Vous êtes sur la page 1sur 45

Algérie

Note 3 Note 4, Note 5


L'Algérie (/al.ʒe.ʁi/ ; arabe : ‫( اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬al-Jazā'ir) ; et arabe algérien : ‫( اﻟﺪزاﻳﺮ‬Dzayer),
‫( اﻟﺠﺎزاﻳﺮ‬Djazaïr) ou ‫( دزاﻳﺮ‬Dzayer) ; en tamazight ⴷⵣⴰⵢⵔ (Dzayer)) est un pays d’Afrique du Nord République algérienne démocratique et
faisant partie du Maghreb. Depuis 1962, elle est nommée en forme longue République algérienne populaire
démocratique et populaire, abrégée en RADP (en arabe ‫ ; اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ اﻟﺪﻳﻤﻘﺮاﻃﻴﺔ اﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‬en
tamazight ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵎⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵖⵔⴼⴰⵏⵜ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵜ (Tagduda tamegdayt taɣerfant (ar) ‫اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ اﻟﺪﻳﻤﻘﺮاﻃﻴﺔ اﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‬
tazzayrit)). Sa capitale est Alger, la ville la plus peuplée du pays, dans le Nord, sur la côte
méditerranéenne. (ber) ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵎⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵖⵔⴼⴰⵏⵜ
ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵜ
10
Au 1er janvier 2019, la population algérienne résidente avait atteint 43 millions d’habitants . Avec une
11
superficie de 2 381 741 km2, c'est à la fois le plus grand pays d'Afrique , du monde arabe et du bassin
méditerranéen. Il partage plus de 6 385 km de frontières terrestres, avec la Tunisie au nord-est, la Libye à
l'est, le Niger au sud-est, le Mali au sud-ouest, la Mauritanie et le Sahara occidental à l'ouest, et enfin le
Maroc au nord-ouest.

Des sites archéologiques ont révélé des traces d’hominidés datant de près de deux millions d’années. Dans Drapeau de l'Algérie.
Emblème de l'Algérie.
l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la
domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes.
Le VIIe siècle marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population. Le Maghreb Devise en arabe : ‫ﺑﺎﻟﺸّ ﻌﺐ‬
central connaît alors plusieurs dynasties locales : Rostémides, Zirides, Hammadides, Zianides et des ‫ «( وﻟﻠﺸّ ﻌﺐ‬Par le peuple
12 1
périodes d'intégration dans des groupements impériaux plus larges . L'Algérie contemporaine commence et pour le peuple »)
à se constituer territorialement au début de la régence d'Alger, soit au XVIe siècle. Après plus d'un siècle de
colonisation française, à l'issue d'une guerre d'indépendance longue et meurtrière et à la suite du en tamazight : ⵙⴻⴳ ⵓⴳⴷⵓⴷ
référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, l'Algérie a proclamé son indépendance le ⵉ ⵓⴳⴷⵓⴷ, seg ugdud i
5 juillet 1962. ugdud (« Par le peuple et
pour le peuple »)
L'Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA), du Hymne َ َ‫( ﻗ‬Kassaman,
en arabe : ‫ﺴﻤًﺎ‬
Mouvement des non-alignés et de la Ligue arabe pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a « Nous jurons »)
en outre intégré l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969 et figure parmi les
membres-fondateurs de l'organisation de la coopération islamique la même année. En février 1989,
l'Algérie a pris part, avec les autres États maghrébins, à la création de l'organisation de l'Union du Maghreb 0:00
arabe (UMA). Le pays a également rejoint l'Union pour la Méditerranée en 2008.

La Constitution algérienne définit « l'islam, l'arabité et l’amazighité » comme « composantes


fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d'Islam, partie intégrante du Fête nationale 5 juillet
13
Maghreb, pays arabe, méditerranéen et africain » . Depuis 2011, l'Algérie est selon le PNUD le pays le
14 · Événement Indépendance vis-à-vis de la
plus développé d'Afrique continentale .
commémoré France (1962)

Administration

Forme de l'État République constitutionnelle


unitaire semi-présidentielle
Président de la Abdelmadjid Tebboune
République
Sommaire
Premier ministre Aïmene Benabderrahmane
Toponymie et étymologie Parlement Parlement
Géographie Chambre haute Conseil de la Nation
Relief et paysages Chambre basse Assemblée populaire
Tell : plaines littorales et chaînes côtières nationale
Atlas tellien central et Hauts Plateaux
Langues Arabe (langue nationale et
Atlas saharien officielle)
Note 1

Sahara Tamazight (langue nationale


2
Climat et officielle)
Températures Arabe algérien (langue
3, 4
Précipitations véhiculaire)
Faune et flore Français (lingua
5, Note 2
Ressources hydriques artificielles franca)

Géographie humaine et administrative Capitale Alger


Villes principales (36° 46′ N, 3° 03′ E)
Géologie, topographie, séismologie et hydrographie
Séismes et risques sismiques Géographie
Hydrographie Plus grandes Alger, Oran, Constantine,
Ressources naturelles et gisements villes Annaba
Histoire Superficie totale 2 381 741 km2
Préhistoire (classé 10e)
Protohistoire Superficie en eau négligeable
Antiquité Fuseau horaire UTC +1
Christianisme et les Vandales
Histoire
Byzantins
Moyen Âge Unification de la 202 av. J.-C.
Islamisation de l’Algérie Numidie
Dynasties islamiques Maurétanie 41
Effet de la Reconquista césarienne
Époque moderne Royaume des 429
Présides espagnols au XVIe siècle Maures et des
Régence d'Alger Romains

Sultanats et révoltes Conquête arabe 647


Époque contemporaine Rostémides 761
Colonisation française Califat fatimide 909
Raison de la conquête Zirides puis 972
Conquête Hammadides
Implantation et statuts
Zianides 1236
Nationalisme et droit
Régence d'Alger 1516
Algérie indépendante
Période coloniale 1830/1848
Crise du GPRA et Ben Bella
Socialisme État d'Abdelkader 1832
Démocratisation Guerre d'Algérie 1954–1962
Transition Gouvernement 1958–1962
provisoire
Politique et administration
Système politique Indépendance de 5 juillet 1962
Découpage administratif la France
(Constitution actuelle)
Politique extérieure
Puissance militaire Démographie

Économie Gentilé Algérien


Production et investissement Population totale 44 487 616 hab.
6
Commerce extérieur (2021 ) (classé 32e)
Pétrole Densité 19 hab./km2
Finances
Économie
Sciences
Télécommunication PIB nominal (2018) 188,3 milliards de $
Transport 7,33 % (56e)
7
Agriculture et pêche PIB (PPA) (2018) 671,746 milliards de $
+ 2,33 % (36e)
Société
Démographie PIB nominal par 4 123,39 $
hab. (2017) - 1,93 % (87e)
Femmes
Fêtes PIB (PPA) par hab. 15 622 $
Religions (2018) + 2,33 % (83e)
Vue d'ensemble Taux de chômage 15 % de la pop. active
Institutions et liberté de culte (2018) + 0,6 %
Médias Dette publique 1 797 milliards de dinars
Langues brute (2018) algériens (1,06 % du PIB)
Système éducatif + 9,73 %
8
IDH (2020) 0,759 (élevé ; 82e)
Culture
Patrimoine et tourisme Monnaie Dinar algérien (DZD)
Nation algérienne Divers
Littérature
Code ISO 3166-1 DZA, DZ
Théâtre
Cinéma Domaine Internet .dz, ‫اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.
Arts plastiques Indicatif +213
Artisanat téléphonique
9
Musique Organisations ONU (1962)
Gastronomie internationales UA (1963)
Sport OPEP (1969)
Ligue arabe (1962)
Codes UMA (1989)
Notes et références FPEG (2008)
Notes BAD (1971)
Références APO (1987)
Voir aussi NAM (1961)
Bibliographie G24 (1971)
G15 (1989)
Articles connexes
Liens externes

Toponymie et étymologie
L'appellation « Algérie » provient du nom de la ville d'Alger. Le nom « Alger » dériverait du catalan Aljer, lui-même tiré de
15
Djezaïr, nom donné par Bologhine ibn Ziri , fils de Ziri Ibn Menad fondateur de la dynastie berbère des Zirides, lorsqu'il bâtit la
Note 6
ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium, Djaza'ir Beni Mezghenna .

L'étymologie d'Algérie reprend le nom de la ville qui en est la capitale « Al-Djaza'ir » (‫)اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬, qui signifie en arabe « les îles »
15, 16
(pluriel d'Al Jazira), soit un ensemble d'ilots avec lesquels a été constitué le port d'Alger ou sa jetée actuelle , contrée berbère
Note 7
dont « la ville ayant été celle des Beni Mezghenna, qui la peuplaient », Djezaïr Beni Mezghanna , du nom Djezaïr
orthographié en arabe pour la première fois au XIe siècle par le polygraphe cordouan Al-Bakri, sous la forme de ‫ﺟﺰاﻳﺮ ﺑﻨﻲ ﻣﺰﻏﻨﺔ‬,
17
Djezaïr Beni Mezghenna . Le terme d'îles viendrait des géographes musulmans médiévaux pour désigner la côte fertile du
Maghreb, entre l'Ifriqiya et Tanger, coincée entre le vaste Sahara et la mer Méditerranée, apparaissant alors comme un chapelet
d'îles montagneuses, Al-Jaza’ir fertiles. Cependant, El-Bekri distingue dans son ouvrage, le nom Djezaïr de El-Djezaïr pour
18
« îles », ce dernier terme désignant une localité située dans le désert libyen .
Une porte du Palais du Dey
Dans les plus anciens documents cartographiques, Alger s'est écrit de différentes façons : Alguer (1275), Algezira (1300), Zizera
à Alger.
(1318), Zizeria (1367) Zizara (1409), et Aurger (1339) chez Angelino Dulcert. Cependant, dans ces mêmes documents se trouve
le nom d'Alger (dès le XIVe siècle) qui était prononcée Aldjère, voire « Algir » sur la mappemonde de Martin Béhaïm (à la fin du
e e
XV siècle), et enfin, Alger chez Sébastien Cabot (au milieu du XVI siècle). Tous ces noms proviennent de la racine Djezaïr
19
Beni Mezghenna mentionnée par écrit pour la première fois par El-Bekri.
20
Une autre hypothèse lierait le nom « Dzayer » au nom de Tiziri (ou Dziri) ibn Menad, père de Bologhin ibn Ziri et
fondateur de la dynastie berbère Ziride. Bolghin investit le site des Mezghenna à la demande de son père pour y établir un
port. La forme berbère Tiziri du prénom de Ibn Menad, signifie « clair de lune ». Les Algérois se désignent eux-mêmes
sous le vocable de Dziri, et la ville elle-même étant dite en arabe ou berbère, Dzayer ou Lezzayer, pour désigner aussi bien
la ville Alger que le pays qui en a pris le nom.

En ce qui concerne Mezghenna, Tassadit Yacine rapporte l'hypothèse d'une forme arabisée d'Imazighen, ou « Berbères »,
21
donnant au pays le nom originel Tiziri n At Imezghan, « Ziri des Berbères » . Les Mezghenna sont des berbères des Palais des Raïs dans la Casbah
cantons de la plaine de la Mizrana, en Basse Kabylie occidentale maritime. d'Alger.

Le terme arabe al Jaza'ir est utilisé depuis l'établissement des trois régences ottomanes au Maghreb (Alger, Tunis et
Tripoli), pour désigner le pays qu'Alger commandait. Cependant le terme Dzayer a continué d'être employé dans la langue courante pour désigner la ville du Dey,
22 22
autrement dit Alger . Par une lettre célèbre aux oulémas de Fès, l'Abdelkader ibn Muhieddine parlait de watan al Jaza'ir (la patrie d'Algérie/Alger) . En outre
22
un poète tlemcénien du XIXe siècle chante : « Mon Dieu, veille sur al Jaza'ir », pour désigner le territoire dont Alger est la ville capitale .
23
Ibn Khaldoun dans sa Muqaddima désigne Alger et le pays alentour comme Bilâd Al-Djaza'ir . Le nom en français, Algérie, est donc une reprise de l'arabe par le
biais du catalan Alguere usité en 1686 par Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes pour qualifier la régence d'Alger [réf. souhaitée]. Le nom Algérie
24
sera officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Virgile Schneider afin de désigner ce territoire faisant partie de la côte des Barbaresques et publié la même
année dans les décrets royaux (Louis-Philippe).
25
La « République algérienne démocratique et populaire », forme longue, a été proclamée par l'Assemblée nationale constituante le 25 septembre 1962 à Alger .

Géographie
Montagnes Massif de l'Ouarsenis La Tadrart Rouge à Barrage Bechloul Champ de pâturage à
enneigées en près de Tamalehat Djanet Haïzer à Bouira proximité du lac
Kabylie Tonga à El Kala

Littoral Ruines romaines de


méditerranéen près Tipaza
de Béjaïa

L’Algérie est le pays le plus étendu du continent africain, mais aussi du monde arabe et du pourtour méditerranéen, sa partie sud représentant une fraction notable
du Sahara.

Relief et paysages

Tell : plaines littorales et chaînes côtières


26
Dans le Nord du pays et le long du littoral méditerranéen, s'étend la bande du Tell sur environ 1 600 km , large de 80 à 190 km.
Elle est formée de petites chaînes de montagnes : le massif des Traras, les monts du Tessala, le Dahra, le Djurdjura, l'Atlas blidéen,
les Babors, le massif de Collo, enfin le djebel Edough. Ces montagnes constituent la partie la plus septentrionale de l'Atlas tellien.
Le point culminant de cet ensemble est le mont Lalla Khedidja, dans le sud du Djurdjura. Ce sommet atteint 2 308 mètres
d'altitude et est recouvert de neige en hiver.

L'incidence de ce relief a pour effet la constitution de falaises rocheuses, interrompues dans les baies d'Arzew-Mostaganem, de
Tipaza, d'Alger, de Skikda et d'Annaba.

Les montagnes sont séparées par des vallées, riches par leur flore et leur faune, arrosées par des cours d'eau dont les principaux
sont le Chelif et la Soummam et par des cuvettes (Sebkha d'Oran, Mitidja). Les plaines et vallées du Tell abritent la plus grande
partie des terres fertiles du pays.
Localisation géographique
Atlas tellien central et Hauts Plateaux de l'Algérie sur le continent
africain
Entre le Tell et le Sahara, s'élèvent l'Atlas tellien et l'Atlas saharien, deux ensembles montagneux parallèles orientés sud-
ouest/nord-est, se rapprochant à leur extrémité est, entre lesquels s'intercalent des plaines et hauts plateaux.
Note 8
L'Atlas tellien méridional englobe, d'ouest en est, les monts de Tlemcen (1 843 m au djebel Tenouchfi), de Daïa
(1 300 à 1 400 m), de Saïda (1 200 m), de Frenda (1 220 m), le massif de l'Ouarsenis (1 985 m au pic Sidi Amar), le
massif du Titteri, les monts Bibans (1 862 m au djebel Mansourah) et les monts de Constantine.

Entre l'Atlas tellien et l'Atlas saharien, un vaste ensemble de hauts plateaux et de plaines semi-arides s'étend de la frontière
marocaine à la cuvette du Hodna. Cette zone est caractérisée par la présence de chotts, étendues d'eau salée asséchées à
certaines saisons.

Atlas saharien

L’Atlas saharien prolonge le Haut Atlas marocain par les monts des Ksour (2 236 m au djebel Aïssa), le djebel Amour Carte topographique de l’Algérie
(1 977 m au Touilet Makna), les monts des Ouled Naïl (1 577 m au djebel Senalfa), les monts du Zab (1 313 m au djebel
Mimouna), puis par les monts du Hodna (1 890 m au djebel Afghane), ce dernier massif reliant l'Atlas tellien aux monts
de Belezma (2 178 m au djebel Refaa). Au sud de l'Atlas saharien plusieurs oasis constituent ce qui est appelé « la porte du désert ».

Au-delà de la jonction des deux Atlas, l'Atlas saharien se poursuit avec le massif de l'Aurès, lui-même prolongé en Tunisie par les monts de Tébessa. Le point
27
culminant de l'Aurès est le mont Chélia (2 328 mètres ). L'Aurès est bordé au sud-est par les monts des Nemencha qui culminent à 1 420 m au-dessus du niveau
de la mer.

Sahara

La partie saharienne représente plus de 80 % de la superficie de l’Algérie (environ deux millions de kilomètres carrés) ; les principales formes de relief sont les regs
(étendues pierreuses) et les ergs (dunes), avec au sud le massif du Hoggar et le plateau du Tassili. L'aridité ne laisse la place qu'à quelques oasis.

Au sud de l'Atlas saharien se trouvent de grands plateaux rocheux d'une largeur variable. Au-delà, vers l'ouest et à environ 210 km de l'Atlas saharien occidental,
s'étend le Grand Erg occidental, tandis qu'à l'est se développe le Grand Erg oriental. À environ 250 km au nord-ouest de ce dernier, une dépression est occupée par
des chotts, dont le Chott Melrhir (au sud-est de Biskra), où se trouve le point le plus bas d'Algérie (-40 m). Les ergs constituent d'immenses mers de sable
ponctuées d'oasis dont certaines sont d'importantes palmeraies. Ces ensembles de dunes sont séparés l'un de l'autre par un plateau, le Mzab puis, plus au sud, par
une suite de collines rocheuses orientée nord-sud. Le plateau de Tademaït est bordé au nord par le Grand Erg occidental et à l'ouest par le Grand Erg oriental.
Au sud-ouest, s’étendent les ergs Iguidi et Chech, immensité de dunes sableuses
linéaires largement espacées les unes des autres. Plus au sud-est, se situe le
plateau du Tanezrouft, vaste reg aride se poursuivant jusqu'au Mali et constituant
l'une des zones les plus désertiques au monde.

Dans le Sahara méridional, au sud-est du Tademaït, s'étend le massif du Hoggar,


dont le point culminant est le mont Tahat (2 918 mètres), en même temps que
28
celui de l'Algérie. Certaines sources font état d'une altitude de 3 003 m . Il est
constitué de roches magmatiques formant des pics, des « aiguilles volcaniques »
et de hauts plateaux désertiques. Plusieurs cônes et cratères témoignant d'une Parc culturel du Tassili dans la
Sahara algérien. wilaya d'Illizi.
activité volcanique jadis intense parsèment le paysage. Cette activité remonte à
l'ère Cénozoïque, plus précisément du Pliocène final au Pléistocène initial. À l'est,
dans le tassili n'Ajjer, haut plateau aride perché à plus de mille mètres d'altitude,
se dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes, donnant parfois au relief un aspect de paysage lunaire.

Climat

Relevé météorologique de la côte approximatif pendant les années de sécheresse


Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale
0,1 3 5 9 12 15 17 19 14 11 6 −1,3 11,5
moyenne (°C)
Température maximale
12 13 16 18 23 26 27 29 26 23 16 10 17,2
moyenne (°C)
Record de froid (°C) −11 −8 −5 3,8 3,8 9,4 13,4 13,8 11,6 7,2 −4 −10 −9
(température et précipitations de
Record de chaleur (°C) 24,4 30 28,8 37,2 38,8 41,6 41,1 47,2 44,4 37,7 31,1 24,4 47,2
l'année)
Précipitations (mm) 112 84 74 41 46 15 1 5 41 79 130 137 764
Source : ADH.org (http://www.adh-human-dignity-action.org/french/monde_et_plus/continents/mp_afrique/m_p_afrique_a_b/algerie.ht
m), Météo France (http://www.meteofrance.com/FR/climat/station/45.jsp) et Climate zone (http://www.climate-zone.com/climate/algeria/celsius/alger-port.htm)

29
Le centre de climatologie de l'Algérie est sous la responsabilité de l'Office national de météorologie . Un climat méditerranéen couvre le Nord, tandis qu’un
30
climat désertique règne sur le Sud. À Alger, le mois le plus chaud de l’été est août . Le Sahara est une région très ventée et aride. Les amplitudes thermiques sont
31
généralement considérables à cause de la sécheresse de l'air. En Algérie, le temps est généralement ensoleillé, il avoisine 3 650 heures de soleil par an .

Les vents sont très variables, autant dans le Nord que dans le Sud. Les forces éoliennes ne dépassent pas les 120 km/h. Dans le Sud, ils déplacent chaque année
32
entre soixante et deux cents millions de tonnes de poussières dans l'air. Ils soulèvent de dix à vingt millions de tonnes de sable . En été, le Sirocco, un vent très
sec et très chaud (dit le Chehili ou chili), se dirige du sud vers le nord.

Températures

Les températures sont très variables entre le jour et la nuit dans les différentes régions du Sahara. Le thermomètre indique
des variations entre 40 °C le jour et 5 °C la nuit. Par contre, le Nord a un climat méditerranéen. En été, les températures
30 33
sont élevées . Les températures moyennes estivales et hivernales se situent entre 25 °C et 11 °C .

Dans le Nord, dans les villes côtières, les températures hivernales varient entre 8 °C et 15 °C. Elles s'élèvent à 25 °C au
mois de mai pour atteindre une moyenne de 28 à 30 °C en juillet et août (28 °C à Skikda, 29,5 °C à Alger). Toujours dans
le Nord, dans les montagnes de Kabylie, la température avoisine les 3 °C voire -7 °C en hiver. La neige y est fréquente en
hiver. La région de la Kabylie comporte plusieurs zones climatiques. Le littoral et la Kabylie maritime sont de climat
méditerranéen. L'hiver y est plutôt doux comparé au reste de la région, avec une température de 15 °C en moyenne. La diagramme des températures au nord
34
période estivale, rafraîchie par les vents marins, présente une température moyenne de 35 °C environ . Sur les hauteurs le
climat est beaucoup plus rude, avec parfois des températures au-dessous de zéro et une neige abondante l'hiver ; et des étés
très chauds, très secs, notamment vers le sud où la pluviométrie est moindre. Cependant dans les parties les plus hautes la température estivale est modérée par
l'altitude.

Sur les plateaux et dans les vallées intérieures, l'hiver est sensiblement identique à celui des hauteurs. Mais en été, du fait de l'enclavement et de l'exposition aux
vents du sud, les températures sont particulièrement élevées : c'est le cas à Medjana, sur les hauts plateaux, comme à Akbou, dans la vallée de la Soummam,
couloir idéal pour le passage du sirocco. Dans la ville de Tizi Ouzou la température peut atteindre les 46 °C quand elle est de 35 °C à Dellys.

Dans le centre et dans l'Ouest, dans les hauts plateaux de la région de Djelfa, la température estivale varie de 30 à 38 °C.

Dans l'Est comme dans la région environnant l'Aurès, les hivers sont très froids, la température atteint parfois les -18 °C sans facteur humidex. Les étés sont très
chauds. Le thermomètre affiche parfois 50 °C à l'ombre. Les variations de température sont très importantes dans cette région. La température estivale varie de
30 à 38 °C.

Le Nord-Ouest, comme Oran, Tlemcen, Mostaganem, etc., bénéficie d'un climat méditerranéen classique marqué par une sécheresse estivale, des hivers doux, un
ciel lumineux et dégagé.

Quant au Sahara, la température y est de 15 à 28 °C en hiver, pour atteindre 40 à 45 °C, voire plus en été.

Précipitations
Le lac Agoulmime de Barrage de Kenadsa La Sebkha d'Oran L'Oued Medjerda, le La forêt de
Tikjda du département de près de Béchar. près de Hassi el plus long du Maghreb Bouhmama (Chélia),
Bouira en Algérie, situé à Ghella avec 460 km, prend Aurès
1 700 m d'altitude. source dans les
montagnes de Souk
Ahras

Le Tell, dans le Nord du pays, possède un climat méditerranéen, les étés sont chauds et secs et les hivers sont doux et pluvieux et parfois enneigés. Cette zone est
35
la plus humide d'Algérie, elle est caractérisée par des précipitations annuelles qui varient entre 400 et 1 000 mm d'eau .

La Kabylie bénéficie d'une pluviométrie relativement abondante qui a facilité le développement d'une agriculture typique. En Grande Kabylie, les régions
intérieures sont plus arrosées en raison de l'ascension et de la décompression des vents humides : ainsi à Larbaâ Nath Irathen, la pluviométrie est de 1 059 mm
34
contre 833 mm à Tizi Ouzou . Une ligne de crête qui traverse la région en joignant l'Atlas blidéen, le Djurdjura, les Babors, le massif de Collo et l'Edough,
sépare une zone nord très pluvieuse (plus de 800 mm de précipitations par an) et une zone sud moins arrosée. Cette différence de pluviosité aurait eu pour
conséquence une végétation naturelle plus ou moins dense : aux versants nord, initialement couverts d'une forêt peu hospitalière, devenus plus tard terres de
vergers, s'opposeraient ainsi des versants sud plus facilement et sans doute plus précocement peuplés, car plus immédiatement propices à la culture et à l'élevage.
Ce facteur introduit un élément supplémentaire de distinction entre Grande Kabylie et Petite Kabylie. En effet la première, si l'on en exclut le versant sud du
Djurdjura (comme le fait d'ailleurs le tracé de l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou), se trouve entièrement en zone de forte pluviosité. Au contraire, en Petite Kabylie les
orientations combinées du littoral et du relief ne laissent que peu de profondeur aux versants nord. Elles font plus de place aux zones moins humides, comme le
36
Guergour et le Ferdjioua qui s'étendent entre Babors et Hauts-Plateaux [source insuffisante] .

Dans l'Aurès, la quantité de pluie indique 100 mm de moyenne annuelle. Cependant, des pluies diluviennes sont constatées dans la région de l'Aurès. Les dégâts
causés par des crues peuvent être considérables surtout dans la wilaya de Batna.

Dans le Nord-Ouest de l'Algérie, pendant les mois d'été, les précipitations deviennent rares voire inexistantes, et le ciel est lumineux et dégagé. L'anticyclone
subtropical recouvre la région oranaise pendant près de quatre mois. En revanche la région est bien arrosée pendant l'hiver. Les faibles précipitations (294 mm de
pluie) et leur fréquence (72,9 jours par an) sont aussi caractéristiques de ce climat.

Les régions du Sahara sont caractérisées par un climat aride et sec. Dans le Nord, la quantité de pluie indique 100 mm de moyenne annuelle et dans le Sud, elle est
de 20 mm. Dans les régions côtières, la moyenne annuelle est 200 mm. Cependant, des pluies diluviennes sont constatées en Algérie dans plusieurs villes. Les
dégâts sont considérables. En 2008, la ville de Ghardaïa, qui fait partie du patrimoine mondial, a été inondée par une grande quantité de pluie. Alger a subi aussi
37
une grande inondation en 2001 . Les précipitations annuelles enregistrées dans les Hauts Plateaux et dans l'Atlas saharien ne dépassent pas la quantité 200 à
400 mm de pluie. Mais, la hauteur des pluies annuelles est souvent inférieure à 130 mm dans l'ensemble du Sahara algérien.

Faune et flore

L'Algérie dispose d’énormes variétés animales et végétales qui se répartissent au


niveau des différents parcs protégés que compte le pays et dont les plus notables
sont : le parc national de Belezma, le parc culturel de l'Ahaggar, le parc national
de Chréa, le parc culturel du Tassili, le Jardin d'essai d'Alger, le parc national de
Gouraya ainsi que le parc national du Djurdjura et enfin la réserve naturelle du lac
des oiseaux d'El Tarf.

Le Jardin d'essai d'Alger regroupe


L'espèce végétale est formée de plusieurs catégories dont 314 genres assez rares,
plus de 3 000 espèces végétales 30 rares, 330 très rares et 600 endémiques, dont 64 se trouvent au Sahara. En Lion de Barbarie (aussi surnommé
39
dont certaines sont considérées tout, 226 espèces sont menacées d’extinction . lion de l'Atlas) photographié en
38 Algérie en 1893.
comme très rares .
L’Algérie compte 107 espèces de mammifères dont 47 sont protégées et 30
menacées de disparition. Elle dénombre aussi 336 espèces d'oiseaux dont 107
39
sont protégés , et une est endémique du pays : la Sittelle kabyle (Sitta ledanti).
40
Le Sud algérien abrite une faune composée pour l'essentiel de fennecs, gazelles, gerboises, Cherchmana (poisson de sable), chats des sables, guépards , porcs-
épics et lézards. Sur les hauteurs, dans les escarpements du Hoggar, on peut retrouver le mouflon à manchette. Au Nord du pays, les campagnes sont peuplées de
hyènes rayées, de renards, de belettes, de chats sauvages, de lièvres, de chacals et de sangliers. Le singe macaque préfère quant à lui les zones forestières. En hiver,
l'Algérie devient la terre d'accueil de certains oiseaux migrateurs européens, dont les cigognes. Enfin, les animaux que l'on croise le plus souvent en Algérie sont le
dromadaire, localement appelé baâir ou maheri, le mouton, la chèvre et le cheval.

Ressources hydriques artificielles

Selon les données du ministère des Ressources en eau, l’Algérie compte 50 barrages en exploitation, 11 sont en cours de
41
réalisation et 50 autres barrages à l’étude. Ces derniers devraient être réalisés avant 2020 .

L'Algérie entend rattraper le retard constaté en raison des pertes d'eau estimées à 50 %. Le dessalement est favorisé par
l'État, le gouvernement a à cet effet installé quelques stations de dessalement à Alger et Tipaza. Plusieurs centres
importants, comme à Arzew qui fournit 90 000 m3 ou le centre de Beni Saf, ont amélioré la situation du manque d'eau
dans certaines villes.

Les principaux barrages en Algérie sont ceux d'El Hamiz, Béni Haroun, Timgad, Gasba, Tichy-haf, Tilesdit, Koudiat
Acerdoun, Ourkis et Kherrata. Viaduc traversant le barrage de Beni
Haroun dans la wilaya de Mila.
Dans l'Ouest, de nombreux barrages alimentent les villes comme Beni Bahdel, Sikkak Bekkhedda, Dahmouni, Bentaïba, Ghrib, Bougara, barrage de Sidi
42
M’Hamed Bénaouda . Il existe aussi des stations d'épuration d'eau, telle celle d'El Kerma.

Géographie humaine et administrative

Sur le plan administratif, l'Algérie est divisée en 58 wilayas. La wilaya constitue une
circonscription administrative, sorte de préfecture, dotée d'une assemblée élue,
43
l'Assemblée populaire de wilaya (APW), et placée sous l'autorité d'un wali (préfet)
nommé par le président de la République. Elles sont divisées en daïras, lesquelles sont
divisées à leur tour en communes (au nombre de 1 541). Chaque commune possède sa
propre instance délibérante, l'Assemblée populaire communale (APC), qui élit elle-même
son président, faisant office de maire. Chaque wilaya et daïra porte le nom de son chef-
lieu et a un budget indépendant, collecté au niveau local.
44
Avec 2 947 446 habitants en 2008 , la wilaya d'Alger est la wilaya la plus peuplée
d'Algérie. En 1997, le gouvernorat du Grand-Alger est créé en remplacement de la wilaya
d'Alger et en absorbant dix-neuf communes des wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdès. Carte des peuplades d'Algérie.

Les wilayas du Sud attirent de plus en plus les habitants du Nord, surtout dans les villes
Carte des wilayas d'Algérie.
d'industrie pétrolière et gazière, comme Hassi Messaoud et Hassi R'Mel. Il existe aussi
une population nomade, généralement installée au Sud : les Sahari dans le Nord du Sahara, les Touaregs dans le Sud. Leur
recensement est difficile à réaliser en raison de leur déplacement saisonnier et de la complexité de leur situation géographique.

Villes principales

Alger, capitale du pays Oran, la deuxième ville du pays Constantine, troisième Béjaïa, ville Tlemcen, ville historique
et la ville la plus ville du pays. historique de la Petite du Nord-Ouest du pays.
peuplée. Kabylie.

Annaba, ville côtière


située dans l'extreme
est du pays.

45
Le taux d'urbanisation de l'Algérie est estimé à 73 % en 2018 , et continue d'augmenter (avec une croissance plus soutenue dans le Sud algérien) en dépit des
efforts de l'État pour freiner la migration vers les villes. L'Algérie compte plus d'une trentaine d'agglomérations urbaines de plus de cent mille habitants, presque
46
toutes concentrées dans le Nord du pays. La plus grande ville est Alger, mégapole de plus de six millions d'habitants , soit plus du dixième de la population
globale, ce qui en fait la première agglomération du Maghreb.

Les autres grandes villes algériennes, au regard de la population, de l'influence culturelle ou de l'importance économique sont : Oran, Constantine, Annaba, Batna,
Sétif, Béjaïa, Tlemcen, Biskra, Tamanrasset, et Ghardaïa, Béchar, Ouargla.

Géologie, topographie, séismologie et hydrographie


L'Algérie fait partie de l'ensemble Nord-Ouest africain. Si l'on examine un schéma structural de cette zone, deux domaines
principaux sont mis en évidence :

un domaine méridional, le Sahara, où affleurent les socles précambriens du Hoggar et des Eglab, et
leur couverture phanérozoïque de la plate-forme saharienne ;
un domaine septentrional, la zone atlasique, comportant un Atlas saharien au Sud, qui se prolonge à
l'Ouest (Maroc) par le Haut Atlas marocain et à l'Est (Tunisie) par l'Atlas tunisien.

Dans le Nord, l'Atlas tellien, domaine varié et très complexe ayant aussi des équivalents au Maroc (le Rif et le Pré-Rif) et
en Tunisie (Kroumirie et Nefza). Cet Atlas tellien comporte une zone interne et une zone externe formés de terrains
allochtones (nappes de charriage). Entre les deux Atlas affleurent les Hautes plaines qui se terminent à l'est par la chaîne
du Hodna et se continuent à l'ouest par la Meseta Centrale oranaise et au-delà des Atlas (Haut et moyen Atlas) par la
Meseta marocaine, qui se noie dans l'Atlantique.

Entre les ensembles sud (plate-forme saharienne) et nord (l'ensemble atlasique), un énorme accident de valeur continentale
est connue : l'Accident Sud Atlasique (ASA), qui va d'Agadir (Maroc), jusqu'à Gabès (Tunisie). Il passe en Algérie aux
environs de Biskra, Laghouat. Carte géologique de l'Algérie

Séismes et risques sismiques


Une importante activité sismique se trouve localisée dans les zones côtières algériennes et la mer Méditerranée. La compression
tectonique entre les plaques africaine et eurasienne génère de nombreuses failles actives provoquant des séismes plus ou moins
importants sur toute la côte nord de l'Algérie. « cette côte est traversée par une limite de plaques lithosphériques continentales
convergentes : la plaque eurasienne, au nord, chevauche la plaque africaine au sud. C'est dans cette faille de chevauchement que
47
se déclenchent les séismes de la région » .

L'Algérie est divisée en deux plaques tectoniques séparées par la faille sud-atlasique. Dans le Nord se trouve la tectonique alpine
48
et dans le Sud, la plate-forme saharienne, qui est assez stable . Historiquement, elle est connue pour être une zone sismique très
active. Les investigations effectuées après le séisme d’El Asnam (Chlef actuellement) en 1980 ont permis de révéler l’existence de
traces d’anciens séismes qui auraient affecté cette région. D'après le CRAAG (Centre de recherche astronomie astrophysique et
géophysique), l'activité sismique au nord d'Algérie connue remonte au 2 janvier 1356, date à laquelle s'est produit le séisme
d'Alger. Depuis de nombreux séismes se sont produits. La faille entre les plaques
tectoniques africaine et
Parmi les séismes violents qu'on peut citer, Al Asnam (Chlef actuellement) en septembre 1954 et en octobre 1980, Constantine en eurasienne passe par tout le
octobre 1985, Tipaza en octobre 1989, Mascara en août 1994, Alger en septembre 1996, Aïn Témouchent en décembre 1999, littoral algérien
Beni Ourtilane en novembre 2000 et Boumerdès-Alger en mai 2003. Le dernier séisme meurtrier qu'a connu l'Algérie est celui de
M'Sila en mai 2010.
49
Les séismes les plus meurtriers qui ont marqué l'Algérie ces dernières années sont : le tremblement de terre d'Al Asnam en octobre 1980 , il fait 3 000 morts,
49 49
détruit 80 % de la ville de Chlef et cause des dégâts estimés à 10 milliards de dinars algériens ; ensuite, le séisme de mai 2003 à Boumerdès-Alger fait plus de
50
2 000 morts et plusieurs milliers de blessés et de sans-abri , ce séisme fait 1 400 victimes dans la wilaya de Boumerdès et provoque des dégâts estimés à
51
5 milliards de dollars américains .

Hydrographie

Il existe des cours d'eau côtiers dans le centre et dans l'Est. Ils ont pour noms Soummam, Medjerda, Rhummel, Sebaou,
Hamiz, Macta, Oued Mazafran. Cependant le Chelif reste le plus long fleuve d'Algérie, avec une longueur estimée à
35
725 kilomètres . Ce fleuve est situé dans le Nord-Ouest de l’Algérie et prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans
la mer Méditerranée. Son débit, dans les périodes de crues, atteint 1 500 m3/s.

Au sud de la région du Tell, les cours d'eau ne sont pas permanents. Il existe de nombreux lacs dans les régions
désertiques, mais ce sont des lacs temporaires et salés pour la majorité comme Chott ech Chergui et Chott el Hodna. Les
cours d'eau du Tell se déversent dans la Méditerranée. Mais, ceux qui descendent vers l'Atlas saharien font partie de la
L'estuaire de la Soummam
plus grande réserve d'eau au monde. Ils forment une nappe phréatique dite la nappe de l'Albien, qui constitue selon
52
certaines estimations la plus grande réserve d'eau douce au monde , elle est enfouie sous le sable du désert algérien sur
2 53
une superficie totale estimée à 900 000 km . La région d'Adrar a par ailleurs de grandes réserves hydriques constituées
de la nappe du continental intercalaire.

Parmi les oasis, qui font partie du réseau hydrique du pays, on peut citer Djanet, Ghardaïa, Ouargla, Oued Righ,
Tabelbala, Tamanrasset, Timimoun, Touggourt, Tolga, Filiach, Zaatcha. L'oasis de Tolga et le Ziban sont alimentées par
les réseaux souterrains de l'Aurès. Enfin, Igharghar contient aussi une grande quantité d'eau sous terre, elle alimente une
grande partie des palmeraies du Sud et oued R'hir. Des forages importants de la nappe phréatique seront réalisés pour
apporter plus d'eau dans les régions arides du Sud algérien.

Dans l'Aurès comme dans tout l'Est, les rivières importantes d'eau sont Oued Abiod, Oued Abdi, Oued el ahmer, Oued
Taga, marais de Medghassen, marais de Draâ Boultif, Chott Djendli, Chott Tincilt, Oued El Madher, Rhummel à Oued Isser
Constantine. Les oasis de l'Aurès sont El Kantara et Ghoufi La région possède aussi des sources thermales comme la
Fontaine chaude Hammam Essalihine de Khenchela, Hammam el Knif, source de Batna (Kasrou), source de Biskra,
source de Guelma (hamam Maskhoutine), Oued Charef dans la wilaya de Souk Ahras.

Dans le Nord-Est, Seybouse est une rivière formée près de Guelma par Les oueds de Cheref et Oued Zenati, son bassin est par ailleurs le plus entendu d’Algérie,
et ses terres sont considérées comme fertiles, il rejoint la Méditerranée près d'Annaba.

En Kabylie et dans le centre, les cours d'eau de Chabet el Akhra, les gorges de Palestro, la Chiffa et la Soummam sont alimentés par le Chelif.

Ressources naturelles et gisements

Les principaux gisements en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde. Généralement ils sont localisés dans le
Sud. Selon Sonatrach, les 67 % de réserves en hydrocarbures sont situés dans les régions de Oued Mya et de Hassi
Messaoud. Gaz à Hassi R'Mel et le pétrole à Hassi Messaoud (huile). Illizi contient 14 % des réserves. Enfin, Rhourde
54
Nouss renferme 9 % et Ahnet Timimoun 4 % et Berkine . Les sites exploités pour pomper l'huile ou pour rechercher les
hydrocarbures, actuellement, en Algérie, sont : Hassi Messaoud, Ain Amenas, Hassi R’mel, Stah, Rourde Nouss, Tin
Fouyé Tabankort, Gassi Touil, Ohanet, Haoud Berkaoui, Hassi Berkine, Ourhoud, Mensel Lejmet Nord et satellites,
54
Rhourde Ouled Djemaa, Touat, El Gassi, In Salah, Rhourde El Baguel .
Carte des bassins producteurs en
55
Une quantité de gaz a été localisée dans les régions de Tabankort, de Béchar, de Timimoun et de Reggane en 2009 . Algérie

L'activité minière en Algérie est très diversifiée, on observe plus d'une trentaine de minerais qui sont exploités parmi elles :
fer, sel, zinc, plomb, barytine, marbre, or, tungstène, diamant, terres rares, métaux rares et pierres précieuses et semi-précieuses. Le fer se trouve à Ghare Djébilet et
à Mecheri Abdlaziz, à l'est de Tindouf (35 milliards de tonnes à 57 % de Fe), Ouenza et Boukhadra, Djsbel Hanini à Sétif. Au Hoggar, il y a 730 000 tonnes de
minerai d'or au gisement Tirek, Amessmessa en contient 3,34 millions de tonnes, les deux à teneur moyenne de 18 g/t, soit environ 2,4 millions d'onces d'or. Enfin,
deux autres gisements sont à Tiririne et à In Abgui. La baryte représente 40 000 tonnes ; le plomb-zinc est exploité dans le Nord du pays ; le potentiel est de
150 millions de tonnes. La bentonite se situe dans les régions de l'Ouest, à Maghnia et Mostaganem. L'Algérie a une grande quantité de sel soit en gemme (un
milliard de tonnes) ou lagunaire dans les chotts et dans l'Est. Le gisement de phosphate se trouve à Tébessa (Djabel Onk), il renferme deux millions de tonnes.
56
l'uranium est localisé au Hoggar .

Le pays recèle plusieurs gisements aussi notamment de gypse, de calcaire, de sable, d’argile, de dolomie, des carrières d’agrégats, des gîtes pour la fabrication de
ciments.
Histoire
.

L’Algérie, en raison de sa tradition de terre d’accueil et les multiples civilisations


qui l’ont traversée, a hérité d’une histoire très riche qui s’exprime par des vestiges
d'époques variées. C’est ainsi que l'Afrique, la Méditerranée, l’Europe et l’Orient
marquèrent de leurs influences spécifiques le cheminement historique de
l’Algérie.
Énergie solaire en Algérie.
Mausolée de Massinissa Les premiers vestiges archéologiques notables sont d'âge préhistorique et
remontent à l'époque néolithique, comme ceux du parc national du Tassili que l'on
considère comme le musée à ciel ouvert le plus étendu au monde. Plus tard, les
Berbères construisirent plusieurs sites comme Medracen, Mausolée royal de Maurétanie, Mausolée de Béni Rehnane à
Siga dans la Wilaya d'Aïn Témouchent, ou encore le site de Sauma (El Khroub) près de Cirta qui se trouve dans la ville de
Constantine. De plus, plusieurs tumuli, dolmens, grottes, tombeaux (Djeddar à Frenda), etc., attestent les pratiques
57
funéraires berbères .

L’époque romaine a laissé un nombre impressionnant de vestiges, dont les plus importants se trouvent à Tipaza, Timgad,
Lambèse, N'Gaous, Zana, Calama, M'daourouch, Thagaste, Cherchell, Tamentfoust, Djemila, Tiddis, Tigzirt, Dellys, Le Medracen, à Batna, l'un des plus
58
Hippone, tébessa. De plus, Apulée ou saint Augustin ont été des penseurs de renom . anciens monuments d'Algérie (300
av. J.-C.) ; il porte le nom de
L'influence de la religion en Algérie a bouleversé la région maghrebine pendant l'Antiquité et au Moyen Âge. Plusieurs Medghis, l'un des deux fils de
villes importantes en Algérie comme Hippone, Baghaï, Tobna, M'Sila, Tlemcen, Béjaïa, Alger, etc., se sont développées. Mazigh, l'ancêtre de tous les
Plusieurs dynasties également se sont succédé, à travers le temps, pour prendre le pouvoir dans les diverses régions de Berbères
l'Algérie.

Enfin, l'Algérie fut prise par les Ottomans en 1515, ensuite par les Français en 1830. L'Algérie
recouvre son indépendance en 1962.

« Les monuments historiques ont été bien préservés malgré tout le long de l'histoire algérienne, mais
dès l'arrivée des Français, la dégradation fut désastreuse. Plusieurs décrets ont fait que des prisons ou
59
des villes aient été construites sur d'anciennes villes romaines, à l'exemple de Lambèse » . « Lors de
l'indépendance, la même politique est menée, ce qui fait que plusieurs sites sont pillés, délaissés,
60
abandonnés et même détruits à l'exemple des villes de Zianides, Tlemcen . »
La Numidie historique, à
côté de Rome, Carthage et
l'Égypte en 200 BCE Préhistoire
Représentation du
Des sites archéologiques ont livré des vestiges d’hominidés datés par archéomagnétisme de près de penseur et écrivain
deux millions d’années. Le site d'Aïn Hanech (« la source du serpent »), près d'El Eulma, dans la wilaya de Sétif, a livré les industries Apulée de M'daourouch
61, 62, 63
les plus anciennes . Les chercheurs ont aussi décelé la présence d'Homo habilis et d'Homo erectus (appelé auparavant
64 65, 66
Atlanthrope), dès l'Acheuléen, à Mostaganem (site Errayah) , à Tighennif , à
67 68
Tabelbala-Tachenghit , à N'Gaous .

Au Paléolithique moyen, les industries lithiques atériennes sont caractérisées par la


présence de pièces à pédoncule. L'évolution des formes humaines depuis l'Homo erectus
a abouti à l'apparition de l'Homo sapiens de type archaïque, ancêtre de la forme humaine
actuelle.

Le Paléolithique se termine avec l'Ibéromaurusien, connu en particulier à la suite des


fouilles menées dans la grotte d'Afalou, en Kabylie, qui ont révélé l'existence à cette
période (il y a 20 000 ans à 10 000 ans environ) d'un art mobilier (petites statuettes
Localisation du noyau à l’origine de
zoomorphes) et d'enterrement. la culture capsienne

Gravure rupestre du Tassili Les derniers chasseurs-cueilleurs sont représentés dans le Nord-Est de l'Algérie par les
datée de 4000 av. J.-C. Capsiens, attestés jusqu'à il y a 8 000 ans. Les modalités de passage à l'économie de
production (et donc au Néolithique) sont très mal connues dans le Nord.

Dans le Sud, au Sahara, le Néolithique est une période florissante en raison d'un climat globalement plus humide que l'actuel et donc d'une flore et d'une faune
beaucoup plus riches. Les êtres humains de cette période ont gravé et peint les parois de leurs abris. La chronologie exacte de cet art est très discutée et notamment
la date de son apparition (il n'existe pas de moyen de le dater directement). Certains chercheurs pensent qu'il est apparu dès la fin du Pléniglaciaire, au
Paléolithique, tandis que d'autres ne le pensent pas antérieur au Néolithique.
69
Les Aurès comprennent plusieurs sites datant de l'ère préhistorique à la période protohistorique . Plusieurs recherches anthropologiques ont été entreprises dans
70 71
les régions des Aurès, puisque de nombreuses grottes troglodytes étaient habitées par des Hommes à Maafa, Takarbourst dans les Aurès et Ghoufi .

Protohistoire

Antiquité

Les Berbères, formés de plusieurs confédérations dont les Gétules, les Garamantes et les Libyens, dispersées dans le vaste territoire de l'actuelle Algérie, vont
nouer des relations culturelles avec les Phéniciens, l'Égypte antique, la Grèce antique et l'empire romain. Le monument Medracen datant de 300 av. J-C en
72
témoigne . Il appartiendrait donc à la riche archéologie méditerranéenne de l'époque hellénistique, se manifestant par un goût archaïsant mais aussi une très bonne
73
connaissance du vocabulaire architectural le plus récent comme en témoigne la présence d'une gorge égyptienne . Sous les Phéniciens, plusieurs ports sont
construits dont Icosium, Iol, Ténès.

74
74
Les États indépendants de la Numidie commencent avec l'émergence des deux confédérations massyles et massæsyles .
La première est à l’origine de la Numidie Orientale, la seconde de l’Occidentale. Ces deux tribus s'affrontèrent durant la
deuxième guerre punique, où Massinissa, chef des Massyles, contribua de façon décisive à la victoire de l'Empire romain
sur Carthage. Durant le règne de Massinissa, il parvint à unifier la Numidie, qui s'étendit alors du fleuve Moulouya à
75
l'Ouest jusqu'à la Cyrénaïque à l'Est .
76
Après la mort de Massinissa, une crise de succession, vue d'un bon œil par Rome, provoqua des troubles en Numidie .
Rome, qui ne voit pas d'un bon œil la reconstitution d'un état puissant, reconnait la constitution de deux Numidie
77 Extension du territoire carthaginois
occidentale et orientale. Après l'exécution de Jugurtha, trahi par son beau-père, le roi BocchusIer de Maurétanie en 104
avant la Première guerre punique
av. J.-C., la Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste étant laissé vers 264 av. J.-C.
sous l'autorité d'un roi vassal de Rome. En 25 av. J.-C., Juba II reçoit le trône de Maurétanie, et la Numidie est partagée
entre la Maurétanie et la province d'Afrique.

Par la suite, les Romains pénètrent dans l'actuelle Algérie. L'agriculture se développe grâce à
la plantation de plusieurs milliers d'oliviers pour faire de l'huile d'olive en Algérie. La
civilisation romano-africaine est à son apogée ; plusieurs grandes villes sont construites au
Nord, comme Lambèse et Timgad. Des mariages mixtes entre Romains et Berbères
naturalisés sont célébrés dans les grandes villes. La pratique des cultes berbères est
représentée dans les fresques romaines. De même, les jeux romains sont source de distraction
pour la plupart des berbères et les bains publics sont un luxe accessible à tous. À Timgad, on
dénombrait vingt-sept bains. Il n'y avait pas de remparts autour des villes. Les arts sont
développés par les artisans berbères comme la céramique et la poterie. Plusieurs De gauche à droite, L'arc de Trajan à l'extrémité du decumanus de la
amphithéâtres sont construits. Le théâtre de Timgad pouvait contenir quatre mille personnes ville antique de Timgad, et les ruines romaines à Tipaza
de l'Aurès. Après la crise de Rome, les chrétiens sont au pouvoir. Les Vandales puis les
Byzantins prendront le pouvoir d'une partie de l'Algérie à la fin.

Christianisme et les Vandales

Le christianisme fait son entrée en l'an 256. Durant le siècle suivant, dans une
atmosphère de déclin grandissant, les populations des villes côtières algériennes et
tunisiennes, ainsi qu'une minorité de la population des campagnes se convertissent
à la nouvelle religion. En 313, avec les crises politiques et économiques romaines La Numidie des Massyles et des
qui s'éternisent, la nouvelle religion devient l'alibi d'une nouvelle révolte qui sera Massaesyles avant leur unification
encore une fois amazigh. En effet, le culte donatiste se développa en Algérie à par le roi Massinissa
79
Baghaï dans les Aurès et en Tunisie comme un défi politique à Rome. Les
donatistes, refusant d'accepter l'autorité religieuse de l'Empereur, exigent la
Invasion des Vandales séparation de l'État et de la religion. Ainsi ils finiront par déclarer que l'empereur
représente le diable. Ils rejetèrent aussi le rite catholique. L'empereur envoie ses troupes
pour les réduire. La répression ne fit qu'accroître le soutien populaire aux donatistes.

Vers l'an 340, l'idéologie donatiste donne naissance à une secte populaire, celle des circoncellions. Alors qu'en l'an 395 l'Empire
romain fait face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le contrôle qu'exerçait Rome sur l'Afrique du Nord, les donatistes
saisissent cette conjoncture favorable pour tenter de dominer la scène politique et religieuse. Finalement, excédé, l'empereur les
déclare hérétiques en 409. Il envoie plusieurs légions pour les réprimer. Les donatistes disparurent presque complètement de la
scène religieuse. Quelques années plus tard, en 430, c'est tout l'Empire romain qui se retire de l'Algérie sous la pression des
80
Vandales. Une partie de l'Algérie suivit le mouvement arien, l'arianisme était bien implanté par les Vandales .

Byzantins

Solomon fut nommé en 534 par Justinien comme gouverneur de l'Afrique, tout juste reconquise par le général Bélisaire sur les Basilique Saint-Augustin à
Vandales de Gélimer. Il est remplacé deux ans plus tard (en 536), avant de retrouver son poste en 539. Il doit faire face aux Annaba dédiée à saint
rebelles berbères, notamment ceux du chef Antalas. Il est toutefois battu par ces derniers dans une bataille près de la cité de Augustin évêque de la ville
Tébessa en 544, trouvant la mort au combat. Iaudas se révolte à son tour contre l'autorité des Byzantins et se proclame roi des de 396 jusqu'à sa mort en
81 78
Aurès, mais après quelques succès, il est finalement vaincu par Jean Troglita en 548 . 430

Mais deux chefs berbères des Aurès, Ifisdias et Cutzinas, sont également remarquables dans leur lutte contre les
Byzantins, pendant le commandement de Jean Troglita, lorsque ce dernier veut attaquer les Berbères du Sud après que les
Aurès et le Zab sont dominés par les Byzantins grâce à Solomon. En revanche Mastigas, roi berbère de la Maurétanie
césarienne, après les Vandales, prend en main une partie de cette province, bien que les Byzantins soient arrivés jusqu'à
Frenda, car des inscriptions byzantines ont été retrouvées sur place en Algérie.

En 544, les Byzantins exerceront un pouvoir jusque dans la province de Constantine. Cependant, l'émergence
d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants dont les Djerawa, les
82
Banou Ifren, les Maghraouas, les Awerbas, et les Zénètes .

À la veille de la conquête musulmane du Maghreb, quelques tribus berbères pratiquaient le judaïsme, selon Ibn Khaldoun,
83 Ruines du mur byzantin de Tébessa,
ainsi que le christianisme. Le reste de la population demeure païen comme le cas des Banou Ifren .
l'un des nombreux sites restaurés et
fortifiés par Solomon.
Moyen Âge

Islamisation de l’Algérie

La chute de Rome, puis des Vandales, et l’instabilité durant la période byzantine entraine la reconstitution de plusieurs principautés berbères. Certaines, notamment
dans les Aurès, vont résister à l’arrivée des musulmans entre 665 et 708.
De 644 à 656, la première tribu berbère algérienne à se convertir à l'islam fut les
Maghraoua. Leur chef, Ouezmar Ibn Saclab, fut sollicité par le calife Othmân ibn Affân à
embrasser la religion musulmane, selon l'historien du Moyen Âge, Ibn Khaldoun. Les
Maghraouas se convertissent en masse à la nouvelle religion lors du retour de leur chef.
En 665, les Omeyyades lancent leur première attaque sur le Maghreb. C’est en 683 que
Oqba Ibn Nafi al-Fihri entreprend la conquête. Si la résistance des Byzantins les arrête
peu, il en va différemment de celle des Berbères. Par contre, les Maghraoua s'allient
autour des Omeyades dès le début.

L'unité politique et administrative de la Berbérie orientale et centrale, l'Aurès, était en


La ville de Tlemcen ex-Agadir fut
grande partie réalisée par Koceïla, allié des Omeyades. Le conflit entre Koceïla et Oqba
fondée par les Banou Ifren au
Ibn Nafi al-Fihri amène une autre guerre. Et au décès de Koceïla en 688, Dihya, dite la e
VIII siècle
Kahina, prend la tête de la résistance.

De 688 à 708, Dihya procéda ainsi à la réunification de nombreuses tribus de l'Afrique du


Nord orientale et du Sud. Dihya défait par deux fois la grande armée des Omeyyades grâce à l'apport des cavaliers Banou Ifren et
Bologhine ibn Ziri, fondateur des autres confédérations. Elle règnera sur tout l'Ifriqiya pendant cinq années. Dihia sera vaincue dans la dernière bataille contre
des trois villes : Alger, les Omeyyades. Hassan Ibn en Nu'man des Omeyyades demande, en contrepartie, aux différentes tribus alliées à Dihia de faire
Miliana et Médéa
partie de l'armée Omeyades. Et ensuite, Moussa Ibn Noçaïr nomme son affranchi Tariq ibn Ziyad gouverneur de Tanger et le
plaça à la tête de l'armée berbère du Maghreb.

En 708, les Omeyyades restent les maîtres de l’Algérie. La période préislamique se termine. L'Algérie s’islamise, tandis que les langues romanes et punique
disparaissent. Après la conquête musulmane, les citadins adoptèrent progressivement la langue arabe.

Dynasties islamiques

Vers le VIIIe siècle, les Omeyyades étendront leur empire jusqu'au Maghreb. Il s'ensuit une
importante révolte des sufrites berbères sous le commandement d'Abou Qurra. Cette
révolte durera presque un siècle, plusieurs groupes ou dynasties kharidjites comme
Nekkarites, Ibadites, Rostémides, se rassemblent pour se rebeller contre le pouvoir
Abbassides et Omeyyades.
84
Ibn Rustom fonde en 761 un royaume ibadite dans le nord du Maghreb avec Tahert
85 86
pour capitale . Celui-ci, comme l'émirat de Cordoue depuis sa création en 756 ,
conserve son indépendance du califat des Abbassides, malgré les pressions diplomatiques
Mosquée Zianide à Tlemcen 84
et militaires ainsi que les pertes de territoires . Par la suite, les Idrissides ainsi que les
Soulimanides prennent le pouvoir sur une partie de l'Algérie de l'Ouest. Au IXe siècle, les
Aghlabides alliés des Abbassides, prendront le pouvoir sur une partie de l'Algérie.

Au Xe siècle, le dai ismaélien Ubayd Allah al-Mahdi fonda la dynastie Fatimide, en Basse Kabylie où il trouva un écho favorable à
ses prêches millénaristes. Les Fatimides établirent leur autorité en Afrique du Nord entre 909 et 1171 et fondèrent un califat
Minaret de la Kalâa des
dissident des Abbassides de Bagdad. Leur règne est marqué par de nombreuses révoltes kharijites, notamment celle d’Abu Yazid,
Béni Hammad près de
en 944, à la tête de tribus berbères Zénètes, qui infligèrent la plus sévère défaite à l’armée Fatimide, affaiblie et rendue vulnérable,
M'Sila
en prenant Kairouan. Les Fatimides transfèreront alors leur capitale de Kairouan à Mahdia puis vers l’Égypte. Les Zirides s'allient
avec les Fatimides et lancent une attaque contre les Zénètes. Mais, les Omeyades les repoussent, ainsi les Zénètes
regagnent leurs territoires. Les Hammadides fondent une dynastie après une divergence entre les souverains Zirides. Ainsi,
la révolte kharidjite fut vaincue par Ziri ibn Menad, à la tête de tribus Sanhadjas, qui en sauvant l’empire reçut le poste de
gouverneur du Maghreb central. Ainsi en 972, lorsque les Fatimides, après l’annexion égyptienne, eurent moins d’intérêt
pour le Maghreb, c’est son fils, Bologhine ibn Ziri, qui hérita du contrôle de l’Ifriqiya. Les Zirides y règneront pendant
environ deux siècles.
Dynastie Zianide au XVe siècle et ses
voisins.
Hammad ibn Bologhine, le fils de Bologhine, gouvernera indépendamment des Zirides. Son État comprend la ville de
Béjaïa (sa capitale) et le Nord-Est de l’actuelle Algérie. À partir de 1014, les Hammadides reconnaissent comme califes
légitimes les Abbassides sunnites de Bagdad, ils fondent ainsi la dynastie des Hammadides. Les Zirides reconnaîtront, à
leur tour, en 1046, les califes Abbassides, montrant ouvertement aux Fatimides leur abandon du chiisme. Alors que les Ifrenides et les Maghraouas gouverneront
dans l'Ouest algérien et sur une partie du sud d'Algérie et au Maroc actuel. Ces derniers rejettent l'autorité des Fatimides et des Omeyyades à la fois, selon
l'historien Ibn Khaldoun.

C’est à partir de 1048, dans certaines régions du Sud, que des tribus arabes, principalement les Banû Hilâl et les Banu Sulaym, immigrent en Afrique du Nord. Ces
« terribles bédouins » hilaliens furent envoyés par le pouvoir fatimide afin de réprimer les Zirides et les Hammadides. Par vagues successives, Les Hilaliens
menaient des incursions et des batailles dans les grandes villes, pillant puis détruisant tout sur leur passage. À la fin, ils s'imposeront.

Pour l’Algérie, leur nombre ne dépassant pas quelques dizaines de milliers de personnes, l’immigration arabe en Afrique du Nord fut peu importante, sauf dans
deux régions extérieures à l’Algérie, celles de Kairouan et de Tanger. Si bien qu’au total, le peuplement de l’Algérie n’a reçu qu’une contribution démographique
arabe limitée, et qu’une grande partie des populations arabophones est berbère. L’Algérie est alors, sur une petite partie à l’ouest, sous le contrôle des Almoravides,
après avoir évincé les Banou Ifren et les Maghraouas. Les Hammadides sont au centre et seront chassés partiellement du sud par les Hilaliens. Les Zirides restent
en Ifriqiya et sont cernés par les Hilaliens au sud.

En 1152, toutes les forces locales sont définitivement vaincues par une nouvelle dynastie berbère, les Almohades, dirigés par Abdelmoumen Ibn Ali et dont le chef
spirituel est Ibn Toumert. Les Almohades formeront un des plus puissants empires méditerranéens, unifiant le Maghreb et le pays d’Al-Andalus jusqu’en 1269.
Avec les grandes villes du littoral, à l'exemple de Béjaïa, d'Annaba et d'Alger, le Maghreb central s'ouvre à l'Occident chrétien en entretenant un commerce actif,
Note 9
apportant notamment les fameux chevaux barbes, de la cire ou encore du cuir de qualité.

La chute des Almohades marque un tournant dans les relations avec les puissances chrétiennes du nord, qui s'organisent pour la Reconquista alors que le mythe de
l'invincibilité musulmane prend fin. Au Maghreb, des dynasties Zénètes s'imposent, comme les Mérinides de Fès dans le Maghreb occidental, les Abdelwadides de
Tlemcen du Maghreb central. Les Hafsides s'imposent au Maghreb oriental. Ces dynasties, qui rayonnent sur l'Afrique du Nord d'abord entre le XIIIe et le
e e
XIV siècle, subissent de plus en plus, vers la fin du XV siècle, la pression de l'essor des puissances espagnole et portugaise, ce qui, conjugué aux luttes intestines
pour l'accès au trône, conduit alors à des reculs successifs de leur pouvoir et à l'émiettement de leur empire.
Plusieurs juifs de l'Andalousie sont envoyés vers l'Algérie en 1492. Dans cet état de fait, la dynastie Zianides résiste fortement jusqu'à l'attaque décisive des
87
Ottomans. Ces derniers prennent la ville de Tlemcen en 1554 .

Effet de la Reconquista

Les Rois catholiques vont achever la Reconquista en 1492, à la suite de quoi, les Juifs seront refoulés vers l'Afrique du
Nord. L'arrivée des Andalous et des Mudéjars coïncidera. Après 1502, tous les musulmans qui arriveront en Algérie
seront appelés Morisques (des Andalous et des Mudéjars). Ces derniers seront définitivement expulsés de la péninsule
88
Ibérique entre 1609 et 1614 sous Philippe III d'Espagne, à la suite du décret d'expulsion des Morisques d'Espagne .

Ainsi, des milliers de familles d'Espagne s'exilent en Algérie, ils viennent en masse dans les villes du nord du pays, dont
89
Oran, Tlemcen, Nedroma, Blida, Alger, Mostaganem, Cherchell, Annaba, Béjaïa . Ces grandes familles, qui ont fait tout
ce qu'elles pouvaient pour rester dans leur pays d'origine, sont forcées à vivre dans une terre qui leur est tout à fait
Débarquement des Morisques au
inconnue. Leur apport sera très important dans la société, la culture sera en premier plan, ainsi que la construction des
90 port d'Oran (1613, Vicente Mestre),
villes et l'économie. Ces familles vont changer pour beaucoup le décor de la scène sociale de l'époque .
Fundación Bancaja de Valencia

Époque moderne

Présides espagnols au XVIe siècle

À l'ouest, au mois de juillet 1501, les Portugais lancent une expédition pour tenter
d'accoster sur la plage des Andalouses. Il faudra attendre le débarquement de Mers el-
Kébir, en 1505, pour voir l'Espagne s'engager dans la première expédition organisée
contre Oran. La prise de la ville par l'armée du cardinal Francisco Jiménez de Cisneros,
commandée par Pedro Navarro, eut lieu le 17 mai 1509. Après l’occupation du port de
Mers el-Kébir (1505), et celui de la ville d’Oran (1509), la ville fut désertée, puis
totalement occupée par les troupes espagnoles. Dès 1509, le Cardinal Ximenes entreprit la
construction, sur les ruines de la mosquée Ibn El Beitar, de l'église Saint-Louis, qui
Fort de Santa Cruz à Oran domine la vieille ville des deux côtés. En 1554, le gouverneur comte d'Alcaudete fit
alliance avec le sultan marocain Mohammed ech-Cheikh contre les Ottomans alors
installés à Alger, et parvint à maintenir encore la présence espagnole. Les Espagnols font
91
ainsi d’Oran une place forte. Les juifs furent expulsés hors d’Oran par les Espagnols en 1669 . Sous le roi d’Espagne, Carlos III,
ce dernier et les partisans de la conservation de la ville s’affrontent. Entre 1780 et 1783, le ministre Floridablanca proposa à Khayr ad-Din Barberousse,
l’Angleterre d’échanger Oran contre Gibraltar. gouverneur général de la
régence d'Alger.
Au centre, en 1510, Ferdinand le Catholique attaque la ville d'Alger. Les Espagnols l'assiégèrent et bâtissent sur un îlot de la baie
d'Alger une forteresse, le Peñón d'Alger, destinée à bombarder la ville et à empêcher son approvisionnement. Salem ben Toumi
92
chef des Beni Mezghenna demande l'aide des Turcs .
93
Au nord est, Pedro Navarro prend Béjaïa en 1510 et jusqu'en 1555. Il y arrive le 5 janvier 1510 avec 5 000 hommes et attaque la ville. Abderrahmane oppose
10 000 soldats, qu'il lance immédiatement contre les Espagnols en cours de débarquement. L'assaut est repoussé grâce notamment à l'artillerie de marine. Mais la
riposte espagnole commence immédiatement, avec des bombardements maritimes et terrestres. L'essentiel de la bataille se déroule dans la ville. À la fin,
Abderrahmane réussit à prendre la fuite et il y aura plusieurs morts. La renommée de Navarro et le récit de ses exploits militaires incitent les rois d'Alger, de Tunis
et de Tlemcen à prêter l'hommage au roi d'Espagne et à libérer tous leurs prisonniers chrétiens. Cependant en 1514, grâce à une attaque combinée des Kabyles
menée par Sidi Ahmed ou el Kadhi, à la tête de 20 000 hommes et des Turcs par la mer, la ville de Bejaia sera temporairement libérée de la présence espagnole.
Les Espagnols en seront ensuite définitivement expulsés en 1555 par les Ottomans, dirigés par Salah Raïs pacha.

Régence d'Alger

Cherchant à contrôler leur espace maritime après la Reconquista, les Portugais partent en expédition en Afrique du Nord
occidentale au début du XVe siècle (prise de Ceuta en 1415), suivis des Espagnols qui occupent au début du XVIe siècle des ports
méditerranéens (Mers el-Kébir, Oran, Béjaïa). L'Espagne décide d'assiéger le port d'Alger, et s'empare de l'îlot du Peñon à l'entrée
du port, qu'elle fortifie. Les Algérois font alors appel aux corsaires ottomans. Les frères Barberousse, forts de plusieurs succès
dans la navigation, parviennent en 1518, après plusieurs échecs, à chasser les Espagnols d'Alger — en partie avec l'appui des
tribus kabyles — et à étendre progressivement leur état sur le reste du pays (Cherchell, Ténès, Tlemcen).
94
En 1556, les Ottomans attaquent les Zianides et prennent Tlemcen . Le frère aîné de Khayr ad-Din Barberousse tue les derniers
95
rois Zianides en les noyant dans l'eau au XVIe siècle . Ensuite, les Espagnols lancèrent depuis leur possession d’Oran une
offensive victorieuse contre les troupes de Barberousse à Tlemcen dans laquelle Aroudj perdit la vie.

C'est dans ce contexte que Khayr ad-Din Barberousse, qui se trouvait à Alger lorsqu'il apprit la mort de son frère, sollicita le
soutien du Sultan Soliman le Magnifique et plaça son nouvel État sous la protection de l'empire ottoman, recevant le titre de Mosquée Ketchaoua,
beylerbey (gouverneur de province) ainsi qu'un contingent de 2 000 janissaires. reconstruite en 1794 sous le
gouvernement de Hasan
Cet État nouvellement fondé prendra le nom de régence d'Alger. Cette dernière fut successivement gouvernée par des beylerbeys Pacha. Ici après sa
de 1518 à 1587, des pachas de 1587 à 1659, des aghas de 1659 à 1671 et des deys de 1671 à 1830. En 1609, les musulmans conversion en cathédrale
d'Andalousie sont envoyés vers les côtes algériennes. La régence d’Alger a une large indépendance vis-à-vis du Sultan Ottoman. par la France. 1899.
La région d'Alger, appelée Dar Es-Soltane, était placée sous autorité directe du chef de la Régence. Le reste du pays était divisé en
3 provinces nommées « beyliks » administrées chacune de manière autonome par un bey nommé par le Dey d'Alger. On
distinguait : le Beylik de l'Ouest (capitale basée à Mazouna, Mascara puis déplacée à Oran après le départ des Espagnols) ; le Beylik du Titteri au centre (capitale
basée à Médéa) et le Beylik de l'Est (capitale basée à Constantine), le plus puissant des trois. Chaque Beylic était divisé en outan (cantons) avec à sa tête un caïd,
relevant directement du bey. Pour administrer l'intérieur du pays, les Turcs s'appuyaient sur les tribus Makhzen. Ces tribus étaient chargées d'assurer l'ordre et de
96
lever l’impôt sur les régions tributaires du pays . C'est par ce système que durant trois siècles l'État ottoman d'Alger étendit son autorité sur le Nord de l'Algérie
actuelle. Mais dans les faits, plusieurs régions du pays bravaient de manière régulière l’autorité des beys.
La fortune de l'État et de la ville d'Alger était essentiellement fondée sur les profits de la guerre de course, et les relations extérieures de la régence d'Alger en
97
étaient tendues et complexes, notamment avec la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France, l'Espagne . En 1815, Raïs Hamidou rencontra une puissante
escadre américaine qui venait demander raison au dey Omar. Au début du combat, un boulet tua le Raïs Hamidou. Il s'ensuivit alors plusieurs défaites de la
régence d'Alger face aux autres nations dans les batailles navales. Toutefois, dès le début du XVIIIe siècle, la course connaît un grand déclin, le pouvoir trouve dans
98
le commerce extérieur qui se développe, une nouvelle source de revenu . Face à l'extinction des revenus de la course, l'administration du Beylik exerce une
pression fiscale sur les tribus. Le mécontentement mène à des mouvements insurrectionnels inédits, qui seraient notamment encadrées par des confréries
99
maraboutiques .

Sultanats et révoltes

En Kabylie, le contrôle territorial direct des gouverneurs d’Alger était limité aux grands centres urbains de la région (Tizi
Ouzou, Bouira, Boghni), dans lesquels ils édifièrent des borjs (forts) et y stationnaient en permanence un nombre limité de
100
troupes. L’administration de l'arrière-pays se faisait donc indirectement par le biais d’alliés, personnages ou tribus .
101
Cependant, deux royaumes tribaux s'opposèrent régulièrement aux Ottomans : ceux de Koukou allié aux Espagnols et
des Aït Abbas. Dans la Haute Kabylie, le Royaume de Koukou est fondé au Modèle:S-XVI par Sidi Ahmed ou el Kadhi.
Ce dernier, d'abord allié aux Ottomans notamment lors de la résistance face aux Espagnols, deviendra ensuite un rival
pour le contrôle du nord de l'Algérie. En 1520, Khayr ad-Din Barberousse décide de mener une expédition contre Sidi Carte de la régence d'Alger, du
Ahmed ou el Kadhi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c’est Royaume des Beni Abbès et du
avec beaucoup de chance que Khayr ad-Din Barberousse aura la vie sauve en ayant pris la fuite au bon moment. Royaume de Koukou au XVIII e siècle,
Victorieux, Sidi Ahmed ou el Kadhi s’empare d’Alger et règnera sans difficulté jusqu’en 1527, date à laquelle Khayr ad- avec la route Alger-Constantine.
Din Barberousse le défait et rétablit son autorité à Alger avec l'aide Abd-el-Aziz, chef kabyle des Aït Abbas et rival de
102
Sidi Ahmed ou el Kadhi. Le royaume de Koukou perdurera plus de deux siècles, jusqu'à son extinction vers 1750 .

En Petite Kabylie, le royaume des Beni Abbès entre lui aussi souvent en guerre contre la régence d'Alger. En 1823, ils
entrèrent en guerre contre l'autorité de la Régence et coupèrent les voies de communication entre Alger et Constantine. Ce
103
n'est qu'après plusieurs mois de combats que l'agha Yahia put négocier la soumission des tribus révoltées . Le royaume
de Aït Abbas survivra à l'époque ottomane et ne tombera qu'en 1871 lors de la conquête française. Les beys connurent
d'énormes difficultés à gouverner et à faire rentrer les impôts, certains d'entre eux qui osèrent pénétrer dans les massifs
104
montagneux ou à travers le désert y laissèrent la vie . Pour relier Alger et Constantine, la régence d'Alger dut aussi
payer un droit de passage nommé l'Ouadia pour emprunter la route des « Portes de Fer » (localement nommées en arabe
(El'Biban ou en tamazight Tiggoura) ; un défilé montagneux de la chaîne des Bibans en Kabylie, alors fief du royaume
des Beni Abbès et des Mokrani.
Palais délabré des Ben Djellab à
Dans les Aurès, plusieurs tribus s'unirent et déclenchèrent des luttes contre les Ottomans. Cependant, plusieurs conflits Touggourt.
internes entre fractions Chaouis enflammèrent les zones montagneuses des Aurès. Les Ouled Daoud ainsi que plusieurs
105
tribus empêchèrent les Ottomans de pénétrer dans leurs territoires . Saleh Bey tenta sans y parvenir de les soumettre en
105
dirigeant contre eux une expédition . En somme, la grande union des Chabias se divisa, provoquant l'indépendance de plusieurs tribus à l'égard des Ottomans
e e 106
aux XVII et XVIII siècles .

Dans la partie méridionale de l'Algérie entre 1515 et 1830, les Ottomans n'étaient pas en mesure d'étendre leur autorité aux régions sahariennes du pays. La chute
107
des Zianides ouvre la voie aux conquêtes sahariennes des Saadiens soucieux de contrôler les axes transsahariens laissés vacants . La régence ne peut s'engager
dans des expéditions sahariennes lointaines, il est cependant fait mention de l'envoi d'une troupe d'Alger dans le Gourara vers 1560 et la fin du XVIe siècle à la
108
demande des ksouriens face aux rezzous venus du Tafilalt . Le Gourara et le Touat sont alors soumis à une tentation de repli local et sont indépendants de
109
fait . Le Sahara était l'axe principal aux échanges commerciaux entre l'Afrique noire et le Nord. La relation entre les Saadiens et les Ottomans se dégradait. Cela
110
conduisit Ahmad al Mansour Addahbi, le sultan saadien de Marrakech, à contrôler le Gourara et le Touat . Ensuite, Mulay M'hammed, sultan alaouite de Fés,
prit le pays du Gourara avec l'aide des tribus locales. À l'arrivée du pouvoir des Alaouites, ces derniers délaissèrent les régions du Gourara et du Touat. Les émirs
locaux prirent alors en charge la gouvernance de leurs territoires. L'impôt était prélevé par les caïds envoyés par les Alaouites, et celui qui ne payait pas était
110
emmené comme esclave vers Fés . Les chroniques du Touat ne font que mentionner ces expéditions punitives menées par les caïds venus du « gharb »
111 [réf. nécessaire], la zone au sud du beylik d'Oran et du mont des Ksour se trouve ainsi dans une zone d'influence partagée entre la
(ouest) . Selon Kouzmine et al.
régence d'Alger et les dynasties chérifiennes. Pendant que les troupes algériennes étaient occupées dans l'est et l'ouest de la Régence, le sultan alaouite Mouley
112
Solimân faisait la conquête de Figuig en 1805 et celle du Gourara et du Touat en 1808 . Selon les géographes français du XIXe siècle, le Touat payait impôt
113
auprès du dey d'Alger avant 1830 . Le commerce entre le Touat et Alger avait été très actif, mais en net déclin depuis la prise d'Alger par les troupes
114
françaises . En 1857, les délégations du Touat et du Tidikelt se présentent aux autorités françaises. Pour éviter la conquête ils demandent le protectorat de la
115
France et en lui payant l'impôt comme autrefois au dey .
110
À Ouargla, les habitants étaient gouvernés par l'autorité des Zaouïas . Les mouvements des Marabouts étaient fort implantés dans toutes les régions du Sud et
dans une partie des Aurès. En revanche, le Mzab conserva la pratique du dogme ibadite. Le sultanat de Touggourt prit son indépendance en 1414. À la
constitution du Beylic de Constantine, Touggourt devient rapidement tributaire de celui-ci. Les refus récurrents des sultans de Touggourt de s'acquitter du tribut
imposé par les Turcs provoquèrent de nombreuses expéditions des autorités de la Régence à leur encontre. Enfin dans l'extrême sud, une confédération targuie, les
Kel Ahaggar, fut formée dans le Sahara algérien vers l'année 1750.

Époque contemporaine

Colonisation française

Raison de la conquête
116
Initialement, les relations entre la France et la régence d'Alger étaient bonnes, puisqu'on peut lire en juin 1793 que « tandis que l'Europe se coalise contre la
France libre, une puissance africaine (Alger) plus loyale et fidèle reconnaît la république et lui jure amitié ». De plus il y avait aussi le Bastion de France qui
exploitait le corail à El Kala.

En 1794, la France révolutionnaire est attaquée par les puissances européennes coalisées, et éprouve des difficultés à nourrir sa population et ses soldats. Le dey
d’Alger Hussein offre alors à la Convention toutes facilités pour faire ses achats de blé, consentant aussi par la suite sous le Directoire un prêt d’argent sans
intérêts. Une fois la guerre terminée, les régimes qui se succèdent n’honorent pas la dette et, quand la France redevient royaliste, la dette est revue à la baisse. Elle
est pourtant payée, mais seulement à Paris, à la Caisse des Dépôts et Consignations. Cependant, un nombre important de créanciers vrais ou supposés, des
commerçants livournais qui avaient servi d’intermédiaires se manifestent alors. Ainsi, sous couvert de satisfaire leurs
117
réclamations, on avait « rendu légale sa spoliation » . Le dey est donc en froid avec le consul de France, car il
comprend qu’il ne récupérera pas son argent et que les livraisons de blé ne lui seront jamais payées.

En 1827, le dey d’Alger découvre que la France avait fortifié, à l’extrémité de la Régence à la Calle, un entrepôt dont elle
117
avait la concession pour faire du commerce, et qu’elle s'était engagée à ne pas fortifier . N’obtenant pas d’explications
de la part du gouvernement français, le 30 avril 1827, le dey décide d'en référer verbalement au consul de France. Le
consul ignorant ouvertement sa demande, le dey s’emporta alors, l'injuria, et finalement donna au « représentant de la
France » un coup de son éventail. Si l’on s’en réfère à Robert Louzon, militant anticolonialiste engagé, c’est donc bien
l’affaire des fortifications de La Calle et non simplement la dette restée impayée qui était à l’origine de la colère du dey
118, 119
d’Alger . Le gouvernement de la Restauration et Charles X, soucieux de redorer l’image de la France à l’étranger et
de renforcer l’autorité royale en France, trouvèrent alors dans cet incident — un outrage à la France par le biais de son
120 Bataille de Somah en 1838 (Horace
« représentant », le consul — un prétexte pour intervenir militairement .
Vernet)

Conquête

La conquête de l’Algérie fut très violente et longue. Elle se traduisit par la disparition du
tiers de la population algérienne entre 1830 et 1850. Les méthodes sont perverses et
conduisent surtout à des décès par famine (destructions de villages, de cultures, arbres
arrachés), complétant les connues enfumades, massacres de prisonniers et de civils,
razzias. À ce niveau la qualification de crime de guerre ou « meurtres de masse » est à
121, 122
propos . L’armée française conquiert l'Algérie village après village.
L'emblématique Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud, exécutant zélé de la politique
militaire française, nouvellement promu capitaine depuis 1837, est nommé général de
division après l’expédition de Petite Kabylie en 1851 [réf. nécessaire].
L'Affaire de l'éventail entre le En parallèle de ces opérations militaires une politique de colonie de peuplement est mise
Dey Hussein et le consul 123
en place, pratique corollaire courante des conquêtes . Prise de Constantine par les troupes
français Pierre Deval est le françaises
casus belli qui provoque le Entre le 11 et le 18 mai 1830, quelque 37 000 hommes répartis à bord de 675 navires
blocus maritime d'Alger par affrétés par l’entreprise Seillière, c’est-à-dire pratiquement toute la marine marchande
la marine royale française française de l’époque, embarquèrent pour conquérir la bande côtière de l’ancienne régence, par la
en 1827. suite unifiée sous le nom d’Algérie. Le débarquement eut lieu le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch et, le
5 juillet, les troupes françaises commandées par Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont,
général en chef de l'expédition, firent leur entrée dans la forteresse d’Alger, le dey capitula le jour
même.

Mais la France se heurte à l’ouest à l’émir Abdelkader ibn Muhieddine et à l’est aux tribus berbères dont celles de Kabylie menées
par Lalla Fatma N’Soumer. La France entame des négociations avec l’émir Abdelkader ibn Muhieddine en 1834 et en 1837, date
à laquelle est signé le traité de la Tafna. Mais en 1839, Abd el-Kader déclare la guerre à la France, considérant l’expédition aux
« Portes de fer » (dans la chaîne des Bibans en Kabylie) par l’armée française comme une violation de traité. En mai 1843, la
smala et le fameux trésor d’Abd el-Kader sont aux mains des Français. Le 10 septembre 1844, le sultan marocain Abderrahmane
ben Hicham, battu lors de la bataille d'Isly par le général Bugeaud, signe avec la France le traité de Tanger, qualifiant l'émir de
124 Portrait d'Abdelkader ibn
« hors-la-loi » . Un an plus tard, en 1845, le Sultan marocain signera un autre traité avec la France, le traité de Lalla Maghnia
Muhieddine peint par Jean-
qui marquera les frontières entre le Maroc et l'Algérie.
Baptiste-Ange Tissier vers
En 1847, Abd el-Kader, attaqué au Nord et à l'Est par les troupes françaises et à l'Ouest par les troupes marocaines, dépose les 1852 au château d'Amboise.
armes et se rend. L’armée française d’Afrique contrôle alors tout le nord-ouest de l’Algérie. À l’issue de la bataille de Zaatcha,
dans les Aurès, en 1848, le Constantinois est conquis. Entre 1849 et 1852, la domination s’étend à la Petite Kabylie. En
juillet 1857, les tribus de Grande Kabylie se rendent, et la capture de Lalla Fatma N’Soumer met un terme à la résistance ; mais les
Kabyles se soulèveront encore jusqu’au début des années 1870. La conquête du nord de l’Algérie est alors achevée. Dans le sud,
la prise de Laghouat et de Touggourt, la capitulation des Beni-M’zab du Mzab (1852) et celle du Souf reculent les limites de
l'Algérie jusqu’au grand désert.

Ce n’est qu’après un ultime soulèvement, en 1871, lors de la révolte de Mokrani, menée depuis la Kabylie des Bibans, et qui
réunira plus de 250 tribus à travers l'Algérie, que la mission de « pacification » s’achève. Conjugué à la famine de 1866-1868 et à
125
l'épidémie de choléra, ce sont près d'un million de civils qui vont perdre la vie selon le démographe R. Ricoux , la perte
démographique se concentrant en particulier sur les six dernières années de la conquête.

Il s'ensuit une grande guerre entre l'Armée française, les troupes du Cheikh Bouamama et la tribu des Ouled Sidi Cheikh.
Lalla Fatma N’Soumer,
figure de la résistance à
Implantation et statuts l’armée coloniale française

Au début de la conquête en 1830, l'Algérie connut un afflux important de colons européens (essentiellement français et
espagnols) que l'on appellera bientôt pieds-noirs. En 1834, l'Algérie est annexée à la France, les autochtones deviennent
Note 10
des « sujets français » par l'ordonnance royale du 24 février 1834 qui leur confère la « qualité de Français » . La
France se fondant sur le traité de capitulation du dey d'Alger — de jure : « convention franco-algérienne de 1830 » — et
l'ordonnance d'annexion de 1834, considère que ses droits étaient applicables à tous les territoires algériens, même
126
sahariens . En 1848, à la suite de la « soumission d'Abd-el-Kader à la France » le 23 décembre 1847, les trois provinces
d'Algérie (le Sahara, indépendant de l'ex-régence d'Alger, n'est conquis qu'en 1902) deviennent les départements français
d'Algérie (il y aura plus tard les départements français du Sahara), disposant d'une organisation administrative et judiciaire
calquée sur celle de la métropole par exemple les arrondissements, les communes et les tribunaux.

L'article premier du Sénatus-consulte du 14 juillet 1865 proclame que : « L'indigène musulman est français, néanmoins il
continuera à être régi par la Charia. Il peut être admis à servir dans les armées de terre et de mer. Il peut être appelé à des
Carte de l'Algérie française
fonctions et emplois civils en Algérie. Il peut, sur sa demande, être admis à jouir des droits de citoyen français ; dans ce
cas, il est régi par les lois civiles et politiques de la France. » Cette possibilité restait néanmoins purement théorique,
puisqu'en pratique il leur était plus difficile d'accéder à la citoyenneté française qu'à un étranger et que même lorsqu'elle
leur était accordée les droits y afférents étaient de toute façon remis en cause. [réf. nécessaire] Les indigènes israélites bénéficièrent de dispositions spéciales du décret
Crémieux no 136 du 24 octobre 1870 (caractère automatique de la citoyenneté française), à la différence des indigènes musulmans, mais aussi des colons
européens étrangers auxquelles s'appliquèrent le décret Crémieux no 137 dont l'article 2 titre III ordonne que : « L'indigène musulman qui veut être admis à jouir
des droits de citoyen français doit se présenter en personne devant le chef du bureau arabe de la circonscription dans laquelle il réside, à l'effet de former sa
demande et de déclarer qu'il entend être régi par les lois civiles et politiques de la France. »

À la fin du Second Empire, la population algérienne est confrontée à partir de 1866-1868 à des difficultés agricoles considérables qui génèrent la Famine
algérienne de 1866-1868.

Sous le régime de Vichy les juifs d'Algérie furent à nouveau discriminés par la loi comme l'étaient les Algériens issus d'une culture musulmane en Algérie de 1940
127
à 1942 (Chantiers de la jeunesse française) .

Descendant direct de l'émir Abd el Kader, l'émir Khaled mit sa prestance personnelle et son prestige [réf. nécessaire], au service d'un programme essentiellement
moderniste, qui lui a valu l'exil : représentation au Parlement à proportion égale avec les Européens algériens ; suppression des lois et mesures d'exception des
tribunaux répressifs, des cours criminelles, de la surveillance administrative, mêmes charges et droits que les Français en ce qui concerne le service militaire,
accession pour les indigènes algériens à tous les grades civils et militaires, sans d'autres distinctions que le mérite et les capacités personnelles, application de la loi
sur l'instruction publique obligatoire, liberté de presse et d'association, application au culte musulman de la loi de séparation des Églises et de l'État, amnistie
générale, application aux indigènes des lois sociales et ouvrières ; liberté absolue pour eux de se rendre en France.

L'Algérie connaît alors une croissance économique rapide, en particulier dans le minerai de fer, avec l'émergence de la Société de l'Ouenza, dixième entreprise
128
française , qui prend le relais de l'importante et plus ancienne Société Mokta El Hadid.

Dès l'issue de la Seconde Guerre mondiale, en 1945 et à la suite de la naissance d'un mouvement nationaliste, les partis (FLN, MNA) et (PCA, Mouvement libéral
algérien, etc.), revendiquent l'indépendance de l'Algérie par rapport à la France, tandis que les partis partisans du maintien d'une Algérie française (FAF et OAS)
demandent le maintien de l'Algérie dans le territoire français ; s'ensuivit une guerre de 1954 à 1962.

Nationalisme et droit

Au début du XXe siècle, plusieurs dirigeants algériens revendiquent à la France le droit à l'égalité ou à l’indépendance. Plusieurs
partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre le droit pour les Algériens. Plusieurs penseurs algériens
vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial français. La plupart des figures du mouvement algérien vont
être surveillées de près par les services policiers français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l'a été l'émir Khaled el-
Hassani ben el-Hachemi en Égypte, puis en Syrie. L'émir Khaled préside le premier parti algérien l'association de l'Étoile nord-
africaine de 1926 jusqu'à sa mort en 1936. Son rôle fut symbolique puisqu'il fut exilé.
129 130 131
Messali Hadj , Malek Bennabi , Mohamed Hamouda Bensai, Saleh Bensai, Abdelhamid Ben Badis , Mohamed Bachir
132
El Ibrahimi, Fodil El Ouartilani, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, Chérif Saâdane , Omar Ouzeggane, etc., tous vont diverger entre
eux sur la question algérienne, cela provoquera l'émergence de plusieurs associations et partis algériens : Parti de la réforme ou
mouvement pour l'égalité, Association des oulémas musulmans algériens, le Parti du peuple algérien, Amis du manifeste et de la
133
liberté fondé par Ferhat Abbas et dont Chérif Saâdane est membre du comité directeur , Parti communiste algérien.
Messali Hadj, père du
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Charte de l'Atlantique, la première charte de l'ONU, le plan Marshall, la Ligue nationalisme algérien et
président fondateur du Parti
arabe, la conférence de San Francisco, etc., tout cela a contribué à l'indépendance de l'Algérie. Lors du congrès de mars de 1945
134 du peuple algérien
que les AML ont tenu, les délégués ont proclamé la nation algérienne constituée , Messali Hadj fut élu comme chef du peuple
algérien.

Le 8 mai 1945 ont lieu des manifestations d’Algériens dans plusieurs villes de l’Est du pays (Sétif, et le Constantinois), qui
devaient permettre de rappeler leurs revendications nationalistes, de manière concomitante avec la liesse de la victoire. À Sétif,
après des heurts entre policiers et nationalistes, la manifestation tourne à l’émeute et la colère des manifestants se retourne contre
135
les « Français » : une centaine trouveront la mort dans les jours suivants . La répression de l’armée française est brutale.
Officiellement, elle fait 1 500 morts parmi les Algériens, chiffre potentiellement sous-estimé et probablement plus proche des
136
20 000 à 30 000 selon l’historien Benjamin Stora. Le Parti du peuple algérien (PPA) estime qu'il y a eu 45 000 morts . De par
la radicalisation qu'ils ont engendrée dans les milieux nationalistes algériens, certains historiens considèrent ces massacres comme
137
le véritable début de la guerre d'Algérie .

À la suite de ces massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, le jour même et alors qu'ils venaient présenter leurs vœux à Yves
Chataigneau à l'occasion de la défaite de l'Allemagne nazie ; Mohamed Bachir El Ibrahimi, Ferhat Abbas et Hadj Ahmed Chérif
Saâdane seront arrêtés à 10h30, car accusés d'avoir « porté atteinte à la souveraineté française » par fomentation des sanglants
événements de Sétif. Ils seront incarcérés à la maison d'arrêt d'Alger puis transférés à celle de Constantine. Abdelhamid Ben Badis
fondateur de l'Association
À la suite de l'emprisonnement de Messali Hadj et l'interdiction du Parti du peuple algérien, le parti Mouvement pour le triomphe des oulémas musulmans
des libertés démocratiques revendique après le statut de l'égalité ou de l'indépendance des Algériens en 1948. Aussi, l'Association algériens
des oulémas musulmans algériens fut interdite. Alors, l'Organisation spéciale apparaît et elle a pour but de rassembler les armes
pour le combat. Mohamed Belouizdad fut le premier chef de l'organisation clandestine. Ensuite, Hocine Aït Ahmed prend la tête
de l'Organisation et continua à œuvrer pour l'achat des armes. La Poste d'Oran fut attaquée par les membres de l'OS.
132
Ferhat Abbas et Chérif Saâdane, à leur sortie de prison en avril 1946 de Constantine, créent l'UDMA (Union démocratique du manifeste algérien) . Ahmed Ben
138
Bella prend la place de Hocine Aït Ahmed en 1949. Le plan de l'organisation est dévoilé et une série d'arrestations est entamée par les autorités françaises en
1950. Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques niait toute relation avec l'Organisation spéciale.

Le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) est fondé en mars 1954, il organisera la lutte armée. Le parti du Mouvement national algérien est fondé en
139
juillet 1954 par les messalistes . Par la suite, le Front de libération nationale est fondé en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité
et d'action).

Le Front de libération nationale (Algérie) et le Mouvement national algérien seront rivaux pour le contrôle du pouvoir. Messali Hadj sera libéré de la prison en
1958 et il sera assigné à une résidence surveillée en France.

Remarque historiographique

140
140
Les archives officielles de la guerre d'Algérie ne sont encore que partiellement disponibles et accessibles aux chercheurs en France ; elles sont inaccessibles en
141 142
Algérie . La loi française du 15 juillet 2008 relative aux archives a raccourci les délais de communication des archives publiques, y compris pour certaines
143
archives classifiées « secret défense » communicables après un délai de 50 ans . En 2008, au cours de la discussion de ce texte au Parlement, un amendement
144
adopté par le Sénat français visait à prescrire un délai de 75 ans concernant les pièces « susceptibles de porter atteinte à la vie privée » . Cette disposition,
145
vivement critiquée par des historiens car elle aurait accru les délais de communicabilité des archives relatives à la guerre d'Algérie , a finalement été retirée du
texte au cours de son examen à l'Assemblée nationale.

Guerre d'Algérie

En 1954, l’Algérie compte huit millions d'Algériens non français et un million de « Français d'Algérie » (Pieds-noirs et autochtones juifs naturalisés français).

Après la crise au sein des mouvements nationalistes algériens et les autorités françaises, un groupe de patriotes se démarque et envisage le passage à la lutte armée
en vue de l'indépendance.

La guerre commence le 1er novembre 1954, après la réunion à Alger des six chefs du Front de libération nationale (Algérie) et anciens membres de l'Organisation
spéciale, bras armé du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques et aussi responsables du Comité révolutionnaire d'unité et d'action, et après la
déclaration du 1er novembre 1954.

L'action armée a été proclamée pendant la nuit dite de la Toussaint rouge. Le déclenchement des attentats a été signalé à travers le pays et les premiers attentats
146
eurent lieu dans les Aurès . Les six partagent l'Algérie en 6 Wilayas et le ministre de l'Intérieur François Mitterrand est dépêché dans la région des Aurès pour
dénoncer les attentats dans le même mois.

Il s'ensuit une guérilla, des maquis et des affrontements. l’Armée française, qui comprend des unités de supplétifs « musulmans »
appelés « Harkis », la Direction de la Surveillance du territoire et la police française s'attaquent au FLN et à ses proches. Le FLN
organise alors son combat sur deux fronts. Sur le plan interne, il met en place une résistance à travers sa branche armée, l’Armée
de libération nationale qui au début fait face au Mouvement national algérien et à de multiples crises internes. Le Congrès de la
Soummam organise le mouvement insurrectionnel et dégage les propriétés de la Révolution. L’Union générale des travailleurs
algériens (UGTA) et l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) sont créées pour organiser des révoltes en
1956. Tandis que sur le front diplomatique, il engage ses activités sous la supervision du gouvernement provisoire de la
République algérienne, qui plaide la cause algérienne et aussi vécut plusieurs crises ; il réussit néanmoins en 1958 à introduire
pour la première fois dans l’agenda des Nations unies la question algérienne, ce qui représenta un franc succès pour la diplomatie
algérienne.

Le conflit fut inscrit dans le cadre du processus de décolonisation qui se déroule après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour
la France, cela concerne entre autres l’Indochine française, Madagascar, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique-Équatoriale
française et l’Afrique-Occidentale française. Le cas de l’Algérie se différencie des autres en ce sens qu’elle appartenait « Groupe des six », chefs
officiellement au territoire français, avec un million de citoyens dits « du Premier Collège » (les « Pieds-noirs »), dont certains, les du FLN. Photo prise juste
Juifs d'Algérie et de huit millions de citoyens du Deuxième Collège (dit les musulmans), avant l'arrivée du général de Gaulle. Ce avant le déclenchement des
dernier négociera directement avec les chefs du FLN lors des accords d'Évian. De Gaulle réussit à sauver la république après le hostilités le
putsch des généraux à Alger 1961. 1er novembre 1954. Debout,
de gauche à droite : Rabah
Le 19 mars 1962, après la signature du cessez-le-feu, le conflit prend officiellement fin. Un double référendum est organisé le 8 Bitat, Mostefa Ben Boulaïd,
janvier 1961 et le 8 avril 1962 : les Français de métropole se prononcent pour le choix du général de Gaulle pour les deux. Le Didouche Mourad et
147
1er juillet 1962, les Algériens votent massivement pour l'indépendance (99,72 % en faveur du « oui ») . L'indépendance de Mohamed Boudiaf. Assis :
l'Algérie est proclamée le 3 juillet 1962. Krim Belkacem à gauche, et
Larbi Ben M'hidi à droite.
Les évènements de la guerre d'Algérie, la déclaration d'indépendance - qui consomme la décolonisation -, le climat de violence
148 149
générale qui régnait dans les derniers mois de la guerre ou encore des évènements traumatisants comme le massacre d'Oran
Note 11
amèneront la plupart des pieds-noirs à quitter le pays : sur près d'un million , cent cinquante mille partent avant 1962, six cent cinquante et un mille au cours
150
de cette année. L'histoire des deux-cent mille pieds noirs encore présents après 1962 reste à écrire, selon l'historien Benjamin Stora . L'Organisation de l'armée
151
secrète se prononce contre l'indépendance de l'Algérie et commet, à la fin de la guerre, plusieurs attentats meurtriers en Algérie dont 7 000 au plastic contre les
152
biens et 2 000 contre les individus .

Bilan des pertes


153
Si le bilan de la guerre reste controversé au début du XXIe siècle, il est clair que la guerre d'Algérie a été « extraordinairement meurtrière et cruelle » .
154 155
Suivant l'historien français Benjamin Stora , le total des pertes militaires françaises avoisine les 25 000 morts , dont près de 8 000 morts dans des accidents et
un millier de maladies. Les pertes des soldats algériens enrôlés au sein des troupes françaises s'élèvent à environ 4 500 morts et 600 disparus. Les historiens
156 157
évaluent par ailleurs entre 15 000 et 30 000 le nombre de harkis exécutés au lendemain de la proclamation de l'indépendance . Du côté algérien, on avance
le nombre d'un million et demi de morts ; en se fiant aux pensions versées aux familles des moujahidines civils ou militaires décédés durant le conflit, Benjamin
Stora avance le chiffre d'environ 150 000 morts, soit un combattant sur deux. Il faut y ajouter environ 12 000 victimes des purges internes et des combats
158
fratricides entre le Mouvement national algérien et le Front de libération nationale .

Suivant le procédé comparatif de pyramides des âges, les historiens estiment entre 350 000 et 400 000 — soit 3 % de la population — le nombre d'Algériens morts
158, 159
durant le conflit . Depuis 1962, le FLN estime de son côté qu'il y a eu 1 million et demi de morts - chiffre qu'aucun historien ne cautionne - et 3 millions
160
d'Algériens déplacés dans des camps de regroupement . En outre, la torture pendant la guerre d'Algérie a été pratiquée par l'armée française et par la police
161
française dans des proportions qui concerneraient des centaines de milliers d'Algériens . Du côté des civils « européens », le nombre de morts s'élève à environ
158
4 500 personnes .

Au bilan humain, on peut ajouter les 8 000 villages incendiés, quatre millions de têtes de bétail anéantis entre 1954 et 1962 - sur un cheptel de six millions en 1954
160
- et des dizaines de milliers d’hectares de forêts incendiés avec le napalm .

Algérie indépendante

L’Algérie devient indépendante à l’issue d’une guerre de 8 ans contre la présence coloniale française, une présence qui dura 132 ans, et qui prit fin officiellement le
162 163
5 juillet 1962. Le Front de libération nationale (FLN), quoique dominé militairement , sort vainqueur politique de la guerre , à la fois contre les partisans de
l'Algérie française et contre ses rivaux, et parvient alors au pouvoir. Ayant un projet socialiste, et recevant de l'aide militaire de l'URSS, il gouverne le pays, en tant
que parti unique, jusqu'en 1989. L'allusion à la révolution socialiste est néanmoins abandonnée en 1976, sous Houari
Boumédiène, l'Algérie se rapprochant du mouvement des non-alignés. La démocratisation du régime dans les années 1980, sous
Chadli Bendjedid et à la suite d'importants mouvements de protestation, s'achève brutalement avec le début de la guerre civile en
1991. L'Algérie traverse alors une « décennie noire », marquée par l'affrontement entre les militaires, qui continuent à détenir les
rênes du pouvoir, et les divers groupes islamistes (AIS, GIA, GSPC, etc.). En 1999, l'élection d'Abdelaziz Bouteflika contribue à
ramener l'ordre.

Crise du GPRA et Ben Bella

L’Algérie est donc devenue indépendante à l’issue d’une guerre longue et coûteuse contre la présence coloniale, une présence qui
164, Note 12
dura 132 ans, et qui prit fin officiellement le 3 juillet 1962 . Cette indépendance a été acquise politiquement à la faveur
du référendum d'autodétermination prévu par les accords d’Évian, et par le biais duquel les Algériens se prononcèrent à 99,72%
165
des votes exprimés pour l’indépendance de l’Algérie . Les revendications culturelles ont donné naissance à un slogan
politique : Tahya el Djazaïr, « vive l’Algérie ». Ferhat Abbas préside l'Algérie du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963. Il est Population en liesse après
contre l'OAS, car il voit en elle une formation militaire de l'armée française. Il sera pour le maintien des Pieds-noirs (Européens et la proclamation officielle de
Juifs) en Algérie et il les considère comme Algériens. Selon lui, l'Organisation de l'armée secrète est responsable du départ massif l’indépendance (5 juillet
166 1962)
des Français d'Algérie .

Des dissensions éclatent entre les chefs du FLN. Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène aidé par la Wilaya I (Aurès), la Wilaya
167
II (Constantinois), la Wilaya V (Oran), la Wilaya VI (Sud), font la guerre contre Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem de la Wilaya (III) et (IV) . Mais, des
167
pourparlers par la suite sont entamés pour régler la crise interne. Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène prennent Alger le 4 septembre 1962 , après avoir fait
des compromis avec les colonels de l'Armée de libération nationale. Plusieurs partis d'opposition ont été interdits comme le FFS (Front des forces socialistes), le
PRS (Parti de la révolution socialiste), le CNDR (Comité national de la défense de la révolution), le MDRA (Mouvement démocratique pour la révolution
algérienne), le GCR (Groupe communiste révolutionnaire), le CNRA (Conseil national de la Révolution algérienne) (passé dans l'opposition), l'OCRA
(Organisation clandestine de la révolution algérienne), RNDR (Rassemblement national pour la démocratie et la révolution), le PAPS (Parti de l'armée prétendu
168
saines) et enfin le RUR (Rassemblement unitaire des révolutionnaires) .

Socialisme

Ahmed Ben Bella est désigné comme le premier président de l'Algérie indépendante en 1962, il constitue alors le premier
gouvernement de l'Algérie indépendante, il fait adopter un an plus tard une Constitution, la première du pays, qui consacre la
primauté du parti FLN dont le secrétaire général est désigné ipso facto comme le candidat unique à la présidence de la
République, Ferhat Abbas qui était alors président de l'Assemblée constituante décide de remettre sa démission, protestant contre
les dérives autocratiques du nouveau président. Plusieurs conflits surgissent comme le déclenchement de la guerre des Sables avec
le Maroc et la révolte des Kabyles et d'une partie des Touaregs soutenue par le parti de Hocine Aït Ahmed. De 1963 à 1966, la
France fait dix-sept essais nucléaires dans le Sahara : quatre atmosphériques vers Reggane et treize souterrains près d'In Ecker,
dans le massif du Hoggar ; et la compagnie française Total a 90 % des ressources pétrolières algériennes, selon l'entente algéro-
française. Le très faible taux de scolarisation (environ 10 %) sous la période coloniale rend le pays démuni de cadres techniques et
administratifs. Il ne compte aucun architecte, seulement quelques dizaines d'ingénieurs et de médecins et moins de
169
2 000 instituteurs .
Ahmed Ben Bella, président
Au niveau international, Ben Bella consacre sa première visite à l'étranger aux États-Unis, où il est reçu avec les honneurs par le du Conseil de la Révolution
président Kennedy, il opère cependant très rapidement un rapprochement avec les tenants du non-alignement et développe avec de 1962 à 1965
l'Union soviétique des relations économiques et militaires très denses. Le 19 juin 1965 est marqué par la destitution d'Ahmed Ben
170
Bella de ses fonctions à la suite d'un putsch conduit par le ministre de la Défense Houari Boumédiène , qui prend le pouvoir et
devient ainsi le nouveau président du Conseil de la Révolution. Il conserve dès lors le système du parti unique et engage le
pouvoir à œuvrer pour une rupture avec la politique entreprise par Ahmed Ben Bella. Il dirige le pays en s'inspirant de deux
fondements de la révolution, le renforcement de l'indépendance nationale et le développement de l'économie dans une perspective
socialiste. Il entreprend des réalisations dans le secteur de l'éducation, de la formation, de la planification, de l'industrialisation, du
développement. La politique de nationalisation menée par le Conseil de la Révolution algérienne provoque la remise en cause des
171 172
accords d'Évian . Il lance la nationalisation du gaz et du pétrole et développe Sonatrach.

L'Algérie connait un développement économique et social important sous son gouvernement. Entre 1962 et 1982, la population
169
algérienne passe de 10 à 20 millions de personnes et, massivement rurale avant l'indépendance, est urbanisée à 45 % . Le
revenu annuel par habitant, qui n’excédait pas 2 000 francs (305 euros) en 1962, dépasse 11 000 francs (1 677 euros) vingt ans
plus tard, tandis que le taux de scolarisation oscille de 75 à 95 % selon les régions, loin des 10 % de l'Algérie française. Les
possibilités agricoles étant significativement limitées par le désert, Boumédiène se tourne vers le développement industriel. Un
plan triennal est imaginé pour la période 1967-1969, auquel succèdent deux plans quadriennaux (1970-1973 et 1974-1977). Ils Le président Houari
s'accompagnent de grands travaux, comme la Transsaharienne (ou « route de l'unité ») qui relie la Méditerranée à l'Afrique noire Boumédiène (1965-1978)
ou le « barrage vert », forêt à planter en vingt ans pour empêcher l'avancée du désert. Le réseau routier est sensiblement étendu à
169
l'intérieur du territoire algérien (le réseau développé sous la colonisation restait circonscrit aux villes portuaires) . Cette
nationalisation suscite une onde de choc dont les effets se font sentir au niveau international, notamment sur le prix du pétrole. L'Algérie de Boumediène influence
le jeune colonel libyen Mouammar Kadhafi et le vice-président irakien Saddam Hussein, qui nationalisent à leur tour le secteur des hydrocarbures, provoquant à
173
l'occasion le premier choc pétrolier survenu en 1973 . Le secteur de l'agriculture est modifié par plusieurs réformes dont la construction des villages socialistes et
174
la réalisation du barrage vert, 1 500 km de long, 20 km de large et constitué de 3 millions d'héctares . Cependant Krim Belkacem s'oppose ouvertement à la
175
politique de Boumédienne, le pouvoir l'accuse d'avoir organisé un coup d'État et le condamne à mort par contumace . Krim Belgacem sera assassiné à Francfort
176
en 1970. Ferhat Abbas aussi dénoncera le système unique en 1976, il sera assigné à résidence surveillée jusqu'à 1978 .

Sur le plan extérieur, l'Algérie négocie avec le Viêt Nam la libération des derniers prisonniers de guerre américains. Lors de la guerre du Kippour, elle déclare la
177
guerre à Israël et envoie des troupes en Égypte en 1973. L'Algérie fut la première puissance militaire sur le front égyptien et sa force était composée
178
d’escadrons et de blindés. Yasser Arafat réussit à ouvrir un bureau à Alger en 1965 . L’année 1974 constitue, aussi pour Yasser Arafat, une année importante
179
d’avancées en faveur d’un règlement politique. Les autorités algériennes décident de l'emmener pour la première fois aux Nations unies sous escorte algérienne .

Par la suite, l'Algérie organisera le traité de paix entre l'Iran et l'Irak, elle intervient aussi pour régler la crise du Liban. Mais, le conflit entre le Maroc et l'Algérie
s'intensifie à cause du Sahara occidental. l'Algérie investira au sein de l'Union africaine, de la Ligue arabe et avec le Mouvement des non-alignés. Elle sera contre
l'Apartheid en Afrique du Sud.
Sur le plan interne, le pouvoir continue la nationalisation et démarre les trois révolutions : industrielle, agraire et culturelle. Une charte et une constitution sont
172
adoptées . L'arabisation des institutions est décrétée. Le président Français Valéry Giscard d'Estaing est reçu à Alger. En 1978, la base secrète française B2-
Namous sera fermée. Houari Boumedienne meurt en 1978 et Rabah Bitat est chargé de l'intérim de l'État. Chadli Bendjedid est désigné pour être élu par le peuple.

Démocratisation

Chadli Bendjedid prend la tête de l'État algérien, le 9 février 1979. Il fait sortir tous les prisonniers politiques. Le secteur
180
économique devient libéral. La politique de l'arabisation continue malgré le Printemps berbère en 1980 et les
revendications des élites francophones.

Sur le plan diplomatique, l'Algérie contribue avec succès au règlement d’un certain nombre de crises comme la libération
181
des otages américains en 1981 de Téhéran à Alger . La diplomatie algérienne a pu ouvrir les portes au dialogue avec les
autres chefs d'État du Maghreb et le président français. Chadli est le premier président algérien qui fera une visite officielle
en France, lors du mandat de François Mitterrand. Le roi Hassan II est reçu à Alger en vue de signer des accords Alger, les blindés de l'ANP occupent
bilatéraux. De plus, l'Algérie permet au Conseil national palestinien de proclamer l'indépendance d'un État de Palestine le les points stratégiques de la capitale,
15 novembre 1988 à Alger. Avant la guerre du Golfe, la diplomatie algérienne est très active pour essayer de convaincre le au lendemain de la démission de
président Saddam Hussein de libérer les otages et le Koweït. La visite du président Nelson Mandela, juste après sa Chadli Bendjedid.
libération, marquera les relations entre l'Algérie et les pays d'Afrique. Sur le plan interne, après plusieurs années de gestion
autocratique des affaires de l'État, l'Algérie se lance à partir de l'année 1988, dans une tentative de démocratisation, à la
suite notamment des événements du 5 octobre 1988. Cette ouverture s'accompagne en juin 1990 de l'entrée des islamistes du Front islamique du salut (FIS) dans le
champ politique, qui remportent des élections municipales du 21 juin 1990. Le FIS arrive également en tête du premier tour des élections législatives du
26 décembre 1991, avec 47 % des voix exprimées (le taux d'abstention étant de 41 %), ce qui provoque l'intervention de l’armée, qui interrompt le processus
électoral au début de l’année 1992, selon les opposants de la démission de Chadli. Mais, officiellement, le président Chadli Bendjedid annonce sa démission le 11
janvier et un Haut Comité d'État est mis en place le 14 janvier à cause du vide constitutionnel, selon la constitution algérienne. Cette évolution entraîne l'Algérie
dans une vague de violence et de terrorisme qui durera une décennie de guerre civile algérienne. Ce conflit coûta la vie à, selon les estimations entre 60 000 et
182
200 000 personnes avec des milliers de disparus et un million de personnes déplacées.

Transition

Mohamed Boudiaf prend la tête du Haut Comité d'État, après 28 ans d'exil. Un des chefs historiques de la guerre d'Algérie et
fondateur du parti du FLN souhaitait une Algérie démocratique tournée vers la modernité, il disait vouloir mettre fin à la
corruption qui gangrenait l'État. Il sera assassiné après six mois à Annaba en plein discours, le 29 juin 1992.

Ali Kafi est désigné alors à la présidence de l'État. En 1994, Liamine Zéroual remplace Ali Kafi. Le 15 janvier 1995, il doit faire
face à des nouvelles pressions diplomatiques internationales engendrées notamment par la Plate-forme de Sant'Egidio à Rome,
signé par les chefs politiques de l'opposition dénonçant la mainmise militaire de l'État. Ainsi, dans le but de restaurer la légitimité
Note 13
perdue des institutions de l'État, il organise une élection présidentielle en 1995, la première à scrutin pluraliste en Algérie .
Liamine Zeroual remporte l'élection, il est élu président de la République le 16 novembre 1995. En 1999, Liamine Zeroual décide
de mettre fin à son mandat présidentiel qui devait s'achever en 2000. Une élection présidentielle anticipée est alors organisée au
mois d'avril 1999. Huit candidats se présentent au premier tour parmi lesquels figure Abdelaziz Bouteflika. Au début du scrutin,
sept candidats décident d'un commun accord de se retirer à la suite de cas de fraudes qu'ils déclarent avoir observées. Abdelaziz Mohamed Boudiaf, président
Bouteflika décide de maintenir sa candidature en remportant l'élection présidentielle avec un score de 74 %. Il s'engage dès lors à temporaire du
appliquer son programme qui s'articule autour de trois axes principaux : le retour de la paix à travers l'application de la concorde 16 janvier 1992 au
nationale, la réactivation de l'économie et le retour de l'Algérie sur la scène internationale. Son premier mandat s'achève en 2004. 29 juin 1992
De nouvelles élections sont organisées au mois d'avril, le principal concurrent du président sortant étant son ancien Premier
ministre Ali Benflis. Abdelaziz Bouteflika est réélu avec un taux de 85 %. Son programme pour le deuxième mandat prévoit un
plan quinquennal pour la relance de l'économie, au profit duquel il consacre une enveloppe financière de 150 milliards de dollars. Pendant les mois de mars et
d'avril de l'année 2009, la campagne électorale pour la présidentielle se déclenche à la suite d'un nouvel amendement constitutionnel. Abdelaziz Bouteflika est
183
réélu pour un quatrième mandat en 2014 .

L'islamisme et l'extrémisme musulman figurent parmi les problèmes de l'Algérie contemporaine, au-delà de la seule offensive islamiste des années 1990 ayant
184
causé plusieurs dizaines de milliers de victimes. La bigoterie se répand rapidement , El Watan ayant déploré dans un article de 2015, à l'occasion d'un fait divers,
185
que la société algérienne « est gangrenée par le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et banalisés ». Le Monde s'étonne que « les
représentants des courants islamistes les plus radicaux ne manquent pas de tribunes médiatiques », rapportant qu'un islamiste, ancien militant du Front islamique du
186 187
salut et qui souhaite imposer la charia en Algérie , ait pu appeler publiquement au meurtre d'un intellectuel sans avoir été inquiété par la justice . Le
188, 189
gouvernement algérien est néanmoins traditionnellement connu pour sa politique de lutte vigoureuse contre le terrorisme islamiste .

Politique et administration

Système politique
190
Sur le plan politique, l’Algérie a adopté un régime républicain depuis l’avènement de son indépendance en 1962 . Sa constitution actuelle
confère au chef de l’État un rôle central dans la gestion des affaires du pays, c’est ainsi qu’en vertu de ses articles, le président de la
République est le chef de l’exécutif, chef suprême des forces armées et ministre de la Défense. Le chef de l’État détient également le pouvoir
190
de nommer son premier ministre et les membres du gouvernement sur proposition de ce dernier . L’élection du président de la République
se fait au suffrage universel direct, tous les cinq ans.
191
L’actuel président de la République est Abdelmadjid Tebboune, qui a pris ses fonctions le 19 décembre 2019 . Tebboune succède au chef
de l’État par intérim Abdelkader Bensalah, qui succède lui-même au président Abdelaziz Bouteflika, qui a été contraint à la démission en
Abdelmadjid
avril 2019 par des manifestations de masse contre le régime. Abdelmadjid Tebboune a remporté au premier tour l'élection présidentielle du
192 Tebboune, le 19
12 décembre 2019 mais le déroulement de ce scrutin est marqué par des manifestations massive du Hirak et par une abstention record .
janvier 2020 à la
190 conférence de
Par ailleurs, le pouvoir législatif est de type bicaméral depuis la réforme constitutionnelle de 1996 . Il est à noter cependant que les
Berlin (en) pour
pouvoirs qui lui sont attribués sont fortement diminués par la prééminence du pouvoir exécutif. La répartition des différents élus au niveau
le processus de
des deux chambres du Parlement révèle la composition suivante : le Conseil de la Nation (Chambre haute) : composé de 144 membres dont
190 paix de la Libye
le tiers est désigné par le président de la République ; l’Assemblée populaire nationale (Chambre basse) : composée de 407 membres élus
190
au suffrage universel direct pour une mandature de cinq ans .
190
190
La première constitution algérienne est adoptée le 10 septembre 1963 . Elle est abrogée par le coup d’état de 1965. Par la suite,
Trois autres constitutions sont adoptées successivement. La deuxième, en 1976, est initiée sous l'impulsion de Houari
Boumédiène, afin de parachever les institutions de l'État algérien en le dotant d'une Assemblée législative, et en créant le poste de
président de la République, élu au suffrage universel direct, en remplacement de la fonction de Président du Conseil de la
190
Révolution. La troisième Constitution est adoptée le 28 février 1989 , date à laquelle le multipartisme et la liberté d’expression
furent instaurés, c’est donc dans le sillage de cette réforme que le régime du parti unique fut dissous et que beaucoup de partis
politiques furent créés par la même occasion. La quatrième et actuelle Constitution est adoptée en 1996, avec comme principal
objectif l'instauration d'un Parlement bicaméral. Le Conseil constitutionnel (Algérie) est la magistrature suprême de la
190
République .
190
Actuellement, l'Algérie compte plus de 40 partis politiques en activité . Cependant, ces mêmes partis ne peuvent en vertu de
190
l'article 42 de la Constitution « être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale » , ils
doivent aussi recevoir l'agrément du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour être en mesure de se présenter aux
différentes échéances électorales. Les plus importants d'entre eux demeurent ceux de l’alliance présidentielle qui est composée de Abdelaziz Bouteflika,
trois partis majoritaires à l’Assemblée et au Sénat, il s’agit du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national président de la République
193, 194 algérienne démocratique et
démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) . Les principaux partis d'opposition sont le
populaire de 1999 à 2019.
Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement pour la réforme nationale (MRN), le Parti des travailleurs
(PT) et le Front des forces socialistes (FFS).
195
La bureaucratie algérienne demeure problématique et cause d'énormes soucis aux citoyens . La lutte antiterroriste reste en vigueur contre Al-Qaïda au Maghreb
islamique.

Découpage administratif
196
D'après la constitution algérienne les collectivités territoriales sont formées exclusivement de deux entités : les communes et les wilayas. Par ailleurs, le décret
no 15-140 du 27 mai 2015 a créé la wilaya déléguée, rattachée à une wilaya mère.

Il n'existe pas d'autres collectivités territoriales en Algérie, les régions algériennes ne sont que des régions géographiques ou culturelles sans existence légale, et les
547 daïras (subdivisions des wilayas) ne sont que des entités administratives.

Fin 2019, la loi no 19-12 du 11 décembre modifie et complète l’organisation territoriale du pays ; elle le redécoupe en 58 wilayas, 44 wilayas déléguées et
197, 198
1 541 communes .

Politique extérieure

Des analystes comme Akram Belkaïd considère que la politique extérieure constitue un véritable point d'adhésion entre le gouvernement et le peuple. Le
journaliste identifie deux principes essentiels de la politique extérieure algérienne : le refus d'interférer dans les affaires domestiques d'autres États ainsi que l'usage
199
de l'armée seulement dans un but de protection des frontières et de la sécurité intérieure, ne considérant jamais d'intervention militaire à l'étranger .

Sur le plan extérieur, l’Algérie inscrit son positionnement actuel par rapport aux différentes questions internationales sur la base de la doctrine qu’elle a puisée du
combat libérateur qui a permis à son peuple de recouvrer sa pleine souveraineté. C’est aussi au nom de cette morale que ce pays soutient durant les années 1960 et
1970 un nombre important de mouvements révolutionnaires de par le monde, ce qui lui valut d’être considéré comme « le phare du tiers monde » et au même « le
200
phare de tiers monde arabe » . Par extension et grâce à ses richesses sur le plan énergétique ainsi qu’à sa position particulièrement privilégiée dans le flanc sud
de la Méditerranée, l’Algérie jouit d’une influence certaine au niveau des ensembles régionaux auxquels elle appartient (Union africaine, Ligue arabe, dialogue
euro-méditerranéen). Aussi, l'Algérie a-t-elle su montrer son importante puissance d'influence parfois supérieure à son « potentiel propre » (économique, militaire,
201
population) . En 2000, la diplomatie algérienne a joué un rôle important dans la signature de l’accord de paix entre l’Érythrée et l’Éthiopie.
202
L'Algérie adhère à l'Union pour la Méditerranée en 2008. En 2009, la France accepte d'indemniser les victimes estimées entre 20 000 et 30 000 personnes lors
203
des essais nucléaires français en Algérie pendant les années 1960 .

Puissance militaire

Héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), l’armée algérienne est appelée


Armée nationale populaire (ANP), elle se compose des commandements des
forces terrestres, navales, aériennes et de la Défense aérienne du territoire. Le
sommet de la hiérarchie militaire aboutit au chef de l'État, constitutionnellement
chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale. La
composition de l'armée algérienne révèle un effectif d'environ
204
512 000 hommes (appelés au service militaire et d'actifs). Elle est également
assistée par le corps de la gendarmerie nationale qui est composé de
Ravitaillement en vol de l'avion de Sous-marins d'attaque de classe Kilo
100 000 membres, ainsi que d'un corps d'élite de 5 000 éléments de la Garde
combat multirôle Su-30MKA de 205 à Mers el-Kébir.
l'armée de l'air algérienne
républicaine, dépendant du ministère de la Défense .

Les dépenses militaires de l’Algérie durant l’année 2020 sont estimées à


9,7 milliards de dollars, en baisse de 3,4 % par rapport à 2019 (10,3 milliards de
dollars). Avec ces dépenses, l’Algérie se classe à la 24e place mondiale et arrive
206
en tête des pays africains . En ce qui concerne les acquisitions le principal
fournisseur depuis l'indépendance a été l’Union soviétique, cependant, depuis la
chute de cette dernière à l'issue de la guerre froide, l’Algérie a procédé à une
diversification de ses approvisionnements en armes, en se tournant notamment
Le système de défense antiaérienne
vers des pays comme l'Allemagne, l'Italie, les États-Unis d’Amérique, la Chine ou
207 de longue portée S-300 PMU-2
encore l’Afrique du Sud . Toutefois, le matériel russe continue d'occuper une
déployé dans le sud de l'Algérie
Porte-hélicoptères de classe Kalaat part prépondérante du parc militaire algérien, cette position a été davantage
Béni Abbès des Forces navales renforcée par la signature en 2006 d’un contrat très important de livraisons
208
algériennes. militaires .
Par ailleurs, l’armée algérienne construit certains types d’armements, cela va des patrouilleurs et corvettes pour la Marine
de guerre, jusqu’aux véhicules blindés de transport de troupes pour l’armée de Terre. Elle s’est en outre lancée depuis
l'année 2000 dans un processus de professionnalisation, qui vise à terme à adapter l’organisation de cette institution aux
standards internationaux (notamment ceux de l’OTAN), le corollaire de cette transformation étant l’intégration de l’Algérie
au sein du dispositif de l'OTAN en Méditerranée.

Les commandements de forces de l'ANP

Le complexe de missile balistique


Logo
Iskander acquis par l'Algérie en
209
2017

Forces ANP ALN Forces navales algériennes FAA DAT Gendarmerie nationale

Économie
210
Classement par le FMI des pays par PIB
État PIB
1 Nigeria 573,652 milliards de dollars US
2 Afrique du Sud 350,082 milliards de dollars US

3 Égypte 286,435 milliards de dollars US

4 Algérie 214,080 milliards de dollars US


Siège du Ministère des Finances, à
5 Angola 128,564 milliards de dollars US
Alger.

À partir de 1962, le gouvernement algérien a opté pour une économie planifiée fortement centralisée, les premiers objectifs
consistaient à donner à l’Algérie une indépendance sur le plan économique par la récupération notamment des richesses nationales. Une série de nationalisations
est menée à ce titre, touchant notamment des entreprises étrangères. Par la suite un effort considérable d’industrialisation est déployé. Le contre-choc pétrolier de
1986 sonne le glas de cette période de planification socialiste, l’État ne pouvant plus supporter durant cette période l’investissement financier qu’il consentait au
profit des entreprises nationales, ni n’étant en mesure de répondre favorablement à la nouvelle vague des demandes d'emploi qui ont largement crû avec
l’augmentation démographique, que le pays a connue depuis l’indépendance. L’Algérie recourt à partir de 1988 au FMI afin de réaliser un ajustement structurel, un
vaste programme de réformes est engagé afin d’assurer une transition de l’économie socialiste vers une économie de marché.

Caractérisée par une forte dépendance aux hydrocarbures, la situation économique de l'Algérie semble favorable jusqu'en 2014 tant sur le plan interne qu’au
niveau externe. À la suite notamment de l’augmentation très soutenue des prix du pétrole, la croissance économique du pays suit une progression constante et
stable, passant de 2,1 % en 2001 à 5,3 % en 2005, avec un pic de 6,8 % en 2003. Malgré la présence de surliquidités liées à l’abondance des ressources pétrolières,
l’inflation pendant cette période est restée maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerçait la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre
3,6 % pour 2004. Le taux de chômage diminue durant toute la décennie 2000 même si le taux de chômage des jeunes reste important.
211
Néanmoins, le secteur privé ne se développe pas et l'économie semble condamnée à rester une économie rentière . Depuis 2011, l'inflation a repris un rythme
plus soutenu avec des taux variant entre 4,5 % en 2011 à 8,9 % en 2012. En 2014, la Banque d'Algérie révèle que les recettes de pétrole et de gaz ont baissé de
près de 50 % au premier trimestre 2015, passant de 15,6 milliards de dollars en mars 2014, à seulement 8,7 milliards de dollars, faisant craindre une crise financière
majeure dans le pays. La banque d'Algérie s'inquiète de la trop grande dépendance du pays aux ventes du secteur énergétique qui représente plus de 95 % de ses
recettes extérieures et 60 % du budget de l'État algérien. Sur le seul premier trimestre 2015, les réserves de change du pays se sont écroulées de 179 milliards de
dollars à 160 milliards de dollars et l'État a puisé dans le fonds souverain de régulation des recettes (FRR) dont le bilan est passé de 5 633 milliards de dinars en
2012 à 4 408 milliards de dinars fin 2014. Le déficit de la balance des paiements atteint le niveau record de 10,72 milliards de dollars au premier trimestre 2015.
L'Algérie pourrait rencontrer des difficultés d'ici 2017-2018 pour payer les salaires de ses fonctionnaires, maintenir ses importations, et assurer son activité
212 213
économique . Le déficit budgétaire dépasse 12 % du PIB en 2015 et une éventuelle politique d'austérité peut faire craindre des troubles sociaux .

L'Algérie est la 4e puissance économique du continent africain avec, en 2014, un PIB de 214,08 milliards USD et 284,7 milliards USD en PIB à Parité de Pouvoir
d'achat (PPA) et la 48e économie mondiale.
5
Ramené à la parité de pouvoir d'achat, le PIB (PPA) par habitant est, lui, estimé à 7 600 USD en 2012 .

Production et investissement
214
L’Algérie est un important producteur et exportateur de gaz naturel (5e producteur et 4e exportateur ) et de pétrole
215
(13e producteur et 9e exportateur ), et dispose aussi de réserves importantes de fer au sud-ouest, ainsi que d’or,
d’uranium et de zinc à l’extrême sud. Le pétrole et le gaz naturel, exploités par la société nationale Sonatrach, sont les
principales sources de revenus. L’Algérie a su diversifier son économie en réformant son système agraire et en
modernisant son industrie lourde, mais les hydrocarbures constituent encore la quasi-totalité des exportations. En outre,
même si parmi les productions agricoles de l'Algérie, le pays est dans le monde le 1er producteur de fèves vertes, 5e de Anciens et actuels pays membres de
216 l'OPEP
figues, 6e de dattes, 8e d'abricots, 9e d'artichauts ou encore 10e d'amandes , il est le 5e pays qui exporte le moins sa
217 Légende :
production agricole . La dette extérieure de l’Algérie s’élevait en décembre 2007 à 880 millions de dollars contre
• Vert : Pays membres
4,7 milliards de dollars en 2006 — le pays est en train de rembourser par anticipation de vastes parts de ses dettes — • Orange : Ancien pays membres
utilisant ainsi l’afflux de devises inattendues liées à la hausse du prix du pétrole avant la chute de fin 2008 (voir : Pic
pétrolier).
218
Avec la libéralisation progressive de son économie , l’Algérie commence à séduire de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment après la promulgation
de la Loi no 02-01 du 5 février 2002 qui pose les principes de base de la libéralisation des marchés de l’électricité et de la distribution du gaz par canalisations et la
création de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG).

L’Algérie vient en tête de la région MEDA au regard des « flux d’investissements », souligne une étude sur l’investissement direct étranger en 2004, du réseau
219
euro-méditerranéen des agences de promotion des investissements (Anima) . Le document précise que la reprise « très nette » observée en 2004 est largement
due au secteur de l’énergie. Les IDE commencent cependant à s’élargir à d’autres domaines que les hydrocarbures tels que les télécommunications, le tourisme,
l’industrie. Autant de projets qui font qu’aujourd’hui, note le document d’Anima, l’Algérie devient une destination pour
les IDE, malgré un climat d’investissement qui reste à améliorer. Le montant des investissements annoncé par le
Mediterranean Investiment Project Observatory (MIPO) pour l’Algérie est de 5,857 milliards d’euros pour 59 projets
contre 2,519 milliards d’euros en 2003 pour 31 projets.

La croissance économique a été obtenue en premier lieu par le secteur du bâtiment et des travaux publics (+7,1 %), suivi
de celui des hydrocarbures (+5,8 %) et des services (+5,6 %), alors que l’agriculture n’a progressé que de 1,9 %.

De plus, l'Algérie possède également de nombreux grands lacs salés. Majoritairement des Chotts et des Sebkhas (de
superficie plus petite).
220
Principaux indicateurs économiques
Indicateur Valeur
221
PIB 173,76 milliards de dollars (2018)
221
PIB/habitant nominal 4 081 dollars (2018)
Parts des différents secteurs dans le
222
PIB/habitant PPA 7 600 dollars (2018) PIB (2006)
223
Croissance économique hors hydrocarbure 3,4 % (2018)
221
Inflation 2 % (2019)
224
Chômage 10,2 %
225
Réserves de change 77,88 milliards de dollars (fin 2018)
226
Dette extérieure 1,797 milliards de dollars (2009)
227
Dette publique 36.90 % (décembre 2018)
228
Solde budgétaire -1 533,4 milliards DA (-7% du PIB) (2019)
229
Exportations 41,17 milliards de dollars (2007)
229
Importations 46,19 milliards de dollars (août 2018)
Production pétrolière 1,450 millions de barils par jour (2004)
Réserves pétrolières 43 milliards bep (2006)
Réserves de gaz 4 500 milliards de mètres cubes
Investissements directs étrangers 5,25 milliards de dollars (2008)

Commerce extérieur

La balance commerciale de l’Algérie demeure fortement tributaire des revenus que génère la vente du pétrole et du gaz qui
230
constituent à eux seuls plus de 97 % du volume global des exportations en 2007 . Ainsi, à la faveur de l’envolée des
e
prix des matières premières depuis le début du XXI siècle, l’Algérie, à l’instar des autres pays producteurs de pétrole et de
gaz, a dû enregistrer un renflouement exceptionnel de ses recettes en devises, permettant ainsi une très nette amélioration
des indicateurs macro-économiques. En 2007, le volume des exportations s’élève à 63,3 milliards de dollars contre
26,13 milliards pour les importations, permettant ainsi de totaliser un excédent commercial record de 37,17 milliards de
dollars. Le principal partenaire commercial de l’Algérie est l’Union européenne, avec qui elle réalise plus de la moitié de Évolution du commerce extérieur de
son commerce extérieur ; parmi les clients, les États-Unis viennent en tête avec un volume d'échanges de 19 milliards de l'Algérie de 1999 à 2006
dollars, suivis par l'Italie et l'Espagne.

Pour les importations, en 2014, la Chine est devenu le premier partenaire commercial de l'Algérie avec 8,197 milliards d'euros et détrône la France (6,342 milliards
231
d'euros) .
232
L’Alliance d’Affaires Canada-Algérie (AACA) s'occupe des investissements. Le taux d'échange dépasse les 3 milliards de dollars .

Pétrole

L'Algérie est à la dixième place au palmarès des producteurs OPEP pendant la décennie 2010, derrière l'Arabie saoudite et l'Irak, l'Iran et les Emirats, mais aussi le
Koweït, le Nigéria et le Venezuela. C'est aussi le quatrième producteur de pétrole brut en Afrique après le Nigeria, l'Angola, et la Libye.

Finances

À partir de 1966, toutes les banques ont été nationalisées. Les fonctions monétaires et bancaires du gouvernement algérien
sont centralisées dans le cadre de la Banque d’Algérie, qui procède à partir de 1986, à la libéralisation du secteur bancaire
ainsi qu’à la constitution de banques privées. Soutenu dans cette entreprise par le FMI et la Banque mondiale, l’État
algérien a entrepris des efforts d’assainissement de ses finances et a vu sa dette extérieure diminuer à partir de la fin des
années 1990. L’Algérie a achevé à ce titre le remboursement anticipé de la totalité de sa dette rééchelonnée. En effet, des
accords ont été signés sur le remboursement par anticipation de dettes notamment avec la Pologne, l’Arabie saoudite, la
Turquie, l’Inde, la Slovénie et le Portugal, selon la presse locale. Avec ses créanciers publics du Club de Paris, l’Algérie a
clos à la mi-novembre tout le processus de remboursement anticipé pour un montant global de 7,75 milliards de dollars. Évolution des réserves de change de
Elle avait également remboursé par anticipation sa dette rééchelonnée avec le Club de Londres en septembre dernier pour 1999 à 2007
un montant de 800 millions de dollars. L’encours de la dette extérieure est passé de plus de 33 milliards de dollars en 1996
à moins de 4,5 milliards de dollars en 2007. Le service de la dette en pourcentage des exportations de biens et de services
est en outre passé de 73,9 % en 1991 contre seulement 500 millions de dollars sur un volume global de 63,3 milliards de dollars. Les réserves en devises sont
225, 233
passées quant à elles de moins de 5 milliards de dollars en 1999 à plus de 200 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2011 , ce qui place l'Algérie
en première position en Afrique pour ce qui est de ses réserves en devises.

L’Algérie est le pays africain qui a la plus grosse réserve d'or et se situe à la 24e place mondialement.
Classement des principales réserves
234
d'or de pays africains
État Réserve d'Or
Algérie 173,6 tonnes

Afrique du Sud 125,3 tonnes

Libye 116,6 tonnes

Sciences

L’Algérie compte actuellement 20 000 enseignants chercheurs qui sont répartis entre les différentes universités du pays, et
plus de 780 laboratoires de recherche qui emploient 1 500 chercheurs. On peut citer notamment :
235 236
le chercheur Belgacem Haba , l’homme aux 195 brevets d’invention ;
237
le physicien atomique Noureddine Melikechi , chercheur dans les systèmes de commande et
238
robotique ;
chercheur, spécialiste en imagerie médicale, Elias Zerhouni, est un médecin radiologue algéro-
américain qui a été directeur des National Institutes of Health de 2002 à 2008 ; depuis 2011, il exerce la
La centrale électrique hybride de
fonction de président de la R&D au sein du groupe Sanofi ;
239 Hassi R'Mel à Laghouat
Taïeb Hafsi, est un professeur et chercheur en management et un penseur algérien ;
philosophe, chercheur en sciences humaines et sociales, pédagogue, expert du dialogue des cultures
et des religions, Mohammed Arkoun, est un intellectuel qui s'inscrit dans la tradition des « Lumières »
françaises ;
historien, islamologue et philosophe, Yasmine Belkaid, est une immunologiste et chercheuse principale à
l'Institut national des maladies allergiques et infectieuses.

L'État s'est fixé l'objectif d'atteindre à terme 1 000 laboratoires avec 4 500 chercheurs. L'enveloppe financière qui est allouée à ce
secteur est estimée à plus de 100 milliards de dinars pour un programme de développement qui doit s'étaler jusqu'en
2014 [réf. nécessaire].

L'Algérie a par ailleurs enregistré des avancées dans le domaine de la recherche énergétique et spatiale. L'énergie solaire et
éolienne constituent des créneaux qui sont privilégiés par les programmes de développement initiés par l'État algérien. L'Algérie
dispose à cet effet du potentiel solaire le plus important de tout le pourtour méditerranéen, il est ainsi estimé à 169,440 térawatts-
heures par an (TWH/an) pour le solaire thermique, et de 13,9 TWh/an pour le solaire photovoltaïque. D'autres projets ont permis Noureddine Melikechi,
aussi la création d’un technopôle solaire à Hassi R'Mel, doté d’une capacité de 150 MW/an, et opérationnel à la fin de l’année physicien atomique
2008. Ce projet aura une capacité de production 6 000 MW d'électricité d’ici 2015, soit 5 % de la production globale d’électricité travaillant pour l'agence
240
d’ici 2010. L’Algérie se classe en outre comme le futur premier fournisseur de l’Europe en énergie solaire . spéciale américaine NASA.

Dans le domaine spatial et satellitaire, l'Agence spatiale algérienne s'occupe de tous les programmes pour satisfaire la demande de
la population notamment dans les télécommunications. Le plus important projet est le Programme Alsat.

Le nucléaire algérien est utilisé à des fins pacifiques. Depuis les années 1980, les réacteurs nucléaires Essalam d'Aïn Oussara et NUR de Draria permettent aux
chercheurs algériens de mener des expériences scientifiques notamment dans le domaine de la recherche médicale. Le réacteur nucléaire NUR (lumière en arabe)
situé à Draria près d'Alger, est d'une puissance de 1 mégawatt, fonctionnant à l'eau légère. Il s'agit d'un réacteur de recherche dont la construction s'est faite en
241
collaboration avec l'Argentine, son inauguration intervient officiellement en 1989 . En 2020, selon Abderrahmane Mebtoul, professeur et consultant en
242
économie, l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire de production d'énergie en 2025 .

Actuellement, l'Algérie s'investit dans le développement des énergies renouvelables à l'exemple de la centrale électrique mixte de Hassi R'Mel.

Télécommunication

Le réseau des télécommunications en Algérie était peu développé, et l'inégalité des services en fonction des régions était
très importante. En dehors des zones urbanisées du nord de l'Algérie, le réseau était encore largement sous-développé, et
les téléphones fixes et les ordinateurs y étaient très limités. Mais, depuis 2000 avec la privatisation du marché des
243
télécommunications, le secteur est cependant en nette amélioration . Dans le cadre de cette libéralisation des marchés,
une Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), assurant la régulation du secteur, a été créée. Le
gouvernement a engagé en outre de nombreuses mesures dans le but de développer et d'améliorer les technologies et le Logo d'Algérie Télécom
244
réseau des télécommunications. Mais, les problèmes de surfacturation demeurent en Algérie .

Ainsi, le secteur de la téléphonie mobile est passé pour la période 2001-2006 de 100 000 à plus de 20 millions d'abonnées,
245
et connaît de 2005 à 2006 un taux de pénétration de 67,8 % . L'évolution du marché de téléphone fixe est toutefois relativement stagnante et l'accès à Internet
est encore peu répandu malgré l'important déploiement de nouvelles technologies (dont le réseau de fibre optique de 23 457 km) (voir Internet en Algérie). Selon la
Banque mondiale, en 2005, l'Algérie avait en moyenne 494 lignes téléphoniques pour 1 000 personnes et environ 58 pour les utilisateurs Internet. En Algérie,
l'opérateur privé Djezzy, en partenariat avec RIM, a lancé en avant-première au Maghreb, le 15 novembre 2006, la première offre BlackBerry. L'opérateur Djezzy
(Orascom Télécom Algérie) a lancé le BlackBerry en 2007 suivi par l'opérateur historique Mobilis (Algérie Télécom).
246, 247, 248
Indicateurs pour les télécommunications
Indicateur Valeur (décembre 2017) Valeur (décembre 2016) Valeur (décembre 2015)
GSM 14 385 131 abonnés 20 125 227 abonnés 43 391 000 abonnés
3G 21 591 628 abonnés 10 372 787 abonnés
indéterminé
4G 9 867 671 abonnés 712 670 abonnés
Total Téléphonie mobile 45 844 430 abonnés 47 041 321 abonnés indéterminé

Lignes de téléphone 3 130 090 abonnés 3 405 000 abonnés 3 268 000 abonnés
Téléphone Mobile et fixe 48 974 520 abonnés 50 446 000 abonnés 46 659 000 abonnés
Connexions Internet 34 589 389 d’utilisateurs 29 539 000 d’utilisateurs indéterminé

ADSL indéterminé 2 859 000 d’utilisateurs indéterminé

Télédensité indéterminé 71,17 % indéterminé

Transport
249
Le réseau routier algérien est le plus dense du continent africain , sa longueur
est estimée à 180 000 km de routes, avec un taux de revêtement de 85 % et plus
de 3 756 ouvrages d'art. Ce réseau devrait être complété par une infrastructure
autoroutière majeure en cours d'achèvement, l'autoroute Est-Ouest. C'est une
autoroute 2x3 voies qui relie, sur 1 216 km, la ville d'Annaba à l'extrême Est à la
250
ville de Tlemcen à l'extrême Ouest . L'Algérie est également traversée du Nord
au Sud par la route transsaharienne, qui est maintenant goudronnée sur sa quasi-
totalité et est même une autoroute sur le début de sa partie Nord. Cette route est
Hall de départ de l'aéroport d'Alger -
poussée en avant par le gouvernement algérien afin d'accroître le commerce entre
Houari-Boumédiène Station de métro El Harrach Centre à
les six pays traversés (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie).
Alger
Le réseau ferroviaire est quant à lui estimé à 4 200 km, soit le deuxième en taille
251
du continent . Ce réseau connaît depuis peu une électrification au niveau de
certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à
252
grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays .
L'ouverture fin 2011 du métro d'Alger, d'une longueur de 14 km et desservant
16 stations, fait d'Alger la première ville du Maghreb à être équipée d'un métro
souterrain (Tunis disposant depuis 1985 d'un métro léger).
Nouvelle autoroute Est-Ouest reliant
l'Est et l'Ouest de l'Algérie sur une Pour l'activité portuaire, elle est principalement dominée par les exportations
distance de 1216 km d'hydrocarbures. Le premier port d'Algérie est de loin celui d'Arzew, par lequel
transite la plus grande part des exportations de pétrole brut d'Algérie, et avec un Train de la banlieue algéroise
trafic annuel de 40 millions de tonnes de cargaisons. La Compagnie nationale
algérienne de navigation (CNAN) et l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (voir Algérie Ferries) sont
des acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs transbordeurs (navire traversier) font la liaison des passagers vers les côtes européennes ainsi que le
253
transport de marchandises à travers le monde . En Algérie, les ports les plus importants sont au nombre de 17 : port d'Alger, port de Annaba, port d'Arzew, port
d'Arzew El-Djedid, port de Béjaïa, port de Béni Saf, port de Cherchell, port de Collo, port de Dellys, port de Djen Djen, port de Ghazaouet, port de Jijel, port de
254
Mostaganem, port d'Oran, port Méthanier, port de Skikda et port de Ténès .

L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux. Le plus important est l'aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène avec une capacité, depuis 2019, de
255
22 millions de passagers par an . Air Algérie, la compagnie aérienne nationale, domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son
ouverture à la concurrence 8 autres compagnies privées, dont notamment la compagnie Tassili Airlines.

Air Algérie gère des lignes régulières vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine et le Moyen-Orient. Plusieurs compagnies aériennes internationales assurent des
vols réguliers vers l'Algérie (Tunisair, Royal Air Maroc, EgyptAir, Qatar Airways, Saudia, Iberia, Air France, Alitalia, Aigle Azur, Lufthansa, Turkish Airlines,
British Airways, TAP Air Portugal).
256, 257
Plusieurs grandes villes (Alger, Batna, Constantine, Oran, Sétif, etc.) se doteront du tramway .

Dans la majorité des villes, les bus privés et de l'État possèdent des lignes qui desservent la plupart des quartiers. Ainsi à
Alger la compagnie nationale Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger éprouve des difficultés face à la demande
258 259
des citoyens . Les mégabus ont été ajoutés au transport pour améliorer les services . Mais, la modernisation des trains
de banlieue et l'ouverture de nouveaux téléfériques faciliteront le déplacement des gens dans la capitale et aussi dans
certaines villes. Avec 4 314 morts sur 16 282 accidents de la route recensés par la Direction générale de la Sûreté nationale
en 2003, l’Algérie serait le quatrième pays le plus dangereux au niveau mondial en ce qui concerne la circulation
260
automobile . La raison principale est « l’extraordinaire banalisation d’une conduite suicidaire sur les routes du
260
pays » .
5
Indicateurs pour les transports
Tramway de Sétif
Indicateur Valeur
Routes 180 000 km (dont 42 000 km routes secondaires) (2010)
Nombre d’aéroports 35 (dont 13 internationaux) (2005)
Voies ferrées 4 500 km (dont 299 km électrifiées) (2010)
Nombre de ports 40 ports, 11 mixtes, 2 destinés aux hydrocarbures
Nombre de voitures 5,5 millions de véhicules (2009)

Agriculture et pêche
L'agriculture algérienne est l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie. La part de la valeur ajoutée agricole dans
le PIB est de 10 à 13% selon les années et la pluviométrie, elle emploie 13 % de la population active. La production
agricole algérienne est estimée à 30 milliards de dollars, elle est essentiellement composée de céréales, des produits
maraîchers ou arboricoles. Les hauts-plateaux permettent aussi l'existence d'un élevage très important (moutons, bovins).
L'essentiel de cette production est absorbé par le marché intérieur. La bonne santé relative de l'agriculture a permis à une
262
industrie agroalimentaire de se développer .

Les surfaces irriguées représentent 835 197 ha en 2006. De nombreux arbres furent plantés afin de ralentir l’avancée du
désert comme le barrage vert. La superficie totale de forêts ravagées par le feu pendant l’année 2006 a été estimée à L'Algérie détient les plus grandes
263
16 916 ha . Près de 900 millions de mètres cubes d’eaux de crues sont destinés à l’irrigation par épandage de réserves mondiales de corail rouge,
498 000 ha pour la production fourragère. Le potentiel de production arboricole et viticole compte près d’un million dont la pêche est réglementée par
d’hectares en 2006. Les superficies récoltées en toutes espèces confondues est de 2 671 140 ha, le blé dur représente 261
l'État .
1 162 882 ha, le blé tendre 620 945 ha, l'orge 812 280 ha et l'avoine 75 035 ha. La culture fourragère totalise 788 542 ha.
Les légumes secs sont étalés sur 66 866 ha et la culture de pommes de terre est de 58 632 ha. En dépit de ces chiffres,
l'Algérie doit importer du lait et massivement des céréales pour un coût de l'ordre de 4 milliards de dollars. Ces produits
264
sont le point faible de l'agriculture nationale qui ne réalise son autosuffisance alimentaire qu'à 72 % en 2014 .

Les superficies des cultures maraîchères représentent 372 096 ha. Les cultures industrielles dont les tomates, le tabac et les
arachides forment 10 569 ha. L'arboriculture fruitière à noyaux et pépins est de 280 387 ha et les agrumes utilisent
57 064 ha. Les deux entreprises Ifri ou N'Gaous produisent du jus à partir de la récolte. La viticulture renferme 97 063 ha
et l'ONCV s'occupe de la fabrication du vin à partir des vignobles. L’oléiculture englobe 263 352 ha, la région la plus
connue est la Kabylie pour l'olivier et l'huile d'olive. La phœniciculture est basée essentiellement au Sud. Le nombre de
palmiers dattiers est estimé à 17,1 millions. Chaque palmier produit annuellement entre 45 et 51 kg de dattes.
Plaine de la Mitidja vue depuis le
Mausolée royal de Maurétanie.
L'élevage ovin a un effectif de 19,6 millions de têtes, ensuite le caprin avec 3,7 millions de têtes. Quant aux bovins, ils
comptent 1,6 million de têtes et en dernier la camelin est estimé à 0,3 million de têtes. Enfin, l’effectif apicole détient
964 026 ruches. Pour le sous-secteur des forêts, une superficie de 34 593 ha de plantation forestière a été réalisée en 2006.

Plusieurs projets de lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme ont été engagés. En 2006, l'État prévoyait « la régénération de
2 817 194 ha ; la réhabilitation de 25 891 ha par la plantation pastorale dans les zones très arides ; la réalisation de 526 532 m3 de correction torrentielle ;
l'irrigation de 22 053 ha par épandage des eaux de crues grâce à la construction de 282 ceds de dérivation ; la réalisation de 631 points d’eau d’abreuvement
(djoubs, puits, sources, forages et mares) et la réalisation de 206 253 millions de litres de seguias et enfin d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et
265
mares) » .

La côte algérienne longe 1 200 km, partagée en quatorze wilayas maritimes. Chaque wilaya possède un certain nombre de ports, d’abris de pêche et de plages
266
d’échouage. 64 sites de débarquements longent la côte algérienne : 32 ports ; 23 plages d’échouage ; 4 sites d’abris aménagés ; 5 sites d’abris naturels . Les
espèces halieutiques les plus consommées sont : poissons démersaux, petits pélagiques, grands pélagiques, requins et squales, crustacés et mollusques. L'Algérie
pêche presque 230 000 tonnes par an, selon le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Le corail est réglementé en Algérie, il se trouve dans la côte
est, El Kala dans la wilaya d'El Tarf.

Société

Panorama du front de mer d'Annaba, quatrième ville d'Algérie de par sa population.

267
La société algérienne est en majorité composée de jeunes et 50 % de la population est célibataire .

Les Algériens descendent principalement des Berbères (amazigh). Il est probable que les Haratins aient disputé des territoires aux Berbères avant d'être totalement
268
refoulés vers les oasis du Sahara algérien . Les différentes vagues de peuplement composées de Phéniciens, de Juifs, de Romains, de Vandales, de Byzantins,
269
d'Arabes, d'Espagnols, d'Andalous , de Turcs (Kouloughlis), de Français, etc., se sont succédé au cours de l'histoire.

Les musulmans orientaux ont converti l’ensemble du Maghreb à l’islam au VIIe siècle et y ont établi leur religion et la langue arabe, langue liturgique. L’apport
démographique arabe n’a été significatif en Algérie qu’à partir du XIe siècle, notamment par l’arrivée de tribus d’Hilaliens, estimées cependant à quelques dizaines
270 5, 271
de milliers . Aussi d'après ces estimations, la principale souche très majoritaire des Algériens est berbère . L'arrivée des Hilaliens fut donc un facteur
272 273
principalement important dans l’arabisation linguistique de la Berbérie . Selon l'historien Charles-Robert Ageron , en 1886, l'Algérie comptait environ
1,2 million de berbérophones (Chaouis, Kabyles, Chenouis Touaregs, Mozabites, etc.) contre environ 1,1 million d'« Arabes ». L'arabisation plus massive de
l'Algérie est donc relativement récente et s'est surtout accélérée, paradoxalement, durant la colonisation française entre 1850 et 1950. Parmi les régions restées
274
berbérophones, notamment en raison de leur enclavement géographique (montagnes, oasis) ou religieux , les Kabyles et les Chaouis sont les plus nombreux.

L'Algérie connut aussi entre les années 1950 et les années 2000 des brassages intenses de sa population, dus à diverses raisons : guerre de libération nationale,
275
migrations internes des populations, exode rural massif, décennie noire ou urbanisation rapide .

Dans les années 2010, l’Algérie figure parmi les cinq pays africains ayant un indice de développement humain (IDH) élevé. Elle est le premier en Afrique du
276
Nord . Son IDH passe de 0,644 en 2000 à 0,754 en 2017, ce qui classe le pays à la 83e place mondiale. L’espérance de vie à la naissance s'établit à 75 ans en
276
2015. La durée attendue de scolarisation atteint en 2015 une moyenne de 14,4 .

Au cours d'une enquête réalisée entre 2006 et 2007, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM) a
277
découvert que 38,3 % des mariages du pays sont consanguins . La commune de Bir el-Ater près de Tébessa vient en tête du classement avec un taux de 88 %
278
de cas de consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Oran avec 18,5 % .

La dimension de la diaspora algérienne est inconnue, des millions d'Algériens vivent à l'extérieur du pays. Toutefois, la commission des affaires étrangères de
279
l’APN a été chargée du recensement général de la population (RGPH 2008) pour connaitre le poids des migrants .
En 2008, les garde-côtes algériens ont repêché près d'une cinquantaine de corps à l'ouest de l'Algérie. La majorité des morts avaient entre 20 et 30 ans. Les
Algériens les appellent les Harrag. Le mythe du harrag se répand vite à travers le pays et il est devenu à la mode. Surtout à l'Ouest, les jeunes fredonnent « C'est la
280
dernière année où je suis là » .

Chaque année, il y a plus de 15 000 fumeurs qui meurent des effets du tabagisme, presque la moitié des hommes sont des fumeurs, selon les statistiques officielles.
281
80 % des habitants de la capitale développeront des maladies causées par le tabac dans les prochaines années .

Au cours du premier trimestre 2009, 9 005 accidents corporels ont été enregistrés. Le bilan est lourd, on rapporte 13 814 blessés et 951 morts. Les conducteurs
282
sont en grande partie responsables de ces accidents .

L'Algérie le 42e pays le plus « écologiquement propre » de la planète, et le premier parmi les pays arabes notamment en raison des progrès réalisés récemment au
283
niveau des énergies renouvelables et au vu de son potentiel énergétique .

Dans les années 2010, le pays est confronté à une forte immigration clandestine en provenance du Sahel (essentiellement du Niger). Les ONG estiment qu'environ
284
100 000 Subsahariens vivent en situation irrégulière en Algérie, hors de tout cadre juridique et dans des conditions difficiles . Plusieurs médias font état d’un
285, 286, 287, 288, 289
racisme et de discriminations à leur encontre . Les autorités algériennes expulsent régulièrement dans le désert ces migrants, y compris femmes
290
enceintes et enfants, sans leur fournir eau ni nourriture, ce qui conduit à des morts fréquentes : plus de 13 000 migrants clandestins auraient ainsi été expulsés
290, 291
entre avril 2017 et juin 2018 .

Démographie
292
L'Algérie comptait 43,9 millions d'habitants en janvier 2020 avec un taux de croissance annuel de 2 % . Environ 90 %
des Algériens vivent sur un peu plus de 10 % du territoire, concentrés le long des côtes méditerranéennes. La densité de la
population moyenne du pays est de 14 hab./km2. Cependant, ce chiffre reflète mal une répartition inégale, elle dépasse en
effet les 100 hab./km2 pour les régions du nord, principales régions peuplées de l'Algérie. Près de la moitié des Algériens
a moins de 19 ans.

Après l'indépendance, l'Algérie était parmi les pays à plus forts taux de fécondité au monde. Il y avait un faible taux
d'emploi de femmes pendant les années 1970. La transition démographique se fit en 2000. Le pays se situe dans les pays à
fécondité modérée avec un taux de 20 pour mille. L’introduction de la contraception, l'émancipation des femmes dans le
monde du travail et la situation socioéconomique (crise de logement, avancée de l'âge du mariage, l'inflation, le chômage,
293
etc.) des familles sont les causes principales de la baisse . Selon des chiffres officiels, il y eut 1 038 000 naissances
294
vivantes en 2018 dans le pays . Jeunes Algérois dans les rues de la
Casbah.
Le pays connaît aussi un taux important d'émigration. En 2000, l'Algérie est le 15epays du monde ayant fourni le plus de
295
migrants, estimés à plus de deux millions d’individus, soit une proportion de 6,8 % par rapport à la population du pays .
296
La France abrite la plus importante communauté algérienne à l'étranger, estimée à un million de personnes, dont près de 450 000 binationaux . Selon
l'Association internationale de la diaspora algérienne, d'autres communautés importantes vivent en Espagne (300 000), au Royaume-Uni (250 000), au Canada
297
(110 000), en Belgique (50 000) et en Italie (50 000) . Le taux de migration est négatif (-0,33 ‰ ), car le taux d'émigration n'est qu'en partie compensé par
298
l'immigration de populations venues des pays du sud. L'Algérie abrite notamment dans la région de Tindouf près de 165 000 réfugiés sahraouis ayant fui le
Sahara occidental en 1975. Cette émigration s'est encore accélérée depuis 2000. Entre 2000 et 2013, 840 000 Algériens ont quitté le pays portant le nombre
d'Algériens expatriés à 1 770 000 en 2013. 82 % des émigrés algériens se trouvent en France. Cette émigration a pour conséquence une « hémorragie grave dans
299
l'encadrement et les élites universitaires » . En 2017, les chiffres de l'émigration repartent à la hausse. Entre les mois de juillet et septembre, les Algériens
300
faisaient partie des cinq principales nationalités d'arrivants en Europe après la Syrie, le Maroc, le Nigeria et l'Irak . En 2012, résident notamment en Algérie
301
30 344 Français et environ 30 000 à 40 000 Chinois.

Femmes

Le socialisme de l’État algérien durant les premières décennies de l’indépendance, favorise l’intégration des femmes dans
un projet national progressiste. Cependant, la montée de l’islamisme depuis les années 1980 complique le statut de la
302
femme. Après la décennie noire, les femmes ont réinvesti la sphère publique . Ainsi, l’Algérie a enregistré des progrès
ces dernières années en matière des droits des femmes, le pourcentage d'Algériennes exerçant une activité professionnelle
303
est de 38 % en 2010 .

La Constitution garantit tous les droits politiques, économiques, sociaux et culturels de la femme algérienne. L’écart
hommes-femmes dans le taux de scolarisation s'est relativement rétréci, passant de 20 % en 1966 à 3,6 % en 2002. À ce Femmes algériennes en tenues
sujet, 60 % des inscrits à l’université en 2007 sont des femmes contre 39,5 % en 1991 (quadruplement du nombre des traditionnelles du pays.
étudiantes). Concernant la main-d’œuvre féminine, il est indiqué dans le rapport du CNES qu'« une augmentation de près
304, 302
de 5 fois comparée à la période 1977/2003 et de près de 2,5 fois sur la période 1987/2003 » . En 2007, les femmes
302
constituaient 60 % de ses juges et 70 % des juristes . Selon un rapport de l'Unesco en 2021, les Algériennes représentent le plus grand taux de femmes
305
ingénieures dans le monde, avec 48,5 % .
306
Cependant, tout comme ailleurs dans le Maghreb, la femme demeure considérée comme inférieure par certaines catégories de la population . Une enquête
algérienne à indicateurs multiples (MICS3) de l’Office national des statistiques en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière et
307
financée par l’Unicef, a, entre autres, dévoilé que 67,9 % de femmes algériennes acceptent que leurs maris les battent .

L'universitaire Fadéla Boumnedjel-Chitour indique en 2018 : « Quand la femme a tout de même le courage de se déplacer au commissariat ou à la brigade de
gendarmerie, des officiers et agents de sécurité prennent le relais de la famille pour essayer de la dissuader avec un discours moralisateur. On lui demande, par
exemple, de comprendre la colère de son mari et on la rassure en lui disant qu'il ne recommencera plus. Il est rare que les commissariats de police ou les brigades
de gendarmerie prennent sa déposition et l'encouragent à établir un certificat médical descriptif pour des blessures volontaires. […] On dit souvent que les femmes
ne connaissent pas leurs droits. Je peux vous dire qu'elles les connaissent parfaitement. Mais elles ont intériorisé à quel point les obstacles sont multiples, les
308
difficultés immenses et les chances d'aboutir minimes, ne serait-ce que parce qu'elles savent l'inégalité qui est imprimée dans le Code de la famille. » .

Certaines lois ont été instaurées afin de permettre plus d’égalité entre les hommes et les femmes. En effet, le 5 mars 2015, une loi criminalisant les violences contre
les femmes a été légiférée en Algérie par les députés. Ainsi, cette loi prévoit des peines allant d’un à vingt ans de prison selon la gravité de l'acte, voire jusqu’à la
réclusion à perpétuité, s’il y a mort de la victime. Le texte du Code pénal prévoit aussi des peines de prison pour ceux qui feraient pression sur leur épouse pour
309
bénéficier de ses biens et ses revenus financiers. L'Algérie est le deuxième pays du Maghreb à mettre en place un telle réforme .
L'article 333 du Code pénal, qui punit les outrages à la pudeur, est fréquemment invoqué pour punir les jeunes non mariés qui s'embrassent ou se caressent. Le
tabou de la pénétration sexuelle avant le mariage ainsi que le prolongement des études chez les jeunes filles conduit ainsi à une forte frustration sexuelle chez les
hommes, qui se traduit par une agressivité à l'égard des femmes, celles-ci pouvant être traitées de « putes » dès qu'elles s'éloignent de la norme ou souhaitent avoir
310
une certaine indépendance .

Plusieurs associations caritatives et organismes sont présidés par des femmes : elles travaillent pour donner des soins et pour aider les gens surtout dans les régions
311
rurales et dans les hôpitaux .

Fêtes

Fêtes légales
Date Nom Indication

1er janvier Jour de l'an Premier jour de l'année du calendrier grégorien

1er mai Fête du Travail Jour férié à l’occasion duquel plusieurs manifestations syndicales sont organisées, notamment par l’UGTA.

5 juillet Fête de l’Indépendance et de la Jeunesse Proclamée le jeudi 5 juillet 1962


312
1er novembre Anniversaire de la Révolution algérienne Fête nationale , commémore le déclenchement de la Révolution le lundi 1er novembre 1954
313
12 janvier Jour de l'an Yennayer Fête nationale , commémore le premier jour du calendrier berbères

Note 14
Fêtes religieuses pour l'année 2019
Date Nom Indication

1er septembre Awal muharram Premier jour de l’année musulmane (Hégire)

9 septembre Achoura Fête


Jour de la naissance du prophète de l'islam Mahomet (cette fête est considérée comme d'essence non religieuse par la majorité
30 octobre al-Mawlid an-nabaoui
des théologiens)
Aïd el-Fitr (ou Aïd es-
4 juin Fin du ramadan, mois de jeûne et de prières pour les musulmans (2 jours)
Seghir)
Aïd al-Adha (ou Aïd el-
11 août « la fête du sacrifice », commémoration de la soumission d’Abraham à Dieu, marque la fin du pèlerinage à La Mecque (2 jours)
Kebir)

L'Algérie a adopté le weekend semi-universel (vendredi/samedi) en août 2009 pour s'adapter à l'économie des pays
occidentaux. Le repos hebdomadaire était fixé depuis 1976 au jeudi et vendredi, à la différence de la plupart des pays de
tradition islamique qui avaient déjà choisi le weekend universel (samedi/dimanche) ou semi-universel. Les jours fériés
algériens sont inscrits dans la loi no 63/278 du 26 juillet 1963, modifiée et complétée des ordonnances no 66/153 et
314
no 68/149 . Cependant, d'autres fêtes non officielles, islamiques, berbères ou nationalistes, sont également célébrées.
Les quatre principales fêtes berbères sont : Yennayer (Nouvel an du calendrier berbère, 12-13 janvier), Tafsut Imazighen
(« Printemps berbère », 20 avril), Amenzu n tfsut (27 juillet), et Amenzu n tyerza (29 octobre). Parmi les fêtes nationalistes
sont commémorés les massacres de Sétif du 8 mai 1945 ou encore la date anniversaire du congrès de la Soummam, tenu Récitation du Coran dans une
en 1956 et qui organisa la lutte des Algériens pour leur indépendance. mosquée en Algérie à l'occasion d'al-
Mawlid an-nabaoui.

Religions

Vue d'ensemble
315
Il n'existe pas de recensement officiel en matière de religion . Toutefois, il est généralement estimé que l'islam est la
5, 316 317
religion de 98 à 99 % des Algériens . La République algérienne en a fait sa religion d'État . Les musulmans sont
majoritairement sunnites de rite malékite, mais on trouve également des communautés ibadites comme dans le Mzab.

Il existe aussi plusieurs confréries soufies ou autres, les zaouïas. Ces derniers ont un grand rôle dans la société algérienne.

Institutions et liberté de culte Mosquée El Rahman à Cherchell.

Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs gère tout ce qui est relié à la religion (calendrier musulman, les horaires
de prières, les jours de fête religieuse, l'annonce du ramadan, l'entretien des mosquées [réf. nécessaire], le pèlerinage à La
318
Mecque) . Le Haut conseil islamique s'occupe des affaires religieuses dans le pays et il est formé d'un président et de
319
membres . Son rôle est dicté par la constitution algérienne.

Plusieurs cérémonies religieuses célèbrent la naissance du prophète de l'islam Mahomet depuis des siècles. À ces
occasions, l'usage de pétards provoque des hospitalisations chaque année.

Les récitants du Coran et les enfants circoncis reçoivent des cadeaux de la part des différents ministères et associations lors
des fêtes religieuses.
L'abside. Saint Augustin et les
La constitution garantit à tous les citoyens une liberté du culte, et l'État en assure la protection. Les imams, les prêtres et les Cardinaux d'Alger.
rabbins dépendent du ministère des Cultes et sont rémunérés par l’État. Le gouvernement contribue au financement des
mosquées, des imams et de l'étude de l'islam dans les établissements scolaires. L’enseignement de la charia (les lois de la
religion islamique) est devenu depuis septembre 2005 obligatoire dans toutes les filières du secondaire. En outre, le gouvernement a intensifié le contrôle de
l'enseignement religieux scolaire, des prêches dans les établissements religieux et l'interdiction de la distribution d'ouvrages religieux faisant la promotion de la
violence.
320
Les Églises protestantes d'Algérie avançant le chiffre de 50 000 fidèles en 2008 , le ministère des Affaires religieuses reconnaît 11 000 chrétiens dans le pays,
321 322
essentiellement catholiques . Roger Saïd, algérien de confession juive a représenté les intérêts de la communauté juive en Algérie à partir de 2009 ; il est
323
décédé le 7 août 2012 .
La liberté de culte, pleinement applicable à l'islam, s'accompagne de restrictions pour les autres religions, comme la prohibition du
324
prosélytisme ou encore l'obligation pour tout prêche d'être effectuée par une personne agréée par les autorités . L'ordonnance
no 06.03 du 28 février 2006 fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulman, approuvée par la loi
325
no 06.09 du 17 avril 2006 , prévoit la condamnation à une peine de deux à cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 à
1 000 000 DA quiconque utilise des « moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion » ou « qui visent
324
à ébranler la foi d’un musulman » . Cette même ordonnance exige aussi des religions autres que l'islam qu'elles ne soient
326
pratiquées que dans des lieux agréés par l'État algérien . Depuis sa promulgation, de nombreux chrétiens et musulmans
326
convertis au christianisme ont été poursuivis, accusés d'avoir enfreint ses dispositions . Pour endiguer leur progression, 10
Églises évangéliques ont été fermées alors même que les autorités refusent constamment d'enregistrer les Églises protestantes,
326, 327
forçant donc leurs membres à pratiquer leur culte dans des lieux non agréés par l'État, au risque de poursuites . Cette
législation est en contradiction manifeste avec la constitution algérienne qui proclame la liberté d'expression, la liberté de
conscience et la liberté de culte.
Mosquée de la Pêcherie.
Selon une instruction du ministère de l'Intérieur, sur les photos du passeport, les oreilles doivent être apparentes pour les femmes et
328
la tête découverte ainsi que la barbe rasée pour les hommes . Depuis que les autorités saoudiennes exigent le passeport pour le
328
pèlerinage musulman à La Mecque (le hajj), ces exigences embêtent voire font renoncer des personnes désireuses de le faire .

L'Algérie connaît depuis les années 1990 une islamisation de la société qui se traduit notamment par la fermeture de débits de boissons ou de cinémas ou par
329
l'usage de plus en plus répandu du voile islamique .

Médias

Dans l'audiovisuel, l'État garde le monopole depuis 1962. La Télévision algérienne s'est démocratisée pendant la nouvelle
constitution de 1989. Entreprise nationale de télévision (ENTV) est l'entreprise nationale algérienne qui assure le service
public de télévision. Elle gère la chaîne de télévision du même nom, le Canal Algérie, l'Algérie 3, l'Amazigh tv 4 en
330
tamazight et le Coran tv 5 qui diffuse le Coran . Elle achète plusieurs émissions du privé pour les diffuser. Le Canal
331
Algérie est diffusé sur le Web en direct sans interruption .

La Radio algérienne est l'organisme public algérien de radiodiffusion. Il dispose de trois stations nationales, de deux
stations thématiques et de 32 stations régionales. Cet organisme, qui revendique 20 millions d'auditeurs en Algérie, diffuse Siège d'Ennahar TV à Bir Mourad
en arabe, berbère et français. Raïs, Alger.

La presse écrite algérienne comprend deux langues : l'arabe et le français. La majorité de la presse écrite est privée. Cette
332
presse est publiée sur le Net quotidiennement sauf pour le vendredi (jour férié). Mais certains quotidiens comme El Khabar sont édités même le vendredi .

Algérie Presse Service est l'agence de presse nationale algérienne. Elle est née le 1er décembre 1961, dans le sillage de la Guerre de libération nationale, pour en
être le porte-drapeau sur la scène médiatique mondiale. Ses évolutions successives dès ses origines en font une agence de presse moderne proposant des services
en ligne et par satellite.
333
La population en majorité préfère regarder les chaînes satellitaires (françaises ou arabes). Le nombre de paraboles serait de 20 millions . Un projet de loi est en
333
train d'être à l'étude pour interdire les paraboles sur les façades de maison qui donnent sur les rues et les boulevards . Plusieurs opérateurs sont sur place,
334
Camagraph, Stream System, Magenta, Condor. Canal+ vient de signer un accord spécial avec l'Algérie .

Les journalistes algériens sont représentés par le Syndicat national des journalistes algériens (SNJ) et travaillent dans plusieurs quotidiens algériens. Aussi,
plusieurs journalistes travaillent dans les chaînes arabes et ailleurs. Lors de la décennie noire, plus de 70 journalistes ont été assassinés et plusieurs arrestations dans
335
le milieu journalistique [réf. incomplète].

Ali Dilem est un dessinateur de la presse algérienne. Il publie ses caricatures dans le quotidien privé algérien Liberté et dans l'émission de télévision Kiosque de
TV5 Monde sur la chaîne francophone TV5.

Langues
2
La Constitution dispose que l'arabe et le tamazight sont les langues officielles du pays .

L'arabe désigné comme langue officielle est l'arabe standard moderne. Dans la vie courante, les Algériens arabophones
parlent en général un arabe dialectal, le dardja, qui diffère de l'arabe littéral par sa morphologie, sa syntaxe, sa
336
prononciation et son vocabulaire. Le dardja a conservé certains mots et structures syntaxiques berbères et a emprunté
337
des termes au français et dans une moindre mesure au turc et à l'espagnol .
Carte approximative des aires
Le berbère ou tamazight se décline en plusieurs variantes régionales : chaoui dans les Aurès, chenoui dans le Dahra, berbérophones.
kabyle en Kabylie, mozabite dans le Mzab, le touareg au Sahara, et le chleuh à la frontière marocaine. L'Algérie grâce aux
populations touarègues a conservé aussi le système d'écriture du berbère : le tifinagh qui fut ensuite réintroduit chez les
autres communautés berbérophones. Il est difficile de connaître le nombre exact d’arabophones et de berbérophones. Cependant, d’après certaines estimations, le
338, 336
chiffre varie de 70 à 85 % pour les Algériens arabophones, et de 15 à 30 % pour les berbérophones .

Le français est également très répandu : l'Algérie est régulièrement citée comme le deuxième pays francophone dans le monde, avec près de 16 millions de
339 340
locuteurs ; elle a recensé en 2008 11,2 millions de personnes âgées de cinq ans et plus déclarant savoir lire et écrire le français , qui y est pourtant considéré
comme une langue étrangère. L'État algérien n'adhère pas à l'Organisation internationale de la francophonie, mais assiste à ses réunions.

Les colonisations ont eu une certaine influence sur les langues parlées en Algérie. En effet, certains mots employés par les Algériens sont d’origine française, alors
que ces mêmes mots ont leur équivalent berbère ou arabe, en usage avant la colonisation de l’Algérie par la France. Aussi depuis l’indépendance de l’Algérie, le
gouvernement algérien a entamé une politique d’arabisation systématique du pays, consistant à imposer à la population, et dans tous les domaines, l'arabe standard
341
moderne au détriment du dardja et du berbère . Les langues étrangères comme l'anglais, l'espagnol, le russe et l'allemand sont enseignées dans les écoles et aux
universités depuis les arrêtés des 4 août 1975 et 13 février 1976. Plusieurs réformes des différents gouvernements ont apporté des rectifications dans le volume
342
horaire à enseigner .
343
L'espagnol est en 1992 parlé par près de 60 000 personnes à Oran .
Système éducatif

Depuis les années 1970, s'inscrivant dans un système centralisé qui avait pour objectif de réduire sensiblement le taux
d'analphabétisme, le gouvernement algérien a instauré un décret par lequel l'enseignement à l’école est devenu obligatoire
pour tous les enfants âgés entre 6 et 15 ans, qui ont la possibilité de suivre leur apprentissage scolaire à travers les
20 262 établissements construits depuis l'indépendance. En 2018, le taux d'alphabétisation (dans la population âgée d'au
moins 15 ans) est selon l'Unesco de 81,41 % (87,42 % dans la population masculine, 75,32 % dans la population
344
féminine) . L’arabe est utilisé comme langue d’enseignement durant les neuf premières années d’école, et ce depuis
1972. À partir de la 3e année, le français est enseigné et c’est aussi la langue d’enseignement pour les cours de sciences.
Les élèves peuvent par ailleurs apprendre à partir du moyen, l’anglais, l’italien, l’espagnol et l'allemand. En 2008, des
nouveaux programmes au primaire font apparition, par conséquent la scolarité obligatoire démarre non plus à 6 ans, mais à
5 ans.
345
En dehors des 122 établissements privés , l’apprentissage à l’école et à l’université de l’État se fait gratuitement. Après Pancarte de bienvenue multilingue
les neuf années de l'école primaire, les élèves peuvent aller au lycée (secondaire) ou dans une institution d’enseignement de la commune d'Isser (Boumerdès)
professionnel. Le lycée propose deux programmes : général ou technique. À la fin de la troisième année du secondaire, les transcrit en arabe, en berbère
élèves passent l’examen du baccalauréat, qui permet une fois qu’il est réussi de poursuivre les études supérieures au sein (tifinagh), et en français.
des universités et instituts.

L’Algérie dispose par ailleurs de 26 universités et de 67 établissements d'enseignement supérieur, qui doivent accueillir en
2008 un million d'étudiants Algériens et 80 000 étudiants étrangers. L’université d’Alger, fondée en 1879 est la plus
ancienne, elle offre un enseignement dans plusieurs disciplines (droit, médecine, sciences et lettres). 25 de ces universités
et la quasi-totalité des établissements spécialisés de l’enseignement supérieur ont été fondés après l’indépendance du pays.

Même si un certain nombre d'entre elles proposent un enseignement en langue arabe à l'instar des filières du droit et de
l'économie, la plupart des autres filières comme les sciences et la médecine continuent à être dispensées en langue
française. Parmi les universités les plus importantes, il y a l’université des sciences et de la technologie Houari
Boumédiène, l’université de Mentouri Constantine, l’université d'Oran Es-Senia. Les meilleures universités de qualités
demeurent l'université de Tlemcen et de Batna Hadj Lakhder, elles occupent respectivement le 26e et le 45e rang en L'amphithéâtre de l'université Yahia
346
Afrique . Farès de Médéa, inaugurée en 1988.

Culture
La culture algérienne est riche, variée et très ancienne, chaque région, chaque ville ou oasis constitue un espace culturel
particulier. La Kabylie, les Aurès, le Constantinois, l'Algérois, les Hauts plateaux, la vallée du Mzab, le Gourara, le
Hoggar, la Saoura, l'Oranie sont chacune des régions avec des particularités culturelles et parfois linguistiques.

Les premières manifestations culturelles sur le territoire de l'Algérie actuelle sont vieilles de milliers d'années, tels les
fascinants témoignages d'art rupestre du Tassili n'Ajjer, en passant par tous les beaux édifices érigés tout au long de
l'histoire de ce pays, en arrivant à l'artisanat toujours très présent et richissime. L'art algérien reflète les chapitres d'histoire
qu'a passé ce pays et les différentes influences qu'il a eues.
ISU Alphabétisation de population
adulte d'Algérie 1985-2015.
Patrimoine et tourisme

L'Algérie compte 7 sites classés au patrimoine de l'Unesco. Toutefois, l'Algérie ne respecte pas ses engagements vis-à-vis
de l'Unesco [réf. nécessaire]. En effet, les sites en question ne sont pas entretenus. En plus de cette indifférence, certains sites
classés même au patrimoine mondial de l'Unesco sont dégradés, voire dans certains cas détruits. C'est le cas de Timgad
notamment. Si les sites classés au patrimoine mondial sont déjà pour la plupart en danger, les sites classés au patrimoine
national sont quant à eux complètement ignorés. Ainsi de nombreux sites sont dégradés, pour certains détruits ou tout
simplement laissés à l'abandon tels que M'daourouch, Tébessa, Lambèse, Medracen, la Mansourah… pour n'en citer que
quelques-uns. C'est ainsi que l'Unesco prévoit de déclasser tout bonnement les sites algériens classés au patrimoine
347
mondial . Certains monuments algériens figurant sur la liste indicative de l'Unesco au classement ont dans ce contexte
peu de chance d'être classés.
Mosquée Sidi Boumediene à
La politique touristique en Algérie est quant à elle presque inexistante, le pays comptant davantage sur ses ressources Tlemcen.
pétrolières et gazières. Ainsi, le célèbre guide touristique et de voyage Petit Futé dresse un tableau édifiant sur les
348
infrastructures touristiques du pays et sur les conditions d'accueil en Algérie . C'est pourquoi de nombreux Algériens
349
préfèrent passer leurs vacances en Tunisie au détriment de l'Algérie malgré la manne financière que ce tourisme représente . Les
monuments en Algérie étant saccagés et les conditions d'hébergement loin des normes internationales, cette situation semble
350
durable .

Nation algérienne

Riche des différents apports qui la composent, la culture algérienne aura été façonnée par les diverses influences inhérentes à
l'espace géographique auquel l’Algérie appartient, et qui fait d'elle un véritable carrefour de rencontres entre les cultures berbère,
arabo-islamique, méditerranéenne, africaine et occidentale. Cependant, bien qu'elle revendique l'ensemble de ces influences, la
culture algérienne se démarque par une forte spécificité, qui trouve son ancrage dans le cheminement particulier qui caractérise
l'histoire de l'Algérie par rapport à sa sous-région. Dans le rayonnement qu'elle a pu avoir sur le monde, sans doute il est possible
de citer de grands noms tels que Massinissa, saint Augustin, Juba II, ou encore Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mouloud
Feraoun, Mohammed Dib, Matoub Lounes, Kamel Daoud, Mohamed Arkoun.
la Casbah d'Alger.

Littérature

L'Algérie recèle, au sein de son paysage littéraire, de grands noms ayant non seulement marqué la littérature algérienne, mais également le patrimoine littéraire
universel dans trois langues : l’arabe, le berbère et le français.
Dans un premier temps, la littérature algérienne est marquée par des ouvrages dont la
préoccupation était l'affirmation de l'entité nationale algérienne par la description d'une
réalité socioculturelle qui allait à l'encontre des clichés habituels de l'exotisme, notamment
les œuvres anthropologiques publiées dès 1897 par S.A.O Boulifa (titulaire d'une chaire à
l'Université d'Alger), Albert Camus aux œuvres à la portée universelle, c'est dans ce
contexte colonial qu'on assiste à la publication de la trilogie de Mohammed Dib,
l'Incendie, adaptée à la TV, avec ses trois volets que sont la Grande Maison, l'Incendie et
le Métier à tisser, ou encore le roman Nedjma de Kateb Yacine qui est souvent considéré
comme une œuvre monumentale et majeure.
Mosquée Ennour à Cherchell.
D'autres écrivains connus contribueront à l'émergence de la littérature algérienne parmi
352, 353
lesquels on peut citer Mouloud Feraoun , Moufdi Zakaria, Kaddour M'Hamsadji,
L'écrivain, poète et Mouloud Mammeri, Frantz Fanon, Jean Amrouche et Assia Djebar. Au lendemain de
dramaturge Kateb Yacine. l'indépendance plusieurs nouveaux auteurs émergent sur la scène littéraire algérienne, ils
s'imposeront notamment sur plusieurs registres comme la poésie, les essais ainsi que les nouvelles,
ils tenteront par le biais de leurs œuvres de dénoncer un certain nombre de tabous sociaux et
354
religieux, parmi eux il y a Rachid Boudjedra , Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Leïla Sebbar, Abdelhamid Benhadouga,
Yamina Mecharka et Tahar Ouettar.

Actuellement, une partie des auteurs algériens a tendance à se définir dans une littérature d’expression bouleversante, en raison
notamment du terrorisme qui a sévi durant les années 1990, l'autre partie se définit dans un autre style de littérature qui met en
scène une conception individualiste de l'aventure humaine. Parmi les œuvres récentes les plus remarquées, il y a L’Écrivain, Les
Hirondelles de Kaboul et L’Attentat de Yasmina Khadra, Le Serment des Barbares de Boualem Sansal, Mémoire de la chair de
l'écrivain d'expression arabe Ahlam Mosteghanemi et enfin le dernier roman d'Assia Djebar Nulle part dans la maison de mon
Ahlam Mosteghanemi,
père.
écrivaine la plus lue dans le
351
monde arabe .
Théâtre

Les origines du théâtre algérien remontent au début du XXe siècle. Selon Mahboub Stambouli, la première pièce fut jouée en
355
1910 . Les premières pièces algériennes, à cette époque étaient sans rayonnement important en raison de la censure qu’exerçait
la tutelle coloniale, qui craignait notamment que les pièces ne dérivent vers des sujets d’ordre subversif, par conséquent les
éternelles questions domestiques constituaient les thèmes principaux, mais qui étaient cependant loin de refléter la réalité
socioculturelle des Algériens. À partir des années quarante, de grands noms du théâtre émergent tels que Mahieddine Bachtarzi,
356
Rachid Ksentini , Bach Djarah, Mme Keltoum, ces figures allaient constituer le premier noyau de dramaturges algériens qui
allaient accompagner de façon soutenue, le mouvement d’affranchissement qui s’est saisi du peuple algérien, puisque durant la
Révolution algérienne, des troupes théâtrales faisaient des tournées à travers plusieurs pays du monde, dans le but de faire
connaître le combat que menaient les Algériens contre la domination coloniale. Après l’indépendance, le théâtre va suivre la même
trajectoire que le cinéma.

Cependant, l’avantage du théâtre a été d’être plus critique à l’égard de certaines transformations sociales, politiques et culturelles
Mahieddine Bachtarzi figure
que connaissait la société algérienne ; animées par des dramaturges de talent à l’image de Abdelmalek Bouguermouh ou de Kateb de proue du théâtre algérien.
Yacine, ces pièces avaient pour thèmes dominants les principales préoccupations des Algériens face au changement de statuts et de
mœurs. Par la suite, une nouvelle vague de jeunes comédiens et de dramaturges font leur apparition sur la scène théâtrale,
357
cette épopée fut menée par des figures telles que Kadour Naimi, Abdelkader Alloula , Azeddine Madjoubi, Benguettaf
et Slimane Benaïssa. Leurs créations ont été nombreuses et souvent de bonne qualité, parmi les pièces connues, il y a Bab
El-Foutouh brillamment interprétée par Madjoubi et Lejouad, écrite et interprétée par Alloula. De nos jours, l’activité
théâtrale est marquée par des programmes de création locale et d’adaptation de pièces de grande renommée, l’Algérie
dispose à ce titre d’un théâtre national, de sept théâtres régionaux et de nombreuses troupes dites de « théâtre amateur ».

Cinéma

La naissance du cinéma algérien remonte essentiellement à l'indépendance de l’Algérie en 1962, se voulant en rupture
Théâtre de la ville de Batna.
avec le cinéma colonial qui présentait souvent « l’indigène » comme un être muet et évoluant dans des décors exotiques,
c'est tout naturellement que le cinéma algérien de l’après-indépendance devait s'inscrire dans un registre où l'affirmation de
l’existence de l'État nation, constituait le sujet principal des différentes productions cinématographiques de l’époque, de là
358
on assiste à la réalisation de films tels que Le Vent des Aurès (1965) de Lakhdar Hamina, Patrouilles à l’Est (1972)
d’Amar Laskri, Zone interdite d'Ahmed Lallem, (1972), L'Opium et le Bâton, d'Ahmed Rachedi, ou encore La Bataille
d'Alger (1966) qui est une production algéro-italienne qui fut à trois reprises sélectionnée aux oscars du cinéma à
Hollywood et qui remporta le Lion d'or à la Mostra de Venise 1966, mais le film qui allait créer la plus grande
consécration du cinéma algérien est sans doute celui du réalisateur Lakhdar Hamina dans Chronique des années de braise,
qui obtient la palme d'or au festival de Cannes au cours de l'année 1975, l'Algérie demeure d'ailleurs à ce jour, la seule
nation d'Afrique et du monde arabe à avoir obtenu une telle distinction. Mohammed Lakhdar-Hamina.

Par la suite d’autres thèmes seront explorés à l’occasion de films tels que Omar Guetlato du réalisateur Merzak Allouache,
cette production qui a eu un succès appréciable, se veut comme une chronique des difficultés que peut rencontrer la
jeunesse citadine. Sur le registre de la comédie, plusieurs acteurs émergent à l’image du très populaire Rouiched qui
s’illustre dans plusieurs films comme Hassan terro ou Hassan Taxi, ou encore l’acteur Hadj Abderrahmane plus connu
sous le pseudonyme de l'inspecteur Tahar qui s'impose grandement en 1973 dans une comédie délirante Les Vacances de
l'inspecteur Tahar du réalisateur Moussa Haddad.

À partir du milieu des années 1980, le cinéma algérien s’apprête à traverser une longue période de léthargie où les grandes La Bataille d'Alger, film italo-algérien,
productions se font rares, cette situation s’explique grandement par le désengagement progressif de l’État, qui trouve lauréat de la Lion d'or au Mostra de
beaucoup de mal à subventionner les réalisations cinématographiques. Quelques productions enregistrent cependant un Venise en 1966.
grand succès comme Carnaval fi Dachra produit par Mohamed Oukassi et Athmane Ariouet (l'acteur principal en
359
1994) , ou comme Salut cousin (1996) du producteur Marzak Allouache ou plus récemment avec Rachida de la
réalisatrice Yamina Bachir-Chouikh. Actuellement le cinéma algérien se trouve dans une phase de restructuration, à ce titre plusieurs films ont été tournés durant
les années 2000, parmi lesquels il y a Viva Laldjérie du réalisateur Nadir Moknèche, En hammam de rêve du réalisateur Mohamed Chichi, Ayrouwen du
réalisateur Brahim Tsaki ou encore Indigènes du réalisateur Rachid Bouchareb, le dernier succès du cinéma algérien revient au film Mascarades du réalisateur Lyes
Salem.

Biyouna, elle, joue dans le dernier film de Nadir Moknèche, Délice Paloma, où elle tient le rôle principal (une mafieuse qui répond au nom de madame Aldjeria)
en 2006 et elle s'apprête à répéter le rôle du Coryphée dans Électre de Sophocle aux côtés de Jane Birkin dans une mise en scène de Philippe Calvario. Son tout
360
récent film est la Célestine en 2009 . Le dernier film, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, décrit les massacres de Sétif et Guelma.

Arts plastiques

L’Algérie aura toujours été une source d’inspiration intarissable pour les différents
peintres qui ont tenté d’immortaliser la prodigieuse diversité des sites qu’elle offre et la
profusion des facettes que transmet sa population, ce qui offre par exemple aux
Orientalistes entre le XIXe et le XXe siècle, une saisissante inspiration pour une très riche
création artistique à l’image d’Eugène Delacroix avec son fameux tableau Femmes
361
d'Alger dans leur appartement ou Étienne Dinet ou encore d’autres peintres de
renommée mondiale à l’image de Pablo Picasso avec son tableau femmes d’Alger, ou des
peintres dits de l'École d'Alger tels ceux de la Villa Abd-el-Tif. De leur côté les peintres
algériens à l’image de Mohammed Racim ou encore Baya ont tenté de faire revivre le Larbi Bensari animant une soirée
prestigieux passé antérieur à la colonisation française, en même temps qu’ils ont contribué musicale à Tlemcen selon une
à la sauvegarde des valeurs authentiques de l’Algérie. Dans cette lignée, Mohamed miniature de Bachir Yellès.
Temmam, Abdelkhader Houamel, etc., ont également restitué à travers cet art, des scènes
Musée national d'art de l’histoire du pays, les us et coutumes d’autrefois et la vie du terroir. De nouveaux
moderne et contemporain 362
courants artistiques emmenés notamment par M'hamed Issiakhem, Mohammed Khadda et Bachir Yellès sont apparus
d'Alger (MaMa), inauguré en également sur le paysage de la peinture algérienne, délaissant la peinture figurative classique pour aller à la recherche de nouvelles
2007. voies picturales, avec le souci d’adapter la peinture algérienne aux nouvelles réalités du pays à travers son combat et ses
aspirations.

La sculpture algérienne est représentée par des artistes tels que Bâaziz Hammache et Mohamed Demagh, et elle compte plusieurs réalisations monumentales
modernes de styles divers, comme entre autres la Bougie de Tizi Ouzou (création de Hammache) et le Mémorial du Martyr (réalisé d'après un projet du peintre
Bachir Yellès, sculptures du Polonais Marian Konieczny).

Artisanat

Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat s'occupe de gérer le budget lié à la


363
promotion du secteur artisanal .

L’artisanat algérien, à l’instar des artisanats des autres pays, est d’une
363
incontestable richesse et d’une étonnante variété , tant dans les formes, que
dans les techniques et les décors. Cette richesse est rehaussée par la modestie des
matériaux dont sont constituées les œuvres artisanales. Nécessaires à la vie
quotidienne, elles sont conçues dans un but utilitaire et souvent comportent des
motifs dont la signification, suivant les croyances locales, leur confère des vertus
Un artisan dinandier dans la Casbah Bijou de Kabylie (v.1950).
protectrices. La diversité des conditions climatiques, des ressources naturelles et
d'Alger. les différentes civilisations de l’Algérie expliquent la présence d’une vaste gamme
de spécialités artisanales.

Les tapis : points noués de Tébessa, Guelma, Annaba, Skikda, des Nemencha et
du Hodna, du Guergour, de Laghouat, de Biskra, de El Oued, du Mzab, de
Cherchell, de Sour El Ghozlane, de Mascara, de Tlemcen, du Djebel Amour des
364
Aurès , tissés en poil de chèvre et laine, décorés de simples bandes
transversales ou somptueusement, parés de motifs losangiques en points
multicolores.

Dragga ou tapis tissés faits autour des Babors servent de séparation à l'intérieur Bijoux chaouis, Musée de l'Homme,
des Khaimas(tente), étonnantes compositions issues de la conjonction des décors lors d'une exposition consacrée à
Dinanderie (Artisanat algérien). traditionnels berbères et des apports d'Orient. Germaine Tillion.

Vanneries : du Touat Ouest Saharien, du Hoggar, de Kabylie, délicates dans leurs


gammes de verts et jaunes, blanche de Dellys, colorée d'Oued Rhiou. La Vannerie fine de raphia dont la décoration est
souvent empruntée aux motifs relevés sur les poteries.

La poterie : modelées, dont la décoration surgie du fond des âges, la technique, la forme, le décor sont identiques à ceux
extraits des dolmens, reliques vivantes des premières civilisations, poteries dont les plus modestes sont susceptibles d'être
exposées dans les vitrines de collectionneurs.

Les Bijoux : Kabylie, Aurès, Sud algérois, Ghardaïa, Tamanrasset, des techniques multiples sont à la disposition des
artisans. En grande Kabylie, notamment, par dizaines et jusque dans les moindres villages, les bijoutiers produisent les
bijoux faits de plans d'argent, cloisonnés de fils ou filigranes, sertis de corail ou émaillés dans les nuances bleu foncé, vert Tapis amazigh de Kabylie.
et jaune, dont les principaux sont les bracelets de bras ou de chevilles, les boîtes d'allumettes, bagues, colliers, broches,
fibules, croix du Sud.

La broderie : à fil compté sur tissu, où les arabesques se déroulent dans un mouvement sans fin, des volutes entrelacées de fleurs en constituent la décoration. Les
dentelles : délicates, finement travaillées, à l'aiguille, qu'on rencontre principalement à Alger, Miliana, Cherchell, Skikda et ailleurs.

La dinanderie : d'Alger, de Constantine, de Tlemcen, de Ghardaïa, avec, en particulier, ces plateaux artistement ouvragés, aux ciselures délicates, ou rehaussés de
filigrane d'argent incrusté. La ferronnerie, la céramique et l'ébénisterie occupant une place non négligeable dans cette diversité d'objets tous exécutés à la main.
Musique

La musique algérienne est un parfait reflet de la grande diversité culturelle qui caractérise
ce vaste pays, les répertoires musicaux se distinguent par une profusion de plusieurs
styles.

Le chaâbi est un genre musical typiquement algérois qu'on a dérivé de la musique arabo-
andalouse durant les années 1920. Le style se caractérise par des rythmes spécifiques et
des Kacidate en arabe dialectal qui sont de longs poèmes tirés du terroir algérien. Le
maître incontesté de cette musique demeure El Hadj M'Hamed El Anka. Le style malouf
constantinois est sauvegardé, Mohamed Tahar Fergani est un des meilleurs chanteurs dans
ce style. Le malouf de Annaba est un autre style joué par Hamdi Benani. Idir, icône du style kabyle.

La musique classique algérienne dite andalouse est un style musical qui a été rapporté en
Hadj El Anka, icône de la Algérie par les réfugiés andalous ayant fui la reconquista catholique à partir du XIe siècle,
musique chaâbi, surnommé elle se développera considérablement dans les villes du nord de l'Algérie. Cette musique
« Le Cardinal ». se caractérise par une grande recherche technique et s'articule principalement sur douze
longues Noubate « suite », ses principaux instruments sont la mandoline, le violon, le
luth, la guitare, la cithare, la flûte de roseau et le piano. Parmi les interprètes les plus
remarqués, il y a Beihdja Rahal, El Hadj Mohamed El Ghaffour, Nasserdine Chaouli, Cheikh Larbi Bensari, Nouri Kouffi
ainsi que des troupes musicales comme El Mouahidia, El Mossilia, El Fakhardjia, Es Sendoussia et El-Andalous.
Orchestre algérien de musique
La musique folklorique se distingue principalement par plusieurs styles. La musique bédouine est caractérisée par les andalouse.
chants poétiques qu'interprètent les pasteurs nomades dans la région des hauts plateaux. Elle repose sur de longues kacida
(poèmes) à rime unique et au son monocorde de la flûte (gasba). En général cette musique s'articule sur des thèmes
amoureux, religieux et épiques. Parmi les grands interprètes, il y a Khelifi Ahmed, Abdelhamid Ababsa et Rahab Tahar.
La musique kabyle repose sur un riche répertoire qui est fait de poésie et de très vieux contes transmis à travers des
générations, grâce notamment à une tradition orale ancestrale. Certaines chansons abordent le thème de l'exil, de l'amour et
de la politique, entre autres. Les grands interprètes sont : Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Kamel Hamadi, Cherif
Kheddam, Aït Menguellet, Idir, Kamel Messaoudi, Lounès Matoub, Massa Bouchafa ou encore Takfarinas. La musique
chaouie est un folklore diversifié dans les régions des Aurès. La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux
chanteurs Aurassiens. Les premiers chanteurs qui ont connu un succès international sont Aïssa Djermouni (il chantera à
365 366
l'Olympia en 1937) et Ali Khencheli . Le style de musique rahaba est propre à toute la région des Aurès. La
musique terguie présente généralement dans les régions de l'extrême sud-est de l'Algérie, elle est représentée par des Othmane Bali, icône du style targui.
artistes tels que Othmane Bali, Biyat Edaber joueuse d'imzad, Alamine Khawlen, Badi Lalla, Shtima Bouzad. Enfin, la
musique sétifienne dans le nord du pays demeure un style très particulier qui est largement inspiré par le Diwan.

La musique moderne se décline sous plusieurs facettes : la musique raï est un style typiquement de l'Ouest algérien avec
ses deux fiefs que sont Oran et Sidi Bel Abbès. Son évolution moderne fut amorcée durant les années 1970 lorsqu'il
s'enrichit d'une instrumentation moderne à l'image de la guitare électrique, du synthétiseur et de la batterie. Ce style fut
aussi influencé par des musiques occidentales telles que le rock, le reggae et la funk. Mais ce qui allait lui donner un essor
particulier, c'était l'arrivée sur la scène musicale d'interprètes de talent tels que Hadj Brahim, dit Khaled, Cheb Mami, Cheb
Hasni, Faudel, Rachid Taha, Raïna Raï, ou encore Chaba Zahouania. La musique rap, style relativement récent en
Algérie, connaît un essor appréciable avec l'émergence de groupes tels que MBS, Double canon, Intik ou encore Hamma
Boys. Les thèmes de cette musique s'articulent généralement autour des fléaux sociaux et de l'amour. Par ailleurs, plusieurs
chanteurs préfèrent jouer le style classique arabe comme la vedette Warda al-Jazairia, Fella Ababsa et Amel Wahbi.
Khaled, le roi du raï.

Gastronomie

La cuisine algérienne se caractérise par une richesse tirée de la production terrestre et marine. C'est essentiellement une
cuisine méditerranéenne et saharienne. Elle offre une composante de mets variés selon les régions et selon les saisons, ce
qui donne une palette culinaire très diversifiée. Cette cuisine qui fait appel à une multitude de produits, reste tout de même
celle des légumes et céréales qui depuis toujours sont produites avec abondance dans le pays, autrefois appelé « Grenier
367, 368, 369, 370 371
de Rome » puis « Grenier de l'Europe » . De plus, le passé riche de l'Algérie a contribué à
l'acheminement d'une abondance de mets originaire de différentes périodes et régions du monde. En effet, les conquêtes
du territoire algérien ont été l'un des principaux facteurs d'échanges entre les différents peuples (berbères, arabes, turcs,
juifs, andalous, français et espagnols). Assortiment de pâtisseries
algériennes à Mostaganem.
Parmi toutes les spécialités dont dispose l'Algérie, les plus fameuses sont le couscous, reconnu comme plat national, et
372
aussi les pâtisseries traditionnelles qualifiées de « pâtisseries orientales » dans les pays occidentaux .

La pâtisserie algérienne est diversifiée, selon les régions. Les trois régions connues pour leurs bonnes recettes sont
Constantine, Alger, Tlemcen, Médéa, Miliana, Béjaïa. Les gâteaux sont commercialisés et on peut les retrouver dans les
grandes villes soit en Algérie ou en Europe ou au Canada. Par contre, les gâteaux traditionnels faits à la maison présentent
un vaste répertoire de recettes, selon les us et coutumes de chaque famille. Parmi ces gâteaux, il y a Tamina, Chrik, Cornes
de gazelles, Dziriette, Griouech, Kalb el louz, Makroud, Mbardja, Mchewek, Samsa, Tcharak, Baghrir, Khfaf, Zlabia,
Aarayech, Ghroubiya, Mghergchette. La pâtisserie algérienne contient aussi des gâteaux tunisiens ou français et elle est
commercialisée.

Le pain est aussi varié, selon les Wilayas, il peut être sous forme de galettes comme Kessra ou Khmira ou Harchaya, de Étal de différents types d'olives et de
373
baguettes et de rondelles dites Khoubz dar ou Matlou . piments dans le souk El Hattab
(Annaba).

Sport

Le jeu existait déjà pendant l'Antiquité. Dans les Aurès, les gens jouent à plusieurs jeux dont El kherdba ou Kharbaga. Les jeux de cartes, ainsi que le jeu de
374, 375
dames et les jeux d'échecs font partie de la culture algérienne . Les courses de chevaux (fantasia) et le tir au fusil font partie des loisirs culturels de certains
Algériens.
Le sport en Algérie le plus pratiqué et le plus populaire reste le football. Plusieurs
clubs de football ont vu le jour durant les premières décennies du XXe siècle.
L'Association des oulémas musulmans algériens encourageait fortement la
création des Scouts musulmans algériens. Plusieurs activités sportives se sont
déroulées au cours de la vie de cette association, puis le parti populaire algérien
s'engage à gérer les scouts et les clubs sportifs. Plusieurs Algériens ont participé à
diverses manifestations sportives au XXe siècle (Jeux olympiques, Jeux africains,
Jeux panarabes, Jeux méditerranéens).
Stade Mustapha-Tchaker.
L'Équipe d'Algérie de football en
Pendant la Guerre d'Algérie, l'équipe de football du FLN a participé à plusieurs
2015.
tournois et événements sportifs. Plusieurs complexes sportifs algériens ont été
construits également.

À l'indépendance, les stades de football en Algérie sont tenus par les clubs de football algériens ou les municipalités. Le
Ministère de la Jeunesse et des Sports en Algérie gère toutes les activités liées au sport. Plusieurs activités sportives
nationales ou internationales sont organisées autour des diverses disciplines sportives en Algérie. Il existe plusieurs
fédérations de sport qui contribuent au développement des disciplines sportives. La plus importante est la Fédération
algérienne de football (FAF). Cette dernière est une association regroupant les clubs de football d'Algérie et organisant les
compétitions nationales et les matchs internationaux de la sélection d'Algérie (Équipe d'Algérie de football). L'équipe de football du FLN à son
jubilé au stade du 5-Juillet-1962 en
En 1977, face aux résultats en dents de scie des sélections algériennes dans tous les sports, et alors que les clubs algériens 1974. De gauche à droite :
376
échouaient aux premiers tours des compétitions à cause d'un manque de structures , tout ceci est notamment est dû au Debout : A. Sellami - Doudou -
fait que la pratique du sport en Algérie se faisait en masse, ce qui est un des principes du socialisme, et résulte de cela Zouba - Rouai - Amara - Zitouni - M.
377
l'amateurisme du sport algérien . En rajoutant à cela que l'hymne national algérien est sifflé pour la première fois depuis Soukane - Bouricha - Oudjani -
l'indépendance devant un président de la république lors de la finale de la Coupe d'Algérie 1977 opposant la JS Kabylie Boubekeur
377
au NA Hussein Dey par des supporters kabyles , le président de l'époque Houari Boumédiène décide alors d'appliquer Assis : Mazouz - Kerroum -
377
une réforme sportive visant à introduire les principaux clubs algériens dans les sociétés nationales , avec l'exemple du Benfadah - Bouchouk - A. Soukane -
MC Alger qui devient Mouloudia Pétroliers d'Alger puisque aspiré dans Sonatrach, et la JS Kabylie (JS Kawakibi entre Kermali - Mekhloufi - Oualiken.
Note 15
1974 et 1977) qui devient Jeunesse électronique de Tizi-Ouzou parce qu'aspiré chez l'ENIEM . Cette réforme
permettra à la sélection algérienne de football d'atteindre d'abord les demi-finales des Jeux méditerranéens de 1979 de
Yougoslavie, et ensuite de se qualifier pour sa première Coupe du monde de football en 1982, où elle devient la première
378
équipe africaine à battre une nation européenne (l'Allemagne), lors d'une compétition officielle.

Le premier Algérien et Africain médaillé d'or est Boughéra El Ouafi en 1928 lors des Jeux olympiques d'Amsterdam au
Marathon. Plusieurs hommes et femmes ont été des champions en athlétisme dans les années 1990 dont Hassiba
Boulmerka, Noureddine Morceli, Nouria Mérah-Benida.

Dans la discipline du football, la fédération de football algérienne organise les rencontres du Championnat d'Algérie de
football et la Coupe d'Algérie de football. Plusieurs noms sont gravés dans l'histoire du sport en Algérie comme Lakhdar
Belloumi, Rachid Mekhloufi, Hacène Lalmas, Rabah Madjer, Salah Assad. L'équipe d'Algérie de football accède aux
éliminatoires de la Coupe du monde de football 1982 et à la Coupe du monde de football 1986. Ensuite, en 2010, elle est Le champion olympique du
qualifiée à la Coupe du monde de football 2010, après sa victoire à Omdourman (Soudan), grâce à un but d'Antar Yahia, 1 500 mètres Taoufik Makhloufi,
lors d'un match d'appui contre l'Égypte. Aussi, l'équipe algérienne décroche sa première victoire internationale en 2019, en médaillé d'or des Jeux olympiques
battant le Sénégal en finale de la Coupe d'Afrique des nations. De plus, plusieurs clubs de football ont remporté des de Londres 2012.
trophées comme le club Jeunesse sportive de Kabylie. Ce dernier a la particularité d'être le seul club algérien, à n'avoir
jamais connu la relégation en division inférieure, car depuis 1969, il évolue en nationale une. Il a gagné aussi de
nombreuses fois la Coupe des champions, la coupe des coupes et la coupe de la CAF. Comme grands clubs on note aussi
l'Entente de Sétif, Mouloudia d'Alger, Mouloudia d'Oran, Chabab Riadhi Belouizdad et l'USM Alger.

En boxe anglaise, il y a plusieurs noms comme Mohamed Benguesmia champion du Monde, catégorie mi-lourds ; Loucif
Hamani fut champion d'Afrique ; Hocine Soltani champion olympique 2002 ; Mustapha Moussa médaillé de Bronze
olympique en 1984 (le premier médaillé Olympique Algérien toutes disciplines confondues).

En Viêt Vo Dao, l'Algérie dispose de dizaines de milliers de pratiquants qui se sont distingués au championnat du monde
2011 à Hô Chi Minh-Ville.
Le Tour d'Algérie 2011 dans la côte
L'Algérie est l'une des meilleures équipes africaines masculines de handball. Si au niveau national, les équipes rencontrent de Chréa
quelques difficultés en finale des compétitions majeures, en compétitions internationales des clubs en revanche, la
domination de l'Algérie est nettement supérieure. L'équipe nationale masculine de handball a remporté plusieurs titres
notamment au championnat d'Afrique des nations masculin de handball en 1981, 1983, 1985, 1987, 1989 et 1996. L'équipe nationale féminine de handball a
également triomphé lors des tournois des Championnats d'Afrique des nations et des Jeux panarabes.

En judo, Amar Benikhlef et Ali Idir ont gagné plusieurs fois le Championnat d'Afrique des nations de judo masculin. Également plusieurs femmes comme Soraya
Haddad, Salima Souakri, ont eu des trophées lors du Championnat d'Afrique des nations de judo féminin.

En Natation, on note Salim Iles le grand champion d'Afrique et Arabe et qui a eu de grandes performances au niveau Mondial.

Au volley-ball, l'Équipe d'Algérie féminine de volley-ball est qualifiée au championnat du monde féminin de volley-ball de 2010. Elle a obtenu plusieurs titres lors
de plusieurs compétitions internationales par le passé.

Le cyclisme a connu plusieurs grands noms dont Hamza Madjid qui a remporté plusieurs fois le maillot jaune dans les années 1970 et début 80, lors de
compétitions nationales. Aussi, il y a plusieurs noms dans les années 1980 jusqu'à aujourd'hui, à l'exemple de Hichem Chaabane, Redouane Chabaane,
Abdelbasset Hannachi, Azzedine Lagab, Eddy Lembo. Ce dernier évolue en France.

En sport automobile, l'Algérie a été représentée par Nassim Sidi Said (Formule 1 en 2005).

En culturisme, l'Algérie a été honorablement représentée par Mohamed Benaziza, qui a remporté le titre IFBB Night of Champions en 1990.

Codes
L'Algérie a pour codes :

DA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
7T, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
DZD, selon le codes des monnaies (ISO 4217) ;
DZ, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
DZA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
AG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
ALG, dans la liste des codes pays du CIO ;
DA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
DZ, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
.dz, selon la liste des Internet TLD (Domaine de premier niveau) ;
DZA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
Algérie, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.

Notes et références

Notes
1. Dans son article 3, la constitution dispose en supplément que 10. Ordonnance royale du 24 février 1834 : les indigènes musulmans et
« l'arabe demeure la langue officielle de l'État ». juifs deviennent sujets français puisque « placés sous la
2. Le français, bien que non reconnu officiellement, reste une langue souveraineté directe et immédiate de la France, ils sont dans
de locution courante, comprise par la majorité de la population l’impossibilité de pouvoir revendiquer le bénéfice ou l’appui d’une
autre nationalité : d’où il suit nécessairement que la qualité de
3. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement
selon la norme API. Français pouvait seule désormais être la base et la règle de leur
condition civile et sociale ».
4. Transcription ALA-LC 1997
11. Soit environ 10 % de la population totale du pays.
5. L'orthographe du terme arabe en français diffère selon les sources
12. Le GPRA, qui a refusé le 3 juillet la démission de l'exécutif
entre al-Jazā’ir et al-Djazāïr. Ceci est dû au fait que la lettre ‫( ج‬jim)
provisoire, fixe la fête de l'indépendance au 5 juillet, jour du
se prononce différemment selon le dialecte : jim (Maroc, Égypte...),
132e anniversaire de la signature de la convention entre le Dey
djim (Algérie, Irak...)
d'Alger et le Comte de Bourmont
6. Beni, pluriel de Ben qui signifie « fils », et suivi du nom de la tribu,
13. Élection présidentielle cependant boudée par des grandes
est une forme arabe pour désigner des personnes appartenant à
formations de l'opposition (FFS, FIS et FLN)
une même tribu. Les Mezghenna étaient, selon certains, un
ensemble de tribus berbères qui habitaient la région d'Alger. 14. Les fêtes musulmanes étant célébrées selon les phénomènes
locaux des différentes phases de la lune, les dates sont variables
7. ‫ﺟﺰاﻳﺮ ﺑﻨﻲ ﻣﺰﻏﻨﺔ‬
d'année en année.
8. La carte Michelin 743 donne les orthographes « Monts de Daïa » et
15. Voir les articles Mouloudia club d'Alger et Jeunesse sportive de
« Dhaya » (pour la ville).
Kabylie.
9. La cire, utilisée pour la fabrication de chandelles, provenait en
grande partie de l'actuelle ville de Béjaïa (Bugaya), ville qui a ainsi
donné le mot français Bougie. (Voir « Bougie » (http://atilf.atilf.fr/den
dien/scripts/fast.exe?mot=BOUGIE,%20subst.%20f%E9m.), sur
TLFi (Trésor de la langue française sur Internet).

Références
1. « Constitution algérienne en français » (https://www.joradp.dz/trv/fcons.pdf), sur joradp.dz.
2. « Journal Officiel » (http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2016/F2016014.pdf), République algérienne, 7 mars 2016 (consulté le
7 mars 2016).
3. L'anglais et les cultures : Carrefour ou frontière ?, L'Harmattan, 2008 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=sW19CCK2UNMC&p
g=PA145)), p. 145.
4. Ibtissem Chachou, La situation sociolinguistique de l'Algérie : pratiques plurilingues et variétés à l’œuvre, L'Harmattan, 2013 (lire en ligne (htt
ps://books.google.com/books?id=FRwFAgAAQBAJ&pg=PA93)), p. 93.
5. (en) The World Factbook, « Algeria » (https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ag.html), CIA, 1er mars 2011 (consulté
le 6 mars 2011).
6. (en) « DEMOGRAPHIE ALGERIENNE 2019 » (http://www.ons.dz/IMG/pdf/demographie2019.pdf), sur www.ons.dz (consulté le 23 août 2020)
7. (en) « GDP, PPP (current international $) » (http://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.MKTP.PP.CD?end=2016&locations=DZ&start=1990&
view=chart), sur data.worldbank.org (consulté le 10 octobre 2018).
8. (en) « Human Development Reports » (http://hdr.undp.org/en/countries/profiles/DZA), sur undp.org.
9. « États Membres » (http://www.un.org/fr/members/index.shtml), sur un.org.
10. Source : ONS (www.ons.dz)
11. « L'Algérie est devenue le plus grand pays d'Afrique ! » (http://lequotidienalgerie.org/2011/07/17/lalgerie-est-devenue-le-plus-grand-pays-dafr
ique/), sur Le Quotidien d'Algérie, 17 juillet 2011.
12. Collectif coordonné par Hassan Ramaoun, L'Algérie : histoire, société et culture, Casbah Éditions, 2000, 351 p. (ISBN 9961-64-189-2), p. 39
13. La Constitution du 28 novembre 1996 (Wikisource).
14. (en) « Table 2: Trends in the Human Development Index, 1990-2015 » (http://hdr.undp.org/en/composite/trends), sur UNITED NATIONS
DEVELOPMENT PROGRAMME (consulté le 27 août 2018).
15. Leschi 1941.
16. (en) Forbidden Fruits LLC, iAfrica : Ancient History Untold, Forbidden Fruit Books LLC, 2013 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id
=JA7tcmEx5lsC&l&pg=PA14)).
17. (fr + ar) Abū Ubayd Abd Allāh ibn Abd al-Azīz ibn Muḥammad AL-BAKRI (trad. Mac Guckin De Slane)), Description de l'Afrique
Septentrionale, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient Mayenne, Jean MAISONNNEUVE, imprimeur. j. floch, 1965, 642 p.
(ISBN 2-7200-0204-6, lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56091900/f162.image.texteImage)), page 155, 156, 191 (texte
français, édition en ligne), page 56 (texte arabe édition imprimée 1965)
18. ʿAbd Allâh ibn ʿAbd al-ʿAzīz Abū ʿUbayd al- (1040-1094) Auteur du texte Bakrī, Description de l'Afrique septentrionale / par El-Bekri ; traduite
par Mac Guckin de Slane, 1859 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56091900))
19. Fodil Cheriguen, Barbaros ou Amazigh. Ethnonymes ou histoire politique en Afrique du Nord, Paris, Revue Mots, Vol. 15. Article,
octobre 1987, 15 p. (DOI 10-3406 (https://dx.doi.org/10-3406), lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1987_num_15_1_134
9)), p. 7-22
20. Salah Guemriche, Alger la blanche : biographies d'une ville, 416 p., p. 56.
21. Tassadit Yacine, « Aux origines des cultures du peuple », Awal, no 9, 1992, p. 58-68 (ISSN 0764-7573 (https://www.worldcat.org/issn/0764-75
73&lang=fr)).
22. Ahmed Koulakssis et Gilbert Meynier, L'émir Khaled : premier zaʼîm? : identité algérienne et colonialisme français, L'Harmattan, 1987, 379 p.
(ISBN 978-2-85802-859-7, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=mpzfDc9t4PAC&pg=PA17)), p. 17.
23. Tayeb Chenntouf, L'Algérie face à la mondialisation, 2008, p. 221
24. Virgile Scheiner, Ministre de la Guerre : « Le pays occupé par les Français dans le nord de l'Afrique sera, à l'avenir, désigné sous le nom
d'Algérie » décrète-t-il le 14 octobre 1839.
25. Proclamation par l'Assemblée nationale constituante, le 25 septembre 1962, de la République algérienne démocratique et populaire, dans
Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, vol. 1 (no 1), 26 octobre 1962 (lire en ligne (http://www.joradp.dz/JO62
83/1962/901/FP5.pdf)), p. 5.
26. La distinction entre « Tell » (littoral) et « Atlas tellien » (à l'intérieur) est faite par le site El Mouradia.dz (http://www.el-mouradia.dz/francais/alge
rie/geographie/geographie.htm).
27. « Alger roi » (http://www.alger-roi.net/Alger/cahiers_centenaire/algerie_touristique/textes/chapitre1.htm), sur alger-roi.net.
28. (en) « Tahat » (http://www.peakware.com/peaks.html?pk=246), sur Peakware - World mountain encyclopedia (consulté le 1er avril 2019)
29. « Météo algérie » (http://www.meteo.dz/), sur www.meteo.dz.
30. « Algérie: Géographie et paysages » (http://www.routard.com/guide/algerie/2116/geographie_et_climat.htm), sur routard.com.
31. Météo ENTV, Algérie
32. « ALGERIE RECIT de VOYAGE - HOGAR et TASSILI en 4X4 » (http://www.bourlingueurs.com/algerie/page_02.htm), sur
www.bourlingueurs.com.
33. El Mouradia, présidence algérienne, partie géographie
34. René Lespès, « Le Climat de la Kabylie du Djurdjura », Annales de géographie, vol. 18, no 97, 1909, p. 24-33 (lire en ligne (http://www.perse
e.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1909_num_18_97_6745)).
35. « Géographie de l'Algérie » (http://www.el-mouradia.dz/francais/algerie/geographie/geographie.htm), sur www.el-mouradia.dz.
36. Jean Morizot, op. cit., p. 26-35.
37. « Algérie - Inondations meurtrières en Algérie » (http://www.rfi.fr/actufr/articles/023/article_11222.asp), sur www.rfi.fr, 11 novembre 2001.
38. - «Le Jardin d'Essai d'Alger -présentation-» (http://www.jardindessai.com/).
39. « Algérie Strabon » (http://www.algeria.strabon.org/portal/rubrique.php3?id_rubrique=34)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.algeria.strabon.or
g/portal/rubrique.php3?id_rubrique=34) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.algeria.strabon.org/portal/rubrique.php3?id_rubrique=34) • Archive.is (https://archive.
is/http://www.algeria.strabon.org/portal/rubrique.php3?id_rubrique=34) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.algeria.strabon.org/portal/rubrique.php3?id_rubrique
=34) • Que faire ?), sur strabon.org.

40. (en) « The Telegraph. Rare cheetah caught on camera trap in Sahara » (https://www.telegraph.co.uk/earth/wildlife/4786794/Rare-cheetah-cau
ght-on-camera-trap-in-Sahara.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/https://www.telegraph.co.uk/earth/wildlife/4786794/Rare-cheetah-caught-on-camera-trap-in-Sahar
a.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https://www.telegraph.co.uk/earth/wildlife/4786794/Rare-cheetah-caught-on-camera-trap-in-Sahara.html) • Archive.is (https://arch
ive.is/https://www.telegraph.co.uk/earth/wildlife/4786794/Rare-cheetah-caught-on-camera-trap-in-Sahara.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:https://www.telegraph.c
o.uk/earth/wildlife/4786794/Rare-cheetah-caught-on-camera-trap-in-Sahara.html) • Que faire ?).

41. « La Tribune (AllAfrica), 12 mars 2003 » (http://www.fr.irc.nl/page/18860)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.fr.irc.nl/page/18860) • Wikiwix (http://arch


ive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.fr.irc.nl/page/18860) • Archive.is (https://archive.is/http://www.fr.irc.nl/page/18860) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.fr.irc.
nl/page/18860) • Que faire ?), sur irc.nl.

42. « El Waten, Hadj Sahraoui, 8 avril 2010 » (http://www.elwatan.com/Agence-des-barrages-de-l-Ouest-Le)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://ww


w.elwatan.com/Agence-des-barrages-de-l-Ouest-Le) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.elwatan.com/Agence-des-barrages-de-l-Ouest-Le) • Archive.is (https://ar
chive.is/http://www.elwatan.com/Agence-des-barrages-de-l-Ouest-Le) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.elwatan.com/Agence-des-barrages-de-l-Ouest-Le) •
Que faire ?), sur elwatan.com.

43. « Loi no 90-08 du 7 avril 1990 portant code de la Wilaya » (http://lexalgeria.free.fr/wilaya.htm), sur Lexalgeria.
44. « Recensement 2008 de la population algérienne, populations des wilayas » (http://www.ons.dz/collections/pop1_national.pdf), sur ONS.
45. « Banque mondiale, 2018 » (https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.URB.TOTL.IN.ZS).
46. (en) Thomas Brinkhoff, « The Principal Agglomerations of the World » (http://www.citypopulation.de/World.html).
47. « Les séismes » (http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/seismes.html), sur www2.ggl.ulaval.ca.
48. L'Agence nationale du patrimoine minier, partie géologie de l'Algérie (http://www.anpm.gov.dz/geologie_alg/index.php?lang=_fr)
49. G. Rancinan, « Tremblement de terre à El Asnam » (http://www.lexpress.fr/informations/tremblement-de-terre-a-el-asnam_631718.html), sur
www.lexpress. fr, L'Express, 31 décembre 1998 (consulté le 13 mai 2010).
50. Stephen Smith, « Un tremblement de terre meurtrier dévaste Alger et sa région » (http://www.algeria-watch.org/fr/article/div/seisme/trembleme
nt_terre.htm), sur www.algeria-watch.org, Le Monde, 23 mai 2003 (consulté le 13 mai 2010).
51. Madjid T., « L’autre réplique du séisme de Boumerdès » (http://www.algeria-watch.de/fr/article/div/seisme/autre_replique.htm), sur
www.algeria-watch. de, Liberté, 26 juin 2007 (consulté le 13 mai 2010).
52. Africom, article de La Tribune du 28/04/2010, par S.A (http://www.africatime.com/algerie/nouvelle.asp?no_nouvelle=523259&no_categorie=
4) « Copie archivée » (https://web.archive.org/web/20181109133659/http://www.africatime.com/algerie/nouvelle.asp?no_nouvelle=523259&n
o_categorie=4#) (version du 9 novembre 2018 sur l'Internet Archive).
53. « Allafrica, Ziad Abdelhadi, 14 février 2010 » (http://fr.allafrica.com/stories/201002151164.html), sur allafrica.com.
54. « Sonatrach-DZ.com - Company Blog » (http://www.sonatrach-dz.com/NEW/nos-activitees.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.sonatrach
-dz.com/NEW/nos-activitees.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.sonatrach-dz.com/NEW/nos-activitees.html) • Archive.is (https://archive.is/http://www.sonatra
ch-dz.com/NEW/nos-activitees.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.sonatrach-dz.com/NEW/nos-activitees.html) • Que faire ?), sur Sonatrach-
DZ.com.
55. « Nouveaux gisements de gaz en Algérie » (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/26/01011-20090126FILWWW00407-nouveaux-gisement
s-de-gaz-en-algerie.php), sur FIGARO, 26 janvier 2009.
56. L'Agence nationale du patrimoine minier (http://www.anpm.gov.dz/geologie_alg/index.php?lien=5&lang=_fr#)
57. Lancel 2003, p. 33.
58. De la question berbère au dilemme kabyle à l'aube du XXIe siècle, Maxime Ait Kaki, p. 15, 2004
59. L'Algérie dans la littérature française, Charles Tailliart, p. 175.
60. Mohamed Medjahdi, « Algérie: Un palais de l'époque zianide complètement rasé à Tlemcen » (http://fr.allafrica.com/stories/200804280007.ht
ml), sur AllAfrica.com, 28 avril 2008.
61. Ginette Aumassip, L'Algérie des premiers hommes, Paris, Fondation Maison des sciences de l'homme, 2001, 224 p.
(ISBN 978-2-7351-0932-6, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=0vy8Gb8S0jwC)), p. 37-44.
62. « Le gisement oldowayen d'Aïn El Ahnech » (http://www.setif.com/Ain_Hanech.html), sur Setif.com, 1999 (consulté le 29 mai 2014).
63. Lancel 2003, p. 18.
64. « Une ville, une histoire : Tighennif, du site paléontologique au vignoble » (https://www.reflexiondz.net/UNE-VILLE-UNE-HISTOIRE-Tighennif
-du-site-paleontologique-au-vignoble_a49581.html), sur Réflexion, 6 décembre 2017 (consulté le 11 novembre 2018).
65. L. Balout, P. Biberson et J. Tixier, « L'Acheuléen de Ternifine (Algérie), gisement de l'Atlanthrope », L'Anthropologie, vol. 71, nos 3-4, 1967,
p. 217-237.
66. (en) D. Geraads, J-J. Hublin, J-J. Jaeger, H. Tong, S. Sen, S. et P. Toubeau, « The Pleistocene Hominid site of Ternifine, Algeria: new results
on the environment, age, and human industries », Quaternary Research, no 25, 1986, p. 380-386.
67. B. Champault, L'Acheuléen évolué au Sahara occidental : notes sur l'homme au Paléolithique ancien, Faculté de Lettres, Paris, thèse de
doctorat soutenue le 17 novembre 1966, 2 vol., 1966, 1068 p..
68. Ginette Aumassip, L'Algérie des premiers hommes, la Maison des sciences de l’homme, 2017, 224 p. (ISBN 978-2-7351-1902-8).
69. Émile Durkheim, L'Année sociologique.
70. É. Nourry, Revue anthropologique de Institut international d'anthropologie, vol. 33, Paris, École d'anthropologie, 1923 (lire en ligne (https://bo
oks.google.com/books?id=9t4ZAAAAMAAJ&pg=PA93)).
71. Georges Rozet et Roger J. Irriéra, L'Aurès, escalier du désert, Baconnier Frères, 1935 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=0ZE
CAAAAMAAJ&q=troglodyte+aur%C3%A8s)).
72. Lancel 2003, p. 53l.
73. Thébert et Coarelli, p. 776.
74. Kaddache 2011, p. 37.
75. Hédi Slim, Ammar Mahjoubi, Khaled Belkhodja et Abdelmajid Ennabli, Histoire générale de la Tunisie : l'Antiquité, t. 1, Maisonneuve &
Larose, 2003 (ISBN 978-2-7068-1695-6), p. 434.
76. Lucius Annaeus Florus et Charles Du Rozoir, Histoire romaine de Florus, A. Belin, 1829, p. 508.
77. Geneviève Désiré-Vuillemin, Histoire de la Mauritanie : des origines à l'indépendance, Karthala, 1997, 652 p. (ISBN 978-2-86537-788-6),
p. 82.
78. « Berbère, né en 354 à Thagaste, en Afrique romaine, il mourra évêque d'Hippone en 430, alors que les Vandales assiègent la ville »,
Fernand Braudel, Grammaire des civilisations (1963), Flammarion, 2008, chap. II-Christianisme, humanisme, pensée scientifique, p. 453.
79. Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province de Constantine. Par Société archéologique de la province de
Constantine. Publié par Alessi et Arnolet, 1874 Notes sur l'article : 1873-1874, p. 213.
80. L'Algérie dans la littérature française, Charles Tailliart, page 173
81. Yves Modéran, Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, 2013, 900 p.
(ISBN 978-2-7283-1003-6, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=39YSCwAAQBAJ&pg=PA351)), p. 351.
82. Chems-Eddine Chitour, Algérie, le passé revisité, Casbah Éditions, 1998, 325 p. (ISBN 978-9961-6-4100-2), p. 212.
83. J. Mesnage, Le Christianisme en Afrique : déclin et extinction, vol. 2, Adolpe Jourdan, 1915, p. 150.
84. V-Y Mudimbé, Jean Jolly, Brigitte Senut, L'Afrique et son environnement européen et asiatique, L'Harmattan, 2008, 167 p.
(ISBN 978-2-296-05773-9, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=ZXAYyzO_TLYC&pg=PA48)), p. 48
85. Paul Pandolfi, Les Touaregs de l'Ahaggar, Sahara algérien : Parenté et résidence chez les Dag-Ghâli, KARTHALA, 1998, 473 p.
(ISBN 978-2-86537-821-0, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=RCPypMifH1gC&pg=PA69)), p. 69.
86. Aline Laradji, La légende de Roland : de la genèse française à l'épuisement de la figure du héros en Italie, L'Harmattan, 2008, 340 p.
(ISBN 978-2-296-07027-1, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=81P4dVHC80QC&pg=PA22)), p. 22.
87. Nadir Marouf (directeur), Le Fait colonial au Maghreb : ruptures et continuités, L'Harmattan, 2008, 391 p. (ISBN 978-2-296-04911-6), p. 102.
88. François Marie Arouet de Voltaire, Œuvres complètes, 1878 (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=9Mo-DsNrE1AC&pg=PA33&dq=1
609+maures+Philippe+III))
89. F. Elie de La Primaudaie, Le commerce et la navigation de l'Algérie avant la conquête française (lire en ligne (https://books.google.com/book
s?id=RqBAAAAAIAAJ&pg=PA242)), p. 242.
90. La Voix, la Plume et le Plectre de Beihdja Rahal et Saadane Benbabaali (éditions Barzak, 2009)
91. Présence juive au Maghreb : hommage à Haïm, Haïm Zafrani, Nicole S. Serfaty, Joseph Tedghi, p. 451, 2004
92. Histoire de l'Algérie, Just-Jean-Étienne Roy. livre en ligne (https://books.google.fr/books?id=4dcTAAAAYAAJ&pg=PA92&dq=almoravides+al
ger&lr=#PPA99,M1)
93. Jean-Baptiste Gramaye et Abd El Hadi Ben Mansour, Alger, XVIe=XVIIe siècle : journal de Jean-Baptiste Gramaye, évêque d'Afrique.
94. Nadir Marouf, Le Fait colonial au Maghreb : ruptures et continuités, L'Harmattan, 2008, 391 p. (ISBN 978-2-296-04911-6), p. 102.
95. [[#Futé 2008|]], p. 294.
96. Kamel Kateb et Benjamin Stora, Européens, « indigènes » et juifs en Algérie (1830-1962), Institut national d'études démographiques
(France), p. 9.
97. « Grâce aux profits considérables de la course et de la vente des captifs, l'État d'Alger était prospère au XVIIe siècle (...) la ville d'Alger (...)
abrita (sic!) jusqu'à 35 000 captifs. Ces ressources diminuèrent ensuite constamment, mais la piraterie algéroise subsistait au début du
e
XIX siècle. Rien n'avait pu l'arrêter, ni les représentations diplomatiques, ni les bombardements anglais ou français, ni les tentatives de
débarquement de l'Espagne » Charles Robert Ageron - Encyclopaedia Universalis Article « Algérie ».
98. Lemnouar Merouche, Recherches sur l'Algérie à l'époque ottomane II. : La course, mythes et réalité, Saint-Denis, Editions Bouchène, 2007,
354 p. (ISBN 978-2-912946-95-9, présentation en ligne (https://www.cairn.info/recherches-sur-l-algerie-a-l-epoque-ottomane-ii--97829129469
59.htm?contenu=presentation)), p. 251-252
99. Remaoun, Hassan, editor., Dictionnaire du passé de l'Algérie : de la préhistoire à 1962 (ISBN 978-9931-598-01-5 et 9931-598-01-8,
OCLC 953835968 (https://worldcat.org/oclc/953835968&lang=fr), lire en ligne (http://worldcat.org/oclc/953835968)), p. 450
00. tiziouzou-dz Site officiel de la wilaya de Tizi Ouzou (http://www.tiziouzou-dz.com/histoire3.htm).
01. Société des gens de lettres, Histoire Universelle, Depuis Le Commencement Du Monde Jusqu'à Présent, Moutard, 1784 (lire en ligne (https://
books.google.com/books?id=UmLxoC__OikC)), p. 16.
02. « Présentation » (http://maghreb2000.chez.com/text1.htm), sur maghreb2000.chez.com.
03. Ernest Mercier, Histoire de la Berbérie, tome III, pages 515-516.
04. « L'Administration du Beylik de Qacentina » (http://beystory.free.fr/administration.htm), sur beystory.free.fr.
05. Monographie de l'Aurès. De Raoul Julien François de Lartigue Publié par Imprimerie à vapeur Marle-Audrino
06. Revue africaine. Par Société historique algérienne. Publié par La Société, 1873, p. 148 livre en ligne (https://books.google.fr/books?id=jM0O
AAAAQAAJ&pg=RA1-PA135&dq=r%C3%A9volte+aur%C3%A8s++ottomans&lr=#PRA1-PA148,M1).
07. Elise Voguet, « Tlemcen-Touat-Tombouctou : un réseau transsaharien de diffusion du mālikisme (fin viii/xive-xi/xviie siècle) », Revue des
mondes musulmans et de la Méditerranée, no 141, 15 juin 2017, vol. 141, 259–279 (ISSN 0997-1327 (https://www.worldcat.org/issn/0997-132
7&lang=fr), DOI 10.4000/remmm.9963 (https://dx.doi.org/10.4000/remmm.9963), lire en ligne (http://journals.openedition.org/remmm/9963),
consulté le 2 août 2020)
08. Bellil 2001, p. 17
09. Bellil 1999, p. 125
10. Bellil 1999.
11. Bellil 1999, p. 126-127
12. Auguste Cour, L'établissement des dynasties des Chérifs au Maroc et leur rivalité avec les Turcs de la Régence d'Alger, 1509-1830, Editions
Bouchène, 10 septembre 2004 (ISBN 978-2-35676-097-5)
13. Société bourguignonne de geographie et d'histoire Dijon, Mémoires de la Société Bourguignonne de Géographie et d'Histoire, Société
bourguignonne de géographie, 1896, 91 p. (lire en ligne (https://books.google.fr/books?hl=fr&id=0xJYAAAAYAAJ&dq=touatien+dey+d'alger&
focus=searchwithinvolume&q=))
14. Donald Holsinger, « Trade routes of the Algerian Sahara in the XlXth Century. », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée,
vol. 30, no 1, 1980, p. 57–70 (DOI 10.3406/remmm.1980.1889 (https://dx.doi.org/10.3406/remmm.1980.1889), lire en ligne (https://www.perse
e.fr/doc/remmm_0035-1474_1980_num_30_1_1889), consulté le 3 août 2020)
15. Élisée Reclus, Nouvelle géographie universelle: la terre et les hommes, Librairie Hachette et Cie, 1886 (lire en ligne (https://books.google.fr/b
ooks?hl=fr&id=eswBAAAAYAAJ&dq=touat+gourara+dey+d'alger&focus=searchwithinvolume&q=pour+%C3%A9viter+la+conqu%C3%AAte+
ils+agiraient+prudemment+en+demandant+le+protectorat+de+la+France+et+en+lui+payant+l+'+imp%C3%B4t+comme+autrefois+au+dey+.))
16. Réimpression de l'ancien moniteur. (1840), vol. 16, p. 657.
17. Gabriel Esquer, La Prise d’Alger 1830 : les commencements de l’empire, Paris, Librairie Larose, 1929, p. 53.
18. « La légende du coup de l’éventail » (http://rebellyon.info/article1466.html).
19. Robert Louzon, Cent ans de capitalisme en Algérie : 1830-1930, Acratie, 1998, 62 p. (ISBN 978-2-909899-14-5).
20. Benjamin Stora, Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954), La découverte, 2004 (ISBN 978-2-7071-4466-9).
21. Jean-Pierre Gueno, La Peau du soldat inconnu, Le Passeur, 2014.
22. Olivier Le Cour Grandmaison, Coloniser Exterminer, Fayard, 2005 (ISBN 978-2-213-62316-0), Préface.
23. Eugène-Jean Duval, Aux sources officielles de la colonisation française (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=Dhk8k6VODVYC&
pg=PA11)).
24. « 1830-48 » (http://vieilalger.free.fr/histalger/conquete.htm), sur vieilalger.free.fr.
25. - Livre en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k103772b), La démographie figurée de l’Algérie, op.cit., p. 260 et 261.
26. France Direction de la documentation et France Documentation française, Les institutions politiques de la France, La Documentation
franc̜aise, 1959, 493 p. (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=TYIFAAAAMAAJ&q=%221834+%C3%A9taient+applicables+%C3%A
0+tous+les+territoires+alg%C3%A9riens%22&dq=%221834+%C3%A9taient+applicables+%C3%A0+tous+les+territoires+alg%C3%A9rien
s%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjJ2rCG7frqAhVLUhoKHeWhBEwQ6AEwAHoECAAQAg))
27. « Le serment des chefs musulmans » (http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/video/AFE85001101/le-serment-des-chef
s-musulmans.fr.html), sur ina.fr, 9 octobre 1942.
28. René Clozier, « Les sociétés milliardaires en France », L’Information géographique, vol. 14, no 2, 1950, p. 69 (lire en ligne (http://www.persee.
fr/web/revues/home/prescript/article/ingeo_0020-0093_1950_num_14_2_5965)).
29. Messali Hadj : pionnier du nationalisme algérien, 1898-1974. Par Benjamin Stora, Messali Hadj. Publié par RAHMA, 1991
30. Benjamin Stora, Le dictionnaire des livres de la guerre d'Algérie : romans, nouvelles, poésie, photos, histoire, essais, récits historiques,
témoignages, biographies, mémoires, autobiographies : 1955-1995, L'Harmattan, 1996, 347 p. (ISBN 978-2-7384-4863-7), p. 45.
31. Cornevin 1978, p. 37-40.
32. Assemblée Nationale, « Formulaire de recherche dans la base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale » (http://
www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/Saadane-Ahmed-04111895.asp), sur www.assemblee-nationale.fr.
33. « El Watan - L'actualité en Algérie, Premier quotidien francophone algérien. » (http://www.elwatan.com/?
page=article_print&id_article=25440), sur El Watan.
34. Algérie : le passé, l'Algérie française, la révolution, 1954-1958, Jacques Simon, page 154 livre en ligne (https://books.google.ca/books?id=yO
-SiQch5OkC&pg=PA154&dq=plan+marshall+algerie&hl=fr&cd=7#v=onepage&q&f=false)
35. [[#Futé 2008|]], p. 72.
36. Pierre Mannoni, Les Français d'Algérie : vie, mœurs, mentalité de la conquête des Territoires du Sud à l'indépendance, L'Harmattan, 1993,
288 p. (ISBN 978-2-7384-1377-2), p. 272-273.
37. Mohammed Harbi, « La guerre d’Algérie a commencé à Sétif », Le Monde diplomatique, mai 2005 (lire en ligne (http://www.monde-diplomatiq
ue.fr/2005/05/HARBI/12191)).
38. Cornevin 1978, p. 157.
39. « Loading... » (http://www.1novembre54.com/histoire_algerie.php?cat=Fenetres&id=LE+MOUVEMENT+NATIONAL+ALGERIEN+(MESSALI
STE)), sur www.1novembre54.com.
40. Communicabilité des archives (http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/La-communicabilite-des-archives.html) sur le site du Service
Historique de la Défense française
41. Mohammed Harbi : « Les Algériens se passionnent pour le rapatriement de leurs archives qui sont encore en France et à quelques voix près,
on omet de dire que les archives disponibles en Algérie sont sous scellés » -Algerie360.com (http://www.algerie360.com/algerie/mohamed-h
arbi-renvoie-alger-et-paris-dos-a-dos/)
42. « Loi du 15 juillet 2008 au JORF » (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019198529), sur legifrance.gouv.fr.
43. Loi no 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives (http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/archives.asp) (dossier du site de
l'Assemblée nationale).
44. Chloé Leprince, Archives: Vichy et la guerre d'Algérie bientôt inaccessibles ?, in Rue89, 17 avril 2008, article en ligne (http://www.rue89.com/
2008/04/17/archives-vichy-et-la-guerre-dalgerie-bientot-inaccessibles)
45. Mohamed Salah Boureni, Un nouveau projet de loi : Les archives algériennes reviennent à l'Assemblée française, in Le Quotidien d'Oran, 4
mai 2008, article en ligne (http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/france/nouvelle_loi_archives.htm)
46. « Dans les Aurès, le spectre de l'autocar » (http://www.algerie-dz.com/article1211.html), sur www.algerie-dz.com.
47. « mjp univ-perp, Référendum d'autodétermination en Algérie » (http://mjp.univ-perp.fr/france/reft1962algerie.htm), sur univ-perp.fr.
48. Aurel et Pierre Daum, « Sans valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie », Le Monde diplomatique, mai 2008, p. 16 et 17 (lire en
ligne (http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/DAUM/15870), consulté le 3 avril 2019).
49. Pierre Daum, « Sans valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie : Trois événements traumatisants », Le Monde diplomatique,
mai 2008, p. 16 (lire en ligne (http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/DAUM/15871), consulté le 3 avril 2019)
50. Pierre Daum, « Sans valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie : Trois événements traumatisants », Le Monde diplomatique,
mai 2008, p. 17 (lire en ligne (http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/DAUM/15872), consulté le 3 avril 2019)
51. Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie, Jean-Charles Jauffret, Maurice Vaïsse, Charles Robert Ageron, page 461, 2001
52. La bataille de Marignane : 6 juillet 2005 : la République, aujourd'hui, face à l'OAS. Collection Ces oubliés de l'histoire. Auteurs Jean-Philippe
Ould Aoudia, Jean-François Gavoury, p. 9.
53. Stora 2005, p. 25.
54. Stora 2005, p. 23-25.
55. L’ère des décolonisations, Charles-Robert Ageron, Marc Michel, p. 65 livre en ligne (https://books.google.ca/books?id=cBWydKbtRq0C&lpg=
PA65&dq=militaires%20fran%C3%A7aises%2025000%20morts%20en%20Alg%C3%A9rie&hl=fr&pg=PA65#v=onepage&q=militaires%20fr
an%C3%A7aises%2025000%20morts%20en%20Alg%C3%A9rie&f=false)
56. Les chiffres avancés ont pu osciller entre 10 000 et 150 000.
57. Stora 2005, p. 24.
58. Stora 2005, p. 24-25.
59. Jean Monneret, La guerre d'Algérie en trente-cinq questions, L'Harmattan, 2008 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=0t2rTjZBw
Z4C&pg=PA144)), p. 144-145.
60. Libre Algérie : 1986-1988, Jacques Simon, p. 32 livre en ligne (https://books.google.ca/books?id=DHy3Q9s7qjIC&pg=PA37)
61. Pierre Vidal-Naquet, « Les crimes de l'armée française en Algérie » (http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2236), sur ldh-toulon.net
62. Jacques Frémeaux, La France et l'Algérie en guerre : (1830-1870/1954-1962), Institut de stratégie comparée (Sorbonne)-Économica, 2002,
365 p. (ISBN 978-2-7178-4566-2), p. 296-300.
63. Sylvie Thénault, « "La guerre d'Algérie était une affaire intérieure française." », dans Algérie : des « événements » à la guerre — idées reçues
sur la guerre d'indépendance algérienne, Le Cavalier Bleu, 2012, p. 89-95.
64. Reconnaissance solennelle de l'indépendance de l'Algérie par la France (J.O.R.F. du 4 juillet 1962, p. 6483 (http://www.legifrance.gouv.fr/jop
df/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19620704&pageDebut=06483)) ; transfert de souveraineté entre la France (J.O. de l'état algérien
du 6 juillet 1962, p. 4 (http://www.joradp.dz/JO6283/1962/001/FP4.pdf)) et l'exécutif provisoire de l'état algérien (J.O. de l'état algérien du 6
juillet 1962, p. 5 (http://www.joradp.dz/JO6283/1962/001/FP5.pdf))
65. Référendum d'autodétermination en Algérie (http://mjp.univ-perp.fr/france/reft1962algerie.htm), Digithèque MJP, université de Perpignan.
66. voir entrevue de Farhat Abbas à INA
67. Rouadjia 1994, p. 136.
68. L'opposition en Algérie depuis 1962, volume 1, Ramdane Redjala
69. Paul Balta, « L'Algérie, vingt ans après 1962 », Manière de voir, août-septembre 2011, p. 86-89.
70. Voir document La Vie de Boumédienne, réalisé par ENTV
71. L'Algérie en crise : crise économique et changements politiques, Abderrahim Lamchichi, page 113, 114, 115
72. Miloud Zaater, L'Algérie, de la guerre à la guerre (1962-2003), L'Harmattan, 2003 (ISBN 978-2-7475-5601-9), p. 201.
73. (en) The Epic of Black Gold, Jean Pierre Beaurernaut
74. El Djeich, Numéros 188-199, 1979
75. Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, Benjamin Stora, p. 330.
76. Laïmèche Ali : L'Irréductible Révolutionnaire, Mohand Amara, Kamal Ahmane, p. 97.
77. « 27 octobre 2006, Samir Benmalek, Liberté » (http://actualite.el-annabi.com/article.php3?id_article=2311), sur el-annabi.com.
78. (ar) « Yasser Arafat » (http://www.aljazeera.net/NR/exeres/5799A919-B8B9-496A-8168-72758725B640.htm), sur Aljazeera.net (consulté le
20 novembre 2006).
79. Yasser Arafet, Entv, biographie de Boumédienne
80. Miloud Zaater, L'Algérie, de la guerre à la guerre (1962-2003), Paris, L'Harmattan, 2003, 212 p. (ISBN 978-2-7475-5601-9, notice BnF
no FRBNF39115842 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39115842b.public), présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=uJL
OjVCHX2IC)), p. 201.
81. Sylvie Frigon et Michèle Kérisit, Du corps des femmes : contrôles, surveillances et résistances, Ottawa (Ont.), University of Ottawa Press,
2000, 307 p. (ISBN 978-2-7603-0502-1, notice BnF no FRBNF37590116 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37590116q.public)), p. 276.
82. « Premier procès de la guerre civile algérienne... en France » (http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/premier-proces-de-la-guerre-civile-al
gerienne-en-france-627451), sur Franceinfo, 6 janvier 2015 (consulté le 8 octobre 2018).
83. « Algérie : Bouteflika réélu pour un 4e mandat » (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/18/97001-20140418FILWWW00293-algerie-boutefli
ka-reelu-pour-un-4e-mandat.php), sur Le Figaro, 18 avril 2014 (consulté le 19 octobre 2018).
84. « Islam : l’Algérie et la halalmania, ou l’empire de la bigoterie », JeuneAfrique.com, 8 octobre 2014 (lire en ligne (http://www.jeuneafrique.co
m/43411/politique/islam-l-alg-rie-et-la-halalmania-ou-l-empire-de-la-bigoterie/), consulté le 19 octobre 2018).
85. « Algérie. Dans les hôpitaux publics, il faut se couvrir pour être soigné », Courrier international, 10 août 2015 (lire en ligne (https://www.courri
erinternational.com/article/algerie-dans-les-hopitaux-publics-il-faut-se-couvrir-pour-etre-soigne), consulté le 19 octobre 2018).
86. « On instaurera l'État islamique en Algérie » (http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/on-instaurera-l-etat-islamique-en-algerie-18
-01-2015-4456105.php), sur Le Parisien, 18 janvier 2015.
87. « En Algérie, les islamistes radicaux à l’air libre » (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/15/en-algerie-les-islamistes-radicaux-a-l-air-
libre_4556800_3212.html), sur Le Monde.fr, 15 janvier 2015 (consulté le 19 octobre 2018).
88. « L'Algérie promet de poursuivre les terroristes » (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/07/21/97001-20150721FILWWW00335-l-algerie-prom
et-de-poursuivre-les-terroristes.php), sur Le Figaro, 21 juillet 2015 (consulté le 19 octobre 2018).
89. « Prise d'otages en Algérie: "Un pays occidental n'aurait pas demandé à ses forces anti-terroristes d'agir de la sorte" », Lexpress.fr,
17 janvier 2013 (lire en ligne (http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/prise-d-otages-en-algerie-un-pays-occidental-n-aurait-pas-dema
nde-a-ses-forces-anti-terroristes-d-agir-de-la-sorte_1210909.html), consulté le 19 octobre 2018).
90. « conseil constitutionnel Algérie » (http://www.conseil-constitutionnel.dz/indexFR.htm)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.conseil-constitutionne
l.dz/indexFR.htm) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.conseil-constitutionnel.dz/indexFR.htm) • Archive.is (https://archive.is/http://www.conseil-constitutionnel.dz/i
ndexFR.htm) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.conseil-constitutionnel.dz/indexFR.htm) • Que faire ?), sur
conseil-constitutionnel.dz.
91. Nabil Semyane, « Le nouveau président Abdelmadjid Tebboune prête serment » (https://www.algerie1.com/actualite/le-nouveau-president-ab
delmadjid-tebboune-prete-serment-actualise), sur algerie1.com, 19 décembre 2019 (consulté le 20 décembre 2019)
92. le monde, « En Algérie, Abdelmadjid Tebboune, ex-premier ministre de Bouteflika, remporte l’élection présidentielle » (https://www.lemonde.f
r/afrique/article/2019/12/13/algerie-abdelmadjid-tebboune-ex-premier-ministre-de-bouteflika-remporte-la-presidentielle_6022756_3212.html),
sur lemonde.fr, 13 décembre 2019 (consulté le 20 décembre 2019)
93. « Présidence » (http://www.el-mouradia.dz/), sur www.el-mouradia.dz.
94. « Journaux Économie Algérie : info économique et financière » (http://www.dz-algerie.info/economie/), sur dz-algerie.info.
95. « Les Algériens écrasés par la bureaucratie » (http://www.lequotidienalgerie.org/2010/04/13/les-algeriens-ecrases-par-la-bureaucratie/), sur
lequotidienalgerie.org.
96. [PDF]« Constitution de la République Algérienne Démocratique et Populaire, révision 6 mars 2016 (art.16) » (https://www.joradp.dz/TRV/Fcon
s.pdf), sur www.joradp.dz, Journal officiel algérien (consulté le 8 septembre 2020).
97. « De l’organisation territoriale du pays » (https://www.algerie1.com/focus/de-l-organisation-territoriale-du-pays), sur www.algerie1.com,
21 janvier 2020.
98. [PDF]« Loi no 19-12 du 11 décembre 2019, relative à l'organisation territoriale du pays » (http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2019/F201907
8.pdf), sur www.joradp.dz, Journal officiel algérien no 2019-078, 18 décembre 2019, p. 12 et suivantes.
99. Akram Belkaïd, L’Algérie, un pays empêché, Paris, Tallandier, 2019, p. 298
00. Sylvie Frigon et Michèle Kérisit, Du corps des femmes : contrôles, surveillances et résistances, Ottawa (Ont.), University of Ottawa Press,
2000, 307 p. (ISBN 978-2-7603-0502-1, notice BnF no FRBNF37590116 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37590116q.public),
présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=0cHbTSDr9CcC&pg=PA276)), p. 276.
01. Guy Pervillé, « L'Algérie, moyenne puissance » (http://www.institut-strategie.fr/IHCC_10.htm), 1987.
02. K. B. A, « Le soir d'Algérie » (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/03/25/article.php?sid=81083&cid=2)(Archive (https://web.archive.org/web/*/htt
p://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/03/25/article.php?sid=81083&cid=2) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/03/25/article.p
hp?sid=81083&cid=2) • Archive.is (https://archive.is/http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/03/25/article.php?sid=81083&cid=2) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:htt
p://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/03/25/article.php?sid=81083&cid=2) • Que faire ?).

03. « liberté Algérie, A. Ouali » (http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=111432), sur liberte-algerie.com.


04. (en) Global Fire Power, Algeria Military Strength, 2015 (lire en ligne (http://www.globalfirepower.com/country-military-strength-detail.asp?coun
try_id=algeria)).
05. (en) James Hackett (éditeur), The Military Balance 2008, International Institute for Strategic Studies. Europa, 2008, 450 p.
(ISBN 978-1-85743-461-3).
06. « L’Algérie a consacré 9,7 milliards de dollars en 2020 aux dépenses militaires » (https://www.algerie-eco.com/2021/04/27/algerie-consacre-
97-milliards-dollars-2020-depenses-militaires/), sur algerie-eco.com, 27 avril 2021 (consulté le 27 avril 2021)
07. Akram Kharief, « Pourquoi l'Algérie est le premier importateur africain d'armes », El-Watan, 30 janvier 2015, cité par Courrier International,
numéro 1267 du 12 février 2015.
08. Fayçal Oukaci, « L’Algérie déroute l’Europe », L'Expression, 27 mars 2006 (lire en ligne (http://www.algeria-watch.org/fr/article/mil/algerie_eur
ope.htm)).
09. MenaDefense, Accueil 5 Algérie 5 L’Algérie a bien reçu des missiles Iskander, 2018 (lire en ligne (https://www.menadefense.net/algerie/lalge
rie-a-bien-recu-missiles-iskander/)).
10. « Report for Selected Countries and Subjects » (http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2015/01/weodata/weorept.aspx?pr.x=23&pr.y=9&sy=
2014&ey=2014&scsm=1&ssd=1&sort=country&ds=.&br=1&c=512,668,914,672,612,946,614,137,311,962,213,674,911,676,193,548,122,556,
912,678,313,181,419,867,513,682,316,684,913,273,124,868,339,921,638,948,514,943,218,686,963,688,616,518,223,728,516,558,918,138,
748,196,618,278,624,692,522,694,622,142,156,449,626,564,628,565,228,283,924,853,233,288,632,293,636,566,634,964,238,182,662,453,
960,968,423,922,935,714,128,862,611,135,321,716,243,456,248,722,469,942,253,718,642,724,643,576,939,936,644,961,819,813,172,199,
132,733,646,184,648,524,915,361,134,362,652,364,174,732,328,366,258,734,656,144,654,146,336,463,263,528,268,923,532,738,944,578,
176,537,534,742,536,866,429,369,433,744,178,186,436,925,136,869,343,746,158,926,439,466,916,112,664,111,826,298,542,927,967,846,
443,299,917,582,544,474,941,754,446,698,666&s=NGDPD&grp=0&a=), sur www.imf.org.
11. L’Algérie otage de ses hydrocarbures : obligation de réformes, urgence d’une reconversion (http://cdlm.revues.org/index5652.html), Mohamed
Chabane, Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 81, 2010, mis en ligne le 15 juin 2011, Consulté le 17 juillet 2012
12. Sarah Belhadi, « Pétrole : la Banque d'Algérie tire la sonnette d'alarme » (http://www.latribune.fr/economie/international/petrole-la-banque-d-a
lgerie-tire-la-sonnette-d-alarme-492019.html), sur La Tribune (consulté le 21 juillet 2015).
13. « L’Algérie est une bombe à retardement » (http://mobile2.tdg.ch/articles/574b0343ab5c373f47000001), entretien Ali Benouari, tdg.ch, 29 mai
2016
14. (en) « Natural gas Production 2006 » (http://www.bp.com/liveassets/bp_internet/globalbp/globalbp_uk_english/reports_and_publications/stati
stical_energy_review_2006/STAGING/local_assets/downloads/pdf/table_of_natural_gas_production_2006.pdf)(Archive (https://web.archive.org/web/*/
http://www.bp.com/liveassets/bp_internet/globalbp/globalbp_uk_english/reports_and_publications/statistical_energy_review_2006/STAGING/local_assets/downloads/pdf/table_of_natu
ral_gas_production_2006.pdf) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.bp.com/liveassets/bp_internet/globalbp/globalbp_uk_english/reports_and_publications/statisti
cal_energy_review_2006/STAGING/local_assets/downloads/pdf/table_of_natural_gas_production_2006.pdf) • Archive.is (https://archive.is/http://www.bp.com/liveassets/bp_internet/glo
balbp/globalbp_uk_english/reports_and_publications/statistical_energy_review_2006/STAGING/local_assets/downloads/pdf/table_of_natural_gas_production_2006.pdf) • Google (http
s://www.google.fr/search?q=cache:http://www.bp.com/liveassets/bp_internet/globalbp/globalbp_uk_english/reports_and_publications/statistical_energy_review_2006/STAGING/local_a
ssets/downloads/pdf/table_of_natural_gas_production_2006.pdf) • Que faire ?) [PDF], sur
British Petroleum.
15. (en) Energy Information Administration, « Top World Oil Net Exporters » (http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/topworldtables1_2.html)(Archive (htt
ps://web.archive.org/web/*/http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/topworldtables1_2.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/topworldtables
1_2.html) • Archive.is (https://archive.is/http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/topworldtables1_2.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.eia.doe.gov/emeu/cabs/to
pworldtables1_2.html) • Que faire ?), sur Statistiques du gouvernement des États-Unis.

16. « Principaux produits agricoles et alimentaires, et producteurs » (http://www.fao.org/es/ess/top/topproduction.html?lang=fr&country=4&year=2


005), sur FAO, 2005.
17. « Exportations : Part de l'agriculture totale » (http://www.fao.org/es/ess/toptrade/trade.asp?dir=exp&disp=countrybysharelast), sur FAO, 2004.
18. « Privatisation » (http://www.mppi.dz/privatisation.asp)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.mppi.dz/privatisation.asp) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/c
ache/?url=http://www.mppi.dz/privatisation.asp) • Archive.is (https://archive.is/http://www.mppi.dz/privatisation.asp) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.mppi.dz/pri
vatisation.asp) • Que faire ?), sur Ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) (Algérie).

19. « Comment investir en Algérie ? » (http://www.animaweb.org/pays_algerie.php), sur ANIMA, réseau euro-méditerranéen des agences de
promotion des investissements.
20. « Présidence de la République algérienne » (http://www.elmouradia.dz).
21. « ALGÉRIE : LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES » (https://import-export.societegenerale.fr/fr/fiche-pays/algerie/indicateurs-croissance),
sur Import-export.societegenerale.fr (consulté le 23 décembre 2019).
22. « World Economic Outlook Database, April 2019 » (https://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2019/01/weodata/weorept.aspx?sy=2018&ey=20
18&scsm=1&ssd=1&sort=country&ds=.&br=1&pr1.x=55&pr1.y=9&c=512%2C946%2C914%2C137%2C612%2C546%2C614%2C962%2C3
11%2C674%2C213%2C676%2C911%2C548%2C193%2C556%2C122%2C678%2C912%2C181%2C313%2C867%2C419%2C682%2C5
13%2C684%2C316%2C273%2C913%2C868%2C124%2C921%2C339%2C948%2C638%2C943%2C514%2C686%2C218%2C688%2C9
63%2C518%2C616%2C728%2C223%2C836%2C516%2C558%2C918%2C138%2C748%2C196%2C618%2C278%2C624%2C692%2C5
22%2C694%2C622%2C142%2C156%2C449%2C626%2C564%2C628%2C565%2C228%2C283%2C924%2C853%2C233%2C288%2C6
32%2C293%2C636%2C566%2C634%2C964%2C238%2C182%2C662%2C359%2C960%2C453%2C423%2C968%2C935%2C922%2C1
28%2C714%2C611%2C862%2C321%2C135%2C243%2C716%2C248%2C456%2C469%2C722%2C253%2C942%2C642%2C718%2C6
43%2C724%2C939%2C576%2C644%2C936%2C819%2C961%2C172%2C813%2C132%2C726%2C646%2C199%2C648%2C733%2C9
15%2C184%2C134%2C524%2C652%2C361%2C174%2C362%2C328%2C364%2C258%2C732%2C656%2C366%2C654%2C734%2C3
36%2C144%2C263%2C146%2C268%2C463%2C532%2C528%2C944%2C923%2C176%2C738%2C534%2C578%2C536%2C537%2C4
29%2C742%2C433%2C866%2C178%2C369%2C436%2C744%2C136%2C186%2C343%2C925%2C158%2C869%2C439%2C746%2C9
16%2C926%2C664%2C466%2C826%2C112%2C542%2C111%2C967%2C298%2C443%2C927%2C917%2C846%2C544%2C299%2C9
41%2C582%2C446%2C474%2C666%2C754%2C668%2C698%2C672&s=PPPPC&grp=0&a=), sur Imf.org (consulté le
23 décembre 2019).
23. « Algérie : rapport de suivi de la situation économique (Octobre 2019) » (https://www.banquemondiale.org/fr/country/algeria/publication/econo
mic-update-october-2019), sur Banquemondiale.org, 9 octobre 2019 (consulté le 23 décembre 2019).
24. « Baisse sensible du taux de chômage en Algérie en dessous de 10 % » (http://www.aps.dz/economie/86241-baisse-sensible-du-taux-de-cho
mage-en-algerie-en-dessous-de-10), sur APS.dz, 28 février 2019 (consulté le 23 décembre 2019).
25. Ouramdane Mehenni, « Loukal : Chute des réserves de change à 51,6 mds $ (fin 2020) » (https://www.algerie-eco.com/2019/11/06/loukal-chu
te-reserves-change-fin-2020/), sur Algerie-eco, 6 novembre 2019 (consulté le 23 décembre 2019).
26. « La dette extérieure de l'Algérie à près de 1,8 milliard de dollars en juin 2018 » (http://www.aps.dz/economie/85757-la-dette-exterieure-de-l-a
lgerie-a-pres-de-1-8-milliard-de-dollars-en-juin-2018), sur APS.dz, 18 février 2019 (consulté le 23 décembre 2019)
27. (en) « Algeria Government Debt to GDP » (https://tradingeconomics.com/algeria/government-debt-to-gdp), sur Tradingeconomics.com
(consulté le 23 décembre 2019).
28. « Loi de finances 2020: plusieurs mesures au profit de l'investissement productif » (http://www.aps.dz/economie/98811-loi-de-finances-2020-
plusieurs-mesures-au-profit-de-l-investissement-productif), sur APS.dz, 11 décembre 2019 (consulté le 23 décembre 2019).
29. « Algérie - Bilan du commerce extérieur » (http://www.andi.dz/index.php/fr/statistique/bilan-du-commerce-exterieur), sur Andi.dz, août 2019
(consulté le 23 décembre 2019).
30. Samira G., « Algérie : La facture alimentaire plombe la balance commerciale », Le Maghreb, 21 février 2008 (lire en ligne (https://www.djazair
ess.com/fr/lemaghreb/8645)).
31. « Bilan du commerce extérieur » (http://www.andi.dz/index.php/fr/statistique/bilan-du-commerce-exterieur) (consulté le 18 mars 2015).
32. « El Waten, Hocine Lamriben » (http://www.elwatan.com/Algerie-Canada-Croissance-des)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.elwatan.com/Alg
erie-Canada-Croissance-des) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.elwatan.com/Algerie-Canada-Croissance-des) • Archive.is (https://archive.is/http://www.elwata
n.com/Algerie-Canada-Croissance-des) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.elwatan.com/Algerie-Canada-Croissance-des) • Que faire ?), sur
elwatan.com.
33. [https://www.capital.fr/economie-politique/algerie-mais-ou-est-passe-l-argent-du-petrole-731794 Algérie : mais où est passé l'argent du
pétrole?, Capital, 11 juin 2012
34. « WORLD OFFICIAL GOLD HOLDINGS », World Gold Council (en), janvier 2020 (lire en ligne (https://www.goldreporter.de/wp-content/uploa
ds/2019/01/Weltweite-Goldreserven-01-2019.pdf), consulté le 22 janvier 2020)
35. (en) « Algerian American Foundation - Dr. Belgacem Haba » (http://algerianamericanfoundation.org/about-aaf/former-aaf-board-members/bel
gacem-haba), sur algerianamericanfoundation.org (consulté le 29 mars 2019).
36. Cherif Haddad, « Les huit algériens qui ont marqué le savoir et la science dans le monde » (https://www.reflexiondz.net/Les-huit-algeriens-qui
-ont-marque-le-savoir-et-la-science-dans-le-monde_a39851.html), sur REFLEXION (consulté le 9 janvier 2019).
37. (en) « MECHE PEOPLE: Kamal Youcef-Toumi - MIT Department of Mechanical Engineering » (http://meche.mit.edu/people/faculty/YOUCEF
@MIT.EDU), sur meche.mit.edu (consulté le 3 avril 2019).
38. « Kamel Sanhadji, chercheur,spécialiste du Sida » (http://niarunblog.unblog.fr/education-enseignement/50-des-chercheurs-ont-quitte-le-pays/
kamel-sanhadji-chercheurspecialiste-du-sida/), sur ELAyam-2.
39. « Mustapha Cherif » (https://www.babelio.com/auteur/Mustapha-Cherif/208533), sur Babelio.
40. « l'Expression, Yasmine Zouaghi » (http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-12-01/58407.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.lexpr
essiondz.com/article/2/2008-12-01/58407.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-12-01/58407.html) • Archive.is (https://archiv
e.is/http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-12-01/58407.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-12-01/58407.html) •
Que faire ?), sur lexpressiondz.com.

41. Faycal Metaoui, « Perspective de coopération dans le nucléaire civil » (http://www.elwatan.com/Perspective-de-cooperation-dans-le)(Archive (ht
tps://web.archive.org/web/*/http://www.elwatan.com/Perspective-de-cooperation-dans-le) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.elwatan.com/Perspective-de-cooper
ation-dans-le) • Archive.is (https://archive.is/http://www.elwatan.com/Perspective-de-cooperation-dans-le) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.elwatan.com/Persp
ective-de-cooperation-dans-le) • Que faire ?), El
Watan, 26 mars 2008
42. « Transition énergétique de l’Algérie : Mebtoul propose six solutions majeures » (https://www.algerie-eco.com/2020/06/21/transition-energetiq
ue-de-lalgerie-mebtoul-propose-six-solutions-majeures/), sur www.algerie-eco.com, 21 juin 2020 (consulté le 20 septembre 2020).
43. ARPT Info 2010 (http://www.arpt.dz/fr/doc/pub/raa/raa_2010.pdf) - Rapport Annuel de l'Autorité de régulation (ARPT) - 2010.
44. « Des factures Algérie Telecom très salées » (http://www.algerie-dz.com/article6153.html), sur www.algerie-dz.com.
45. « Observatoire du mobile » (http://www.arpt.dz/observatoires/observatoire%20du%20mobile%20fin%20d%E9cembre%202006.pdf)(Archive (http
s://web.archive.org/web/*/http://www.arpt.dz/observatoires/observatoire%20du%20mobile%20fin%20d%E9cembre%202006.pdf) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://w
ww.arpt.dz/observatoires/observatoire%20du%20mobile%20fin%20d%E9cembre%202006.pdf) • Archive.is (https://archive.is/http://www.arpt.dz/observatoires/observatoire%20du%20m
obile%20fin%20d%E9cembre%202006.pdf) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.arpt.dz/observatoires/observatoire%20du%20mobile%20fin%20d%E9cembr
e%202006.pdf) • Que faire ?) par l'ARPT (Autorité de régulation de la poste et de la télécommunication) (fin 2006).

46. « Téléphonie fixe et mobile: près de 50,5 millions d'abonnés en 2016 » (http://www.aps.dz/fr/sante-science-technologie/55357-téléphonie-fixe
-et-mobile-près-de-50,5-millions-d-abonnés-enregistrés-en-2016), sur Aps.dz, 29 mars 2017 (consulté le 15 mars 2018).
47. Fares Temari, « ARPT : L’Algérie compterait plus de 29,5 millions d’abonnés à l’internet fixe et mobile » (https://www.android-dz.com/arpt-lalg
erie-compterait-plus-de-295-millions-dabonnes-a-linternet-fixe-mobile-29064), sur Android-dz.com, 30 mars 2017 (consulté le 15 mars 2018).
48. Younes Saadi, « Algérie-Téléphonie: Les abonnés 4G frôlent les 10 millions, la 3G recule » (http://www.maghrebemergent.com/high-tech/tele
coms/88529-algerie-telephonie-les-abonnes-4g-frolent-les-10-millions-la-3g-en-recul)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.maghrebemergent.co
m/high-tech/telecoms/88529-algerie-telephonie-les-abonnes-4g-frolent-les-10-millions-la-3g-en-recul) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.maghrebemergent.co
m/high-tech/telecoms/88529-algerie-telephonie-les-abonnes-4g-frolent-les-10-millions-la-3g-en-recul) • Archive.is (https://archive.is/http://www.maghrebemergent.com/high-tech/teleco
ms/88529-algerie-telephonie-les-abonnes-4g-frolent-les-10-millions-la-3g-en-recul) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.maghrebemergent.com/high-tech/teleco
ms/88529-algerie-telephonie-les-abonnes-4g-frolent-les-10-millions-la-3g-en-recul) • Que faire ?), sur
maghrebemergent.com, 23 avril 2018 (consulté le
23 avril 2018).
49. « Les routes en Algérie » (http://www.algerianembassy.it/site-home/tourisme_file/infos%20pratiques.htm), sur algerianembassy.it.
50. « Réseau routier national - Amar Ghoul : « L'Algérie dispose de plus de 180 000 km de route » - Autoalgerie.com - Le portail de l'information
automobile en Algérie » (http://www.autoalgerie.com/amar-ghoul-l-algerie-dispose-de,3993), sur www.autoalgerie.com.
51. « Le marché des transports ferroviaires et urbains ferrés en Algérie 2013 » (http://www.ubifrance.fr/conseil-export/001B1302788A+le-marche-
des-transports-ferroviaires-et-urbains-ferres-en-algerie-2013-.html?SourceSiteMap=168)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.ubifrance.fr/conseil
-export/001B1302788A+le-marche-des-transports-ferroviaires-et-urbains-ferres-en-algerie-2013-.html?SourceSiteMap=168) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.
ubifrance.fr/conseil-export/001B1302788A+le-marche-des-transports-ferroviaires-et-urbains-ferres-en-algerie-2013-.html?SourceSiteMap=168) • Archive.is (https://archive.is/http://www.
ubifrance.fr/conseil-export/001B1302788A+le-marche-des-transports-ferroviaires-et-urbains-ferres-en-algerie-2013-.html?SourceSiteMap=168) • Google (https://www.google.fr/search?
q=cache:http://www.ubifrance.fr/conseil-export/001B1302788A+le-marche-des-transports-ferroviaires-et-urbains-ferres-en-algerie-2013-.html?SourceSiteMap=168) • Que faire ?),
Ubifrance.
52. « L'Algérie s'équipe en trains à grande vitesse » (http://www.algerie-dz.com/article5672.html), sur www.algerie-dz.com.
53. « Algérie Ferries » (http://www.algerieferries.com/presentation.php)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.algerieferries.com/presentation.php) • Wikiwix
(http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.algerieferries.com/presentation.php) • Archive.is (https://archive.is/http://www.algerieferries.com/presentation.php) • Google (https://ww
w.google.fr/search?q=cache:http://www.algerieferries.com/presentation.php) • Que faire ?), sur
algerieferries.com.
54. « WPS - Map of ports in Algeria » (http://www.worldportsource.com/ports/DZA.php), sur World Port Source.
55. « Alger Houari Boumédiène Airport » (https://airmundo.com/fr/aeroports/alger-houari-boumediene-airport/), sur airmundo.com/fr (consulté le
29 août 2020)
56. « Loading... » (http://www.latribune-online.com/suplements/economiesup/12722.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.latribune-online.com/s
uplements/economiesup/12722.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.latribune-online.com/suplements/economiesup/12722.html) • Archive.is (https://archive.i
s/http://www.latribune-online.com/suplements/economiesup/12722.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.latribune-online.com/suplements/economiesup/127
22.html) • Que faire ?), sur www.latribune-online.com.

57. « Tramway de Sétif | Setram » (https://www.setram.dz/site/fr/tramway-de-setif), sur www.setram.dz (consulté le 10 janvier 2019).
58. « Enabel - Belgian Development Agency » (http://www.btcctb.org/showpage.asp?iPageID=1681&sLangCode=FR)(Archive (https://web.archive.org/w
eb/*/http://www.btcctb.org/showpage.asp?iPageID=1681&sLangCode=FR) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.btcctb.org/showpage.asp?iPageID=1681&sLangC
ode=FR) • Archive.is (https://archive.is/http://www.btcctb.org/showpage.asp?iPageID=1681&sLangCode=FR) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.btcctb.org/show
page.asp?iPageID=1681&sLangCode=FR) • Que faire ?), sur Enabel - Belgian Development Agency.

59. Algérie dz Synthèse de Mourad, d’après El Watan, Alger s’offre des mégabus, 7 juin 2006 (http://www.algerie-dz.com/article5547.html)
60. Saïd Aït-Hatrit, « Algérie : les routes de la peur » (https://www.afrik.com/algerie-les-routes-de-la-peur), afrik.com, 29 mars 2004 (consulté le
25 novembre 2009).
61. « «Réserve de corail rouge en Algérie», Magharebia, 2008. » (http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2006/0
2/08/feature-01), sur magharebia.com.
62. Akram Belkaïd, L'Algérie en 100 questions: un pays empêché, Tallandier, 2020 (ISBN 979-10-210-4390-9, lire en ligne (https://books.google.f
r/books/about/L_Alg%C3%A9rie_en_100_questions.html?id=PTtozQEACAAJ&source=kp_book_description&redir_esc=y)), p. 212
63. « ministère de l’Agriculture et du Développement rural » (http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20s
ecteur%20agricole%202006.pdf)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricol
e%202006.pdf) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pdf) •
Archive.is (https://archive.is/http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pdf) • Google (https://www.google.fr/searc
h?q=cache:http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pdf) • Que faire ?), sur
minagri.dz.
64. « Décryptage/Le Sud, futur eldorado pour l’agriculture algérienne ? » (http://www.algerie-focus.com/2016/01/decryptagele-sud-futur-eldorado-
lagriculture-algerienne/), sur algerie-focus.com, 31 janvier 2016.
65. « Rapport sur la situation du secteur agricol » (http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20
agricole%202006.pdf)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pd
f) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pdf) • Archive.is (http
s://archive.is/http://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pdf) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:htt
p://www.minagri.dz/pdf/Rapports/Rapport%20sur%20la%20situation%20du%20secteur%20agricole%202006.pdf) • Que faire ?), sur
minagri.dz, 2006.
66. « Algérie » (http://www.fao.org/fi/oldsite/FCP/fr/DZA/body.htm), sur www.fao.org.
67. « - 50% de la population en âge de procréer sont célibataires sur Algerie Focus », Algerie Focus, 9 mars 2010 (lire en ligne (https://www.alger
ie-focus.com/2010/03/50-de-la-population-en-age-de-procreer-sont-celibataires/), consulté le 19 octobre 2018).
68. Rashid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien), Peeters Publishers, 1999 (ISBN 978-90-429-0721-8), p. 62 et 63.
69. John Douglas Ruedy, « Modern Algeria: The Origins and Development of a Nation » (https://books.google.com/books?id=WIRWgrbE_fEC&p
g=PA22), Indiana University Press, 9 octobre 2018.
70. Gabriel Camps, Les Berbères : mémoire et identité, Paris, Errance, 1995, 260 p. (ISBN 978-2-87772-221-6).
71. Selon Gilbert Meynier (L’Algérie des origines. De la Préhistoire à l’avènement de l’islam, p. 11, 2007), « la conquête islamo-arabe n’a pas
déplacé vers le Maghreb des foules démesurées, pas plus que, par exemple en Europe, les invasions germaniques en France et en
Espagne. Aujourd’hui, on peut raisonnablement affirmer que, peu ou prou, les Algériens sont très majoritairement des Berbères arabisés »
72. D'après Gabriel Camps (Les Berbères, mémoire et identité, p. 102, éd. France, 1995), « En renforçant par leur présence la part de population
nomade, les Arabes arrivés au XIe siècle ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique, mais déterminant sur le plan culturel et
socio-économique »
73. Charles-Robert Ageron, L'Algérie algérienne de Napoléon III à de Gaulle, p. 37, éd. Sindbad, 1980.
74. Marc Côte, « Les montagnes du Maghreb. Un cas de déterminisme géographique ? » (http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=126),
sur Cafés géographiques, 15 novembre 2001.
75. Ahmed Mahiou et Jean-Robert Henry, Où va l'Algérie, Karthala Éditions, 2001, 384 p. (ISBN 978-2-84586-188-6, présentation en ligne (http
s://books.google.com/books?id=qwF9ZPr5hC4C&pg=PA258)), p. 258.
76. « Indice de Développement Humain : Première au Maghreb, l'Algérie améliore son classement en 2016 » (https://maghrebemergent.info/indic
e-de-developpement-humain-premiere-au-maghreb-l-algerie-ameliore-son-classement-en-2016/), sur Maghreb Émergent, 9 juin 2017
(consulté le 20 décembre 2019)
77. Djamila Kourta, « Les mariages interfamiliaux sont très fréquents en Algérie » (https://www.afrik.com/les-mariages-interfamiliaux-sont-tres-fre
quents-en-algerie), sur afrik.com, Afrik.com, 19 septembre 2007 (consulté le 26 janvier 2010).
78. Farid Belgacem, « Les dangers des mariages consanguins en Algérie » (http://algerie.actudz.com/article1510.html), Liberté-Algérie,
19 septembre 2007 (consulté le 27 janvier 2010).
79. « El Waten, Fayçal Métaoui, 2 juin 2008 » (http://www.elwatan.com/Les-donnees-sur-les-Algeriens-de-l)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://ww
w.elwatan.com/Les-donnees-sur-les-Algeriens-de-l) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.elwatan.com/Les-donnees-sur-les-Algeriens-de-l) • Archive.is (https://arc
hive.is/http://www.elwatan.com/Les-donnees-sur-les-Algeriens-de-l) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.elwatan.com/Les-donnees-sur-les-Algeriens-de-l) • Que
faire ?), sur elwatan.com.

80. « Harraga, la jeunesse désenchantée » (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/04/07/harraga-la-jeunesse-desenchantee-d-algerie_117


7663_3212.html), sur Le Monde.fr, 7 avril 2009.
81. « Loading... » (http://www.latribune-online.com/divers/7921.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.latribune-online.com/divers/7921.html) • Wikiwix (h
ttp://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.latribune-online.com/divers/7921.html) • Archive.is (https://archive.is/http://www.latribune-online.com/divers/7921.html) • Google (https://w
ww.google.fr/search?q=cache:http://www.latribune-online.com/divers/7921.html) • Que faire ?), sur www.latribune-online.com.

82. « Accidents de la route : 900 morts dans 9005 accidents », Algérie 360, 5 mai 2009 (lire en ligne (http://www.algerie360.com/algerie/accident
s-de-la-route-900-morts-dans-9005-accidents/), consulté le 19 octobre 2018).
83. « http://www.tsa-algerie.com/divers/l-algerie-pays-le-plus-ecologiquement-propre-du_10617.html » (http://www.tsa-algerie.com/divers/l-algeri
e-pays-le-plus-ecologiquement-propre-du_10617.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.tsa-algerie.com/divers/l-algerie-pays-le-plus-ecologiquement-
propre-du_10617.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.tsa-algerie.com/divers/l-algerie-pays-le-plus-ecologiquement-propre-du_10617.html) • Archive.is (http
s://archive.is/http://www.tsa-algerie.com/divers/l-algerie-pays-le-plus-ecologiquement-propre-du_10617.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.tsa-algerie.co
m/divers/l-algerie-pays-le-plus-ecologiquement-propre-du_10617.html) • Que faire ?).

84. « Amnesty dénonce : plus de 2000 ressortissants subsahariens expulsés d'Algérie » (http://www.lematindz.net/news/25720-amnesty-denonc
e-plus-de-2000-ressortissants-subsahariens-expulses-dalgerie.html), lematindz.net, 23 octobre 2017.
85. Fella Bouredji, « Le calvaire des noirs en Algérie » (http://www.slateafrique.com/93581/les-enfants-ces-racistes-qui-signorent-algerie),
slateafrique.com, 9 décembre 2016.
86. Chahredine Berriah, « Algérie. “Femmes de Noirs” » (https://www.courrierinternational.com/article/2014/01/02/femmes-de-noirs), Courrier
international, 30 décembre 2013. Publié initialement dans El-Wattan.
87. « VIDÉO. Le racisme anti-noir chez les Algériens » (http://www.tsa-algerie.com/20150729/video-le-racisme-anti-noir-chez-les-algeriens/), tsa-
algerie.com, 29 juillet 2015.
88. Kamel Daoud, « Être noir en Algérie, par Kamel Daoud » (http://www.jeuneafrique.com/mag/323695/societe/etre-noir-algerie-kamel-daoud/),
Jeune Afrique, 17 mai 2016.
89. Malik Kebour, « Racisme : l’Algérie, terre d’écueil pour les migrants subsahariens ? » (http://www.jeuneafrique.com/53661/societe/racisme-l-a
lg-rie-terre-d-cueil-pour-les-migrants-subsahariens/), Jeune Afrique, 21 mai 2014.
90. « L'Algérie abandonne des migrants dans le Sahara - La crise des migrants » (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1109152/algerie-abandonn
e-migrants-sahara), sur Radio-Canada.ca, 25 juin 2018 (consulté le 2 novembre 2019)
91. « Les autorités algériennes continuent d’expulser les migrants en plein désert » (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/28/les-autorite
s-algeriennes-continuent-d-expulser-les-migrants-en-plein-desert_5322528_3212.html), sur Le Monde, 28 juin 2018 (consulté le
2 novembre 2019)
92. « 2020 ‫ ﺟﺎﻧﻔﻲ‬1 ‫ ﻣﻠﻴﻮن ﻧﺴﻤﺔ ﻓﻲ‬43.9 ‫( » إرﺗﻔﺎع ﻋﺪد ﺳﻜﺎن اﻟﺠﺰاﺋﺮ إﻟﻰ‬https://www.ennaharonline.com/%D8%A5%D8%B1%D8%AA%D9%81%D
8%A7%D8%B9-%D8%B9%D8%AF%D8%AF-%D8%B3%D9%83%D8%A7%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%AC%D8%B2%D8%A7%D
8%A6%D8%B1-%D8%A5%D9%84%D9%89-43-9-%D9%85%D9%84%D9%8A%D9%88%D9%86-%D9%86%D8%B3%D9%85/), sur
algerie-focus.com, 5 juillet 2017.
93. [PDF] Fatiha Talahite, l’emploi féminin en transition (http://gdri.dreem.free.fr/wp-content/g4-3talahite-galatasaray09corr.pdf), Conférence
internationale « Inégalités et développement dans les pays Méditerranéens », Université Galatasaray, Groupement de recherche
international (GDRI), Développement des Recherches en Économie Euro-méditerranéennes (DREEM), mai 2009.
94. « démographie algérienne 2018 » (http://www.ons.dz/IMG/pdf/Demographie2018.pdf), sur http://www.ons.dz/-Demographie-, 2019 (consulté
le 17 février 2020)
95. Gilles Pison, Atlas de la population mondiale : faut-il craindre la croissance démographique et le vieillissement ?, Paris, Autrement (Éditions),
coll. « Atlas/Monde », 2009 (ISBN 978-2-7467-1259-1, notice BnF
no FRBNF41451971 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41451971k.public)), p. 57.
96. ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Présentation de l’Algérie » (https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/algerie/present
ation-de-l-algerie/), 19 juin 2018 (consulté le 4 août 2018).
97. « AIDA - Algerian International Diaspora Association » (http://aida-association.org/diaspora/index.php), sur aida-association.org.
98. (en) [PDF] « Humanitarian aid for the Sahrawi refugees living in the Tindouf region » (http://ec.europa.eu/echo/pdf_files/decisions/2004/dec_al
geria_01000_en.pdf), direction générale de l'aide humanitaire (ECHO) de la commission européenne.
99. « 840 000 Algériens ont quitté le pays sous Bouteflika contre 110 000 dans la décennie 90 » (http://www.huffpostmaghreb.com/2014/09/20/al
gerie-immigration-annee_n_5854048.html), sur huffpostmaghreb.com, 20 septembre 2014 dans la décennie 1990.
00. L’émigration algérienne repart à la hausse (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/06/l-emigration-algerienne-repart-a-la-hausse_522
5432_3212.html), Le Monde, 6 décembre 2017.
01. http://www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Algerie
02. « Du socialisme à l’islamisme : La femme algérienne sous la loupe d’une chercheuse de l’université de Manchester » (http://www.algerie-foc
us.com/2015/09/du-socialisme-a-lislamismela-femme-algerienne-sous-la-loupe-de-luniversite-de-manchester/), sur Algérie focus,
septembre 2015.
03. « Les Algériennes plus émancipées » (http://www.presse-dz.com/revue-de-presse/13486-les-algeriennes-plus-emancipees.html), sur
www.presse-dz.com.
04. « La femme algérienne et le marché du travail » (http://www.algerie-dz.com/article1322.html), sur www.algerie-dz.com, 7 décembre 2004.
05. « Les Algériennes représentent le plus grand taux de femmes ingénieures dans le monde » (https://www.observalgerie.com/les-algeriennes-r
epresentent-le-plus-grand-taux-de-femmes-ingenieures-dans-le-monde/2021/), sur Observ'Algérie, 13 février 2021 (consulté le
15 février 2021)
06. Monique Gadant, « Quelques réflexions sur le mouvement des femmes en Algérie. Nationalismes et luttes féminines », Journal des
anthropologues, no 42, décembre 1990, p. 109-116.
07. Amel Bouakba, « 67,9 % des Algériennes acceptent les violences conjugales » (http://www.latribune-online.com/divers/17696.html), La
Tribune, 2 juin 2009 (consulté le 3 mai 2010).
08. Amayas Zmirli, « Algérie - Droits des femmes : "les violences les plus fréquentes sont familiales et conjugales". » (https://www.lepoint.fr/cultur
e/algerie-droits-des-femmes-les-violences-les-plus-frequentes-sont-familiales-et-conjugales-09-03-2018-2201165_3.php), sur Le Point,
9 mars 2018 (consulté le 9 avril 2019).
09. Charlotte Bozonnet et Soumia Salhi, « En Algérie, « il reste beaucoup à faire » pour l’égalité des femmes », Le Monde, 13 mars 2015
(ISSN 1950-6244 (https://www.worldcat.org/issn/1950-6244&lang=fr), lire en ligne (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/13/en-algeri
e-il-reste-beaucoup-a-faire-pour-l-egalite-des-femmes_4593413_3212.html), consulté le 15 mai 2017).
10. Pierre Daum, « Sexe, jeunes et politique en Algérie », Le monde diplomatique, août 2014, p. 4 et 5 (lire en ligne (https://www.monde-diplomat
ique.fr/2014/08/DAUM/50713), consulté le 10 avril 2019).
11. « Solidaire Algérie, liste des associations » (http://www.solidalgerie.com/site/?idc=8)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.solidalgerie.com/site/?id
c=8) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.solidalgerie.com/site/?idc=8) • Archive.is (https://archive.is/http://www.solidalgerie.com/site/?idc=8) • Google (https://www.
google.fr/search?q=cache:http://www.solidalgerie.com/site/?idc=8) • Que faire ?), sur solidalgerie.com. [source insuffisante]

12. « Fêtes nationales des États Membres » (http://www.un.org/fr/members/holidays.shtml), ONU.


13. Hasna Yacoub, « Les surprises du Président », L’expression (Algérie), 28 janvier 2017 (lire en ligne (http://www.lexpressiondz.com/article/0/0
-0-0/282863.html), consulté le 28 décembre 2017).
14. (en) - « Algérie 2006 - Jours fériés et fêtes légale » (http://www.qppstudio.net/joursferies2006/algeria.htm), Q++ Studio Diary and Calendar
Publishing System.
15. afrik.com, « Chrétiens d’Algérie : la mémoire d’une Algérie plurielle » (https://www.afrik.com/chretiens-d-algerie-la-memoire-d-une-algerie-plu
rielle), 19 décembre 2000 (consulté le 21 février 2011).
16. (en) Pew Forum on Religion & Public Life, « Mapping the Global Muslim Population » (https://pewforum.org/uploadedfiles/Orphan_Migrated_
Content/Muslimpopulation.pdf) [PDF], octobre 2009 (consulté le 6 mars 2011), p. 29.
17. Article 2 de la constitution algérienne (Wikisource).
18. « Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs : le paiement du coût du hadj à partir du 18 mars 2018 » (https://lanationarabe.com/ministere
-des-affaires-religieuses-et-des-wakfs-le-paiement-du-cout-du-hadj-a-partir-du-18-mars-2018/), sur lanationarabe.com, 9 mars 2018 (consulté
le 10 octobre 2018).
19. « Haut conseil islamique Algérie » (http://www.hci.dz/), sur hci.dz.
20. (en) « South Africa's leading source of breaking news, opinion and insight » (https://www.news24.com/), sur News24 (consulté le
20 décembre 2019)
21. (en) « Algeria closes churches » (http://www.news24.com/News24/Africa/News/0,,2-11-1447_2293383,00.html), sur News24
22. « Une représentation officielle de la religion juive, en Algérie » (http://actualite.el-annabi.com/article.php3?id_article=9937), sur El Annabi,
1er juillet 2009.
23. Mohamed Benzerga, « Roger Saïd est mort dans l’anonymat », El Watan, 13 août 2012.
24. « Ordonnance no 06-03 du 28 février 2006 sur les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulman » (http://www.droit.mjustice.
dz/legisl_fr_de_06_au_juil_08/ord_ex_cult_autr_q_musulman_fr.pdf) [PDF], sur droit.mjustice.dz
25. « Loi no 06.09 du 17 avril 2006 portant approbation l'ordonnance no 06.03 du 28 février 200606 » (http://www.joradp.dz/JO2000/2006/027/F_
Pag.htm), sur joradp.dz.
26. « Algérie. Le droit des minorités religieuses à l'exercice de leur foi doit être respecté » (https://www.amnesty.org/en/library/asset/MDE28/006/2
010/en/d9c7bf33-232a-48d0-b9ba-f50196626924/mde280062010fr.pdf), sur amnesty.org, 6 août 2010 (consulté le 23 décembre 2010).
27. « Culte : Un jeune Chrétien condamné à Akbou » (https://www.elwatan.com/regions/kabylie/bejaia/culte-un-jeune-chretien-condamne-a-akbo
u-23-06-2019), sur elwatan.com, 23 juin 2019
28. Rachid F.,G.Qamraoui/Z.A., « Des mesures révoltantes pour les futurs hadjis » (http://www.echoroukonline.com/fra/index.php?news=4321),
Echorouk Online, 12 mai 2009 (consulté le 13 avril 2010).
29. Pons 2017.
30. [1] (http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=110898)Liberté (Algérie),Sara Kharfi
31. « Canal Algérie » (http://www.entv.dz/fr/online/index.php), sur entv.dz.
32. « Journaux algériens » (http://www.info-algerie.com/).
33. « El Waten, Naddir Iddir » (http://www.elwatan.com/Une-interdiction-et-des), sur elwatan.com.
34. Nabila SaÏdoun, Canal+ renforce son offre en Algérie (http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=110591&titre=canal+%20renforce%20son%
20offre%20en%20algérie) « Copie archivée » (https://web.archive.org/web/20181109133712/http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=1105
91&titre=canal+%20renforce%20son%20offre%20en%20alg%C3%A9rie#) (version du 9 novembre 2018 sur l'Internet Archive), Liberté
Algérie.
35. Rabah Beldjenna, Assassinats de journalistes (http://www.elwatan.com/Assassinats-de-journalistes-pour), El Watan.
36. Jacques Leclerc, « L’aménagement linguistique dans le monde. CIRAL (Centre international de recherche en aménagement linguistique » (ht
tp://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-1demo.htm)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-1demo.htm) • Wikiwix
(http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-1demo.htm) • Archive.is (https://archive.is/http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-1demo.ht
m) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-1demo.htm) • Que faire ?).

37. Khaoula Taleb Ibrahimi, « L’Algérie : coexistence et concurrence des langues », dans L'Année du Maghreb, vol. 1, 2004 (lire en ligne (http://a
nneemaghreb.revues.org/305)).
38. (en) Raymond G. Gordon, Ethnologue, Languages of the World, Dallas, SIL International, 2005 (ISBN 978-1-55671-159-6, notice BnF
no FRBNF40095800 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40095800r.public), lire en ligne (http://www.ethnologue.com/show_country.asp?na
me=DZ)).
39. Délégation générale à la langue française et aux langues de France, Références 2012 : La langue française dans le monde, 2012, pdf
(ISSN 1958-525X (https://www.worldcat.org/issn/1958-525X&lang=fr), lire en ligne (http://www.dglf.culture.gouv.fr/publications/References12_
la_langue_francaise_dans_le_monde.pdf)), p. 3.
40. Organisation internationale de la francophonie, La langue française dans le monde 2010 : 40 ans, Paris, Nathan, 2010, 384 p., pdf
(ISBN 978-2-09-882407-2, notice BnF no FRBNF42486290 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42486290w.public), lire en ligne (http://www.
francophonie.org/IMG/pdf/langue_francaise_monde_integral.pdf)), p. 9.
41. « Données historiques et conséquences linguistiques » (http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-2Histoire.htm)(Archive (https://web.archive.
org/web/*/http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-2Histoire.htm) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-2Histoire.htm) •
Archive.is (https://archive.is/http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie-2Histoire.htm) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/AFRIQUE/algerie
-2Histoire.htm) • Que faire ?).

42. Lakhder Baraka et Sidi Mohamed, Langues étrangères en Algérie : enjeux démocratiques, 2002, p. 6.
43. (es) Isabel Molina Martos, Sociolingüística del español en el Norte de África, 2006 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=aoiiLvg6
UmcC)), p. 19.
44. « Algérie » (http://uis.unesco.org/fr/country/DZ), sur uis.unesco.org (consulté le 15 janvier 2020)
45. Les vérités de Benbouzid (http://www.presse-dz.com/revue-de-presse/version-imprimable/1045-les-verites-de-benbouzid.html), Presse dz,
2006.
46. « Webometrics, 2010 » (http://www.webometrics.info/top100_continent.asp?cont=africa), sur webometrics.info.
47. « L’Iran demande le remplacement de deux inspecteurs de l’Aiea » (http://www.lexpressiondz.com/article/3/2010-08-10/79446.html), sur
www.lexpressiondz.com, 10 août 2010 (consulté le 4 mai 2018).
48. « Le Petit Futé accusé en Algérie », lejdd.fr, 29 août 2010 (lire en ligne (http://www.lejdd.fr/Medias/Presse-ecrite/Actualite/Le-Petit-Fute-accus
e-en-Algerie-216864/), consulté le 4 mai 2018).
49. « Algériens en Tunisie : "La poule aux œufs d’or" » (http://www.gnet.tn/temps-fort/algeriens-en-tunisie-la-poule-aux-oeufs-dor-/id-menu-325.ht
ml), sur www.gnet.tn (consulté le 4 mai 2018).
50. Nacéra Benseddik, « Lambèse (Algérie) ou l'archéologie du bulldozer », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, vol. 135, 2001, p. 287–
295 (lire en ligne (https://www.jstor.org/stable/20190864), consulté le 4 mai 2018).
51. « La romancière algérienne Ahlem Mosteghanemi est nommée artiste de l’UNESCO pour la paix » (http://www.unesco.org/new/fr/media-servi
ces/single-view/news/algerian_novelist_ahlam_mosteghanemi_designated_unesco_artis/) (consulté le 7 octobre 2018).
52. Mouloud Feraoun, Le Fils du pauvre, Menrad instituteur kabyle, Le Puy, Cahiers du nouvel humanisme, 1950, p. 206.
53. Christiane Achour, Mouloud Feraoun, Une voix en contre point, Paris, Silex, 1986, p. 104.
54. Charles Bonn (introduction, choix, notices et commentaires), Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), Paris, Le Livre de poche,
1990, 255 p. (ISBN 978-2-253-05309-5, notice BnF no FRBNF35083792 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35083792v.public)).
55. « Ahmed Cheniki Université de Annaba » (http://www.dionys.org/dionys/Repository.nsf/VWNW03/EC24CAA88A8C1CC3C12570D400554B
30/$File/Le_th__tre_en_Alg_rie%5B1%5D.pdf) [PDF], sur dionys.org.
56. voir : Éléments d'histoire culturelle algérienne. Par Abdelkader Djeghloul. Publié par ENAL, 1984
57. Chowki Abdelamir et Abdelkader Alloula (Collaborateur), En mémoire du futur : pour Abdelkader Alloula, Arles, Sindbad, 1997, 222 p.
(ISBN 978-2-7427-1390-5, notice BnF no FRBNF36186069 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36186069f.public)).
58. L'Afrique littéraire et artistique, Société africaine d'édition, 1968, Notes sur l'article : nos. 1-10, p. 69-70.
59. « La Presse, Nour Abed » (http://www.lexpressiondz.com/article/3/2003-11-12/15595.html)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.lexpressiondz.co
m/article/3/2003-11-12/15595.html) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.lexpressiondz.com/article/3/2003-11-12/15595.html) • Archive.is (https://archive.is/http://w
ww.lexpressiondz.com/article/3/2003-11-12/15595.html) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.lexpressiondz.com/article/3/2003-11-12/15595.html) • Que faire ?),
sur lexpressiondz.com.
60. « Algeriades, Biyouna » (http://www.algeriades.com/news/previews/article1810.htm), sur algeriades.com.
61. François Pouillon et Étienne Dinet, Les deux vies d'Étienne Dinet, peintre en Islam : l'Algérie et l'héritage colonial, Balland, 1998
(ISBN 978-2-7158-1142-3).
62. Jean-Marc Delaunay, Des palais en Espagne : l'École des hautes études hispaniques et la Casa de Velázquez au cœur des relations franco-
espagnoles du XXe siècle (1898-1979, Madrid, Casa de Velázquez, 1994, 670 p. (ISBN 978-84-86839-51-2, notice BnF
no FRBNF35719835 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35719835h.public), lire en ligne (https://books.google.com/books?id=RREqYaz-Dv
0C)), p. 534.
63. « ministère du Tourisme et de l'Artisanat Algérie » (http://www.matet.dz/), sur matet.dz.
64. Ahcène Tahraoui, [2] (http://www.elwatan.com/Les-Aures-hotes-du-Djurdjura), El Watan.
65. « Aïssa El-Djarmouni chantre de la chanson auressienne, M. Nacer », L'Expression, 1er décembre 2002 (lire en ligne (https://www.djazairess.
com/fr/lexpression/9157), consulté le 10 novembre 2018).
66. Dominique Auzias, Marie-Hélène Martin et Jean-Paul Labourdette, Algérie, Nouvelles l'Université, 2006, 472 p. (ISBN 978-2-7469-1772-9,
notice BnF no FRBNF40226894 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb402268942.public), lire en ligne (https://books.google.com/books?id=m
094-JowgbwC&pg=PA120)).
67. « L'Histoire romaine de l'Algérie » (http://www.algerie-monde.com/histoire/romaine/), sur algerie-monde.com.
68. L'Algérie. Histoire, conquête et colonisation (https://books.google.com/books?id=nNujOajraiAC&pg=PA447) sur Google Livres.
69. Aimé Baldacci, Souvenirs d'un Français d'Algérie, p. 98 (https://books.google.com/books?id=j2upw1xXlOkC&pg=PA98) sur Google Livres.
70. Note sur l'administration d'Alger. Frédéric-Gaétan marquis de La Rochefoucauld-Liancourt, p. 7 (https://books.google.com/books?id=6IUUAA
AAYAAJ&pg=PA7) sur Google Livres.
71. « Algérie entre espoir et recul » (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/algerie/histoire.html), sur ici.radio-canada.ca.
72. (en) « Luce Ben Aben, Moorish Women Preparing Couscous, Algiers, Algeria » (http://www.wdl.org/en/item/8804/), sur Bibliothèque
numérique mondiale, 1899 (consulté le 31 octobre 2018).
73. (ar) « Le pain traditionnel d’Algérie » (https://www.vetogate.com/3323076), sur vetogate (consulté le 31 octobre 2018)
74. « Actualité Annaba, selon APS, Algérie : Dominos, cartes… passions des hommes durant le mois de ramadan, 29 septembre 2006 » (http://a
ctualite.el-annabi.com/article.php3?id_article=2005), sur el-annabi.com.
75. Laugier de Tassy, Histoire d'Alger : et du bombardement de cette ville en 1816 ; description de ce royaume et des révolutions qui y sont
arrivées [etc.], Piltan, 1830, p. 352.
76. Omar Kharoum, « Quand Boumediène confisqua le ballon... » (http://www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-114568.html), sur
www.algerie-dz.com, 14 février 2009 (consulté le 11 mai 2010).
77. Kherroum 2008.
78. « La Véritable Histoire Des Coupes Du Monde DOC FRENCH » (https://www.youtube.com/watch?v=lihzwkqEZ10#t=1h2m27s), sur
www.youtube.com (https://www.youtube.com) (consulté le 27 août 2018).

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Algérie (https://commons.wikimedia.org/w
Louis Leschi, « Origines d'Alger : conférence faite le 16 juin 1941 », Feuillets d'El-Djezair, iki/Category:Algeria?uselang=fr), sur
juillet 1941 (lire en ligne (http://alger-roi.fr/Alger/alger_son_histoire/textes/3_origines_alger_1941_feuillets.ht Wikimedia Commons
m)).
Marianne Cornevin, Histoire de l'Afrique contemporaine : de la Deuxième Guerre mondiale Algérie, sur le Wiktionnaire
à nos jours, Payot, 1978.
Algérie, sur Wikisource
Ahmed Rouadjia, Grandeur et décadence de l'État algérien : une périphérie à l'épreuve du
développement, Paris, KARTHALA Éditions, 1994, 406 p. (ISBN 978-2-86537-515-8, notice BnF Algérie, sur Wikiquote
no FRBNF36678747 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb366787476.public))
Ibn Khaldoun (trad. William Mac Guckin de Slane), Histoire des Berbères, Alger, Berti, Algérie, sur Wikinews
2003 (ISBN 9961-69-027-7 (édité erroné)). Algérie, sur Meta-Wiki
Serge Lancel, L’Algérie antique : de Massinissa à saint Augustin, Paris, Mengès, 2003
(ISBN 978-2-85620-431-3, notice BnF Algérie, sur Wikivoyage
no FRBNF39125538 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39125538g.public)).
Benjamin Stora, Les mots de la guerre d'Algérie, Presses Universitaires du Mirail, 2005 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=AnWDLE23Y
wQC)).
Collectif, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Marie-Hélène Martin, Le Petit Futé Algérie, Petit Futé, 2008, 522 p.
(ISBN 978-2-7469-2196-2, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=Pt9-5sbgUjMCi)).
Omar Kherroum, « La réforme sportive (1977) », El Watan, no spécial, 27 décembre 2008, p. 24 (lire en ligne (http://www.algerie-dz.com/forums/archiv
e/index.php/t-114568.html), consulté le 11 mai 2010).
Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », Conflits, no 13, janvier-mars 2017, p. 13-16.
Riadh Sidaoui, Les conflits des élites politiques et militaires en Algérie : le Parti, l'Armée et l'État, Beyrouth, Arab Institute for Research and
Publishing, 2000.
Robert Attal, Regard sur les juifs d'Algérie, 1996.
Gilbert Meynier, L’Algérie des origines : de la préhistoire à l’avènement de l’islam, Paris, La découverte, 2007, 235 p. (ISBN 978-2-7071-5088-2,
notice BnF no FRBNF40967442 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb409674420.public)).
Charles-André Julien, Histoire de l’Afrique du Nord, Paris, Payot et Rivages, 1994 (ISBN 978-2-228-88789-2, notice BnF
no FRBNF35750103 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35750103m.public)).
Benjamin Stora, Histoire de l’Algérie coloniale : 1830-1954, Paris, Découverte, 2004 (ISBN 978-2-7071-4466-9, notice BnF
no FRBNF39283749 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39283749m.public)).
Charles-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, Paris, Presses universitaires de France, 1990, 126 p. (ISBN 978-2-13-042159-7,
notice BnF no FRBNF37049056 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37049056z.public)).
L'Algérie passé et présent, le cadre et les étapes de la constitution de l'Algérie actuelle, Yves Lacoste, André Nouschi et André Prenant, La
Culture et les hommes.
Jean-Marie Blas de Roblès, Sites et monuments antiques de l’Algérie, Aix-en-Provence, Edisud, 2003 (ISBN 978-2-7449-0383-0, notice BnF
no FRBNF39000293 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb390002930.public)).
Xavier Kawa-Topor, Algérie, quel passé pour un pays « neuf » ?, Paris, L'Harmattan, 2003, 83 p. (ISBN 978-2-7475-3624-0, notice BnF
no FRBNF39030868 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb390308682.public)).
Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles, Saint-Denis, Bouchène, 1983 (ISBN 978-2-912946-43-0, notice
BnF no FRBNF38991117 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb389911174.public)).
(en) Fabio Maniscalco, Protection, conservation and valorization of Algeria’s Cultural Patrimony, Massa Publisher, coll. « Mediterraneum »,
2003, chap. 3.
Khamla Taleb Ibrahimi, « Algérie : l’arabisation lieu de conflits multiples », Maghreb-Machrek, no 150, octobre-décembre 1995.
(en) Phillip Chiviges Naylor, Historical Dictionary Of Algeria, Lanham (Md.), Scarecrow Press, Inc., 2006 (ISBN 978-0-8108-5340-9, notice BnF
no FRBNF40225267 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb402252678.public)).
Pierre Bourdieu, Sociologie de l’Algérie, Paris, PUF, 2001 (ISBN 978-2-13-052175-4, notice BnF
no FRBNF37710141 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37710141m.public)).
Tassadit Yacine-Ttitouh, Les Kabyles : éléments pour la compréhension de l’identité berbère en Algérie, Paris, Groupement pour les droits
des minorités (GDM), 1992, 181 p. (ISBN 978-2-906589-13-1, notice BnF no FRBNF36658563 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36658563g.public)).
Salem Chaker, Berbères aujourd’hui, Paris, L’Harmattan, 1999, 221 p. (ISBN 978-2-7384-7351-6, notice BnF
no FRBNF37033476 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb370334761.public)).
Gérard Ignasse, Demain l’Algérie, Paris, Syros, 1995 (ISBN 978-2-84146-201-8, notice BnF
no FRBNF36692449 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb366924491.public)).
Société et pouvoir en Algérie, écrit par le chercheur américain William Quandt, spécialiste de l’Algérie et du tiers monde, 1999, édité par
Casbah.
Mahfoud Kaddache, L'Algérie des Algériens, Alger, EDIF2000, 2011 (1re éd. 1982), 786 p. (ISBN 978-9961-9-6621-1)

Articles connexes
Liste d'EPICs en Algérie
Liste des wilayas d'Algérie
Liste des hôpitaux en Algérie
Liste des barrages en Algérie
Liste des cours d'eau d'Algérie
Liste des États algériens
Droits LGBT en Algérie
Agence spatiale algérienne

Liens externes
Site de la présidence de la République algérienne démocratique et populaire (http://www.el-mouradia.dz/)

Bases de données et notices :

Ressource relative au vivant : (en) Invasive Species Compendium (https://www.cabi.org/isc/datasheet/108415)


Ressource relative à la santé : (en) Medical Subject Headings (https://meshb.nlm.nih.gov/record/ui?ui=D000462)
Ressource relative à la géographie : Marine Gazetteer (http://www.marineregions.org/gazetteer.php?p=details&id=2152)
Ressource relative à la bande dessinée : (en) Comic Vine (https://comicvine.gamespot.com/wd/4020-55942/)
Ressource relative aux beaux-arts : (en) Grove Art Online (https://doi.org/10.1093/gao/9781884446054.article.T001793)
Ressource relative à la musique : (en) MusicBrainz (https://musicbrainz.org/area/28242750-534a-326b-8ed6-1b03dfb88cd0)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Brockhaus Enzyklopädie (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/algerien) ·
Dictionnaire historique de la Suisse (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F003434.php) ·
Dizionario di Storia (http://www.treccani.it/enciclopedia/algeria_(Dizionario-di-Storia)/) ·
Enciclopedia De Agostini (http://www.sapere.it/enciclopedia/Algerìa.html) ·
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/place/Algeria) ·
Encyclopædia Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/algerie/) ·
Encyclopedia of Modern Ukraine (http://esu.com.ua/search_articles.php?id=43767) ·
Encyclopédie Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/algeria) ·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0002539.xml) ·
Hrvatska Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?ID=2074) ·
Encyclopédie Larousse (https://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/wd/104806) · Store norske leksikon (https://snl.no/Algerie)
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/1144898516950291388) ·
International Standard Name Identifier (http://isni.org/isni/0000000405297018) ·
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb118621987) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb118621987)) ·
Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/026358581) · Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n79064760) ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4001179-3) · Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00560369) ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=direct&doc_number=000975694&local_base=nlx10) ·
Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (http://data.rero.ch/02-A000005760) ·
Bibliothèque apostolique vaticane (http://viaf.org/processed/BAV%7CADV11356231) ·
Autorités Canadiana (https://www.collectionscanada.gc.ca/canadiana-authorities/index/view?index_name=cdnAutNbr&lang=fr&search_text=0
Bibliothèque nationale d’Australie (http://nla.gov.au/anbd.aut-an35003176) · Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/ge128658) ·
WorldCat Id (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n79064760) · WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n79-064760)

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Algérie&oldid=185598379 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 18 août 2021 à 18:11.

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les
conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la
licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.

Politique de confidentialité
À propos de Wikipédia
Avertissements
Contact
Développeurs
Statistiques
Déclaration sur les témoins (cookies)

Vous aimerez peut-être aussi