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Théories relais électromécaniques
Published 24 February 2016 | By Julien

Dernière mise à jour le 02/02/2014

Théories relais électromécaniques

Présentation
Un relais électromagnétique est un organe électrique permettant de dissocier la
partie puissance de la partie commande : Il permet l’ouverture/fermeture d’un
circuit électrique par un second circuit complètement isolé (isolation galvanique) et
pouvant avoir des propriétés différentes.

Description
Un relais est composé principalement d’un électroaimant, qui lorsqu’il est alimenté,
transmet une force à un système de commutation électrique : les contacts.
L’électroaimant peut être, suivant les spécifications et besoins, alimenté en TBT
(12 V, 24 V, 48 V) continu ou alternatif ou en BT (230 V, 400 V). Le système de
commutation peut être composé d’un ou plusieurs interrupteurs simple effet appelés
contacts normalement ouverts (NO) ou normalement fermés (NF), d’un ou
plusieurs inverseurs (contacts repos-travail RT). Ces commutateurs sont adaptés
aux courants et à la gamme de tensions à transmettre à la partie puissance.
Dans les systèmes mettant en œuvre une certaine puissance, on appelle les relais
des contacteurs. Divers systèmes mécaniques ou pneumatiques peuvent créer un
retard à l’enclenchement ou au relâchement.
Un relais peut être monostable ou bistable.
 

Fonctionnement monostable : les contacts commutent quand la bobine est alimentée et le


retour à l’état initial se fait quand la bobine n’est plus alimentée.

Fonctionnement bistable à une bobine : on alimente la bobine pour que les
contacts commutent : l’état ne change pas quand la bobine n’est plus alimentée, un
système mécanique bloque le retour. Pour revenir à l’état initial, on alimente à
nouveau la bobine pour débloquer le mécanisme, dans certain cas en inversant la
polarité de l’alimentation

Utilisation
La fonction première des relais est le plus souvent de séparer les circuits de
commande des circuits de puissance à des fins d’isolement, par exemple pour
piloter une tension ou un courant élevé à partir d’une commande plus faible et
assurer ainsi la sécurité de l’utilisateur. On peut les utiliser aussi pour créer des
fonctions logiques adaptées, comme ce fut le cas pour les premiers ordinateurs. Les
relais sont utilisés en très grande quantité dans les systèmes de commutation
téléphonique électromécanique RTC ; ils le sont toujours, mais dans une moindre
mesure car remplacés par de l’électronique et de l’informatique, dans les
commutateurs actuels.

Schémas
Tous les schémas de démonstration sont réalisés avec des tensions continu de
12VDC, bien évidement il existe différents modèles et différentes tensions pour les
relais électromécaniques. Les exemples permet de voir différentes façon pour
commander un relais.

Relais par action direct

Lorsque nous appuyons sur le bouton poussoir le contact du relais colle et lorsque
le bouton poussoir est relâché le contact du relais ce décolle.

Diode de roue libre

Elle peut être associée uniquement aux électroaimants courant-continu. Les polarités doivent
être respectées. A la coupure, l’énergie emmagasinée tend à faire circuler un courant dans le
même sens qu’avant la coupure. La diode permet cette circulation, et, grâce à son faible seuil
de conduction (<1V), elle évite toute surtension aux bornes de la bobine.

Filtre RC (Dispositifs d’antiparasitage)

Il est réservé aux électroaimants alimentés en courant alternatif. Le condensateur C


ramène la fréquence propre d’oscillation de la bobine à environ 150Hz et écrête la
surtension à 3Un. La résistance en série avec le condensateur limite l’appel de
courant dans celui-ci lors de la fermeture du contact de commande .

Relais commandé
Il est possible de commander un relais à distance sous une faible tension (5VDC), par
l’intermédiaire d’un transistor qui lui va amplifier le courant qui circule dans le collecteur et
par la même occasion dans la bobine. Le rôle de la résistance R1 vient limiter le courant dans
la base du transistor.

Relais sur voyant

A la mise sous tension du relais il est possible d’alimenter une ampoule (schéma de principe)

Temporisation retardé à l’ouverture


Nous avons ici un autre montage qui permet de retardé l’ouverture du relais. A la fermeture
du bouton poussoir, le courant traverse la bobine et ne peut traverser le collecteur et
l’émetteur en raison que le transistor n’est pas passant. Le courant ce voit donc obliger de
passer par le bouton poussoir ci celui-ci est enclenché et passe à travers le condensateur qui
lui va se charger pour obtenir Uc=12V. Une partie du courant va traverser le potentiomètre
RV1, et une autre partie la résistance R1, le transistor Q1 devient cette fois-ci passant et ainsi
le courant dans le collecteur peut circuler ce qui va exciter la bobine et donc fermé le contact
du relais. A l’ouverture du bouton poussoir, le condensateur C1 étant chargé va ce décharger à
travers RV1 et R1, si le curseur du montage rhéostatique (RV1) est en position haut,
l’ouverture du contact du relais mettra moins longtemps que si le curseur était en bas. Vous
avez compris le faite de « jouer » sur RV1 nous réglons la durée de l’ouverture plus ou moins
rapide du contact du relais.

Schéma 001

Ce montage électronique permet d’alimenter un relais électromécanique 12V


retardé à l’ouverture et à la fermeture, les contatcs eux peuvent supporter une
tension plus importante tous en restant quand même correct au niveau du courant, à
vous de mettre votre relais en fonction de l’intensité consommé en aval du
montage. Le bouton poussoir permet de décharger le condensateur C2, ainsi le
cycle recommence.

Le graph ci-dessus, montre l’ouverture et la fermeture du contact.

Alimentation d’un relais

Tension continu nominal

Le relais utilisé est un relais qui doit être alimenté sous une tension de 12V, j’ai
essayé de l’alimenter sous 9V (environ) et ça fonctionne plutôt bien.

Sous tension continu réduite

Le relais à une tolérance (tous dépend des constructeurs), il peut très bien collé sous
une tension inférieur à sa tension nominal (la preuve avec 9V ça fonctionne), mais
est ce qu’on peut descendre plus bas ? La réponse est oui.

Courant / tension
Étant donné que le relais « colle » sous une tension réduite, on peut faire la même
chose sous un courant réduit en gardant la tension nominal du relais constant (après
on peut très bien faire avec une tension réduite et voir jusqu’à quel intensité le
relais va coller le relais). Je ne suis pas aller jusque là.
Courant d’appel
À la mise sous tension du relais, c’est-à-dire lorsque nous venons fermer l’interrupteur un
courant d’appel qui est supérieur au courant de maintient peut être important. En ce qui
concerne notre relais il peut varier entre 100mA à 150mA (2 à 3 x In). Encore une fois tous
dépend du constructeur les courant d’appel peuvent être donné. Nous pouvons mesurer à
l’aide d’un oscilloscope et voir l’appel de ce courant.
Il est important de connaître ces courants d’appel, car lorsque nous faisons des
dimensionnement d’installations, pour le choix du transformateur de commande par exemple
(je parle aux Électrotechniciens), il faut prendre en considération ces courants.

Courant de maintien

Sous une tension nominal 12V d’ailleurs que je n’ai pas respecté j’ai alimenté le relais sous
9V continu et j’ai par la même occasion mesuré les courant de maintien autour de 50mA c’est
déjà pas mal pour un petit relais.

Circuit(s) imprimé(s)

Aucun

Historique

– Ajout du graph (01/12/13)


– Modif implantation (01/12/13)
– Ajout mesure alimentation d’un relais (02/02/14)
Posted in Non classé
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