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COURS
Et
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L'Ecole néo-classique ou
le mouvement empirique (1955)
Cette école s'est développée grâce à l'apport de grands praticiens (Chef d'entreprise
et grands cabinets de conseil type Mac Kinsy, Boston Consulting Group...). C'est un
courant orienté vers le pragmatisme, dont la base théorique demeure très largement
inspirée de l'école classique (d'ou son nom...), mais qui a su incorporer ce qui paraît
bénéfique dans les courants postérieurs.
Fin des années soixante, les principes sur lesquels reposait le management
traditionnel (organisation scientifique du travail, centralisation, planification
opérationnelle, etc.) deviennent insuffisantes. La spécialisation apparaît limitée et de
nouveau besoins surviennent (innovation, concurrence, compétitivité, changement
social...).
Ces auteurs, tel que P. Drucker, A.P. Sloan, et 0. Gélinier, se sont intéressé à l'analyse
de cas concrets d'organisation et aux aspects de la structure concernant la direction
générale.
A- La maximisation du profit
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C- La direction par objectif (DPO)
En résumé, les auteurs néo-classiques, comme leur non l'indique, ont conservé de
l'approche classique la démarche empirique en lutant contre l'intervention de
discipline étrangers à la « science de management ». Ils ont également préservé la
croyance en l'existence de principes de bonne gestion Toutefois, influencés par
l'école de décision et l'école des relations humaines, ils ont enrichi les théories
classiques par la prise en compte des motivations des individus, plus particulièrement
des cadres. L'école néo-classique a ainsi permis de développer des notions' originales
comme la direction par objectif, la motivation par le travail et l'ambition.
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Ces formes de management participatif sont aujourd'hui préférées au management
classique car elles semblent permettre la conciliation entre la motivation, la flexibilité
et l'efficacité. Le rôle du dirigeant s'en trouve changé : il fixe les grandes orientations
et coordonnent le travail des membres de l'organisation.
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L'Ecole de la prise de décision
Les décisions sont la partie la moins visible de la politique des organisations, mais
elles sont son moteur principal. La décision consiste à transformer les idées et les
objectifs des individus (c'est-à-dire l'information) en action stratégiques (c'est-à-dire
procéder à des choix en comparant diverses possibilités, puis les mettre en ouvre. Il
existe toujours une prise de risque avec la décision.
Ce modèle de la prise de décision s'applique aussi bien aux décision stratégiques (qui
concerne l'ensemble de la vie de l'entreprise) qu'aux décision opérationnelle :
"introduction au management").
Tel qu'ils ont été formulé par l'école classique, ce modèle rationnel de prise d'une
décision optimale, repose sur un certain nombre de postulats implicites parfois
illusoires en pratique :
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- une connaissance du future, c'est-à-dire des effets de ces actions. La réalisation de
ces derniers est assurée par des outils d'évaluation efficace qui l'aide à surveiller le
bon accomplissement de la décision (principe de contrôle) ;
- la volonté de rechercher la meilleure solution (optimisation);
- suivant cette conception, le changement du système ne dépend que de la volonté
délibérée d'un décideur unique et rationnel.
Cette approche de la prise de décision dans les organisations suppose que celle-ci soit
l'adaptation logique et simultanée d'un décideur unique dotée d'informations
parfaites sur l'environnement interne et externe de l'entreprise.
Mais peut-on vraiment affirmer ce décideur unique est toujours ainsi pleinement
rationnel et possède une information parfaite ?
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décision d'un acteur unique dont la rationnel est illimitée à une théorie de
l'organisation à décideurs multiples dotés d'une rationalité limitée.
C- Le processus de décision
La rationalité limitée ne permet pas d'obtenir une solution optimale mais seulement
une solution satisfaisante car de nombreux facteurs psychologiques et
organisationnels viennent « limiter » la rationalité de la décision comme par exemple
: le système de valeurs, les buts, la psychologie, les comportements, les réflexes et les
connaissances du décideur (voir le tableau ci-dessous).
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D- Les types de décision
Les décisions non programmées peuvent être faciliter par l'élaboration d'information
adéquates et par le recours à des systèmes experts, c'est-à-dire de logiciels
informatiques " simulateurs d'intelligence".
Par ces méthodes de décision, H.Simon a mis l'accent sur les techniques modernes de
prise de décision, notamment dans le domaine de la recherche opérationnelle et de
l'informatique afin de réduire le nombre des décisions non programmées.
L'observation montre que les organisations composée d'unités et des groupes ayant
chacune leur propres règles, fractionnent les problèmes, ce qui fait naître des
rationalités locales : Chaque unité, chaque service raisonne en fonction des objectifs
qui lui sont assignés ; il en résulte des conflits d'objectifs. Pour résoudre ces conflits, il
convient de les simplifier. Pour ce faire, CYERT et MARCH préconisent de les traiter
localement et séquentiellement Ainsi chaque unité doit résoudre les problèmes les
uns après les autres sans chercher à les globaliser. De plus, les décisions sont très
souvent prises en référence à des problèmes similaires déjà traités.
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Au total, malgré les critiques qu'elle a portée sur l'école classique, l'école de la prise
de décision s'appuie sur ses postulats principaux en matière de gestion des
organisations. De plus, bien qu'elle reconnaissent l'existence de rationalités
différentes et admette que ces rationalisés s'affrontent, cette école reste
fondamentalement classique pour trois raisons :
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