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PC GPM 2018
LISTE DES CHAPITRES
PC GPM 2018
ÉQUATIONS, INÉQUATION ET
SYSTÈMES LINÉAIRES
Objectifs
♣ Savoir écrire un polynôme du second degré sous la forme canonique.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour résoudre une équation du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour factoriser un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour étudier le signe d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme des racines d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme pour donner le signe des solutions d’une équation du second degré.
♣ Maitriser les formules de Cramer.
♣ Maitriser les méthodes de résolution des équations et inéquations irrationnelles.
♣ Résoudre les systèmes de trois équations dans R3 par la méthode du pivot de Gauss ou par substitution.
♣ Résoudre les problèmes se ramenant à un système linéaire dans R3 .
Les coefficients a, b et c sont des nombres connus. b et c peuvent être nuls mais nous devons supposer
a 6= 0 sinon l’équation serait du premier degré.
Exemple 0.2. 2x2 − 5x + 3 = 0 ; 4x2 − 7x = 0 ; 2x2 − 9 = 0 sont des équations du second dégré.
Remarque 0.1. Chaque fois qu’une équation se présente sous l’une des formes précédentes sa résolution
est immédiate et il est maladroit de la ramener à la forme générale.
b) Méthode de résolution
Pour résoudre l’equation du second degré (E) ax2 + bx + c = 0, on calcul le discriminat ∆ = b2 − 4ac.
Trois cas de figure se présentent :
1er Cas : Si ∆ < 0, alors l’éqution (E) n’admet pas de solution réelle et son ensemble solution est S = ∅ =
{}
b
2e Cas : Si ∆ = 0, alors l’équation (E) admet une solution réelle double x0 = − et son ensemble solution
2a
b
est S = −
2a
√
e −b − ∆
3 Cas : Si ∆ > 0, alors l’équation (E) admet deux solutions réelles distintes x1 = et x1 =
√ ( √ √ ) 2a
−b + ∆ −b − ∆ −b + ∆
. Son ensemble solution est S = ,
2a 2a 2a
Remarque 0.2. Lorsque a et c sont de signes contraires l’équation admet deux racines distinctes.
En efiet, dans ce cas le produit ac est négatif et −4ac est positif. Comme b2 est positif ou nul, la somme
2
b − 4ac est obligatoirement positif.
En effet, dire que x1 et x2 sont solutions d’équation ax2 + bx + c = 0 signifie que x1 et x2 sont des racines
du trinôme ax2 + bx + c. Ce qui nous permet d’écrire
b c
On obtient en définitive x1 + x2 = − et x1 × x2 = −
a a
Remarque 0.3. Dans la pratique, pour vérifier que deux nombres donnés sont les racines de l’équation
b c
ax2 + bx + c = 0 il suffit de vérifier que leur somme S est égale à − et leur produit P est égal . Si on
a a
connait déjà une des racines x1 , la seconde x2 sera donnée par une des relations
b c
x2 = − − x1 ou x2 =
a ax1
Exemple 0.9. Après avoir montrer que 1 est une solution de l’équation 3x2 − 14x + 11 = 0, déterminer
l’autre solution.
Proposition 0.2 (Réciproque). Si deux nombres x0 et x00 ont pour somme S et pour produit P ces nombres
sont les racines de l’équation : X 2 − SX + P = 0 à condition que S 2 − 4P ≥ 0.
Exemple 0.10. 1. Déterminer deux nombres réels dont la somme 8 est et le produit 15.
√ √ √
2. Existe-t-il deux nombres réels dont la somme est 3 − 2 et le produit − 6 ?
3. Existe-t-il deux nombre réels dont la somme est 11 et le produit 31 ?
Remarquons que les formes (3) et (4) se ramènent aux formes (1) et (2) respectivement en multipliant
leurs deux membres par −1.
Pour résoudre des telles inéquations, il suffit d’étudier le signe du trinôme y = ax2 + bx + c placé au
premier membre. L’ensemble solution est alors constiué des valeurs de x qui vérifient cette inégalité.
Exemple 0.14. Résoudre chacune des inéquations ci-dessous :
a) −x2 + 3x − 5 ≤ 0.
b) x2 − 10x + 25 > 0
c) 2x2 + 8x − 6 ≥
d) −2x2 − 4x − 30 > 0
Exemple 0.15. On donne les polynômes p(x) = x3 − x2 + x + 3 et q(x) = 2x3 + 5x2 − 14x − 8
1. Montrer que −1 et 2 sont respectivement des racines de p(x) et de q(x).
2. Résoudre alors dans R les inéquations p(x) ≥ 0 et q(x) < 0.
x2 + x
c) < 2x
x−1
3x2 − 7x + 4
d) >0
2x2 + 3x − 5
3
Exemple 0.18. Après avoir montrer que et un zéro du polynôme p(x) = 2x3 − x2 − x − 3, résoudre dans
2
2x3 − x2 − x − 3
R l’inéquation <0
x2 − 3x + 2
(2) ay 2 + by + c = 0
(m − 2)x2 − 2mx + m + 1 = 0.
Exemple 0.24. Etudier suivant les valeurs du paramètre m de l’existence et du signe des racines eventuelles
de l’équation (m + 2)x2 − 2(m − 3)x + m + 5 = 0.
Eliminons une des inconnues. La première équation est linéaire, et donne : y = x − 3. En portans cette
valeur dans la deuxième équation, on a x2 − 3(x − 3)2 = 13.
0.6.2 Exemple
15
Exemple 0.37. Trouver un nombre qui surpasse son inverse de .
4
Choix de l’inconnue Soit x le nombre cherché.
1 15
Mise en équation Il doit vérifier l’équation : x − = .
x 4
Réciproquement toute racine de cette équation est solution du problème.
x2 − 1 15
Résolution L’équation s’écrit : = .
x 4
C’est-à-dire, en supposant x 6= 0 : 4x2 −15x−4 = 0. Cette équation a deux racines de signes contraires :
1
x1 = 4 et x2 = − .
4
Conclusion Ces deux nombres sont solutions du problème.
La résolution d’un système linéaire de trois équations dans R3 se fais via la substition ou la méthode du
pivot de GAUSS. Nous allons dérouler ici la méthode du pivot de GAUSS.
La méthode du pivot de GAUSS consite à triangulariser le système (S) ci-desus. c’est-à-dire le rendre
équivalent à un système (S’) ci-après
ax + by + cz = d (L1 )
(S 0 ) αy + βz = λ (L02 )
γz = µ (L03 )
Remarque 0.8. Deux systèmes sont dits équivalents lorsqu’ils ont le même ensemble solution.
Remarque 0.9. Lorsqu’on remplace une équation d’un système par la combinaison linéaire des équations
du système, On obtient un système equivalent au système initial.
La méthode du pivot de GAUSS se déroule comme suit :
I Fixer une des trois équations qu’on appelle pivot (supposons que notre pivot ici est (L1 ))
I Utiliser le pivot pour éliminer l’inconnue x dans les équations (L2 ) et (L3 ) ; on obtient ainsi les équations
(L02 ) et (L03 ) respectivement qui ne dépendent que des inconnues y et z.
I On fixe une des équations (L02 ) et (L03 ) (supposons qu’on a fixé (L02 ) puis on l’utlise pour éliminer l’nconnue
y dans l’équation (L03 )) ; ce nous conduit à l’équation (L003 ) qui ne dépend que de z.
I Le système triangulaire (S 0 ) est donc le système formé par (L1 ), (L02 ) et L003 dans cet ordre pour ce cas de
figure.
Exercice
0.4. Résoudre par substitution,
puis par la méthode dupivot de Gauss le système
2x + 3y − 4z = 12 3x − 2y + 4z = 11 x+z =8
(S1 ) x + 3y + z = 6 , (S2 ) x − 6y = 7 et (S3 ) y + z = 10
−x − 2y + 3z = −8 7x + y − 4z = 5 x+y =5
Exercice 0.5. Dans un théâtre, le prix d’une place d’orchestre est de 180 francs, celui d’une place de corbeille
est 150 francs et celui d’une place de balcon est de 80 francs. Lorsque la salle est pleine, la recette des places
d’orchestre est le double de la recette des places de corbeille. La somme des nombres de places d’orchestre et
de corbeilles est le double du nombre des places de balcon. Le théâtre peut contenir 120 places. Quel est le
nombre de places de chaque catégorie ?
BARYCENTRE ET LIGNES DE
NIVEAU
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Contents 2
1.1 Rappels sur les vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Généralites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Barycentre de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Barycentre de plus de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Utilisations des barycentres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.1 Réduction d’une somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.2 Démontrer que trois points sont alignés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.3 Demontrer que trois droites sont concourantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Détermination des lignes de niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.1 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A · M B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.2 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 + M B 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.3 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ αM A2 + βM B 2 avec α + β 6= 0 . . . . . . . 9
1.5.4 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 − M B 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Proposition 1. →−u et →
−
v sont deux vecteurs du plan.
♣→−
u ·→
−
u = ||→
−
u ||2 ♣→−
u ·→
−v = ||→
− v || × cos(→
u || × ||→
− −
u ˆ, →
−
v) ♣→
−
u et →
−
v sont orthogonaux ⇐⇒ →
−
u ·→
−
v =0
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−→ −−→
2. Reduis la somme mA GA + mB GB où mA et mB sont les masses respectives des objets A et B puis
conclure.
Solution
1. Masse de l’objet A.
Pour qu’une balance soit en équilibre, il faut que les moments, c’est-à-dire le produit des longueurs des
bras par les masses correspondantes, soient égaux.
×GB
mA × GA = mB × GB ⇐⇒ mA = mBGA ⇐⇒ mA = 150×26 mA = 50kg
2. Reduction de cette somme.
−→ −−→ −→ −−→
mA GA + mB GB = 50GA + 150GB
−−→ −−→ −→ −−→
= 50(−3GB) + 150GB car GA = −3GB
−−→ −−→
= −150GB + 150GB
−→ −−→ →
−
Donc mA GA + mB GB = 0
G est le barycentre des points A et B pondérés par leurs masses de 50kg et de 150kg.
Définition 2. On appelle point pondéré, tout couple (M ; m) tels que M est un point du plan et m est un
nombre réel. m est appellé le coefficient de M .
Exemple (A; 2), (B; 23 )
−→ −−→ → −
S’il existe deux nombres réels α et β tels que: α + β 6= 0 et αAG + β BG = 0 où A, B et G sont des points du
plan, alors G est appelé barycentre des points pondérés (A; α) et (B; β).
Les réels α et β sont appelés coefficients respectifs de A et B. On note: G = bar{(A; α), (B; β)} où
A B
G = bar
α β
A B −→ −−→ → −
Soit G = bar . On a α + β 6= 0 et αAG + β BG = 0
α β
−→ −−→ →− −→ −−→ −→ →
−
αAG + β BG = 0 ⇐⇒ αAG + β(BA + AG) = 0
−→ −−→
⇐⇒ (α + β)AG = β AB
−→ β −−→
⇐⇒ AG = AB
α+β
B A −→ β −−→
Propriété 1. G = bar ⇐⇒ AG = α+β AB
β α
A B −−→ α −−→
On montre de même que: G = bar ⇐⇒ BG = α+β BA
α β
Remarque 1. ♠ (Homogénénéité) Le barycentre de deux points pondérés reste inchangé lorsqu’on multiplie
A B A B
chaque coefficient par un même nombre réel non nul. G = bar ⇐⇒ G = bar (k ∈ R∗ ).
α β kα kβ
♠ Lorque α = β, G est appelé isobarycentre des points A et B: c’est le milieu du segment [AB].
A B A B −→ −−→
G = bar ⇐⇒ G = bar ⇐⇒ AG = 12 AB.
α α 1 1
A B
♠ Le barycentre de deux points est toujours aligné avec ces points. G = bar ⇐⇒ G ∈ (AB).
α β
A B −→ β −−→
♠ Lorsque G = bar alors AG = α+β AB.
α β
β
♥ Si 0 ≤ α+β ≤ 1 alors le point G est situé sur le segment [AB].
♥ Si β
< 0 ou β PC GPM 2018
> 1 alors le point G appartient à la droite (AB) privé du segment [AB].
α+β α+β
Exemple 1. A et B sont deux points dictincts du plan tel que AB = 3cm. Déterminons et construisons les
A B A B
points G et P tel que G = bar et P = bar
2 1 -6 3
A B −→ 1 −−→ −→ −−→
On a: G = bar ⇐⇒ AG = 2+1 AB ⇐⇒ AG = 13 AB.
2 1
A B −→ 3 −−→ −→ 3 −
−→ −→ −−→
De même P = bar ⇐⇒ AP = −6+3 AB ⇐⇒ AP = −3 AB ⇐⇒ AP = −AB.
-6 3
Faire une figure.
A B C −→ −−→ −−→ →−
On a: G = bar . On a α + β 6= 0 et αAG + β BG + λCG = 0
α β λ
−→ −−→ −−→ →− −→ −−→ −→ −→ −→ →
−
αAG + β BG + λCG = 0 ⇐⇒ αAG + β(BA + AG) + λ(CA + AG) = 0
−→ −−→ −→
⇐⇒ (α + β + λ)AG = β AB + λAC
−→ β −−→ λ −→
⇐⇒ AG = AB + AC
α+β+λ α+β+λ
A B C −→ β −−→ λ −→
Propriété 2. G = bar ⇐⇒ AG = α+β+λ AB + α+β+λ AC
α β λ
A B C −−→ α −−→ λ −−→ −−→ α −→ β −−→
De même: G = bar ⇐⇒ BG = α+β+λ BA + α+β+λ BC ou CG = α+β+λ CA + α+β+λ CB
α β λ
Remarque 2. ♠ (Homogénénéité) Le barycentre de trois points pondérés reste inchangés lorqu’on multiplie
chacun des coefficients par un même nombre réel non nul.
A B C A B C
G = bar ⇐⇒ G = bar (k ∈ R∗ )
α β λ kα kβ kλ
♠ L’isobarycentre de trois points pondérés A, B et C est le centre de gravité du triangle ABC.
A B C A B C −→ −−→ −−→ → −
G = bar (α 6= 0) ⇐⇒ G = bar ⇐⇒ AG + BG + CG = 0 .
α α α 1 1 1
A B C
Exemple 2. ABC est un triangle quelconque. Déterminons et construisons le point G tels que: G = bar
1 2 -1
On a:
−→ −−→ −−→ → −
AG + 2BG − CG = 0
−→ −−→ −−→ →−
⇐⇒ AG + GC + 2GB = 0
−→ −−→ →−
⇐⇒ AC + 2GB = 0
−−→ −→
⇐⇒ 2GB = −AC
−−→ 1 −→
⇐⇒ BG = AC
2
Faire la figure.
Propriété 3. (Théorème des barycentres partiels)
A B C A B H C
Si G = bar ; (α + β + λ 6= 0) et H = bar alors G = bar
α β λ α β α+β λ
A B C −→ −−→ −−→ →−
Preuve On a G = bar ⇐⇒ αAG + β BG + λCG = 0 (1)
α β λ
A B −−→ −−→ →−
et H = bar ⇐⇒ αAH + β BH = 0 PC GPM 2018
α β
−−→ −−→ →− H C
(1)⇐⇒ (α + β)HG + λCG = 0 . D’où G = bar
α+β λ
A B C −→
Exemple 3. Considerons G = bar et I le milieu du segment [BC]. Exprimons le vecteur AG en
-1 2 2
−
→
fonction de AI.
B C A I
On a: I milieu de [BC] ⇐⇒ I = bar D’après le théorème des barycentres partiels, on a: G = bar
2 2 -1 4
−→ −
→
Donc AG = 43 AI
Remarque 3. ♠ Le barycentre de (A; a), (B; b), (C, c), (A, d) est égal au barycentre de (A, a + d), (B, b), (C, c).
♠ Le barycentre de (A; 0), (B; b), (C; c) avec b + c 6= 0 est égal au barycentre (B; b), (C; c).
Preuve:
−−→ A B C
♠ α + β + λ 6= 0 alors il existe un point G tel que →
−
u = (α + β + λ)M G où G = bar
α β λ
On a:
→
− −−→ −−→ −−→
u = α M A + β M B + λM C
−−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→
= α(M G + GA) + β(M G + GB) + λ(M G + GC)
−−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→
= (αM G + β M G + λM G) + (αGA + β GB + λGC )
| {z }
→
− −−→
u = (α + β + λ)M G.
♠ Si α + β + λ = 0 alors α = −β − λ
−−→ −−→ −−→
et →
−
u = α M A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→
= (−β − λ)M A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→ −−→
= −β M A − λM A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→ −−→
= β(AM + M B) + λ(AM + M C)
−−→ −→
D0 où →
−
u = β AB + λAC.
−−→
D’où →−
u = 2M G
−−→ −−→ −−→
♠→
−
v = 3M A − 4M B + M C. On a 3-4+1=0 d’où →
−v est un vecteur constant et indépendant de M.
−−
→ −→ −−→ −−→ −→ −−→
Alors →
−
v = −4AB + AC ou →−v = 3BA + BC ou → −
v = 3CA − 4CB
→
− → − A B C
Remarque 4. Considerons que le plan est muni d’un repère (0, i , j ),G = bar .
α β λ
−−→ −−→ −−→ −−→
On a ∀ u ∈ P, αM A + β M B + λM C = (α + β + λ)M G.
−→ −−→ −−→ −−→
Posons M = O, on a: αOA + β OB + λOC = (α + β + λ)OG
−−→ α −→ β −−→ β −−→
⇐⇒ OG = OA + OB + OC
α+β+λ α+β+λ α+β+λ
α →
− →
− β →
− →
− β →
− →
−
= (xA i + yA j ) + (xB i + yB j ) + (xC i + yC j )
α+β+λ α+β+λ α+β+λ
αxA + βxB + λxC →− αyA + βyB + λyC →−
= ( ) i +( )j
α+β+λ α+β+λ
αxA +βxB +λxC
!
α+β+λ
Donc G αyA +βyB +λyC
α+β+λ
→
− →−
Exemple 5. Dans le plan muni du repère (O, i , j ), on donne A(-2; 1); B(3; 0) et C(3, 3). Déterminons les
A B C
coordonnées du point G = bar
-2 3 1
On a:
αxA + βxB + λxC −2(−2) + 3(3) + 1(3) 4+9+3
xG = = = =8
α+β+λ −2 + 3 + 1 2
αyA + βyB + λyC −2(1) + 3(0) + 1(3) −2 + 3 1
yG = = = =
α+β+λ −2 + 3 + 1 2 2
1
Donc G(8; )
2
A B C A
Donc E = bar et F = bar
1 1 2 -1
A B C A
2. Vérifions que G = bar
1 1 2 -1
−−→ −−→ 2 −−→ B C B C A A
On a BG = 23 BC = 2+1 BC D’où G = bar = bar
1 2 1 2 1 -1
A B C A
Donc G = bar
1 1 2 -1
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Soit M ∈ P, M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A · M B = k
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA) · (M I + IB) = k où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ −−→ −→ − → −−→ − → −→
⇐⇒ M I · M I + M I · IB + IA · M I + IA · IB = k
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + M I · (IA + IB ) + IA · (−IA)
| {z }
⇐⇒ M I 2 − IA2 = k
⇐⇒ M I 2 = k + IA2
1
⇐⇒ M I 2 = k + ( AB)2
2
AB 2
⇐⇒ M I 2 = k + (E)
4
AB 2
♠ Si k + 4 < 0, (E) est impossible, d’où (Γk ) = ∅.
AB 2
♠ Si k + 4 = 0, M I 2 = 0 ⇐⇒ M=I , d’où (Γk ) = {I}.
q q
AB 2 AB 2 AB 2
♠ Si k + 4 > 0, ⇐⇒ M I = k+ 4 , d’où (Γk ) est le cercle de centre I et de rayon r = k+ 4 .
−−→ −−→
Propriété 5. La ligne de niveau k de l’application f définie par f (M ) = M A· M B peut être le vide, le singleton
{I} ou le cercle de centre I où I est le milieu de [AB].
−−→ −−→
Remarque 5. La ligne de niveau 0 de l’application f tels que f (M ) = M A · M B est le cercle de diamètre
[AB].
Soit M ∈ P, M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ M A2 + M B 2 = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 + M B 2 = k
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA)2 + (M I + IB)2 = k
−−→ −−→ − → − → −−→ −−→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + 2M I · IA + IA2 + M I 2 + 2M I · IB + IB 2 = k
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ 2M I 2 + 2M I · (IA + IB ) + IA2 + IB 2 = k
| {z }
⇐⇒ 2M I 2 + IA2 + IB 2 = k
⇐⇒ 2M I 2 + 2IA2 = k
⇐⇒ 2M I 2 = k − 2IA2
AB 2
⇐⇒ 2M I 2 = k − 2( )
2
AB 2
⇐⇒ 2M I 2 = k −
2
2k − AB 2
⇐⇒ M I 2 =
4
♠ Si 2k − AB 2 < 0, alors (Γk ) = ∅
♠ Si 2k − AB 2 = 0, alors (Γk = √{I}) √
2 2k−AB 2
♠ Si 2k − AB 2 > 0, alors M I = 2k−AB
2 et dans ce cas, (Γk ) est le cercle de centre I et de rayon r = 2 .
Exemple 6. A et B sont des points du plan tels que AB=4. Déterminons l’ensemble (Γ) des points M du plan
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Soit M ∈ (Γ) ⇐⇒ M A2 + M B 2 = 18
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 + M B 2 = 18
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA)2 + (M I + IB)2 = 18
−−→ −−→ − → − → −−→ −−→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + 2M I · IA + IA2 + M I 2 + 2M I · IB + IB 2 = 18
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ 2M I 2 + 2M I · (IA + IB ) + IA2 + IB 2 = 18
| {z }
⇐⇒ 2M I 2 + IA2 + IB 2 = 18
⇐⇒ 2M I 2 + 2IA2 = 18
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 2IA2
4
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 2( )2
2
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 8 = 10
⇐⇒ M I 2 = 5
√
⇐⇒ M I = 5
√
Donc (Γ) est un cercle de centre I et de rayon r = 5.
Soit M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ αM A2 + βM B 2 = k
−−→ −−→
⇐⇒ αM A2 + β M B 2 = k
−−→ −→ −−→ −−→
⇐⇒ α(M G + GA)2 + β(M G + GB)2 = k où G = bar(A; α), (B; β)
−−→ −−→ −→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ α(M G2 + 2M G · GA + GA2 ) + β(M G2 + 2M G · GB + GB 2 ) = k
−−→ −→ −→ −−→ −−→
⇐⇒ αM G2 + 2αM G · GA + αGA2 + βM G2 + 2β M G · GB + βGB 2 = k
−−→ −→ −−→
⇐⇒ (α + β)M G2 + 2M G · (αGA + β GB ) + αGA2 + βGB 2 = k
| {z }
2 2 2
⇐⇒ (α + β)M G + αGA + βGB = k
−→ β −−→ β 2
Or G = bar(A; α), (B; β) d0 où AG = β+α AB ⇔ AG2 = ( β+α α 2
) AB 2 de même BG2 = ( α+β ) AB 2
β 2 α 2
D0 où M ∈ (Γk ) ⇐⇒ (α + β)M G2 + α[( ) AB 2 ] + β[( ) AB 2 ] = k
β+α α+β
αβ 2 AB 2 + βα2 AB 2
⇐⇒ (α + β)M G2 = k −
(α + β)2
k αβ + βα2
2
⇐⇒ M G2 = − AB 2
α+β (α + β)3
2 2
k
Posons Z = α+β − αβ +βα
(α+β)3
AB 2 . D’où M ∈ (Γk ) ⇐⇒ M G2 = Z.
♠ Si Z<0, alors (Γk ) = ∅
♠ Si Z=0, alors (Γk ) = √
{G} √
♠ Si Z>0, alors M G = Z et (Γk ) est le cercle de centre G et de rayon r = Z.
PC GPM 2018
M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ M A2 − M B 2 = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 − M B 2 = k
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (M A − M B) · (M A + M B) = k
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (BM + M A) · (M A + M B) = k
−−→ −−→ − → −−→ −→
⇐⇒ BA · (M I + IA + M I + IB) = k où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ − → −→
⇐⇒ BA · (2M I + IA + IB ) = k
| {z }
−−→ −−→
⇐⇒ BA · (2M I) = k
−−→ −−→
⇐⇒ 2BA · M I = k
−−→ −−→ k
⇐⇒ BA · M I =
2
(Γk ) est une droite perpendiculaire à la droite (AB).
−−→ −−→ k
M ∈ (Γk ) ⇐⇒ BA · M I =
2
k
⇐⇒ BA × HI =
2
où H est le projecté orthonal de M sur (AB). Donc (Γk ) est le droite passant par H et perpendiculaire à (AB)
k
avec HI = 2×BA .
Exemple
A et B sont deux points du plan tels que AB=6cm. Déterminer et construire l’ensemble (D) des points M du
plan tel que M A2 − M B 2 = −12
M ∈ (D) ⇐⇒ M A2 − M B 2 = −12
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 − M B 2 = −12
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (M A − M B) · (M A + M B) = −12
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (BM + M A) · (M A + M B) = −12
−−→ −−→ − → −−→ −→
⇐⇒ BA · (M I + IA + M I + IB) = −12 où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ − → −→
⇐⇒ BA · (2M I + |IA + IB ) = −12
{z }
−−→ −−→
⇐⇒ BA · (2M I) = −12
−−→ −−→
⇐⇒ 2BA · M I = −12
−−→ −−→ −12
⇐⇒ BA · M I =
2
⇐⇒ BA × HI = −6
−6
⇐⇒ HI =
BA
⇐⇒ HI = −1
Donc (D) est la droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB). Construction
Exercice d’application1.
ABC est un triangle équilatéral.
A B C
1. a Construire le point I défini par I = bar
1 4 -1
A B
b Construire le point J défini par I = bar
1 3
PC GPM −−→ 2018
−−→ −−→ −−→ −−→
c En déduire l’ensemble des points M du plan tels que: ||AM + 4BM − CM || = ||M A + 3M B||
Exercice d’application2.
[AB] est un segment de longueur 10Cm. On note (Em ) l’ensemble des points M du plan tels que:
−−→ −−→
||m2 M A2 + (2m − 3)M B|| = AB où m désigne un nombre réel.
1. a Pour quelle(s) valeur(s) de m le barycentre Gm des points pondérés (A, m2 ) et (B, 2m − 3) existe-t-il?
b Pour un tel m, montrer que:
Exercice d’application3.
PM
P et Q sont deux points fixés du plan. On note Ek ={M du plan tel que QM = k} où k est un nombre réel
positif non nul.
1. Caractériser E1 .
2. On suppose k 6= 1.
−−→ −−−→
a Montrer que M ∈ Ek ⇔ OM • O0 M = 0 ou O = bar{(P, 1); (Q, k)} et O0 = bar(P, 1); (Q, −k)
b Caractériser Ek pour k 6= 1.
c Application: On donne PQ=4cm. Déterminer et construire E2 .
Exercice d’application4.
On considère un triangle ABC. On désigne par a, b et c les longueurs respectives des côtes [BC], [AC] et [AB].
On note Ab l’angle BAC
\ du triangle,(0 < Ab < π).
2. On considère la fonction ϕ associée au triangle ABC, qui à tout point M associe le réel
ϕ(M ) = −M A2 + M B 2 + M C 2 .
(a) Montrer que GA2 = b2 + c2 + 2bc cos Ab et en déduire que ϕ(M ) = GM 2 − 2bc cos A.
b
(on pourra utiliser le théorème des médianes et la relation d’Al-Kashi)
(b) Discuter selon les valeurs de Ab la nature de Γ ligne de niveau 0 de ϕ.
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GEOMÉTRIE ANALYTIQUE DU
PLAN
Object f :
Réconnaitre deux droite paral lè le ou orthogonale à laide de leur vecteur
normaux.
Déterminer léquation de la droite : tangente à un point du cerc le et la
tangente à un cerc le passant par un point extérieur à ce cerc le .
I DROITES DU PLAN.
I.1 Èquation cartésiènne d’une droite.
→
− → −
Soient R(O, i , j ) un répère orthonormal du plan. a, b et c trois réels tels que a et b ne
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I DROITES DU PLAN. 3
Exemple.
→
− → −
R(O, i , j ) un répère orthonormal du plan. D une droite passant par A(1; −1) et dirigée par
le vecteur →
−
u (1; 2). Détermine une équation cartésienne de D.
directeur de D.→
−
n est un vecteur normal à D.
de D et →
−
n (a; b) est un vecteur normal de D.
vecteur normal →
−
n (a; b) a pour équation a(x − xA ) + b(y − yA ) = 0.
PREUVE
ABDOULAYE 2018–2019
GPMNCHARE
PC SOUFON Cours Mathématiques P.C
PC GPM 2018
I DROITES DU PLAN. 4
→
−
– D et (D0 ) sont paralèles si, et seulement si→
−
n (a; b) et n0 (a0 ; b0 ) sont colinéaires. c’est à
dire ab0 − a0 b = 0
– Si D et (D0 ) ne sont pas parallèles, alors elles ont un unique point d’intersection.
→
− → −
Proposition 3. Soit R(O, i , j ) un répère du plan. Soit D) la droite passant par un point
PREUVE
→
− → −
Exemple : Le plan est muni d’un répère orthonormé (O, i , j ). Détermine une répresentation
Exercice d’application :Calculer une équation cartésienne puis une équation paramétrique de
la droite D)
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I DROITES DU PLAN. 5
Méthode
Pour obtenir une équation normale d’une droite ayant pour équation cartésienne ax+by +c =
0, il suffit de diviser les deux membres de cette équattion par la norme du vecteur normal
→
−
n (a; b) et on obtient : √ a x + √ b y + √ c =0
a2 +b2 a2 +b2 a2 +b2
notée d(M, D), la plus petite distance entre M et un point quelconque de D).
→
− → −
Proposition 4. Soit R(O, i , j ) un répère orthonormal direct du plan. Soit D) une
normal →
−
n et d’équation ax + by + c = 0. Soit M (xM ; yM ) un point du plan, alors
−−→ − −−→ −
|det(AM , →
u )| |AM • →
n )| |axM + byM + c|
d(M, D) = →
− = →
− = √
kuk knk a2 + b2
1. [Rappels]
det(−
→
u ,−
→
– sin(→
−
u,→
\ −
v)= k−
→
u k×k−
v)
→
vk
−
→u •−
→
– cos(→
−
u,→
\ −
v)= k−
→
v
u k×k−→vk
2. [Aire]
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II CERCLES 6
−→ −−→ −−→ −→
A = |det(AC, DC)| = |det(AB, AC)|
−→
\ −−→
Preuve : Soit ABC un triangle et H le projeté orthogonal de A sur (BC). On a : sin(AC, BC) =
−→ −
−→ −→ −−→
det(AC,BC) \ AH
AC×BC or sin(AC, BC) = AC . Ainsi
BC × AH AC × BC × sin Cb 1 −→ −−→
A= = = det(AC, BC)
2 2 2
→
− → −
Exemple :l’unité est le centimètre. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne
II CERCLES
II.1 Définition
( schéma à faire sur géogebra) le cercle de centre Ω et de rayon R > 0 est l’ensemble
−−→
des points du plan situés à une distance R de Ω. {M ∈ P/kΩM k = R}. Ce cercle est noté
C(Ω; R)
Une équation cartésienne du cercle de centre Ω(a; b) et de rayon R > 0 est donnée par
Exemple :
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II CERCLES 7
→
− → −
1. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2). Donner la nature et les
2. Dans chacun des cas, déterminer l’ensemble des points M (x; y) du plan.
(a) x2 + y 2 − 2x + y + 1 = 0
(b) x2 + y 2 − 2x + 4y + 5 = 0
(c) x2 + y 2 − 4x − 6y + 7 = 0
(
x = a + R cos Θ
(C) : , Θ∈R
y = b + R sin Θ
→
− → −
est appelé représentation paramétrique de (C) dans le répère (O, i , j ).
Exemple :
→
− → −
1. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2) et B(3; −2). Donner la répré-
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II CERCLES 8
( schéma à faire sur géogebra) Soit (C) un cercle d’équation cartésienne x2 + y 2 − 2ax −
2by + c = 0 et A(xo ; yo ) un point de (C). la tangente à (C) en A a pour équation :xxo + yyo −
a(x + xo ) − b(y + yo ) + c = 0
.Preuve :
→
− → −
Exemple : dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2) et B(3; −2).
→
− → −
Soit (O, i , j ) un répère orthonormé. Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points du plan.
−−→ −−→
Soit (C) l’ensemble des points M (x; y) du plan vérifiant : M A • M B = 0. Alors (C) est le
T.P
→
− → −
dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(0; 4), C(3; 0) et B(−3; 0).
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III POSITIONS RELATIVES DE DROITES ET CERCLES 9
3. Si d(Ω, (D)) = R, alors (D) et (C) se rencontrent en un seul point. Si M est ce point,
on dit que (D) est tangente au cercle (C) au point M . M est le projeté orthogonal de
Ω sur (D)
2. Déterminer eventuellement les coordonnées des des points d’intersection de (D) et (C)
0 0 0
Soient (C) le cercle de centre Ω et de rayon R et (C ) le cercle de centre Ω et de rayon R .
0 0 0
1. Si d(Ω, Ω ) > R + R , alors (C ) et (C) sont disjoints extérieurement
0 0 0
2. Si d(Ω, Ω ) < |R − R |, alors (C ) et (C) sont disjoints intérieurement
0 0 0
3. Si d(Ω, Ω ) = R + R , alors (C ) et (C) sont tangents extérieurementen un point P
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III POSITIONS RELATIVES DE DROITES ET CERCLES 10
0 0 0
4. Si d(Ω, Ω ) = |R − R |, alors (C ) et (C) sont tangents intérieurement en un point P
0 0 0 0 0
5. Si |R − R | < d(Ω, Ω ) < R + R , alors (C ) et (C) sont sécants.(C ) ∩ (C) contient
0
exactement deux points P1 et P2 . la droite (ΩΩ ) est la médiatrice du segment [P1 P2 ]
APPLICATION.
0
On (C) et (C ) deux cercles d’équations respectives(x − 2)2 + (y + 3)2 − 36 = 0 et (x + 6)2 +
(y − 3)2 − 25 = 0.
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AteliersMaths1er_C
Cette première propriété permet de démontrer le parallélisme de deux droites ou l'alignement de trois
points.
c) Parité et périodicité
La fonction sinus est impaire, càd pour tout x, Sin (-x)=- Sin(x)
La fonction cosinus est paire, càd pour tout x, Cos (-x)= Cos(x)
Les fonctions sinus et cosinus sont périodiques de périodes 2π, ce qui signifie que :
Sin(π-x)=Sin(x) Cos(π-x)=-Cos(x)
Soit x un réel quelconque tel que Cos(x) soit non nul alors
=
Pour les angles remarquables nous avons :
x 0
6 4 3 2
Sinx 0 1 √2 √3 1
2 2 2
Cosx 1 √3 √2 1 0
2 2 2
tanx 0 √3 1 √3
3
f) formules d’addition
Propriétés
Exemple : Calculer ( ) ( ) ( )
On pourra remarquer que = −
Propriétés
⇔ = & + 2(
) = −& + 2(
( ∈ +
⇔ = & + 2(
) =
− & + 2(
( ∈ +
⇔ = & + 2(
) =
+ & + 2(
( € +
⇔ = & + (
( € +
Propriétés1
Propriétés2
Propriétés3
= & ⇔ = & + (
( ∈ +
√ √
Cos(2x)= - Sin(x- )= - tan(-3x) = 1.
# 8
or (√#7 ) + (√#7 ) = 1 donc il existe un nombre reel β tel que :
8 7 8 7
# 8
Cos(β)= √#7 et Sin(β) =
87 √#7 8 7
√ √
1/2Cosx -
=
TRIGONOMETRIE
π π π π
x
cos ( − x ) = cos x sin ( − x ) = − sin x
0
6 4 3 2
sinx 0
1 2 3
1
cos ( π − x ) = − cos x sin ( π − x ) = sin x
cos ( π + x ) = − cos x sin ( π + x ) = − sin x
2 2 2
3 2 1
cosx 1 0
π π
2 2 2 cos − x = sin x sin − x = cos x
3 2 2
tanx 0 1 3
3
1
1 + tan 2 x =
cos 2 x + sin 2 x = 1 cos 2 x
′ ′ ′ 1
( cos x ) = − sin x ( sin x ) = cos x ( tan x ) = 1 + tan 2 x =
cos 2 x
′ ′ ′ u′
( cos u ) = − u ′ sin u ( sin u ) = u ′ cos u ( tan u ) = u ′ (1 + tan 2 u ) =
cos 2 u
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Grand_Prof_AtelierMaths_1C
⋆ ⋆ Chapitre Un ⋆ ⋆
FONCTIONS NUMÉRIQUES ET
APPLICATIONS
1.1 Généralités
1.1.1 Définition
Exemple 2 : Parmi les relations suivantes, identifier celle qui sont des fonctions et don-
ner leurs ensemble de définition.
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1
1.1. Généralités
2. Df = Dg
2. Déterminer les fonction g, h et u restriction de f sur ] − ∞; −3], [-3,2] et sur ]2; +∞[.
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2
1.1. Généralités
3. On dit que f est bijective (ou que f est une bijection) tout élément de F admet
exactement un antécédent par f. ∀y ∈ F ∃!x ∈ F tel que y = f (x).
ii) f est injective si et seulement si pour tout y ∈ F, l’équation f (x) = y admet au plus
une solution dans E.
Démonstration :
Injection : Soit x1 , x2 ∈ E tels que g ○ f (x1 ) = g ○ f (x2 ), montrons que x1 = x2 . g étant
injective on a g ○ f (x1 ) = g ○ f (x2 )t ⇔ g(f (x1 )) = g(f (x2 )) → f (x1 ) = f (x2 ), et comme f
est injective f (x1 ) = f (x2 ) → x1 = x2 .
Surjection : Soit y ∈ G. Cherchons x ∈ E tel que y = g ○ f (x). g étant est surjective
alors ∃t ∈ F tel que y = g(t) et comme f surjective alors ∃x ∈ E tel que t = f (x); d’où
y = g(t) = g(f (x)) = g ○ f (x).
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4
1.2. Fonctions numériques
1.2.1 Définitions
√
Exemple 28 : Représenter graphiquement les fonctions f, g et h définies par f (x) = x,
g(x) = 1
x et h(x) = x3 .
PC GPM 2018
5
1.2. Fonctions numériques
Définition 33 : Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un inter-
valle I de R.
1. On dit que f est majorée sur I s’il existe un nombre réel M tel que ∀x ∈ I, f (x) ≤ M.
2. On dit que f est minorée sur I s’il existe un nombre réel m tel que ∀x ∈ I, f (x) ≥ m.
3. On dit que f est bornée sur I si f est à la fois majorée et minorée sur I.
x2 +1
Exemple 34 : On considère les fonction f et g définies par f (x) = 1
x et g(x) = x2 +4 .
Exemple 36 : 1. Montrer que les fonctions f, g et h définies par f (x) = cos x, g(x) =
x2 et h(x) = ∣x∣ sont paires.
1
2. Montrer que les fonctions t, u et v définies par t(x) = sin x, u(x) = x3 + x et v(x) =
x
sont impaires.
3. Montrer que les fonctions f et t définies par f (x) = cos x et t(x) = sin x sont
périodiques de période 2π.
Remarque 37 : Si f est périodique de période T, alors pour tout k ∈ Z, kp est encore une
période de f.
Axe de symétrie.
Soit (Cf ) la courbe représentative d’une fonction f dans un repère (O ; I ; J), (D) la droite
d’équation x = a. (D) est un axe de symétrie de (Cf ) dans le repère (O ; I ; J) si :
∀x ∈ R / a + h, a − h ∈ Df , f (a + h) = f (a − h).
Centre de symétrie.
Soit (Cf ) la courbe représentative d’une fonction f dans un repère (O ; I ; J) , Ω(a; b) un
point du plan. Ω est centre de symétrie de (Cf ) dans le repère (O ; I ; J) si :
∀x ∈ R / a + h, a − h ∈ Df , f (a + h) + f (a − h) = 2b.
Définition 40 : Soit f une fonction numérique d’une variable réelle et définie sur un
intervalle I.
Exemple 41 : Construire dans l’intervalle [-2 ;2] les courbes des fonctions f et g définies
par f (x) = −x2 et g(x) = ∣x∣. puis préciser leurs sens de variations ainsi que leurs tableaux
de variations.
Théorème 43 :
Théorème 44 :
Théorème 45 :
PC GPM 2018
8
1.2. Fonctions numériques
Théorème 46 :
Théorème 47 :
Théorème 48 :
PC GPM 2018
9
1.2. Fonctions numériques
1. Soit la fonction g définie par g(x) = f (x + a) + b. (Cg ) s’obtient de (C) par translation
de vecteur −a⃗i + b⃗j
2. Soit la fonction g définie par g(x) = −f (−x). (Cg ) s’obtient de (C) par symétrie
centrale de centre l’origine O du repère.
PC GPM 2018
10
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Lecon2:
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e :
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+1-x
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Lecon3:
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DERIVATION
Objectifs pédagogiques
➢ Nombre dérivée en un point 𝑥0
➢ Dérivée à gauche et dérivée à droite
➢ Fonction dérivée
Définition
Soit f une fonction numérique est définie sur un intervalle I de R. On dit que f est dérivable
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
en 𝑥0 ∈ I ssi le rapport admet une limite finie lorsque x tend vers 𝑥0 . Cette limite
𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
se note 𝑓 ′ (𝑥𝑜 ) et s’appelle le nombre dérivé de f en 𝑥0 et se note lim = 𝑓 ′ (𝑥𝑜 )
𝑥 → 𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
a) Calculer lim− et lim+
𝑥 →1 𝑥−1 𝑥 →1 𝑥−1
b) En déduire 𝑓 ′ (1− ) et 𝑓 ′ (1+ ) puis conclure.
❖ F est dérivable à gauche et à droite en 𝑥0 =1 mais comme 𝑓 ′ (1− ) ≠ 𝑓 ′ (1+ )
alors f n’est pas derivable en 𝑥0 =1
Remarque :
Une fonction f est dérivable en a ssi le nombre dérivé à gauche de a est égale au nombre
dérivée à droite de a.
Propriété :
Toute fonction dérivable en un point 𝑥0 est continue en ce point 𝑥0 . la réciproque est fausse
Exemple :
Etudier la continuité de la fonction g :x ↦ |𝑥|, puis la dérivabilité en 0
Remarque :
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Lorsque 𝑓 ′ (𝑥0 − ) ≠ 𝑓 ′ (𝑥0 + ) alors la courbe représentative ( Cf ) admet deux demi
tangentes à gauche et à droite en 𝑥0 .
Exemple :
Soit f(x)= 3𝑥 2 −x+3
Déterminer l’équation de la tangente (T) en 𝑥0 =-1 et en 𝑥0 =0
3) Fonction dérivée
a) Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R. On dit que la fonction f est
dérivable sur I, ssi elle est dérivable en tout point de I. la fonction qui à 𝑥0 ∈ I
associe f’(𝑥0 ) s’appelle fonction dérivée de f ou simplement la dérivée de f notée
f’
b) Dérivée des fonctions usuelles
f(x) f’(x) Ensemble où f
F est dérivable
a (a ∈ R) 0 R
X 1 R
𝑥2 2X R
𝑥 𝑛 (n ∈ 𝑁 ∗ ) n𝑥 𝑛−1 𝑅∗
1 −1
𝑅∗
𝑋 𝑋2
1 ]0 ; +∞ [
√𝑥
2√𝑋
sin 𝑥 cos 𝑥 R
cos 𝑥 −sin 𝑥 R
Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)= 3𝑥 2 −x-1
g(x)= x√𝑥
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❖ Inverse et quotient
Soient U et V deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R. On suppose que pour tout x
∈ I, V≠0 :
1 1 −𝑉′
1) V est dérivable sur I et ( 𝑉)’= 𝑉 2
𝑈 𝑈 𝑈′𝑉− 𝑉′𝑈
2) 𝑉 est dérivable sur I et (𝑉 )’= 𝑉2
Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
3 2𝑋+2
f(x)= 𝑋 2 −2 et g(x)= 𝑋 2 +4
Remarque :
Il résulte de ce qui précède que :
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Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes puis donner leur ensemble de
dérivabilité
f (x)= (3x + 1)5 , g(x)=(5 − x)−5 et h(x)= sin(2𝑥 − 3)
Formule de dérivation
❖ (ax )’= n a x 𝑛−1
𝑛
𝑈′
❖ (√𝑈 )’= 2√𝑈
❖ (U 𝑛 )′= n U’ U 𝑛−1
1 𝑈′
❖ ( )’=
√𝑈 2𝑈√𝑈
Exemple
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)=sin2 𝑥 ; g(x)= cos3 𝑥 et h(x)=sin(2𝑥 2 + 𝑥 − 1)
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CHAPITRE : ETUDE DE FONCTIONS
Objectif :
A la fin de ce chapitre, l’élève sera capable d’étudier et tracer la courbe représentative d’une
fonction polynôme, rationnelle et trigonométrique.
Activité
−𝑥 2 +𝑥+1
Soit 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥+1
Pour étudier une fonction à l’absence de certaines consignes, on peut procéder comme suit :
➢ Déterminer son domaine de définition. On peut éventuellement étudier la parité et la
périodicité de la fonction puis déduire son domaine d’étude. Si la fonction possède le
symbole de valeurs absolue, on l’écrit sans symbole de valeur absolue et on obtient une
fonction définie par intervalle.
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➢ Déterminer les points d’intersection de la courbe avec l’axe des abscisses et l’axe
des ordonnée. Il s’agit ici de résoudre l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et calculer 𝑓(0) s’il existe. On
pourra aussi dresser une table de valeur.
Solution.
• 𝑓 est une fonction définie, continue et dérivable sur IR comme fonction polynôme.
• ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 3.
𝒇′ (𝒙) = 𝟎 ⇔ 3𝑥 2 − 3 = 0 ⇔ 3(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 0 ⇔ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1.
∀𝑥 ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0. D’où la fonction f est strictement croissantes sur ]−∞; −1[ et
sur ]1; +∞[.
∀𝑥 ∈ ]−1; 1[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où la fonction f est strictement décroissante sur ]−1; 1[.
D’où le tableau de variation…. (laisser le soin aux élèves de dresser eux-mêmes le tableau de variation)
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2. Etude d’une fonction rationnelle.
−2𝑥 2 −𝑥+1
Etudions et représentons graphiquement la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥+3
Solution
3 3
• La fonction f existe si et seulement si 2𝑥 + 3 ≠ 0 ⇔ 𝑥 ≠ − 2 et ∀𝑥 ≠ − 2
2
𝑓(𝑥) = −𝑥 + 1 −
2𝑥 + 3
3
• On a : ∀𝑥 ≠ − 2 , lim 𝑓(𝑥) = lim −𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim3 −2𝑥 2 − 𝑥 + 1 = −2 𝑒𝑡 lim3 2𝑥 + 3 = 0+ . Donc d’après la limite d’un quotient lim3 𝑓(𝑥) =
𝑥→− 𝑥→− > 𝑥→− >
2 2 2
−∞.
De même lim3 −2𝑥 2 − 𝑥 + 1 = −2 𝑒𝑡 lim3 2𝑥 + 3 = 0− . Donc lim3 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→− 𝑥→− < 𝑥→− <
2 2 2
3
On en déduit que la droite (𝐷): 𝑥 = − 2 est asymptote verticale à la courbe (Cf) de f. De même
la droite (𝐷′): 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote oblique à (Cf). En effet, lim ( 𝑓(𝑥) − (−𝑥 + 1)) =
𝑥→±∞
2
lim − 2𝑥+3 = 0.
𝑥→±∞
3
• ∀𝑥 ≠ − 2, La fonction f est continue et dérivable et de fonction dérivée : 𝑓 ′ (𝑥) =
−(2𝑥+1)(2𝑥+5)
(2𝑥+3)²
5 1
• ∀𝑥 ∈ ]−∞; − 2[ ∪ ]− 2 ; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où la fonction f est strictement décroissante sur
5 1
]−∞; − 2[ 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 ]− 2 ; +∞[,
5 1 5 1
∀𝑥 ∈ ]− 2 ; − 2[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 d’où la fonction f est strictement croissante sur ]− 2 ; − 2[.
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• On montre aisément que le point I(-3/2 ;5/2), point de rencontre des deux asymptotes est
centre de symétrie à (Cf).
Fonction tangente
𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥
Définition : Pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, on définit la fonction tangente par 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝑥
𝜋 𝜋
Il suffit donc d’étudier la fonction f sur l’intervalle ]− 2 ; 2 [, puis de compléter la représentation
graphique de f par des translations successives de vecteur πi et -πi
Calcul de limite
lim𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥 = −1 𝑒𝑡 lim𝜋 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0+ . Donc d’après la limite d’un quotient lim𝜋 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→− > 𝑥→− > 𝑥→− >
2 2 2
De même lim
𝜋
𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 𝑒𝑡 lim
𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0+ . Donc lim𝜋 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→ < 𝑥→ < 𝑥→− >
2 2 2
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Exercice à faire en classe : Etudier et tracer les courbes représentatives des fonctions cosinus
et sinus.
4) Autres fonctions
Solution
• Domaine de définition :
1
−2𝑥 + 1, ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2]
En remarquant que |2𝑥 − 1| = { 1
, alors on obtient
2𝑥 − 1, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[
1
−2𝑥 + 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥, ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2] 𝟏 𝟏
𝑓(𝑥) = { 1
. Ainsi 𝑫𝒇 = ]−∞; 𝟐] ∪ [𝟐 ; +∞[ = 𝑰𝑹
2𝑥 − 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[
1 1
Ainsi ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2] , 𝑓′(𝑥) < 0. Donc la fonction f est strictement décroissante sur ]−∞; 2] .
1 1
De même, ∀𝑥 ∈ ]2 ; +∞] , 𝑓′(𝑥) > 0. Donc la fonction 2018 croissante sur ]2 ; +∞] .
f est strictement
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• Calcul de limite
En remarquant que ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1, on a lim 𝑓(𝑥) = lim −2𝑥 + 1 = +∞ et
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = lim 2𝑥 − 1 = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
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SUITES NUMERIQUES
SUITES NUMERIQUES
OBJECTIFS
➢ Calculer et représenter les termes d’une suite numérique
➢ Etudier le comportement global d’une suite numérique
➢ Reconnaitre et utiliser les suites arithmétiques et les suites géométriques
Motivations :
1) Ben et Léa aiment bien se défier sur des petits jeux : Hugo demande à Léa de choisir un
nombre entre 1 000 et 2 000 et Léa choisit le nombre 1 200. Ben lui dit :
• Tu prends sa moitié puis tu lui ajoutes 5 160.
• Tu reprends la moitié du résultat obtenu puis tu ajoutes de nouveau 5 160.
• Tu peux continuer ainsi autant de fois que tu veux, je suis sûr que tu ne dépasseras jamais
11 000.
Léa commence ses calculs. Après quelques étapes, elle dit : « C’est étrange. Quand je vois les
premiers nombres que j’obtiens, j’imagine que je vais dépasser 11 000. Je ne te crois pas ! ».
a- À l’aide d’un tableur ou de la calculatrice, déterminer les premiers nombres obtenus
par Léa après quelques étapes.
b- Que peut-on penser de l’affirmation de Ben ?
c- Le tableur permet-il d’affirmer qu’elle est toujours vraie, quel que soit le nombre
d’étapes que fera Léa ?
On modélisera la situation à l’aide d’une suite donnant le nombre obtenu après n étapes en
commençant avec 1 200.
2) Monsieur Kamga a 50.000 FCFA à placer pendant une période de 15 ans. La banque lui
propose deux possibilités :
• un placement à intérêts simples au taux annuel de 11%.
• un placement à intérêts composés au taux annuel de 8%.
1. DEFINITION ET REPRESENTATION
1.1 Définition et vocabulaire
On appelle suite numérique, toute fonction de IN ( ou d’une partie de IN) vers IR. On la note
généralement (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 où E est une partie de IN ou IN lui-même. (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est appelee le terme
general de la suite et 𝑈𝑛 est le terme de rang n ou le 𝑛𝑖𝑒𝑚𝑒 terme de l suite.
On peut définir une suite numérique par deux formules :
a) Soit par une formule explicite : C est à dire on a une expression de 𝑈𝑛 en fonction de n.
Concrètement, la suite (𝑈𝑛 ) ezt definie par une relation de la forme 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛) où f est
une fonction continue définie sur [0; +∞[
b) Soit par une formule de récurrence : C'est-à-dire par la donnée d’un terme et une
relation entre le terme de rang n et les termes qui le précédent
Exemple 1 :
Pour chacune des suites numériques ci-dessous, dire si elle est définie par une formule
explicite ou par une formule de récurrence
2𝑛−1 𝑈1 = 1
a) 𝑈𝑛 = 𝑛+3 ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁 b) 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 ∗
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 (2 + 𝑈𝑛 )
Solution :
a) formule explicite b) formule de récurrence
Exemple 2 :
Calculer les 4 premiers termes pour chacune des suites définies dans l’exemple 1
Solution
2𝑛−1
𝑎) 𝑈𝑛 = ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁
𝑛+3
2(0)−1 1 2(1)−1 1 2(2)−1 3 2(3)−1 5
𝑈0 = 0+3
= − 3 ; 𝑈1 = 1+3
= 4 ; 𝑈2 = 2+3
= 5 ; 𝑈3 = 3+3
=6
𝑈1 = 1
b) 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 ∗
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 (2 + 𝑈𝑛 )
𝑈1 = 1 ; 𝑈2 = 𝑈1+1 = 𝑈1 (2 + 𝑈1 ) = 1(2 + 1) = 3 ;
𝑈3 = 𝑈2+1 = 𝑈2 (2 + 𝑈2 ) = 3(2 + 3) = 15 ; 𝑈4 = 𝑈3+1 = 𝑈3 (2 + 𝑈3 ) = 15(2 + 15) = 255
Tableau de variation
x −∞ −1 +∞
′
𝑓 (𝑥) + +
𝑓(𝑥) +∞ 3
3 −∞
u4
u3
u2 2
u1
1
u0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
-1
Pour représenter graphiquement les termes d’une suite (𝑈𝑛 ) definie par 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et par
son premier terme 𝑈0 , on peut procéder comme suit :
𝑈0 = 2
Exemple : Représenter les 4 premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ) definie par : 1
𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 + 4
1 1
𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) avec 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 4. La courbe de f est une droite d’équation 𝑦 = 2 𝑥 + 4
𝑥 0 4 𝑥 0 2
𝑦 4 6 𝑦 0 2
y
10
8
u4
u3
7
u2
6
u51
u20
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 x
u0 u1 u 2 u 3u 4
-1
Définition :
Soit E une partie de IN tel que si 𝑛 𝜖 𝐸 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛 + 1 𝜖 𝐸 et soit (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 une suite numérique
définie sur E .
1 𝑡0 = −1
a) 𝑈𝑛 = −𝑛² + 1 b) 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 c)
𝑡𝑛+1 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1
Solution :
= −2𝑛 − 1
= −(2𝑛 + 1) ≤ 0 car 𝑛 𝜖 𝐼𝑁
1 1
𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 − 2 + 2𝑛+2
1 1
= − 2𝑛+2 + 2𝑛
1
= 2𝑛²+𝑛 ≥ 0 ∀ 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 donc (𝑣𝑛 ) est croissante
𝑡0 = −1
c)
𝑡𝑛+1 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1
𝑡𝑛+1 − 𝑡𝑛 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1 − 𝑡𝑛
Théorème :
Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite définie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛)
▪ Si la fonction f est croissante sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est croissante.
▪ Si la fonction f est décroissante sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est décroissante.
Définition :
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est majorée sur E s’il existe un réel M tel que : ∀ 𝑛 𝜖 𝐸; 𝑈𝑛 ≤ 𝑀.
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est minorée sur E s’il existe un réel m tel que :∀ 𝑛 𝜖 𝐸; 𝑈𝑛 ≥ 𝑚.
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est bornée sur E si elle est majorée et minorée.
2𝑛+1
Exemple1 : Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = 𝑛+1
1
1) Démontrer que pour tout entier n ; 𝑈𝑛 = 2 − 𝑛+1.
3) Conclure.
Solution :
1 2𝑛+2−1 2𝑛+1
1) 2 − 𝑛+1 = = = 𝑈𝑛
𝑛+1 𝑛+1
b) Montrons que 𝑈𝑛 ≤ 2
1 1
𝑈𝑛 − 2 = 2 − 𝑛+1 − 2 = − 𝑛+1 ≤ 0 d’ où 𝑈𝑛 ≤ 2
3) On peut dire que la suite est minorée par 1 et majorée par 2 : donc elle est bornée.
Exemple2
𝑢0 = 1200
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie par :{ 1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 5160
2
1
1) Justifier que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = 2 (𝑢𝑛 − 10320)
1 𝑛
2) Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (2) (𝑢0 − 10320)
3) Déduire que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000
Solution
𝟏
1) Justifions que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎 = 𝟐 (𝒖𝒏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎)
1 1 1
𝑢𝑛+1 − 10320 = 2 𝑢𝑛 + 5160 − 10320 = 2 𝑢𝑛 − 5160 = 2 (𝑢𝑛 − 10320).
1
Ainsi, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = (𝑢𝑛 − 10320)
2
𝟏 𝒏
2) Montrons que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎 = (𝟐) (𝒖𝟎 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎)
1
D’après 1) on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = (𝑢𝑛 − 10320).
2
1
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (𝑢𝑛−1 − 10320)
2
1
𝑢𝑛−1 − 10320 = 2 (𝑢𝑛−2 − 10320)
1
𝑢𝑛−2 − 10320 = 2 (𝑢𝑛−3 − 10320)
…….……………..…….……………..
…….……………..…….……………..
…….……………..…….……………..
1
𝑢2 − 10320 = (𝑢1 − 10320)
2
1
𝑢1 − 10320 = (𝑢0 − 10320)
2
𝟏 𝒏
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (𝟐) (𝑢0 − 10320)
Ainsi, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 < 0 d’où ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 10320 < 11000 et par conséquent,
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000.
𝑢0 = 1200
Si 𝑢0 est le nombre choisi par Léa et 𝑢𝑛 le nombre obtenu après 𝑛 étapes, alors { 1 et
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 5160
2
d’après 3) de l’exemple précédent, on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000. Par conséquent, le nombre obtenu
par Léa après 𝑛 étapes ne dépassera jamais 11000
Théorème :
Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite definie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛).
▪ Si la fonction f est majorée sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est majorée.
▪ Si la fonction f est minorée sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est minorée.
Définition :
1) Une suite (𝑈𝑛 ) est dite convergente lorsqu’elle admet une limite finie l c'est-à-dire
lim 𝑈𝑛 = 𝑙 . On dit aussi que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers l.
𝑛→+∞
2) Une suite est dite divergente lorsqu’ elle admet une limite infinie ou bien lorsqu’elle
n’admet pas de limite.
Théorème 1 :
Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite definie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛).