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Sommaire ................................................................................................................................................ 1
I) Introduction .................................................................................................................................... 2
II) Problématique et but ..................................................................................................................... 2
III) Modélisation d’une cellule photovoltaïque .............................................................................. 2
IV) Présentation de la méthode de newton-Raphson .................................................................... 3
1- Genèse mathématique ............................................................................................................... 3
2- Algorithme de Newton-Raphson................................................................................................ 4
3- Présentation de l’environnement de développement scilab .................................................... 4
3-1- Présentation de Scilab ........................................................................................................ 4
3-2- Test du programme et présentation des résultats ............................................................ 6
3-3- conclusion ......................................................................................................................... 10
V) Méthode de W-Lambert ............................................................................................................... 11
1) Modélisation mathématique.................................................................................................... 11
2) conclusion ................................................................................................................................. 11
1
I) Introduction
L'activité scientifique s'exerçait jadis suivant deux modes : théorie et expérimentation. Les
dernières décennies ont vu la simulation numérique s'imposer comme une troisième
approche dans la plupart des disciplines de la recherche et du développement, des plus
fondamentales aux plus proches des finalités industrielles. Parallèlement, en partie grâce à
la simulation, la science prédictive a progressé au dépens de l'empirisme. Ceci n'a nullement
remis en cause l'expérimentation, car il n'y a pas de prédiction valide sans identification et
modélisation des phénomènes par des expériences. Dans ce travail nous aborderons deux
de ces modes, théorie (méthode de W-Lambert) et simulation (méthode de Newton-
Raphson).
Ip
Rp
En Appliquant les lois de Kirchhoff au schéma équivalent de la figure1, le courant Icc débité
par la cellule est la somme algébrique de trois courants :
Ipv = Icc - ID - IP (1)
La tension aux bornes de la diode est :
2
VD =Rp*Ip=V + Rs*I (2)
Où Ip représente le courant traversant la résistance parallèle, Rp
𝑽𝑫 𝑽+𝑹𝒔𝑰
Ip = 𝑹𝒑 = 𝑹𝒑
En remplaçant dans (1), les expressions des courants (3) et (4), on obtient l’équation de la
caractéristique I-V de la cellule photovoltaïque
𝑽+𝑹𝒔𝑰
Ipv = Icc-I0[ exp(q(v+IRs)/nKTc) ] -
𝑹𝒑
n est le facteur d’idéalité de la cellule, qui dépend des mécanismes de recombinaison dans la
zone de charge d’espace ; k : Constante de Boltzmann ; T : Température ; q : Charge de
l’électron ; V : Tension appliquée à la charge utilisatrice Rc., dans certains documents Icc est
marque Iph, pour la suite nous allons adopter cet notation.
1- Genèse mathématique
3
Partant de là, pour trouver un zéro de cette fonction d'approximation, il suffit de calculer
l'intersection de la droite tangente avec l'axe des abscisses, c'est-à-dire résoudre l'équation
affine:
𝑭(𝐗𝐤)
Xk+1 = Xk - –𝑭′(𝑿𝒌)
2- Algorithme de Newton-Raphson
Algorithme Newton-Raphson ;
Variables 𝑓 : fonction ;
𝑥 , 𝑥𝑜 , ɛ : réels ; // x : variable de la fonction f, xo : point de départ et ɛ : erreur maximale
admissible.
Début :
Lire (𝑓, 𝑥𝑜, ɛ, ) ;
𝑓(𝑥𝑜)
𝑥 ← 𝑥𝑜 −
𝑓′(𝑥𝑜)
′ (𝑥)
Tantque ( 𝑓 ≠ 0 𝑒𝑡 |𝑥 − 𝑥𝑜| > ɛ 𝑒𝑡 |𝑓(𝑥)| > ɛ 𝑒𝑡 ) faire
𝑥𝑜 ← 𝑥 ;
𝑓(𝑥𝑜)
𝑥 ← 𝑥𝑜 − 𝑓′(𝑥𝑜) ;
FinTantque
Afficher (𝑥) ;
Fin Algorithme
Scilab est un progiciel scientifique pour les calculs numériques dans un environnement
convivial.
Il comporte :
- Des structures élaborées de données (polynômes, chaîne de caractères, listes, systèmes
linéaires multi variables, ...).
- Un interprète pour un langage de programmation avec un syntaxe proche de Matlab.
- Des centaines de fonctions mathématiques intégrées (de nouvelles primitives peuvent
facilement être ajoutées).
- Des multiples fonctions graphiques (2d, 3d, animation).
- Un logiciel ouvert (interface facile avec Fortran et C par lien dynamique en ligne).
- De nombreuses bibliothèques intégrées :
4
- Algèbre linéaire (y compris matrices creuses, forme de Kronecker, forme de Schur-ordonnée).
- Automatique, commande (classique, LQG, ...).
- Module pour l'optimisation LMI (inégalités linéaires des matrices).
- Traitement du signal.
- Simulation (diverses variantes autour de solveurs d'équations différentielles, DASSL, ...).
- Optimisation (différentiable et non différentiable, solveur LQ).
- Scicos, un environnement interactif pour modéliser et simuler des systèmes dynamiques.
- Metanet (édition, analyse et optimisation de graphes).
- Une interface avec le logiciel symbolique Maple.
- ...etc.
Un "Progiciel" est un terme né de la contraction de produit et logiciel. C'est en faite un logiciel
applicatif, libre ou propriétaire, prêt-à-porter, standardisé et générique, prévu pour répondre à
des besoins ordinaires.
Développé depuis 1998 par des chercheurs de l'INRIA (Institut National de Recherche en
Informatique) et de l'ENPC (École National des Ponts et Chaussées), il est développé par le
consortium Scilab depuis mai 2003, consortium développé et maintenu par l'INRIA jusqu'en
juillet 2008 puis depuis par la fondation de la coopération scientifique Digiteo.
Distribué gratuitement avec son code source via l'internet depuis 1994, il est disponible
précompilé pour un grand nombre d'architectures. Néanmoins, il ne s'agissait ni d'un logiciel
open source (on donnera une signification à ce terme dans la suite) selon l'Open Source
Initiative, ni d'un logiciel libre. En effet, l'ancienne licence Scilab n'autorise pas la distribution
commerciale d'une version modifiée. Selon la classification de la FSF (Free Software
Foundation), il s'agissait donc plutôt d'un logiciel semi-libre. Scilab est donc devenu un logiciel
libre lors du changement de licence : il est distribué sous la licence CeCILL (abréviation de
CEA CNRS INRIA logiciel libre) depuis la version 5.0.
La syntaxe et les possibilités offertes par Scilab sont similaires à celles de Matlab, mais les deux
logiciels ne sont pas compatibles bien qu'un traducteur de Matlab vers Scilab existe.
Scilab peut exécuter des instructions en ligne de commande ainsi que des fichiers de commande
(scripts) contenant des instructions (format texte). On peut également exécuter des programmes
Fortran ou C à partir de Scilab. Scilab est complété par un environnement graphique Xcos (basé
sur Scicos) compatible à l'environnement graphique Simulink fourni avec Matlab.
Scilab se présente comme suit :
5
1. C'est la console Scilab, là où on introduit nos commandes.
2. Le menu de Fichier contient essentiellement les options d'exécution et de chargement de
fichiers de commande, on peut aussi enregistrer notre travail ainsi que changer le répertoire de
travail si on veut.
3. Le menu Applications, celui qui nous intéresse le plus, contient notamment le module Xcos
(on en a déjà parler mais on ne l'utilisera pas), le convertisseur de fichier Matlab vers Scilab,
𝑘𝑇
Note : 𝑅𝑆 = 0.05𝛺, 𝑅𝑆ℎ très élevée, 1 ≤ 𝐴 ≤ 2 à 300K, 𝑉𝑇 = = 26 𝑚𝑊
𝑞
Is=10^-8 ;
Rs=0.05 ;
A=1.2 ; // facteur d’idéalité de la jonction p-n
VT=0.026 ; //VT= kTc/q
Rsh = 1e3 ;
Gref = 1000 ;
Iscref = 3.45 ;
Ki = 0.05;
Tc = 318 ;
Tref = 298;
Svgcourbes = zeros(1,5);
t1=zeros(1,5);t2=zeros(1,5);t3=zeros(1,5);t4=zeros(1,5);t5=zeros(1,5);
c = 1; //vecteur pour stocker les temperatures
// application de la méthode numérique Newton-Raphson
for G = 200:160:1000
i=1;
for Vpv=0:0.05:0.7
Ipv0= 1;
f=1;
fp=1;
while(abs(f/fp)>0.0001)
Id =exp((Rs*Ipv0 + Vpv)/(A*VT))-1;
Iph =( G*(Iscref-Ki*(Tc-Tref)))/Gref;
Ish=-(Vpv+Rs*Ipv0)/Rsh;
Ishp=-Rs/Rsh;
f = Iph-Ipv0-Is*Id+Ish;
fp = -1-(Is*(Rs)*(Id+1))/(A*VT)+Ishp;
6
Ipv1 = Ipv0-f/fp;
Ipv0 = Ipv1;
end
Svgcourbes(i)= Ipv1;
i=i+1;
end
if (c==1)
t1 = Svgcourbes;
end
if (c==2)
t2 = Svgcourbes;
end
if (c==3)
t3 = Svgcourbes;
end
if (c==4)
t4 = Svgcourbes;
end
if (c==5)
t5 = Svgcourbes;
end
c=c+1;
end
disp('Ipv pour irradiance variable(G) est :',Ipv1);
x=0:0.05:0.7;
title('caracteristique Ipv=f(Vpv) à irradiance variable(G)');
xlabel('Vpv(Volt)');
ylabel('Ipv(Ampére)');
plot(x,t1,'r-');
legend(['200 W/m²'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t2,'b-');
legend(['200 W/m²';'400 W/m²'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t3,'g-');
legend(['200 W/m²';'400 W/m²';'600 W/m²'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t4,'k-');
legend(['200 W/m²';'400 W/m²';'600 W/m²';'800 W/m²'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t5,'m-');
legend(['200 W/m²';'400 W/m²';'600 W/m²';'800 W/m²';'1000
W/m²'],'FontSize',12,'TextColor',3)
7
2) En faisant varier la température
clc;clear;
Is=10^-8 ;
Rs=0.05 ;
A=1.2 ; // facteur d’idéalité de la jonction p-n
VT=0.026 ; //VT= kTc/q
Rsh = 1e3 ;
Gref = 1000 ;
Iscref = 3.45 ;
Ki = 0.05;
Gref = 1000 ;
G = 800
Tref = 298;
Svgcourbes = zeros(1,5);
t1=zeros(1,5);t2=zeros(1,5);t3=zeros(1,5);t4=zeros(1,5);t5=zeros(1,5);
c = 1; //vecteur pour stocker les temperatures
// application de la méthode numérique Newton-Raphson
for Tc = 298:7:333
i=1;
for Vpv=0:0.05:0.7
Ipv0= 1;
f=1;
fp=1;
while(abs(f/fp)>0.0001)
Id =exp((Rs*Ipv0 + Vpv)/(A*VT))-1;
Iph =( G*(Iscref-Ki*(Tc-Tref)))/Gref;
Ish=-(Vpv+Rs*Ipv0)/Rsh;
8
Ishp=-Rs/Rsh;
f = Iph-Ipv0-Is*Id+Ish;
fp = -1-(Is*(Rs)*(Id+1))/(A*VT)+Ishp;
Ipv1 = Ipv0-f/fp;
Ipv0 = Ipv1;
end
Svgcourbes(i)= Ipv1;
i=i+1;
end
if (c==1)
t1 = Svgcourbes;
end
if (c==2)
t2 = Svgcourbes;
end
if (c==3)
t3 = Svgcourbes;
end
if (c==4)
t4 = Svgcourbes;
end
if (c==5)
t5 = Svgcourbes;
end
c=c+1;
end
//disp('Ipv pour irradiance variable(G) est :',Ipv1);
x=0:0.05:0.7;
title('caracteristique Ipv=f(Vpv) à irradiance variable(G)');
xlabel('Vpv(Volt)');
ylabel('Ipv(Ampére)');
plot(x,t1,'r-');
legend(['0Tc'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t2,'b-');
legend(['0Tc';'25Tc'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t3,'g-');
legend(['0Tc';'25Tc';'50Tc'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t4,'k-');
legend(['0Tc';'25Tc';'50Tc';'75Tc'], 'FontSize',12,'TextColor',3)
plot(x,t5,'m-');
legend(['0Tc';'25Tc';'50Tc';'75Tc';'100Tc'],'FontSize',12,'TextColor',3)
9
3-3- conclusion
Arrive au terme de notre travail ou nous avons ressortir l’équation du modèle d’une cellule
photovoltaïque et tracé son graphe en appliquant la méthode de Newton-Raphson. Nous
constatons :
- Le courant augmente lorsque l’irradiante augmente et la tension varie légèrement
Nous aurons pu faire ce travail pour des températures variables et de la résistance série variable
et interpréter les courbes pour déterminer leurs impacts sur l’efficacité d’un panneau solaire,
mais cela ne fais pas partie de notre travaille.
10
V) Méthode de W-Lambert
1) Modélisation mathématique
En premier lieu, supposons que le module soit idéal : on néglige la résistance shunt et la
résistance série. Considérons aussi comme première approximation Iph = Icc (courant de court-
circuit). En ne considérant que les points expérimentaux Vi supérieurs à Vc/2, le terme
exponentiel est bien supérieur à 1, après simplification de l'équation de Iph on obtient la relation
suivante :
2) conclusion
La linéarisation par la méthode de Lambert W permet de trouver les valeurs tel que la tension
en circuit ouvert et les courant photonique
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