Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
NIVELLEMENT
Les altitudes peuvent être rapportées à une référence indépendante (qu'il est d'usage
de choisir plus basse que le point le plus bas de la zone étudiée pour ne pas avoir
d'altitudes négatives, et est souvent établi à l'altitude 100.000 dans les travaux publics)
ou au système du Nivellement Général de l’Algérie (NGA),
Supposons l’altitude du point A connue, en notant LAR (Lecture Arrière) et LAV (Lecture
Avant) les lectures sur les 2 mires, l’altitude du point B s’obtient comme suit :
1
Calcul de l'altitude par la dénivelée (Dn)
2
mire en B)
soit : 210,10 + 1.80 – 1,45 = 210,45 m
3
- FAUTES – ERREURS :
Fautes :
On distingue les fautes de :
-calage : oubli de caler la bulle, compensateur bloqué ;
-lecture : confusion du trait niveleur avec un trait stadimétrique ; confusion de
graduationou d’unité ;
-transcription sur carnet : mauvaise retranscription de la valeur lue.
Erreurs :
- On distingue les erreurs de :
- L’erreur d’étalonnage de la mire.
-Le défaut de verticalité de la mire: bulle déréglée.
-L’erreur d’inclinaison de l’axe optique: axe optique non perpendiculaire à l’axe
Principal.
- Le défaut de fonctionnement du compensateur.
-Un mauvais choix d’un point intermédiaire : point non stable.
- le flamboiement de l’air : il faut éviter les visées en bas de mire près du sol
Lorsqu’il fait chaud.
4
LES OPERATIONS DE NIVELLEMENTS DIRECT:
Lorsqu’un cheminement constitue une boucle retournant à son point de départ A, on l’appelle
cheminement fermé. Il est très employé pour les raisons suivantes :
il permet la détermination des altitudes même quand on ne connaît qu’un seul repère ;
il est possible de calculer un tel cheminement en affectant une altitude arbitraire à un point
de départ fixe et durable ; une simple translation permettra de passer des altitudes de ce
système local aux altitudes vraies ;
il permet un contrôle de fermeture qui est indépendant de la précision de connaissance de
l’altitude du point de référence.
1.1. PRATIQUE DU NIVELLEMENT PAR CHEMINEMENT
5
le porte-mire se déplace pour venir sur le premier point intermédiaire I1 le plus stable
possible (pierre, socle métallique appelé « crapaud », piquet etc.) et dont il détermine
l’éloignement en comptant lui-même le nombre de pas séparant A de S1 afin de pouvoir
reproduire ce nombre de pas de S1 à I1 ;
toujours stationné en S1, l’opérateur lit sur la mire la lecture avant sur Il notée mav I1 ;il
est alors possible de calculer la dénivelée de A à I1 de la manière suivante :
DH1 = mar A– mav I1 = lecture arrière sur A – lecture avant sur I1.
L’opérateur doit lire les fils stadimétriques et vérifier que m » (m1 + m2)/2 ;
6
7
Fermeture du cheminement :
Si les mesures étaient exemptes d’erreurs, on retrouverait exactement l’altitude connue HB. En
réalité, il existe un écart appelé erreur de fermeture du cheminement (ou plus simplement
fermeture) qui est soumis à tolérance. Cette fermeture notée fH vaut :
8
Remarque :
L’altitude de chaque point se calcule de proche en proche par la formule ci-dessous
(attention aux unités) :
Hi = Hi – 1 + Hi – 1 i + Ci
Exemple 01:
Le tableau suivant est réalisé à partir du fichier Excel.
Carnet de nivellement ordinaire
Altitude de départ : ZR1=124,968 m Altitude d'arrivée : ZR3=128,924 m
FH=ƩΔHobs-ΔHreal=16mm
N=09 dénivlées
CHi= -FH/N=-1.777mm
9
Exemple 02:
Altitude de départ : 160,28 m Altitude d'arrivée : 162,08 m
FH=ƩΔHobs-ΔHreal=12cm
N=06 dénivlées
CHi= -FH/N=-2cm
10
11
12