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Classe : 1ère LA
Thème :
Dossier sur l’Organisation mondial du
commerce (OMC) et le commerce
mondial
Abdoul…………………………………….. DRAME
Abdourahmane……………………….. THIOUB
Thierno Samassa…………………….. DIOP
Aliou……………………………………….. MBOW
PROF :
Année scolaire 2021-2022
Plan
INTRODUCTION
La mondialisation de l’économie s’est accompagnée d’une diversification des échanges, tant pour ce qui
concerne la nature des biens et des services échangés que pour ce qui concerne leur origine
géographique. Parallèlement se sont constituées de grandes zones de libre échange. Toutefois, malgré
une ouverture importante des échanges, des mesures protectionnistes, affichées ou cachées, se
maintiennent ou se développent. Face à ces tendances qui remettent en cause le dynamisme du
commerce international, des règlements de différends à l’échelle mondiale sont nécessaires.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) en est l’un des principaux acteurs.
Enoncé de mission ?
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est l'organisation internationale qui a pour objectif
d'assurer l'ouverture du commerce dans l'intérêt de tous.
1)Historique
a) L’après-guerre et ses incertitudes
Le GATT, créé après la Seconde Guerre mondiale, puis l'Organisation mondiale du commerce (OMC)
qui lui a succédé sont des instances internationales chargées de libéraliser, superviser et réguler le
commerce mondial.
Quelques étapes :
Octobre 1947 : création du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce - general
agreement on tariffs and trade -) lors de la conférence de La Havane (Cuba). Objectif : instaurer un
système commercial multilatéral avec l'abaissement négocié des tarifs douaniers.
Septembre 1986 : lancement à la conférence de Punta del Este du cycle de négociations de l'Uruguay
Round qui élargit le champ des sujets couverts par le GATT.
Avril 1994 : signature de l'acte final de l'Uruguay Round par 123 pays, lors de la conférence de
Marrakech (Maroc).
Janvier 1995 : création de l'OMC dont le siège est à Genève (Suisse). L'OMC étend son action à la
libéralisation du commerce des services.
Décembre 1999 : échec retentissant de la conférence de Seattle (Etats-Unis) face à une importante
contestation "altermondialiste". Les 135 pays se séparent sans avoir lancé le cycle du "millénaire".
Novembre 2001 : lancement du cycle de Doha, au Qatar, qui doit s'achever fin 2004. L'objectif
principal est de mettre la libéralisation des échanges au service du développement des pays pauvres.
Septembre 2003 : échec de la conférence de Cancun (Mexique) qui se transforme en affrontement
Nord-Sud autour de la question agricole. Les pays du sud décident de s'unir pour faire aboutir leurs
revendications.
Juin 2006 : les principaux ministres de l'OMC se réunissent à Genève pour tenter de sauver le cycle de
Doha, bloqué par une querelle autour des aides et droits de douane agricoles.
2)FONCTIONS
a) L’administration des accords
Il existe plus de cent accords définissant les règles de fonctionnement de l'OMC. Le principal accord est
L'accord cadre instituant l'OMC.
Trois accords importants définissent les règles du commerce dans le domaine des marchandises, des
services et de la propriété intellectuelle :
Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), toujours en vigueur mais appelé
désormais « GATT 1994 ».
Accord général sur le commerce des services (AGCS, en anglais GATS)
Accord sur les Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC,
en anglais TRIPS)
Deux autres accords définissent la procédure de règlement des différends et l'examen de la politique
commerciale des gouvernements. De nombreux accords complémentaires et annexes contiennent des
prescriptions plus précises pour certains secteurs ou pour certaines questions comme l'accord sur
l'agriculture, l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS), l'accord sur les
mesures concernant l'investissement et liées au commerce (en Anglais TRIMs) ou l'accord sur les
obstacles techniques liés au commerce (en anglais TBT).
Les travaux menés actuellement par l'OMC découlent en majeure partie des négociations qui se sont
tenues de 1986 à 1994, dénommées le Cycle d'Uruguay, et de négociations antérieures qui ont eu lieu
dans le cadre de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
L'OMC accueille actuellement de nouvelles négociations, dans le cadre du Programme de Doha pour le
développement lancé en 2001. Lorsque les pays se sont heurtés à des obstacles au commerce et ont
voulu les réduire, les négociations ont contribué à libéraliser le commerce.
Mais l'OMC ne s'emploie pas seulement à libéraliser le commerce, et dans certaines circonstances, ses
règles peuvent favoriser le maintien d'obstacles au commerce – par exemple pour protéger les
consommateurs ou empêcher la propagation d'une maladie. Cela n'a cependant pas empêché l'organe de
règlement des différends de l'OMC de pénaliser l'Union européenne pour avoir refusé d'importer du
bœuf aux hormones américain.
L'OMC s'est dotée d'un pouvoir juridictionnel, l'Organe de règlement des différends (ORD), auprès
duquel les pays qui s'estiment lésés peuvent porter plainte.
Une procédure permet de régler les conflits entre les États membres. Elle est avant tout fondée sur la
négociation, mais l'Organe d'appel présente la particularité d'avoir un fonctionnement proche de celui
d'une juridiction, statuant sur une conciliation par nature non-juridictionnelle.
L’OMC regroupe 164 pays membres et des observateurs. Les observateurs peuvent être des États en
cours d'adhésion ou des organisations internationales comme le FMI et la Banque mondiale.
Politique commerciale transparente de chaque membre est évalué.
3)PARTICIPATION A L’ORGANISATION
a) Les Membres
b) Les observateurs
Organisation de coopération car il n’y a que des organes intergouvernementaux a part le secrétariat et
une prise de décision par consensus.
Ces règles négociées par les pays membres dans le cadre des cycles créent des droits et des obligations
auxquelles vient s’ajouter la jurisprudence de l’ORD.
L’OMC assure ainsi la gouvernance mondiale des échanges de biens et services. Mais cette gouvernance
n’est pas parfaite.
Ces dernières années avec la crise, elle est remise en cause. Le protectionnisme se développe ainsi que
les accords régionaux.
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