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Selon l’Eurocode 7 nécessite de définir des actions et des résistances et de les comparer. Par
exemple la stabilité d’une fondation dépend de la différence entre les actions et la résistance
du sol.
Dans ce cas, la résistance mobilisable dans le sol est directement liée aux propriétés
géotechniques du terrain sous la fondation : plus l’angle de frottement
du sol support est grand, plus sa pression limite ou sa résistance de cône sont élevées,
plus la résistance mobilisable sous la fondation est importante.
Dans les Eurocodes, les valeurs caractéristiques sont désignées par le symbole « k» en
indice. On parle ainsi des valeurs caractéristiques pour la cohésion ou l’angle de frottement
d’un sol, pour la portance d’une fondation superficielle, pour la butée devant un
écran de soutènement, etc.
Les propriétés géotechniques des terrains
La valeur caractéristique des propriétés géotechniques des terrains est défie selon deux points
de vue:
Utiliser les valeurs habituelles des propriétés géotechniques, c’est-à-dire les valeurs
que le projeteur a l’habitude de considérer lors d’un projet géotechnique.
Les outils statistiques les plus simples pour répondre à ces exigences statistiques sont
l'estimation de la moyenne moyenne, l'ecart type avec un niveau de confiance de 95 %.
À partir d’un ensemble de N valeurs Xi (supposées suivre une loi normale ou dont le
logarithme suit une loi normale Yi = ln(Xi)) dont la moyenne est Xm, l’écart-type mesuré σ et
l’écart-type réel s, ces relations sont les suivantes :
Xm ; f = Xm – ks
.
avec: =
√
Xm ; f= Xm – kσ
.
avec =
√
Xf = Xm – ks
.
avec =
Xf = Xm – kσ
.
avec =
Xm – 1,65σ.
L’Eurocode 7 – Partie 1 fournit, pour le calcul de la portance des pieux avec des
données issues d’essais en place comme le pressiomètre ou le pénétromètre, certains
éléments de réflxion à partir des coefficients de corrélation ξ (« méthode ksi »).
Par exemple, dans le cas d’un bâtiment au droit duquel dix sondages pénétrométriques
ont été effctués, la méthode ksi consiste à calculer la portance d’un pieu de type et de
dimensions données (profondeur et diamètre) au droit de chaque essai. Il est alors
possible d’obtenir dix valeurs de portance : la valeur moyenne et la valeur minimale
sont alors calculées et sont divisées par des coefficients de corrélation spécifiques pour
obtenir une valeur calculée R cal; ξ:
, = ,
L’Eurocode 0 introduit pour la justifiation des ELU dans les situations durables et
transitoires trois approches de calcul.
Ces approches de calcul permettent d’appliquer des coefficients partiels sur les actions
ɣF , les effets des actions ɣE , sur les propriétés intrinsèques de résistance des sols ɣM
et sur les résistances ɣR.
Les valeurs numériques des coefficients partiels à appliquer aux actions ɣF ou aux
effets des actions ɣE appartiennent à un ensemble A composé de deux sous-
ensembles:
Tableau: Coefficients partiels à appliquer aux actions ou aux effets des actions
Approche de calcul 1 :
« A1 » + « M1 » + « R1 »
« A1 ou A2 » + « M2 » + « R1 »
« A1 » + « M1 » + « R4 »
Approche de calcul 2 :
« A1 » + « M1 » + « R2 »
Approche de calcul 3 :
« A1 ou A2 » + « M2 » + « R3 »
L’action d’accostage Q1 est une action variable qui s’applique directement sur l’écran,
c’est donc une action structurelle, et est pondérée par un coefficient partiel égal à 1,3.
Cette valeur est plus faible que celle utilisée dans l’approche de calcul 2 et égale à 1,5
car les propriétés des terrains ont déjà été réduites avec les coefficients partiels de
l’ensemble M2.
La surcharge variable Q2 à l’arrière de l’écran « transite » par le terrain avant de
s’appliquer sur l’écran et a donc un caractère géotechnique. Elle est donc pondérée par
1,3.
Référence: