Résumé ................................................................................................................................ 10
Abstract ................................................................................................................................ 11
ملخص..................................................................................................................................... 12
1. Préambule .................................................................................................................. 20
5. Ressource en eau........................................................................................................ 31
1. Introduction ............................................................................................................... 35
1. Définition .................................................................................................................. 37
4. Résultats .................................................................................................................... 46
1. Définition .................................................................................................................. 48
1. Définition .................................................................................................................. 53
1. Définition .................................................................................................................. 57
2
3 Projet de fin d’études 2017-2018
5. Méthode classique......................................................................................................59
1. Introduction ............................................................................................................... 65
3
4 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Introduction ............................................................................................................... 86
1. Introduction ............................................................................................................... 94
6. Résultats .................................................................................................................... 96
4
5 Projet de fin d’études 2017-2018
5
6 Projet de fin d’études 2017-2018
6
7 Projet de fin d’études 2017-2018
8
9 Projet de fin d’études 2017-2018
AC. : Anticontaminante.
AD. : Alignement Droit.
BAU. : Bande d’Arrêt d’Urgent.
BB. : Béton Bitumineux.
BBTM. : Béton Bitumineux Très Mince.
DRCR. : Direction de Route et de la Circulation Routières.
EME2. : Enrobé à Module Elevé de classe 2.
GB_3. : Grave-Bitume de classe 3.
GB2. : Grave-Bitume de classe 2.
GCR. : Grands Chantiers Routiers.
GMTR. : Guide Marocain des Terrassements Routiers.
GNF1. Grave Non Traitéé pour couche de Fondation de classe 1.
GTAR. : Guide Technique de l'Assainissement Routier.
ICGRRC. : Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase campagne.
IDF. : courbe Intensité, Durée, Fréquence.
LCPC. : Le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées.
MNT. : Modèle Numérique du Terrain.
NGM. : Nivellement Général du Maroc.
OH. : Ouvrage Hydraulique.
PK. : Point Kilométrique.
PL. : Profil en Long.
R.G.P.H. : Recensement Général de la Population et de l’Habitat.
RN1. : Route Nationale N°1.
RN9. : Route Nationale N°9.
SETRA. : Service d’Etudes sur les Transports, les Routes et leurs Aménagements.
TMJA. : Trafic Moyen Journalier Annuel.
TP. : Tracé en Plan.
TPC. : Terre plein central.
9
10 Projet de fin d’études 2017-2018
Résumé
Dans le cadre du projet de développement des infrastructures routières dans la région du Grand
Casablanca, la société GCR (Grands Chantiers Routiers), filiale du groupe DELTA HOLDING
m’a confié, lors de mon projet de fin d’études, la mission d’étude de renforcement et
d’élargissement d’un tronçon de la RN9.
Le but de cette étude est la conception optimale d’une partie du tronçon, en se basant sur les
dispositions de la norme ICGRRC (1) ce qui se traduit par la réalisation du tracé en plan, du
profil en long, des profils en travers ainsi que l’élaboration d’une estimation globale du projet.
L’élaboration des différents éléments cités ci-dessus a nécessité une étude profonde du trafic,
de la densité humaine habitant les extrémités ainsi que plusieurs visites de chantier.
Dans la troisième partie de ce travail, nous réaliserons une étude hydrologique et une étude
hydraulique pour le dimensionnement et la vérification des ouvrages hydrauliques.
Mots clés : développement, renforcement, élargissement, étude, tronçon, RN9, tracé en plan,
profil en long, profils en travers, estimation, dimensionnement, ouvrage hydraulique, chaussée,
trottoirs, carottes, traversées.
10
11 Projet de fin d’études 2017-2018
Abstract
Within the framework of the road infrastructure development project in Grand Casablanca
region, the company GCR, a subsidiary of the DELTA HOLDING group, entrusted me, during
my final project, with the study mission to reinforce and widen a section of the national road 9.
The aim of this study is the optimal design of a part of the section, based on the provisions of
the ICGRRC (1) standard, which results in the realisation of the plan, the length profile, the
cross profiles and the elaboration of an overall estimate of the project.
The elaboration of the various elements quoted above required a deep study of the traffic, of
the human density inhabiting the ends as well as several visits of building site.
The second phase is concerned with the dimensioning of the widening and reinforcement
structure, based on « Alizé-LCPC Routes » software, which makes it possible to verify the
structure adopted during dimensioning.
In the third part of this work, we will carry out the hydrological study and a hydraulic study for
the dimensioning and verification of hydraulic structures.
In the fourth part of this thesis, a visual examination of pavement deterioration, the
measurement of pavement curb levels in relation to the pavement as well as the execution and
analysis of cores at each pavement crossing level enabled us to propose reinforcement solutions.
Keywords: development, reinforcement, widening, study, section, national road 9, plan, length
profile, cross profiles, estimate, dimensioning, hydraulic structures, pavement, pavement curb,
cores, pavement crossing.
11
12 Projet de fin d’études 2017-2018
ملخص
كجزء من مشروع تطويرالبنية التحتية للطرق في منطقة الدار البيضاء الكبرى ،كلفتني شركة األوراش الكبرى للطرق ،
التابعة لمجموعة الدلتا القابضة في اطار مشروع التخرج ،مهمة الدراسة لتعزيز وتوسيع قسم من الطريق الوطني. 9
الهدف من هذه الدراسة هو التصميم األمثل لجزء من القسم ،بنا ًء على أحكام المعيار ) ICGRRC (1الذي ينتج عنه تحقيق
تخطيط الخطة والملف الطولي والمقاطع العرضية باإلضافة إلى إعداد تقدير عالمي للمشروع.
استلزم وضع العناصر المختلفة المذكورة أعاله دراسة عميقة للحركة ،والكثافة البشرية التي تسكن األطراف وكذلك العديد
من زيارات الموقع.
تركز المرحلة الثانية على أبعاد هيكل التوسع والتعزيز ،على أساس برنامج Alizé-LCPC Routesالذي يتحقق من
الهيكل المعتمد أثناء التصميم.
في الجزء الثالث من هذا العمل ،سنقوم بإجراء دراسة هيدرولوجية ودراسة هيدروليكية ألبعاد البنية الهيدروليكية والتحقق
منها.
في الجزء الرابع من هذه األطروحة ،سمح لنا فحص بصري لتدهور الطريق ،وقياس مستوى الرصيف بالنسبة للطريق ،
وكذلك تنفيذ وتحليل القلوب على مستوى كل طريق من المعابر ،باقتراح حلول التعزيز.
الكلمات الدالة :تطوير ،تعزيز ،توسيع ،دراسة ،قسم ،الطريق الوطني ، 9تخطيط الخطة ،الملف الطولي ،المقاطع
العرضية ،تقدير ،أبعاد ،البنية الهيدروليكية ،الطريق ،الرصيف ،القلوب ،المعابر.
12
13 Projet de fin d’études 2017-2018
Introduction générale
Les infrastructures de transport, et en particulier les routes, doivent présenter une efficacité
économique et sociale. A travers des avantages et des coûts sociaux des aménagements réalisés,
elles sont le principal vecteur de communication et d’échange entre les populations et jouent un
rôle essentiel dans l’intégration des activités économiques à la vie locale.
La problématique qui est à la base des projets d'infrastructure routière est souvent liée à
l'insuffisance de réseau existant par saturation, il est alors nécessaire, pour bien cerner cette
problématique, d'en préciser les contours, puis pour en dessiner les solutions et d'en quantifier
précisément les composantes. Ceci pousse à mener des études.
D’où l’importance de notre étude, qui consiste à faire la conception du dédoublement d’une
partie d’un tronçon routier de la route nationale N°9 sur 3 Km.
Le projet, dont les travaux consistent en l’élargissement à 2X2 voies de la route nationale N9,
permettra de décongestionner le trafic routier enregistré sur cet axe qui s’élève à 30.000
véhicules par jour et de relier les communes de Sidi Hajjaj et Mejjatia à la municipalité de
Médiouna.
13
14 Projet de fin d’études 2017-2018
L’industrie :
L’expertise de delta holding et son exigence absolue en matière de qualité, de sûreté, de sécurité
et de transparence positionnent les filiales du pôle industrie, dans le rang des acteurs de
référence dans la conception, la réalisation et la maintenance des équipements mécanique et
électromécanique des structures métalliques, de la chaudronnerie, de la galvanisation, de
la fonderie, de l’extrusion d’aluminium et du montage. Ces 7 filiales du pôle industrie à savoir
GALVACIER, FONEX, ISOFORM, ISOSIGN, GENA, DHS, AIC METALLURGIE font de
ce groupe le leader dans ce domaine.
14
15 Projet de fin d’études 2017-2018
La parachimie :
L’industrie chimique et para chimique au Maroc est l’une des industries les plus importantes et
les plus développées du continent africain. Elle joue un rôle clé dans les processus d’innovation
au sein de nombreux secteurs. Un métier que delta holding maitrise grâce à ses filiales dans ce
domaine à savoir SOTRAMEG, OXAIR, CHROMADER, S.S.M et CHROMACOLOR.
Environnement :
OMCE NORD, OMCE, GLS, IHM, SOGETRAMA GLS opèrent dans ce domaine en
développent entre elles un partenariat qui agit dans le secteur de l’eau potable, de l’irrigation et
de l’assainissement. Elles interviennent au niveau de l’intégralité des processus s’y rattachant
dont notamment le traitement, l’adduction et la distribution.
Services :
Ce pôle doté d’un fort potentiel de développement à l’aide de ses 5 filiales (CDE, ETHANOL,
SIAS, BITUCAB, AFRICBITUMES), prospecte et concrétise des opportunités de croissance,
particulièrement en matière de gestion déléguée des services publics, aide à la gestion et à
l’exploitation des infrastructures et à la promotion immobilière.
15
16 Projet de fin d’études 2017-2018
Métier :
Cette société, créée en 1992, intervient dans le domaine des grands chantiers routiers. Elle
assure la construction et l’entretien des routes, autoroutes, voies urbaines, plateformes
portuaires et pistes aéronautiques. La création de GCR a eu pour objectif de tirer profit d’une
demande croissante et contribuer à l’élargissement de la concurrence dans le domaine de la
construction et de la maintenance des routes et voies urbaines dans un premier temps, et des
infrastructures autoroutières par la suite. Le premier contrat obtenu par GCR avec la DRCR
date de 1992 et consistait en la réalisation de travaux de renforcement de la chaussée dans la
région de Meknès. La société a obtenu son, premier marché avec la société des Autoroutes Du
Maroc en 1997 et reposait sur les travaux de réalisation de l’aire de service de Moulay
16
17 Projet de fin d’études 2017-2018
Bousselham. Outre son rôle traditionnel d’exécution, GCR développe, enrichit et partage ses
compétences dans le domaine de la fabrication des matériaux et de la construction des
chaussées.
Gammes de produits :
Du fait des spécificités de son métier, GCR s’applique à répondre favorablement aux tâches
suivantes :
La construction, le dédoublement ou l’élargissement et le renforcement des routes
nationales, régionales et secondaires à travers tout le Royaume ; ▪ l’aménagement des
voiries et réseaux divers ;
L’entretien et le renforcement des autoroutes ainsi que des routes nationales et urbaines ;
La construction et le renforcement de quais portuaires, plates-formes et parkings. GCR
agit à tous les niveaux de la chaîne de valeur de son domaine d’intervention, à travers
notamment la production des matériaux suivants :
▪ les enrobés bitumineux à chaud à base de bitumes purs ou modifiés ;
▪ les enrobés coulés à froid à base d’émulsion de bitume (colorés ou non) ;
▪ les enduits superficiels ;
▪ les asphaltes bitumineux pour chaussées et trottoirs ;
▪ les graves traités ou non traités ;
▪ les travaux de terrassements et d’assainissement.
Chaîne de valeur
17
18 Projet de fin d’études 2017-2018
Le cycle de réalisation d’un chantier routier comporte, de manière simplifiée, les opérations
suivantes :
Partenaires
Du fait de son activité, les principaux clients de GCR sont le Ministère de l’Equipement et du
Transport (Direction des Routes et de la Circulation Routière DRCR, le Ministère de l’habitat
(Holding Al Omrane et Sala Al Jadida) ainsi que des organismes semi-publics ou privés tels
que la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et le groupe ONA. Les principaux fournisseurs de
la société sont des producteurs et/ou importateurs de bitumes tels que Samir ou encore Bituma.
Informations générales
18
19 Projet de fin d’études 2017-2018
Organigramme de la filiale :
19
20 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Préambule
Dans le cadre de développement de l’infrastructure routière dans la Région du grand
Casablanca, et afin d’assurer une bonne liaison entre la préfecture de Mohammedia, la province
de Médiouna et la province de Berrechid, la Direction Régionale de l’Équipement, de Transport
et de la Logistique du Grand Casablanca a confié à la société GCR, le projet de dédoublement
de la RN 9 du pk 5 au pk 19.
L’aménagement de cette liaison en une route à 2x2 voies marquera incontestablement un
tournant positif, elle aura des retombées significatives sur l’économie de la région. En effet,
outre son but principal de desserte rapide des villes suivantes : Ain Harrouda, Tit Mellil,
Médiouna, Nouaceur et Berrechid, cet aménagement permettra le renforcement du réseau
routier, la promotion des secteurs touristique et du transport ainsi que l’amélioration des
conditions socio-économiques des populations indigènes.
2. Objectifs du projet
Le dédoublement de cette route a pour objectif :
De créer un axe qui permettra l’amélioration et la gestion de la circulation du trafic entre
Mohammedia (Ain Harrouda) et Berrechid ;
De gérer correctement le passage du trafic transit en assurant un itinéraire plus
confortable ;
Le renforcement du réseau routier dans la région ;
L’incitation à la création des différents équipements de service (cafés, restaurants,
hôtels, stations d’essence, garages etc…) longeant la futur route...
Tous ces objectifs s’inscrivent dans le cadre général d’aménagement du territoire et de dotation
de la wilaya de Grand Casa d’infrastructures à haut niveau de service qui amènent aussi d’autres
avantages (réduction des accidents, gain de temps, confort, …). (2)
3. Documents consultés
Les documents suivants ont été utilisés :
Cartes topographiques au 1/25 000éme, 1/50 000éme, 1/100 000éme et 1/250 000éme ;
Carte géologique du Maroc au 1/1 000 000éme publiée par la Direction de Géologie ;
Instructions sur les Caractéristiques Géométriques des Routes de Rase Compagne
(ICGRRC) ;
Cartes thématiques ;
Recueil des statistiques des accidents corporels de la circulation routière
Ressources en eau, Tome II ;
Géologie du Maroc ;
Trafic routier 2007-2012.
Aussi, plusieurs visites du terrain ont été effectuées afin de mieux apprécier les difficultés et
prévoir les solutions adéquates.
21
22 Projet de fin d’études 2017-2018
2. Données socio-économiques
2.1 Présentation du cadre administratif
La zone de l’étude fait partie de la région du grand Casablanca. Elle relève essentiellement du
territoire administratif de la préfecture de Mohammedia, la province de Médiouna, et celle de
Nouaceur.
L’aire de l’étude concerne principalement les communes rurales de : Ain Harrouda, Echallalat,
CR Lahraouyine, CR Sidi Hajjaj Ouled Hassar, CR Al Majatia Ouled Taleb, et les municipalités
de Tit Mellil, Médiouna et Nouaceur. (2)
22
23 Projet de fin d’études 2017-2018
La Région du Grand Casablanca est située sur la côte Atlantique, au Centre Ouest du
Maroc. Elle est délimitée par :
L’Océan Atlantique à l’ouest ;
La région de Chaouia - Ourdigha au nord, à l’est et au sud (Province de Settat à l’est et
au sud et province de Ben Slimane au nord).
Elle s’étend sur une superficie de 1 140,54 km², dont la superficie urbanisée est de 227,82 Km2,
soit 18,8%.
23
24 Projet de fin d’études 2017-2018
Comme région à économie diversifiée, la région du Grand Casablanca constitue le noyau dur
du système productif industriel national et elle est, de ce fait, destinée à former une plaque
tournante pour les régions limitrophes compte tenu de l’importance de son ensemble portuaire
développé et de son statut de première place financière et commerciale du pays. (2)
Agriculture :
Bien que la région du Grand Casablanca soit le grand centre industriel, commercial et financier
du Royaume, l’agriculture reste un secteur non négligeable. La région bénéficie d’un climat
favorable et d’une superficie agricole utilisée de près de 68 000 hectares sur les
114 000 hectares de terre de la région.
Le secteur agricole dans la région possède de grandes opportunités vue l’importance du marché
de consommation, la concentration des unités de production agroalimentaire et l’existence
d’importantes infrastructures stratégiques.
24
25 Projet de fin d’études 2017-2018
Mais le problème majeur que connaît l’agriculture de la région est la taille assez réduite des
exploitations. En effet, la taille moyenne des exploitations agricoles est estimée à 9,1 ha.
Plus que la moitié des exploitations ont une taille de moins de 5 ha, et seulement 6,1% des
exploitations ont 20 ha et plus.
Les céréales, les légumineuses et les maraîchages constituent les principales productions
agricoles dans la région du Grand Casablanca. (2)
L’Elevage :
Malgré l’étroitesse de son espace rural, la région du Grand- Casablanca dispose d’un effectif
important de cheptel. A titre indicatif, en 2008 la région possède près de 48 800 bovins
enregistrant une progression de 4,1% par rapport à 2007. Quant aux ovins, leur nombre a atteint
145 600 têtes, soit une baisse de 14,7% entre 2007 et 2008. Pour les bovins, c’est la race croisée
qui prédomine dans la région.
Comparé à l’échelle nationale, la région du Grand Casablanca ne détient qu’une faible
proportion du cheptel, à peine 2% pour les bovins et 1% pour les ovins. (2)
La forêt :
La Région du Grand Casablanca dispose d’une superficie de 4 000 ha de forêts provenant, en
totalité du reboisement, avec un taux de couverture près de 4% du territoire de la région.
Environ, 75% des forêts de la région se trouvent dans la commune rurale de Bouskoura (3000
ha).
Les principaux boisements sont :
Forêt de Bouskoura (3 000 ha) ;
Forêt de l’oued N’fifikh (270 ha) ;
Forêt de l’oued Maleh (340 ha) ;
Forêt de Krouta (210ha).
Le reste des forêts est réparti sur les dunes côtières au niveau de :
Dar Bouazza et tamaris (130 ha) ;
Sidi Abderrahmane (50 ha). (2)
L’industrie :
La région du Grand Casablanca est une région industrielle par excellence. Cette activité
historique ne cesse encore de se développer malgré les incitations préconisées par les pouvoirs
publics pour la délocaliser hors région.
25
26 Projet de fin d’études 2017-2018
Par ailleurs, dans la région, il y a lieu de distinguer entre trois types d’industries :
Les petites et moyennes industries non polluantes, implantées à l’intérieur des zones
habitées arrivent à cohabiter avec la population. Cette industrie est éparpillée dans les
localités des villes de Casablanca et de Mohammedia.
Les petites et moyennes industries peu polluantes prévues dans des zones industrielles
spéciales. Ce type d’industrie, créé auparavant dans les zones voisines de la ville
ancienne, sont en train d’être englouties par les extensions de la ville et deviennent
progressivement des industries « gênantes ».
Les industries polluantes qui sont généralement des entreprises de grande taille. Ces
industries, implantées dès le début à l’extérieur de la ville, risquent prochainement
d’être devenues gênantes et imposent leur redéploiement vers d’autres zones très loin
de la population. L’aménagement de nouvelles zones industrielles pour pallier à ces
difficultés s’imposent à tout moment. (2)
L'industrie dans cette région a connu des performances positives au niveau de la majorité des
grandeurs économiques influençant ainsi les résultats sur le plan national.
Elle concentre 2689 établissements industriels, soit près de 34% du total des
établissements industriels au niveau national.
La production industrielle s’est établie à près de 132 milliards de dhs, soit 49% de la
production industrielle nationale.
Le montant de l’investissement réalisé au niveau de la région a atteint plus de 8 milliards
de dhs, soit 46% de l’investissement industriel global.
Les exportations de la région se sont élevées à plus de 25 milliards de dhs, soit 34% du
total des exportations nationales réalisées par les industries de transformation.
L’emploi total réalisé par l’industrie de transformation s’élève à 211 669 personnes dont
203 912 à titre permanents.
Du point de vu création de la richesse, la valeur ajoutée au niveau de la région est estimée à
près de 37 milliards de dhs en 2007, représentant ainsi près de 50% de la valeur ajoutée des
industries marocaines. (2)
Pêche maritime :
La région du Grand Casablanca dispose d'un long littoral de 98 Km. Il en découle une activité
de pêche très importante, elle dispose de deux ports importants à savoir le port de Casablanca
et celui de Mohammedia.
26
27 Projet de fin d’études 2017-2018
Les quantités de poisson débarquées dans les deux ports de la région ont connu une forte
augmentation. Le volume des captures au niveau de la région représente 4,2% du total enregistré
au niveau national.
Selon l’espèce des captures, le poisson blanc et les poissons pélagiques restent dominants avec
près de 86,7% de l’ensemble des captures. (2)
Tourisme :
Le Maroc dispose de tous les atouts pour promouvoir le tourisme, et Casablanca est le lieu où
convergent le "tourisme de masse" et le "tourisme d'affaires".
Pour ce faire, la région dispose de 78 hôtels classés et 52 non classés d’une capacité en lits
respectivement de 13 408 et 1 966.
Selon les critères d'homologation, les hôtels de grand luxe (4 et 5 étoiles) offrent à eux seuls 6
804 lits, soit 56,4% de la capacité totale des hôtels homologués dans la région et 48,5% pour ce
qui est de l'ensemble des hôtels toute catégorie confondue.
Outre le tourisme d’affaire, la région attire aussi d’autres catégories de tourisme par ses
potentialités touristiques à savoir notamment :
- Les plages :
Il s’agit de :
Plage d'AIN DIAB ;
Plage de TAMARIS ;
Plage d’AIN SEBAA ;
Plage de ZENATA ;
Plages de la ville de Mohammedia.
La corniche d'Ain Diab à Casablanca est dotée des équipements touristiques importants et
diversifiés tels que hôtels, restaurants et piscines qui drainent énormément de touristes
nationaux et internationaux.
Energie :
Le secteur de l’énergie est un secteur stratégique. L’approvisionnement en produits
énergétiques essentiellement pétroliers dans la région se fait par l’intermédiaire de la raffinerie
de la SAMIR installée à Mohammedia. Cette raffinerie produit près de 80 % du pétrole raffiné
au niveau national. La production de la SAMIR est livrée aux sociétés de distributions qui sont
au nombre de 13 et aux centres emplisseurs des gaz (butane et propane).
Aussi, l'énergie électrique est, à l'heure actuelle, l'unique et la principale source, au niveau de
la région, desservant les divers besoins en énergie : éclairage public, éclairage domestique,
industries consommatrices d'énergie. Ces besoins sont assurés actuellement, en grand partie,
par des centrales thermiques installées dans la région. Il s’agit de la centrale thermique de
Roches Noires et de Tit Mellil à Casablanca et la centrale thermique de Mohammedia.
A titre indicatif, ces centrales ont produit ensemble 2 871,4 Millions de kWh en 2008, soit
17,8% de la production thermique d’électricité nationale. (2)
Secteur financier :
28
29 Projet de fin d’études 2017-2018
Le secteur financier joue un rôle important dans le financement et la croissance des activités
économiques. La région du Grand Casablanca a bénéficié d’un intérêt particulier de la part des
pouvoirs publics pour la promotion et le développement de ce secteur.
Les principaux acteurs du système financier sont les banques commerciales, les sociétés
d’assurances et de réassurances et la bourse des valeurs. (2)
Infrastructures de communication :
- Infrastructure routière
Le réseau routier dans la Région du Grand Casablanca s’étend, sur une longueur de près de 573
Km dont 512 Km revêtues. Ce réseau est relativement dense. Il est carrossable toute l'année. Il
se distingue par le plus important tronçon de l'autoroute Casablanca - Rabat et celle reliant
Casablanca à Settat.
- Infrastructure portuaire
Elle est dotée de deux grands ports : Port de Casablanca et de Mohammedia.
Le Port de Casablanca à vocation commerciale qui assure près de 35,5% du trafic de
marchandises à travers les ports du Royaume. Il est le deuxième grand port d’Afrique,
Le port de Mohammedia est considéré comme étant le premier port pétrolier du pays
avec 74,7% du trafic pétrolier national. Il a également une vocation de commerce et de
pêche.
- Infrastructure aéroportuaire
L'aéroport Mohamed V constitue la pièce maîtresse du trafic aérien dans la région voire même
dans le pays. A environ 48,3% des voyageurs au niveau national sont passés par l'aéroport
Mohamed V contre 90,5% pour le fret.
- Infrastructure ferroviaire
Le réseau ferroviaire s'étend sur une longueur de 80 Km. Plusieurs centres urbains de la région
traversés par ce réseau sont équipés de gares pour le transport des voyageurs et des
marchandises. (2)
29
30 Projet de fin d’études 2017-2018
3. Urbanisation et environnement
La région du Grand Casablanca a connu une extension rapide et une croissance démographique
accrue.
Elle concentre près de 19 % de la population urbaine nationale. Le taux d’urbanisation est de
près de 92% au niveau national.
Il est à rappeler que l’urbanisation résulte de l’interaction de plusieurs facteurs, notamment de
l’exode rural et de l’accroissement naturel de la population. Par conséquent, la pression
démographique et la rareté des moyens contribuent à la dégradation de l’environnement tel
que :
La pollution de l’eau
La pollution de l’air
Les Déchets solides
Dégradation des forêts
La dégradation liée à l’agriculture
L’exploitation des carrières
Dégradation du paysage urbain
De ce fait, et pour lutter contre la dégradation de l’environnement le Schéma Directeur d’
Aménagement Urbain de la région du Grand Casablanca s’articulent autour des axes suivants :
Préserver la trame régionale d’espaces naturels et verts : le cordon littoral, la ceinture verte, les
oueds et les zones humides, les forêts…
Valoriser les espaces verts existants et aménager de nouveaux parcs ;
Réaliser un schéma d’assainissement intégré pour toute la région ;
Assurer le recyclage des eaux usées et la réutilisation des eaux pluviales ;
Créer une nouvelle décharge répondant aux normes environnementales ;
Développer un réseau ambitieux de transports collectifs de masse.
4. Situation géographique
Casablanca est localisée sur la plaine de la Chaouia, région historiquement agricole et à ce jour
l'un des principaux pôles de l'activité agricole du pays. Sa position sur la côte atlantique lui
permet l'accès aux ressources maritimes (principalement relatives à la pêche). La seule étendue
forestière avoisinant la ville est celle de Bouskoura, qui fut plantée au XXe siècle et qui se
compose principalement d'eucalyptus, de pins et de palmiers.
30
31 Projet de fin d’études 2017-2018
5. Ressource en eau
L’oued Oum Erbia assure 50 % des besoins en eau potable du Grand Casablanca. La gestion de
l'eau à Casablanca est assurée par la Lyonnaise des eaux de Casablanca (Lydec), une filiale de
la multinationale Suez. Les eaux de surface de la région de Casablanca présentent une qualité
généralement dégradée. La consommation journalière d'eau est en 2011 d'environ 386 000
m³/jour. 45 % des eaux usées sont assainies en 2013.
Les plages de Casablanca sont marquées par la pollution et le pillage de sable par les
entrepreneurs en construction.
Aussi, les cours d’eau qui drainent la région sont des rivières de faible importance quant au
volume d’eau apporté. On y trouve Oued El Malleh qui se déverse près de la ville de
Mohammedia, Oued N’fifikh à Mansouria et Oued Hassar dans la Commune Rurale
d’Echchlalate.
31
32 Projet de fin d’études 2017-2018
Le tronçon de la RN9 à l’étude se développe sur une longueur de 20+513km. Il prend son
origine à partir de l’intersection de la RN1 au centre d’Ain Harrouda (pk5 de la RN9) et prend
fin à la sortie de Deroua (au pk 38+267 de la RN9).
La plateforme de la route existante est composée d’une chaussée de 7 à 8 mètres de largeur
(chaussée à deux voies) et des accotements de 2 à 2.5m de largeur dont 1m est revêtue par
endroit sauf au niveau des sections suivantes :
La traversée de Ain Harrouda du PK5+000 au PK5+183 : la chaussée présente une
largeur de 10mètres (carrefour Ain-Harrouda intersection avec la RN1) et des trottoirs
de 2.0m côté droite vers Berrechid ;
La traversée de Tit Mellil du PK14+006 au PK15+452 : la chaussée présente une largeur
de 11.0mètres (chaussée à quatre voies) avec bordures de part et d’autre ;
La traversée de Médiouna du PK25+469 au PK27+795 : la RN9 dans cette section est
dédoublées, elle présente une chaussée de 2x2 voies séparés par un TPC d’une largeur
de 2.0m et deux trottoirs de part et d’autre de la chaussée. Il est à noter que cette
traversée présente trois carrefours type giratoires.
La traversée de Daroua du PK27+795 au PK37+136 : la chaussée présente une largeur
variant de 7 à 8 mètres et des trottoirs par endroit et de largeurs déférents.
32
33 Projet de fin d’études 2017-2018
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34 Projet de fin d’études 2017-2018
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35 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Introduction
La géométrie de la route projetée sera celle de la route existante du fait que cette dernière
possède des caractéristiques géométriques relativement favorables aussi bien pour le tracé en
plan que pour le profil en long.
Quant aux autres aménagements entrant dans le cadre de dédoublement de cette route, ils sont :
La séparation physique de la route dédoublée par un TPC afin d’éviter les collisions
frontales ;
Création des trottoirs au niveau de traversée de Challalat ; Tit Mellil et Deroua ;
Le rétablissement et l’amélioration du système d’assainissement et de drainage ;
L’aménagement des carrefours et des accès ;
L’aménagement des parkings au niveau des traversées d’agglomérations ;
L’amélioration de la signalisation verticale et horizontale.
35
36 Projet de fin d’études 2017-2018
Remarque :
Des contraintes de part et d’autre de la section à dédoubler nous obligent de dédoubler
symétriquement (développement de projet dans l’emprise de la route).
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37 Projet de fin d’études 2017-2018
Eviter au maximum de passer sur des terrains agricoles, les propriétés privées et des
zones forestières ;
Avoir de préférence des alignements droits (au moins 50 % du linéaire) pour permettre
l'implantation de carrefours et de zones de visibilité de dépassement dans de bonnes
conditions. (3)
37
38 Projet de fin d’études 2017-2018
Avec :
Visibilité en courbe ;
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40 Projet de fin d’études 2017-2018
Avec :
P : le poids du véhicule (P=mg)
F : la force centrifuge produite lors du déplacement de la masse m du véhicule à la vitesse v sur
la trajectoire circulaire de rayon R. (F =mV² /R).
α : l’angle que fait le plan de roulement par rapport à l’horizontal (dévers).
ft : la réaction transversale qui maintient le véhicule sur sa trajectoire.
D’où :
Donc :
Alors pour les normes marocaines, on définit deux valeurs limites du rayon :
RMN=rayon minimal normal : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe
déversée à 4 % ;
RMA=rayon minimal absolu : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe
déversée à 7%.
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41 Projet de fin d’études 2017-2018
Visibilité en courbe :
Un virage d’une route peut être masqué de côté intérieur de la courbe par le talus du déblai si
la route est en tranchée, par une construction ou une forêt, pour assurer une visibilité étendue
au conducteur d’un véhicule il va falloir reculer le talus ou abattre les obstacles sur une certaine
largeur à déterminer. (3)
(R + e1) ² = d1² + R²
(R + e2) ² = d2² + R²
Distance de visibilité d = d1 + d2
Si d1 = d2 = d/2 et e1 = e2 = e
(d/2) ²+ R² = (R+e) ²
d²/4 + R² = R² + 2 Re + e² =>d²/4 = 2 Re + e²
Donc :
d²=8Re
Le calcul est le même pour une courbe à gauche dans le cas des voies à chaussées séparées en
intégrant l'éventuel masque que pourrait constituer le dispositif de retenue.
Le conducteur doit disposer d'une visibilité de façon à percevoir le virage et modifier son
comportement (vitesse, trajectoire) à tout instant.
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43 Projet de fin d’études 2017-2018
La probabilité de présence d'un obstacle inerte sur la chaussée de faible épaisseur susceptible
de poser un problème de sécurité est très réduite. Seule la probabilité de présence d'un véhicule
arrêté ou d'un piéton est à considérer.
o Point d'observation H=1 m, situé à 2 m du bord de la chaussée.
o Point observé H=0,35 m, situé sur l'axe de la voie de circulation (2 m au bord
droit de la chaussée). Pour les routes exposées à des chutes de pierres H=0,15m.
Perte de tracé
Lorsque l’usager perd de vue la route sur une certaine longueur, et voit la section suivante (en
TP et PL).
C’est le fait de voir de loin l’évolution du tracé en étant abusé par des trompes d’œil ou gêné
par des discontinuités.
43
44 Projet de fin d’études 2017-2018
S = L² / 2R
Avec :
L : longueur du véhicule (valeur moyenne L = 10 m)
R : rayon de l’axe de la route.
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45 Projet de fin d’études 2017-2018
Avec :
A : paramètre type de la clothoïde ;
L : longueur curviligne ;
R : rayon du cercle ; Avec τ = L/2R : l’angle de tangente
ΔR=L/24R : le ripage : c’est un déplacement du rayon R par rapport à l’AD.
Pour réaliser une clothoïde, il suffit de vérifier les conditions dans le tableau suivant :
Introduction du devers :
Notion de devers :
C’est la pente transversale donnée à la route. Son rôle est d’assurer :
La stabilité aux véhicules dans les faibles courbes
Remarques :
Le dévers doit rester constant tout le long de la partie circulaire.
45
46 Projet de fin d’études 2017-2018
En cas de verglas ou neige, le dévers max est limité à5 % (pour Hors Catégorie : 4%).
En section courante, la chaussée a un profil en travers constitué par deux versants plans à 2.5%
de pente vers l’extérieur avec un raccordement parabolique central de 1.0 m de largeur, elle
sera prolongée par deux accotements déversés à 4% vers l’extérieur.
Dans les courbes, le profil en travers présente un dévers uniforme avec des valeurs ci– après :
4. Résultats
Résultats du tracé en plan pour le troisième tronçon (du pk 13+152 au pk 13+590) :
L’étude d’un projet d’élargissement dans le logiciel comprend les étapes suivantes :
46
47 Projet de fin d’études 2017-2018
Création de l’axe ;
Calcul du MNT ;
Tabulation de profils en travers (choisir les piquetées et la distance qui les relie) ;
Définition du PL du projet (ligne de projet) ;
Définition des demi-profils en travers type (corps de chaussée basé sur l’étude
géotechnique) ;
Affectation des profils types prédéfinies pour chaque piquetée ;
Gestion des points types (variation dans les profils types) ;
Calcul du projet ;
Métrés du projet (estimation).
Grace à Autopiste -Covadis, un fichier TRF a été créé pour travailler sur le logiciel piste.
La création de l’axe en plan a été réalisé en respectant les règles citées ci -dessus.
47
48 Projet de fin d’études 2017-2018
Déclivité minimale :
Pour les déclivités minimales en profil en long, il n’est plus imposé en règle générale de
valeur minimale, il est nécessaire une déclivité de :
0.5% dans les zones ou la pente transversale de la chaussée est inférieure à 0.5%, s’il
y a risque de verglas.
Dans la longue section en déblai ; au moins 0.2% pour l’ouvrage longitudinal
d’évacuation des eaux ne soit pas trop profondément enterré du côté aval.
Au moins 0.2% dons les sections en remblai prévues avec des descentes d’eau.
Déclivité maximale :
Il est recommandable d’éviter La déclivité maximale qui dépend de :
Condition d’adhérence.
Vitesse minimale de PL.
Condition économique.
Pour des raisons de confort dynamique et de confort visuel notamment, les paramètres
géométriques des profils en long doivent respecter les caractéristiques limites résumées dans
Le tableau ci-après selon la norme ICGRRC (1) :
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50 Projet de fin d’études 2017-2018
50
51 Projet de fin d’études 2017-2018
Lorsque le profil en long Projet est défini par profils (sans éléments géométriques) notamment
pour les projets de renforcement si on a utilisé l'optimisation du profil en long les pentes inter-
profils sont seules cotées. En plus, le profil en long Projet est dessiné lissé ce qui est plus
présentable.
Dans le cas de ce profil en long, cette possibilité n'a pas été utilisée mais des droites ont été
définies profils par profils. Dans ce cas, la cotation est normale (pente et longueur de chaque
droite). Il faut donc ignorer ces éléments géométriques et ne considérer que les cotes Projet
par profil.
Avec un profil en long défini par profils, on peut fixer la cote Projet pour chaque profil sans
se préoccuper des éléments géométriques. Ce n'est vraiment utile que dans le cas de projet de
renforcement si le profil en long existant présente déjà des caractéristiques géométriques
conformes à la catégorie de la route et que l'intervalle entre profils est suffisamment petit,
il serait en effet impossible de reconstituer les éléments géométriques d'une route existante.
Par contre, il faut que le projeteur s'assure que le résultat est conforme et que la
documentation associée au projet soit explicite à ce sujet.
51
52 Projet de fin d’études 2017-2018
De toute façon, au final sur le chantier, le projet est réalisé profil par profil. Les éléments
géométriques éventuels qui on servit à calculer les cotes Projet n'ont plus d’utilité au moment
de la réalisation.
52
53 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Définition
Le Profil en travers est une coupe transversale menée selon un plan vertical perpendiculaire à
l’axe de la route projetée. Le profil en travers contient tous les éléments constructifs de la future
route, dans toutes les situations (remblais, déblais, trottoirs).
Pour éviter de rapporter, sur chacun profil en travers, les différentes dimensions, on établit tout
d’abord un profil unique appelé « profil en travers type ».
Le profil en travers type est une pièce de base dessinée dans les projets de nouvelles routes ou
l’aménagement de routes existantes. Il contient tous les éléments constructifs de la future route,
dans toutes les situations (remblais, déblais et mixte).
Le profil en travers courant est une pièce de base dessinée dans les projets à une distance
régulière (10,15 ; 20,25 m…) qui servent à calculer les cubatures.
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54 Projet de fin d’études 2017-2018
a- L’emprise :
L’emprise de la route est la surface de terrain appartenant à la collectivité, en d’autres termes
c’est la limite du domaine public.
b- L’assiette :
L’assiette de la route est la surface du terrain réellement construite pour créer la route (les
limites des terrassements).
c- La plate-forme :
Elle est entre le fossé et les crêtes des talus en remblais ; la plate-forme comprend la chaussée,
plus les accotements (éventuellement le TPC et voies auxiliaires).
d- La chaussée :
La chaussée est la partie de la route affectée à la circulation des véhicules, la route peut être à
chaussée unique ou chaussée séparée par une TPC.
e- Les accotements :
L’accotement comprend une partie dégagée de tout obstacle appelée bande dérasée, bordée à
l’extérieur d’une berme (partie en terre ou engazonnée).
f- Fossé :
Ouvrage hydraulique destinée à recevoir les eaux de ruissellement recueillies par la route et les
talus.
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55 Projet de fin d’études 2017-2018
g- Berme :
Elle est située à l’extérieur de la bande dérasée ou de la bande d’arrêt d’urgent (BAU), est
généralement engazonnée. Elle supporte d’éventuels panneaux de signalisation et équipements
(glissières de sécurité en particulier). Elle a une largeur de 0.75m éventuellement portée, en
présence de dispositifs de retenue, à une valeur de 1m ou davantage selon le dispositif de
retenue mis en œuvre.
h- Terre-plein central :
C’est la partie séparant les chaussées au milieu d’une route à chaussées multiples dont le
nombre est pair. Sa fonction essentielle est d’éviter les mouvements de traversée des véhicules
et les mouvements de tourne-à-gauche vers les accès éventuels.
D’environnement :
Le T.P.C supporte les éventuelles plantations qui ont un rôle d’embellissement et
participent à la sécurité de l’usager (lutte contre l’éblouissement).
Drainage :
Le T.P.C comporte dans les zones déversées, un dispositif de drainage permettant la
récupération des eaux de ruissellement de la chaussée extérieure.
i- La pente transversale :
Le but de la pente transversale est la recherche d’un écoulement rapide des eaux de pluie et la
limitation de l’instabilité des véhicules. En section courante, le profil de la chaussée est en toit
:2,5%
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56 Projet de fin d’études 2017-2018
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57 Projet de fin d’études 2017-2018
Chapitre 9 : Cubatures
1. Définition
Les mouvements des terres désignent tous les travaux de terrassement, leur objectif principal
est de modifier la forme du terrain naturel pour qu’il soit disponible à recevoir des ouvrages en
terme général. Ces actions sont nécessaires et fréquemment constatées sur les profils en longs
et les profils en travers. La modification de la forme du terrain naturel comporte deux actions,
la première s’agit d’ajouter des terres (remblai) et la deuxième s’agit d’enlever des terres
(déblai). Le calcul des volumes des déblais et des remblais s’appelle (les cubatures des
terrassements).
2. Cubature de terrassements
On désigne par cubatures de terrassement l’évolution des cubes de déblais et de remblais que
comporte le projet à fin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous adjacente à la
ligne du projet. Les éléments permettant cette évolution sont :
Les profils en long et les profils en travers doivent comporter un certain nombre de points
suffisamment proches pour que les lignes joignent ces points, diffèrent le moins possible de la
ligne du terrain qu’il représente.
Remblais : Le problème de stabilité des remblais ne se pose pas du fait que ces derniers
n’auront pas, comme c’est le cas des déblais, des hauteurs considérables.
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58 Projet de fin d’études 2017-2018
4. Méthode utilisée
Pour calculer un volume, il y a plusieurs méthodes parmi lesquelles il y a celle de la moyenne
des aires que nous utilisons et qui est une méthode très simple mais elle présente un
inconvénient c’est de donner des résultats avec une marge d’erreur, donc pour être proche des
résultats exacts on doit majorer les résultats trouvés par le coefficient de 10 % et ceci dans le
but d’être en sécurité.
Description de la méthode :
En utilisant la formule qui calcul le volume compris entre deux profils successifs :
Le volume compris entre les deux profils en travers P1 et P2 de section S1 et S2 sera égale à :
Pour éviter un calcul très long, on simplifie cette formule en considérant comme très voisines
les deux expressions Smoy et (S1+S2) / 2.
Ceci donne :
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59 Projet de fin d’études 2017-2018
On voit l’utilité de placer les profils P F puisqu’ils neutralisent en quelque sorte une certaine
longueur du profil en long, en y produisant un volume nul.
5. Méthode classique
Dans cette méthode on distingue deux différents sous méthodes de calcul dont la première est
celle dite de GULDEN où les quantités des profils sont multipliées par la longueur
d’application au droit de leur centre de gravité, prenant en compte la courbure au droit de profil.
Mais dans l’autre méthode classique les quantités des profils sont multipliées par la longueur
d’application à l’axe (indépendant de la courbure).
Pour notre calcul automatique des courbures par le logiciel Piste 5.05 nous avons utilisé la
méthode de GULDEN et les résultats obtenus sont en annexe mais ici (ci – dessous) nous
donnons les résultats finals du volume de remblais et déblais.
Le volume de déblais est de : VD = 14367 m3.
Le volume de remblai est de : VR = 1046 m3.
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60 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Trafic du projet
Le présent chapitre a pour objet de réaliser une étude de trafic concernant le projet de
dédoublement de la RN9 entre Ain Harrouda et Berrechid du pk 5 au pk 45. Cette étude vise à
déterminer le trafic en place et à analyser son évolution.
Cette analyse a pour objectifs :
Le choix des profils en travers types ;
Le dimensionnement du corps de la chaussée ;
Le dimensionnement des carrefours ;
La vérification du niveau de service.
2. Evolution du trafic
Le trafic de la route objet de l’étude peut être évalué grâce aux postes de comptage périodiques
n°51012, 51013 et permanent n°6 situés successivement au PK9+500,
PK 23+500 et PK 30+000 de la RN9.
Les valeurs enregistrées et récapitulées par le Recueil du trafic de la Direction des Routes et de
la Circulation Routière, pour la période s’étalant de 2007 à 2012 sont comme suit :
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61 Projet de fin d’études 2017-2018
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62 Projet de fin d’études 2017-2018
D’après les tableaux ci-dessus, nous pouvons déduire que le taux d’accroissement est variable
et que la moyenne de ce dernier ne peut pas être adoptée.
De ce fait, et pour la projection du trafic à l’horizon de 2016, nous utiliserons le taux
d’accroissement moyen enregistré au niveau des routes nationales d’après le recueil du trafic
de la DR qui est égal à 4 % (valeur moyenne nationale) pour l’estimation du trafic des années
à venir.
Ainsi le trafic prévisionnel en l’an 2016 (Date de mise en service) peut être estimé comme suit :
𝝉
𝑻𝑵 = 𝑻𝒏 × (𝟏 + )𝑵−𝒏
𝟏𝟎𝟎
La courbe ci-après illustre l’évolution du TMJA sur la RN9 en adoptant une augmentation
annuelle de 4% :
Figure 15 : Evolution du trafic sur la RN9 au PK 9+500 entre Ain-Harouda et Tit Mllil
Il est à noter que ce trafic représente seulement le trafic qui passe au niveau des postes de
comptage.
De ce fait, et dans le but de mieux apprécier le trafic sur la totalité du tracé et en particulier les
échanges qui se réalisent au niveau des branches, un comptage complémentaire a été effectué
au niveau des différents carrefours.
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64 Projet de fin d’études 2017-2018
D’où le trafic de poids lourd de plus de 8t de charge sur un sens de circulation à l’année de mise
en service (2016) est de :
MJA = 11644×0,5×0,18×0,80 = 838 Poids lourds / Jour
(𝟏+𝛕)𝐧 −𝟏
C : Coefficient de cumul, égal à
𝛕
Avec :
𝝉 : Taux d’accroissement pris égal à 4%.
n : Durée de vie de la structure prise égale à 10 ans.
Avec :
CAM : le coefficient d’agressivité, pris égale à 0,571.
Ceci, nous amène à avancer sans hésitation que le trafic est de classe TPL 6 selon la
classification du nouveau catalogue de structure types de chaussées neuves. (4)
La structure choisie est une structure souple.
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65 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Introduction
Le rôle principal d’une assise de chaussée est la répartition latérale des contraintes dues à
des charges roulantes en surface afin de les amener à des niveaux compatibles avec les
caractéristiques mécaniques du sol naturel.
La structure d’une chaussée est constituée généralement de trois groupes de couches,
superposées du haut vers le bas : la couche de surface, les couches d’assise et la plate-forme
support.
La couche de surface est constituée d’une couche de roulement en béton bitumineux qui subit
directement les actions agressives dues au trafic et au climat. Elle peut éventuellement avoir en
sa partie inférieure une couche de liaison qui assure l’adhérence entre la couche de roulement
et la couche de base. L’assise de la chaussée est composée généralement d’une couche de base
et d’une couche de fondation. Proches de la surface, ces deux couches sont donc réalisées avec
des matériaux élaborés leur permettant de résister aux sollicitations mécaniques relativement
élevées.
La plate-forme support est constituée du sol naturel terrassé (sol support) et d’une couche de
forme. Cette dernière est une transition entre le corps de la chaussée et le sol support, son rôle
pendant les travaux, est d’assurer un nivellement permettant la circulation des engins et de
protéger le sol support contre l’agression de ces derniers, par rapport au fonctionnement de la
chaussée en service, cette couche assure une homogénéisation des caractéristiques mécaniques
dans le cas d’une dispersion dans le sol support et/ou le remblai.
65
66 Projet de fin d’études 2017-2018
2. Environnement du projet
2.1 Environnement Climatique
Casablanca possède un climat méditerranéen à forte tendance océanique qui est
particulièrement agréable. Sa localisation en bordure de l'océan Atlantique lui confère des
hivers doux et relativement humides, ainsi que des étés modérément chauds mais sans
précipitations. La température moyenne annuelle y est de 18,88 °C, et le cumul annuel des
précipitations s'élève à 426,1 mm
Pendant l'hiver, le gel est quasiment absent : la température la plus basse jamais enregistrée est
de −2,7 °C 13. L'été, les températures sont généralement agréables lorsque le vent souffle de la
mer. En revanche, lors des épisodes de vent de terre (équivalent Marocain du
Sirocco), la ville peut enregistrer des températures caniculaires pendant quelques jours.
Ainsi, la température maximale enregistrée est de 40,5 °C 13. Enfin, la ville enregistre de forts
écarts de températures que l'on peut observer en été entre les quartiers de bord de mer (tempérés
par l'océan), et les quartiers périphériques, plus chauds car moins exposés aux brises marines.
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67 Projet de fin d’études 2017-2018
Résumé :
Hors zone inondable ou nappe profonde (sup a 1m)
Zone humide
Dispositifs de drainage type2
Sol de Catégorie I
==== La portance est de 𝑺𝑻𝟎
4. Structure de la chaussée
Le dimensionnement d’une chaussée consiste à déterminer la nature ainsi que les épaisseurs des
différentes couches. Il doit lui permettre également de préserver durant sa vie de service les
qualités d’uni qui offrent aux usagers un niveau de service admissible.
Durant leur vie de service, les chaussées sont soumises à diverses sollicitations cycliques. En
plus des actions mécaniques répétées dues au trafic, elles sont également soumises à des
sollicitations hydriques, thermiques et chimiques. Vu la complexité des sollicitations, le
dimensionnement est effectué actuellement avec des approches empiriques.
Pour la partie de la chaussée à construire et on se basant sur le Catalogue des structures neuves
nous préconisons d’adopter une couche de forme type 10 AC+ 40F1 (classe GMTR). Ce qui
permettra de passer à une portance homogène et généralisée P2.
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69 Projet de fin d’études 2017-2018
L’utilisation du programme Alize permet de calculer les valeurs des contraintes et des
déformations au niveau des couches de la chaussée et de faire la vérification de la structure par
la méthode analytique, en comparant les valeurs obtenues du programme Alize avec les valeurs
admissibles définies par les lois de la fatigue.
En effet : la chaussée en question doit être vérifiée par calcul vis-à-vis de :
La rupture par fatigue à la base des couches bitumineuses.
L’orniérage du support.
Ce qui implique de vérifier que l’allongement εt à la base des couches bitumineuses reste
inférieur à une valeur admissible εt, adm et que la déformation verticale 𝜀𝑧 au niveau du sol
support est inférieur à une valeur limite εz, adm.
Données de base :
Les données de base et les caractéristiques mécaniques des matériaux constituants la structure
de la chaussée objet de notre étude sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :
Matériau E (10°) E (25°) 𝛆𝟔 b 𝝂 Kc Kr Ks
MPA MPA
71
72 Projet de fin d’études 2017-2018
Tout calcul fait, les déformations horizontales admissibles 𝛆𝐭, 𝐚𝐝𝐦 dans les différentes couches
de la structure de chaussée d’élargissement sont données comme suit :
Couche de la structure de chaussée εt, adm
Variante de Couche 𝜺𝒕, Alizé 𝜺𝒕, 𝒂𝒅𝒎 𝜺𝒛, Alizé 𝛆𝐳, 𝐚𝐝𝐦 Résultats
structure de
dédoublement
Variante N°1 : 6 cm BB 0/10 + 15 cm GB3 0/20 +20 cm GNF1 0/40 +20 cm GNF1 0/20
Variante N°2 : 6 cm BB 0/10 + 14 cm GB3 0/20 +20 cm GNF1 0/40 +20 cm GNF1 0/20
Tableau 17 : Les résultats des déformations horizontales et verticales calculées pour les
variantes de dédoublement proposées ainsi que celles données par le programme Alizé.
72
73 Projet de fin d’études 2017-2018
Enrobés bitumineux
Variante N°2 6 cm de BB 0/10 + 9 cm GB3 0/20.
(BB & 𝐆𝐁𝟑 )
L’utilisation du programme Alizé permet de calculer les valeurs des contraintes et des
déformations au niveau des couches de la chaussée et de faire la vérification de la structure par
la méthode analytique, en comparant les valeurs obtenues du programme Alizé avec les valeurs
admissibles définies par les lois de fatigue.
En effet ; la chaussée en question doit être vérifiée par calcul vis-à-vis de :
La rupture par fatigue à la base des couches bitumineuses ;
L’orniérage du support.
Ce qui implique de vérifier que l’allongement εt à la base des couches bitumineuses reste
inférieur à une valeur admissible 𝛆𝐭, 𝐚𝐝𝐦 et que la déformation verticale 𝛆𝐳 au niveau du sol
support est inférieur à une valeur limite 𝛆𝐳, 𝐚𝐝𝐦.
73
74 Projet de fin d’études 2017-2018
D’où le trafic de poids lourd de plus de 8t de charge sur un sens de circulation à l’année de mise
en service 2016 est de :
11644×0,5×0,18×0,20 = 210 PL / J
(𝟏+𝛕)𝐧 −𝟏
C : Coefficient de cumul, égal à
𝛕
Avec :
𝛕 : Taux d’accroissement pris égal à 4%.
n : Durée de vie de la structure prise égale à 10 ans.
Données de base :
Les données de base et les caractéristiques mécaniques des matériaux constituants la structure
de la chaussée objet de notre étude sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :
MPA MPA
74
75 Projet de fin d’études 2017-2018
Tout calcul fait, les déformations horizontales admissibles 𝜀𝑡, 𝑎𝑑𝑚 dans les différentes couches
de la structure de chaussée d’élargissement sont données comme suit :
Couche de la structure de chaussée εt, adm
Cette prescription permet de lutter contre l’effet de dalle dans le comportement des couches de
la chaussée.
Nous prendrons : 𝐄𝟏 = 𝟐𝐄𝟎
Cette hypothèse permet au sol support et la couche de de base d’avoir un comportement
identique en déformation, ce qui ne serait pas le cas si le module de la couche de base est trop
important par rapport à celui de la plateforme.
Couche de roulement :
En l’absence d’un bassin de déflexion qui permet l’évaluation de module de la couche
bitumineuse en place de la section en étude en utilisant le logiciel Alizé, ce module est fonction
du taux de dégradation de la section et de la qualité de la carotte et du trou de carottage.
Compte tenu de l’état de fissuration dans les bandes de roulement, des matériaux au niveau des
carottages, le module de la couche bitumineuse à prendre en considération dans notre calcul est
pris égal à 11000 MPA.
b. Coefficient poisson (v) :
Le coefficient de poisson est compris entre 0,25 et 0,35. Ainsi nous prendrons pour notre cas v
= 0,35
76
77 Projet de fin d’études 2017-2018
Variante de Couche 𝜺𝒕, Alizé 𝜺𝒕, 𝒂𝒅𝒎 𝜺𝒛, Alizé 𝛆𝐳, 𝐚𝐝𝐦 Résultats
structure de
renforcement
N°1 PASSE
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78 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Objectif de l’étude
La route peut constituer un obstacle préjudiciable à l’écoulement naturel et celui-ci
réciproquement peut générer des dommages à la route, Pour limiter les risques d’inondation et
de submersion ou de dégradation de la route dans des seuils admissibles et pour augmenter le
niveau de service offert à l’usager, les ouvrages hydrauliques de rétablissement des écoulements
naturels, les dispositifs d’assainissement des plates formes et le réseau de drainage de la
chaussée devront être correctement positionnés et bien dimensionnés.
L’étude hydrologique a pour but de déterminer les débits maximaux de ruissellement pour une
période de retour à utiliser dans le dimensionnement des ouvrages d’interception, l’étude de
construction de ce tronçon de la RN9 prévoit le franchissement de certains cours d’eau naturels
drainant des bassins versants de tailles et de configurations variables.
N° Km² Km % m
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instantané au moment de la crue et non d’une valeur moyenne déterminée par le bilan hydrique
sur une période relativement longue.
Le coefficient de ruissellement dépend essentiellement des facteurs morphologiques (géologie,
lithologie, topographie), du couvert végétal, de l’état de saturation du sol et de la taille du bassin
versant.
Par ailleurs, le coefficient de ruissellement dépend fortement de la saison, L’évolution
saisonnière du coefficient de ruissellement est à considérer en liaison avec l’état de saturation
du sol, lui-même influencé par l'antécédent pluviométrique, Ce coefficient est généralement
beaucoup plus élevé en période hivernale.
Quant à la taille du bassin versant, elle conditionne essentiellement la vitesse d’infiltration par
la limitation du temps d’écoulement à des valeurs avoisinant le temps de concentration.
Remarque :
Le coefficient de Ruissellement est pris égale à 0.5 (morphologie plate, sol support argileux et
couvert végétal culture).
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Mallet-Gautier - - Oui
Fuller II - - Oui
Régionale - - Oui
Mallet-Gautier
Q = 2 * K * log (1+ah) * (A /√𝐋 ) * √𝟏 + 𝟒 ∗ 𝐥𝐨𝐠(𝐓) − 𝐥𝐨𝐠(𝐀)
Où
Q : Débit maximal pour temps de retour T en m3 /s
H : Hauteur moyenne annuelle de pluie en m, H = 0.427 m
A : Superficie du bassin versant en Km²
a : Coefficient variant de 20 à 30 (au Maroc, on prend a = 20)
L : Longueur du drain principal en Km
K : Coefficient variant de 0.50 à 6.00 (au Maroc on prend k = 2.00)
T : temps de retour en années (T=100 ans)
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Fuller II
Q = (1 + a*log (T)) * (𝐒 𝟎,𝟖 + 8/3*𝐒 𝟎,𝟓 )* 4/3 * N/100
Où :
Q : Débit de pointe en m³/s de récurrence T
T : Période de retour égale à 100 ans
a : Coefficient variant entre 0.7 et 0.8 au Maroc. Nous adoptons a=0.8
S : Superficie du bassin versant en Km²
N : 80 en plaine, 85 en région accidentée et 100 en montagne.
Nous prenons : N = 80
Hazan-Lazarevich
Q (1000) = k1 * 𝑺𝒌𝟐
Q(T) = Q (1000) * (1 + a*log(T)) / (1 + a*log (1000))
Où :
Q (1000) = Débit de pointe en m³/s de récurrence 1000 ans
Q(T) = Débit de pointe en m³/s de récurrence T, T est prise égale à 100 ans
S = Superficie du bassin versant en km²
a = Coefficient variant de 0.8 à 2 pour la partie nord du Maroc.
Nous prenons : a = 0.8
k1 = 16.2
k2 = 0.19
Mac Math
Q = K * P *𝐀𝟎,𝟓𝟖 * 𝐥𝟎,𝟒𝟐
Où :
Q : Débit en l/s pour une période de retour de 100 ans
A : Superficie du bassin versant en ha
P : Précipitation maximale tombée en 24 h sur le bassin versant.
La valeur de P est déterminée à partir de la formule donnant l’intensité de pluie en fonction du
temps de concentration : I = 5.6 x 𝐓𝐜 −𝟎,𝟔𝟗𝟑𝟐 pour 90 < TC < 1440mn. En donnant à TC la
valeur TC=24*60mn et en multipliant la valeur trouvée de I par TC=24*60mn.
I : Pente moyenne du bassin versant en millième (‰)
K : Coefficient dépendant de la topographie du bassin versant (voir tableau ci-après) :
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Formule Rationnelle
Q =1/ 3.6 *C *I *S
Où :
Q : Débit de pointe en m3/s
I : Intensité de la pluie en mm/h
S : Surface de B.V. en Km².
Où :
I = a x 𝐓𝐜 −𝐛
𝐓𝐜 en min
a et b sont Les coefficients de Montana
C : Coefficient de Ruissellement
C= 0.5 Pour pente du B.V. entre 0% et 5%.
C= 0.6 Pour pente du B.V. entre 5% et 10%.
C= 0.72 Pour pente du B.V. entre 10% et 30%.
Le coefficient de Ruissellement est pris égale à 0.5 (morphologie plate, sol support argileux et
couvert végétal culture).
Formule de Burkli-Ziegler
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Ventura :
𝐒 𝟎,𝟓
Tc = 76.3 * ( )
𝐈
Tc : en minutes
S : en km²
I : en %
KIRPICH :
Tc = 𝐋𝟎,𝟕𝟕 *𝐈 −𝟎,𝟑𝟖𝟓/52
Tc : en minutes
L : en m
I : en m/m
TURRAZZA& PASSINI :
Tc = 60*0,108*(𝐋 ∗ 𝐒)𝟎,𝟑𝟑𝟑 *𝐈 −𝟎,𝟓
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Tc : en minutes
L : en km
S : en km²
I : en m/m
GIANDOTTI :
Tc = 60 * (4 * 𝐒 𝟎,𝟓+ 1.5 * L) / (0.8 * 𝐇 𝟎,𝟓 )
Tc : en minutes
L : en km
S : en km²
H : dénivelée en m
Remarque :
Le temps de concentration utilisé pour le calcul de l’intensité et le débit retenus pour le
dimensionnement des ouvrages sont obtenus en calculant les moyennes de valeurs
correspondantes résultantes de différentes formules, après élimination des valeurs extrêmes
jugées insolites.
5. Calcul d’intensité
La formule de Montana est utilisée pour calculer les intensités de pluie pour le temps de retour
considéré : 𝐈𝐓 = a×𝐭 −𝐛
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Avec :
𝐈𝐓 : Intensité de pluie pour la période de retour T considérée en mm/mn,
t : Temps de concentration en mn,
Les valeurs de a et b considérées sont déduites des courbes IDF (Intensité, Durée et Fréquence).
B.V S Longu Pente Tc Intensité Coe Mac- Mallet- Rationnelle Hazan Fuller Burkli- Débit
eur f de Math Gautier Lazarevick II Ziegler retenu
ruis
s
N° Km² Km % min Mm/h - M3/s M3/s M3/s M3/s M3/s M3/s M3/s
1 0,55 1,40 1,43 51,59 26,93 0,5 0,77 - 2,06 - - 1,87 2,06
2 8,24 3,30 1,21 160,25 13,04 0,5 - - 14,92 - - 13,68 14,92
3 0,54 1,12 2,22 39,76 31,82 0,5 0,91 - 2,37 - - 2,05 2,37
4 1,18 2,45 1,63 68,52 22,46 0,5 - - 3,68 - - 3,43 3,68
Tableau 26 : Calcul de débits centennaux générés par les BVs
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86 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Introduction
Un ouvrage hydraulique de rétablissement d’un écoulement naturel doit être correctement
positionné et bien dimensionné pour limiter les risques d’inondation et de submersion ou de
dégradation de la route dans des seuils admissibles.
La mise en œuvre d’un tel ouvrage exige de modifier le moins possible les conditions naturelles
et de contrôler les niveaux d'eau, et ce au moindre coût.
La fonction principale d’un tel ouvrage de franchissement est de permettre le passage d'un cours
d'eau sous un remblai et de supporter les charges mortes et vives qui le sollicitent. Sa conception
implique donc des considérations hydrauliques et structurales.
Le principal critère qui influence la conception d’un tel ouvrage consiste dans le fait qu'il doit
permettre le passage de l'eau sans occasionner des niveaux d'eau ou des conditions d'écoulement
inadmissibles.
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Les dimensions minimales utilisées sont de Ø1000 mm pour les buses et (1.5 m x 1.5m) pour
les dalots. Les dimensions maximales sont de Ø 1200 mm pour les buses et (3 m x 3 m) pour
les dalots.
Le calcul de la capacité des ouvrages peut être effectué selon les formules de Delorme qui
s'écrivent comme suit :
𝐐𝐜 = n*2,8*R*𝐇𝟏,𝟐 *0,88
𝐐𝐜 = n*1,5*L*𝐇𝟏,𝟓
Avec :
n : Nombre d’ouvrage hydraulique.
L : Ouverture du dalot en m.
R : Rayon de la buse en m et D = 2R.
H : Hauteur sous dalles pour les dalots en (m).
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88 Projet de fin d’études 2017-2018
Cette formule calcule le débit capable de l’ouvrage hydraulique de traversée projeté (buse ou
dalot) à comparer au débit d’apport du bassin versant naturel correspondant.
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dimensionnement hydraulique des ouvrages hydrauliques est celle développée par le « Bureau
of Public Road ».
Dans cette phase d’étude, on a recours au logiciel Culvert-Master qui se base sur la méthode du
"Bureau of Public Road".
L’utilisation de l’une des formes ci-dessus dépend de la forme de la tête d’entrée et du matériau
de l’ouvrage.
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90 Projet de fin d’études 2017-2018
Avec :
Ham : Charge à l’amont en m.
H : Hauteur interne de l’ouvrage en m.
Hc : Charge critique en m.
Q : Débit en m3/s.
Ap : Section de l’ouvrage en m3.
Sp : Pente de l’ouvrage en m/m.
K, M, C, Y : Constantes qui dépendent du type d’entrée.
Type d’entrée C K M Y Forme
Buse en BA, avec murs en aile d’angle entre 15° 0,0398 0,0098 2 0,67 (1)
et 90° et section carrée à l’entrée.
Section rectangulaire avec murs en aile d’angle 0,039 0,026 1 0,81 (1)
entre 30° et 75°.
Section rectangulaire avec murs en aile d’angle 0,04 0,061 0,75 0,08 (1)
égal à 90° et 15°.
Tableau 29 : Coefficients de type d'entrée.
Contrôle à la sortie :
Dans ce type de contrôle, la capacité hydraulique de l’ouvrage dépend de l’ensemble de ses
caractéristiques (type, longueur, forme et géométrie de son entrée) ainsi que de la hauteur de
l’eau à l’aval de l’ouvrage.
L’écoulement à travers l’ouvrage hydraulique peut être à section partiellement ou
complètement pleine sur une partie ou sur toute la longueur de l’ouvrage.
Pour un ouvrage coulant plein (complètement rempli), le calcul est basé sur l'équation du bilan
d'énergie qui s’écrit sous la forme suivante :
ΔH = He + Hf + Hs (6)
Avec:
ΔH : Perte de charge totale ou encore c’est l’énergie nécessaire pour faire passer une quantité
d’eau dans un ouvrage hydraulique coulant plein sur toute sa longueur avec contrôle à la sortie.
He : Perte de charge due à l’entrée :
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91 Projet de fin d’études 2017-2018
Ke : Coefficient qui dépend de la géométrie de l'entrée, (Ke = 0.2 pour les murs de tête et
Ke=0.7 pour les puisards d'admission).
Hf : Perte de charge due au frottement, elle est développée en utilisant la formule de Manning.
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92 Projet de fin d’études 2017-2018
Les différents calculs (contrôle amont – contrôle aval) seront faits par le logiciel Culvert-Master
en se basant sur les hypothèses suivantes :
L’écoulement à l’entrée de l’ouvrage est considéré comme étant graduellement varié en
négligeant les pertes de charges : pas de contraction des veines liquides dans le plan horizontal
à l’entrée amont.
Il est supposé que la rugosité à l’intérieur de l’ouvrage soit négligeable et que le radier
est horizontal.
L’OH doit être calé le maximum possible suivant la pente du terrain naturel afin de
minimiser les dépôts.
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93 Projet de fin d’études 2017-2018
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94 Projet de fin d’études 2017-2018
1. Introduction
Le renforcement d’une chaussée consiste en général à lui apporter à sa partie supérieure une ou
plusieurs nouvelles couches de matériaux. La nouvelle structure ainsi obtenue devra permettre
de reprendre correctement les efforts dus au trafic.
Au cours du temps :
3. Evaluation de la chaussée
L’évaluation de la chaussée peut se faire par plusieurs méthodes :
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95 Projet de fin d’études 2017-2018
4. Dimensionnement de renforcement
5. Méthodologie d’auscultation
Avant d'entamer l’auscultation de la chaussée, le laboratoire visite les traversées à étudier et
regarde attentivement les dégradations visuelles au niveau de la couche de roulement, ainsi que
la mesure de niveau des bordures de trottoirs par rapport à la chaussée.
D’une part, d’autre part l’exécution de deux carottes au niveau de chaque chaussée des deux
traversées, l'analyse des carottes nous permet de relever l'épaisseur de la couche bitumineuse
en place et son état d'endommagement (l’aspect de la carotte et la qualité des parois de la cavité).
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96 Projet de fin d’études 2017-2018
6. Résultats
6.1 Traversée d’Ain-Harrouda
Tenue de la chaussée existante et proposition de renforcement :
L'examen visuel de la chaussée montre que l'état de la chaussée est marqué par la présence de
faïençages léger dans des zones limitées et une couche de roulement en enrobé bitumineux en
bonne état.
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97 Projet de fin d’études 2017-2018
La reconnaissance géotechnique a été complétée par deux (02) sondages carottés au niveau de
la traversée objet d’étude.
L'analyse des carottes de structure nous permet de relever l'épaisseur de la couche bitumineuse
en place et son état d'endommagement.
Les résultats obtenus sont cités dans le tableau ci-après :
Epaisseur Qualité des parois Qualité de la carotte Qualité
d’interface
D’après ces résultats ont peu conclure que La chaussée de la traversée est considérée comme
peu dégradée ne nécessite qu’un renouvellement de la couche de surface, d’une part, le niveau
des bordures de trottoirs par rapport à la chaussée mesurée varie de 18 à 23 cm.
En raison des contraintes de seuil existantes (bordures), toute solution de rechargement pur est
à écarter, on se propose la mise en œuvre d'une couche de roulement en BBTM (bétons
bitumineux très minces) de 3 cm en moyenne.
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98 Projet de fin d’études 2017-2018
Dans la traversée de Médiouna, la Route Nationale N°9, est une route urbaine à deux voies qui
présente des dégradations sévères : faïençage avancé pouvant évoluer rapidement en nids de
poule et des fissures.
Le niveau des bordures de trottoirs par rapport à la chaussée est de l’ordre de 16cm.
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99 Projet de fin d’études 2017-2018
99
100 Projet de fin d’études 2017-2018
200.Terrassement
300.chaussée
100
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102 Projet de fin d’études 2017-2018
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103 Projet de fin d’études 2017-2018
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104 Projet de fin d’études 2017-2018
Conclusion :
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106 Projet de fin d’études 2017-2018
Conclusion générale
Tout au long de la phase d’étude, les contraintes et les normes reconnus à l’échelle
internationale, à savoir, le confort, la sécurité des usagers, l’économie et les impacts éventuels
des travaux sur l’environnement, ont été pris en compte.
Ce projet de fin d’étude a été une occasion pour moi de mettre en application les connaissances
théoriques acquises pendant le cycle de ma formation afin de pouvoir diminuer la congestion
que subit le tronçon étudié de la RN9.
Cette étude m’a permis également de chercher les solutions aux problèmes techniques
rencontrés lors de ma conception routière. Il était pour moi d’une part l’occasion de tirer profit
de l’expérience du personnel de GCR (Grands Chantiers Routiers) et d’autre part d’apprendre
la méthodologie la plus rationnelle à suivre pour élaborer tout projet des travaux publics.
Enfin ce stage était pour moi une occasion pour approfondir mes connaissances informatiques
et mieux maîtriser les outils informatiques en vigueur en l’occurrence les logiciels de PISTE,
l’AUTOCAD, Covadis, Alizé et Culverst.
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107 Projet de fin d’études 2017-2018
ANNEXES
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108 Projet de fin d’études 2017-2018
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109 Projet de fin d’études 2017-2018
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112 Projet de fin d’études 2017-2018
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128 Projet de fin d’études 2017-2018
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130 Projet de fin d’études 2017-2018
130
131 Projet de fin d’études 2017-2018
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132 Projet de fin d’études 2017-2018
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133 Projet de fin d’études 2017-2018
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135 Projet de fin d’études 2017-2018
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136 Projet de fin d’études 2017-2018
Bibliographie
1. ICGRRC : Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase campagne.
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