Chapitre 2, I, a)
Mécanique keynésienne :
En cas d'augmentation des revenus et dans les cas où l'épargne se constitue, on sait que le
premier poste d'investissement sera le logement.
grosso modo
PIB = 80% de consommation finale (CF) + 15 à 20% d'investissement (FBCF) + Solde Export-
Import % à al marge (2%)
Cependant depuis le début des années 80 on a de plus en plus de mal à agir sur la quantité
d'investissement (difficulté vis-a-vis de la règlementation européenne).
Il y a tout de même les secteurs de l'agriculture et de la pêche et construction qui gardent encore
des manoeuvres pour l'Etat. Ciblage des secteurs qui ont les plus forts effets d'entrainement. Le
BTP étant le meilleur secteur de ce point de vue.
Lorsque l'on parle d'investissement, on parle en fait de construction dans 80% des cas.
FBCF (Formation Brut de Capital Fixe) : Ensemble des investissement de tous les agents de
l'économie (entreprise, institution publique, les ménages et les institution financières).
C'est important et cela justifie toute une série de mesure en direction des ménages.
L'épargne brute des ménages représente 15% en moyenne des revenus et les dépenses
d'investissement dans la pierre dans la construction des ménages constituent plus de 8% de leurs
revenu disponible brut (revenu restant après les prélévement sociaux et avant impôts).
20% des ménages ont un taux d'épargne inférieur à 1%.
Section 2) Les leviers publics et de l'économie pour agir sur la demande en construction.
Agir sur les impôts directs en défiscalisant partiellement les montants consacrés à la construction
neuve, location, à la rénovation et la mise aux normes.
Modulation des charges sociales pour préserver ou maintenir l'emploi dans le BTP. Soit de
présenter des charges soiales à taux minoré.
Les impôts locaux afin de favoriser les nouvelles implantation ou les nouvelles constructions.
Cependant dans ces domaines là, les marges de manoeuvres sont toujours extrêment étroites
pour des raisons d'équilibre budgétaire et pour ne pas susciter des effets d'aubaines et de
contagions de secteur à secteur (ne pas faire appel d'air).
Un moyen pour éviter ces contre effets on peut par exemple mettre en place en face chaque
mesure de véritables bureaucraties.
L'immense majorité de la construction est financé à moyen et long terme (plutôt long terme). Les
taux d'intérêts appliqués sont donc particuliers.
Pour l'ensemble de l'immobilier et du BTP, une ingénierie bancaire particulière qui va combiner le
crédit foncier, immobilier, hypothécaire et tout le système financier y compris la CDC et les
systèmes d'épargnes logements étatique et privé.
L'obtention de faibles taux d'intérêts notamment grâce à des bonifications à la charge du trésor
publique ou des formules proches.
Mais les prêts à taux faibles sont presque toujours conditionnés à des montants minimaux
d'épargne gelée et sur la base duquel le prêt maximal sera calculé.
L'épargne immobilisée n'est pas perdue pour tout le monde puisqu'elle est immédiatement
recyclée (fonds regroupés à la CDC ou en bons du trésor).
Bon du trésor : Sur le modèle de l'obligation avec un taux garanti. Ils peuvent être au porteur.
Cependant, les pouvoirs publics ont des marges de plus en plus réduites. Les niches publiques
sont régulièrement dénoncées par le marché financier.
Et c'est aujourd'hui le marché financier qui décide en dernier ressort du niveau des taux.
Les banques centrales sont maintenant totalement autonomes des banques publiques.
Elles fixent librement le taux que l'on appel « taux de base », en fonction des taux de prise de
pension (taux « d'affacturage ») des titres de créances, contre lesquels sont libérés des liquidités
et qui servent à déterminer les taux d'intérêts du marché financier déduits des taux de base.
Le premier critère de la banque centrale est la stabilité de la monnaie (assurer un taux d'inflation
très bas).
Les Etats aujourd'hui ont donc beaucoup moins de marge de manoeuvre dû à cet indépendance
de la BCE et les taux d'intérêts sont donnés par le marché.
Cela est gênant car le niveau peut être incitatif ou disuasif selon les taux de profits escomptés. En
effet, l'immense marjorité des acteurs de la construction se font financer une partie plus ou moins
importante de la construction en escomptant un profit à la résolution de l'opération. Ce
raisonnement est également valable pour les individus lorsqu'ils prennent en compte la revente
(même logique de taux de profit, +/- taux de renabilité +/- taux de rendement).
C'est ce que l'on appel un « levier ». Avec un petit capital, on mobilise des sommes bien plus
grandes et à la résolution de l'opération, les gains escomptés sont dans les ordes de grandeurs de
la totalité de la somme. Les gains de ces opérations se « justifient » par la prise de risque.
Du coup on voit apparaître des agents pour garantir ces risques que l'on appellera des cautions,
des contre-garanties, etc ... C'est l'économie et la mutualisation du risque.
c. Les dispositifs réglementaires et/ou incitatifs
Ce sont les règles et normes techniques urbanistique architectural, sanitairen de sécurité, etc ...
dont l'application se traduisent par des dépenses supplémentaires pour le MOA.
Cette production se traduit par des modifications substancielles du cadre bâti, de métiers, de
moyens d'études et de production de la construction qui ont des coûts parfois considérables pour
la société et qui créent de l'activité.