Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
D. La couche d’assise................................................................................................................16
E. La couche de surface............................................................................................................17
2. Différentes structures de chaussée..........................................................................................17
3. Dimensionnement de la chaussée............................................................................................18
A. Paramètres de dimensionnement........................................................................................19
1. Géotechnique routière............................................................................................................19
2. Caractérisation des sols............................................................................................................20
A. Constituants d’un sol............................................................................................................20
B. Essais permettant de déterminer les paramètres de nature de sol......................................21
a) Analyse granulométrique par tamisage............................................................................21
b) Analyse granulométrique par voie humide.......................................................................23
c) Limites d’atterberg...........................................................................................................24
d) Valeur de Bleu du Sol (VBS)..............................................................................................26
e) Equivalent de sable...........................................................................................................27
C. Les essais de détermination des paramètres de compactage..................................................29
a) Essai Proctor.....................................................................................................................29
b) L’indice de portance (CBR)................................................................................................30
I- Données
CONCLUSION........................................................................................................................................33
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
INTRODUCTION
Le domaine de la route constitue une partie très importante du patrimoine national d’un pays.
Elle est alors un facteur très important de développement « économique et social, entre les
villes, les provinces, les pays et civilisations. Le mot route vient du mot latin « viarupta » qui
signifie voie frayée, c’est donc une voie de communication terrestre permettant de relier un
point à un autre, une ville à une autre. Nous pouvons aussi définir la route moderne comme
étant un espace correctement aménagé, pour recevoir un ou plusieurs courants de circulation,
construit dans le respect des règles d’art. La route est importante sur plusieurs plans, sur le
plan social la route facile la fréquentation entre les hommes, le ravitaillement des zones
éloignées. Sur le plan économique, elle facilite les échanges, entre deux ou plusieurs zones,
de produits et elle permet de réaliser un développement sur grand échelle du territoire.
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Dans ce chapitre il sera question ces termes essentiels, important à connaitre sur ce qui
concerne les routes. Nous parlerons aussi de tous les éléments à connaitre, tous les
constituants de nos chaussées et de tous les autres éléments qui sont indispensables au bon
fonctionnement de celles-ci.
I. TERMINOLOGIE ROUTIERE
2. Accotements
L’accotement est la partie de la plate-forme aménagée entre la chaussée et le talus.
L’accotement sert de :
Des accotements larges suscitent chez les conducteurs une sensation de confort et de sécurité.
On distingue :
3. Plate-forme
C’est la surface de la route qui comprend la ou les chaussées, les accotements et,
éventuellement les terres pleines.
4. Assiette
C’est la surface du terrain réellement occupée par la route et ses annexes. Constitué de la
plate-forme, la chaussée, talus et toute dépendance et ouvrages affectés.
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
5. Emprise
C’est la surface de terrain juridiquement affectée à la route et ses annexes. Elle est au moins
égale à l’assiette, elle est généralement de :
6. Fossé
Ce sont des excavations aménagées de part et d’autre de la plate-forme. Ils sont destinés à
assainir la plate-forme en collectant les eaux de ruissellement. On distingue :
Le fossé triangulaire ;
Le fossé trapézoïdal.
7. Remblais-déblais
Quand la route est constituée au-dessus du terrain naturel on dit qu’elle est en remblais. Mais
quand elle est constituée en dessous du terrain naturel on dit qu’elle est en déblais.
8. Devers
C’est l’inclinaison transversale de la route. En alignement droit le devers est destiné à
évacuer les eaux superficielles. En courbe les devers permettent à la fois d’évacuer les eaux
de ruissellement et de compenser une partie de la force centrifuge.
9. Talus
C’est la partie de la route comprise entre l’accotement et le fossé. On distingue les talus de
remblais et les talus de déblais.
Apres les paramètres d’une route et leurs importances nous verrons dans ce chapitre d’autres
éléments très indispensables qui sont les caractéristiques de la route elles aussi sont très
importantes pour la conception d’une route et il est très recommandé de ne pas les négliger.
I. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
1. Critères de base
Le problème du choix des caractéristiques du projet est fondamental, c’est de ce choix que
dépend :
Selon que les caractéristiques de base sont bien ou mal adoptés aux conditions naturelles et
au trafic, le projet sera justifié ou non du point de vue économique.
Les critères de base qui guident le choix de ces caractéristiques techniques sont :
Fonction de la route ;
Le trafic ;
L’environnement de la route (topo, géologie, géotechnique, hydrologie et le
bâti…).
Ces données sont fondamentales pour fixer en particulier les caractéristiques du T.P, P.L et
ainsi que celles des A.O.
Le choix des caractéristiques doit donc résulter d’une analyse économique prenant en compte
les données du terrain et du trafic. Il est toutefois indispensable, en vue de l’homogénéité du
réseau, d’introduire une certaine normalisation. C’est la raison d’être des catégories de route
qui vont être développées ultérieurement.
2. Caractéristiques de base
Les caractéristiques de base sont tout aussi importantes que les critères de base et définissent
aussi la manière selon laquelle sera réalisé le projet. On distingue :
Profil en travers ;
Profil en long ;
Déclivités d’une route ;
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
3. Caractéristiques géométriques
A.Tracé en plan
Le tracé en plan d'une route est, avec le profil en travers et le profil en long, un des trois
éléments qui permettent de caractériser la géométrie d’une route. Il est constitué par la
projection horizontale sur un repère cartésien topographique de l’ensemble des points
définissant le tracé de la route. Le tracé en plan est profondément marqué par l'influence de
la dynamique des véhicules : leur stabilité n'est acquise qu'à condition de respecter les lois
liant vitesse du véhicule, rayon de courbure du tracé en plan et dévers de chaussée
(comprenant l'effet des forces centrifuges). Il faut tenir compte également de l'influence des
facteurs physiologiques intervenant lors de la conduite et éventuellement des problèmes de
visibilité (il faut rendre visible une certaine longueur de trajet pour pouvoir conduire). Le
tracé en plan comporte :
Les alignements droits sont, en premiers, définis par la disposition générale du tracé et
serviront généralement de base à la détermination des autres éléments.
B.Rayon de courbure
Un tracé en plan n’est pas fait que d’alignement droit mais aussi d’arcs de cercles (virages)
et ces arcs de cercles sont matérialisés via des rayons de courbures.
On appelle déclivité d’une route la tangente à l’angle que fait le profil en long avec
l’horizontal. Elle prend le nom de pente pour les descentes et rampe pour les montés. On
distingue :
D.Raccordement
C’est la solution la plus simple pour le raccordement de deux axes rectilignes. On choisi le
rayon R en fonction du type de route et on en déduit la position des points de tangence T et
T’. S est construit à l’intersection des deux alignements droits, T et T’ sont alors définit par :
Et on a: SO = R/sin (γ/2)
C’est un raccordement qui consiste à relier deux axes parallèles ou non par deux arcs de
cercles de concavité et de rayon différents.
Assurer la sécurité des usagers : il s’agit de s’assurer du non stagnation des eaux
sur l’emprise de la route par une collecte et une évacuation des eaux superficielles.
Lutter contre l’infiltration des eaux dans les structures routières : il convient
d’assurer un drainage dans la structure de la chaussée et dans les sols à proximités de
la voirie.
Assurer un écoulement de l’eau : afin d’éviter le phénomène d’accumulation d’eau
dues à la modification de la topographie des lieux, il convient de chercher à rétablir
au mieux possible les écoulements naturels de l’eau.
Maintenir en fonctionnement les équipements et la qualité de l’eau : l’utilisation
des routes peut conduire à la pollution accidentelle du milieu naturel qu’il convient de
prévenir.
Pour se faire, grâce à la géométrie des routes et la topographie des lieux, il faut concevoir un
système d’évacuation des eaux superficielles sur la base d’un écoulement gravitaire.
L’assainissement de la plateforme doit être conçut en étudiant les écoulements transversaux
et longitudinaux des eaux superficielles en tenant compte des zones de déblai et remblai
adjacents à la plateforme. Le plus souvent des ouvrages transversaux (dalots, buses…) sont
utilisés pour permettre à une certaine quantité d’eau, qui s’écoule transversalement a la
chaussée, de poursuivre son chemin sans dégradation de la chaussée et ainsi assurer la
pérennité de la route et aussi d’éviter des phénomènes d’assèchement de certaines réserves
naturelles en eaux et en végétation qui sont toutes aussi importante à bien d’autre secteurs
d’activité. Tandis que qu’au niveau longitudinale il n’y a pas trop de soucis à faire car la
géométrie même de la route assure avec certains dispositifs mis en place l’écoulement sans
stagnation des eaux.
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Lors d’un avant-projet sommaire de l’étude d’un projet routier, le projecteur a besoin d’une
vue en coupe du terrain naturel suivant l’axe du projet qu’il étudie : ce graphique est le profil
en long du terrain naturel. Des vues en coupe perpendiculairement à l’axe sont aussi
nécessaires à l’étude : ce sont des profils en travers. Ces deux types de graphiques
permettent d’obtenir, après plusieurs études un tracé idéal répondant aux impératifs du projet
que sont la visibilité, l’emprise sur le terrain, la déclivité maximale, le moindre cout, etc.
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
F.Profil en long
Un profil en long est la représentation d’une coupe verticale suivant l’axe du projet linéaire.
C’est aussi un graphique sur lequel sont reportés tous les points du terrain naturel et de l’axe
du projet. On s’appuie sur ce document pour le dessin des profils en travers, distances et
altitudes sont données en mètre au centimètre près. On choisit en générale un plan de
comparaison d’altitudes inferieur à l’altitude du point le plus bas du projet ou du terrain
naturel.
Procédure du tracé :
G.Profil en travers
Les profils en travers sont des sections transversales perpendiculaire à l’axe du projet
permettant de calculer la position des points théoriques d’entée en terre de terrassement,
l’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel et les cubatures (volume de déblai et
de remblai). Le profil en travers est représenté en vue de face pour une personne qui se
déplacerait suivant l’axe du projet de l’origine à la fin du projet. Il existe trois types de
profils en travers : les profils en remblai, en déblai ou bien les profils mixtes.
Notons que la présence de fossé sur ces différents types de profils n’est nécessaire que si
l’écoulement de l’eau ne peut se faire naturellement. Dans le cas contraire il n’est pas
nécessaire d’en avoir.
deux couches, la couche de fondation et, par-dessus, la couche de base. Ces couches
généralement constituées de matériaux liés, permettant à la chaussée de résister
mécaniquement aux charges induites par le trafic. Quant à la couche de surface, elle est
constituée de la couche de roulement qui subit directement des agressions du trafic ou du
climat. Une couche dite liaison et parfois intégrée entre les couches de roulement et la
couche de base d’assise. Elle permet de spécialiser la couche de roulement au confort et à la
sécurité des usagers.
La nature géologie des sols nous permet de les classer en quatre grandes familles, à savoir :
Les sols fins argileux : ce sont les sols les plus fréquemment rencontrés. Il s’agit de
limon, argile à silex ou à meulières, éboulis argilo sableux et des sables infra-
gypseux ;
Les sols de type marno-calcaire : il s’agit de mélange de marne te de calcaire se
présentant sous de grande variété de forme ;
Les sols de type sable et grave : ce sont ces sables fins pouvant être propre ou pollué
ainsi que des graves alluvionnaires ;
Les sols remaniés : ces sols sont constitués par des matériaux d’apport très divers.
Le sol support peut être en remblai, qui est un sol surélevé, ou en déblai, qui est un sol
enfoncé. La portance des sols, exprimés en MPa, varie selon leur teneur en eau. Le sol
support est désigné dans sa partie supérieure par le terme partie supérieure de terrassement
(PST).
Les chaussées souples, dont les matériaux ne sont pas traités par un liant ;
Les chaussées semi-rigides épaisses, dont les matériaux sont traités avec un liant
hydraulique (ciment, laitier, cendre volcanique) ;
Les chaussées rigides qui sont réalisées en béton de ciment ;
Les chaussées bitumeuses épaisses, dont les matériaux sont traités avec un liant
hydrocarboné (bitume) ;
Les chaussées à structure mixte, alliant une couche traitée au liant hydraulique et
une couche traitée au liant hydrocarboné ;
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Les chaussées à structure inverse, alliant une couche traitée au liant hydraulique,
une couche traitée au liant hydrocarboné et une couche non traitée.
Elle doit résister à une circulation souvent canalisée avec des freinages fréquents et s’intégrer
à l’environnement architectural. Elle doit limiter les bruits de roulement des véhicules.
Chaussée souple ;
Chaussée semi-rigide ;
Chaussée rigide.
a.Chaussée souple
C’est une structure de chaussée dans laquelle l’ensemble des couches liées qui la constituent
sont traitées aux liants hydrocarbonés. La couche de fondation et/ou la couche de base peut
être constituées de grave non traités.
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
b.Chaussée semi-rigide
Elle comporte une couche de surface bitumeuse reposant sur une assise en matériaux traités
aux liants hydrauliques disposés en une couche (base) ou deux couches (base et fondation).
c.Chaussée rigide
Une chaussée rigide est constituée d’un revêtement en béton de ciment pervibré ou fluide. En
règle générale, une chaussée en béton comporte, à partir du sol, les couches suivantes :
3.Dimensionnement de la chaussée
Le dimensionnement d’une chaussée neuve ou l’élargissement d’une voie fait intervenir la
vocation de la voie, le trafic poids lourds (PL), l’agressivité du trafic PL et le coefficient
d’agressivité, la durée de service, le classement géotechnique des sols naturels, l’état
hydrique des sols supports sensibles à l’eau, le type d’hiver et l’indice de gel, la vérification
de gel/dégel. L’objectif premier des méthodes de dimensionnement de chaussée est de fixer
les règles qualitatives et quantitatives permettant de choisir et de concevoir le profil vertical
des structures de chaussée, compte tenu des données du projet (durée de vie, trafic annuel,
climat, contraintes de réalisation etc.) et de la politique économique des maitres d’ouvrage
(investissement initial, budget d’entretien/renforcement).
A.Paramètres de dimensionnement
Le maitre d’ouvrage choisira aussi une durée de service ou durée initial de calcul qui est
fonction de sa stratégie d’investissement. Cette durée sera en générale comprise entre 10 et
20 ans. C’est la durée pour laquelle l’ouvrage réalisé n’entrainera aucun entretien structurel.
Le dimensionnement de la chaussée dépend également de la classe de portance exigée au
marché pour la plate forme support. Le dimensionnement de la chaussée doit, enfin, tenir
compte de la qualité et des caractéristiques mécaniques des matériaux pour assise.
1. Géotechnique routière
La géotechnique de la route est l’une des parties les plus importantes, si ce n’est la partie la
plus importante. La géotechnique routière est simplement l’application de la géotechnique au
domaine routier. Dans ce chapitre il sera question d’aborder les différentes techniques de la
géotechnique permettant de connaitre toutes les informations du sol qui nous serons
indispensables pour la consolidation de notre route.
Les études géotechniques de la route sont plus que nécessaires et concernent généralement :
On peut, par la pensée, rassembler chaque phase en un volume partiel unique de section
unité :
W(⁒) = (Pw/Ps).100
L’analyse granulométrique ;
La détermination des limites d’atterberg, indice de plasticité (Ip) ;
La valeur de bleu au méthylène ;
L’équivalent de sable ;
L’indice de portance pour l’identification des sols en vue d’un dimensionnement
de chaussée.
But de l’essai :
Déterminer la répartition des grains de sol suivant leur dimension dans un échantillon.
Représentation de la répartition de la masse des particules à l'état sec en fonction de leur
dimension.
Domaine d’application :
Cette opération permet de déterminer le pourcentage d'éléments fins (passant à 80µm) qui
caractérise la sensibilité à l'eau du matériau d'une part et d'examiner, d'autre part, la forme de
la courbe granulométrique : représentation graphique de la distribution des grains suivant
leurs dimensions.
Principe de l’essai :
L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes. Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées
à la masse initiale du matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme
graphique.
Résultats et interprétation :
Tracé de la courbe granulométrique : Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisât
cumulés sur une feuille semi-logarithmique :
Il est défini par : Cu = D60/D10. Il sert à la granulométrie. Dx est par définition le diamètre
du tamis dont le tamisât cumuler est égale à x⁒
On considère que lorsque Cu est supérieur à 4 pour les graviers, et supérieur à 6 pour les
sables, alors 3 > Cc > 1 donne une granulométrie bien étalée (faible porosité).
But de l’essai :
Principe de l’essai :
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
La méthode consiste à mesurer le temps de sédimentation dans une colonne d’eau, c’est-à-
dire la vitesse de chute des particules.
Résultats et interprétations :
Le diamètre équivalent D d'une particule à une profondeur connue, après un certain intervalle
de temps à partir du commencement de la sédimentation est donné par :
µ : viscosité de l'eau
H : hauteur effective en mm
c) Limites d’Atterberg
But de l’essai :
Caractériser l’argilosité d’un sol, et donc déterminer les teneurs en eau remarquables situées
à la frontière entre ces différents états sont les Limites d'Atterberg :
Domaine d’application :
Cet essai s’applique généralement sur les sols comportant un pourcentage de fines (80µm)
supérieur à 35%. La détermination de l’argilosité d’un sol par les limites d’Atterberg que par
l’essai VBS (Valeur de Bleu du sol) est à privilégier dès que le sol est argileux à très
argileux.
Principe de l’essai :
Résultats et interprétation :
Les limites d’Atterberg permettent de calculer l’indice de consistance qui caractérise l’état
hydrique d’un sol (80 à 90 % d’éléments < 400µm) :
Ip = Wl – Wp;
Tableau 4.3 : Classification de l’argilité d’un silt (limon) selon l’indice de plasticité IP
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Déterminer la propreté d'un sable, d'un granulat et plus généralement d’un sol, et les
différents types d'argiles qu'il contient.
Domaine d’application :
Cet essai concerne les sols et certains matériaux rocheux. Toutefois, pour les matériaux les
plus argileux, on privilégiera la réalisation des limites d’Atterberg.
Principe de l’essai :
L'essai au bleu de méthylène est pratiqué sur la fraction granulaire 0/2mm des sables
courants ou sur les fillers (0 / 0,125 mm) contenus dans un sable fillerisé, un gravillon ou un
tout venant. II a pour but de révéler la présence de fines de nature argileuse et d'en
déterminer la concentration. On appelle valeur de bleu VB d'un sable (MB dans la norme
européenne), la quantité en grammes de bleu de méthylène adsorbée par 1 kg de fraction
0/2mm du sable.
On appelle valeur de bleu des fillers VBF la quantité en grammes de bleu de méthylène
adsorbée par 1 kg de fraction 0 / 0,125 mm d'un granulat (fillers, sable fillerisé, tout venant
gravillon).
On appelle valeur de bleu sols VBS la quantité en grammes de bleu de méthylène adsorbée
par 100 g de fraction 0/50mm d'un sol. Pour cet essai on travaille sur la fraction 0/5 du
matériau. Une solution de bleu de méthylène est ajoutée progressivement par doses
successives à une suspension de l’échantillon de granulats dans l'eau. L'adsorption de la
solution colorée par l’échantillon est vérifiée après chaque ajout de solution en effectuant un
test à la tache sur du papier filtre pour déceler la présence de colorant libre. Lorsque la
présence de colorant libre est confirmée, la valeur de bleu de méthylène (MB ou MBF) est
calculée et exprimée en grammes de colorant adsorbé par kg de la fraction granulaire testée.
Résultats et interprétations :
La VBS nous est donnée par formule : VBS = B .C . 100 / Ms (en grammes de bleu pour
100g de matériau sec)
e) Equivalent de sable
But de l’essai :
Domaine d’application :
Cette détermination trouve son application dans de nombreux domaines notamment les
domaines suivants :
a) Essai Proctor
But de l’essai :
But de l’essai :
Cet essai donne une mesure de la portance relative des sols par rapport à un sol type,
constitué par des pierrailles concassées et compactées, extraites d'une carrière de Californie.
Cet essai permet de :
Apres avoir déterminer les différents paramètres pour aboutir à la conception d’un projet
routier. Appliquons-les maintenant à notre cas pratique. Tout en prenant en compte que le sol
de notre différente route a aménagées, l’indice CBR=30, donc notre sol a une bonne
portance.
I- Les données :
Nous distinguons dans notre zone, Quatre principales routes, qui feront l’objet de notre
aménagement routier. Nous avons :
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Ensuite n la route qui partira de l’entrée de CHEZ MACKJOSS en allant vers le SAMU,
représentée comme suit :
Et pour répondre à ces attentes, le concepteur doit se poser les questions suivantes :
- Qui seront les usagers (trafic existant, trafic induit, trafic généré) ?
- Quand s’écoulera le trafic, quels types de moyens vont utiliser les usagers : véhicules
particuliers, transports en commun, transport de marchandises, motocycles, piétons,
animaux, etc. ?
- D’où viennent-ils ? où partent-ils (enquête origine-destination) ?
En effet, les réponses à toutes ces questions doivent permettre de déterminer les
caractéristiques géométriques de la route et de faire les calculs économiques de la réalisation
du projet, en particulier son taux de rentabilité.
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Dans le but d’une meilleure compréhension, il doit y avoir une vue de détail d'un profil en
travers type pour chaque portion de route présentant des différences importantes : route en
remblais, route en déblais, présence de rocher, cours d’eau, route existante, différents
matériaux rencontrés, etc.
Pour les voies résidentielles et secondaires : On aura une chaussée a deux sens
différents.
- Chaussée : 7 m au minimum
- Accotements : 1.5 m
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
Pour la voie primaire : On aura deux chaussée séparées par un terre-plein central à
sens unique.
- Chaussées : 7 m au minimum
- Accotement : 1.5 m
Franck
FRANCK
FRANCK
La notion de niveau de service est une notion globale qui permet d'exprimer, par
l'intermédiaire d'indicateurs quantifiables si possible mais pour certains seulement qualitatifs,
l'aptitude de la route à satisfaire les besoins tant objectifs que subjectifs des usagers et du
maître d'ouvrage.
Les conditions offertes à la circulation des usagers sur la route sont éminemment variables.
Elles dépendent du tracé et de l'ensemble des composantes de la route : chaussée,
accotements, signalisation...
Pour obtenir, sur une classe homogène d'un réseau routier, la cohérence entre les enjeux
économiques de la liaison routière et les moyens financiers et techniques nécessaires pour
assurer les conditions de circulation recherchées, il fout :
PROJET ROUTIER – ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
- caractériser la qualité de la route vis-à-vis du service rendu à l'usager et du point de vue des
riverains (bruit et gêne occasionnée par les travaux d'entretien notamment),
- connaître l'incidence de ce choix d'objectif sur les coûts supportés par les usagers et par la
collectivité.
On considère généralement cinq groupes d'objectifs dans l'analyse du service rendu par la
route :
- la sécurité,
- le temps et le coût du parcours,
- la régularité du service rendu,
- le confort de conduite,
- l'agrément du parcours.
Les quatre premiers dépendent entre autres de la nature et de l'état de la chaussée, par ses
caractéristiques de surface et structurelles.
La sécurité tient, pour les aspects liés aux caractéristiques du revêtement de la chaussée :
- à l'adhérence longitudinale et transversale dans les zones de freinage et de virage ;
- aux irrégularités de profil (uni longitudinal dans les courtes longueurs d'ondes, et uni
transversal). Celles-ci peuvent conduire à des délestages de roues et à la formation de zones
d'accumulation d'eau ;
- au temps nécessaire à l'écoulement des eaux de ruissellement.
CONCLUSION
Au terme de ce chapitre qui complète notre ensemble de connaissances sur les routes, nous
connaissons maintenant quels sont les études à réaliser sur les sols de route afin de mener à
bien notre projet. Aussi ce chapitre marque la fin du travail exécuté dans ce modeste
mémoire qui je l’espère aura essayé d’apporter les plus de connaissances possibles
concernant ce thème.
Nous sommes bien conscient du grand nombre d’informations manquants pour prétende à
une complète étude concernant le domaine de la route. C’est par manque d’accessibilité aux
informations professionnels, manque de donnés relevés sur le terrain et par limites de pages
dans la rédaction que je vous propose ce modeste travail en qualité de mémoire de fin de
cycle de licence en génie civil. Mais il est important de souligner qu’une étude sur les
chaussées serait beaucoup plus complexe que ce mémoire dédié aux routes.