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La tenue de la comptabilité

Sommaire

Introduction

I – Conception de base sur la comptabilité générale.

1-Définition de la comptabilité générale.


2-Domaine d’application de la comptabilité générale
3-Les obligations comptables de la tenue.
4-Les obligations légales de la tenue.
5-Les obligations fiscales de la tenue.
5-1. Les contribuables soumis au régime réel.
5-2. Les contribuables soumis au régime forfait.
5-3. Les contribuables soumis au régime administratif.
6-Le rôle de la comptabilité générale.
7-Le plan comptable national.
7-1. Architecture du plan comptable national.
7-2. Fonctionnement des comptes.
8- Plan comptable de l’entreprise.
9-Les principes comptables généralement admis.

II - Nature des travaux comptables.

1-Les documents de bases.


2-Le contrôle préalable.
3-L’imputation.
3-1. Imputation directe sur le document de base.
3-2. Imputation sur des fiches spéciales.
3-3. Imputation sur grilles utilisées en comptabilité informatisée.
4-Etablissement du bordereau récapitulatif.
5-L’enregistrement comptable.

III - Présentation des systèmes comptables.

1-Système classique.
1-1. Avantage du système classique.
1-2. Inconvénients du système classique.
2-Le système de la comptabilité par décalque.
2-1. Principes de la comptabilité par décalque.
2-2. Matériel et documents utilisés dans ce système.
2-3. Avantages de la comptabilité par décalque.
2-4.Inconvénients de la comptabilité à décalque
3-Le système centralisateur.

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3-1. Schéma du système centralisateur.


3-2. Caractéristiques du système centralisateur.
Conclusion
3-3. L’organisation du travail dans le système centralisateur.
3-4. La création des journaux auxiliaires.
3-5. Avantages du système centralisateur.
3-6. Inconvénients du système centralisateur.
4-Système informatisé.
4-1. Schéma d’organisation d’une comptabilité informatisée.
4-2. Avantage du système informatisé
4-3. Inconvénients du système informatisé

IV - Le document de synthèse.

1-Le journal général


1-1. tracé du journal.
1-2. Le rôle du journal général.
1-3. La périodicité.
2-Le grand livre général.
2-1. Tracé du grand livre.
3-La balance générale.
3-1. Tracé de la balance.
4- Documents de synthèse
4-1 le bilan
V - Les travaux effectués durant le trimestre.

1. Journal auxiliaire de réouverture du bilan.


2. Journal auxiliaire des achats.
3. Journal auxiliaire des banques.
4. Journal auxiliaire de caisse.
5. Journal auxiliaire des régies.
6. Journal auxiliaire de facturation.
7. Journal auxiliaire des stocks.
8. Journal auxiliaire de la paie.
9. Journal auxiliaire des opérations diverses.
10. Journal centralisateur.
11. Journal général.
12. Grand livre général et tiers.
13. Balance générale et tiers.
Conclusion.
Bibliographie.

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Introduction :

L’activité économique consiste à produire des biens et des services utiles et


suffisamment rares susceptibles d’être vendus. Cette production se déroule au
sein des entreprises. Les facteurs de production (travail, capital et produits
naturels) sont réunis au sein des Entreprises par la volonté d’un entrepreneur qui
est mû par le désir de produire plus de valeur que d’en consommer. La
différence entre ces deux valeurs correspond au profit de l’entrepreneur.
Afin de contrôler les mouvements de fonds et de connaître à tout moment la
situation financière, l’entrepreneur dispose d’un outil qui est la comptabilité.

La comptabilité sert à constater les opérations liées au fonctionnement de


l’entreprise : il s’agit d’une technique quantitative qui, à l’aide d’un langage
homogène, enregistre les événements reflétant l’activité de l’entreprise
cette<<traduction de l’activité>>permet d’atteindre quatre objectifs

établir le patrimoine de l’entreprise, en dressant la liste des biens et des dettes de


l’entreprise ;
déterminé le résultat de l’activité ;
conserver la mémoire des opérations réalisées ;
permettre le contrôle, que ce soit sous l’angle intérêt ou sous l’angle légalité des
opérations.

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I. Conception de base sur la comptabilité générale

1-Définition de la comptabilité générale 

2-Domaine d’application de la comptabilité générale  


La comptabilité générale intéresse particulièrement les entreprises du secteur
économique à vocation commerciale, industrielle ou de services, dont
l’activité consiste à vendre, produire, fabriquer, transformer, extraire,
transporter, assurer des services etc.… .Les entreprises peuvent être
publiques, privées ou mixtes, selon qu’elles appartiennent à l’Etat, à des
particuliers ou à la fois à l’Etat et à des particuliers.

3-Les obligations comptables de la tenue 


L’enregistrement de toute écriture comptable fait appel à des comptes.
L’organisation de ces comptes est planifiée par le plan comptable national
dont les modalités d’application sont régies par l’arrêté du 23 juin 1975, qui
stipule :
Article 4 : La comptabilité doit être suffisamment détaillée pour permettre
l’enregistrement et le contrôle des opérations effectuées par l’entreprise, ainsi
que l’établissement des documents de synthèse prévus à l’annexe II du
présent arrêté.
Article 9 : La comptabilité est tenue en monnaie nationale, et suivant la
méthode de la partie double.

(1). BENAISSA Younes, Technique comptable Algérienne, ENAL, Alger,


1984.

Article 12 : Indépendamment des registres ou document dont la tenue est


obligatoire en application des dispositions légales ou réglementaires, les
entreprises doivent gérer les comptes sous forme permettant de connaître la
situation, reconstituer le contenu et d’établir des balances périodiques.
Article 13 : Les livres ou documents comptables peuvent être tenus en la
forme et par tous moyens ou procédés appropriés, à condition que les données
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des registres auxiliaires ou documents en tenant lieu, soient centralisés


périodiquement dans un journal général d’une part, et que le procédé utilisé
confère un caractère de sincérité aux écritures comptables d’autre part.
Article 14 : Les livres sont tenus avec soin et sans aucune altération. En cas
de rectification de l’écriture primitive, celle-ci doit rester lisible.
Article 15 : Les livres de comptabilité dont il sera tenu un répertoire et les
pièces justificatives, soigneusement classés doivent être conservés pendant
dix ans au moins, à compter de la date de clôture de l’exercice.
Article 16 : La date de clôture de chaque exercice est fixée au 31 décembre
de chaque année,… . Cette dérogation précisera la date de clôture de
l’exercice et les documents que les entreprises devront fourni à la fin de
chaque année.

4-Les obligations légales de la tenue 


La tenue de la comptabilité juridiquement est prévue par le code de
commerce. A cet effet, la tenue des différents journaux et livres ainsi que leur
conservation est obligatoire à tout commerçant quelque soit son activité,
conformément aux articles 9, 10, 13 et 14 du code du commerce, à savoir :
Article 9 : « Toute personne physique ou morale, ayant la qualité de
commerçant, doit tenir un livre journal enregistrant jour par jour les
opérations de l’entreprise ou récapitulant au mois mensuellement, les résultats
de ces opérations à la condition de conserver, dans ce cas, tout document
permettant de vérifier ces opérations jour par jour. »
Article 10 : « Elle doit également faire tous les ans un inventaire des éléments
actifs et passifs de son entreprise et arrêter tous ses comptes en vue d’établir
son bilan, et le compte de ses pertes et profits. Ce bilan et le compte (pertes et
profits) sont copies sur le livre d’inventaire… »
Article 13 : « les livres de commerce régulièrement tenus peuvent être admis
par le juge pour faire preuve entre commerçants pour faits de commerce. »
Article 14 : « les livres de commerce que les personnes sont obligées de tenir
et pour lesquels, elles n’ont pas observé les formalités ci-dessus prescrites, ne
peuvent être représentés ni faire foi en justice, aux profit de ceux qui les ont
tenus sans préjudice de ce qui est régi au livre des faillites et banqueroutes. »

5-Les obligations fiscales de la tenue 


L’impôt est déterminé par voie légale ou réglementaire régie par les codes
des impôts. L’instrument technique auquel fait appel l’Etat pour la
détermination de la valeur de certains impôts, est la comptabilité.

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A cet effet, le code des impôts prend des dispositions légales, réglementées
sous des articles qui incitent à la tenue de la comptabilité. Dans ce cadre, il est
tout à fait nécessaire de faire la distinction entre :
- Les contribuables qui sont soumis au régime réel.
- Les contribuables qui sont soumis au régime forfait.
- Les contribuables qui sont soumis au régime de l’évaluation administrative.

5.1 Les contribuable soumis au régime réel 

Les contribuables soumis au régime réel doivent tenir une comptabilité.


L’article 20 de code des impôts, dispose :
Article 20 : « Les personne citées à l’article 17 doivent détenir une comptabilité
régulière conformément aux prescriptions de l’article 152. Ils sont tenus de la
présenter, le cas échéant à toute réquisition des agents de l’administration fiscale
conformément à la réglementation en vigueur. »

5.2 Les contribuables soumis au régime forfaitaire 

La tenue de la comptabilité des contribuables soumis au régime du forfait est


déterminée dans l’article 27 alinéas 12, rédigé comme suit :
« Les contribuables soumis au régime du forfait doivent tenir et présenter à toute
réquisition de l’administration fiscale, un registre coté et paraphé par les services
fiscaux, récapitulé par année, contenant le détail de leurs achats appuyé des
factures et de toutes pièces justificatives.
En outre, ils doivent également tenir dans les mêmes conditions, un registre coté
et paraphé contenant le détail de leurs ventes. De même les contribuables
exerçant une activité de prestation sont tenus d’avoir et de communiquer à toute
réquisition de l’administration fiscale, un livre journal suivi au jour le jour et
représentant le détail de leurs recettes professionnelles. »

5.3 Les contribuables soumis au régime de l’évaluation administrative 

Les contribuables soumis à ce régime doivent tenir un document cité dans


l’article 8 modifiant l’article 30, du code des impôts, a savoir.
Article 8 : L’article 30 du code des impôts directes et taxes assimilées est
modifié et rédigé comme suit : « Art 30 : les contribuables relevant du régime de
l’évaluation administrative sont tenus de souscrire, avant le premier avril de
chaque année, une déclaration spéciale suivant le modèle fourni par
l’administration.
Les contribuables visés à l’alinéa précédent doivent tenir un livre journal coté et
paraphé par le chef de l’inspection des impôts de leur circonscription.
Le livre journal doit être suivi au jour le jour, sans blanc ni rature et présenter le
détail des recettes et des dépenses professionnelles.
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Il doit être conservé jusqu’à l’expiration de la quatrième année suivant celle de


l’inscription des recettes et des dépenses. »

6-Le rôle de la comptabilité générale 

On’ effet C'est un outil de la gestion ;


 normalisé, elle permet d'évaluer et de contrôler l'entreprise et de comparer
ses performances à celles d'entreprises similaires,
 chronologique, elle fournit un enregistrement des opérations qui ont
modifié le patrimoine d'une entreprise entre deux dates. Elle permet
l'observation comparative (état des dettes, créances, trésorerie, volume
d'affaires réalisées, résultats dégagés, dividendes versés).
 obligatoire, elle permet :
o l'établissement du bénéfice fiscal servant de base au calcul de
l'impôt sur les bénéfices ou l'impôt sur le revenu,
o aux tiers (dirigeants, propriétaires, prêteurs actuels ou potentiels de
l'entreprise) de mesurer sa solvabilité (capacité à payer ses dettes),
sa rentabilité (capacité à dégager du bénéfice) et servir de base à
une évaluation de sa valeur.
o accessoirement, produire des informations en vue d'établir la
comptabilité nationale.
 A la carte, elle permet:
o la consultation et l'édition des détails du solde des comptes de tiers.
o la surveillance fiable et rentable du respect des conditions de
règlements des tiers.

7-Le plan comptable national 

Suivant l’ordonnance 75/35 du 29 avril 1975, l’application du plan comptable


national est rendue obligatoire en Algérie à partir du premier janvier 1976.
Ce plan permet à l’Etat de contrôler le développement de l’économie nationale
grâce à l’exploitation des renseignements communiqués sous une forme
normalisée par la comptabilité de chaque entreprise.
Il constitue un cadre général offrant par sa souplesse de très nombreuses
possibilités d’adaptation aux cas particuliers.

7.1 Architecture du plan comptable national 

Le plan comptable national comprend 8 classes numérotées de 1 à 8 :


Classe 1 : fonds propres.
Classe 2 : investissements.
Classe 3 : stocks.
Classe 4 : créances.

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Classe 5 : dettes.


Classe 6 : charges.
Classe 7 : produits.
Classe 8 : résultats.

La structure du plan comptable national est basée sur la codification des comptes
suivant le système décimal, et d’après un classement des faits se référant
principalement à des notions économiques et juridiques.
Les classes se répartissent en trois grandes catégories :
- Les comptes de bilan.
- Les comptes d’exploitation.
- Les comptes de résultats.
Chaque classe est représentée par un seul chiffre. La classe constitue l’indicatif
majeur.
En fonction de leur contenu et de leur nature, les classes sont subdivisées :
- En comptes principaux à deux chiffres.
- En comptes divisionnaires à 3 chiffres.
- En sous comptes à 4 chiffres et plus.

L’utilisation de cette répartition permet de détailler au maximum la nature des


enregistrements qui peuvent concerner une classe donnée.
En générale, les comptes principaux à 2 chiffres constituent des comptes
collectifs de regroupement figurant au tableau des résultats et bilan, en fin
d’exercice.
Ces comptes sont aussi utilisés pour des besoins d’ordre fiscal, financier,
prévisionnel et aussi analytique. C’est à partir de différents ratios tirés du bilan
ou des comptes de gestion, ainsi que des comptes de résultats, que l’entreprise
appréhendera son évolution.
De façon très simplifiée, le PCN permet à tout agent économique de normaliser
sa comptabilité et par la même de pouvoir procéder aux comparaisons de l’état
des comptes dans le temps (à travers différents exercices) et dans l’espace (à
travers différentes entreprises, ou différents secteurs).

7.2 Fonctionnement des comptes 

Les mouvements de valeurs résultant des opérations effectuées par l’entreprise,


sont classées dans des comptes dans chacun d’eux correspond à un ensemble
d’opérations ou éléments homogènes et caractéristiques de l’activité
économique.

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7-2.1 Les comptes du bilan :


 
Les comptes de bilan se subdivisent en deux catégories :

. Les comptes de l’actif.


. Les comptes du passif.

Les comptes de l’actif sont débités des valeurs qui entrent dans le patrimoine de
l’entreprise, et sont crédités des valeurs qui en sortent. Le plan comptable
national subdivise les comptes d’actif en trois groupes :
Les comptes d’investissement (classe 2)
Les comptes de stocks (classe 3)
Les comptes de créances (classe 4)

Les comptes du passif sont constitués par :


. Les fonds propres
. Les dettes

Ces dernières enregistrent les augmentations de ressources à leur crédit, et elles


peuvent provenir des fonds étrangers que l’entreprise détient et qu’elle doit
rembourser à l’échéance. Les comptes de fonds propres augmentent au crédit et
diminuent au débit. Les comptes de dettes forment la classe 5 et fonctionnent de
la même manière que les comptes des fonds propres.
En résumé, les comptes du bilan ou de situation (sauf les comptes
d’amortissement et de provision) augmentent du coté où ils sont placés au bilan
et diminuent en sens inverse.

7-2.2 Les comptes de gestion :

Les comptes de gestion sont des comptes de charges et de produits. Pour assurer
un fonctionnement normal de l’entreprise, celle-ci doit engager les dépenses
considérées comme normales et utiles, puisqu’elles sont indirectement
productives.
Les comptes de charges forment la classe 6, et fonctionnent comme les comptes
d’actif, c’est-à-dire, ils augmentent au débit et diminuent au crédit.
Les comptes de produits forment la classe 7, et fonctionnent au crédit et
diminuent au débit.

7-2.3 Les comptes de résultats :

Le résultat est déterminé en fin d’exercice, d’une part, par comparaison des
comptes d’actif et du passif du bilan, d’autre part, par comparaison des produits
et des charges (comptes de gestion). Tous les soldes des comptes de gestion

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doivent être virés aux comptes de résultats (classe 8), permettant ainsi, la
détermination des différents résultats partiels après avoir procédé au
regroupement des comptes. En fin d’exercice, les comptes de gestion et de
résultats seront donc soldés par virements successifs qui aboutissent au résultat
net de l’exercice.
Les comptes de résultats forment la classe 8, et sont crédités du montant des
soldes créditeurs des comptes de produits, sauf exception le compte 72 
« Production stockée » qui peut avoir un solde débiteur, et sont débités du
montant des soldes débiteurs des comptes de charges et du compte 72
« Production stockée .

8 -Plan comptable de l’entreprise :

Le plan comptable national est une norme sur laquelle devaient graviter
l’ensemble des plans comptables d’entreprises. Il appartient donc à chaque
entreprise d’adapter harmonieusement le plan comptable national ou le plan
comptable sectoriel quand il existe , à la nature de ses activités à sa dimension et
à ses besoins d’informations.

9-Les principes comptables généralement admis :

GENERALITES :
La comptabilité est systèmes d’information entre les différents agents
économiques. La présentation des informations se fonde sur des conventions
dénommées (principes comptables généralement admis) dont le respect est un
des éléments de la sincérité des comptes et des financiers.
Ces principes comptables sont codifies dans certains pays. Dans d’autre, a
l’instar des pays anglo-américain, leur système n’est pas codifie légalement. Il
repose sur (les principes généralement acceptes) se référant aux traditions et aux
accords professionnels.
Parmi les principes généralement admis, les plus importants sont 

1) PRINCIPE DE CONTINUITE DE L’EXPLOITATION :


Le principe de continuité requiert des entreprise qu’elles présent des états
financiers établit en admettant qu’elles n’ont ni l’intention, ni l’obligation de se
mettre en liquidation ou de réduite sensiblement leurs activités. L’entreprise agit
comme si l’activité devait durer au-delà de la période considérée.

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2) PRINCIPE D’AUTONOMIE DES EXERCICES :


Comme l’activité est continue et la vie de l’entreprises est divisée en période
égales, il est nécessaire de rattacher les flux qui peuvent intervenir sur plusieurs
périodes a la période qui les a vus naître. Ainsi chaque période pourra être
comparée aux autres puisque chaque période contiendra uniquement les flux qui
trouvent origine dans cette période. Les charges non encore supportées à la
clôture d’un exercice mais qui trouvent leur origine dans des opérations réalisées
au cours de cet exercice doivent lui être rattachées. Il en est de même pour les
produits.

3) PRICIPE DE PRUDENCE :
Il ne faut pas risquer de présenter une situation surévaluée de l’entreprise.
Souvent il faut faire preuve de prudence pour enregistre un fait comptable, qui
peut se trouver infirme par la suit. Il résulte qu’un produit ne duit être
comptabilise que s’il est réalise, une charge doit être prise en compte des lors
que sa réalisation est seulement probable. Les opérations comptables
enregistrées au coût historique

4) PRINCIPE DE LA PERIODICITE DES RESULTATS  :


Comme l’activité de l’entreprise se poursuit dans le temps, il est nécessaire de
connaitre
A intervalle régulier les résultats de sont exploitation. La vie de l’entreprise a
donc été découpe en intervalle en égaux ou périodes. Ils peuvent être de durée
variable. Toutefois, sur la base des dispositions actuelles de l’administration
fiscale, les entreprises doivent établir une situation au mois tous les 12 mois.
L’année ou période de 12 mois consiste l’exercice social. Dans la plupart des
sociétés, l’exercice corresponde a l’années civile. C'est-à-dire commence le 1 er
janvier et se termine le 31 décembre

5) PRINCIPE DE LA FIXITER DES METHODES :


Comme l’activité de l’entreprise se poursuit dans le temps et afin de comparer
les résultats de période entre eux ; il est indispensable d’utiliser les même
méthodes d’évaluation. Le comptable doit toujours utiliser les même méthodes
de comptabilisation et d’établissement des document de synthèse d’un exercice a
un autre.

6) PRINCIPE DE L’EVALUATION MONETAIRE :


Devant la diversité des flux qui traversent une entreprise, il a été décide
d’utiliser l’étalon monétaire. La comptabilité enregistre don les flux en monnaie
Nationale, le dinar algérien.

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7) PRINCIPE DE L’EVIDENCE DES FRAIS :


Pour les utilisateurs de la comptabilité aient confiance dans les informations
contenues dans les documents comptable, les frais doivent être enregistre sur la
base des documents externes ou en ternes. Chaque écriture comptable doit être
appuyée par une pièce justificative, datée et comportant la signature ou la griffe
de responsable de l’opération.

8) PRICIPE DE NON- COMPENSATION :


Les opérations comptables sont enregistrées sans compensation entre elles dans
des comptes dont l’intitule correspond a leur nature. Aucune compensation ne
doit être opérée entre les postes d’actif et de passif du bilan
Ou entre les poste de charges et de produit du comptes des résultat

9) PRINCIPE DE STABILITE DE L’UNITER MONETAIRE :

Les dépenses (charge ou investissements) et les recettes occasionnées pas les


relations de l’entreprise avec les tiers sont enregistrées suivant leurs valeurs
historiques en monnaie.
Toutefois, a fin de traduire la valeur réelle des certains biens comme les
bâtiments qui peuvent prendre de al valeur dan le temps, certains élément du
patrimoine de l’entreprises peuvent être réévalues.

10) LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE :


Énonce par L.PACIOLI AU XV siècle, chaque opération comptable (flux)
intéresse deux comptes : un compte qui est débité, un autre compte qui est crédit

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La tenue de la comptabilité

II. Nature des travaux comptables :

1-Les documents de base

Toute écriture comptable, quelle que soit sa nature se fait sur la base d’un
document qui peut être interne ou externe à l’entreprise. Les documents
internes circulent dans l’entreprise et sont généralement crées par elle. Des
procédés définissent la nature et la forme de ces documents dont nous
pouvons citer à titre d’exemple :
- Les bons d’entrée des marchandises ou matières, les bons de sortie vers les
fabrications qui vont respectivement servir à mouvementer les comptes de
stocks et de consommation ;
- Les états des salaires payés qui va servir à la comptabilisation de la paie des
salariés ;
- Les factures de ventes aux clients, qui vont permettre de mouvementer les
comptes clients ;
- Les pièces de dépenses et recettes de la caisse ;
- Les chèques de toute nature (bancaire, postaux),etc.. .

Les documents externes proviennent des tiers. Nous pouvons citer à titre
d’exemple :
- Les factures des fournisseurs.
- Les quittances d’électricité et de téléphone.
- Les quittances de loyer.

Ces documents représentent soit un flux réel soit un flux financier.


Il y a aussi des documents qui ne concernent pas les services comptables tels que
les lettres de réclamation pour retard de livraison reçue d’un client.

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2-Le contrôle préalable 

Après avoir identifié les documents, un tri s’impose afin d’éviter l’omission ou
le double emploi d’une opération.
En ce qui concerne les documents destinés à l’achat de marchandises par
exemple, la vérification doit porter sur la concordance avec le bon de livraison
ou le bon de commande, sur les prix appliqués par rapport à ceux convenus, et
l’exactitude du décompte de la facture.

3-L’imputation
 
Le travail d’imputation dans les comptes doit être préparé, pour prévenir et
éviter les erreurs.
L’imputation ou le travail de pré comptabilisation, consiste en un premier
enregistrement comportant au moins le compte débité, le compte crédité, le
montant de l’opération.
Il y a plusieurs méthodes et techniques d’imputation, avec des documents
différents.

3-1 Imputation directe sur le document de base 

Elle est effectuée sur le document de base, dans un cadre établi par apposition
d’un cachet.

Exemple :

Net à payer :24200.00
Comptes Montants
N° Désignation Débit Crédit
compte
4701 Client 24200.00
70 Ventes 20000.00
marchandises
5470 T.V.A. 4200.00
24200.00 24200.00

(Bas de la facture avec cadre de pré comptabilisation)

L’égalité du débit et du crédit doit toujours être vérifiée.

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3-2 Imputation sur des fiches spéciales 

Ces fiches qu’on désigne, selon son tracé, par feuille d’imputation ou fiche de
pré comptabilisation ou grille d’imputation ou liasse d’imputation, selon le
modèle suivant, à titre d’exemple :

Fiche d’imputation
Date : Opération :
………………………………….. …………………………………
Nature de la pièce :
…………………………...

N° des Comptes Débit Crédit


comptes

3-3 Imputation sur grille utilisée en comptabilité informatisée 

Avec l’usage de l’informatique, le langage de la comptabilité devient


essentiellement numérique, résultant du système de codification comptable.
Les valeurs des codes y sont inscrites dans des cadres imprimés d’avance. Un
exemple de modèle :

Dates Références codificati Montant Indiquer avec une


on croix la colonne
convenable
Code Numéro débit Crédit
pièce

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La tenue de la comptabilité

4-Etablissement du bordereau récapitulatif 

Les imputations peuvent être transcrites sur un bordereau récapitulatif,


comportant des colonnes qui permettent la totalisation des montants des
opérations de même nature entraînant un seul débit ou un seul crédit. Ci-après
un modèle d’un bordereau récapitulatif des factures de ventes de marchandises,
pour une journée donnée :

Récapitulation des factures de ventes.


Journée du :…………………………..
N° de Clients Débits crédit
facture
N° compte Noms des Montant T.V.A.
individuel clients hors taxes collectée

Totaux

5-L’enregistrement comptable 

Le mode d’enregistrement varie en fonction des systèmes (classique,


centralisateur,…). Le point de départ des enregistrements comptables est,
rappelons le, constitué par les pièces justificatives où documents de base, puis
leur imputation. Dans cet ordre d’idée, et dans la mesure ou les opérations sont
multiples et différentes, il est préférable surtout dans les grandes entreprises de
ventiler le journal en plusieurs journaux auxiliaires afin de pouvoir utiliser un
personnel spécialisé pour chaque type d’opération et permettre une répartition
du travail d’enregistrement comptable. Le premier enregistrement comptable est
réalisé dans les journaux auxiliaires. Ces journaux sont spécialisés dans chaque
type d’opérations effectué par l’entreprise.

Exemple :
* Opération de ventes de marchandises, journal auxiliaire de vente de
marchandises.
* Opération de stocks, journal auxiliaire de stocks.
* Opération de paie du personnel, journal auxiliaire de paie.
* Opération de l’encaissement d’espèces, journal auxiliaire de caisse.
* Opération diverses, journal auxiliaire des opérations diverses.

Le genre et le nombre des journaux auxiliaires différent d’une entreprise à une


autre selon la nature de l’activité de l’entreprise (commerciale, industrielle).

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La tenue de la comptabilité

Une fois les opérations enregistrées dans les journaux auxiliaires, une
récapitulation périodique (quinzaine, mois) est opérée dans un journal général,
où chaque journal auxiliaire est représenté par un seul livre récapitulatif.
Des reports du journal général au grand livre général sont ensuite effectués, ce
qui permet l’établissement d’une balance générale des comptes

III. Présentation des systèmes comptables 

Le volume des opérations à enregistrer, la nature d’activité de l’entreprise, ses


possibilités matérielles, financières et humaines, sont autant de facteurs qui
peuvent intervenir dans le choix du système comptable de l’entreprise.
Les systèmes comptables ont évolué suivant les besoins de la structure en
matière de comptabilité, par l’introduction du système classique puis d’autres
systèmes ensuite. Néanmoins, quelque soit le système suivi on doit envisager
obligatoirement les supports suivants : le journal, le grand livre et la balance.

1-Le système classique


On trouve dans ce système, une seule personne qui tient à la fois le journal
général et le grand livre, dans lesquels sont enregistrées quotidiennement les
opérations effectuées par l’entreprise, à partir des pièces justificatives. Les
mouvements du journal doivent être reportés fidèlement dans le grand livre
pour éviter tout déphasage entre ces deux documents. Ensuite en établi la
balance comptable. Dans ce système, le journal sert de relais entre les
documents de base et les comptes.
1-1 Avantages du système classique :

a/ Une analyse comptable de toute opération enregistrée


b/ Classement des opérations dans un ordre chronologique (par dates).

1-2 Inconvénients du système classique :

a/ Traitement de l’information en deux phase :


* Enregistrement au journal.
*Report dans les comptes.

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La tenue de la comptabilité

b/ Il en résulte des pertes de temps et des risques d’erreurs.


c/ La diversification des opérations comptables de même comptes alourdit le
grand livre.
d / Le travail n’est pas divisé entre les différents services surtout quand il s’agit
d’une grande entité, l’opération devient plus complexe.

2-Le système de la comptabilité par décalque :

Dans ce système, l’obtention des comptes est réalisée à partir des


enregistrements comptables, de façon directe par l’usage du décalque. Grâce au
décalque on a crée ce système, dans lequel plusieurs personnes tiennent en
même temps des journaux partiels (des parties formant ensemble le journal
général), avec le procédé du décalque, le grand livre est mis à jour
instantanément.
Ce système dans lequel les comptes sont obtenus directement à partir des pièces
justificatives ou des documents de pré comptabilisation, le journal tient le rôle
de vérificateur de l’égalité des débits et crédits, lors de l’inscription des sommes
dans les comptes. Donc cette méthode est basé sur l’emploi du décalque, le
journal est obtenu en même temps, par décalque des inscriptions directes dans
les comptes, et permet un contrôle permanent de l’égalité. La technique du
décalque s’applique aux comptabilités tenues manuellement ou mécano
graphiquement.

2-1.Principes de la comptabilité par décalque :

- Tous les mouvements comptables sont enregistrés directement dans les


comptes.
- En utilisant le décalque, le journal est obtenu simultanément.
- Le report du journal au grand livre est supprimé.

2-2.Matériels et documents utilisés dans ce système :

Le travail d’enregistrement exige l’usage des plaques à décalque, qui sont


pourvues d’un dispositif (tenons ou pinces) qui permet de maintenir le journal,
le papier carbone et le compte dans lequel s’effectue l’enregistrement. Une fois
le travail terminé dans un compte, on passe au compte suivant. D’autre part, ces
plaques permettent un alignement horizontal du compte sur le journal.

18
La tenue de la comptabilité

Pour les documents, on utilise pratiquement des comptes classiques qui sont
tenus sur fiches. Le journal est fréquemment tenu sur feuillets mobiles ou des
registres à perfections marginales permettant l’usage des plaques à décalque. Le
journal doit être conçu de façon à ce que ses colonnes coïncident avec celles du
compte.

2-3.Avantages de la comptabilité à décalque :

- Gain de temps appréciable.


- Le travail de reports ainsi que les erreurs de reports sont éliminés
- Les applications para comptables du décalque sont possibles notamment en
matière de paie.
- Il est possible d’appliquer la technique à n’importe quelle organisation
comptable.
- Les erreurs telles que les positions anormales des comptes peuvent être
décelées rapidement.

2-4. Inconvénients de la comptabilité à décalque :

- Imperfection possible du chiffrage dans le document obtenu par le décalque


manuel.
- Manque d’un certain nombre de contrôles.

3- Le système centralisateur :

Le système centralisateur est dérivé du système de base (classique), mais les


inscriptions qui, dans ce dernier système, sont effectuées dans un journal unique
sont faites en système centralisateur, d’abord dans des journaux dits auxiliaires
plus ou moins nombreux. Chaque journal auxiliaire regroupe des
enregistrements d’un même type. En fin de période – le mois généralement - ces
enregistrements sont repris en bloc par totalisation dans un journal dit général.
En même temps, les comptes, sont tenus dans des grands livres auxiliaires. Les
reports dans leurs comptes individuels y sont effectués à partir des journaux
auxiliaires. Dans le journal général n’apparaissent que les comptes collectifs. La
particularité essentielle de ce système, par rapport au système classique, réside
dans la création de journaux auxiliaires, permettant de regrouper et de traiter en
série des opérations analogues, donc conduisant à une division des tâches.

19
La tenue de la comptabilité

3-1.Schéma du système centralisateur

Reports quotidiens

Journaux auxiliaires Grands


livres auxiliaires

Report périodique

Journal général
Travail périodique

Grand livre général

Balance des comptes généraux

3-2.Caractéristiques du système centralisateur :

Ce système se caractérise par ce qui suit.


- La division du journal unique en plusieurs journaux auxiliaires, ensuite les
enregistrements effectués dans ces journaux, sont récapitulés périodiquement
dans un journal général.
- La division du grand livre en grands livres auxiliaires, avec l’emploi d’un
grand livre général regroupant les comptes collectifs et généraux.
- Existence des reports dans les documents.

3-3.L’organisation du travail dans le système centralisateur comprend :

* Les enregistrements des opérations dans les journaux auxiliaires.


Le journal des achats reçoit les inscriptions des factures émanant des
fournisseurs.
Les factures destinées aux clients sont enregistrées dans le journal auxiliaire
des ventes.

20
La tenue de la comptabilité

Les mouvements d’espèces indiqués par les pièces de caisse (dépense et


recette) sont notés dans le journal auxiliaire de caisse recettes et de caisse
dépenses.
Les mouvements d’effets de commerce sont inscrits dans les journaux
auxiliaires des effets à recevoir et effets à payer.
La paie est enregistrée dans le journal auxiliaire de paie, avec les
renseignements relatifs aux frais de personnel.
Les mouvements de stocks sont enregistrés dans les journaux auxiliaires des
stocks entrées et sorties.
Les opérations particulières qui ne peuvent être enregistrées dans l’un des
journaux précédent sont notées dans le journal auxiliaire des opérations diverses.

* Une fois les opérations enregistrées dans les journaux auxiliaires concernés, on
fait les reports dans les grands livres auxiliaires crées.

* Périodiquement, les journaux auxiliaires sont totalisés, puis leurs totaux sont
centralisés dans le journal général. Ainsi pour chaque période, les écritures des
journaux auxiliaires sont résumées à raison d’un article par jour. Ce travail est
dit centralisation.

* Les reports dans le grand livre général sont effectués à partir du journal
général. En suite la balance générale est obtenue à partir du grand livre général.

Remarque : Pour les comptes de clients et de fournisseurs, aucun compte


individuel ne doit y figurer, la balance comporte seulement les comptes
collectifs correspondants.

3-4.La création des journaux auxiliaires :

L’entreprise crée les journaux auxiliaires de son choix, selon ses besoins. Les
opérations semblables, les plus nombreuses donnant généralement lieu à
l’ouverture d’un journal auxiliaire correspondant à ces opérations. Donc la
nécessité de prévoir un journal auxiliaire repose sur le fait que des opérations de
même nature seront assez nombreuses pour une récapitulation.
L’organisation la plus courante est la suivante :
- Journal auxiliaire de caisse.
- Journal auxiliaire des ventes.
- Journal auxiliaire des achats.
- Journal auxiliaire de banque et de chèque postaux.
- Journal auxiliaire des effets à recevoir et des effets à payer.
- Journal auxiliaire de paie.
- Journal auxiliaire des opérations diverses.

21
La tenue de la comptabilité

3-4-1.Caractéristique d’un journal auxiliaire :


Un journal auxiliaire enregistre les opérations groupées en fonction d’un
compte mouvementé commun, que l’on peut appeler le compte support du
journal (ou le compte de liaison).

3-4-2.Le tracé du journal auxiliaire :


Pratiquement aucune forme spéciale n’est imposée pour les journaux auxiliaires
et les formes varient selon les entreprises. On peut donner un tracé type d’un
journal auxiliaire :

Dates N° libellés Comptes à débiter Comptes à créditer


des Divers Divers
pièces Sommes Sommes comptes
comptes

Le contrôle dans les journaux auxiliaires, est effectué par, la somme des totaux
des comptes débités qui doit être égale à celle des totaux des comptes crédités.
Pour une période donnée, le total des inscriptions dans le journal général doit
être égal à la somme des totaux des journaux auxiliaires.

3-5.Avantages du système centralisateur :

- Les journaux auxiliaires permettent d’obtenir des renseignements


constamment à jour sur de nombreux comptes.
- La centralisation globale et périodique permet un gain de temps appréciable,
parce que cette centralisation au journal général est rapidement effectuée.
- L’ouverture de plusieurs journaux permet d’assurer une division du travail
comptable, et de responsabiliser les services.
- Le classement des opérations par nature dès leur origine est un facteur de
clarté. Cet avantage est encore accru, lorsqu’on utilise des journaux à colonnes
de répartitions.

22
La tenue de la comptabilité

- D’autre part, on évite d’expliquer les écritures de centralisations par des


libellés détaillées, puisque les renseignements utiles figurent dans les journaux
auxiliaires.

3-6.Inconvénients du système centralisateur :

- Risque de perdre des documents importants suite à leur circulation dans les
différents services.

Enfin le système centralisateur est le plus pratiqué dans la majorité des


entreprises.

4- Système informatisé ( la comptabilité par informatique ) :

Dans ce cas, une série d’opérations élémentaires est réalisée par la machine sans
que l’homme ait à intervenir au cours de l’exécution : addition, soustraction,
soldes des comptes, reports…… . L’intervention de l’opérateur a lieu pour
préparer et conduire le travail, puis contrôler les résultats, c’est-à-dire, ce dernier
doit placer les documents comptables dans le dispositif d’impression, d’entrer
les données à l’aide du clavier dans la machine, de commander le
déclenchement du traitement informatique, de reclasser les comptes une fois le
travail achevé. Contrairement aux

Traitements manuels, où le comptable dirige et conduit le travail, le traitement


informatique permet d’effectuer le travail, conformément aux instructions et aux
commandes qui lui ont été précédemment programmées.

23
La tenue de la comptabilité

4-1.Schéma d’organisation d’une comptabilité informatisée :

Document de base document d’imputation saisie de l’écriture à partir


d’un clavier

Impression des grands livres Impressions des


journaux auxiliaires
auxiliaires.

Centralisation dans le journal général

Grand livre général

Balance des comptes généraux

Les traitements informatisés peuvent traiter des volumes considérables


d’informations en un minimum de temps. Leur mise en œuvre demande un
logiciel de comptabilité et l’enregistrement des données sur des support
appropriés, disque dur, disquette et les compactes disques.

4-2.Avantages du système informatisé :

- Gain de temps.
- Possibilité d’analyse.
- Faciliter le contrôle des informations comptables exploitées.
- Les erreurs de calcul et de report sont éliminées.

4-3.Inconvénients du système informatisé :

- Les erreurs de saisie.


- Le risque d’introduction d’un virus, qui peut détruire tous les fichiers.

24
La tenue de la comptabilité

IV- Les documents de synthèse 

1- Le journal général :

Le journal général enregistre, périodiquement (généralement en fin de mois),


les totaux des journaux auxiliaires. Ce travail est dit centralisation. Ce journal
constitue par la loi un livre obligatoire (Article 9 du code de commerce). Sa
tenue permet de donner un caractère irréversible aux enregistrements et un
contrôle d’exactitude. Il est formellement interdit d’intercaler une opération
entre deux écritures. Pour éviter toute fraude de ce genre, le journal est tenu sans
blanc ni transport en marge. Les pages de ce document sont numérotées
(cotées) et chaque feuillet est paraphé par le tribunal. Il est donc interdit
d’arracher des feuilles, de laisser du blanc, de porter des inscriptions en marge,
de faire des ratures, d’effacer au grattoir, à la gomme, ou avec un effaceur.

1-1.Tracé du journal :
La forme du journal général est la même forme que le journal classique, Il
comporte  deux colonnes réservées pour les numéros de comptes (une pour les
débits et l’autre pour les crédits) ; une colonne destinée à la désignation des
comptes ; et deux colonnes pour les sommes (débit et crédit).

  Date

Montants
N° du ou Comptes débités débits
des
comptes
débités Montants
N° du ou Comptes crédités crédits
des
comptes
crédités

25
La tenue de la comptabilité

Libellé précis et concis.

Pour enregistrer une opération, il faut commencer par les comptes à débiter, puis
les comptes à créditer. Le libellé est placé en fin d’article. le journal est totalisé à
la fin de chaque page. Ces totaux sont inscrits de nouveau au début de la page
suivante : on lés fait alors précéder de la mention : report. Le total de colonnes
« débit » doit être égale à celui de la colonne crédit.

1-2. Le rôle du journal général :

Il donne un caractère irréversible aux enregistrements.


Il met en évidence l’analyse comptable de chaque journal auxiliaires et le grand
livre général.
Il assure un contrôle arithmétique, total débit = total crédit, ou un contrôle de la
partie double à l’entrée du circuit comptable.
Il permet un contrôle périodique des opérations.

1-3. La périodicité :

En se référant à l’article 9 de code de commerce, le journal est tenu en


enregistrant jour par jour les opérations de l’entreprise ou récapitulant au moins
mensuellement, les résultats de ces opérations à la condition de conserver, dans
ce cas, tous documents permettant de vérifier ces opérations jour par jour. En
général le facteur le plus important dans la détermination de la période
d’enregistrement, est le volume des opérations effectué par l’entreprise. Par
exemple pour un petit commerçant l’enregistrement sera effectué jour par jour.
Par contre pour une entreprise qui utilise le système centralisateur et qui fait un
nombre important d’opérations, l’enregistrement sera effectué mensuellement,
en centralisant les journaux auxiliaires dans le journal général.

2- Le grand livre général :

Le grand livre est constitué par l’ensemble des comptes de l’entreprise, et est
donc l’organe essentiel de la comptabilité. Il renferme l’ensemble des comptes
dans lesquels, les sommes enregistrées au journal général sont reportées,
périodiquement. Le grand livre permet la présentation de la balance des comptes
et facilite les recherches ainsi que les analyses.

26
La tenue de la comptabilité

La tenue des comptes au grand livre n’est pas encore rendue obligatoire par le
code de commerce. Elle peut se faire suivant plusieurs modalités.
Ces procédés doivent tenir compte du volume des opérations réalisées par
l’agent économique, c’est à dire la taille de l’entreprise. C’est ainsi qu’une
petite entreprise n’ouvrira pas plusieurs comptes et donc, on utilisera un registre
cousu qui peut être tenu soit à livre ouvert, soit à livre fermé.
Dans ce cas, les comptes peuvent même être ouverts par période.
Quand aux moyennes et grandes entreprises, les comptes sont tenus sur des
fiches mobiles. Ce système permet l’ouverture de comptes sans souffrir
d’aucune restriction. C’est un procédé qui remédie aux conditions historiques
qui consistaient à ouvrir les comptes sur des registres très volumineux et massifs
qui s’apprêtaient difficilement aux manipulations. Cependant les fiches mobiles
plus faciles à archiver, sont manipulées plus aisément. Mais, il y a un risque de
disparition. En peut pallier au risque précédent en ouvrant un répertoire des
comptes.

2-1. Tracé de compte dans le grand livre général :

Débit Numéro et désignation Crédit


Date Libellés Sommes Date Libellés Sommes
Total fin mois de… Total fin mois de …
Débits de mois… Débits de mois …
Total fin mois de… Total fin mois de …

Au moment des reports, il faut pointer dans le journal le report qui vient d’être
effectué, afin d’éviter l’omission ou le double emploi.
Les écritures passées au journal général sont reportées fidèlement aux comptes
du grand livre.
Lorsqu’un compte soldé ne doit plus recevoir de nouvelles inscriptions on
procède à sa fermeture. Dans ce cas, on totalise les débits et les crédits du
compte qui doivent être égaux. Ces totaux sont inscrits sur une même ligne et
soulignés d’un double trait. Pour arrêter un compte, il faut faire apparaître ses
totaux et son solde dans le compte lui-même. Tous les comptes qui doivent
fonctionner ultérieurement sont arrêtés en fin de période, à la fin de chaque
mois, en vue d’établir la balance.
Pour procéder à la réouverture d’un compte, après l’avoir arrêté, on inscrit son
solde au débit s’il est débiteur ou au crédit, s’il est créditeur.
Des précautions sont nécessaires ; a la fin du report de toutes les opérations du
journal au grand livre, les totaux égaux du journal général. Et il faut vérifier que

27
La tenue de la comptabilité

les totaux débits et crédit des grands livres généraux. C’est ainsi que les erreurs
sont décelées systématiquement.

3- La balance générale :

Elle représente la récapitulation de tous les comptes de l’entreprise dans un


tableau. Elle est établie périodiquement (généralement en fin de mois), et fournit
un résumé du grand livre.
Les comptes dans la balance sont classés par ordre numérique suivant le P C N.
Les totaux débits et crédit de la balance doivent correspondre aux totaux du
journal général et ils sont égaux entre eux. Chaque compte non soldé fait
apparaître son solde : soit débiteur, soit créditeur. Ainsi, cette égalité permet de
vérifier que tous les comptes du grand livre sont reportés fidèlement. C’est à
travers la balance qu’apparaît la situation générale de l’entreprise. Ce reflet
incite l’entreprise à la présentation à des époques régulières et rapprochées des
comptes.

3-1.Le tracé de la balance :

Balance au : ………….
Numéros de Désignations Sommes Soldes
comptes débit crédit débiteur créditeur

________ _________ __________ __________


Totaux

La balance est un moyen d’analyse pour l’entreprise, elle permet de fournir de


précieuses informations sur l’entreprise à travers ses comptes. D’autre part, pour
connaître l’évolution de la situation de l’entreprise, il convient de procéder à la
comparaison des balances successives.
Aussi, les données de la balance peuvent servir à des fins statistiques et pour le
gestionnaire dans l’analyse financière. Si les totaux de la balance ne sont pas
égaux entre eux, cela peut être dû à :
- Une erreur au niveau d’un compte.
- Un mauvais report d’une écriture du journal aux comptes du grand livre.
- Une erreur arithmétique.

28
La tenue de la comptabilité

Mais il convient de noter qu’une balance juste ne prouve pas que


l’enregistrement dans les comptes a été correcte. Elle peut masquer des erreurs
n’ayant pas d’incidences sur l’égalité (débit = crédit). Par exemple l’omission
d’une opération, à la fois au débit et au crédit des comptes, les erreurs
d’imputations (compte caisse débité au lieu du compte banque), les erreurs qui
se compensent (1000 DA en trop au débit d’un compte, et 1000 DA en trop au
crédit d’un autre compte).

Enfin, la balance présente deux égalités remarquables :

Total général des débits = Total général des crédits.


Total général des soldes débiteurs = Total général des soldes créditeurs.

4- : Documents de synthèse :

« Le bilan, le compte de résultat et l’annexe forment un tout indissociable ils


doivent comprendre autant de rubriques et de postes qu’il est nécessaire pour
donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat
de l’entreprise »

 L’image fidèle est subordonnée à :


1) La régularité : « La régularité est la conformité aux règles et procédures
en vigueur »
2) La sincérité : «  La sincérité est l’application de bonne foi des règles et
des procédures en fonction de la connaissance que les responsables des
comptes doivent normalement avoir de la réalité et de l’importance des
opérations, événements et situations ».

4-1 : Le bilan :

Définition :

29
La tenue de la comptabilité

Le bilan est un tableau présentant à un instant T la situation de l’entreprise


avec d’un côté les moyens dont elle dispose (les ressources) et l’autre
l’utilisation de ces moyens (les emplois). On peut constater immédiatement que
le bilan est séparé en 02 parties dont les totaux doivent êtres identiques avec en
bas de celui-ci un montant identique de chaque côté « on dit que le bilan est
équilibré ».

A gauche du tableau, on retrouve l’actif qui correspond aux emplois


A droite, on retrouve le passif qui correspond aux ressources de l’entreprise.

Etude du passif :

Le passif présente l’origine, la nature et le montant des ressources qui sont


à la disposition de l’entreprise pour exercer son activité.
L’origine des ressources permet de savoir si l’entreprise se suffit à elle-même en
matière financière ou si elle a besoin de recourir à des capitaux extérieurs.
On pourra remarquer par ailleurs que cette partie (passif) est constituée
des masses classées par exigibilité croissante. Autrement dit, on trouve en haut
les sommes qui sont faiblement et plus en descend, plus les sommes sont
exigibles

 Le dépôt de bilan signifie que l’actif disponible ne peut plus faire


face au passif exigible.
Etude de l’actif :
L’actif présente tous les biens de l’entreprise qu’elle a pu acquérir avec
ses ressources.
Par ailleurs, on pourra remarquer que Les comptes de l’actif sont classés
par liquidité croissante.
En effet, plus on descend dans l’actif, plus les comptes ont une liquidité
importante

Exemple :

Le compte fonds de commerce ne peut être traduit en liquidités qu’après,


certain temps et de nombreuses formalités.
Par contre les disponibilités (caisse) représentent des liquidités immédiates.
Présentation du bilan :

30
La tenue de la comptabilité

Actif Passif

Classe 02 Investissements
20. Frais préliminaires
Classe 01 Fonds propres
21. Valeurs incorporelles
22. Terrains 10. Fonds social
24. Equipements de production 11. Fonds personnel
25. Equipements sociaux 12. primes d’apports
28. Equipements en cours 13. réserves
29. Amortissement des investissements 14. Les subventions d’investissements
15. Ecart de réévaluation
Classe 03 : stocks 17. Liaisons inter-unités
30. Stocks marchandises 18. Résultat en instance d’affectation
31. Stocks de matières premières 19. Provisions pour pertes et charges
33. Produits semi-finis
34. Produits encours
Classe 05 : Dettes
35. Produits finis
36. Déchets et rebuts
37. Stocks à l’extérieur 50. comptes créditeurs de l’actif
38. Achats 52. Dettes d’investissements
39. Dépréciations de stocks 53 Dettes de stocks
54. Détentions pour compte
Classe 04 Créances 55. Dettes envers les associées et la
40. Comptes débiteurs du passif société apparentée
42. Créances d’investissement 56. Dettes d’exploitation
43. Créance de stocks 57. Avances commerciales
44. Créances sur associés & sociétés apparentées 58. Dettes financières
45. Avances pour compte
46. Avances d’exploitation
47. Clients
48. Disponibilité
Total Actif Total passif

IL est impératif que :

Total actif = Total passif

On dit alors que le bilan est équilibré

31
La tenue de la comptabilité

V-TRAVAUX EFFECTUES DURANT LE TRIMESTRE

Dans cette dernière partie , qui est une partie pratique dans une entreprise
publique économique , le maître de stage a choisi cette entreprise parce
qu’elle est l’objet d’une mission de commissariat aux comptes par le cabinet.

La mission de commissariat aux comptes consiste principalement à certifier


les comptes présentés , lorsqu’ils satisfont aux exigences légales de régularité
et de sincérité.
Avant de donner une opinion sur les comptes , d’abord il faut avoir une
idée claire sur l’organisation et la tenue de la comptabilité dans l’entreprise.
Dans cet ordre d’idées , et à partir du thème choisi pour ce rapport , le
maître du stage ma demandé de faire une description de l’organisation et
du système comptable de cette entreprise , qui est une entreprise publique
de prestations dans le secteur des travaux publics .

Le système comptable adapté par la comptabilité de cette entreprise , est le


système centralisateur , qui se base sur les journaux auxiliaires dont chacun
est spécialisé pour enregistrer un seul type d’écritures déterminé , avec
l’usage de l’outil informatique.

Le travail dans le service comptabilité consiste aux tâches suivantes :

- Vérification et imputation, des documents de base justificatifs .


- Enregistrement comptable dans des journaux auxiliaires par nature des
opérations, chaque jour, à savoir :
Journal auxiliaire de réouverture de bilan.
Journal auxiliaire des achats.
Journal auxiliaire des banques.
Journal auxiliaire de caisse.
Journal auxiliaire des régies
Journal auxiliaire de facturations
Journal auxiliaire de stocks.
Journal auxiliaire de paie
Journal auxiliaire des opérations diverses.

- Contrôle de chaque journal auxiliaire avec les documents justificatifs et


les états correspondants.
- Etablissement de journal centralisateur, par micro ordinateur.
- Report manuel dans le journal général, mensuellement.
- Etablissement du grand livre des comptes tiers , et du grand livre général
des comptes collectifs chaque trimestre .

32
La tenue de la comptabilité

- Établissement d’une balance des comptes à deux chiffres, et une balance à


trois chiffres, chaque mois. IL y a aussi une troisième balance des tiers,
chaque trimestre.

Pour mieux comprendre le travail , nous allons voir comment sont établis
les journaux auxiliaires un par un :

1- Journal auxiliaire de réouverture du bilan

On enregistre dans ce journal une seule opération au début de l’exercice ,


l’ouverture des comptes du bilan initial . Le document justificatif de
l’enregistrement , est le bilan de fin d’exercice de l’année précédente.

2-Journal auxiliaire des achats :

C’est un journal qui enregistre tous les achats que l’entreprise effectue .
(Achats de matière fourniture, outillage, investissement et services.)Il permet
de saisir les factures indépendamment des paiement , soit achat à crédit ou
au comptant . Aussi , il permet de tenir la situation des fournisseurs , traités
par code tiers .

Les étapes pour aboutir à l’enregistrement dans ce journal sont :

# L‘imputation est faite sur une feuille appelée Bon de paiement ou


régularisation (voir l’annexe) .

- En cas de paiement les pièces justificatives de l’enregistrement sont :

- Bon de commande
- Demande de paiement
- Facture
- Bon de réception

- D’autre part, en cas de régularisation, il faut avoir :


- Bon de réception
- Facture

# Contrôle par un pointage des pièces justificatives avec l’état détaillé des
achats.

# La saisie sur micro ordinateur dans le journal auxiliaire des achats.

33
La tenue de la comptabilité

# Un dernier contrôle des pièces justificatives avec le journal auxiliaire des


achats, après impression.

4- Journal auxiliaire des banques :

Il est composé des différentes banques, subdivisées en comptes dépenses et


recettes, traitées par tiers et enregistrent toutes les opérations liées à la banque,
savoir à :
- Les encaissements :
Les règlements des factures par les clients soit par :

. Par chèque (bordereau de remise l’escompte)


. Par virement (Avis de crédit).

- Les paiements : ils se résument en trois types d’opérations, soit :


.par chèque (bon d’émission de chèque)
.par ordre de virement (avis de débit).
. Par échéance (billet à ordre)

En général , ces paiements concernent les règlements suivants :


. Fournisseurs (530 ,562).
. Salaires (563).
. Organismes sociaux (568 ; 545).
. Impôts et taxes (TVA, IRG, VF …etc.).
. Alimentation de caisses (489).
. Remboursements crédit d’investissement (521, 522,523).
.
. Les intérêts (650,653).

Le journal auxiliaire des banques permet de tenir à jour la situation des soldes
de tous les comptes bancaires .Il permet aussi de suivre les opérations
bancaires par rapport aux relevés (pour l’établissement des états de
rapprochement).

Les étapes d’enregistrement dans ce journal sont :

# L’imputation se fait sur des bons de recettes et des bons de dépenses. Ces
bons sont envoyés par le service des finances. Il y a en bas de chaque bon, un
cadre réservé à la comptabilité pour faire l’imputation.
Les bons sont joints avec les pièces justificatives suivantes :

34
La tenue de la comptabilité

- Pour les bons de dépenses : - demande de paiement


- factures, quittances etc.…
- bon de commande

- Pour les bons de recettes : - factures


- bordereau de remise à l’escompte (par chèque)
- avis de crédit (par virement)

# Vérification de toutes les pièces imputées.

# La saisie sur micro-ordinateur dans le journal auxiliaire des banques.

# Contrôle des pièces justificatives avec le journal après impression.

4 – Journal auxiliaire de caisse

Le journal de caisse enregistre les opérations de recettes et de dépenses, en


espèces.
 Pour les recettes :
- Les encaissements en espèces des factures clients
- Les alimentations de caisse.
 Pour les dépenses :
- Les règlements des présalaires aux apprentis.
- Les avances sur salaires.
- Les avances sur missions.
- Les achats réglés en espèces.
- Autres services réglés en espèces.

Les étapes d’enregistrement dans ce journal :

# Pour l’imputation, on utilise des bons de recette et des bons de dépenses,


envoyés par la caisse (les même bons utilisés dans le journal auxiliaire des
banques). En bas de chaque bon il y a un cadre réservé à la comptabilité, pour
faire l’imputation.
L’imputation exige les pièces justificatives suivantes :

- Pour les bons de dépenses :


- Demande de paiement,
- Facture,
- Bon de commande,
- Bon de réception.

35
La tenue de la comptabilité

- Pour les bons de recettes :


- Facture,
- Pour alimentation de caisse :
- Demande de paiement,
- Copie de chèque.

# Contrôle des pièces imputées avec le brouillard de caisse.

# La saisie par micro-ordinateur dans le journal de caisse.

# Contrôle des pièces avec le journal auxiliaire de caisse après impression.

5-Journal auxiliaire des régies :

Ce journal appelé journal auxiliaire des régies contient toutes les caisses des
antennes. Son fonctionnement (les étapes d’enregistrement) est le même que le
journal auxiliaire de caisse (caisse centrale).La différence entre la caisse centrale
et les caisses régies, est dans le seuil de fond en caisse, pour les caisses des
antennes le seuil est de 6000 DA. Par contre le seuil de la caisse centrale est de
60.000 DA.

6-Journal auxiliaire de facturation :

C’est un journal qui enregistre les factures de prestations de services (chiffre


d’affaire).Ce journal est traité par code tiers pour permettre de tenir la situation à
jour par client, et de faire les relances, les cas échéants, sur la base des relevés
de compte. Il permet aussi de ressortir la T.V.A facturée (collectée).

L’enregistrement dans ce journal passe par  les étapes suivantes :

# Contrôle et vérification par un pointage des factures avec l’état récapitulatif de


facturation.

#Tri des factures selon les structures (Structure Technico Commerciale,


Antennes).

# Imputation sur facture en apposant un cachet faisant ressortir les comptes


actionnés en bas de la facture.
Les pièces justificatives sont :
- Facture (note d’honoraire et de frais)
- Facture d’avoir (Annulation de la note d’honoraire et de frais).

36
La tenue de la comptabilité

# Enregistrement dans le journal auxiliaire de facturations, par la saisie par


micro ordinateur.

# Pointage de toutes les factures avec le journal auxiliaire de facturation après


impression.

# Contrôle arithmétique, du journal auxiliaire de facturation avec l’etat


récapitulatif de facturation.

7-Journal auxiliaire des stocks :

Dans ce journal, on enregistre toutes les entrées et sorties des stocks. Il permet,
de tenir la situation des consommations.

Les étapes d’enregistrement dans le journal auxiliaire des stocks sont :

# Vérification et pointage des bons de réception avec l’état détaillé des entrées
en stock, les bons de consommation avec l’état détaillé des consommation et les
bons de retour en stock avec l’état des réintégration en stock.

# Imputation sur une feuille appropriée en se référant aux documents suivants :


- Les entrées (compte 31) :
.Bon de réception
.Bon de retour en stock.

- Les sorties (compte 61) :


.Bon de consommation

# Saisie sur micro-ordinateur, dans le journal auxiliaire des stocks .

# Contrôle des documents justificatifs et des états détaillés avec le journal


auxiliaire des stocks, après impression.

8- Journal auxiliaire de paie :

C’est un journal qui enregistre les traitements des salaires, primes,


indemnités, ... etc. Il permet de calculer les charges ouvrières, et les charges
patronales. Les étapes d’enregistrement sont :

# Imputation sur « Fiche d’imputation paie » (voir annexe), sur la base des
documents suivants :

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La tenue de la comptabilité

.Etat de paie du mois,


.Etat des virements (banque, ccp),
.Etat des frais de mission,
.Etat des indemnités de fin de carrière,
.Etat des indemnités départ en retraite,
.Etat des avances sur salaires,
.Etat des frais médicaux,
.Etat des allocations familiales,
.Etat des indemnités départ volontaire,
.Etat des avances sur missions,
.Etat du trop perçus frais de missions,
.Etat des retenues frais divers,
.Etat de remboursement prêt social
.Etat des charges,
.Demande de paiement.

# Enregistrement dans le journal auxiliaire de paie, par micro-ordinateur.

# Contrôle de journal auxiliaire de paie après impression, avec les états utilisés
dans l’imputation

9-Journal auxiliaire des opération diverses :

Il enregistre toutes les autres opérations qui n’ont pas trouvé de place dans les
autres journaux auxiliaires.
Généralement les opérations qui passent dans le journal des opérations diverses
sont :
. Constatation des amortissements
. Constatation des provisions
. Constatation des cessions et réformes d’investissement
. Constatation des régularisations diverses

Les étapes d’enregistrement dans ce journal sont :

# Imputation sur une feuille (voir annexe), sur la base du document justificatif.
Ces documents sont multiples, on peut les déterminer selon la nature des
opérations effectuées.

# Saisie dans le journal auxiliaire des opérations diverses.

# Contrôle de journal obtenu avec les documents justificatifs.

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La tenue de la comptabilité

10-Journal centralisateur :

Après l’enregistrement de toutes les opérations dans les journaux auxiliaires,

On fait, la centralisation dans un journal centralisateur, puis on fait l’impression


de ce journal. La centralisation est mensuelle.

11-Journal général :

Ce journal est coté et paraphé par le tribunal. L’enregistrement dans ce journal


est réalisé manuellement par le report de journal centralisateur, chaque mois.

12-Le grand livre général et tiers :

Le grand livre des comptes tiers et le grand livre des comptes collectifs sont
édités trimestriellement. Pour faire l’analyse détaillée des mouvements (débit,
crédit) de chaque compte avec totaux et soldes du trimestre.

13 La balance générale et tierce :

La balance générale est éditée chaque mois, en deux types de balances, une
balance à deux chiffres et une balance à trois chiffres.
La balance des comptes tiers est éditée chaque trimestre. Le but de la balance est
de connaître l’état de synthèse de tous les comptes de gestion et de bilan. Elle
reprend les mouvements cumulés débit et crédit, les soldes débiteurs et
créditeurs et les totaux.

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La tenue de la comptabilité

 CONCLUSION :

La création des sociétés a pour buts, la recherche et le partage de bénéfice qui


résulte des différentes opérations enregistrées au cours de l’exercice, en
application des règles juridiques et fiscales prédéfinis pour chaque type
d’entreprise et notamment au respect des principes et conventions comptables.
A travers ce rapport nous avons traité les techniques d’évaluation et
d’enregistrement des principaux comptes intervenant dans l’élaboration des
documents de synthèse. Néanmoins, le recours à un manuel de procédure plus
approfondi est recommandé pour tout professionnel de la comptabilité, car ce
rapport ne se prétend pas exhaustive.
Cependant, les entreprises algériennes seront, dans un avenir proche,
confrontées à une rude concurrence de la part des sociétés étrangères,
particulièrement, après l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et l’ouverture du
marché national.
Pour toutes ces raisons, nos sociétés doivent être dotées d’une nouvelle
législation fiscale et juridique leur permettant d’assurer leur pérennité et ainsi la
préservation d’une certaine indépendance financière et économique et politique
pour nos entreprises et pour notre Etat.

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La tenue de la comptabilité

BIBLIOGRAPHIE

- ARBADJI Smail, La comptabilité d’entreprise, collection guide pratique,


E.N.A.P, Alger, 1990.

- BENAISSA Younes, Technique Comptable Algérienne, ENAL, Alger,


1984.

- BOUGHABA Abdallâh, Comptabilité Générale, OPU, Alger, 1994.

- KHAFRABI Md Zine, Techniques Comptables, Berti Edition, Tome 1,


Alger, 1992.

- KHAFRABI Md Zine, Techniques Comptables, Berti Edition, Tome 3,


Alger, 1993.

- PEROCHON .C, Technique Comptable Fondamentale, Editions Foucher,


Paris, 1983.

- Plan comptable national, Berti Éditions ,1993.

- S.N.C, Revue Algérienne de comptabilité et d’audit, numéro 5 et8.

- Comptabilité approfondie, DECF- DESCF-MSTCF, par G.LANGLOIS,


M.FREIDERICH et A.BURLEAU, FOUCHER, PARIS,1996, pages17 à
27.

- Code de Commerce algérien.

- Ordonnance n° 75-35 du 29 avril 1995, portant sur le Plan Comptable


National (PCN).

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