et les provisions
nécessaires pour les biens non amortissables.

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CHAPITRE II : LES PROCEDURES DES ACHATS FOURNISSEURS


SECTION I : LES OBJECTIFS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE CONSISTENT A :

 Les commandes d’achats de marchandises et de matière ne doivent être fait qu’en fonction
des besoins et pour des quantités optimales.
 Un contrôle de réception doit être prévu
 Le contrôle de réception doit être prévu
 Le contrôle des factures doit être prévu
 Le contrôle des factures doit être effectué avant le règlement
 La comptabilité doit être en mesure de détecter les marchandises reçues pour lesquelles
aucune facture n’est encore parvenu (cutt-off) ainsi que les factures comptabilisée pour
lesquelles aucune marchandises n’est encore reçue.
 Les fonctions suivantes doivent être confiées à des personnes ou à des services différents :
 Fonction commande
 Fonction réception
 Fonction courrier
 Fonction comptabilité
 Fonction trésorerie

SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES

1. Commandes aux fournisseurs


Les procédures doivent répondre aux questions suivantes :

 Qui peut déclancher la commande


 A quels fournisseurs doit-on s’adresser
 Quand passer la commande
 Quelle quantité doit-on commander
 Demande d’achat
Un bon interne de demande d’achat peut être créé quand la taille de l’entreprise le permet. Les besoins
de réapprovisionnement peuvent être déterminés par le magasinier en fonction d’un niveau minimal de
stock par produit déterminé à l’avance ou par le service approvisionnement en fonction des besoins de
la production.

 Consultation des fournisseurs


En principe une consultation systématique des fournisseurs doit être prévue. Le mode de consultation
doit être défini. Le choix du fournisseur doit permettre d’obtenir, par comparaison des possibilités
offertes, le meilleur prix dans les limites de la qualité exigée et des conditions de crédit. Une bonne
méthode consiste à établir la liste des fournisseurs agrées pour les différents produits achetés indiquant
leurs offres de prix, leurs délais de livraison et leurs conditions de crédit. Cette liste doit faire l’objet
d’une remise en cause et d’une mise à jour périodique.

 Bon de commande
Un bon de commande pré numéroté doit être établi. Ce bon doit être dressé en autant d’exemplaires
que de besoin. Le bon doit comporter :

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 La date de création
 Le nom du fournisseur
 Le délai de livraison convenu.
 Les conditions de transports.
 La désignation de la qualité, du prix et des conditions de paiement.
 Le régime de taxes sur le chiffre d’affaires.
 Le nom de la personne qui l’a établi et le visa éventuel du responsable.*
 Les cadres réservés aux visas.
La date de la passation de la commande et les quantités à commander dépend essentiellement des
quantités en stocks, du taux de consommation et des délais de livraison. Un exemplaire du bon de
commande doit être communiqué au service chargé de la réception des commandes. Une procédure
particulière doit être envisagée afin de procéder à la relance des marchandises non livrées à la date
prévue. Le non respect de telles procédures peut conduire à des achats à des conditions non
économiques ou à des troubles d’exploitation :

 Soit par des achats excessifs.


 Soit par des achats insuffisants ou des commandes en retard.
 Soit par des retards de livraison.
2. Réception des commandes
Les livraisons ne doivent être acceptées que dans la mesure où la réception correspond à un ordre
d’achat. Pour atteindre cet objectif le magasinier doit être avisé du bon de commande.

 Vérification des réceptions


Une vérification systématique doit porter sur la qualité des livraisons et les quantités livrées. Cette
vérification doit être matérialisée par un visa. Les procédures doivent prévoir les mesures à adopter :

 Si la qualité n’est pas conforme


 Si les quantités reçues ne sont pas conformes.
 Si les marchandises ont été avariées au cours du transport.
 Bon d’entrée ou de réception
Il doit être établi un bon pour chaque réception. Ce bon doit être pré numéroté. Il doit être dressé en
autant d’exemplaires que de besoins. La vérification de qualité et de quantité est matérialisée sur ce
bon. Le service Achat doit être informé des réceptions pour pouvoir surveiller les délais de livraison.
Les défauts de procédures quant aux qualités et quantités reçues peuvent notamment conduire lors de
la réception des marchandises à :

 La non détection de quantité reçue inférieure à la commande.


 A l’acceptation de quantité ou de qualité non commandé pouvant entraîner des difficultés
de production ou des coûts de retour de marchandises.
3. Enregistrement des factures
Les factures d’achat doivent être enregistrées dans le cahier de réception du courrier.

 Compostage des factures


Dès l’arrivée, et après vérification de l’entreprise destinataire, l’indication copie est apposée sur les
copies jointes à l’original ainsi que l’indication « original » sur ce dernier.

 Vérification des factures


Les vérifications portent sur :

 Les calculs arithmétiques


 Les taxes sur le chiffre d’affaire
 Le nom du destinataire
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 La conformité avec le bon de réception (quantité, qualité, référence, date…..).


 La conformité avec le bon de commande (quantité, qualité, référence, date…..).
 Enregistrement en comptabilité
Lors de l’enregistrement des factures, la référence d’enregistrement doit être portée sur la facture
« original ». Les procédures doivent prévoir le mode d’affectation comptable des achats. La
comptabilité doit contrôler la suite numérique des :

 Bons de commande aux fournisseurs : pour pouvoir détecter les numéros non encore parvenus
correspondants aux commandes en cours.
 Bons de réception pour pouvoir détecter les marchandises reçues et non comptabilisées.
 Numéros internes des factures et des avoirs pour pouvoir détecter les factures et avoirs
fournisseurs reçus et non encore transmis à la comptabilité.
 Bons de réclamations pour pouvoir détecter les litiges en cours.
4. Paiement des factures
 Le bon à payer
Il doit être porté uniquement sur l’original. Les procédures doivent désigner les conditions dans
lesquelles est établie ce bon à payer.

 Document de paiement
Les précautions doivent être prises avec pour que la personne qui signe les documents de paiement soit
certaine, que la facture peut être payée et que les délais de paiement prévus ont été respectés.

 Annulation des factures


Les factures qui sont réglées doivent être annulées par la mention de ce règlement sur la facture de
manière à ce qu’elles ne puissent plus être utilisées à nouveau.

5. procédures des avoirs


 Demande d’avoir
Une procédure systématique de demande d’avoir doit être prévue pour les livraisons incomplètes ou
non-conformes aux commandes.

 Vérification des avoirs


Une procédure de vérification des avoirs doit prévoir :

 La vérification des calculs arithmétiques


 Le rapprochement systématique avec les factures qui sont destinées à être annulées, les bons de
réclamation et les bons de retours.
 Compostage des avoirs
L’indication copie et originale doit être apposée dès l’ouverture du courrier. Le courrier doit faire
l’objet d’un enregistrement sur un cahier de réception de courrier.

 Enregistrement en comptabilité
Lors de l’enregistrement de l’avoir, la référence d’enregistrement doit y être portée. L’affectation dans
les comptes doit être conforme à l’affectation précédemment donnée à la facture annulée.

 Imputation des avoirs sur les règlements


Si l’avoir n’est pas remboursé par le fournisseur, les procédures doivent assurer que la personne qui
règle la facture soit sûre que les avoirs y correspondants sont bien déduits ou que les avoirs en cours
sont déduits de la facture à régler.

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CHAPITRE III : LA PROCEDURE DE GESTION DES STOKS

SECTION I : LES OBJECTIFS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE :

 Les quantités sorties des stocks ou vendues font –elle l’objet d’une autorisation appropriée.
 Les quantités en stocks sont- elles protégées de manière suffisante contre les pertes provenant
de vols, gaspillage, prélèvement non autorisé et contre les risques physiques (incendie,
inondation, humidité…)
 L’entreprise tient –elle une comptabilité avec un inventaire permanent.
 Des mesures préalables doivent être prises pour assurer un prise d’inventaire physique
correcte.
 Les transactions effectuées doivent être rattachées aux exercices concernés : cut-off.
 Le calcul des coûts est–il correcte : l’entreprise tient-elle une comptabilité analytique.
 Séparation des fonctions : l’idéal serait que les fonctions suivantes seraient accomplies par des
personnes différentes :
 Fonction achat
 Fonction réception
 Fonction magasinage
 Fonction paiement
 Fonction fabrication
 Fonction expédition
 Fonction comptabilisation
 Fonction saisie de l’inventaire

SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES

1. Protection des stocks


Les procédures de contrôle interne doivent conduire à :

 Prendre des dispositions pour faciliter l’identification et le rangement convenable des stocks.
 Rendre les magasiniers responsables des quantités placées sous leur contrôle.
 Protéger les stocks contre les risques (de détérioration, d’incendie, d’inondation…..).
 Revoir périodiquement les valeurs pour lesquelles les quantités en stok sont assurées.
2. les instructions d’inventaire
 Inventaire physique :
Les instructions d’inventaire doivent préciser la date de l’inventaire, la désignation des départements
ou l’inventaire aura lieu, la nature des imprimées et leur utilisation. Les instructions d’inventaire
doivent assurer que toutes les précautions sont prises au sujet du rangement préalable des articles, du
classement à part des articles appartenant à des tiers et se trouvant chez l’entreprise (emballage),
l’intégration dans l’inventaire des articles appartenant à l’entreprise et se trouvant chez les tiers (en
réparation ou en location), de la correspondance entre les entrées et les sorties en stocks et leur
comptabilisation (cutt-off), de l’arrêt des mouvements ou du contrôle de ceux-ci pendant l’inventaire,
du comptage et du double comptage, du contrôle du comptage, de la détection des articles usagés et
anciens, des feuilles d’inventaire qui doivent être pré numérotées.

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 Inventaire sur fiche :


Les précautions doivent être prises au sujet :

 De l’intégration dans l’inventaire des articles appartenant à l’entreprise et se trouvant chez


des tiers.
 De la correspondance entre les entrées et les sorties en stocks et de leur comptabilisation
« cut-off ».
 De l’arrêt des mouvements et du contrôle de ceux-ci pendant l’inventaire.
 De la récapitulation correcte des quantités figurant sur les fiches

3. l’évaluation des stocks
Les procédures doivent prévoir la méthode d’évaluation (permanence de l’inventaire) à utiliser et les
contrôles à effectuer pour s’assurer de l’application correcte des instructions. Les instructions doivent
désigner les personnes chargées des opérations de calcul et des vérifications des calculs. Pour les
entreprises industrielles, la tenue d’une comptabilité analytique semble être indispensable.

4. Recoupement avec l’inventaire permanent


Les procédures doivent prévoir les mesures à prendre en cas de différence constatée entre l’inventaire
permanent et l’inventaire physique et la personne chargée de contrôler et d’analyser cette différence.

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CHAPITRE IV : CIRCUIT VENTES CLIENTS

SECTION I : LES ASPECTS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE :

 Les commandes reçues sont correctement centralisées et exécutées rapidement.


 Toute marchandise livrée ou toute prestation effectuée (fournie) fait l’objet d’une
facturation régulière et sans retard.

 Toutes les facturations résultantes de l’activité de l’entreprise sont correctement et


intégralement enregistrées en comptabilité

 Les montants à recevoir des clients sont suivis de manière systématique afin de
s’assurer qu’il n’existe pas de retard dans l’encaissement.

 Les fonctions de comptabilisation, de prise et de préparation des commandes, de


facturation, de livraison et d’encaissement doivent être séparées. On considère le

contrôle interne comme satisfaisant au regard de la séparation des fonctions si

l’organisation permet de supprimer les risques éventuels.

Le tableau suivant permet d’illustrer les fonctions non cumulables et les risques éventuels :

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Fonction Non cumulable avec Risques éventuels


fonction

1-Comptabilité clients a) Encaissement Non comptabilisation du débit client et détournement


du paiement reçu

2-Encaissement a) Facturation Non transmission à la comptabilité de la facture et


détournement du paiement

b) Emission de notes Non transmission de l’avoir au client et détournement


d’avoir du remboursement

c) Décision de Détournement de l’encaissement


passation en créances
douteuses

d) Envoi des relevés Envoi de relevés erronés ou non envoi et détournement


aux clients de l’encaissement

e) Livraison et Non déclaration d’une livraison et détournement de


expédition l’encaissement

3-Magasin, livraison a) Réception des Non déclaration d’une livraison et détournement de


commandes l’encaissement ou collusion avec le client
et expédition

b) Facturations Non facturation ou facturation erronée

c) Encaissent Non déclaration d’une livraison et détournement de


l’encaissement

d) Etablissement des Etablissement d’avoirs injustifiés et détournement de


avoirs l’encaissement

4-Facturation Encaissement Non transmission à la comptabilité de la facture et


détournement du paiement

Expédition ou Facturation inexacte en quantité et prix et


magasinier détournement de marchandises

Acceptation des Facturation inexacte


commandes

5-Emission de note d’avoir Encaissement Non transmission de l’avoir au client et détournement


du remboursement

Magasinier Facturation inexacte en quantité et prix et


détournement de marchandises

6-Autorisation du crédit Livraison facturation Vente à des clients insolvables

Emission des avoirs Camouflage de l’insolvabilité par l’émission d’avoir

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SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES ET COMPTABLES :

1. Commandes des clients


Les commandes reçues doivent être suivies pour assurer leur exécution.

 Réception des commandes


Les commandes reçues doivent être enregistrées, cet enregistrement peut se faire sur un cahier
d’enregistrement. Pour les entreprises de grande taille il est particulièrement utile de créer un bon de
réception de commande ou un bon de confirmation de commande. Ce bon doit comporter :

 La date de création
 Nom du client et son adresse, quantité, qualité et prix.
 Date de livraison prévue
 Cadre réservé au visa prévu pour le contrôle
 Signature de la personne qui a reçu la commande
Il est dressé en autant d’exemplaire que de besoin.

 Acceptation des commandes


 Ventes sur tarifs : Les personnes qui fixent les tarifs ainsi que les personnes qui peuvent
accorder des réductions sur ces tarifs doivent être désignés.
 Les personnes chargées de l’établissement des devis et du contrôle de ces devis doivent être
désignées.
 Autorisation des crédits
Une procédure d’autorisation de crédit est nécessaire avant l’exécution de la commande. Il convient de
s’assurer que l’encours du client ne deviendra pas supérieur à la limite fixée compte tenu de sa
capacité financière ce qui nécessite un suivi de la solvabilité des clients.

 Liaison avec les services de fabrication


Pour les entreprises industrielles le service ordonnancement doit être informé des commandes et les
procédures doivent organiser cette information.

2. Expédition
 L’autorisation des sorties
L’essentiel qu’il existe un bon de sortie.

 Documents établis au moment des sorties


Certains documents peuvent être crées utilement lors des sorties des marchandises. Citons en exemple
les bons de sorties, d’expéditions, bon de livraison, bon de pesées. Ces bons doivent être pré
numérotés.

 Enregistrement des sorties


La tenue d’une comptabilité (inventaire permanent) permet un bon suivi des stocks.

 Rapprochement entre les expéditions et les commandes


Au moment des expéditions ou préalablement à celles-ci on doit procéder à un rapprochement
systématique entre les documents de sorties et les commandes des clients ou les confirmation des
commandes.

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 Contrôle de l’exécution des commandes, enregistrement des sorties


Un contrôle d’exécution des commandes reçues dans les délais prévus doit être effectué. Les mesures
à prendre en cas de retard doivent être précisées.

3. Facturation
 Base de facturation
Le document servant de base pour la facturation doit être désigné.

 Pré numérotation des factures et utilisation de couleurs différentes


Les factures doivent être prés numérotés et on doit prévoir une couleur unique pour l’original. Pour les
factures annulées l’original reste dans l’entreprise, les numéros manquants doivent donner lieu à une
enquête, le motif de l’annulation doit être précisé.

 Contrôle des factures


Les factures annulées doivent être effectuées par une personne différente de celle qui les prépare. Ils
doivent comporter en particulier :

 Un rapprochement avec les bons de commandes, les confirmations de commande, les bons de
livraison ou les documents d’expédition.
 Un rapprochement avec les tarifs de ventes.
 Une vérification des calculs (tirages et additions)
 Une vérification des taxes sur les chiffres d’affaires
 Une vérification de la suite numérique
 Un rapprochement avec les fiches où sont notés pour chaque client les conditions de règlement
ou bien avec les documents sur lesquels ont été fixées ces conditions.
 Facture proforma
Les procédures doivent prévoir les conditions dans lesquelles sont établies les factures proforma et
comment elles sont annulées et remplacées par des factures définitives.

Les procédures doivent permettre de s’assurer que toutes les expéditions donnent lieu à l’établissement
d’une facture. Le contrôle doit être effectué par une personne différente du magasinier. Il peut être un
rapprochement entre quantités sortie et quantités facturées. Il est particulièrement utile que les bons
d’expédition prés numérotés puissent être rapprochés des factures. Ce rapprochement doit être effectué
par une personne autre que celle qui contrôle et expédie les marchandises. Lorsque les bons sont
prénumérotés les personnes chargées de la facturation doivent s’assurer qu’il n’ y a pas de rupture de
séquence.

4. Enregistrement des factures


L’organisation interne doit permettre de s’assurer que toutes les factures transmises aux clients
figurent en comptabilité. Le contrôle de la suite numérique doit être effectué lors de la
comptabilisation. La procédure ne doit pas permettre d’enregistrer en comptabilité une facture de
vente avant l’expédition effective des marchandises ni permettre d’enregistrer une sortie de stocks et
sa facturation dans des exercices différents.

5. Encaissement des factures


Les procédures doivent prévoir les modes de protection des valeurs reçues.

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 Les relevés
La procédure d’envoi de relevés aux clients permet d’obtenir une réaction des clients qui ne sont pas
d’accord avec le solde annoncé.

 Surveillance des encaissements


Les analyses fréquentes des soldes clients ou un classement par ancienneté permettent de détecter
rapidement les arriérés et d’effectuer les relances nécessaires.

6. Avoirs
 Réclamation des clients
Des procédures doivent être mises au point pour traiter les réclamations des clients pour prix, qualité
ou quantité non-conforme.

 Initiative de l’établissement des avoirs


Les personnes qui ont l’initiative d’autoriser l’établissement des avoirs doivent être désignés et
autorisées par la direction.

 Base de l’établissement des avoirs


Les procédures doivent préciser à partir de quels documents sont établis les avoirs. Il faut rapprocher
systématiquement les avoirs des factures qu’ils sont destinés à annuler partiellement ou totalement. Il
y a lieu aussi de pré numéroter les avoirs et d’utiliser des couleurs différentes de celles utilisées pour
les factures.

 Entrée en stock
En principe un bon d’entrée est établi lors d’un retour partiel ou total de marchandises.

 Contrôle des avoirs


Les contrôles doivent comporter en particulier :

 Un rapprochement avec les bons d’entrées en stock


 Un rapprochement avec les factures annulées totalement ou partiellement par les avoirs.
 Une vérification des prix, des quantités et des calculs
 Une vérification des taxes sur le chiffre d’affaires.
 Une vérification de la suite numérique.
 Enregistrement des avoirs
Les retours de marchandises doivent donner lieu rapidement à l’établissement des notes de crédit. Un
retard dans l’établissement des notes de crédit pourrait entraîner une surévaluation des comptes
débiteurs. L’approbation des notes de crédit à passer aux comptes clients par une personne occupant
un poste suffisamment élevé permet de constater les déficiences dans l’exploitation qui entraînent des
retours de marchandises ou des rabais coûteux. Une procédure de même nature doit être définie en ce
qui concerne les escomptes de règlement

 Contentieux clients
Les procédures doivent définir les conditions de transmission d’une créance au contentieux ainsi que
les mesures à prendre pour bloquer les transactions avec les clients transmis au contentieux. Un
système de suivie du contentieux et de l’exécution des jugements doit être mis en place.

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CHAPITRE V : CIRCUIT TRESORERIE

SECTION I : LES ASPECTS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE

Les transactions des entreprises impliquent presque dans tous les cas, l’utilisation de la trésorerie.
Ainsi, est souhaitable que les opérations de trésorerie fassent l’objet d’une organisation propre à
assurer une bonne gestion et à éviter les tentations et les risques qui s’attachent aux disponibilités.
Cette organisation doit particulièrement tenir compte des points suivants :

 Utilisation d’un système de prévision suffisant pour couvrir les besoins de trésorerie. On
utilise les excédents de trésorerie dans les meilleures conditions pour l’entreprise.
 Contrôle des fonds reçus
 Contrôle des fonds décaissés pour s’assurer qu’ils correspondent aux besoins de l’entreprise.
 Contrôle des rapprochements des banques
 Protection des disponibilités contre le vol et le détournement.
SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES ET COMPTABLES

Séparation des fonctions : Sauf contrôles compensatoires équivalents, les fonctions suivantes doivent
être accomplies par des personnes différentes :

 La gestion des ressources ou les décisions financières : fonction opérationnelle.


 La conservation des fonds : fonction de protection.
 La tenue des journaux de trésorerie : fonction d’enregistrement.
 La vente
 Les achats
 La comptabilité financière.
1. Trésorerie recettes
 Mesures favorisant le contrôle des recettes
 La caisse recettes doit être séparée de la caisse dépenses. Ainsi les recettes en espèces sont
traitées comme s’il s’agit de recettes chèques et versées intégralement à la banque. La caisse
dépenses ne peut être alimentée que par des chèques de retrait après justification de
l’utilisation des fonds.
 La transmission des encaissements entre services ou personnes doit être effectuée contre
décharge. Il peut s’avérer utile d’établir une liste des encaissements reçus avant de les
transmettre contre décharge.
 A la réception d’un chèque, il est important que les chèques non barrés lors de la réception le
soient immédiatement et que le nom de l’entreprise y soit porté ainsi que la mention « non
endossable » ou « non à ordre » .
 A la réception de l’encaissement, ce dernier doit être identifié, imputé et rapproché de la
pièce justificative, mention de l’encaissement doit être faite sur la pièce justificative,
mention de la pièce justificative doit être portée sur le chèque. De même les références de la
pièce doivent être portée sur tous les documents traitant de l’encaissement.
 Les encaissements reçus doivent être rangés dans un coffre fort en attendant leur remise à la
banque

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 Les reçus d’encaissement


Les personnes autorisées à recevoir les encaissements doivent délivrer en contre partie un reçu
d’encaissement pré numéroté. Le reçu doit être établi pour tout encaissement (espèce, chèque ou
traite). Les fonds perçus par une personne autre que le trésorier sont ensuite remis au trésorier qui
vérifie le respect de la suite numérique des reçus d’encaissement. La remise au trésorier est faite contre
décharge.. Lorsqu’un reçu d’encaissement est annulé, il faut conserver l’original, y porter l’inscription
« annulé » tout en précisant le motif d’annulation. Le numéro de reçu d’encaissement doit être
mentionné sur le titre d’encaissement. Le bordereau de remise à la banque doit préciser pour chaque
encaissement le numéro de reçu correspondant.

 Le relevé quotidien des encaissements.


Le trésorier établit quotidiennement un relevé quotidien des encaissements où il porte la totalité des
encaissemnts reçus et leur liquidation en banque. Le relevé doit être pré numéroté. Les encaissements
doivent être liquidés à la banque jour par jour et au jour le jour. Il peut s’avérer utile de photocopier les
titres d’encaissement avant leur remise à la banque. Le relevé quotidien des encaissemnts justifié par
les bordereaux de remise en banque, les reçus d’encaissement et autres justificatifs sont transmis pour
vérification et saisie à la comptabilité clients.

 Les bordereaux de remise à la banque


Les bordereaux de remise à la banque doivent mentionner en libellé le numéro reçu d’encaissement, le
nom du client, la référence de la pièce justificative et la date de valeur demandée. La date de valeur
demandée doit être comparée avec la date de valeur retenue (bordereau de remise, relevé de banque).

 Les effets à recevoir


A la réception des effets à recevoir, il convient de les numéroter selon une suite numérique
séquentielle, ou s’il est possible de n’utiliser que les effets à recevoir pour en faciliter l’exploitation.
Les effets à recevoir doivent être portés sur un échéancier qui est apuré au fur et à mesure des
encaissements ou escomptes. L’entreprise doit être en mesure de déterminer à tout moment le montant
de l’escompte en cours, le montant des effets escomptés et non échus et le montant des effets remis à
l’encaissement.

 Les chèques à encaisser


Ils doivent être traités comme des traites.

 Les chèques et effets impayés


Ils doivent être désignés pour suivre le recouvrement des chèques et effets impayés

 Enregistrement en comptabilité
 Espèces : les entrées doivent être enregistrées sur un brouillard de caisse avant
l’enregistrement sur les livres comptables.
 Chèques à encaisser : si la taille de l’entreprise est importante, les mouvements des chèques à
encaisser doivent être enregistrés en comptabilité.
 Effets à recevoir : Dès que leurs nombres deviennent importants, on est amené à enregistrer en
comptabilité le mouvement de l’effet.

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 Contrôle des banques : l’entreprise doit s’assurer périodiquement au minimum une fois par
mois que les soldes apparaissant sur les comptes de banque sont en conformité avec les
relevés bancaires à l’exception des chevauchements qui doivent être expliqués. D’une manière
générale, il est essentiel que les rapprochements de banque ne soient pas confiés aux employés
qui gèrent les opérations d’encaissements et de règlement pour éviter le risque qu’ils ne
dissimulent un détournement de fonds en ajustant ces rapprochements de banque. Une fois
établis, ils sont utilement examinés par une personne responsable qui s’assure de leur
exactitude et examine les opérations en suspens (chef comptable).
2. Trésorerie dépenses
 Le contrôle des dépenses
La procédure doit fixer un seuil maximal de dépenses pouvant être liquidées en espèces. Les carnets de
chèques vierges doivent être inventoriés sur un cahier des carnets de chèque. Chaque compte en
banque doit faire l’objet d’une numérotation séquentielle de ses carnets de chèques.

A l’usage, le respect de la suite numérique des carnets de chèques et des formules de chèque à
l’intérieur de chaque carnet est impératif. Les chèques libellés au nom du bénéficiaire doivent porter la
mention « non endossable » ou « non ordre ». Les effets à payer doivent être prés numérotés. Les
obligations cautionnées doivent être numérotés selon une suite séquentielle. Les accréditifs de
virement doivent être numérotés selon une suite séquentielle. Les titres de paiement doivent faire
l’objet d’une photocopie systématique attestée par le bénéficiaire lors de la remise du titre de
paiement. Les banques ne doivent être autorisées de payer que les effets acceptés. Les personnes qui
préparent les chèques et qui ont accès aux formulaires en blanc ne doivent pas intervenir dans la
fonction d’encaissement. Le bon à payer financier : En plus du bon à payer du service ordinateur de la
dépense, aucun titre de paiement ne doit être signé sans le bon à payer financier ou comptable selon
l’organisation propre de l’entreprise. Le bon à payer financier est établi après vérification des contrôles
effectués par le service ordinateur. Il assure aussi que le paiement engagé est bien pris en compte et
enregistré sur le relevé des engagements et le relevé quotidien des paiements. Les chèques ne doivent
être signés par les personnes responsables qu’au vu des documents justificatifs originaux. Les
documents justificatifs doivent dès lors être annulés par tout moyen, comme par exemple l’apposition
d’un tampon « payé » et les références du titre de paiement. D’une manière générale, la signature de
chèque en blanc est à proscrire. De même le signataire du chèque doit signer sa souche pour à la fois
vérifier la stricte concordance entre les mentions portées sur le chèque et celles figurant sur sa souche
et conserver une trace de sa vérification et signature. Tout paiement par caisse doit être appuyé par une
pièce justificative et donner lieu à un bon de dépenses espèces pré numéroté. Les chèques annulés
doivent être distingués en collant par exemple sur le talon (la souche) le numéro du chèque découpé.
L’émission et l’acceptation d’effets à payer doivent être indépendantes de la fonction de
comptabilisation. Au moment de la signature du titre de paiement- ou d’une acceptation, le signataire
doit être en possession d’une situation des engagements pris pour éviter d’exposer l’entreprise au
risque de retours d’impayés. Les titres de paiement doivent faire l’objet d’une photocopie
systématique sur laquelle sera porté l’accusé de réception du titre de paiement par le bénéficiaire.

 Paiement en espèce
Autorisation de dépense : Les conditions dans lesquelles les caissiers sont habilités à régler les
dépenses par caisse doivent être précisées concrètement. On peut prévoir que certains paiements soient
soumis à une autorisation préalable (exp ; fixer un montant) en raison de la nature ou du montant de la
dépense.

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Justification des dépenses : toute dépense doit être systématiquement justifiée par une pièce.

Annulation des pièces justificatives : Les pièces doivent être annulées au moment du paiement par la
mention des références de règlement pour qu’elles ne puissent être réutilisées.

 Paiement par chèque ou par virement


Emission des chèques ou des virements : Aucun chèque, aucun virement ne doivent être émis sans que
soit présentée la pièce justificative du paiement.

Annulation des pièces justificatives : Les pièces doivent être annulées pour éviter leur réutilisation.
L’établissement de chèque en blanc ou au porteur, sauf exception, est à proscrire. Expédition des
chèques et des avis de virement : La fonction courrier expédition doit être organisée. En principe de
bonnes sécurités consistent à :

 Réduire au maximum le délai qui court entre la signature du titre de paiement et son expédition.
 Assurer l’expédition par une personne qui n’est pas intervenue dans le circuit.
Pour les chèques annulés, leurs numéros doivent être découpés et attachés à la souche.

 Paiement par effet


Justification des acceptations : Aucun effet ne doit être accepté sans que soit présentée la pièce
justificative.

Contrôle des échéances : Avant l’acceptation de l’effet, la personne qui signe doit s’assurer que le
délai convenu avec le fournisseur est bien respecté.

Annulation des pièces justificatives : Les pièces doivent être annulées au moment du paiement pour
éviter leur réutilisation.

 Comptabilisation des paiements


La comptabilité doit vérifier l’ordre numérique des titres de paiements (chèques, effets, ordres de
virement…). Les paiements à échéance doivent être comptabilisés dans les comptes par échéance. Si
la comptabilité n’est pas tenue en temps réel, la caisse des dépenses doit être tenue sur un brouillard de
caisse en attendant sa saisie dans les livres comptables. Les avances sur frais en espèces doivent être
enregistrées dès que les règlements sont effectués. Pour leur enregistrement, les numéros des chèques
et effets sont composés du numéro de carnet suivi du numéro de formule.

 Contrôle de la caisse dépenses


Le contrôle de la caisse dépenses : les mouvements d’espèces entrées et sorties doivent donner lieu à
l’établissement de bons d’alimentation et de bons de dépenses pré numérotés. Le trésorier doit
s’assurer constamment du respect de la suite numérique des bons d’alimentation et des bons de
dépenses. Contrôle de caisse : Des inventaires physiques périodiques de caisse permettent de s’assurer
que le solde du brouillard de caisse correspond aux espèces en caisse.

Dès que les mouvements en espèces commencent à prendre de l’importance, il est particulièrement
recommandé d’établir un relevé quotidien des espèces existantes et de les comparer au solde sur les
livres. Tout écart doit faire l’objet de justification.

Contrôle inopiné : Les procédures doivent prévoir un nombre de contrôle inopiné de la caisse pendant
l’année. Ce contrôle peut être effectué par un responsable de l’entreprise ou un auditeur externe. Pour
les bons annulés, il convient de conserver l’original en y portant la mention annulée avec indication du
motif d’annulation.

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CHAPITRE VI : CIRCUIT PROCEDURES PAIE-PERSONNEL

SECTION I : LES ASPECTS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE


CONSISTENT A :

 Assurer la qualité du personnel à l’embauche et en cours d’activité.


 Assurer une bonne utilisation du personnel.
 Assurer une formation performante permettant une évolution constante des compétences.
 Assurer une gestion efficace des effectifs.
 Assurer la fiabilité des calculs et établissement de la paie et des déclaration.
 Assurer une prévention efficace contre les risques d’accident et de maladies professionnelle.

SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES ET COMPTABLES

1. Procédure d’embauche
La direction doit arrêter un programme d’embauche pour l’année à venir. Les offres d’embauche
doivent être établies en rapport avec le programme. A défaut, toute embauche, doit être autorisé par
une autorité compétente. La sélection du personnel doit être réalisée sur la base des critères définis à
l’avance.

2. Tenu d’un fichier de personnel


Les procédures doivent organiser la tenue d’un dossier permanant par salarié. Ce dossier contient à
titre indicatif :

 L’état civil du salarié,


 Sa photo,
 Son spécimen de signature,
 Sa situation familiale,
 La date d’engagement
 Le détail des rémunérations
 Un exemplaire du contrat de travail.
Le dossier individuel doit être mis à jour systématiquement à chaque modification.

3. Contrôle du travail
L’utilisation d’une horloge pointeuse, avec surveillance du pointage, assure un contrôle efficace des
heures de présence. Le responsable de pointage doit établir un relevé des absences avec mention des
motifs d’absence.

4. Etablissement de la paie
Une personne, autre que celle qui établit la paie, doit vérifier :

 Le relevé des absences


 Les congés payés
 Les heures payées
 Les retenues d’impôt et les cotisations sociales
 Les retenues d’avance de prêt
 L’exactitude arithmétique.
Le journal paie doit être approuvé par un responsable indépendant du service paie, avant de procéder
au paiement des salaires.

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5. Paiement des salaires


 Avant la signature des titres de paiement, le responsable payeur doit s’assurer :
 Que la paie a bien été contrôlée par une personne indépendante du service paie.
 Que le journal de paie est bien approuvé par une personne indépendante.
 La liste des chèques de paie et l’ordre de virement, doivent être confrontés avec le
journal de paie et approuvés par une personne indépendante du service paie.
 La préparation des enveloppes de paie, et leur distribution au personnel doivent être
effectuées par une personne indépendante :
 Du pointage
 De l’établissement de la paie.
 La paie ne doit être remise au bénéficiaire que contre signature.
 Les enveloppes non réclamés, au-delà d’un délai, doivent être reversées à la banque
6. La comptabilisation de la paie
 L’entreprise doit tenir un livre de paie, qui doit être systématiquement rapproché de la
comptabilité.
 Les déclarations sociales et fiscales doivent être rapprochées avec la comptabilité en
assiette et montant et les écarts éventuels doivent être justifiés.

7. La sécurité du travail
Les mesures doivent être prises pour favoriser la lutte contre les accidents de travail et la prévention
des maladies professionnelles. De même, l’entreprise doit être assurée contre les accidents de travail.

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CHAPITRE VII : TITRES DE PARTICIPATIONS

SECTION I : LES ASPECTS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE :

Il est recommandé aux entreprises qui n’ont pas pour objet le commerce des titres de prévoir des
procédures du contrôle interne dans les cas suivants :

 Acquisitions et cession des titres


 Contrôle des acquisitions et cessions des titres
 Conservation des titres
 Suivi des participations, des placements, et contrôle des revenus encaissés.

SECTION II : POCEDURES ADMINISTRATIVES ET COMPTABLE

1. Contrôle de l’acquisition et des cessions des titres :


Avant l’acquisition des titres il est nécessaire de s’assurer que la prise de participation projetée est
conforme à l’objet social et aux statuts. Les personnes compétentes pour décider des achats et des
cessions des titres doivent être nommément désignés (par le manuel des procédures). Ces pouvoirs
peuvent être attribués au conseil d’administration, au président directeur général dans les SA, au
gérant dans les SARL ou être délégué à la direction financière ou à une comité d’investissement ou à
toute autre personne responsable.

2. Contrôle de la conservation des titres


Les titres doivent être conservés dans les conditions satisfaisantes pour préserver contre les risques de
perte, de vol, ils peuvent être soit au sein de l’entreprise soit chez un dépositaire en général un
établissement bancaire. Une séparation des fonctions d’enregistrement comptable, d’achat, de vente,
de comptabilisation des revenus, et de conservation de ces valeurs permet un double contrôle de la
concordance entre les titres détenus et les revenus encaissés.

Pour justifier l’inscription de ces titres à l’actif du bilan l’entreprise doit détenir soit, soit les statuts
des sociétés aux quelles est associées qui mentionnent la participation.

3. Contrôle du suivi des titres


Le suivi des valeurs mobilières peut être organisé par la tenue d’un dossier qui réunit toutes les
informations sur la société concernée. Ce dossier regroupe tout document permettant de donner une
information utile pour apprécier la situation juridique et économique de la société affiliée.

4. Contrôle des revenus encaissés


Les procédures doivent assurer que les dividendes, intérêts, actions gratuites, droits de souscriptions,
jetons de présence, tantièmes ou autres revenus se rapportant aux titres sont encaissés ou utilisées par
l’entreprise à bonne date. Un tableau faisant apparaître les titres et les revenus encaissés comparés aux
dividendes, tantièmes et jetons de présence annoncés permet un contrôle efficace. Ce recoupement
effectué dans le cadre du respect de la séparation des fonctions comptables et de détention, est
particulièrement efficace. Il permet en outre de contrôler la concordance entre les titres détenus et les
revenus encaissés.

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