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REPUBLIQUE GABONAISE

AGENCE NATIONALE DES GRANDS


TRAVAUX (ANGT)

ETUDES DETAILLEES POUR LA REHABILITATION ET


L’ELARGISSEMENT DE LA ROUTE NATIONALE 1 ENTRELE
PK5 ET LE PK12 AINSI QUE TROIS (3) KILOMETRES DE
VOIRIES CONNEXES DANS LES QUARTIERS

ETUDES D’AVANT PROJET DETAILLE

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (CCTP)

Novembre 2013

Gabon: Avenue de Cointet, Immeuble Nostalgie, 4ème étage, Libreville-Gabon. BP.1347


Tél.: (241) 07 10 05 15
Tunisie: 2, Rue des Métiers – 2035, Charguia 2, La Soukra - Ariana - Tunisie
Tél.: 216 (70) 839 100 - E-MAIL: studi@studi.com.tn
 
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

PREFACE

Le Cahier des Spécifications Techniques des Travaux constituant les documents techniques est
composé des dossiers suivants :
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie A - Travaux Routiers et Passages
Inférieurs Piétons, applicable à l’ensemble des travaux y compris les installations de chantier de
l’ensemble des travaux ;
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie B – Aménagements paysagers,
piétons, clôtures et arrêts bus, applicable travaux d’aménagements paysagers, des voies
piétonnes, de construction de clôtures paysagères et des arrêts bus ;
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie C – Éclairage Public et signalisation
lumineuse, applicable aux travaux de mise en place de l’éclairage public de la route et des voies
piétonnes, et de la signalisation verticale au niveau des carrefours à feux ;
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie D – Clauses Environnementales et
Sociales, applicable aux mesures environnementales et sociales, et aux aménagements liés à
l’environnement.

Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 1 sur 107 PARTIE A – Travaux Routiers
 
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE A – TRAVAUX ROUTIERS ET PASSAGES INFERIEURS
PIETONS
 
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE B – AMENAGEMENTS PAYSAGERS, PIETONS, CLOTURE
ET ARRETS BUS
 
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PK5-PK12

SOMMAIRE

1  CHAPITRE I : AMENAGEMENTS PAYSAGERS 3 


Article 1 -  PROVENANCE ET QUALITE DE LA TERRE VEGETALE 3 

Article 2 -  PROVENANCE ET QUALITE DES PLANTS 3 


2.1  Caractéristiques particulières selon le type de présentation des plantes 4 
2.1.1  Plantes en conteneur : 4 
2.1.2  Plantes en motte : 4 
2.1.3  Plantes empotées : 4 
2.1.4  Plantes en sachets : 4 
2.1.5  Gazon 4 
2.1.6  Massif floral vivace 4 
2.2  Caractéristiques dimensionnelles des plantes 5 

Article 3 -  PREPARATION DES SOLS 5 


3.1  Nettoyage du terrain 5 
3.2  Préparation des fonds de forme et ouverture des fosses de plantation 5 
3.3  Décompactage des sols à planter 6 
3.4  Reprise et régalage de la terre végétale 6 
3.5  Epandage et enfouissage de la fumure organique et de la fumure minérale 6 
3.6  Labour 6 
3.7  Fraisage et griffage 6 
3.8  Nivelage grosso modo 6 
3.9  Piquetage 6 
3.10  Préparation des bacs à fleurs 7 

Article 4 -  PLANTATION 7 
4.1  Arrachage et vérification des plants 7 
4.2  Précautions à prendre entre l'arrachage et la plantation 7 
4.3  Epoque de plantation 7 
4.4  Préparation des végétaux avant plantation 7 
4.5  Plantation 8 
4.5.1  Tuteurage 8 
4.5.2  Mise en place du végétal 8 
4.5.3  Attaches, ligatures et protections 8 
4.5.4  Taille de formation 8 
4.5.5  Cuvette et arrosage 8 

Article 5 -  GARANTIE DE REPRISE DES VEGETAUX ET ENTRETIEN JUSQU'A LA


RECEPTION DEFINITIVE 8 
5.1  Durée de garantie 8 
5.2  Entretien du sol 8 
5.3  Arrosages 9 
5.4  Tuteurage des arbres 9 
5.5  Remplacement des plants 9 
5.6  Taille des arbres tiges, arbustes et haies 9 
5.7  Traitements anti-parasitaires 9 

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piétons et bus
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Article 6 -  ENTRETIEN DES JARDINS JUSQU'A LA RECEPTION DEFINITIVE 10 

Article 7 -  FOURNITURE DES VEGETAUX 10 

2  CHAPITRE II : AMENAGEMENTS POUR PIETONS ET BUS 11 

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1 CHAPITRE I :
AMENAGEMENTS PAYSAGERS

Le présent chapitre a pour objet la définition des conditions et des spécifications techniques
auxquelles l'Entrepreneur devra souscrire pour exécuter les aménagements paysagers qui
comprennent les sous-lots suivants :
 fourniture des végétaux ;
 travaux de plantation ;
 mobilier urbain.

Article 1 - PROVENANCE ET QUALITE DE LA TERRE


V E G E TA L E
La terre végétale à fournir et à mettre en œuvre par l'Entrepreneur doit présenter les caractéristiques
physiques suivantes :
 sable 70 %
 argile et limon 20 %
 calcaire 7%
 humus 3%
La terre végétale utilisée doit permettre un développement normal des végétaux (teneur satisfaisante
en éléments nutritifs assimilables, absence de contamination par des substances phytotoxiques…).
La terre végétale doit être homogène : elle ne doit pas contenir plus de 5 % d'éléments pierreux ou de
corps étrangers retenus au tamis de 0.03 mètre. Elle ne doit pas contenir de sel et son PH doit être
compris entre 6,5 et 7,5.
La terre végétale ne doit pas contenir de mauvaises herbes notamment de chiendent (njoum).
L'Entrepreneur devra faire connaître et accepter par l'Ingénieur et avant la fourniture :
 le lieu d'extraction ;
 la profondeur maximum d'extraction ;
 l'analyse physico-chimique en laboratoire d'un échantillon représentatif.

En cas de contestations sur la qualité ou de doutes sur les caractéristiques, l'Ingénieur pourra exiger
de l'Entrepreneur, l'apport d'amendement ou de fertilisant si la terre végétale proposée ne correspond
pas aux caractéristiques demandées.

Article 2 - PROVENANCE ET QUALITE DES PLANTS


Les plants proviennent de pépinières choisies par l'Entrepreneur. Ils doivent être indemnes de
maladies et de parasites pouvant nuire à leur végétation. Les plants doivent être de qualité loyale et
marchande, c'est-à-dire :
 ne présenter aucune anomalie ;
 ne pas être desséchés, atteints de nécrose ou de blessures.

Pour les plants provenant de pépinière étrangère, l'Entrepreneur devra présenter le certificat phyto-
sanitaire fourni par les services habilités du pays exportateur.

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2.1 Caractéristiques particulières selon le type


de présentation des plantes
Outre, les qualités exigées, les plantes doivent satisfaire aux exigences ci-après, selon leur type de
présentation:
2.1.1 Plantes en conteneur :
La profondeur et le diamètre des conteneurs doivent permettre de renfermer la partie fibreuse et la
partie nourricière du système radiculaire.
Les plantes doivent être en culture dans les conteneurs pendant une période minimale de trois mois
ou doivent avoir un système radiculaire suffisamment développé, afin de maintenir la motte entière
lors de la sortie du conteneur.
La période maximale de culture dans un même conteneur ne doit pas excéder deux saisons de
végétation.
2.1.2 Plantes en motte :
Les plantes en motte sont des plantes de pépinières de leur lieu de croissance avec une partie de
leurs racines intactes dans une motte de terre dans laquelle elles se sont développées.
La motte de terre offre donc une certaine cohésion avec les racines et ne peut s'en détacher
facilement.
Les mottes doivent avoir des dimensions (diamètre et profondeur) minimales nécessaires pour
renfermer la partie fibreuse et nourricière du système radiculaire et supporter sans dommage les
manipulations et le transport. Les mottes doivent être solides et rester jusqu'au moment de la
plantation. Elles doivent être emballées dans des toiles de jute très bien ajustées.

2.1.3 Plantes empotées :


Plantes de pépinières enracinées, offertes en vente dans un conteneur rigide ou semi-rigide dans
lequel la plante n'est pas encore établie.
Le pot doit avoir les dimensions nécessaires pour renfermer la partie fibreuse et nourricière du
système radiculaire.
2.1.4 Plantes en sachets :
Plantes d'un an à partir d'un semi, les sachets contiennent de la terre végétale et une quantité
d'engrais nécessaire à leur reprise.
2.1.5 Gazon
Le gazon sera planté en plaques de l’espèce.
2.1.6 Massif floral vivace
Le massif floral vivace sera constitué des espèces énoncées dans le tableau suivant. L’Entrepreneur
sera tenu de présenter un plan de plantation à l’approbation de Maitre de l’œuvre.


ESPECE
Anthémis (floraison blanche)
1
2 Gaillarde (floraison multicolore)
3 Pélargonium (floraison multicolore)
4 Sauge bleue (floraison bleuâtre)
5 Gazania (floraison multicolore)
6 Romarin (floraison bleuâtre)
7 Rose trémière (floraison multicolore)
8 Lavande (floraison violacée)
9 Verveine (floraison multicolore)
10 Pervenche (floraison rouge et blanche)

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2.2 Caractéristiques dimensionnelles des


plantes
Le bordereau des prix unitaires fixe, pour chaque plante, une dimension (parfois l'âge) pour indiquer le
développement minimum que devra avoir atteint le végétal au moment de la plantation.
Cette dimension est une mesure repère qui est selon chaque type d'espèces : soit la hauteur totale,
soit la hauteur de la tige ou du stipe, soit la force du végétal, etc…
Cette mesure n'est cependant pas la seule à être prise en compte.
Les plantes doivent avoir un développement harmonieux : la largeur, le nombre de branches, la
longueur des racines, le diamètre du tronc et la hauteur doivent être proportionnels entre eux, en
fonction de l'espèce.
Les arbres tiges ne devront pas avoir de branches sur une hauteur de tronc inférieure à 2.00 m. Le
tronc doit être droit, robuste et la cime bien répartie.
L'Ingénieur peut refuser des végétaux qui ne présenteraient pas un développement suffisamment
harmonieux.

Article 3 - P R E PA R AT I O N D E S S O L S

3.1 Nettoyage du terrain


Le nettoyage devra être effectué sur la totalité des surfaces à planter. Avant de commencer cette
opération, l'Entrepreneur dressera un procès-verbal de l'état des surfaces à planter avec l’Ingénieur.
Au terme de ce procès-verbal aucune contestation quant à l'état des terrains ne pourra être adressée
à l’Ingénieur.
Le nettoyage comprendra :
 l'enlèvement des racines et des souches ;
 l'enlèvement des gravois et matériaux impropres ;
 l'enlèvement des pierres.

Le transport à la décharge publique est à la charge de l'Entrepreneur


3.2 Préparation des fonds de forme et
ouverture des fosses de plantation
Au terme des travaux de terrassements généraux, l'Entrepreneur préparera les fonds de forme des
surfaces à planter ; cette opération consiste à vérifier les côtes du fond de forme et à s'assurer que le
sol support est :
 normalement perméable ;
 peu sensible au tassement (le pied n'enfonce pas lorsque l'on marche dessus) ;
 indemne de racines, souches, gravois, matériaux impropres, pierres.

Au terme de cette vérification, l'Entrepreneur pourra ouvrir les fosses de plantation.


Les fouilles, pour l'ouverture de fosses aux emplacements des plantations, sont effectuées avant
l'apport de terre végétale.
Ces fosses concernent :
 les emplacements individuels pour des sujets isolés ;
 l'emplacement d'un massif pour plantations groupées.

Les dimensions des fosses sont :


 arbre tige et palmier en conteneur 1.50 x 1.50 x 1.10 soit 2.475 m3
 arbuste et plantes grimpantes 0.60 x 0.60 x 0.60 soit 0.216 m3
Les matériaux impropres qui apparaissent au cours de l'opération sont évacués à la décharge. S'il y a
lieu, les parois et le fond des fosses sont repiqués pour que les racines puissent pénétrer dans un
milieu suffisamment meuble et aéré.
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Les fosses peuvent être ouvertes manuellement ou mécaniquement.
Les fosses ne doivent pas rester ouvertes pendant un délai supérieur à trois jours.
Pour les travaux réalisés en bordure de routes ouvertes à la circulation publique, la longueur
maximale sur laquelle des fosses de plantation peuvent rester ouvertes ne peut excéder 300 mètres
d'un seul tenant et sur un seul côté de la voie ; en outre des panneaux et dispositifs de signalisation
réglementaire doivent être mis en place. Les terres des fouilles sont disposées en banquette entre la
chaussée et les fosses.
3.3 Décompactage des sols à planter
Cette opération s'effectue en deux temps :
 d'une part : avant le régalage de la terre végétale, lors de la mise à niveau des fonds de
forme pour l'aération du sous-sol ;
 d'autre part : après la mise en place de terre végétale dans la mesure où celle-ci a été
tassée par les engins de nivellement.
3.4 Reprise et régalage de la terre végétale
La reprise comprend toute la terre végétale en dépôt sur le terrain ou la terre végétale d'apport.
La terre végétale sera régalée sur l'ensemble des surfaces à planter sur une épaisseur moyenne de
0.3 mètre.
Le régalage sera fait à l'aide d'un engin léger tel "Dumper" pour ne pas détruire la structure du sol
préalablement ameublie.
3.5 Epandage et enfouissage de la fumure
organique et de la fumure minérale
La fumure organique et en complément, la fumure minérale seront répandues sur toute la surface des
sols à planter et enfouies dans la terre.
Les apports d'amendements et d'engrais seront réalisés conformément aux règles de l'agronomie.
Les fumures organiques et minérales utilisées et les dosages employés doivent être tels qu'il ne
puisse en résulter de dommage à la végétation voisine.
3.6 Labour
Le labour sera exécuté sur une profondeur de 0.30 mètre sur tous les sols naturels existants à planter
pour aérer le sol et mélanger la fumure.
Il sera procédé à l'épierrage, l'enlèvement de tous les débris végétaux et matériaux impropres à la
végétation.
3.7 Fraisage et griffage
Ces travaux seront exécutés sur la totalité des surfaces à planter : terrains naturels et surfaces de
terre végétale rapportée.
Le terrain doit être dressé après ces travaux à la cote du projet avec une tolérance de 0.10
mètre.
3.8 Nivelage grosso modo
Au terme des travaux de labour, fraisage et griffage des sols naturels et des sols rapportés,
l'Entrepreneur procède au nivelage grosso-modo : c'est-à-dire aux côtes du projet avec une tolérance
de plus ou moins 0.10 m. Au cours de cette opération, il prend soin de ne pas créer de tassement ou
des différences de compactage dans le sol par piétinement ou utilisation d'engins.
3.9 Piquetage
Le piquetage des limites extérieures des massifs sera réalisé en vue de dessiner sur le terrain les
zones de plantation ; il se fera à l'aide de piquets qui dépasseront du sol de trente centimètres (0.30
m).
L'emplacement de chaque arbuste sera figuré par un piquet ayant au moins quatre-vingt centimètres
(0.80 m) de hauteur. L'emplacement de chaque arbre tige sera figuré par un piquet ayant au moins un
mètre cinquante (1.50 m) de hauteur.

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Pour ce qui concerne les massifs de jeunes plants, le compartimentage des essences différentes se
fera à l'aide de cordes tendues entre les piquets implantés aux sommets des figures géométriques
dessinées. Les haies seront figurées par une simple saignée.
Pour chaque massif d'une essence déterminée, une étiquette attachée à un piquet fiché en terre
portera par une inscription nette et indélébile la spécification de la plante (genre, espèce, variété et
nombre)
Une étiquette semblable sera attachée aux fiches figurant sur les arbres tiges et les baliveaux
3.10Préparation des bacs à fleurs
Avant le remplissage des bacs à fleurs avec la terre végétale, l'Entrepreneur doit assurer le drainage
en mettant une couche de gravier de 0,1 m au fond du bac. Il doit vérifier que la pipette d'évacuation
des eaux excédentaires n'est pas bouchée.

Article 4 - P L A N TAT I O N

4.1 Arrachage et vérification des plants


a) L'arrachage des plants dans les pépinières s'effectue avec toutes les précautions nécessaires
pour ne pas endommager les racines et selon les techniques appropriées pour conserver le chevelu
et éviter de fendre, d'écorcher ou de blesser le plant.
L'arrachage ne doit pas être effectué par vent desséchant.
b) Avant la plantation, l'état sanitaire est vérifié sur le chantier et les plants refusés sont
immédiatement évacués du chantier.
c) Pour chaque lot d'arbres, tiges ou massifs d'une essence déterminée, une étiquette attachée à un
piquet fiché donne par une inscription nette et indélébile, la spécification du plant (genre, espèce,
variété et nombre de plants identiques).
d) La vérification de la conformité de l'espèce et de la variété des plants s'effectue au plus tard au
cours de la première période de végétation après la plantation.
4.2 Précautions à prendre entre l'arrachage et
la plantation
Dans l'intervalle compris entre l'arrachage et la plantation, toutes précautions nécessaires seront
prises pour la conservation des végétaux de façon à éviter meurtrissures ou dessèchement et
atteintes provoqués par le froid, le chaud, le vent, les pluies violentes.
4.3 Epoque de plantation
La plantation doit être effectuée à la période requise et en fonction des exigences propres à chaque
espèce végétale.
D'une façon générale, la période de plantation va de Novembre à Mars pour la plupart des espèces.
La plantation des palmiers s'effectue de début Juin à fin Août.
Dans tous les cas de figures, la période de plantation des différents végétaux est laissé, en raison des
variations climatiques, à l'appréciation de l'Entrepreneur.
4.4 Préparation des végétaux avant plantation
Les racines des végétaux sans mottes sont rafraîchies en recépant leurs extrémités et en supprimant
les parties meurtries et desséchées.
Avant la plantation, les grosses plaies doivent être pansées par tout moyen approprié.
Il faut cependant conserver le maximum de chevelu. Plus la plantation est tardive, plus longues
doivent être conservées les racines.
La partie aérienne est, lorsqu'il est nécessaire, taillée de façon à garder un équilibre entre le volume
des racines et des branches. Cette opération facilite la reprise.

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Le chevelu des racines peut-être traité par pralinage ou tout procédé similaire destiné à faciliter la
reprise. Ce traitement est indispensable pour toute plantation de végétaux à racines nues effectuée
tardivement.

4.5 Plantation

4.5.1 Tuteurage
Le tuteur est enfoncé dans le trou de plantation avant la mise en place du végétal. Par rapport à celui-
ci, il est placé sous le vent dominant.
Le piquet est enfoncé de 0.50 m dans le fond de la fosse de plantation.
4.5.2 Mise en place du végétal
Une butte de terre végétale, exempte de pierre ou de tout matériau impropre est mise en place dans
le fond du trou de plantation. Sur cette butte de terre meuble repose le système racinaire.
Le collet est placé au niveau du fond de la cuvette à aménager pour l'arrosage (niveau du sol fini en
tenant compte des tassements).
Le système racinaire ne doit être ni comprimé, ni déplacé.
Le trou de plantation est comblé ensuite avec de la terre fine. Le tassement de la terre doit être
effectué avec soin de manière à ne pas blesser les racines ni déséquilibrer le plant, qui doit rester
droit, ni laisser des poches d'air.
4.5.3 Attaches, ligatures et protections
Les attaches ou ligatures ceinturent le tronc et sont disposées de façon que par leur action le tuteur
serve d'appui au tronc. Elles sont réparties sur la hauteur du tronc de façon à donner une fixation
efficace, sans occasionner de meurtrissure à l'arbre. L'attache la plus haute est placée à environ 0.20
m au-dessous des premières ramifications, la plus basse à 1 mètre environ du sol.
Les précautions sont prises pour tenir compte du tassement du sol

4.5.4 Taille de formation


Une taille de formation est effectuée si nécessaire après plantation.
4.5.5 Cuvette et arrosage
La terre est disposée au pied de la plante en ménageant autour du collet une légère cuvette pour
recevoir les eaux d'arrosage.
Après formation de la cuvette, l'Entrepreneur effectue un premier arrosage qui fait partie de
l'opération de plantation et n'entre pas dans le cadre des arrosages d'entretien.
Les quantités approximatives d'eau pour arrosage sont les suivantes :
 40 litres d'eau par arbre jusqu'à la force 12/14 ;
 15 litres par arbustes ;
 10 litres par jeune plant.

Article 5 - G A R A N T I E D E R E P R I S E D E S V E G E TA U X
ET ENTRETIEN JUSQU'A LA RECEPTION DEFINITIVE

5.1 Durée de garantie


Les prix de plantation des végétaux comprennent une garantie d’un an à partir de la réception
provisoire (fin de la plantation) et jusqu'à la date de réception définitive des travaux. Pendant toute la
durée de la garantie, l'Entrepreneur effectuera les travaux d'entretien décrits aux articles suivants.
5.2 Entretien du sol
Il comprend les labours et binages des surfaces plantées.

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Le labour se fera par bêchage, au moyen d'une fourche à bêcher au pied des arbres, des massifs,
arbustes et plantes. Le bêchage se fera sur une surface au moins égale à celle des fosses de
plantation. La surface sera ensuite rétablie suivant la forme donnée au moment de la plantation.
Les labours et binages des surfaces plantées doivent être exécutés aussi fréquemment que
nécessaire. Un labour au moins sera exécuté pendant l'hiver et plusieurs binages.
L'Entrepreneur devra assurer la fourniture et la mise en œuvre de fumure organique bien décomposée
et minérale nécessaires à la régénération des sols.
5.3 Arrosages
Les arrosages seront répétés autant qu'il sera nécessaire et prolongés si cela est utile. Il est rappelé
qu'un arrosage est prévu immédiatement après la plantation.
Ces travaux d'arrosage devront être exécutés avec soin de telle sorte qu'il ne puisse y avoir un excès
d'eau pouvant entraîner des terres sur les allées ou terre-pleins.
5.4 Tuteurage des arbres
Pendant toute la durée nécessaire à la complète reprise des arbres, les dispositifs de tuteurage
doivent être maintenus en permanence en état de service. En particulier, les piquets doivent rester
solidement ancrés dans le sol.
Les attaches doivent maintenir fermement les arbres sans les blesser ou les étrangler ; elles sont
ajustées ou remplacées aussi fréquemment que nécessaire.
Les tuteurs et corsets sont disposés de manière à ne pas blesser les écorces, même par grand vent.
Les dispositifs de tuteurage sont enlevés lorsqu'ils ne sont plus indispensables et après accord de
l’Ingénieur.
Dans le cas où il serait nécessaire de redresser des arbres, toutes précautions seront prises, lors du
redressement, pour préserver l'intégrité des racines (terrassements, arrosages intensifs préalables,
etc…).
5.5 Remplacement des plants
L'Entrepreneur est entièrement responsable de la bonne végétation des plants pendant le délai de
garantie.
Il remplace les plants morts, manquants, gravement mutilés ou visiblement dépérissants. Ce
remplacement des plants ne donne pas lieu à paiement à l'Entrepreneur, exception faite du cas où ils
sont rendus nécessaires par des accidents non imputables à l'Entrepreneur ou par des actes de
malveillance.
L'Entrepreneur ne peut invoquer les sujétions découlant de l'exploitation normale des aires situées
autour des plantations pour se soustraire aux obligations du marché.
La fourniture des plants de remplacement et des graines sera conforme aux prescriptions ci-dessus
définies.
5.6 Taille des arbres tiges, arbustes et haies
Les haies "taillées" le seront sur les trois faces. Les haies "libres" seront rabattues en réservant de
jeunes pousses.
Les arbustes à fleur seront taillés après la floraison. La taille des arbustes se pratiquera en éliminant
le vieux bois au profit des jeunes pousses et en éclaircissant le cœur du sujet.
La taille des arbres assurera la bonne formation du sujet en équilibrant le développement des
branches, en éliminant les branches mal placées ainsi que le bois mort. Les plaies occasionnées par
des entaillées importantes seront protégées par un goudron. Deux fois par an, un ébourgeonnement
sera exécuté de façon à éliminer au bas du tronc, les pousses situées au-dessous des premières
branches.
Les tiges des plantes vivaces seront supprimées après la floraison.
5.7 Traitements anti-parasitaires
L'Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour préserver les plantations des
attaques des insectes et maladies cryptogamiques.

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Les produits anti-parasitaires devront être, au préalable agréés par l'Ingénieur tant pour ce qui
concerne la nature du produit que pour ce qui intéresse son dosage.
L'Entrepreneur conservera l'entière responsabilité de l'emploi de ces produits.

Article 6 - ENTRETIEN DES JARDINS JUSQU'A LA


RECEPTION DEFINITIVE
L'Entrepreneur entretien les jardins jusqu'à la réception définitive prévue un an après la réception
provisoire. Il procède à ses frais au remplacement des sujets défaillants.
Pendant ce délai, l'Entrepreneur assure sous sa responsabilité et à ses frais tous les travaux
nécessaires à la bonne croissance des végétaux et à la bonne tenue du jardin, à savoir :
 binage et désherbage ;
 arrosage ;
 taille, élagage ;
 tuteurage et palissage ;
 traitements insecticide et fongicide ;
 fertilisation par apport de fumures organique et minérale ;
 balayage des feuilles mortes, ramassage de tous les produits de taille, élagage, désherbage
et évacuation à la décharge publique.
Pour mener à bien ces travaux, l'Entrepreneur s'engage à fournir le matériel de jardinage nécessaire,
les produits de fertilisation et de traitement phytosanitaire.
L'Entrepreneur engage les jardiniers nécessaires aux différents travaux, assure leur encadrement,
organise les roulements de présence pour les fêtes et jours fériés.
L'entrepreneur fait fonctionner sous sa responsabilité le système d'arrosage.

Article 7 - F O U R N I T U R E D E S V E G E TA U X
La fourniture des végétaux choisis dans les pépinières agréées par l'Ingénieur répondra aux normes
en vigueur. Les végétaux sont désignés conformément à la classification botanique internationale, et
accessoirement selon la nomenclature des plantes horticoles produites en pépinière. Les végétaux
sont définis par leur âge, leur forme et/ou leur dimension.

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2 CHAPITRE II :
AMENAGEMENTS POUR PIETONS ET BUS

Les aménagements pour piétons et bus concernent, notamment :


 les arrêts bus et les abris bus dont l’exécution sera soumise à l’approbation préalable du
Maître de l’Ouvrage, sur la base des plans de principe des dossiers plans ;
 les voies piétonnes à aménager en pavés autobloquants conformément aux dispositions de
principe des dossiers plans. Le type de pavé et les plans de "Calpinage" seront soumis au
préalable à l’approbation du Maître de l’Ouvrage ;
 l’Aménagement de trois passages piétons inférieurs conformément aux indications des
dossiers plans. Ils sont soumis aux mêmes dispositions et spécifications des ouvrages de type
cadre fermé en béton armé.
 les divers travaux de terrassements, de préparation des emprises, de mise en œuvre des
bordures et bordurettes sont soumis aux mêmes dispositions de la Partie A-Travaux routiers.

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piétons et bus
 
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE C 1 – ECLAIRAGE PUBLIC
 
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

SOMMAIRE
I.  GENERALITES .................................................................................................... 4 
I.1  Description du projet ............................................................................................................................... 4 
I.2  Conditions climatiques locales ................................................................................................................ 4 
I.3  Obligations diverses ................................................................................................................................. 4 
I.4  Résultats photométriques à obtenir ....................................................................................................... 4 
I.4.1  Eclairement.......................................................................................................................................... 4 
I.4.2  Luminance ........................................................................................................................................... 4 
I.4.3  Indice de confort ................................................................................................................................. 5 
I.5  Limites des prestations ............................................................................................................................ 5 
I.6  Description des travaux ........................................................................................................................... 6 
I.6.1  Alimentation HTA .............................................................................................................................. 6 
I.6.2  Câble HTA ........................................................................................................................................... 6 
I.6.3  Solution envisagée ............................................................................................................................... 6 
I.6.4  Circuit de terre .................................................................................................................................... 7 
I.6.5  Pièces de rechange............................................................................................................................... 7 

II.  QUALITE PROVENANCE ET NORMES ............................................................. 8 


II.1  Qualité des matériaux et équipements .............................................................................................. 8 
II.2  Provenance des fournitures ................................................................................................................ 8 
II.3  Normes et textes réglementaires ........................................................................................................ 8 
II.4  Spécifications techniques des matériaux et équipements............................................................... 10 
II.4.1  Poste de transformation.................................................................................................................... 10 
II.4.2  Transformateurs enterrés ................................................................................................................ 17 
II.4.3  Boîtes modulaires .............................................................................................................................. 18 
II.4.4  Canalisation moyenne tension.......................................................................................................... 18 
II.4.5  Câbles BT........................................................................................................................................... 19 
II.4.6  Supports et Candélabres ................................................................................................................. 19 
II.4.7  Luminaires ......................................................................................................................................... 21 
II.4.8  Tranchée ............................................................................................................................................ 23 
II.4.9  Buses................................................................................................................................................... 23 
II.4.10  Grillage avertisseur ...................................................................................................................... 23 
II.4.11  Réseau de terre ............................................................................................................................. 23 
II.4.12  Massifs des candélabres ............................................................................................................... 23 
II.4.13  Regards de tirage.......................................................................................................................... 24 
II.4.14  Regards pour transformateurs.................................................................................................... 24 
II.4.15  Repérage des regards transformateurs ...................................................................................... 24 
II.4.16  Platines .......................................................................................................................................... 24 
II.4.17  Visserie .......................................................................................................................................... 24 

Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 1 sur 35 (PARTIE C1) - Eclairage public
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PK5-PK12

III.  MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ......................................................... 25 


III.1  Responsabilité de l'entreprise vis-à-vis des tiers ............................................................................ 25 
III.2  Piquetage............................................................................................................................................ 25 
III.2.1  Introduction .................................................................................................................................. 25 
III.2.2  Piquetage ....................................................................................................................................... 25 
III.3  Programme d'exécution des travaux - Délais ................................................................................. 25 
III.4  Dossier d'exécution ........................................................................................................................... 26 
III.5  Calcul justificatif ............................................................................................................................... 26 
III.6  Travaux préparatoires ...................................................................................................................... 26 
III.6.1  Transport et manutention ........................................................................................................... 26 
III.6.2  Signalisation des chantiers........................................................................................................... 26 
III.6.3  Détérioration des réseaux existants ............................................................................................ 27 
III.6.4  Déplacement des canalisations .................................................................................................... 27 
III.6.5  Prescriptions de sécurité .............................................................................................................. 27 
III.7  Mise en oeuvre ................................................................................................................................... 27 
III.7.1  Fouille et tranchée ........................................................................................................................ 27 
III.7.2  Buses et fourreaux ........................................................................................................................ 28 
III.7.3  Massifs des candélabres et des mâts ........................................................................................... 28 
III.7.4  Les regards pour transformateurs et boîtes de raccordement et de coupure ......................... 28 
III.7.5  Les regards de tirage .................................................................................................................... 28 
III.7.6  Tirage des câbles HTA et BT....................................................................................................... 29 
III.7.7  Protection mécanique des câbles ................................................................................................. 29 
III.7.8  Remise en état des lieux ............................................................................................................... 30 
III.7.9  Remblaiement des tranchées ....................................................................................................... 30 
III.7.10  Réfection définitive des chaussées ............................................................................................... 30 
III.7.11  Mise en place des candélabres ..................................................................................................... 30 
III.7.12  Pose des lanternes et des lampes sur les candélabres ................................................................ 30 
III.7.13  Raccordement des candélabres ................................................................................................... 30 
III.7.14  Pose des transformateurs enterrés .............................................................................................. 31 
III.7.15  Pose des boites de raccordements et de coupure ...................................................................... 31 
III.7.16  Mise à la terre ............................................................................................................................... 31 
III.8  Essais et réceptions ........................................................................................................................... 31 
III.8.1  Conditions de réception ............................................................................................................... 31 
III.8.2  Essais en usine .............................................................................................................................. 32 
III.8.3  Essais sur site ................................................................................................................................ 32 
III.8.4  Réception provisoire .................................................................................................................... 32 
III.8.5  Maintenance pendant la période de garantie ............................................................................. 33 
III.8.6  Reception définitive ...................................................................................................................... 33 
III.8.7  Pièces de rechange et matériel de maintenance ......................................................................... 34 

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III.9  Documents à fournir ......................................................................................................................... 34 


III.9.1  Documents à fournir lors de la soumission ................................................................................ 34 
III.9.2  Documents à fournir en fin de travaux....................................................................................... 35 

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SPECIFICATIONS TECHNIQUES – PARTIE C 1 – ECLAIRAGE PUBLIC

I. GENERALITES

I.1 Description du projet


Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P) concerne l’éclairage public de la
Route Nationale 1 entre le PK5 et le PK12 à Libreville avec construction et équipement d’un poste de
transformation de puissance 250 KVA ayant 3 départs dont un de réserve.

I.2 Conditions climatiques locales


Les conditions d'ambiance locale sont celles définies ci-après :
‐ température variable de 20° à 30° avec une température moyenne de 26°C ;
‐ humidité relative de 72 à 96% avec une moyenne de 85% ;
‐ il sera tenu compte, dans la conception et la construction des appareils, de l'atmosphère
chaud, humide et salin due à la proximité de la mer ;
‐ vents : La vitesse du vent à prendre en considération dans les calculs de supports sera égal à
50 m/s.

I.3 Obligations diverses


L'ensemble des installations devra être établi suivant les règles de l'art et suivant les prescriptions des
lots, décrets et arrêtés ministériels.
Sauf exception clairement précisée dans le présent C.C.T.P, les installations devront être conformes à
toutes les règles techniques éditées par l'Union Technique de l'Electricité (U.T.E).
Les normes et règles, précisées dans le présent C.C.T.P, étant, fréquemment révisées, modifiées et
complétées, soit par des additifs, soit par des publications nouvelles, les références s'y rapportant
sont données sous réserves que toutes les modifications ou nouvelles normes et règles soient
automatiquement applicables dès leur mise en vigueur.

I.4 Résultats photométriques à obtenir


Ces résultats seront à obtenir, sans aucune restriction que ce soit pour le projet de base du Maître
d'Ouvrage ou que ce soit dans le cas de variantes proposées par l'Entrepreneur.

I.4.1 Eclairement
Il sera exigé un éclairement moyen Em comme suit :
‐ 25 lux sur les bretelles ;
‐ 35 lux sur la voie principale ;
‐ 40 lux au niveau des carrefours ;
‐ 15 lux au niveau des bandes d'arrêts d'urgence ;
‐ entre 7.5 et 10 lux au niveau des trottoirs piétons.
Les relevés seront faits par luxmètre à correction d'incidence et à lecture directe en sol.

I.4.2 Luminance
La luminance:
‐ pour l'éclairage des chaussées: Lmoy ≥ 1,50 cd/m2
Le facteur d'uniformité générale de luminance Uo = Lmini :
Lmoy
‐ pour l'éclairage des chaussés: Uo ≥ 0,4

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‐ pour l'éclairage des bandes d'arrêts d'urgence: Uo ≥ 0,4


Le facteur d’uniformité longitudinale UL (mini) = L mini
L max
‐ pour l'éclairage des chaussés: supérieur à 0,7

Le facteur d'éblouissement:
‐ pour l'éclairage des chaussés: inférieur à 10%
Cette uniformité sera à vérifier par un appareil de mesure.

I.4.3 Indice de confort


Le facteur G sera compris entre 5 (éblouissement juste admissible) et 7 (limitation satisfaisante de
l’éblouissement).

I.5 Limites des prestations


Les prestations de l'Entreprise consistent à :
‐ les installations de chantiers ;
‐ la préparation des dossiers d'exécution et approbation par le Maître d'Ouvrage et par la SEEG
en ce qui concerne le dossier technique du futur poste HTA/HTA-EP ;
‐ la construction et l’équipement du poste de transformation HTA/HTA-EP par des cellules du
type préfabriqué de puissance 250 KVA y compris ses équipements HTA/BT ;
‐ la fourniture et la pose des transformateurs HTA-EP/BT - 5KVA, y compris éventuellement
selon le constructeur les boîtes de raccordement et de coupure ;
‐ les terrassements nécessaires à l'ouverture des fouilles destinées à recevoir les massifs
d'ancrage des candélabres ;
‐ les terrassements nécessaires à l'ouverture des tranchées destinées à recevoir les buses, le
câble de terre et les regards des transformateurs HTA-EP/BT ;
‐ la fourniture et la pose des buses de type TPC N ou KRAVEL (souple et aiguillé) et des buses
en PVC enrobé de béton au traversées de chaussées ;
‐ l'exécution des massifs en béton pour l'ancrage des candélabres comprenant le scellement
des tiges de fixation et la mise en place des fourreaux pour le passage des câbles dans les
massifs ;
‐ la confection de regards destinés à loger les ensembles des transformateurs HTA-EP/BT ;
‐ la fourniture, le déroulement et la pose des câbles HTA et BT
‐ la fourniture et la pose du matériel nécessaire à la mise à la terre équipotentielle de toutes les
masses métalliques ;
‐ la fourniture, le transport à pied d'oeuvre, le montage, la fixation et le réglage des
candélabres; Le raccordement en câble BT jusqu'au premier candélabre, ainsi que la
protection ;
‐ la fourniture et la pose des luminaires avec les lampes LED et driver incorporé ;
‐ l'équipement en câble Type U1000R02V 3x2,5 mm² des candélabres entre la platine de
raccordement et luminaire ;
‐ les essais d'isolement sur les câbles HTA et BT, ainsi que sur les ensembles des
transformateurs, les mesures de terre et tous les essais nécessaires à la mise en service de
l'installation ;
‐ la fourniture des plans d'exécution détaillés et cotés de l'ensemble de la réalisation;
‐ le stockage des matériels ;
‐ le transport des matériels jusqu'à pied d'œuvre ;
‐ l’établissement et la diffusion des dossiers de recollement ;
‐ l’entretien des installations pendant la durée de garantie ;
‐ la fourniture des pièces de rechange contratuelles.

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Les prestations de l'entreprise comprennent en général tous les travaux et démarches nécessaires à
la réalisation complète de l'installation, ainsi que sa mise en service selon les règles de l'art.

I.6 Description des travaux


Les travaux comprennent toutes les études, fournitures, transport à pied d'oeuvre, pose et
raccordements, y compris tous aléas et sujétions nécessaires à leur bonne exécution.

I.6.1 Alimentation HTA


‐ l'éclairage de la route RN1 sera assuré depuis deux réseaux HTA-EP souterrain issus depuis
le futur poste de transformation projété qui sera à côte du lycée "Djoué Dabany".

Figure 1: Emplacement du futur poste de transformation


Chaque réseau sera constitué d'un câble HTA 5,5 KV qui cheminera le long de la route à éclairer et
alimentera les transformateurs de puissance HTA-EP/BT - 5 KVA enterrés dans des regards en
béton.
Le transformateur du type enterré de 5,5 KV/230 V sera utilisé pour le présent projet.
Chaque transformateur alimente un certain nombre de candélabres conformément aux plans.

I.6.2 Câble HTA


Les câbles HTA seront armés et parfaitement étanches du fait de la possibilité d'immersion prolongée
dans l'eau. Ils seront placés en tranchée sous buses.
Le tirage mécanique des câbles étant interdit sauf s'il est fait avec treuils. Des chambres de tirage
seront à prévoir de manière à limiter l'effort manuel et la détorioration des câbles pendant le tirage
manuel.

I.6.3 Solution envisagée


Le principe d'éclairage retenu est le suivant :
1. Eclairage des chaussées:
 Section courante:
‐ implantation: Axiale selon les plans ;
‐ interdistance: 30m ;
‐ hauteur au feu: 10m y compris crosse ;
‐ type de Lampe: LED 180 W (160 LED avec un pas de 08 LED / 15090 Lm).

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 Chaussées en dénivelées:
‐ implantation: Axiale, sur le trottoir de la chaussée supérieure selon les plans ;
‐ interdistance: 30m ;
‐ hauteur au feu: 10m pour une crosse et variable selon le dénivelé pour l'autre crosse ;
‐ type de Lampe: LED 180 W (160 LED avec un pas de 08 LED / 15090 Lm).
 An niveau des carrefours:
‐ implantation: Unilatérale et/ou Axiale selon les plans ;
‐ interdistance: 25 à 30m ;
‐ hauteur au feu: 10m y compris crosse ;
‐ type de Lampe: LED 180 W (160 LED avec un pas de 08 LED / 15090 Lm).
2. Eclairage des voies piétonnes:
‐ implantation: Unilatérale, à l'extremité de la partie séparatrice ;
‐ interdistance: 15m ;
‐ hauteur au feu: 5m ;
‐ type de Lampe: LED 27 W (module de 16 LED / 2400 Lm).
N.B: Les notes de calcul sont jointes à ce présent CCTP et ce à titre indicatif (voir annexe 1).
Cependant, le choix de l'implantation finale sera figé au cours de l'exécution et ce suite à une
discussion en comun sur une proposition émanante de l'Entreprise justifiée par ses notes de calcul.

I.6.4 Circuit de terre


Le circuit général de mise à la terre de toutes les masses métalliques sera réalisé par un câble en
cuivre nu de section 25mm² installé à fond de fouille et des piquets de terre installés au niveau de
chaque regard des transformateurs HTA-EP/BT.
Les connexions seront serties ou soudées.
Les raccordements au circuit de terre se feront comme suit :
‐ pour les transformateurs: au moyen d'un shunt en câble de 25 mm² qui reliera le circuit de
terre aux bornes prévues à cet effet ;
‐ pour les candélabres: au moyen d'un conducteur de terre confondus au câble d'alimentation
qui reliera le circuit de terre au borne de terre du candélabre ;
‐ pour les platines: un shunt en câble de 10mm² reliera la borne de terre du candélabre à la
platine.
L'entrepreneur aura à sa charge
‐ la fourniture et la pose du circuit de terre général et les piquets de terre de 2m de longueur;
‐ les raccordements;
‐ les essais.

I.6.5 Pièces de rechange


L'entreprenenur est tenu de fournir à la réception provisoire, le lot de pièces de rechange prévu au
marché ayant un montant de 5% du montant du marché. Le détail sera établi en commun accord avec
le Maître d'Ouvrage.

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II. QUALITE PROVENANCE ET NORMES

II.1 Qualité des matériaux et équipements


Les matériaux et fournitures devront être neufs et de première qualité.
Ils seront soumis, avant leur emploi, à l'examen du Maître d'Ouvrage.
Ceux qui seront jugés comme ne présentant pas les qualités requises, ou comme n'étant pas
convenablement façonnés, devront être immédiatement déposés, enlevés, remplacés ou refaits, sans
que l'entrepreneur puisse prétendre à la moindre indemnité.
Les matériaux métaux, appareils qui ne rempliraient pas rigoureusement les conditions stipulées au
présent Cahier des Clauses Techniques Particulières seront refusés et enlevés par l'Entreprise, à ses
frais.

II.2 Provenance des fournitures


L'Entrepreneur sera tenu de fournir toutes les justifications de provenance et de qualité des matériaux
et fournitures.
Les matériaux et fournitures ne pourront être employés qu'après l'acceptation par le Maître d'Ouvrage.
Les différents essais auxquels pourront être soumises les fournitures seront les suivantes :
 Câbles
Des essais de réception en usine, sur chaque type de câbles, seront faits systématiquement :
‐ Essais d'isolement ;
‐ Essais géometrique ;
‐ Essais de résistance.
 Essais non systématiques
En ce qui concerne les différents matériaux ou fournitures ne faisant pas l'objet d'essais
systématiques, l'entrepreneur sera tenu de fournir, pour chacun d'eux, un certificat d'essais établi par
un laboratoire agréé.
En cas de contestation, le Maître d'Ouvrage se réserve le droit de faire procéder à des essais par un
laboratoire choisi par lui et ceci aux frais de l'entrepreneur.

II.3 Normes et textes réglementaires


Tous les travaux exécutés par l'entreprise devraient répondre aux règles de l'art et particulièrement
aux prescriptions des textes suivants :
‐ les recommandations relatives à l'éclairage extérieur de l'Association Française de l'Eclairage
(AFE) et de la Commission Internationale de l'Eclairage (C.I.E.) ;
‐ normes Françaises homologuées dans leur totalité et dans la matière ;
‐ le Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C) applicable à la réalisation d'un réseau
d'éclairage public établi par le Ministère de l’intérieur Français.
‐ les normes, règlements et prescription en vigueur relatives à l’éclairage public en République
Gabonaise ainsi que les recommandations de la SEEG ;
‐ décret n°62154 du 14 Novembre 1962 NR- 62-1454 portant sur la protection des travailleurs
contre les risques des courants électriques;
‐ normes NV 65 et NV 67 pour les poussées du vent sur candélabres;
‐ norme NFC 17 200: Installations d'éclairage public – Règles ;
‐ prescriptions de l'Union Technique de l'Electricité (U.T.E) dans leur totalité et particulièrement
des publications ci-après rappelées à titre de référence et dont la liste n'est pas limitative :
 Transformateurs
‐ NF C 52 410 : Transformateurs pour l’éclairage extérieur ;
‐ CEI 76 - NF C 52 100 : Transformateurs de puissance.

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 Appareillage d'alimentation
‐ EN 62384: Appareillages électroniques alimentés en courant continu ou alternatif pour
modules de LED - Exigences de performances ;
‐ NF EN 62386-207: Interface d'éclairage adressable numérique - Partie 207: Exigences
particulières pour les appareillages de commande - Modules de LED ;
‐ IEC 62442-3: Performance énergétique des appareillages - Partie 3: méthode de mesure pour
la détermination de l’efficacité des appareillages de lampes halogènes et modules LED.
 Supports
‐ NF A 91-121 : Galvanisation à chaud (immersion dans le zinc fondu). Propriétés
caractéristiques et méthodes d'essais ;
‐ la norme NF EN 40 – Candélabres d’éclairage public (et ses différentes parties).
 Câblage - coffret de commande et petit appareillage
‐ NF C 15-100 : Installation électrique de première catégorie et équipements correspondants.
Exécution et entretien des installations – Règles ;
‐ NF C 11-200 : Réseaux - Travaux d'électrification rurale. Cahier des Prescriptions
Communes;
‐ NF C 32-012 : Conducteurs et câbles isolés pour installations et équipements - Généralités;
‐ NF C 13-100 : Postes d'abonnés établis à l'intérieur d'un bâtiment et raccordés à un réseau de
distribution de 2ème catégorie ;
‐ les règles et exigence de la SEEG en matière de postes de transformations et distribution
d'énergie ;
‐ Les règles générales de construction ou d'installation concernant la sécurité.
 Lampes
‐ PR NF EN 62612: Performance des Lampes à LED auto-ballastées: exigences de
performances ;
‐ IEC 62717 : Performance des modules LED pour l’éclairage.
 Luminaires
‐ IEC 62722-2-1: Performance des luminaires, exigences particulières pour les luminaires à
LED ;
‐ NF C 71-110 : Appareils d'éclairage électrique – Règles ;
‐ NF C 71-120 : Appareils d'éclairage électrique, Méthodes recommandées pour la photométrie
des lampes ;
‐ NFEN 60529 : degré de protection IP.
 Divers
‐ guide UTE C17 205 : Guide pratique – Installation d’éclairage public – Détermination des
Profils des conducteurs et choix des dispositifs de protection ;
‐ la norme CEN-TR 13201 - Eclairage public (partie 1 à 4) ;
‐ NF EN 50086 – 1 : Systèmes de conduits pour installations électriques – Règles générales ;
‐ NF EN 50086 – 2 : Systèmes de conduits pour installations électriques – Règles
particulières pour les systèmes de conduits enterrés dans le sol ;
‐ UTE C 15-520 : Modes de pose et connexions des canalisations électriques ;
‐ NF P 98 331 : Chaussées et tranchées (Ouverture, remblayage, réfection) ;
‐ NF T 54 003 : Conduits en polychlorure de vinyle non plastifié – Spécifications ;
‐ EN 55022 : Compatibilité Électromagnétique (CEM).
L'attention de l'Entreprise est attirée sur le fait que les travaux seront réalisés en fonction des normes
et prescriptions connues et publiées à la date de soumission, aucune dérogation n'étant admise.

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Dans le cas de nouvelles normes, règles de sécurité ou prescriptions interviendraient entre la date de
dépôt de sa soumission et celle du commencement des travaux, il appartiendra à l'Entreprise et sous
son entière responsabilité de prendre les mesures nécessaires à l'application des nouvelles normes.

II.4 Spécifications techniques des matériaux et équipements

II.4.1 Poste de transformation


Le poste de transformation sera implanté conformément au plan de situation (Figure 1) et ce à côte
côte du lycée "Djoué Dabany".
Il sera alimenté à partir du réseau HTA 20 KV de la SEEG à travers un câble Aéro-souterrain.

Figure 2: Raccordement du poste au réseau 20kV de la SEEG


Ce poste sera destiné à l'alimentation du réseau d'éclairage public et sera équipé par des cellules
préfabriquées sous enveloppes métalliques logées dans un poste en maçonnerie, et un tableau
d’appareillage HTA type Eclairage Public, disposées conformément aux plans, aux normes et règles
correspondantes en vigueur et notament celle de la SEEG.
Le régime du neutre du poste sera le type mise à la terre IT.
Le poste de livraison sera constitué essentiellment de:
‐ un local SEEG;
‐ un local abonné.
Ces deux locaux seront équipés par des cellules HTA 24kV, et un tableau HTA/EP 6.6 kV ainsi que le
transformateur 20/5.5kV – 250 kVA.
1. Local SEEG:
Il sera équipé essentiellment de:
 Deux (02) cellules intersec (interrupteur-sectionneur) 24kV, pour l'arrivée et le départ de la
boucle du réseau HTA de la SEEG ;
 Une (01) cellule TP 24kV, pour le comptage HTA d'énergie.

2. Local Abonné:
Il sera équipé essentiellment de:
 Une (01) cellule de protection générale 24 kV par disjoncteur ;
 Un (01) transformateur d'alimentation d'éclairage public 20kV/5.5kV/250kVA ;
 Un tableau EP 6.6 kV spécialement préconisées pour l'alimentation des réseaux HTA/EP de
grandes longueurs composé d’une cellule arrivée sectionneur transformateur auxiliaire, et de
trois cellules départs contacteur dont une de réserve.

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3. Description technique des équipements électriques du poste de transformation


Les caractéristiques électriques générales des cellules HTA 24 KV sont les suivantes:
‐ type: préfabriqué SM6 ;
‐ tension assignée: 24kV ;
‐ tension de service: 20kV ;
‐ fréquence: 50HZ ;
‐ tension de tenue aasignée à la fréquence industrielle ;
 isolement: 70kV / 1mn ;
 sectionnement: 80kV / 1mn.
‐ tension de tenue assignée au choc de foudre 1.2 / 50 µs ;
 isolement: 170kV crête ;
 sectionnement: 195kV crête.
‐ courant de courte durée admissible assigné: 16KA / 1s ;
‐ courant nominal de jeu de barre: 400A ;
‐ indice de protection: IP2XC.
 Cellules arrivée et départ
Chacune de deux (02) cellules inter sec (interrupteur-sectionneur) pour l'arrivée et le départ de la
boucle du réseau HTA de la SEEG sera équipée essentiellement de:
‐ un jeu de barre tripolaire 24kV ;
‐ un interrupteur-sectionneur tripolaire 400A - 24 KV avec sa commande mécanique;
‐ un sectionneur de mise à la terre visible ;
‐ trois (03) diviseurs capacitifs avec indicateurs de présence tension ;
‐ un verouillage fonctionnel / sectionneur de terre / porte ;
‐ une plage de raccordement pour câble sec unipolaire ;
‐ une tôle de fond pour câbles secs ;
‐ une résistance de chauffage.
 Cellule TP pour le comptage HTA d'énergie
La cellule TP pour le comptage HTA d'énergie sera équipée essentiellement de:
‐ un jeu de barre tripolaire 24kV ;
‐ un interrupteur-sectionneur tripolaire 400A - 24 KV ;
‐ un mécanisme asurant le sectionnement HTA et BT ;
‐ trois (03) coupe-circuit à fusibles 6.3A ;
‐ un coffret de trois (03) fusibles de protection BT 10A ;
‐ un vérouillage mécanique ;
‐ des contacts auxiliaires position interrupteur (2O+2F) ;
‐ trois TP 20kV/100V ;
‐ une resistance de chauffage.
 Cellule de protection générale par disjoncteur ;
La cellule de protection générale par disjoncteur sera équipée essentiellement de:
‐ un jeu de barre tripolaire 24kV - 400A à isolation dans l'air ;
‐ un (01) disjoncteur tripolaire 400A à coupure dans le gaz SF6 équipé d'une commande
électrique 24 VDC ;
‐ un (01) interrupteur-sectionneur tripolaire 400A à isolement dans le gaz SF6 et sectionneur de
mise à la terre avec commande manuelle ;
‐ trois (03) transformateurs de courant double secondaire 50-100/5+5A pour la protection de
classe 5P20 et comptage classe de précision 0.5 ;
‐ un (01) déclencheur d'ouverture a mise sous tension et déclencheur de fermeture 24VDC ;
‐ un (01) Relais de protection numérique ;

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‐ une (01) résistance de chauffage réglable ;


‐ un (01) verouillage foncionnel (disjoncteur sectionneurs de terre / panneau d'accès).
 Transformateur de puissance
Le transformateur de puissance d'alimentation d'éclairage aura les caractéristiques suivantes :
‐ puissance nominale: 250 kVA ;
‐ tension primaire: 20kV ;
‐ tension secondaire entre phases: 5.5kV ;
‐ prise de réglage: + 5% ;
‐ fréquence: 50 Hz ;
‐ type: 4 colonnes ;
‐ couplage: YNYN ;
‐ classe d'isolement primaire: 24kV ;
‐ classe d'isolement du secondaire: 7.2kV ;
‐ grade de l'isolement: E ;
‐ tension de court circuit: 4.5% ;
‐ refroidissement: naturel dans l'huile ;
‐ 3 bornes embrochables HTA 20kV avec cosse bimétal ;
‐ 4 bornes embrochables HTA-EP 5.5kV ;
‐ thermostat à deux seuils de fonctionnement (alarme et déclenchement), le déclenchement
doit agir sur les protections aval et amont du transformateur ;
‐ un (01) bucholz à deux seuils, le premier d'alarme et le second de déclenchement de la
protection HTA ;
‐ des galets de roulement et les accessoires normaux (conservateur d'huile,robinet de vidange,
anneaux de levage...) ;
‐ une cosse de prise de terre ;
‐ un assecheur d'air ;
 Tableau d’alimentation des réseaux HTA/EP
Le tableau d’alimentation des réseaux HTA/EP doit répondre aux recommandations des normes NEC
20 010 et 64 400. Il sera composé d’une cellule arrivée sectionneur transformateur auxiliaire, et de
trois cellules départs contacteur dont une de réserve.
a) Caractéristiques générales
Les caractéristiques électriques générales du tableau HTA/EP 6.6 KV sont données pour des
températures de fonctionnement comprises entre - 5°C et + 40 °C et pour une altitude inférieur à 1000
mètres.
‐ tension de service : 6,6 kV
‐ fréquence nominale : 50 Hz
‐ tenue diélectrique : 20 kV - 50 Hz - 1 minute
‐ intensité nominale : 300 A
‐ tenue thermique : 3200 A - 1 seconde
‐ tenue electrodynamique : 8300 A crête

Le matériel composant ce tableau HTA/EP doit permettre entre autre :


‐ une cadence de manœuvre trés importante ;
‐ une sélectivité de déclenchement, affiliée, entre les divers éléments de protection du réseau ;
‐ la protection à maximum d'intensité, même contre les défauts éloignés du poste de
transformation ;
‐ la protection contre les défauts de terre.

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Afin d’augmenter la fiabilité de l’installation, la solution est de créer une cellule utilisant :
‐ un contacteur HTA/EP à pouvoir de coupure élevé. La simplicité de la commande électrique,
la robustesse mécanique et électrique du contacteur confèrent à cet appareil, de part sa
conception, pour un usage intensif, une fiabilité à long terme pour les besoins normaux en
exploitation. Il s'agit d'un appareil à coupure dans l'hexafluorure de soufre (SF 6) ;
‐ une protection indirecte par TI (défaut de surcharge) et tore (défaut terre) gérée par
microprocesseur ;
‐ une protection directe par fusibles HPC.
Le fort pouvoir de coupure et le choix d'une protection indirecte à maximum de courant, complété par
des fusibles HPC permettent d'obtenir :
‐ la possibilité d'une sélectivité des protections sur l'ensemble de l'installation.
‐ une assurance très grande sur la détection des défauts et leur élimination rapide.
Les verrouillages seront mécaniques, fonctionnels et appropriés à la configuration du tableau, ils
interdisent notamment :
‐ le débrochage ou l'embrochage du chariot, contacteur fermé ;
‐ la fermeture du sectionneur de mise à la terre court-circuit, le chariot contacteur étant
embroché ;
‐ l'ouverture de la porte d'accès à l'appareillage HT/EP si le sectionneur de terre est ouvert.
La commande de manoeuvre d'un sectionneur de mise à la terre est cadenassable. Cette
disposition interdit le réembrochage du chariot lorsque le sectionneur de mise à la terre est fermé.
De plus, une serrure type "Ronis" permet de le verrouiller en position "fermé"et d'accéder à
l'intérieur du compartiment.
La serrure "Ronis" peut être associée à une clé de verrouillage de niche, elle interdit alors l'accès aux
transformateurs enterrés si le sectionneur de terre est ouvert.
b) Caractéristiques particulières
 Cellule arrivée sectionneur – transformateur des auxiliaires
Elle est utilisée pour réaliser un isolement général en aval du transformateur principal et permet
l'alimentation des auxiliaires du poste, elle est constituée de:
‐ une partie fixe comprenant:
 Un jeu de barre vertical, calibre 300A ;
 Un sectionneur de mise à la terre ;
 Une gaine latérale droite de passage du câble d'arrivée HTA-EP ;
 Les plages de raccordement du câble d'arrivée, du type sec ;
 Une réssistance chauffante ;
 Les embrochages et le volet métallique interdisant l'accès au jeu de barres susceptible
d'être sous tension, tout en permettant la coupure visible ;
 Les verouillages réglementaires.
‐ une partie mobile constituée par un chariot sectionneur "Pont de barres" ;
‐ inter verrouillage :
 Par serrure avec l'appareil amont évitant la manoeuvre du chariot sectionneur et
l'ouverture de la porte tant que l'appareil amont n'est pas à la terre.
La cellule devra être munie des options suivantes:
‐ trois (03) fusibles HPC 63 A avec percuteurs installés sur chariot;
‐ dispositif de signalisation et déclenchement sur fusion d'un des fusibles ;
‐ voyants présence de tension ;
‐ un transformateur auxiliaire 5kVA - 5500V / 230V, monophasé, y compris deux fusibles HPC
et un disjoncteur base tension différentiel installé sur la porte du compartiment ;
‐ position "embrochée du chariot" sortie sur bornes ;
‐ protection thermique permettant la protection du transformateur amont.

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 Cellule contacteur départ


Elle sera raccordée en amont du départ réseau et permet entre autre :
‐ la mise sous tension du départ grâce à son endurance électrique de 300 000 manœuvres ;
‐ la protection du départ par fusible associé à un dispositif de protection homopolaire et
ampèremètrique ;
‐ la coupure, la mise à la terre et en court-circuit des câbles du départ.
Elle est composée de :
‐ une partie fixe comprenant:
 Un compartiment jeu de barres, calibre 300A, reliant les caissons entre eux ;
 Les plages de raccordement du câble d'arrivée, du type sec ;
 Un sectionneur de mise à la terre ;
 Les embrochages et le volet métallique interdisant l'accès au jeu de barres sous tension
lorsque la porte est ouverte ;
 Un transformateur de courant par phase ainsi qu'un tore homopolaire.
‐ une partie mobile:
 Constituée d'un tirroir débrochable comportant un contacteur au SF6 - calibre 300A à
accrochage mécanique et électrique alimentation 230V, ainsi que trois (03) coupe-
circuit type à haut pouvoir de coupure de calibre 32A.
‐ sur la porte, l'équipement base tension de commande, signalisation et de protection de type
numérique comprenant entre autre:
 Une alimentation +5Vcc, +12Vcc, 230Vca ;
 Un ensemble contrôle et commande du contacteur comprenant:
o un interrupteur de marche/arrêt ;
o un interrupteur de mode de fonctionnement manuel/auto ;
o les voyants arrêt, marche manuelle, marche automatique et position du contacteur ;
o les voyants indiquant un défaut fonctionnel: SF6, (fusion faible).
 Un ensemble de mesure et protection comprenant:
o la protection contre les défauts (homopolaire ou ampèrmétrique) par phase avec
inhibition à l'enclenchement de 0 à 1 seconde suivi de la surveillance du seuil de 1.6
fois l'intensité de réglagee durant 2 minutes ;
o le réglage du retard à l'enclenchement du contacteur ;
o les afficheurs numériques permettant:
‐ La visualisation des courants phases et homopolaires ;
‐ La visualisation des seuils de réglage ;
‐ La lecture du courant homopolaire et du courant de défaut mémorisé.
 Les voyants de signalisation de défauts homopolaires et ampèrmétrique ;
 Les boutons permettant:
o le test de la protection, la remise à zéro générale des défauts ;
o le réglage des seuils homopolaire, intensité et temporisation.
 Les borniers de raccordement basse tension disponibles sur la porte.
La cellule devra être munie des options suivantes:
‐ dispositif de signalisation et déclenchement sur fusion fusible d'un des fusibles ;
‐ voyants de présence de tension ;
‐ informations analogiques 4-20mA ramenées sur bornes sur la porte ;
‐ accrochage mécanique ;
‐ contrôle d'isolement diurne (hors tension) DFTEP applicable sur les départs temporaires, en
schéma TNRS, interdissant la fermeture du contacteur sur défaut d'isolement du réseau HTA-
EP, avec renvoi des informations sur bornes sur la porte ;
‐ information présence de tension sur une phase ramenée sur borne sur la porte ;

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‐ communication liaision série RS232 - RS485 ;


‐ position embrochée su chariot ;
‐ position du sectionneur de terre.
4. Liaison HTA 20kV
La liaison moyenne tension entre le disjoncteur HTA et le transformateur de puissance sera assuré
par câble unipolaire sec 24kV de section 25 mm² cuivre.
5. Liaison HTA 5.5kV
La liaison moyenne tension entre le transformateur et la cellule arrivée 5.5kV sera assurée par câble
sec 35mm² cuivre - 6kV.
6. Source auxiliaire
Il sera prévu dans le local poste transformateur (local abonné), une source auxiliaire 24VDC, 2.5A,
équipée de :
‐ un (01) chargeur redresseur 230V / 24 VDC / 5A ;
‐ deux (02) batteries 2.5 AH/12V.
Cette source auxiliaire servira comme alimentation pour le circuit de commande pour cellule de
protection par disjoncteur.
Pour les cellules d'éclairage public 5.5kV, la source auxiliaire 230 Vac est incorporée dans la cellule
via un transformateur auxiliaire 5.5kV / 230V. Cette source sera secourue par le biais d'une UPS
"onduleur 900W".
7. Circuit de terre
Pour cette installation, le régime du neutre IT est adopté. Il sera prévu deux circuits de terre: l'un pour
les masses métalliques et l'autre pour le neutre du secondaire de transformateur à travers une
impédance de courant nominal 100A et de résistance 50Ω.
Les prises de terre seront constituées de 3 piquets réglementaires en acier, chemisés de cuivre
électrolytique logés dans un regard maçonné extérieur.
Un conducteur de cuivre isolé de section 35 mm² assurera la liaison entre les piquets et le neutre du
transformateur.
Toutes les parties métalliques, menuiseries, châssis, commandes seront aussi raccordés à un circuit
de terre des masses métalliques à boucles fermées. Les parties mobiles seront aussi raccordées au
moyen de tresse en cuivre de section équivalente à au moins 35 mm² ; un seul regard de terre assure
en même temps la mise à la terre des neutres transfos et celle des masses métalliques. La résistance
de cette terre ne doit pas excéder 5 ohms.
8. Génie Civil du poste
Le génie civil du poste fait partie du présent lot.
Il comprend les fouilles en rigoles, les fouilles en puits, le gros béton en fondation dosé à 350 kg, le
béton armé dosé à 350 kg pour l'élévation et la dalle de 20 cm du vide sanitaire.
Le plancher est en hourdis de 16 cm avec du béton à 350 kg. Les murs sont en briques de 12 trous
posés à plats. Les cloisons sont en briques de 6 trous.
Les travaux comprennent aussi les enduits sous plafond, intérieurs et extérieurs, la forme de pente
sur terrasse, l'étanchéité en monocouche, la peinture à l'huile, le badigeon sur mur et la descente
d'eau pluviale par tube PVC 100mm.
9. Electrification du poste
L'éclairage du poste s'effectue à partir du transformateur auxiliaire.
Il sera assuré par deux (02) luminaires 2x36W étanche commandé par un interrupteur simple
allumage étanche (par local).
Une prise de courant étanche 2P+T 16A de type étanche (par local).
L'éclairage de securité sera assuré par bloc autonome de 60 lumens, 1h d'autonomie, installé au
dessus des portes.

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10. Accessoire de securité


Les accessoires de sécurité dans les 2 locaux SEEG et abonné sont:
 Local SEEG:
o Une(01) perche ramasse corps 24 KV ;
o Un (01) tabouret isolant 24 KV ;
o Un (01) paire de gants caoutchouc avec coffret mural ;
o Un (01) jeu d'affichage réglementaire ;
o Un (01) extincteur à CO2 de 5Kg ;
o Une (01) trousse d'intervention ;
o Affiche sous verre du schéma unifilaire ;
o Jeu de trois (03) fusibles de calibre 6.3A-24kV posés sur râtelier (protection des
transformateurs de potentiel TP) ;
 Local Abonnée:
o Une(01) perche ramasse corps 24 KV ;
o Un (01) tabouret isolant 24 KV ;
o Un (01) paire de gants caoutchouc avec coffret mural ;
o Un (01) jeu d'affichage réglementaire ;
o Un (01) extincteur à CO2 de 5Kg ;
o Une (01) trousse d'intervention ;
o Affiche sous verre du schéma unifilaire ;
o jeu de trois (03) fusibles de rechange de calibre 63 A - 7.2kV à percuteurs, posés
sur râtelier (protection du secondaire du transformateur de puissance) ;
o Jeu de trois (03) fusibles de calibre 6.3A-7.2kV posés sur râtelier (protection du
primaire du transformateurs des auxiliaires) ;
o Jeu de trois (03) fusibles de rechange de calibre 32A-7.2kV posés sur râtelier
(protection des cellules départs HTA 5.5kV).
11. Tableau de comptage
Un tableau supportera les appareils de comptage. Il sera fourni par la SEEG et posé par l'entreprise.

12. Menuisrie métallique


Elle sera exécutée conformément au Plan de Génie Civil et peint à l'antirouille et à deux couches au
minimum de plomb de couleur gris.
13. Vérouillage
Les verouillages des différentes cellules répondent aux prescriptions des normes CEI 62271-200 et
principalement aux points suivants:
‐ la fermeture de l'appareil n'est possible que si le sectionneur de terre est ouvert et le panneau
d'accès est en place ;
‐ la fermeture du sectionneur de terre n'est possible que si l'appareil fonctionnel est ouvert ;
‐ l'ouverture du panneau d'accès n'est possible que si le sectionneur de terre est fermé ;
‐ l'interdiction d'intervenir sur le jeu de barre HTA tant que le transformateur est en service:
‐ par serrure avec l'appareil d'alimentation amont, évitant:

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 La manoeuvre en charge du chariot sectionneur ;


 L'ouverture de la porte tant que l'appareil amont n'est pas à la terre.
‐ par serrure du sectionneur de mise à la terre en position permetant l'accès à une serrure
libérant une clé spéciale permettant de déverouiller les niches d'accès aux transformateurs
HTA/BT.
14. Réglementations
En règle générale, tous les travaux seront réalisés conformément aux règles de l'art, à la norme C 13-
100 et aux règlements en vigueur en République Gabonaise.

II.4.2 Transformateurs enterrés


Ces transformateurs seront du type étanche, immergeable et enterrable. Ils sont monophasés et
raccordés sur réseau triphasé, soit directement soit depuis une boite de raccordement selon le
constructeur des transformateurs.
Ils seront enterrés dans les regards et dimensionnés pour supporter les surcharges de démarrage (1.8
fois le courant nominal pendant 3 à 6mn).
Les caractéristiques électriques de ces transformateurs seront les suivantes :
‐ tension de service : 5.5 KV au primaire
‐ tension d'isolement : 7,2 KV
‐ tension secondaire : 230 V en pleine charge
‐ tension secondaire d'isolement : 2,5 KV
‐ fréquence : 50 HZ
‐ puissance : 5 KVA
‐ circuit magnétique : de haute qualité à faible perte
‐ protections HTA et BT assurées
En cas d'une mise hors tension d'un transformateur en panne tout en assurant la continuité de
l'alimentation de part et d'autre de ce tronçon, la dépose d'un transformateur doit pouvoir être faite en
laissant le reste du réseau en service.
Ces transformateurs auront la constitution suivante :
a) Accès aux parties nues sous haute tension
Le transformateur avec verrouillage incorporé sera équipé par construction d'un dispositif ne
permettant l'accès aux parties nues sous haute tension qu'a l'aide d'une clé libérée à l'issue d'une
procédure garantissant la mise hors tension du câble et sa mise à la terre ( NF C 17-200 mai 1997 ).
b) Protection contre les surintensités
Le transformateur doit être muni côté primaire d’un ou plusieurs coupe-circuit à fusibles à haut pouvoir
de coupure destinés à éviter les répercussions sur le réseau d’éventuels défauts internes au
transformateur. Ces coupes circuits doivent être conformes aux normes en vigueur ( NF C64-200
janvier 1964 , NF c 64-201 mars 1977 ).
Les caractéristiques du dispositif de protection contre les surintensités du circuit secondaire doivent
être indiquées par le constructeur, soit sur la plaque signalétique, soit dans les documents descriptifs
c) Protection HTA
Par deux fusibles HPC.
d) Partie active
Elle sera constituée d'un circuit magnétique à pertes extra réduites et d'un bobinage à deux
enroulements distincts, les isolants seront de la classe F.
e) Entrée des câbles
Les transformateurs doivent être munis d'entrées de câble haute tension et basse tension, assurant
aprés installation pour les types de câbles indiquées par le constructeur, le même degré de protection
que l'enveloppe.

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f) Dispositif de jonction et de mise hors service


Ce dispositif a pour rôle de permettre la jonction de l’alimentation en tension intermédiaire ( 5,5 KV) ,
en plus il présente l’avantage de rendre plus facile les recherches éventuelles des défauts , qui
peuvent surgir sur le transformateur ou le câble , dans ce cas , il ²peut offrir une mise hors tension
d’un tronçon du départ sans que le reste du réseau soit mis hors service ( en panne ).
g) Borne de masse (NFC 17-200 mai 1997)
Le transformateur doit comporter une borne de masse, extérieure à l’enveloppe, permettant de le
raccorder à un conducteur de protection en cuivre nu de section égale à 30 mm².
La borne de masse doit, par construction être reliée à un point (Point milieu ou extremité) de
l’enroulement BT du transformateur.
Dans le cas ou le type de câble haute tension prevu par le constructeur comporte un écran, la borne
de masse doit pouvoir être raccodée à cet écran.
h) Sortie B.T
Par câble bipolaire type H07 - RNF de longueur suffisante pour être raccordé jusqu'au premier
candélabre et sections indiqués sur les plans.
i) Protection basse tension
Par disjoncteur différentiel basse tension à installer sur le premier candélabre à la sortie du
transformateur permettant de protéger et de sectionner le départ hors tension.
j) Dépose
La dépose d'un transformateur sera effectuée par l'extraction des fiches.
k) Mise à la terre
Le transformateur est équipé d'une borne de mise à la terre.
l) Verrouillage mécanique interdisant la déconnexion du transformateur sous tension.
Un verrouillage de sécurité doit interdire l'accés aux éléments sous tension.
m) Etanchéité
L'étanchéité est assurée par:
‐ une cuve entièrement étanche.
‐ des gaines thermorétractable aux sorties des câbles M.T et B.T.
n) Essais
Les essais doivent être exécutés conformément aux normes en vigueur (NF C52-410 avril 1978 , NF
C 17-200 mai 1997).

II.4.3 Boîtes modulaires


Au cas où le type du transformateur doit être raccordé à travers une boite modulaire ; celle-ci sera
alors composée de modules empilables en résine moulée avec raccordement des conducteurs par
prise débrochable.
La boîte modulaire permet le raccordement des câbles HTA. Elle aura une capacité de 4 directions (1
entrée et 3 sorties avec deux points neutres).
La mise à la terre de la boîte et des écrans des câbles HTA est réalisée par la borne de masse située
sur la ferrure de fixation.

II.4.4 Canalisation moyenne tension


Ces canalisations seront constituées de câbles tripolaires, de tension spécifiée 6,6 KV répondant à la
norme HN 33.522 et auront la composition suivante :
‐ isolation en PVC ;
‐ armature métallique avec gaine d'étanchéité au plomb ;
‐ champ non radial ;

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‐ section : 3x25² à âme en cuivre.

Ces canalisations seront constituées de câbles tripolaires, de tension spécifiée 6/6 KV répondant à la
norme EDF Hn 33.522 et NFC 33-220 et repéré suivant la norme NFC 30-201 (noir , ivoir , blanc ) et
auront la composition suivante :
‐ âme en cuivre selon les normes NFC 32-010 , 32-012 et 33-100
‐ température maximale à l’âme :
 70 ° C
 160 ° C en court circuit
‐ constitution
 âme en cuivre
 enveloppe isolante en PVC
 bourrage en PVC
 vernis et ruban semi-conducteur
 ruban en cuivre
 matelas
 armature en feuillard d’acier
 gaine en PVC
‐ section : 3x25² à âme en cuivre
‐ chute de tension : 1,5 %

II.4.5 Câbles BT
L'alimentation basse tension sera assurée par des câbles de la série U1000 RO2V à 2 conducteurs.
Ils seront isolés sous gaine au polyéthylène réticulé. Ces câbles sont constitués d'une âme rigide en
cuivre, d'une enveloppe isolante en PRC, d'une gaine de bourrage et d'une gaine en PVC. La section
de câbles d'alimentation (2x 10mm²) sera déterminée pour obtenir une chute de tension maximale de
3 %.
Pour le calcul des sections des conducteurs, après application des marges de sécurité, il sera tenu
compte des prescriptions de l'U.T.E. Normes Françaises NFC 15100 et additifs dans leur intégralité.
Les câbles devront supporter :
‐ En permanence les intensités sous Un - 15% (alternatif) auxquelles s'ajoutent les surcharges.
Pour ce régime, la chute de tension maximale dans le câble considéré ne doit pas dépasser 3
%;
‐ Le surchauffement admissible sur court-circuit pendant la durée des temporisations des
protections et le temps nécessaire jusqu'à l'extinction de l'arc.
Les sections des câbles doivent également tenir compte des intensités de déclenchement choisies
pour le seuil de réglage des protections. La valeur du courant de défaut passant dans l'appareillage
doit en effet rester suffisante pour provoquer dans tous les cas le fonctionnement des protections.
Ces câbles seront posés en enterré dans des buses souples.

II.4.6 Supports et Candélabres


Les candélabres pour l'éclairage des chaussées, seront en acier galvanisé thermolaqué de hauteur
10m hauteur au feu y compris crosse et auront une section cylindro-conique.
Les candélabres pour l'éclairage des voies piétonnes seront en acier galvanisé thermolaqué de
hauteur 5 mètres et auront une section cylindro-conique.
a) Généralités
Les luminaires pour l'éclairage extérieur sont fixés sur des candélabres.
Les qualités demandées à un support d'éclairage public sont les suivantes :
‐ il doit avoir une belle esthétique par la pureté de ses lignes élancées et la noblesse de la
matière (la forme et le désigne seront soumis au choix du maître d’ouvrage) ;
 Il doit résister aux efforts dus au vent et aux chocs normaux ;

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 Il doit résister aux intempéries et à la corrosion par anodisation (traitement


électrochimique, développant une couche d’oxyde d’aluminium dure, épaisse, résistante
et étanche, augmentant fortement la résistance à la corrosion de l’aluminium) ;
 Il doit être relativement léger pour faciliter la manutention ;
 Il doit offrir le maximum de place possible pour le logement des appareillages, et ce
logement doit être d'accès facile conformément à la norme NFP 97404.
‐ il doit nécessiter le minimum de soins d'entretien
‐ il doit avoir une porte de visite parfaitement jointive, rigide et interchangeable
‐ il doit être repéré par une plaque rapportée en aluminium qui est fixée à une hauteur de 2,5 m
du sol, les inscriptions exécutées par emboutissage auront une hauteur de 3 cm et seront
peintes par de la peinture noire indélébile. Le repérage est constitué par un code à 1 lettre et
5 chiffres ayant les significations suivantes :
 La lettre désigne le nom du poste
 Le 1er chiffre correspond au numéro du départ 5,5 KV
 Les 2 chiffres suivants correspondent au numéro d'ordre de transformateur enterré sur le
dit départ HTA
 Les 2 derniers chiffres sont le numéro d'ordre dans la série des supports alimentés par le
dit transformateur
b) Technologie
Un candélabre comprend une partie principale: le fût qui porte éventuellement une rehausse, une
crosse ou le luminaire lui-même.
La rehausse constitue la partie verticale, intermédiaire entre le fût et la crosse ou le luminaire.
La crosse supporte le ou les luminaires en les déportant de l'axe du fût.
Les fûts sont en tôle d’acier conformément à la norme NFP 97402 et de sections octogonales
tronçonique. Aprés pliage, soudage conformément à la norme NFE 04 021, ouverture, dégagement
des bavures issues de soudage ou du découpage pour un traitement de surface, les fûts sont
galvanisés à chaud. Cette galvanisation est obtenu en immergeant le produit fini dans un bain de
zinc.On obtient ainsi un revêtement par une couche de zinc qui assure la protection contre la
corrosion. Conformément à la norme NFA 91-121, le bassin de galvanisation conforme à NF A55-101.
Sur une hauteur de 50 cm à partir de la plaque d’appui d'épaisseur minimale de 10 mm, le candélabre
sera peint par une couche de flintkoot, il sera de même pour la plaque d’appui elle -même.
Le candélabre sera fixé au sol à l'aide d'une plaque d'appui en aluminium traité contre la corrosion
placée à l'extrémité inférieure du candélabre et percée de trous destinés à recevoir les tiges de
scellement galvanisées.
Dans leur fût, les candélabres comportent une ouverture donnant accès aux appareils électriques
fixés à l'intérieur au moyen d'une barrette d'accrochage. L'ouverture est fermée par une porte jointive
munie d'un dispositif de fermeture. Le dessous de cette porte se trouvera à 0,50 m au moins de la
base du candélabre.
L'implantation des candélabres tiendra compte de la distance fournie par la note de calcul et de
l'aménagement du lotissement.
Le fournisseur des candélabres devra justifier la protection contre la corrosion des candélabres
proposés. Il devra également fournir un plan de pose de ces candélabres permettant leur protection
contre la corrosion.
c) Définition des côtes
Les côtes des candélabres sont fixées en fonction des définitions ci-dessus et des valeurs
standardisées explicitées ci-après :
‐ la hauteur nominale (H) est la distance verticale entre l'extrémité du fût ou de la crosse, à
l'exclusion de l'embout, et le dessous de la plaque d'appui ;
‐ la saillie (S) est la distance horizontale entre l'extrémité de la crosse, à l'exclusion de l'embout,
et l'axe vertical du candélabre ;
‐ la remontée (R) est la distance verticale dont la valeur est la différence entre la hauteur
nominale et la hauteur du fût ;

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l'enfoncement (E) constitue la distance verticale entre le sol et le dessus de la plaque d'appui

du fût ;
‐ tôle de fût : épaisseur minimale de 4 mm ;
‐ plaque d’appui en acier : épaisseur 10 mm et entraxe des trous de fixation 300x300 ;
‐ NFP 97 101 et NFP 97 401.
d) Effet du vent à prendre en compte dans la note de calcul
La pression dynamique qui s’exerce sur toute surface du candélabre exposée au vent est déterminé e
par la formule suivante :
‐ P = 0,83 x B x ct x q ;
B : coefficient de majoration dynamique ;
q : coefficient de reponse du candélabre calculé en fonction de la période T du mode
fondamenatl d’oscillation du support conformément aux dispositions de l’article 1.511 des
régles NV 67 ou NV 65.
ct : coefficient de trainé
e) Effet du site
Les conditions sont celles d’un site exposé avec un vent de 180 Km/h.
f) Effet de la hauteur au dessus du sol
Les pressions indiquées sont calculées à H = 10m hors sol. Il convient également de les ajuster à la
hauteur du support, en appliquant un coefficient calculé d’aprés la formule 6 (régles NV 67, NV65)
normalisation NFP 97 405.
g) Crosse
En acier galvanisé thermolaqué, de même couleur que le mât, tubulaire avec des hateurs et des
dépassements différents :
‐ hauteur: suivant plan
‐ sailli: suivant plan
‐ embout de longueur en rapport avec les dimensions de la crosse
‐ épaisseur de 6 mm
‐ O tube 50/60 mm
‐ fixation sur fût par 8 boulons
‐ l’étanchéité entre crosse et fût est assurée par un chapeau dans la crosse évitant la
pénétration de l’eau à l’interieur du fût .
N.B: Le choix du modèle, de la couleur et du fabriquant du candélabre ainsi que de la crosse
revient au Maître d'Ouvrage. Ainsi, l'Entrepreneur doit présenter à ce dernier au moins 3
modèles répondant aux exigences du C.C.T.P.

II.4.7 Luminaires
1. Luminaires pour éclairage des chaussées
Les luminaires LED offrent une solution permettant de reduire l’impact sur l’environnement. La gamme
LED béneficie d’un haut rendement énergétique et nécessitte une maintenance miniumale.
La source sera composée de 160 LED forte puissance par pas de 8 LED, dotée d’un système de
refroidissement passif constitué par des capteurs thermique assurant une température de
fonctionnemenet optimum pour garantir la durée de vie du système.
La source aura les caractéristique technique ssuivantes :
‐ modèle : BGP 323 T35 de Philips ou équivalent ;
‐ optique : DM (distribution moyenne) ;
‐ température de couleur blanc chaud (3000K) assurant un confort d’éclairage ;
‐ Nb. de lampes 1xECO151 ;
‐ nom de lampe : 2S/830 ;

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‐ flux total de la lampe : 15090 lm ;


‐ rendement : 0,85 ;
‐ flux total du luminaire : 12750 lm ;
‐ consomation : 180 W ;
‐ dimensions LxlxH : 1,02 x 0,40 x 0,13 ;
‐ courant d’alimentation : 410 mA ;
‐ driver intégré : 220 V – 50 Hz ;
‐ fermeture : verre plat pour faciliter le nettoyage et protéger les LRD et leur optique ;
‐ dureé de vie : 60 000 h ;
‐ matériau de finition :
 corps, cadre, clip et pièces de fixation : aluminium moulé sous pression ;
 Joint : silicone haute résistance ;
‐ classe II ;
‐ IP : 66 ;
‐ IK : 08.
2. Luminaires pour éclairage des voies piétonnes
La source sera composée de 16 LED forte puissance par pas de 8 LED, dotée d’un système de
refroidissement passif constitué par des capteurs thermique assurant une température de
fonctionnemenet optimum pour garantir la durée de vie du système.
La source aura les caractéristique technique ssuivantes :
‐ modèle : BGP 322 T35 de Philips ou équivalent ;
‐ optique : DM (distribution moyenne) ;
‐ température de couleur blanc chaud (3000K) assurant un confort d’éclairage ;
‐ Nb. de lampes 1xGRN24 ;
‐ nom de lampe : 2S/830 ;
‐ flux total de la lampe : 2400 lm ;
‐ rendement : 0.85 ;
‐ flux total du luminaire : 2160 lm ;
‐ consomation : 27,2 W ;
‐ dimensions LxlxH : 0,77 x 0,394 x 0,13 ;
‐ courant d’alimentation : 410 mA ;
‐ driver intégré : 220 V – 50 Hz ;
‐ fermeture : verre plat pour faciliter le nettoyage et protéger les LRD et leur optique ;
‐ dureé de vie : 60 000 h ;
‐ matériau de finition :
 corps, cadre, clip et pièces de fixation : aluminium moulé sous pression ;
 joint : silicone haute résistance.
‐ classe II ;
‐ IP : 66 ;
‐ IK : 08.
3. Luminaires pour éclairage des passages souterrains
Les luminaires destinés à l'éclairage des passages souterrains pour les piétons seront de type
étanche anti-vandalisme. Ils seront équipés d'une lampe fluorescente 1x36W.

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II.4.8 Tranchée
En règle générale, les tranchées auront pour dimensions :
 largeur : 0,40 m
 profondeur : 0,80 m
Le remblai sera constitué de bas en haut par :
‐ 10 cm de sable ou de terre fine
‐ le ou les câbles
‐ 20 cm de sable ou de terre fine
‐ 20 cm de matériaux en provenance des fouilles purgées de tout caillou important susceptible
d'endommager le ou les câbles
‐ grillage avertisseur
‐ enfin, 30cm de matériaux en provenance des fouilles qui seront compactées par couches
successives de 15 cm d'épaisseur. Ils seront arrosés si besoin.
Dans certaines zones, en particulier aux traversées de chaussées, la profondeur de la tranchée sera
portée à 1 mètre par rapport au niveau du sol fini.
Lorsque plusieurs câbles passeront dans la même tranchée, celle-ci sera suffisamment large pour
permettre de poser les câbles côte à côte sans qu'ils se chevauchent.

II.4.9 Buses
Les buses seront en matériau plastique souple type TPC N ou KRAVEL non propagateur de la
flamme de diamètre 100 millimètres pour les câbles HTA et 63 millimètres pour les câbles BT.
Pour les protections particulières (sous chaussées), les câbles seront posés sous des buses en PVC
enrobés de béton.

II.4.10 Grillage avertisseur


Le grillage avertisseur sera en matière plastique de couleur jaune orange à placer tout au long du
parcours des réseaux et aura une largeur minimale 40 centimètres conformément aux plans.

II.4.11 Réseau de terre


Les raccordements au circuit général de terre se feront comme suit :
‐ pour les transformateurs au moyen d'un shunt en câble de 25 mm² reliant le circuit de terre
aux bornes prévues à cet effet ;
‐ pour les candélabres au moyen d'un shunt en câble de 25 mm² reliant le circuit de terre aux
bornes de terre du candélabre ;
‐ pour les platines, un shunt en câble de 10 mm² reliera la borne de terre du candélabre à la
platine.
La mise à la terre et les liaisons équipotentielles seront réalisées de telle façon que les conditions de
sécurité soient assurées c'est à dire qu'en cas d'un défaut entre une masse et la terre ou entre deux
masses simultanément accessibles, il ne puisse pas apparaître une tension > à 25 V.
La mise à la terre des transformateurs sera réalisée par un câble en cuivre nu de 25 mm² cheminant
dans les mêmes tranchés des réseaux et par un piquet de terre chemise cuivre de 2 m de long dans
chaque regard transformateur. La valeur de la prise de terre doit être < à 10 ohms.
Les câbles HTA 5,5 KV cheminent sous buses (sans contact avec la terre).
Les connexions seront serties ou soudées.

II.4.12 Massifs des candélabres


Les dimensions normales de la base d'un massif en béton seront égales à l'entraxe de trous de
fixation de la plaque d'appui, majorées de 30 cm au minimum.
La hauteur du massif est fonction du type de candélabre et du coefficient de butées des terres
composant le terrain. Les tiges de scellement devant être noyées dans le béton seront fixées
solidement sur un cadre amovible, afin de maintenir leur écartement à l'entraxe des trous de fixation
de la semelle du candélabre. Elles ne devront pas dépasser le massif de plus de 8 cm.

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Chaque tige de scellement sera munie d'un écrou, d'un contre-écrou, d'un contre-écrou et d'une
rondelle d'un diamètre approprié pour assurer un serrage efficace du candélabre. Les parties hors
massif des tiges de scellement seront soigneusement protégées avant le remblaiement en vue d'éviter
la détérioration des filetages.
Il sera prévu également la pose des fourreaux, dont la nature et le diamètre seront conformes aux
prescriptions de ce Cahier, qui assureront le passage des câbles d'alimentation dans le massif et du
câble de mise à la terre.
La face supérieure du massif sera soigneusement lissée.
Les massifs seront exécutés de façon que leur surface supérieure dépassera le niveau TN de 10 cm ,
afin de sauvegarder les plaques d’appuis de la corrosion.

II.4.13 Regards de tirage


Ils seront éventuellement construits en briques de 8 trous posées à plat, leur fond sera cimenté, ils
seront recouverts ensuite par dallettes en béton armé, les trous de passage des câbles seront
rebouchés. Les dallettes seront renforcées avec des cornières.

II.4.14 Regards pour transformateurs


Ils seront en béton armé avec couvercle métallique en tôle striée. Ils sont du type semi-enterré et
dépassent le niveau du sol d'environ 15 cm. La fixation du couvercle et les dimensions minimums sont
définis sur les plans d'appel d'offres, toutefois les dimensions doivent être adaptées au transformateur
enterré, le dosage du béton est de 350 kg de ciment.

II.4.15 Repérage des regards transformateurs


Le repérage de regards transformateurs se fera au moyen d'une plaquette indicatrice en aluminium,
portant l'inscription gravée conformément au plan de détails. Ces plaquettes seront fixées sur les
couvercles des regards et les portes métalliques des niches.

II.4.16 Platines
Les platines permettront un montage aisé de l'appareillage destiné à être posé dans les candélabres
d'éclairage public. Elles rassemblent tous les accessoires nécessaires à l'alimentation : coupe-circuit,
bornes de raccordement lampe et réseau. Elles seront constituées en acier galvanisé ou en
aluminium, ces platines comportent dans la plupart des cas un toit souple en Néoprène facilitant leur
mise en place et protégeant les équipements du ruissellement de l'eau provoqué par la condensation
dans les candélabres.
En outre, un crochet de suspension à positionnements multiples permet le réglage vertical pour un
accès plus aisé des plaques à bornes.
Elles permettent de recevoir à la base une plaque à borne amovible pour le branchement des câbles
des réseaux éclairage public.
Chaque départ du transformateur HTA-EP/BT aboutira sur un disjoncteur bipolaire 2x32A, avec
différentiel 300mA.

II.4.17 Visserie
L'entrepreneur doit se conformer à la norme NFE 0300 l et NFE 03014.
Les vis destinées à réaliser des assemblages ou des connexions électriques sont conformes aux
normes françaises.
Les vis doivent être protégées contre la corrosion et permettre un serrage efficace et durable. Il en
sera de même, le cas échéant, pour les écrous.
Les vis doivent supporter, sans détérioration ni déformation préjudiciables à l'emploi des appareils, les
efforts mécaniques et les trépidations qui se produisent en usage normal.
La nature des matériaux constitutifs de la visserie et éléments d'assemblage est déterminée pour
éviter la production des couples électrolytiques dommageables.

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III. MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

III.1 Responsabilité de l'entreprise vis-à-vis des tiers


Toutes les mesures d'ordre et de sécurité sont à la charge de l'entrepreneur, il doit supporter toutes
les sujétions relatives à la mise en place et au fonctionnement du matériel.
En cas de carence, l'Administration peut prendre, aux frais de l'Entreprise, les mesures nécessaires
après mise en demeure préalables.
L'intervention du maître d'Ouvrage ne dégage pas pour autant la responsabilité de l'Entrepreneur.
Pour les travaux effectués au voisinage d'ouvrage existants (lignes électriques aériennes ou
souterraines, canalisations de gaz, câbles téléphoniques, conduites SEEG ou conduites d'eaux usés),
l'entrepreneur doit établir une déclaration d'intention de travaux auprès de la SEEG ou tout autre
organisme officiel, et ceci 10 jours au moins avant la date prévue pour le début des travaux.

III.2 Piquetage

III.2.1 Introduction
Le Maître d'Ouvrage remet à l'Entrepreneur un plan de la polygonale de base avec les coordonnées
de tous les points. Ensuite, et en présence de l'Entrepreneur, elle implante sur le terrain l'origine et la
fin de cette polygonale. L'Entrepreneur établit le plan d'implantation du tracé, le remet au maître
d'Ouvrage pour examen, et après accord de celle-ci, le plan de piquetage sera considéré comme
définitif.
Le plan de piquetage définitif doit comporter les indications suivantes :
‐ le type et les caractéristique de chaque foyer lumineux et des ses accessoires, la hauteur de
feu par rapport au sol, le mode de fixation des appareils et des accessoires ;
‐ le type, les caractéristiques et les emplacements des supports à mettre en oeuvre, le
repérage des supports spéciaux, la distance séparant deux supports consécutifs ;
‐ le type et les caractéristiques des conducteurs d'éclairage public à installer, la longueur des
différents tronçons, leur mode de fixation, le tracé des canalisations ;
‐ le type et les caractéristiques des canalisations de raccordement au réseau de distribution
publique ;
‐ les caractéristiques et les emplacements des transformateurs ;
‐ les caractéristiques et les emplacements des appareils de commande ;
‐ le repérage exact, s'il y a lieu, des ouvrages existants au voisinage immédiat du tracé
(canalisations d'eau, d'assainissement, câbles souterrain de télécommunications, d'énergie
électrique, canalisation de gaz, etc...) et de traversées spéciales (traversées de route, de
voies ferrées...).

III.2.2 Piquetage
L'implantation du tracé est matérialisée sur le terrain par l'Entrepreneur compte tenu des sujétions
résultant des servitudes et ouvrages existants.
Après vérification de tous les points, un procès verbal de piquetage est préparé par l'Entrepreneur
puis vérifié et accepté par le Maître d'Ouvrage.

III.3 Programme d'exécution des travaux - Délais


L'Entrepreneur soumet au Maître d'Ouvrage un programme d'exécution tenant compte des délais
prévus au Marché.
Les délais à observer sont les suivants :
‐ Piquetage effectué par l'Entrepreneur :
A dater de la remise de l'ordre de service de commencement des travaux, le plan de piquetage
préliminaire doit être soumis par l'Entrepreneur.
La mise au point et l'approbation de ce dossier par le Maître d'Ouvrage doit intervenir dans le délai
défini. En l'absence d'observations, le plan de piquetage est réputé accepté.

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Après acceptation des plans de piquetage préliminaire, le dossier d'exécution doit être soumis au
Maître d'Ouvrage.
Le délai d'exécution des travaux est fixé dans le CCAP.

III.4 Dossier d'exécution


Le dossier d'exécution doit comporter tous les plans, note de calcul et tout document nécessaire à la
parfaite réalisation du projet dans son ensemble, il doit comporter notamment :
‐ les notes de calcul de photométrie (éclairements, uniformités de luminance, indice de
confort);
‐ les notes de calcul concernant les pertes de charge ;
‐ les notes de calcul concernant les massifs des candélabres qui seront visées par le bureau de
contrôle ;
‐ les notes de calcul concernant la stabilité des candélabres due à la poussée des vents ;
‐ les plans des ouvrages de génie-civil (regard, massif, tranchée, niches et sous poste...) ;
‐ les plans de cheminement des câbles ;
‐ les plans de piquetage ;
‐ les plans et spécifications techniques de l'ensemble du matériel à installer tels que les
candélabres, les transformateurs et les luminaires ;
‐ le dossier technique du poste de transformation approuvé par la SEEG ;
‐ les plans des détails du génie civil.

III.5 Calcul justificatif


Les différentes caractéristiques photométriques seront déterminées par calcul automatique sur
ordinateur. Les calculs seront faits point par point selon un maillage choisi. Les données introduites
sont :
‐ le type de luminaire et lampes ;
‐ le réglage de la lampe ;
‐ les caractéristiques de la chaussée (largeur, état de surface, etc...) ;
‐ la hauteur, la position et l'espacement des candélabres.
Les résultats à obtenir sont :
‐ l'éclairement moyen ;
‐ la luminance moyenne ;
‐ le coefficient d'uniformité général ;
‐ le coefficient d'uniformité longitudinale ;
‐ l'indice de confort G.

III.6 Travaux préparatoires

III.6.1 Transport et manutention


Dès l'acquisition ou la prise en charge du matériel par l'Entrepreneur, le transport de ce matériel à
pied d'oeuvre ou en des lieux précisés par le Maître d'ouvrage, sa manutention, et s'il y a lieu, son
stockage, sont à sa charge.

III.6.2 Signalisation des chantiers


La signalisation complète des chantiers, la fourniture du matériel nécessaire, le maintien en place des
panneaux, le remplacement des panneaux accidentés ou disparus, la surveillance diurne et nocturne
des chantiers incombent à l'Entrepreneur. En cas de carence de celui-ci, les autorités compétentes ou
le Maître d'Ouvrage peuvent prendre à leur frais les mesures nécessaires après une mise en demeure
restée sans effet. Si l'exécution des travaux nécessite une déviation de la circulation, l'Entrepreneur à
la charge, dans les mêmes conditions, de la signalisation aux extrémités des sections où la circulation
est interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés.

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La police de la circulation aux abords des chantiers ou des extrémités des sections ou la circulation
est interrompue et le long des itinéraires déviés, incombe aux services de police.
L'Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents au moins trois jours à l'avance, de la
date de commencement des travaux en mentionnant, le cas échéant, le caractère mobile du chantier.
L'Entrepreneur doit, par écrit, dans les mêmes formes et délais, informer les services compétents du
repliement ou du déplacement du chantier.

III.6.3 Détérioration des réseaux existants


L'Entrepreneur sera tenu responsable pour tout dommage causé, pendant les travaux, aux ouvrages
existants, en particulier les conduites d'eau, de gaz et d'électricité.
La responsabilité sera également étendue aux dommages pouvant être occasionnés aux arbres s'il ne
se conforme pas aux prescriptions qui lui sont données sur chantier.
Tout incident devra être signalé au Maître d'Ouvrage le jour même pour que les dispositions
nécessaires soient prises pour la réparation et ceci aux frais de l'entrepreneur.

III.6.4 Déplacement des canalisations


Le déplacement de certaines canalisations doit être fait d'un commun accord avec le Maître de
l'Ouvrage et en présence des organismes concernés (SEEG, etc...).

III.6.5 Prescriptions de sécurité


Tous les travaux ou interventions sur les réseaux d'éclairage public, qu'ils soient communs avec la
distribution, doivent être effectués en respectant les prescriptions de sécurité.
Les publications ci-après constituent les documents de base sur lesquels doivt s'appuyer les
l'Entreprenenur chargé des travaux, et d'une manière générale, toute personne ou groupe de
personnes mandatées par l'exploitant ou le propriétaire de l'ouvrage pour intervenir de quelque
manière que ce soit sur les installations d'éclairage public, en ce qui concerne la protection et la
prévention.
 Publication UTE C 18.513 "Prescriptions de sécurité"
Edition comportant l'additif 2 du 29 Août 1975 se rapportant particulièrement à l'Eclairage Public.
Elle est applicable aux travaux de construction, d'exploitation et d'entretien des réseaux de distribution
et des ouvrages de production d'énergie électrique soumis au contrôle technique.
Elle intéresse, par conséquent, tous les travaux effectués sur les distributions communes avec le
réseau de distribution publique.
 Publication UTE C 18.515 "Modèle de prescriptions de sécurité"
Elle est applicable aux travaux de construction, d'exploitation et d'entretien des installations
électriques des établissements soumis aux dispositions du décret du 14 Novembre 1962 concernant
la protection des travailleurs contre les courants électriques.
 Publication UTE 18.520 "Instructions générales pour les travaux sous tension"

III.7 Mise en oeuvre

III.7.1 Fouille et tranchée


Les fouilles et tranchées seront réalisées :
‐ soit mécaniquement, au moyen de la pelle ou trancheuse (le choix de l'engin de terrassement
étant fait en accord avec le maître d'Ouvrage) ;
‐ soit à la main, quand l'emploi d'un engin mécanique sera impossible ;
‐ lorsque les tranchées seront établies dans les surfaces des matériaux enrobés aux
dimensions voulues, à l'aide d'une bêche pneumatique ;
‐ au droit des ouvrages d'écoulement des eaux, les tranchées seront exécutées en sous-
oeuvre. Toutes précautions seront prises pour que les ouvrages ne soient pas détériorés. Si
des détériorations interviennent par fait des travaux, les ouvrages endommagés seront
remplacés aux frais de l'Entreprise et par ses soins, conformément aux directives du Maître
d'Ouvrage ;

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‐ les fouilles seront exécutées à sec, l'Entrepreneur devant assurer les détournements d'eau et
les équipements éventuels ;
‐ en règle générale, les tranchées auront pour dimensions :
 largeur: 0,40 m
 profondeur: 0,80 m
Dans certaines zones, en particulier aux traversées de chaussées, la profondeur de la tranchée sera
portée à 1 mètre par rapport au niveau du sol fini.
Dans niches de dimensions suffisantes seront prévues pour permettre les jonctions ou dérivations.
Ces niches seront ménagées par un élargissement localisé de la tranchée.
Lorsque plusieurs câbles passeront dans la même tranchée, celle-ci devra être suffisamment large
pour permettre de poser les câbles côte à côte sans qu'ils se chevauchent.

III.7.2 Buses et fourreaux


Les buses et fourreautages seront posés à travers un lit de sable de 10 cm sur un sol bien stabilisé
(dammé en cas de besoin) et exempt de tous corps durs. Il devra être pris toutes dispositions
nécessaires pour assurer aux câbles de bonnes conditions de travail concernant en particulier :
‐ le rayon de courbure ;
‐ le sens de déroulement ;
‐ les distances de séparation entre des réseaux de différentes natures ;
‐ les profondeurs des tranchées ;
‐ en plus, il sera prévu un guide en acier galvanisé de section appropriée.

III.7.3 Massifs des candélabres et des mâts


L'entrepreneur fournira avant tout début d'exécution, la note de calcul justificative des dimensions
adoptées. La pression du vent sur la lanterne et la console sera prise égale à 150 Kg/m², celle sur le
fût sera prise égale à 100 kg/m².
Ces dimensions pourront être ultérieurement modifiées sur proposition de l'entrepreneur et après
accord du maître d'Ouvrage en fonction de l'occupation du sol et du sous-sol.
La face supérieure du massif sera conçue de façon à permettre l'écoulement de l'eau vers l'extérieur
et à protéger les pieds des candélabres et les goussets d'attache.
Les tiges d'attache des candélabres ainsi que les fourreaux de passage des câbles seront placés
dans le béton frais. Il est absolument interdit de faire des trous dans le béton durci.
Afin d'éviter des accidents, le béton sera coulé aussitôt la fouille achevée et fortement vibré et pilonné.
Les fouilles pour massifs d'ancrage des candélabres seront exécutées aux dimensions de ces
massifs, les parois des fouilles servant de coffrage pour le béton en même temps que de butée.

III.7.4 Les regards pour transformateurs et boîtes de raccordement et de coupure


Les regards pour les transformateurs et éventuellement les boîtes de raccordement seront couverts
de couvercles métalliques en tôle striée boulonnés. Leur bord supérieur dépassera le sol environnant
dans sa configuration définitive de 15 cm au moins.
Ils seront suffisamment grands pour permettre la pose et la manutention des transformateurs et le
déroulement d'un mou suffisant des câbles HTA et BT. Les dimensions minimums seront conformes
au plan de détails.

III.7.5 Les regards de tirage


Il sera prévu des regards aux changements de direction et pour les grandes longueurs de
fourreautage. Ils seront maçonnés en brique huit trous posées à plat et jointoyées au ciment, leur fond
sera cimenté.
Il aura procédé après le tirage des câbles au rebouchage avec du plâtre des trous de passage. Leurs
bors supérieur y compris dallettes de couverture sera arrêté au mêm niveau que le sol environnant.
Les quantités des regards de tirage peuvent varier en plus ou en moins de 0à 50% sans que les
entreprises puissent élever des réclamations.

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III.7.6 Tirage des câbles HTA et BT


Les câbles sont déroulés, tirés et mise en place avec le plus grand soin en respectant les indications
de résistance données par le fabriquant.
Le tirage est effectué dans des conditions convenables en évitant le tirage à bras d'homme et au
cours de l'opération les rayons de courbure ne doivent pas être inférieurs à 20 fois le diamètre des
câbles mis en oeuvre. Ils sont disposés de façon à serpenter légèrement dans la tranchée, sans
toutefois que la longueur ainsi posée excède cinq pour cent (5%) de la longueur de la tranchée.
L'usage d'outils pour les déplacements latéraux est interdit.
A proximité d'une canalisation existante les précautions ci-après doivent être prises :
‐ il s'agit d'un croisement unidistance minimale de 0,20m qui doit exister entre le câble et la
canalisation ;
‐ si le câble longe la canalisation, la même distance minimale de 0,20 m est imposée ;
‐ s'il s'agit d'une ligne de télécommunication la distance minimale à respecter est de 0,50m ;
‐ cette même distance peut être réduite à 0,20m si les deux lignes P.T.T. et éclairage public
sont mises dans des gaines isolantes.
Les fourreaux Posés sont recouverts d'une couche de sable de 0,10m d'épaisseur ou de terre fine si
le Maître d'Ouvrage l'autorise.
Les extrémités des câbles laissées en fouille sont munies d'embouts étanches.
Au-dessus de chaque câble et à 0,30m au moins de celui-ci, il est placé un dispositif avertisseur
(grillage).
- Pose des câbles en terre-plein central:
Les câbles à utiliser seront de type U.1000 RO 2V. Ils seront posés sous buses souples à une
profondeur de 80 cm sur le lit de sable de 10 cm d'épaisseur. Ils seront ensuite recouverts d'une autre
couche de sable de 10 cm. Le reste sera remblayé par couches successives de 20 et 30 cm
soigneusement damées, sans omettre la pose d'un grillage de signalisation.
- Pose des câbles en traversée de chaussée :
Les câbles seront dans ce cas posés sous buses en ciment de diamètre minimum 100 ou en tube en
polychlorure P.V.C dépassant de 50 cm de part et d'autre de la chaussée et posé sur lit de gros béton
de 15 cm d'épaisseur, l'axe de la buse devant être à 80 cm de profondeur. Ils seront ensuite
recouverts d'une autre couche de gros béton de 15 cm d'épaisseur.
Les différents éléments de buses seront posés exclusivement en ligne droite.
Les traversées de chaussée seront exécutées par moitié, la première moitié étant remblayée avant
d'ouvrir la seconde moitié de la chaussée, (pour les voies importantes, les travaux seront faits de nuit).
- Passages spéciaux pour les câbles souterrains :
Dans le cas de la présence d'un ouvrage tel que collecteur d'égoût, fourreaux des
télécommunications, câbles H.T et qui rendrait impossible la pose des câbles à une profondeur de
0,80 cm, l'entrepreneur est autorisé à poser les câbles à une profondeur de 60 cm, (modification des
articles ci-dessus).
Dans le cas où le câble ne pourrait être posé à 60 cm, l'entrepreneur pourra le poser à une profondeur
comprise entre 20 et 60 cm à condition de prévoir un tube en acier galvanisé pour la protection du
câble. Le diamètre du tube sera choisi de façon à pouvoir éventuellement ajouter par la suite un
second câble de section identique à celui qui y sera posé.
Dans ces deux cas, l'entrepreneur est tenu d'avertir le Maître d'Ouvrage au moins 3 jours à l'avance.

III.7.7 Protection mécanique des câbles


 1. Protection par buse PVC et grillage avertisseur
Il sera prévu une buse pour les câbles HTA et une autre pour les câbles BT. Les buses seront posées
sur une couche de sable de 10 cm et seront recouverts d'une autre couche de sable aussi de 10 cm,
ensuite un grillage avertisseur 10 cm au-dessus.
 2. Protection par buse enrobé de ciment
Il sera prévu une buse PVC pour la HTA et une autre pour la BT, elles auront une longueur unitaire de
4 m, les bouts seront collés, elles seront posées sur un lit de gros béton de 15 cm et seront
recouvertes par un lit similaire jusqu'à 15 cm au-dessus de leur génératrice supérieure.

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III.7.8 Remise en état des lieux


L'entrepreneur sera tenu responsable pour tout dommage causé, pendant les travaux, aux ouvrages
existants, en particulier les conduites d'eau, de gaz et d'électricité.
La responsabilité sera également étendue aux dommages pouvant être occasionnés aux arbres s'il ne
se conforme pas aux prescriptions qui lui seront données sur chantier.

III.7.9 Remblaiement des tranchées


Cette opération ne peut être effectuée qu'après accord du Maître d'Oeuvre. Le remblaiement après la
pose des câbles, gaines, poteries, etc... est fait jusqu'à 0,20m au-dessus de la protection à l'aide de
terre meubles débarrassées de pierres. Les flancs de gaines en poteries sont pilonnés avec soins. Le
remblaiement doit être continué avec des terres criblées à la fourche par couche de 0,20m qui seront
soigneusement tassées ou compactées à l'aide d'une pilonneuse mécanique.

III.7.10 Réfection définitive des chaussées


Immédiatement après le remblaiement des tranchées, l'Entrepreneur rétablit les chaussées, les
trottoirs et les accotements selon les règles de l'art et en accord avec le Maître de l'Ouvrage.
Le transport ou la manipulation des engins de guerre est formellement interdit. Le personnel engage
son entière responsabilité en cas du non respect de cette prescription.

III.7.11 Mise en place des candélabres


Les candélabres devront être verticaux et rigoureusement alignés.
Le maître d'Ouvrage se réserve le droit de faire déposer, aux frais de l'entrepreneur, tous les
candélabres qui ne seraient pas verticaux ou rigoureusement alignés suivant l'axe de la route.
La tolérance admise pour la verticalité sera 30 minutes d'angles. Leur implantation fera l'objet d'un
soin particulier, l'interdistance est à respecter, à plus ou moins trois pour cent (± 3%).
Avant levage, ils seront éventuellement équipés des platines d'appareillages et câbles. En aucun cas,
les lanternes et les lampes ne pourront être montées avec levage.
L'élinguage ne pourra se faire ni avec une chaine ni à l'aide d'une élingue métallique.
Toutes les précautions devront être prises pour éviter la détérioration de la protection contre la
corrosion, pendant la manutention. Si malgré cela la protection était détériorée, il appartiendrait à
l'entreprise d'exécuter les retouches durables nécessaires.
Les écrous devront être bloqués à fond avant de serrer les contre-écrous. L'ensemble tige-écrou,
contre-écrou, sera protégé par une coulée de compound. La verticalité des fûts sera vérifiée
candélabre par candélabre.
Le repérage de la verticalité sera fait avec des rondelles ou des cales d'acier placées sous l'embase
avec remplissage au mortier.

III.7.12 Pose des lanternes et des lampes sur les candélabres


Les lanternes seront montées après pose et calage des candélabres.
Elles devront être parfaitement ajustées, l'horizontalité transversale étant contrôlée au niveau à bulle.
Toutes les lampes seront réglées avec une tige fabriquée par l'entrepreneur et qui, s'appuyant sur les
bords de la lanterne, donnera la position de la lampe dans trois directions octogonales.
Les luminaires devront être disposés de manière correcte par rapport aux surfaces à éclairer de façon
à obtenir la meilleure uniformité de luminance possible.
Ils devront être manipulés avec le plus grand soin, afin d'éviter toute dégradation. Leur fixation aux
supports devra être effectuée sans jeu.

III.7.13 Raccordement des candélabres


L'alimentation du premier candélabre se fera à partir du transformateur par un câble 2x10mm² .
L'alimentation des candélabres suivants, dépendant du même transformateur, se fera par des câbles
2 conducteurs de section appropriée; la mise à la terre sera assurée depuis le circuit de terre
conformément aux plans.
Les transformateurs seront branchés alternativement sur deux phases afin d'avoir une répartition
égale sur les trois phases.

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III.7.14 Pose des transformateurs enterrés


Les transformateurs seront posés au milieu du regard comme indiqué sur le plan.
L'étanchéité des passages des câbles et du couvercle sera assurée par des joints résistant bien aux
agents oxydants et hydrocarbures.
Le collier de mise à la terre des transformateurs ainsi que l'armature plomb du câble BT seront reliés
à l'armature du câble HTA, dont la continuité sera assurée jusqu'à la prise de terre (piquet).
Les ouvriers chargés de la pose de ces transformateurs devront être spécialisés et hautement
qualifiés.

III.7.15 Pose des boites de raccordements et de coupure


En cas de besoins, les boites de raccordement des transformateurs seront posées sur un des cotés
du regard du transformateur comme indiqué sur le plan.

III.7.16 Mise à la terre


Les raccordements au circuit général de terre existant se feront comme suit :
‐ pour les transformateurs au moyen d'un shunt en câble de 25mm² reliera le circuit de terre
aux bornes prévues à cet effet ;
‐ pour les candélabres au moyen d'un shunt en câble de 25mm² reliera le circuit de terre aux
bornes de terre du candélabre ;
‐ pour les platines un shunt en câble de 10mm² reliera la borne de terre du candélabre à la
platine.
La mise à la terre et les liaisons équipotentielles seront réalisées de telle façon que les conditions de
sécurité soient assurées c'est à dire qu'en cas d'un défaut entre une masse et la terre oû entre deux
masses simultanément accessibles, il ne puisse pas apparaitre une tenion > à 50 V.
La mise à la terre des transformateurs et des boites de raccordement et de coupure sera réalisée par
un câble en cuivre nu de 25mm² cheminant dans les mêmes tranchés des réseaux et par un piquet de
terre chemise cuivre de 2 m de long dans chaque regard transformateur. La valeur de la prise de terre
doit être < à 10 ohms.
Les câbles HTA 5,5 KV cheminent sous buses (sans contact avec la terre).

III.8 Essais et réceptions

III.8.1 Conditions de réception


Les essais épreuves et garanties contractuels concernent tous les ouvrages faisant partie du marché.
Ils comprennent ceux à effectuer sur les lieux de fabrications et ceux à effectuer sur chantier.
Les essais seront effectués par le Maître de l'Ouvrage ou son représentant. Le Maître de l'Ouvrage se
réserve le droit de se faire représenter.
Les dépenses afférentes aux essais et épreuves prévues par les normes et le marché sont incluses
dans les prix des matériels et prestations concernées.
Ils seront effectués à la diligence de l'entrepreneur qui proposera au Maître de l'Ouvrage les dates
correspondantes.
Ce dernier se réserve la faculté de renouveler à pied d'oeuvre les essais ou épreuves que les produits
ou matériels ont déjà subis sur les lieux de production.
Les fournitures et prestations à mettre en oeuvre pour ce renouvellement sont à avancer par
l'entrepreneur.
Les résultats ainsi obtenus annulent ceux des premières épreuves.
S'ils sont favorables les frais sont à la charge du Maître de l'Ouvrage, dans le cas contraire, ils
incombent à l'entrepreneur qui doit en outre remplacer les matériaux produits ou matériels reconnus
défectueux.
En plus des essais épreuves et vérifications prévus par les normes, il fait partie du marché ceux cités
ci-après :

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III.8.2 Essais en usine


Les essais en usine portent notamment en plus de ce qui est prévu par les normes pour :
‐ essais des lampes en laboratoire;
‐ essais à vide, en charge et surcharge des transformateurs;
‐ le contrôle en usine de la fabrication et de galvanisation des supports.
La réception du matériel d'importation sera assurée en usine. L'équipe qui récptionnera ce matériel
sera composée de :
- 2 représentants du Maître d'Ouvrage;
- 1 représentant du bureau d'étude;
- 1 oû plusieurs representants de l'entreprise
Les frais de transport, déplacement, visa, timbre, logement, restauration et mission seront à la charge
de l'entreprise qui doit les prendre en considération lors de l'établissement de son offre.

III.8.3 Essais sur site


Les opérations de réception sont effectuées par le représentant légal ou son représentant habilité en
présence du Maître d'oeuvre et de l'entrepreneur.
Il est procédé aux opérations de réception dans le délai de 20 jours à compter de la date de réception
par le Maître d'Ouvrage de la lettre recommandée par laquelle l'entrepreneur l'informe de
l'achèvement des travaux.
Les opérations de réception comportent un essai général de l'installation et des vérifications qui
portent notamment sur les points suivants :
‐ implantation correcte des points lumineux;
‐ montage des candélabres (niveau des massifs, protection des écrous contre la corrosion, bon
fonctionnement des portillons, calage, etc...);
‐ isolement des conducteurs;
‐ intensité du courant transporté par les conducteurs;
‐ chute de tension au point d'alimentation et en fin de ligne, notamment lors de l'amorçage des
sources LED;
‐ qualité des prises de terre;
‐ réglage des luminaires (inclinaison et position des lampes);
‐ niveau d'éclairement
 les relayages ;
 les cellules photoélectriques et l'horloge électrique ;
 l'appareillage moyenne tension ;
 essai en charge et surcharge des transformateurs enterrés.
Les opérations de réception comportent, en outre, la constatation éventuelle.
‐ de l'inexécution de certaines prestations prévues au marché, d'imperfections ou malfaçons.

III.8.4 Réception provisoire


Les opérations de réception font l'objet d'un procès-verbal dressé sur le champ par le représentant
légal du Maître d'Ouvrage et soumis à la signature de l'Entrepreneur.
La réception ne peut être refusée qu'en raison des insuffisances, omissions, imperfections et
malfaçons constatées au cours des opérations de réception et mentionnées au P.V. Notification du
refus de cette réception est alors faite à l'entrepreneur et cette notification doit intervenir dans le délai
de Dix (10) jours suivant l'expiration du délai fixé. Si la notification n'a pas été faite dans ce délai, la
réception est considérée comme acquise.
S'il s'avère que certaines prestations prévues au marché n'ont pas été exécutées et si le représentant
légal du Maître d'Ouvrage accepte néanmoins de prononcer la réception, ces prestations doivent être
exécutées trois mois au plus tard après la date de la réception, sauf prolongation éventuelle par ordre
de service.

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L'entrepreneur doit remédier aux imperfections ou malfaçons mentionnées dans le procès-verbal de


réception dans le délai fixé par le Maître d'Ouvrage ou en l'absence d'un tel délai trois mois avant la
fin du délai de garantie.
Au cas où les travaux ne seraient pas faits dans le délai prescrit, le représentant du Maître d'Ouvrage
peut les faire exécuter aux frais et risque de l'Entrepreneur.
Si certains ouvrages ou certaines parties d'ouvrage ne sont pas entièrement conformes aux
spécifications du Marché sans que les imperfections constatées soient de nature à porter atteinte à la
sécurité, au comportement ou à l'utilisation des ouvrages, le représentant du Maître d'Ouvrage peut,
en égard à la faible importance des imperfections et aux difficultés que présenterait la mise en
conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages défectueux et proposer à l'entrepreneur
une réfection sur les prix.
Si l'entrepreneur accepte la réfection, les imperfections qui l'ont motivée se trouvent couvertes de ce
fait et la réception est prononcée sans réserve.
Dans le cas contraire l'entrepreneur demeure tenu de supprimer ces imperfections, la réception étant
prononcée sous réserve de leur réparation.
La réception une fois prononcée prend effet à compter de la date réelle d'achèvement des travaux
fixés lors des opérations de réception et mentionnée dans le procès-verbal de réception provisoire.
A la demande de l'Entrepreneur, des réceptions provisoires partielles peuvent être prononcées

III.8.5 Maintenance pendant la période de garantie


Comme indiqué dans le cahier des clauses administratives, le délai de garantie est fixé à Trois Cent
Soixante Cinq Jours (365 j) de fonctionnement sans pannes à partir de la réception provisoire sans
réserves.
Pendant ce délai, l'entrepreneur est responsable de l'entretien et de la maintenance complète des
installations.
Il est tenu :
‐ d'exécuter les travaux éventuels de finition ou reprise constatés lors de la réception ;
‐ de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l'ouvrage demeure conforme à
l'état où il était lors de la réception provisoire et après correction des imperfections constatées
au cours de cette réception ;
‐ procéder le cas échéant aux travaux conformatifs ou modificatifs dont la nécessité serait
apparue à l'issue des essais ou vérifications effectués lors des opérations de réceptions ;
‐ les frais corespondant à ces prestations sont à la charge de l'entrepreneur ;
‐ au cas où des désordres sont apparus dans les installations par suite de cas de force
majeure, dûment constatés (intempéries, foudres et autres phénomènes naturels) ou d'actes
de vandalisme et plus particulièrement des accidents de la circulation, les remises en ordre
sont à la charge de l'entrepreneur.
Pour cela, il doit contracter une assurance dont une copie sera remise au Maître d'Ouvrage.
Pendant ce délai, il revient à l'entrepreneur de déceler les pannes et anomalies et d'y remédier dans
les vingt quatre heures quelle que soit leurs importances.
Tout dépannage n'intervenant pas dans délai sera considéré comme retard d'exécution.
Pendant la même période, le rôle du Maître d'Ouvrage se limitera à contrôler la bonne maintenance et
le cas échéant à faire à l'entrepreneur de ses constatations.

III.8.6 Reception définitive


Le délai de garantie commence à courir à compter de la date d'effet de la réception provisoire.
Sauf dispositions contraires, le délai de garantie est d'un an pour l'ensemble des travaux inclus dans
le marché.
Pendant le délai de garantie, l'Entrepreneur est tenu :
‐ d'exécuter les travaux éventuels de finition ou reprise visés ci-dessus ;
‐ de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l'ouvrage demeure conforme à
l'état où il était lors de la réception ou après correction des imperfections constatées au cours
de cette réception ;

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‐ procéder le cas échéant aux travaux modificatifs dont la nécessité serait apparue à l'issue des
essais ou vérifications effectués ;
‐ remettre au Maître d'Oeuvre les plans des ouvrages conformes à leur exécution.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires ayant pour effet de remédier aux
difficiences énoncées ci-dessus sont à la charge de l'entrepreneur.
Si à l'expiration du délai de garantie l'entrepreneur n'a pas procédé à l'exécution des travaux et des
prestations énumérées ci-dessus, le délai de garantie peut être prolongé par ordre de service pour les
parties d'ouvrages non parachevées jusqu'à l'exécution complète des travaux.
L'achèvement des travaux peut être assuré d'office par le maître d'Ouvrage aux frais et risques de
l'entrepreneur si ce dernier n'a pas donné suite à l'ordre de service susvisé dans le délai prescrit.
A l'expiration du délai de garantie, éventuellement prolongé dans les conditions précisées ci-dessus,
l'entrepreneur est libéré de ses obligations contractuelles sous réserves cependant :
‐ de la garantie particulière applicable aux lampes et qui est précisée ci-dessus ;
‐ de la protection contre la corrosion applicable aux parties optiques et mécaniques des
luminaires telle qu'elle est définie dans ce Cahier.
Les taux et les modalités d'application des pénalités sont ceux qui sont fixés par le Cahier des
Clauses Administratives Particulières.

III.8.7 Pièces de rechange et matériel de maintenance


En plus de stock de pièces de rechange que l'entrepreneur est tenu maintenir à la disposition des ses
équipes chargées de la maintenance des installations pendant le délais de garantie, il lui revient de
fournir le jour de la réception provisoire (contre paiement selon les prix prévus au marché) un lot
complet à concurrence des 5% du montant du marché permettant la maintenance par le Maître
d'Ouvrage de l'ensemble des installations pendant une durée de deux (02) ans.
Ce lot comprendra en particulier les quantités nécessaires de:
‐ lampes ;
‐ platines ;
‐ luminaires ;
‐ candélabres ;
‐ crosses ;
‐ câbles HTA et BT ;
‐ transformateurs enterrés ;
‐ boites scotch ;
‐ boites modulaires éventuellement ;
‐ bobine de contacteur ;
‐ carte de contrôle et commande des cellules HTA/HTA-EP.
La liste définitive de ces pièces sera arrêtée en commun accord avec le maître d'Ouvrage.

III.9 Documents à fournir

III.9.1 Documents à fournir lors de la soumission


Conformément au présent cahier des clauses techniques particulières, l'entrepreneur devra joindre les
documents techniques des fournisseurs, ainsi que les notices d'entretien pour tous les matériels
proposés, lors de la soumission.
L'entrepreneur est tenu de fournir les mêmes documents, pour tous les matériels qu'il proposera en
variante.
Plus particulièrement :
 Equipements moyenne tension du poste de transformation
‐ spécifications techniques ;
‐ devis descriptif.

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 Transformateurs HTA-EP/BT
‐ spécifications techniques ;
‐ devis descriptif.
 Candélabres
‐ le plan d'aspect ;
‐ les dessins détaillés et côtes des mâts, avec position et dimensions de la trappe de visite et
jupe coulissante ;
‐ les dessins détaillés des embouts destinés à la fixation des candélabres ;
‐ le système de fixation des candélabres ;
‐ les caractéristiques des matériaux utilisés ;
‐ le poids des candélabres ;
‐ la garantie technique d'usage ;
‐ une note de calcul justificative.
 Luminaires
Pour chaque luminaire, l'entrepreneur devra produire :
‐ les caractéristiques photométriques suivant le modèle établi dans la Norme U.T.E 71.120,
comprenant les critères de défilement, la courbe isolux pour 10m et 1.000 lumens, les courbes
de répartition des intensités lumineuses dans le demi plan vertical contenant l'intensité
maximale et le plan vertical transversal et les facteurs d'utilisation ;
‐ les courbes isolux au sol dans les carrefours et sur une section comprise entre deux
candélabres consécutifs pour la section éclairée intermédiaire ;
‐ les garanties de durée de vie des lampes proposées ;
‐ la puissance unitaire, y compris l'appareillage ;
‐ le type d'appareil proposé, avec notice explicative et technique (précisant la classe et les
matériaux et leur traitement) ;
‐ photos de l'appareil ;
‐ les caractéristiques d'utilisation du matériel ;
‐ la provenance des appareillages auxiliaires ;
‐ la garantie technique du matériel ;
‐ un certificat garantissant la classe de l'appareil.
 Appareillage auxiliaire
‐ provenance ;
‐ notice correspondante.
 Entretien - Exploitation
L'Entrepreneur fournira tous les renseignements utiles pour le bon entretien et l'exploitation de
l'installation, ainsi qu'une liste de pièces de rechange préconisées pour une année d'exploitation.
 Lots de pieces de rechange
L'entrepreneur est tenu de fournir avant la réception provisoire, le lot de pièces de rechange prévu au
marché. Ce lot est estimé à 5% du montant global de l'offre.

III.9.2 Documents à fournir en fin de travaux


L'Entrepreneur fournira à la fin des travaux :
‐ tous les plans définitifs mentionnés à l'article 3.4 ci-dessus ;
‐ les plans de recollement de l'installation ;
‐ les notices détaillées d'entretien et de dépannage se rapportant à chaque matériel installé.
Les plans de recollement seront fournis sur support papier en 3 jeux et sur support informatique.

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SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE C 2 – SIGNALISATION LUMINEUSE
 
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PK5-PK12

SOMMAIRE

I.  GENERALITES ................................................................................................................................. 2 


II.  CONSISTANCE DES TRAVAUX .................................................................................................... 2 
III.  SPECIFICATIONS ............................................................................................................................ 2 
III.1  CONFORMITE AUX NORMES .......................................................................................................... 2 
III.2  STRATEGIE DE REGULATION ......................................................................................................... 2 
III.3  COMMUTATION DES PLANS DE FEUX ............................................................................................ 3 
III.4  TENUE ELECTRIQUE ET CLIMATIQUE DES EQUIPEMENTS ............................................................... 3 
III.5  EQUIPEMENT DE FEUX .................................................................................................................. 4 
III.6  POTENCE – SUPPORT DE FEUX ...................................................................................................... 4 
III.7  LE CONTROLEUR DE CARREFOUR ................................................................................................. 4 
III.8  CAPTEURS A BOUCLE ELECTROMAGNETIQUE : ............................................................................. 7 
III.9  LOGICIELS : .................................................................................................................................. 7 
III.10  MATERIEL DE VISUALISATION : .................................................................................................... 7 
IV.  MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ....................................................................................... 8 
IV.1  CONDITIONS GENERALES D’EXECUTION : ..................................................................................... 8 
IV.2  RACCORDEMENT DES CABLES : .................................................................................................... 8 
IV.3  FOUILLES POUR TRANCHEES OU MASSIFS ..................................................................................... 8 
IV.4  POSE DE FOURREAUX : ................................................................................................................. 9 
IV.5  MASSIFS : ..................................................................................................................................... 9 
IV.6  MISE EN ŒUVRE DES POSTES DE MESURES : ................................................................................ 10 
V.  DOCUMENT A FOURNIR - RECETTE GARANTIE - MAINTENANCE -
FORMATION 10 
V.1  PROGRAMME D’EXECUTION ....................................................................................................... 10 
V.2  DOCUMENTS A FOURNIR : ........................................................................................................... 11 
V.3  ESSAI DE SYSTEMES REALISES LORS DE LA RECETTE .................................................................. 12 
V.4  GARANTIE .................................................................................................................................. 12 
V.5  ASSISTANCE TECHNIQUE ............................................................................................................ 12 
V.6  MAINTENANCE ........................................................................................................................... 12 
V.7  FORMATION................................................................................................................................ 13 

Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) P age 1 s ur 13 PARTIE C2 - Signalisation lumineuse
 
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

SPECIFICATIONS TECHNIQUES – PARTIE C 2 - SIGNALISATION


LUMINEUSE

I. GENERALITES
Le présent projet concerne la réhabilitation et l’élargissement de la route nationale 1 entre le PK5 et le
PK12.
Les travaux de signalisation lumineuse concernent les carrefours suivants faisant partie du Lot N°1
PK7-PK12 :
‐ carrefour "PK8" ;
‐ carrefour "LDD" ;

II. CONSISTANCE DES TRAVAUX


Sont à la charge de l’Entreprise :
‐ les installations et raccordements nécessaires
‐ l’établissement d’une étude sur la régulation des carrefours à soumettre à l’approbation du
Maître d’œuvre;
‐ l’exécution des fouilles, pose des fourreautages, remblai, etc ;
‐ l’exécution des travaux de Génie Civil : regard de tirage, dispositif d’ancrage, massifs pour
poteaux, potence etc ;
‐ la fourniture et pose des équipements de signalisation lumineuse, potence, supports de feux,
lanternes, lampes, câbles, armoire de commande ; etc.
‐ formation du personnel ;.
‐ le raccordement, essais et mesures étant entendu que les équipements de laboratoires aux
essais sont à la charge de l’entreprise ;
‐ la signalisation routière et toutes prestations nécessaires au maintien de la circulation ;
‐ l’établissement et la diffusion des dossiers de recollement ;
‐ l’entretien des installations pendant la durée de garantie ;
‐ la fourniture des pièces de rechange ;
‐ toutes sujétions de fournitures et de mise en œuvre.

III. SPECIFICATIONS

III.1 Conformité aux normes


Tous les matériels devront obligatoirement être conformes aux règlements de l'Union Technique de
l'Electricité (UTE - organisme français) et aux documents suivants :
‐ les Normes Gabonaises en vigueur ;
‐ le Cahier des prescriptions communes applicables aux marchés de matériel électromécanique
destiné au traitement de l'information approuvé par décret n°67-647 du 25 Juillet 1967 de la
République Française ;
‐ les normes françaises NF, C15-100 relatives aux exécutions et entretien des installations
électriques. Règles C90-151 ; C90-159 ; C90-161 et C90-170 relatives aux essais climatiques
et mécaniques applicables aux ensembles.

III.2 Stratégie de régulation


La stratégie générale retenue repose sur les principes fondamentaux suivants :
1. Choix du plan de feux par commutation, par horloge. Cette méthode est celle qui est actuellement
utilisée. Il est donc écarté à priori les système macro-régulés par mesure de trafic en temps réel,
moins simples et fonctionnel mais moins bien pratique en cas de panne des détecteurs
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) P age 2 s ur 13 PARTIE C2 - Signalisation lumineuse
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PK5-PK12

2. Micro-régulation à tous les carrefours où les flux latéraux sont faibles ou très faibles, avec
escamotage pur et simple de la phase vert secondaire sans discontinuité dans la succession des
cycles.
3. Aux autres carrefours où les flux latéraux sont plus importants, détection des longueurs de queue
(différenciée suivant les voies), et régulation associée.
4. Coordination entre les carrefours dans le cas où leur interdistance n'est pas trop grande (voir
paragraphe III.3 ci-après).
5. Liaison entre carrefours permettant de faciliter la maintenance : centralisation des alarmes,
commutation à distance du plan de feux.
6. Mesures du trafic, et mémorisation de statistique en trois points stratégiques.
7. Extension possible dans le futur avec connexion du coordinateur au réseau commuté, par Modem,
permettant au minimum de transmettre les alarmes.
Les principes 4, 5 et 7 supposent la liaison câblée entre les carrefours.

III.3 Commutation des plans de feux


Il est nécessaire de prévoir par l’Entreprise les plans de feux suivants :
‐ heure de pointe du matin ;
‐ heure creuse ;
‐ heure de pointe du soir ;
‐ nuit et jours fériés ;
‐ réserve.
Le détail des plages horaires de commutation devra être établi en s’inscrivant des pratiques
actuelles. Le trafic subit d’importantes variations saisonnières :
‐ passage aux horaires particuliers et passage inverse ;
‐ ramadan ;
‐ période estivale avec allées et venues.
Il serait préférable, mais non indispensable, que les passages saisonniers d’un programme à l’autre
soient effectués automatiquement, grâce à un calendrier perpétuel.

III.4 Tenue électrique et climatique des équipements


Les performances des équipements électriques alimentés par le réseau devront être assurées dans
une plage de variation :
‐ de - 20% de la tension nominale locale
‐ de + ou - 1 Hz de la fréquence
Les micro-coupures du réseau SEEG d’une durée inférieure à 200 ms devront rester sans effet sur le
fonctionnement du système et n’entraîner aucune dégradation des performances des équipements.
Leur fonctionnement ne doit pas être perturbé par :
‐ les parasites industriels ;
‐ les perturbations radio-électriques ;
‐ les perturbations électromagnétiques.
Le titulaire aura à sa charge de solutionner techniquement tout litige éventuel.
Les équipements alimentés en énergie électrique (autre que très basse tension) disposés sur le
domaine public et faisant partie d’une même installation seront reliés à la terre de façon
équipotentielle. Tout équipement sur le site ne devra subir aucun dommage d’une coupure,
déconnexion ou mise en court-circuit de l’un de ses câbles de liaison ou d’alimentation. Les
équipements devront tenir compte des conditions climatiques et conserver leurs performances :
‐ dans une gamme de température sous abri de - 5° à + 70°C ;
‐ dans une gamme d’hygrométrie inférieure à 95% ;
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Les équipements devront subir, sans dérèglement, des contraintes d’environnement dues :
‐ aux vibrations produites par les passages des véhicules ;
‐ aux poussières et vapeurs atmosphériques ainsi qu’aux gaz d’échappements.

III.5 Equipement de feux


Les sources lumineuses seront à incandescence ou luminescente longue durée. Le feu "rouge" doit
comporter un système à deux ou trois sources permettant d’assurer, en permanence, la perception du
signal. Pour les modèles équipés de lampes à incandescence, les douilles seront montées de façon à
assurer le réglage de mise au foyer. La sensation d’éclairement des feux par effet “fantôme” devra
être complètement supprimée. Tous les appareils de visualisation devront être livrés complètement
câblés jusqu’aux barrettes repérées pour les branchements, et munis des sources lumineuses
correspondantes pour la tension convenue.

III.6 Potence – Support de feux

III.6.1 Potence
Toutes les potences support à feux tricolores devront obligatoirement conformes aux plans proposés
par l’Entrepreneur et à soumettre à l’accord du Maître d’œuvre et munis d’un dispositif d’obsturation à
la partie supérieure.
Les tiges de scellement, rondelle, écrou et contre-écrou permettant leur mise en place sur le site
feront partie intégrante de la fourniture. Leur caractéristiques mécaniques devront être celles utilisées
dans les régions classées en site n°3. Les potences seront en acier d’un seul tenant, galvanisé à
chaud, circulaire octogonale ou rectangulaire pour les potences. Le diamètre intérieur ne sera pas
inférieur à 100 mm. Les parties en contact avec le béton seront revêtues d’une couche de peinture
bitumineuse (brai de houille, éventuellement amélioré par l’adjonction de résine vinyliques ou
époxydiques, ou bitume de pétrole).

III.6.2 Support
Les supports de feux auront une hauteur de 3.7 m et d'un seul tenant et de diamètre 114 mm en acier
galvanisé (circulaires) et doivent être munis de chapeaux de protection. Deux entailles en haut du
support pour le passage des câbles, 4 trous pour passage de câble au niveau des bras de fixation des
lanternes, 4 trous taraudés pour la fixation des bras.
Des feux, régulés par la signalétique lumineuse, seront prévus au niveau des contres allés et installés
sur les supports.
Les feux piétons seront doublés et intégrés sur la signalisation primaires. Ils seront installés de part et
d’autre de la chaussée sur les supports.

III.7 Le contrôleur de carrefour

III.7.1 Enveloppe d’armoires :


Les enveloppes des armoires seront soit en polyester armé de fibre de verre soit métalliques. Elles
seront totalement lisses à l’extérieur et sans protubérance. Le système de fermeture des portes sera
avec 2 points de condamnation minimum. L’armoire comportera un ou plusieurs systèmes de blocage
pour maintenir les portes en position ouverte. L’accès des équipements aux rongeurs sera rendu
impossible par l’installation de presse-étoupe pour passer les câbles.

III.7.2 Le contenu de l’armoire :


Le chassis intérieur devra être métallique et conducteur et chacun des quatre montants devra être
relié au réseau de terre par deux descentes de terre situées de part et d’autre du massif.
a) Définition du compartiment “alimentation en énergie électrique”. La partie comptage électrique
sera intégrée dans un compartiment séparé et comportera une porte munie d’un hublot pour
permettre le relevé des consommateurs. La composition du compartiment comptage électrique
sera la suivante :
‐ coffret de raccordement au réseau B.T. 220 V équipé de ses fusibles ;
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‐ compteur concessionnaire ;
‐ disjoncteur différentiel.
b) Définition du compartiment contrôleur de carrefour : ce compartiment comprendra :
‐ un panneau de servitudes, avec protection contre la foudre et les sur tensions et anti-
parasitage ;
‐ un commutateur principal permettant :
 La mise en marche du contrôleur avec feux ;
 La mise en marche du contrôleur sans feux (Test) ;
 L’arrêt complet du contrôleur ;
 La mise en clignotant du contrôleur.
‐ une unité centrale :
La communication avec l'unité centrale doit être assurée par un port série et pouvant être relié soit
avec un ordinateur compatible soit avec un clavier de programmation exécutant les données en
entrée et sortie. L’unité centrale sera construite autour d’un microprocesseur dont la programmation
peut s’effectuer seconde par seconde. La capacité de commande de chaque contrôleur, exprimée en
nombre de lignes de diagrammes indépendants à proposér par l’Entrepreneur et à soumettre à
l’accord du Maître d’œuvre.et choisie dans la gamme 8 - 16 - 24 - 32.
‐ une unité de sécurité :
Cette unité doit commander le passage au clignotant des feux du carrefour dans les cas de
dysfonctionnement définis ci-après sous le titre “Sécurité de fonctionnement”.
‐ un ensemble de visualisations :
Cet ensemble permet le contrôle du bon fonctionnement du contrôleur de carrefour et de l’ensemble
des feux en visualisant :
 le mode de fonctionnement ;
 la phase en cours ;
 les impulsions de coordination ;
 les défauts ayant entraîné le passage en sécurité ;
 les signaux reçus des détecteurs ;
 le temps de cycles en secondes.
‐ le coffret agent :
Il permettra les commandes suivantes :
 Position automatique/manuelle ;
 Position jaune clignotant ;
 Position rouge barrage ;
 Temps fixe.
‐ un ensemble de commande en puissance des équipements de visualisation :
Chaque groupe de feux (véhicules, piétons, flèches) sera commandé par un module individuel équipé
de commutateur statique.
‐ un module de contrôle du courant consommé par les feux rouges réglementaires :
 Module véhicules Commande : Vert - Jaune / Jaune clignotant – Rouge ;
 Module piétons Commande : Vert / Vert clignotant – Rouge ;
 Module flèche Commande : Jaune clignotant ;
 Module de coordination : équipé d'un système permettant la coordination entre plusieurs
carrefours et le contrôleur de zones ( que ce soit en maître ou en esclave ) ;
 Coordination sur deux fils ;
 Pour être relié entre carrefours directement par carte de coordination avec câble de
deux fils ou par modem ;
 Le contrôleur doit avoir un nom pour son identification ;

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 La communication entre carrefours ou carrefour coordinateur de zone doit être avec


l'envoi des données communes ( heures - date – plan de feux etc…) ;
 Le contrôleur doit être équipé d'une carte pour bouton poussoir et d'une ou plusieurs
entrées ;
 A travers des modems, la communication entre micro et contrôleur est rendue possible
par le changement dans la programmation sur la centrale de défaut etc…
 Le logiciel doit pouvoir communiquer avec un ordinateur et l'appeler automatiquement ;
 Le logiciel doit comporter une page qui sera appelée contrôle bloc. Dans cette page on
peut programmer des données en option par des groupes de feux spéciaux dans le type
de coordination avec d'autre contrôleur non compatible.
Les cartes de commande devront posséder des voyants qui recopient l’état de chaque commande.
‐ un bornier de répartition :
Le bornier de départ de toutes les commandes de feux doit être repéré (par feu et par couleur) suivant
l’ordre alphabétique ou numérique et reproduit sur un plan disponible à l’intérieur de l’armoire. Pour
chacun des départs "voitures" et "piétons", le soumissionnaire prévoira 4 bornes : (rouge testé, rouge
non testé, jaune, vert). Les borniers seront sectionnables par fusible sur chaque conducteur et
comporteront une prise test.

III.7.3 Mode de fonctionnement :


‐ principes généraux de fonctionnement :
Chaque groupe de feux (voitures, piétons, flèches) devra pouvoir faire l’objet d’une programmation
indépendante, sauf pour le cas d’une répétition des feux à gauche, ainsi que des répétiteurs de trafic
ou de flèches de dégagement. On entend par programmation indépendante la possibilité de fixer les
débuts et fins de clignotement d’une flèche jaune à un moment quelconque du cycle. En particulier, la
programmation des signaux pour piétons devra être totalement indépendante de la programmation
des signaux pour voiture.
‐ séquence de démarrage :
FEUX VEHICULES FEUX PIETONS
Jaune clignotant Eteint
Jaune fixe Rouge
Rouge intégral Rouge
Fonctionnement normal Fonctionnement normal.
‐ séquence de mise en clignotant :
 En cas de commande du jeune clignotant (commande agent ou programmation), la
mise au clignotant des feux est réalisée après une rouge barrage.
 En cas de passage en sécurité, l’ensemble des feux passe directement au jaune
clignotant. Les conditions du passage en sécurité sont définies ci-après.
‐ fonctionnement au rouge intégral :
L’ensemble des feux du carrefour est au rouge y compris les figurines piétons. Pendant le
fonctionnement des feux au rouge intégral, le contrôleur maintient le fonctionnement en cours.

III.7.4 Sécurité de fonctionnement :


Les feux devront obligatoirement passer au clignotant dans les cas suivants :
‐ vert en croix dans deux feux antagonistes :
Les verts en croix entre un feu “véhicules” et un feu “piétons” seront traités de la même manière du
point de vue de la sécurité que les verts en croix entre deux feux “véhicules”.
‐ absence du rouge sur une entrée :
Le test devra être effectué sur le départ de puissance vers le feu réglementaire.
‐ allumage simultané de plusieurs lampes sur une même lanterne ;
‐ blocage du carrefour sur un état.
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Les tests sécurité se feront sur la sortie puissance. Le jaune clignotant de sécurité sera généré par un
compteur d’alternance secteur.

III.7.5 Coordinateur de zone :


Cet équipement devra reprendre aux mêmes spécifications d’enveloppe, de protection contre la
foudre et anti-parasitage, et de sécurité en général qui ont été définies aux paragraphes précédents.
D’un point de vue fonctionnel, il est rappelé que le coordinateur devra assurer :
‐ la gestion des impulsions destinées aux calages dans le temps de différents contrôleurs ;
‐ la mémorisation des plans de feux et des plages horaires, et leur cumulation ;
‐ le contrôle de bon fonctionnement coordonné des contrôleurs ;
‐ la réception des alarmes avec distinctions des matériels en panne ;
‐ en option, la connexion à un modem et l’appel automatique en cas d’alarme.
L’Entreprise devra préciser dans son offre les modalités de programmation : Type de matériel, Type
de logiciel, inter-activité, facilité d’usage. On précisera également les organes périphériques annexes
livrées avec l’appareil, ou connectables en option.

III.7.6 Les Modems (option) :


Le soumissionnaire proposera du matériel respectant les contraintes imposées par la SONETEL. Le
modem "appelant" sera installé dans le coordinateur de zone et transmettra les alarmes reçues des
différents carrefours, selon leur genre. Il sera fourni en outre un modem “appelé”, à installer dans un
lieu précisé par l’Administration en temps utile.

III.8 Capteurs à boucle électromagnétique :


L’inductance caractéristique des boucles devra être comprise entre 100 et 600 NH. Les paramètres :
passage, taux d’occupation, intervalle - véhicules sont exigibles exclusivement par voie de circulation.
Présence :
La présente est exigible pour tous les véhicules y compris les deux roues. Elle doit être effective et
continue, quelle que soit la composition du véhicule : semi-remorque, véhicule léger avec caravane).
Dans le cas de stationnement dans la zône de détection l’oubli de la présence doit être effectif après
un temps compris entre 3 et 5 minutes.
Passage :
Le passage est exigible pour tous les véhicules y compris les deux roues.
Les équipements détecteurs ou logique associée devront visualiser l’état actif de l’organe de sortie.
Cette visualisation peut être matérialisée par un voyant, une diode électro-luminescente ou un
galnomètre, elle pourra être permanente ou temporaire.

III.9 Logiciels :
Suivant les solutions adoptées par le fournisseur pour la mémorisation des données de trafic, ainsi
que pour la mémorisation éventuelle des alarmes, on précisera si les logiciels de dépouillement de
ces statistiques sont disponibles, avec leurs caractéristiques : types de statistiques produites,
présentation.

III.10 Matériel de visualisation :


Lanterne tricolore de diamètre 300 mm, les lanternes sont complètes :
‐ lampes ;
‐ câbles ;
‐ bornier ;
‐ fixations ;
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‐ lentilles avec ou sans cache flèche ;


‐ visières démontables ;
‐ clé spéciale d’ouverture.
Le système de fixation empêche toute rotation sous l’action du vent et sous une force extérieure tout
en assurant l’orientation correcte des lentilles. Les lentilles sont de type de divergentes en "toile
d’araignée".

IV. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

IV.1 Conditions générales d’exécution :


Les travaux seront exécutés conformément aux conditions techniques, normes et règlements, lois,
arrêtés, décrets et circulaires ministériels en vigueur à la date d’exécution des travaux et, en particulier
aux spécifications établies au présent document.

IV.2 Raccordement des câbles :

IV.2.1 Raccordement des câbles B.T. :


Au niveau des équipements, les câbles d’énergie seront raccordés par l’intermédiaire d’un bornier à
raison d’un fil par borne. Les borniers seront constitués de bornes plastiques incassables
encléquittées sur rail DIN asymétrique. Les bornes seront d’une section choisie en fonction des
sections des fils et comporteront une fiche femelle de test. Les systèmes de serrage seront d’un
modèle anti-cisaillant. A chaque raccordement, il sera laissé du mou dans le câble afin de faciliter une
éventuelle intervention. Ce mou devra être compatible avec le rayon de courbure du câble. Les câbles
seront repérés par étiquetage indélébile, au niveau des équipements des débuts et fins de caniveaux
et chemin de câbles. Les mentions adoptées seront les mêmes que sur le schéma synoptique de
l’installation. Les bornes seront repérés individuellement par un étiquetage indélébile.

IV.2.2 Raccordement des câbles de transmission :


Toutes les paires téléphoniques constituant le câble de transmission doivent passer en coupure dans
les armoires de carrefours sur un bornier permettant l’accès par des fiches de 2 mm de chaque côté
de la coupure. Tous les fils non utilisés d’un câble de transmission seront raccordés directement au
circuit de terre. Les équipements ne devront pas être endommagés par la déconnexion ou la mise en
court-circuit des câbles de transmission. Un isolement galvanique obligatoire sera réalisé entre les
lignes de transmission et les équipements de télétransmission. Cet isolement sera au minium de 100
m sous 2,5 KV continu. Sa rigidité diélectrique sera approuvée sous 4 KV - 50 Hz pendant une minute.

IV.2.3 Raccordement des conducteurs au réseau de terre :


Les jonctions par ligature ou torsade des conducteurs de circuits de terre intérieurs ou de descente de
terre intérieure sont interdites. Il en est de même pour l’emploi de la soudure à l’étain. Tous les
conducteurs, à la seule exception des conducteurs courts de liaison aux points de mise à la terre des
équipements, seront raccordés entre eux par brasure sans interposition d’élément démontable tel que
barrette de coupure ou de contrôle.

IV.3 Fouilles pour tranchées ou massifs


Lorsque les tranchées seront établies dans les surfaces revêtues, l’Entrepreneur procédera au
découpage soigné des matériaux enrobés, par sciage, et les évacuera à une décharge de son choix,
hors de l’emprise du chantier. Le fond de la tranchée sera soigneusement nivelé. Au droit des
ouvrages d’écoulement des eaux, les tranchées seront exécutées en sous-oeuvre. Toutes les
précautions seront prises pour que les ouvrages ne soient pas détériorés. Si des détériorations
survenaient par le fait des travaux, les ouvrages endommagés seraient remplacés aux frais de
l’Entrepreneur et par ses soins, conformément aux directives de l’Ingénieur des travaux.
L’Entrepreneur sera responsable de tous les dégâts occasionnés par lui ; soit aux niveaux, soit à la
chaussée, soit à tout mobilier urbain. Après exécution des fouilles, la chaussée devra être balayée
correctement ou éventuellement lavée si l’Ingénieur le juge utile. En règle générale, les dimensions
des fouilles seront pour les tranchées :

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‐ la largeur sera de quarante (40) centimètres ;


‐ la profondeur sera de quatre vingt (80) centimètres sous trottoir ou en bande engazonnée.
Pour la mise en place de ceinture de terre :
‐ largeur la plus faible possible ;
‐ profondeur : entre 40 et 70 centimètres.
Pour les massifs :
‐ pour potence : 1 m x 1 m x 1,40 m
‐ pour supports de feux tricolores : 0,4 m x 0,4 m x 0,65 m
Pour les chambres de tirage : 0,8 m x 0,8 m x 0,95 m
Pour les regards de branchements : 0,40 m x 0,40 m x 0,65 m
Le passage des conducteurs dans les parties de terrain revêtues d’une chape en béton ou d’un
recouvrement asphalté se fera par découpage dans le revêtement à l’aide d’une scie à disque d’une
saignée de 20 à 25 centimètres de large. Une fouille sera faite dont la profondeur devra être
suffisante pour permettre la mise en place du conducteur de terre dans le sol naturel. Les remblais en
provenance des fouilles seront soigneusement compactés, par couches successives de vingt (20)
centimètres d’épaisseur maximum.
Les ouvrages démolis seront reconstitués avec l’accord du Maître d’œuvre et à la charge at aux frais
de l’Entrepreneur.

IV.4 Pose de fourreaux :


Dans les chambres, ils seront parfaitement coupés et obturés par bouchon P.V.C. pour interdire toute
entrée de rongeurs. Dans le cas des traversées de chaussée, il sera mis en place des fourreaux de
100 mm.
Fourreaux en terrain de toute nature :
Après pose des fourreaux, la fouille sera remblayée jusqu’à une hauteur de vingt cinq (25) centimètres
comptée au dessus de la génératrice supérieure du fourreau d’une couche de terre meuble exempt de
pierre. Le grillage plastifié avertisseur sera alors déroulé et devra couvrir la largeur de la tranchée,
puis le reste de la fouille sera comblé à l’aide des matériaux en provenance des fouilles débarrassés
des gros éléments.
Fourreaux dans chaussée revêtue :
Les fourreaux sous traversées de chaussées revêtues seront posés sur un radier de ciment de dix
(10) centimètres d’épaisseur et de la largeur de la fouille. Après mise en place des fourreaux, ceux-ci
seront enrobés et la fouille comblée en béton de ciment, par couches successives de vingt (20)
centimètres soigneusement compactées. Le remblaiement de béton sera arrêté à six (6) centimètres
en dessous du niveau de la surface de chaussée. La réfection de ce revêtement, dûment acceptée
par le Maître d’œuvre sera exécutée, par les soins du titulaire du présent marché.

IV.5 Massifs :
L’Entrepreneur devra exécuter les massifs de scellement des potences suivant les côtés minimales ci-
dessous :
‐ massif pour potence : 1 m x 1 m x 1,40 m

Les massifs seront coulés en pleine fouille en béton de ciment. Les tiges de scellement des mâts
seront disposées avec un gabarit de réglage dont les dimensions devront être réalisées suivant les
indications du fournisseur de ceux-ci. Des fourreaux plastiques seront prévus pour permettre le
passage des câbles et devront être de qualité suffisante pour éviter l’écrasement lors du coulage du
béton. La partie supérieure du massif sur laquelle repose la semelle du support devra être
rigoureusement plane et horizontale. Après pose et réglage des supports et après réception par
l’Ingénieur, les litiges de scellement et leur écrous seront graissés ou isolés par un filon polyane puis
recouverts par un enduit ciment en forme de pointe de diamant. Dans le cas de massifs sur trottoirs, la

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pointe de diamant de finition sera remplacée par la reconstitution du revêtement initial. En aucun cas,
le massif ne devra être en saillie sur le trottoir.

IV.6 Mise en œuvre des postes de mesures :

IV.6.1 Pose de capteurs à boucle électromagnétique :


La pose des capteurs placés sous chaussée sera effectuée à la scie à béton, le défonçage par
marteau piqueur est prescrit. La saignée à réaliser doit avoir les dimensions minimales nécessaires au
fonctionnement du capteur et assurer une protection mécanique suffisante. Le fond de la saignée
devra être exempt d’aspérité à angle vif, un lissage du fond de saignée devra être réalisé si
nécessaire par action mécanique ou par enduisage. Le rebouchage de la saignée et l’enduisage
devront être réalisé si nécessaire par action mécanique ou par enduisage. Le rebouchage de la
saignée et l’enduisage devront être réalisé par un produit de bonne adhérence sur support humide, de
faible retrait, de viscosité suffisante à sa mise en œuvre, de résistance mécanique conservée entre -
15°C et + 50°C, résistant aux hydrocarbures. Dans tous les cas, le produit de rebouchage doit être
homogène et exempt de charge rapportée. Lorsque le capteur doit être placé dans une chaussée ou
un trottoir partiellement ou complètement pavé, il devra être posé sous les pavés et le pavage
reconstitué, en particulier aux caniveaux et bordures de trottoirs. Dans le cas de plusieurs boucles
adjacentes, les câbles de liaison doivent être dans des saignées distantes d’au moins 20 cm. La pose
du capteur devra être réalisée sans interruption complète de la circulation. Dans tous les cas, la
signalisation et le balisage de chantier devront être présents, même pour des travaux de courte durée
(moins d’une journée). La permission de voirie devra être acquise avant le début de tous travaux.

IV.6.2 Raccordement des boucles :


Le câble de boucle est la portion noyée dans la chaussée jusqu’à la boite de raccordement. Si la
distance capteur-détecteur est inférieure à 5 m, le câble de boucle sera raccordé directement au
détecteur (sans boîte de raccordement). Le câble de liaison, dans ce cas, devra être torsadé à raison
de 10 spires par mètre, et résister à des températures de 300°C et des tractions de 200 kg.
a) Distance boite de raccordement - détecteur : comprise entre 5 m et 50 m. Les détecteurs seront
placés dans l’armoire de commande et la liaison sera réalisée par un câble de 2 x 2,5 mm2 blindé.
b) Distance boite de raccordement - détecteur : supérieur à 50 m. Le détecteur sera placé dans un
coffret étanche accroché sur poteaux ou enterré à proximité immédiate de la boucle. Dans ce cas, il y
a lieu de prévoir son alimentation en énergie électrique (220 V en alternatif ou 24 en continu). La
liaison entre détecteur et contrôleur sera alors réalisée par un câble téléphonique. 1 quarte blindé
10/10 e mm.

V. DOCUMENT A FOURNIR - RECETTE GARANTIE - MAINTENANCE -


FORMATION

V.1 Programme d’exécution


Le titulaire devra soumettre à l’agrément du Maître d’oeuvre, le planning des travaux sur la base d’un
dossier de proposition actualisée dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de
notification du marché. Ce programme fera apparaître les principales phases des travaux :
‐ délais d’études ;
‐ délais de remise des plans et documents ;
‐ délais d’approvisionnement ;
‐ délais de fabrication ;
‐ délais de mise au point du système.
Le Maître d’oeuvre retournera le programme au titulaire, soit revêtu de son visa, soit accompagné des
rectifications qui seraient demandées au titulaire de faire dans le délai qui lui sera imparti. Le titulaire
devra laisser accès au Maître d’œuvre ou à son représentant, pour permettre un contrôle de
l’exécution des phase essentielles.

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V.2 Documents à fournir :


L’Administration attachera une grande importance à la qualité des documents remis : exhaustivité,
compréhension facile, couverture de tous les aspects d’utilisation et de maintenance des
équipements.

V.2.1 Dossier technique :


Le dossier “technique” (un par équipement élémentaire) est à remettre 15 jours avant la recette du
système. Celui-ci comprend :
‐ notice descriptive générale ;
‐ notice de montage et branchement ;
‐ rappel du synoptique dont fait partie l’équipement ;
‐ notice et conditions de fonctionnement ;
‐ notice technique.
 Schéma des câblages
 Schéma de raccordement
‐ notice technologique ;
‐ nomenclature des composants (mécaniques et électriques) avec fournisseurs et équivalences ;
‐ un synoptique général faisant apparaître les lignes de transmission et les liaisons entre les
différents équipements (avec les valeurs des tensions aux bornes d’essais) ;
‐ des plans de détails de branchement de chacun des équipements.

V.2.2 Dossier "Utilisateur" :


Ce dossier sera accompagné de commentaires permettant une compréhension aisée. Il comportera
notamment les sous-dossiers ci-dessous :
‐ un dossier “dialogue opérateur” :
Il indiquera les différentes commandes à utiliser au niveau du coordinateur pour modifier certains
paramètres ou pour forcer manuellement un plan de feu sur certains carrefours
‐ un dossier “programmation” :
Ce dossier décrira l’ensemble des instructions, commandes et fonctions utilisées ainsi que les
différents modes de transmission.
‐ un dossier “exploitation” :
Il précisera toutes les procédures à mettre en œuvre afin de pouvoir utiliser les différents logiciels
d’exploitation et les différents organes périphériques (imprimante).

V.2.3 Dossier d’entretien et de maintenance :


Le titulaire remettra au Maître d’œuvre un manuel “d’entretien et de maintenance” comprenant :
‐ programme de tests destinés à vérifier le bon fonctionnement du système et de chaque
équipement ainsi que les entretiens périodiques à effectuer ;
‐ programme de tests destinés à localiser les pannes et les procédures de dépannage ;
‐ description des appareils spécifiques de test (et dossiers techniques des appareils) ;
‐ définition d’un lot de maintenance comprenant une liste détaillée (marque et référence) des
matières consommables avec indication des quantités conseillées pour une année
d’exploitation.

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V.3 Essai de systèmes réalisés lors de la recette


La date des essais ayant pour objet de prononcer la réception, sera prise d’un commun accord entre
le titulaire et le Maître d’oeuvre. Toutefois, le début des essais devra obligatoirement commencer au
plus tard 20 jours après la demande. L’administration établira les procès-verbaux d’essais dans
lesquels elle notifie ses décisions d’acceptation ou de rejet. Ces décisions mentionnent s’il y a lieu les
motifs de rejet, de l’ajournement et des réfections, et les dates éventuelles de remise en état.
L’Administration dispose, à partir de la date de remise en état, d’un délai de quinze (15) jours pour
procéder aux essais complémentaires, et par la suite, d’un délai de quinze (15) jours pour établir le
procès verbal correspondant. Les essais seront effectués par la Maître d’oeuvre sur la base d’un
programme d’essais défini dans des cahiers d’essais établis par le titulaire et visé par le Maître
d’oeuvre. Ce programme comprend principalement :
‐ l’essai de bon fonctionnement global du système en différentes configurations (automatiques,
manuelles)
‐ le contrôle de fonctionnement des dispositifs de sécurité
‐ l’essai de bon fonctionnement de tous les organes de dialogue opérateur
‐ mesures de précisions des dispositifs de recueil de données (débit). Les mesures de référence
seront effectuées manuellement.
‐ des simulations de trafic
‐ l’examen des documents à fournir.
La réception sera prononcée à la fin de ces essais et le procès-verbal de réception comportera le
transfert de propriété.

V.4 Garantie
Le délai de garantie est de 2 (deux) ans à compter de la date de réception provisoire et sans réserves.
Au titre de cette garantie, le titulaire aura à sa charge :
‐ les déplacements ;
‐ la remise en état, sur place, du système par remplacement ou séparation des appareils
défectueux.
Lors de la notification de défaillance, le responsable technique de l’Administration pourra demander
une intervention d’urgence qui devra être effectuée dans un délai maximum de quarante huit (48)
heures.

V.5 Assistance technique


Pendant la durée de garantie, l’entreprise sera tenue d’apporter au Maître d’oeuvre toute l’aide
technique dont celui-ci pourrait avoir besoin.

V.6 Maintenance

V.6.1 Maintenance pendant la période de garantie :


Bien que le matériel soit sous garantie, il est nécessaire de procéder à son entretien périodique et au
remplacement des composants consommables. L’Entreprise est donc tenue de décrire les opérations
de maintenance qu’elle estime nécessaire et fournira le manuel d’entretien et de maintenance.
Le titulaire devra tenir à jour un document dénommé “cahier de maintenance” sur lequel seront
portées toutes indications utiles à la connaissance de l’état de marche du système et de ses
équipements, et en particulier :
‐ les observations faites par l’exploitant, les remarques consécutives aux tests ;
‐ les interventions de tout ordre telles que : diagnostic, remplacement d’équipements (indiquer
leur numéro), dépannages, modifications diverses, causes de panne, ainsi que les dates et
temps d’interventions correspondantes.

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V.6.2 Intervention sur appel :


Les interventions sur appel, après la période de garantie, seront rémunérées au coup par coup, sur la
base de prix unitaires d’interventions des techniciens selon leur grade. Le soumissionnaire stipulera
dans son offre, outre ces prix unitaires, les modalités d’intervention, et en particulier les délais
garantis, en précisant le cas des week-ends et jours fériés. Ces interventions sur appel concernent :
‐ l’entretien au 1er et 2ème degré des équipements informatiques ;
‐ l’entretien au 2ème degré des autres équipements.

V.6.3 Lot de pièces de rechange :


Il sera fourni dans l’offre une liste conseillée des pièces détachées et de sous-ensemble de rechanges
à stocker à proximité du lieu d’utilisation. Par ailleurs, l’entreprise devra fournir au titre du présent
marché, un lot de maintenance comportant des cartes, sous-ensembles, cordons câblés, etc..., tels
que voyants, fusibles, etc... Ce lot devra être suffisant pour couvrir une période d’ un (1) an.

V.7 Formation

V.7.1 Formation système et logiciel :


Cette formation s’adressera au responsable technique et ses adjoints, et sera essentiellement
constituée en une suite de stages. Le responsable technique désigné par l’Administration aura une
formation générale suffisante pour suivre ces stages. Ces stages devront avoir lieu avant la mise en
œuvre du logiciel de façon à ce que le responsable suive la réalisation et la mise en œuvre de ce
logiciel, notamment celui pour les exploitations à la demande. Le responsable du système aura par la
suite le rôle de formation pour tout le personnel d’exploitation du système. En fin de formation, le
responsable technique du système devra être capable d’assurer l’exploitation totale du système,
comprenant la programmation de tâches supplémentaires en “background” telles que éditions de
traitements statistiques particulières sous forme graphique ou imprimée. Le soumissionnaire précisera
dans son offre le détail de la formation qu’il propose et la manière pratique dont elle sera prise en
charge. Il sera également précisé le niveau technique minimum des connaissances du personnel
auquel s’adresse la formation qu’il propose.

V.7.2 Formation du personnel technique d’entretien :


Le personnel d’entretien sera formé sur le site par l’Entrepreneur (1er et 2ème degré). Cet entretien et
maintenance 1er échelon concerne essentiellement tout le matériel hormis le matériel informatique.
Il consistera dans la plupart des cas à cerner le défaut et à intervenir par changement de pièces ou de
sous-ensembles à partir du stock de pièces de rechanges à disposition sur site et à l’envoi des pièces
ou sous ensembles défectueux à l’Entrepreneur. Le personnel n’aura pas une qualification particulière
dans le domaine des systèmes informatiques.

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SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE D – CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
 
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SOMMAIRE

Clause 1 : Engagement de l’Entrepreneur .................................................................................. 2 


Clause 2 : Respect des politiques et programmes Hygiène-Sécurité-Environnement (HSE) de
l’ANGT ...................................................................................................................................... 5 
Clause 3 : Règlement intérieur, procédures internes et système de management de
l’environnement ....................................................................................................................... 12 
Clause 4 : Soumission à l’Administration du programme d’organisation prévue des travaux 15 
Clause 5 : Etablissement d’un programme de réalisation des mesures environnementales..... 16 
Clause 6 : Extension de la garantie aux aspects environnementaux ........................................ 17 
Clause 7 : Cellule de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) ...................................... 17 
Clause 8 : Choix et gestion des aires destinées à l'usage de l'Entrepreneur ............................. 17 
Clause 9 : Gestion des déchets liquides et solides ................................................................... 24 
Clause 10 : Protection de la flore et de la faune ....................................................................... 25 
Clause 11 : Protection des ressources en eau et en sol ............................................................. 26 
Clause 12 : Plantations et végétalisation des talus ................................................................... 30 
Clause 13 : Limitation des atteintes aux perceptions humaines ............................................... 31 
Clause 14 : Hygiène et sécurité sur le chantier ........................................................................ 32 
Clause 15 : Organisation de la circulation routière .................................................................. 34 
Clause 16 : Sauvegarde des réseaux concessionnaires et des propriétés riveraines et réparation
des dommages occasionnés ...................................................................................................... 36 
Clause 17 : Découverte de vestiges ou de particularités du sol et du sous-sol ........................ 37 
Clause 18 : Mesures particulières à l’exécution des travaux préparatoires.............................. 38 
Clause 19 : Mesures particulières à l’exploitation des carrières et des gîtes d’emprunt .......... 39 
Clause 20 : Mesures particulières à l’exécution des travaux de terrassements ........................ 41 
Clause 21 : Mesures particulières à l’exécution des ouvrages d’art et des ouvrages
hydrauliques ............................................................................................................................. 42 
Clause 22 : Mesures particulières aux travaux d’assainissement de la route ........................... 42 

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et sociales
 
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SPECIFICATIONS TECHNIQUES – Partie D – CLAUSES


ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES

Il ressort de la liste des mesures d’atténuation des nuisances de la phase chantier préconisées dans
l’Etude d’Impact Environnemental et Social (ESIA) que chaque entrepreneur doit se conformer à un
certain nombre de règles pour gérer son chantier dans le respect de l’environnement. Ces règles sont
consignées sous forme de clauses listées ci-après, formant le "Cahier des Prescriptions Spéciales
pour la Protection de l’Environnement" qui fait partie intégrante du cahier des charges.

CLAUSE 1 : ENGAGEMENT DE L’ENTREPRENEUR


Dans le cadre de l’exécution du marché, l’Entrepreneur est tenu de respecter :
 les clauses contractuelles le liant au Maître d’Ouvrage.
 l’ensemble des textes environnementaux en vigueur au Gabon, y compris les conventions
internationales ratifiées par le Gabon.
 les politiques et programmes d’Hygiène-Sécurité-Environnement (HSE) de l’ANGT.
 les normes d’émission et de rejet du partenaire financier extérieur du projet (bailleur de fonds).
En cas de désaccord entre les textes nationaux en vigueur, les directives du bailleur de fonds et/ou
les présentes clauses, les prescriptions les plus contraignantes s’appliquent.
Dans l’organisation journalière de son chantier, l’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures
appropriées en vue de minimiser les atteintes à l’environnement, en appliquant les prescriptions du
contrat et veille à ce que son personnel, les personnes à charge de celui-ci et ses employés locaux,
les respectent et les appliquent également.
L’Entrepreneur doit engager sa responsabilité surtout en ce qui concerne l’organisation du chantier,
notamment en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement. Il est, à cet effet, tenu de :
 Signaler clairement l'existence du chantier aux endroits les plus sensibles.
 Faire usage de rigueur dans la réalisation des travaux, ce qui impose une coordination
rationnelle des chantiers.
 Vérifier régulièrement le bon fonctionnement de tous les engins du chantier en vue d’éviter
toute consommation excessive de carburant ou émissions intolérables de gaz et générant du
bruit.
 Réduire le bruit par l’emploi d’engins insonorisés (compresseurs, groupes électrogènes, etc.).
 Prévoir, pendant la saison sèche, un arrosage systématique des pistes empruntées pour le
transport des matériaux, des zones des travaux et des sites de concassage en vue de réduire
les poussières émises.
 Couvrir les bennes des camions de transport des matériaux par des bâches.
 Garantir la sécurité du personnel et l’hygiène du chantier. Pour la protection des ouvriers, il
est nécessaire de les équiper de casques, gants, gilets fluorescents et chaussures de sécurité
et de veiller à leur utilisation par toutes les personnes travaillant dans l’emprise du chantier.
Quant à la protection du public, c’est la clôture de la base-vie et du parc de matériel et
l’interdiction d’accéder aux zones des travaux qu’il faut garantir.
 Présenter, d’après les délais d’exécution contractuels, l’échéancier d’exécution des travaux
dans ses différentes phases et respecter les durées d’exécution prévues.
 Contribuer à informer le public, aussi souvent que nécessaire, par la presse, la radio et par
une signalisation sur place, en précisant le but et la durée probable des opérations en cours
au moyen de grands panneaux bien visibles.

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et sociales
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 Gérer les déchets liquides des ouvriers dans le respect de l’environnement, par la dotation de
la base-vie de sanitaires, fosse septique et puits perdus correctement dimensionnés en
fonction du nombre d’ouvriers.
 Gérer les ordures ménagères produites par les ouvriers dans le respect de l’environnement.
Ces déchets doivent être ramassés, entreposés dans des récipients adaptés que l'on placera
en un point correctement aménagé à cet effet, en vue d'éviter la dispersion des déchets (soit
par les agents naturels, soit par des animaux). Ceux-ci seront régulièrement incinérés ou
enfouis dans un lieu à préciser en collaboration avec la Cellule de Gestion Environnementale
et Sociale (CGES).
 S’assurer dès le départ que les équipements du chantier répondent bien aux besoins des
travaux surtout pour les opérations non conventionnelles. L’objectif est d’éviter au maximum
que des problèmes techniques ne causent l’arrêt du chantier ou son ralentissement avec
toutes les conséquences néfastes de la prolongation de la période des travaux. Les arrêts
prolongés du chantier par suite de contraintes non prises en considération dès le départ ne
sont pas tolérables.
 Veiller à un stockage des matériaux du chantier et des hydrocarbures à l’abri des intempéries
(pluies et vents) et des eaux de ruissellement.
 Les matériaux susceptibles d’être emportés par le vent (comme le sable et le ciment) doivent
être couverts ou déposés derrière un abri. D’autres, susceptibles d’être entraînés avec les
eaux de ruissellement, doivent être stockés sur des aires imperméabilisées (réservoirs de
carburant) et loin des lignes d’écoulement préférentiel de l’eau.
 Les matières qui risquent d’être endommagées par l’eau de pluie sont à stocker sous des
aires couvertes ou à couvrir par des films plastiques.
 Quant aux réservoirs à fuel, ils doivent être disposés sur une aire isolée du terrain naturel,
ceinturée d’une rigole permettant la collecte de toute fuite éventuelle et son drainage vers un
regard, à partir duquel, en cas de fuite accidentelle, l’on pourra réaliser leur pompage.
 Réaliser l’entretien périodique des engins du chantier dans des aires aménagées à cet effet :
local d'entretien muni d'une fosse, dispositif de collecte des huiles, drain relié à une fosse de
collecte des fuites conçue pour stopper les sables et les huiles.
 Opter dans la mesure du possible pour les techniques à haute intensité de main d’œuvre
(HIMO) et, dans tous les cas, encourager l'emploi de la main d'œuvre locale. Le Maître
d’œuvre peut imposer à l’entreprise un pourcentage minimal d’ouvriers gabonais.
 Favoriser la réutilisation des matériaux et des équipements démantelés.
 Procéder à l'élaboration de procédures d'encadrement et de formation du personnel de
chantier.
 Procéder à la compensation des impacts résiduels importants.
Par ailleurs, l’entrepreneur s’engage à respecter le Code du Travail et la Convention Collective du
Travail du Secteur Bâtiments et Travaux Publics de la République Gabonaise et en particulier les
articles rappelés ci-après.
Code du travail
Les principaux articles du Code du Travail s’appliquant sur le projet (Extraits de la Loi N°3/94 du 21
Novembre 1994 portant Code du Travail, modifiée par la Loi N°12/2000 du 12 Octobre 2000) sont
donnés ci-après :
Article 200. L'employeur est tenu de mettre à la disposition des travailleurs et d'entretenir les locaux,
les installations et l'outillage appropriés aux travaux à effectuer, de manière à assurer aux travailleurs
une protection adéquate contre les accidents du travail et tout dommage à la santé.
L'employeur est également tenu d'assurer aux travailleurs, compte tenu de leurs activités, la
fourniture, l'entretien et le renouvellement en temps utile des moyens individuels et collectifs de
protection reconnus efficaces.

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Article 227. Les chefs d'établissements, directeurs gérants ou préposés qui, par leur faute
personnelle, ont enfreint les dispositions du Titre IV du présent Code sont passibles d'une amende de
300 000 à 500 000 F.
Article 228. En cas d'accident du travail survenu dans une entreprise où ont été relevés des
manquements graves ou répétés aux règles de sécurité et de santé au travail, la juridiction saisie doit,
même si elle ne retient pas dans les liens de la prévention la ou les personnes physiques poursuivies
sur le fondement des dispositions du Code pénal ou du Code du travail, faire obligation à l'entreprise
de prendre toutes mesures pour rétablir les conditions normales de sécurité et de santé au travail.
A cet effet, la juridiction enjoint à l'entreprise de présenter dans un délai qu'elle fixe un plan de
réalisation de ces mesures accompagné de l'avis motivé des délégués du personnel et du Comité de
sécurité et de santé au travail.
Après avis de l'inspecteur du travail, la juridiction homologue le plan présenté et impartit au chef
d'entreprise un délai pour le réaliser.
Le contrôle de l'exécution des mesures prescrites est exercé par l'inspecteur du travail. S'il y a lieu,
celui-ci saisit le juge des référés qui peut ordonner la fermeture totale ou partielle de l'établissement
pendant le temps nécessaire pour assurer ladite exécution.
Le chef d'entreprise qui, dans les délais prévus, n'a pas présenté ou exécuté le plan homologué par la
juridiction en vertu du deuxième alinéa ci-dessus est puni d'une amende de 200 000 à 10 000 000 F.
Article 229. En cas de récidive, les auteurs d'infractions aux dispositions sur la sécurité et la santé au
travail sont passibles d'un emprisonnement de deux mois à un an et d'une amende de 400 000 à
15 000 000 F.
Toutefois, aucune infraction nouvelle ne pourra être relevée pour la même cause pendant le délai qui
aura éventuellement été accordé en vertu des dispositions de l'article précédent.
En cas de récidive, le tribunal correctionnel pourra ordonner la fermeture partielle ou totale, définitive
ou temporaire de l'établissement.
Convention Collective du Travail du Secteur Bâtiments et Travaux Publics de la République
Gabonaise
La Convention Collective du Travail du Secteur Bâtiments et Travaux Publics de la République
Gabonaise, signée à Libreville le 11/10/1983, comporte un ensemble de dispositions à respecter par
les entreprises opérant dans le domaine des BTP dont principalement :
Titre III – Le contrat de travail
Chapitre Premier : Formation et exécution du contrat
A.13. Durée de la période d’essai
13.1. La durée maximale de la période d’essai pour les différentes catégories de personnel est
déterminée dans les annexes de la Convention traitant des classifications, étant bien entendu
qu’en aucun cas, elle ne peut excéder six (6) mois, renouvellement compris.
13.2. La durée de la période d’essai est fixée comme suit :
- 15 jours pour les travailleurs des 1ère et 2ème catégories.
- 1 mois pour les travailleurs de la 3ème à la 7ème catégorie.
- 2 mois pour les Agents de Maîtrise.
- 3 mois pour les cadres.
Ces périodes peuvent être renouvelées.
A.14. Examen médical
Le travailleur doit subir, avant tout engagement, un examen médical permettant d’apprécier l’aptitude
physique de l’intéressé à occuper les fonctions auxquelles il est destiné. Cet examen est effectué aux
frais de l’employeur.
A.30. Résiliation du contrat de travail à durée indéterminée
30.1. Formalités : La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat de travail doit le notifier par
écrit à l’autre partie. En cas de licenciement, l’employeur est tenu d’indiquer par écrit la ou les
causes réelles et sérieuses de licenciement.

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30.2. Durée du préavis :


Ancienneté Durée du préavis
De 1 mois à 1 an 15 jours
De 1 an à 3 ans 30 jours
De 3 ans à 5 ans 60 jours

30.3. L’inobservation totale ou partielle du préavis, sauf cas particuliers prévus par le Code du Travail
et à l’article 30.6 de la Convention, comporte l’obligation pour la partie responsable de verser à
l’autre partie une indemnité, dite indemnité compensatrice de préavis, dont le montant
correspond à la rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié le
travailleur durant le délai de préavis qui n’aura pas été effectivement respecté.
Titre IV – Des conditions de travail
A.36. Discipline
36.1 Avant tout sanction, le travailleur devra fournir des explications verbales ou écrites qui, dans ce
dernier cas, devront figurer au dossier et, s’il y a sanction, celle-ci sera signifiée par écrit, avec
copie à l’Inspection du Travail du ressort. Le travailleur peut demander à être entendu en
présence d’un délégué du personnel.
A.39. Travail de nuit
39.1 Conformément aux dispositions réglementaires, le travail effectué entre 21 heures et 6 heures du
matin est, en toute saison, considéré comme travail de nuit.
39.2 Taux des heures de nuit (cf. 38.2) : Taux des heures supplémentaires
de jour : jusqu’à 8 heures : +15%
au-delà : +26%
de nuit : +55%
jours de repos hebdomadaire / jours chômés non récupérés
de jour : +30%
de nuit : +115%
jours fériés chômés
de jour : +60%
de nuit : +130%
Titre V – Du salaire
A.47. Prime de panier
47.1 Une prime de panier est due à tout travailleur qu’une prolongation exceptionnelle de la durée du
travail empêche de prendre un repas à l’heure habituelle.
47.2 Le taux de cette prime est une fois et demie (1,5) le salaire horaire de base conventionnel de la
catégorie du travailleur.
Titre VI – Service médical
A.50. Organisation médicale et sanitaire
Les employeurs sont tenus de se conformer en matière d’organisation médicale et sanitaire aux
prescriptions du Code du Travail et des textes d’application en vigueur.
50.1 Tenues de travail : L’entreprise tiendra à la disposition du personnel des accessoires
vestimentaires appropriés chaque fois que la tâche le nécessite pour des raisons de sécurité ou
d’hygiène (bottes, casques, masques, gants, combinaisons de mécaniciens, tenues de pluie,
etc.). Le travailleur conservera en bon état et restituera ces accessoires vestimentaires qui lui
sont confiés pour l’exécution de sa tâche.

CLAUSE 2 : RESPECT DES POLITIQUES ET PROGRAMMES HYGIENE-


SECURITE-ENVIRONNEMENT (HSE) DE L’ANGT
L’Entrepreneur est tenu de respecter scrupuleusement les politiques et programmes Hygiène-
Sécurité-Environnement (HSE) de l’ANGT et de les faire respecter par tous ses sous-traitants.
1.0 Philosophie, Politique, Programme et Plan Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE)
1.1 L’ANGT est totalement commise à la philosophie Zéro Accident, en mettant en l’avant
le fait que tout accident, incident et maladie sont évitables. L’Entrepreneur ainsi que
ses sous-traitants d’échelon inférieur devraient en faire de même et faire sienne cette

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philosophie car les performances liées à ce contrat, assurent de fait que leurs modes
de communication sont prises en compte à tous les niveaux de son exécution.
1.2 Dans l’approbation et l’application de la Philosophie Zéro Accident, une politique de
déclaration d’intention dûment écrite doit être mise en place, divulguée et
communiquée à tous les niveaux de l’Organisation de l’Entrepreneur, montrant ainsi
son engagement à :
1.2.1 Se conformer à toutes les lois, réglementation, décisions ministérielles ainsi
que des normes qui régissent les exigences HSE.
1.2.2 Etablir des méthodes et mettre en place des stratégies qui éliminent des
accidents, incidents et maladies professionnelles.
1.2.3 Améliorer de façon continue les conditions HSE
1.2.4 Démontrer que les préoccupations d’argent, de programme et de qualité ne
prennent pas le dessus sur les exigences HSE en mettant à disposition des
ressources financières et matérielles suffisantes afin d’appliquer les meilleurs
principes et technique de prévention des pertes
1.2.5 Adhérer aux principes durables internationaux.
1.2.6 Encourager une culture à travers laquelle tout un chacun prend la
responsabilité de sa propre santé et sécurité ainsi que celle des autres
collègues.
1.3 L’Entrepreneur doit se conformer à toute la législation gabonaise ainsi que le plan de
Gestion de l’ANGT, qui exige que l’Entrepreneur crée et mette en pratique son propre
Programme HSE écrit.
1.4 Le but du Programme HSE pour ce qui est de l’Entrepreneur est de démontrer son
engagement à insérer l’HSE dans sa stratégie et son processus d’affaires en matière
de prévention d’accidents et des maladies professionnelles en créant un système de
gestion HSE.
1.5 Le Programme HSE de l’Entrepreneur doit être écrit conformément au Manuel des
Processus HSE de visite de Site, doit consister à, et non pas se limiter à:
 L’Intention de déclaration de politique ;
 La Responsabilités de la Direction et du Superviseur ;
 L’Organigramme qui inclut le Personnel HSE clé ;
 Aux Dispositions Générales ;
 Aux Procédures générales d’Identification des Risques ainsi que l’évaluation
des risques ;
 La Planification des procédures qui incluent des Déclarations de Méthodes et
des Permis de Travail de sécurité ;
 Les Procédures de Communication incluent les Pré briefings, co-opération et
coordination avec les autres ;
 Rapport d’Accidents et Procédures de d’Investigation ;
 Procédure de formation qui inclut des réunions d’orientation et des toolbox ;
 Compétence du personnel;
 Pratiques de Travail Sûres et Règles Générales de Site ;
 Sécurité des Bureaux, du Personnel et des équipements;
 Prévention Incendie, Politique et Procédure de Protection ;
 Procédure d’Equipement de Protection Individuelle (EPI) ;
 Procédure de Contrôle de substances Dangereuses pour la Santé (PCSDS) ;
 Programme d’Entretien et de Maintenance d’Equipement ;
 Procédure de stockage de Matériaux (solides, liquides inflammables & GPL) ;
 Procédures de Bien être ;
 Procédures d’Assainissement (ainsi que la Gestion de Déchets) ;
 Procédures d’Audites Internes, d’Evaluation et d’Inspection ;
 Services Médicaux et de Gestion.
1.6 En plus du Programme HSE de l’Entrepreneur, il doit produire un Plan HSE de Phase
de Construction spécifique au travail stipulé dans le contrat, en rapport avec le
Manuel des Processus HSE de Site de l’ANGT.

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1.7 Le Plan HSE de la Phase de Construction de l’Entrepreneur doit être rédigé selon le
Manuel des Processus HSE de l’ANGT et devrait consister à, et non pas être limité à :
 Description du Projet;
 Description du Projet;
 Informations Détaillées de sous-traitants et Consultants à impliquer ;
 Extension et emplacement des structures existantes et des services publics
sur le site ;
 Conception du Site et des zones d’entreposage, ainsi que le système de
gestion de la circulation routière.
Gestion des Travaux
 Organigramme ;
 Dispositions en vue d’établir des liaisons directes entre parties concernées
par les travaux ;
 Dispositifs d’échange d’informations entre tous les Entrepreneurs sur le site ;
 Sélection et contrôle de sous-traitants.
Identification des Dangers et Mesures de Contrôle Requises
Evaluation des Risques, Déclaration de Méthodes et des Dispositions sûres
capable de contrôler d’importants risques particuliers au contrat, exemples :
 Protection du Grand Public;
 Gestion du trafic et exploitation des véhicules ;
 Ossatures Métalliques de bâtiment ;
 Travailler en hauteur;
 Échaffaudage;
 Contrôle des opérations de lévage (y compris des grues mobiles et à tour) ;
 Excavations &Tranchées;
 Opérations de battage;
 Espaces Confinés;
 Opérations de Soudure;
 Opérations électriques;
 Opérations de plongée;
 Opérations de Coffrage/Etaiement;
 Gestion du Chantier ;
 Réduction de l’afflux;
 Tout autre risque spécifique important.
Engins et Equipements
 Registre d’engins de construction et des véhicules.
 Registre de Compétence d’opérateurs importants.
 Dispositions et facilités pour inspections réglementaires et étalonnages.
Matériels
 Procédure de livraison, de facturation, de manutention et d’entreposage.
 Registre d’articles de grande valeur et leur dispositif de sécurité.
Moyens de Communication
 Mode(s) de Communication au tour du site.
 Activités à haut risque.
1.8 Le Plan HSE de phase de Construction sera un document évolutif, qui doit être mis à
jour afin de refléter tout changement des opérations et/ou conditions de travail tel que
requis. De tels changements doivent être soumis à l’approbation de l’ANGT.
1.9 En sus du Programme HSE de l’Entrepreneur et son Plan HSE de Phase de
Construction, il doit fournir un Plan de Contrôle Environnemental de Construction
(PCEC) propre au travail attribué dans le contrat, il doit définir les mesures
d’atténuation de l’impact environnemental sur la nature et les communautés locales et
être conforme à la matrice d’atténuation contenu dans l’Etude d’Impact
Environnemental et Social (EIES)/Etude d’Impact Environnemental (EIE).
1.10 Le PCEC de l’Entrepreneur doit être rédigé en conformité avec le Manuel des
Procédures HSE de Site de l’ANGT, doit consister à, mais pas être limité à:
 L’Introduction ;

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 L’Information général du Projet y compris la description du site et du projet


avec un calendrier d’étapes du projet ;
 La Responsabilités de Gestion Environnementale ;
 Contrôles de Gestion Environnementale :
o EIES/EIE pour le projet lié à la matrice d’atténuation ;
o Formation sur la Sensibilisation Environnementale ;
o Revue de Conformité Environnementale, Coordination et
Communication ;
o Inspection de Conformité Environnementale et Documentation.
 L’Exigences Environnementales, Plans et Procédures :
o Stockage;
o Déversement Polluant dans l’eau et Drainage du Site ;
o Bruit et Vibration;
o Qualité de l’Air;
o Erosion et Contrôle des sédiments ;
o Gestion des eaux pluviales de Construction ;
o Protection des Ressources Sensibles;
o Découvertes Imprévues;
o Gestion de Matériaux Dangereux;
o Gestion des Déchets Solides;
o Programme de Réduction, Réutilisation, et de Recyclage ;
o Prévention de déversement et Mesures d’Intervention ;
o Nettoyage & Restoration;
o Formation Initiale de l’Equipe d’Intervention ;
o Examens d’Incidents;
o Détails d’Archivage.
1.11 L’Entrepreneur doit mettre des copies de la réglementation HSE, codes et normes
importants au travail à la disposition du personnel sur site.
2.0 Responsabilités
2.0 L’Entrepreneur doit soumettre son Plan HSE à l’ANGT lequel sera examiné en (30)
jours ouvrables suivi par une notification d’entame des travaux / l’attribution du
contrat.
2.1 L’Entrepreneur doit soumettre un Plan de Phase de Construction à l’ANGT lequel
sera Examiné en (30) jours ouvrables suivi par une notification d’entame des travaux /
l’attribution du contrat.
2.2 L’Entrepreneur doit soumettre un Plan de Contrôle Environnemental de Construction
à l’ANGT lequel sera examiné en (30) jours ouvrables suivi par une notification
d’entame des travaux / l’attribution du contrat.
2.3 L’Entrepreneur doit soumettre un Plan de Préparation en cas d’Urgences a l’ANGT
lequel sera examiné en (30) jours ouvrables suivi par une notification d’entame des
travaux / l’attribution du contrat.
2.4 L’Entrepreneur ne peut commencer les travaux de construction dans lesquels se
trouvent des activités à très grands risques d’accident, avant d’obtenir l’aval du
Programme HSE, du Plan de Phase de Construction HSE et du PCEC.
2.5 L’Entrepreneur a la seule responsabilité de mettre en œuvre et exécuter le
Programme HSE, le Plan de Phase de Construction et le PCEC.
2.6 L’Entrepreneur doit répercuter toutes les exigences HSE à tous les niveaux de ses
employés, palier inférieur des sous-traitants et fournisseurs. Il doit savoir qu’il est
responsable du comportement des visiteurs et des performances de ses fournisseurs
et de ses sous-traitants à des niveaux différents.
2.7 L’Entrepreneur doit réexaminer le Programme HSE, le Plan de Phase de Construction
et le PCEC au moins une fois l’an, et le soumettre par la suite à l’ANGT.
2.8 L’Entrepreneur doit exiger à tous les sous-traitants et fournisseurs d’échelons
inférieurs un Plan HSE écrit propre à la portée du travail du contrat principal. Il doit

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faire un examen de ces Plans et s’assurer qu’ils sont en conformité avec son
Programme HSE, Plan de Phase de Construction HSE et le PCEC.
2.9 La direction du Contractant, les Dirigeants et les Superviseurs doivent se familiariser
avec le Programme HSE, le Plan de Phase de Construction et le PCEC et faire
appliquer ces règles, lois et règlements sur site. Répertorier toutes actions entreprises
en vue de se conformer au Programme HSE, Plan de Phase de Construction HSE et
le PCEC.
2.10 Le responsable du site doit assister, participer de façon active et faire appliquer avec
clarté l’engagement de l’Entrepreneur aux règles HSE par les employés :
 Expliquer les attentes HSE pendant les formations d’orientation aux nouveaux
employés.
 Participer aux évaluations programmées sur le site, s’assurer de leur mise en
œuvre effective et ouvrir un registre des actions correctives et entreprises.
 Prendre part aux réunions de sécurité hebdomadaires, montrer son
engagement à la politique HSE.
 Participer aux revues HSE et aux réunions de comités HSE organisées par
l’ANGT.
 Promouvoir les comportements positifs et reconnaître le bon comportement
qui est conforme aux règles et aux normes HSE.
2.11 L’Entrepreneur doit employer au minimum un (1) représentant HSE permanant
approuvé par l’ANGT, de ce fait, son curriculum vitae et ses qualifications doivent être
soumis à l’ANGT pour approbation, une fois approuvé il doit être sur un site du projet
pendant que se déroulent les travaux afin d’avoir un regard sur tous les aspects HSE
du travail de l’Entrepreneur. Ce dernier se verra affecter un assistant à chaque fois
que le site grandira de cinquante (50) employés sur le site.
2.12 Le(s) représentant(s) HSE de l’Entrepreneur et leur personnel doivent avoir assez
d’autorité afin d’assurer l’effectivité du processus HSE, l’Entrepreneur doit les tenir
responsable de son application. L’Entrepreneur doit fournir à ses superviseurs HSE
des ressources adéquates afin de leur permettre d’appliquer les mesures de contrôle
et les meilleures pratiques en conformité avec le Programme HSE, Plan de Phase de
Construction HSE et le PCEC.
2.13 Le (s) superviseur(s) HSE de l’Entrepreneur doit créer un dossier et mettre à la
disposition de l’ANGT tous les documents se rapportant à l’HSE, y compris les
accidents, les audits, de discussions, de formation d’induction, points de sécurité.
2.14 L’Entrepreneur doit pourvoir au minimum une (1) personne avec une
formation de premiers soins pour chaque cinquante (50) employés sur le chantier.
2.15 L’entrepreneur doit désigner une autre personne compétente pour les opérations à
très hauts risques ou dangereuses conformes à la nature de leur contrat, incluant,
mais sans se limiter aux: opérations de travaux d'échafaudage, de levage et de
gréage, travaux électriques, la gestion d’engins de construction, espaces confinés,
excavations et tranchées, par la nature même des travaux seul un ingénieur en
construction, en mécanique ou en électricité.
2.16 Au cas où l'Entrepreneur ne se conformerait pas aux exigences ainsi mentionnées, ou
que les conditions de travail mettent les employés et / ou l'environnement en danger
et que le travail se poursuit, l’ANGT à le pouvoir d'arrêter tout et / ou une partie des
opérations de l'Entrepreneur affectée par ce manquement jusqu'à ce que les
conditions de travail reviennent à la normale. L’Entrepreneur n'a pas le droit de faire
une prolongation de délai, augmenter les coûts ou dommages résultant de ces arrêts.
3.0 Formation HSE
3.1 L’Entrepreneur, les gestionnaires et les superviseurs doivent fournir un soutien et des
ressources (y compris le temps suffisant) afin de s’assurer que la formation HSE est
adéquate et effective. L’Entrepreneur doit conserver le matériel de formation mise à
jour afin de refléter les changements apportés par les lois, règlements et normes.
3.2 Avant d’envoyer des employés sur le site une de formation spécifique d’induction doit
être faite, conformément aux exigences HSE. Pendant la durée du projet tous les
nouveaux employés doivent suivre une formation d’induction spécifique du site qui
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doit inclure une couverture complète des exigences HSE de l’ANGT et celles de
l’Entrepreneur.
3.3 L’Entrepreneur doit s'assurer que tous les conducteurs d’engins de construction,
d’équipements spécialisés et des véhicules sont compétents, expérimentés et
qualifiés conformément au Manuel des procédures HSE de l’ANGT. L’Entrepreneur
devra fournir et exiger que tous les employés suivent une formation spécialisée
applicable aux travaux par exemples. Les opérateurs dont les équipements de travail
ne sont pas couverts par les définitions ci-dessus, (soudeurs, grutiers, espaces
confinés, équipement de lutte incendie, etc.).
3.4 L’Entrepreneur devra fournir et obliger à ses employés de participer à la formation sur
le développement continue du commerce, y compris en permettant au personnel
d'assister à une formation ES & H fournie par le ANGT.
3.5 L’Entrepreneur doit fournir des brochures HSE ou autres brochures similaires sur les
meilleures pratiques HSE des entreprises et d’orientation à leurs employés.
3.6 L’Entrepreneur doit s'assurer que tous les fournisseurs, tout le personnel de livraison
et les visiteurs du site sont accompagnés en tout temps par un superviseur agréé et
responsable qui est pleinement conscient des dangers et des exigences HSE sur le
site.
4.0 Programme de sécurité comportementale
4.1 L’Entrepreneur doit fournir des ressources suffisantes afin d’administrer un
programme de sécurité comportemental.
4.2 Les représentants de l’Entrepreneur et les superviseurs doivent encourager et
accorder aux membres affectés au processus d'observation comportementale du
temps afin qu’ils fassent des bonnes observations et produisent des rapports.
5.0 Processus de Briefing
5.1 Les représentants de l’Entrepreneur et les superviseurs doivent mettre en œuvre un
processus de briefing quotidien acceptable du point de vue de l'employeur qui
communiquera de façon adéquate les risques et les mesures de contrôle requis pour
le travail à effectuer, et les données quotidiennes conservées pour une période
supérieure à 90 jours.
6.0 Programme d'encouragement HSE
6.1 L’Entrepreneur doit participer de façon active à un système d'incitation HSE du
Projet.
7.0 Evaluations HSE
7.1 L’ANGT effectuera des évaluations HSE durables du Projet. L’Entrepreneur doit
fournir à l’ANGT un accès rapide et complet de son site, un accès au processus HSE,
dossiers, enregistrement etc. les représentants de l’Entrepreneur doivent participer de
façon très active aux évaluations tel que recommandé par l’ANGT.
7.2 L’Entrepreneur doit mettre en œuvre son propre système d'évaluation adéquat,
d'inspection et de surveillance afin de couvrir tous les impacts et risques HSE des
travaux.
7.3 L’Entrepreneur doit s’assurer de résoudre tous les problèmes mentionnés dans les
rapports, évaluations, observations et visites de site HSE de l’ANGT en temps
opportun.
8.0 Notification d’Accident, d’incident et Investigation
8.1 La classification des Accidents doit être la même que celle de l’ANGT, cela inclut :
1er Catégorie
 Tout accident/incident entrainant la mort.
 Toute blessure à l’origine de l’absence d’un employé à la prochaine relève.
 Toute autre blessure grave et d’occurrence dangereuse.
 Toutes accident/incident entrainant l’hospitalisation immédiate 1 Person d’une période
de plus de 24 heures.
 Tout dommage a la propriété à partir de 50 millions de Francs CFA provenant d’un
incendie, de déversement, et d’explosion.

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 Tout Accident/Incident qui nécessite l’intervention des services d’urgence (Police,


Ambulance, Pompiers), sauf les incidents de la circulation qui n’occasionnent aucune
blessure.
 Tout Accident/Incident qui concerne les membres du publique.
 Tout Accident manqué de justesse s’apparentant à l’accident de catégorie 1.
 Un événement ou une série d’événements causant des dommages à l’environnement
ou nécessitant l’intervention des organismes extérieurs.
 Une violation du code de l’Environnement.
 Une violation de clauses consensuelles susceptible de mener à une intervention
étatique.
 Délivrance d’un avis d’application juridique.
2ème Catégorie
 Tout accident/incident ayant entrainé une hospitalisation de moins de 24 heurs.
 Toute blessure empêchant une personne d’effectuer normalement son travail au
cours de la rotation suivante.
 Tout Accident/Incident entrainant un dommage aux biens d’une valeur inférieur à
50 millions de Francs CFA.
 Tout Accident manqué de justesse s’apparentant à l’accident de catégorie 1.
 Mauvais contrôle des émissions au sol, dans l’atmosphère ou dans des
ressources aquatiques qui risque de causer des dommages à l’environnement.
 Une plainte dûment étayée à la suite d’un possible impact résultant des activités
de construction qui affectent les résidents, ou des personnes qui ont des affaires
dans les environs immédiats du Site.
 Tout incident nécessitant des rapports aux organismes de réglementations ou aux
entités équivalentes.
3ème Catégorie
 Tous les cas de premiers soins.
 Accidents de circulation du public qui ne se réfère pas à un accident/incident de
catégorie 1.
 Tous les autres accidents moins graves.
8.2 L’Entrepreneur doit notifier verbalement à l’ANGT en 30 minutes tout
accident/incident de catégorie 1, et fournir un support écrit sous 12 heures
conformément au Manuel de Procédure HSE de visite de site.
8.3 L’Entrepreneur doit notifier verbalement l’ANGT sous 12 heures tout accident/incident
de catégorie 2, et soumettre un support écrit sous 24 heures conformément au
Manuel de Procédures HSE de visite de site.
8.4 L’Entrepreneur doit notifier verbalement sous 48 heures tout accident/incident de
catégorie 3 et soumettre un support écrit dans 7 jours conformément au Manuel de
Procédures HSE de Visite de site.
8.5 L’Entrepreneur est responsable de la gestion de tout accident/incident, d’investigation
et de rapporter à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ainsi qu’au
Ministère du Travail tout cas de blessures et de maladies professionnelles
conformément aux exigences légales.
8.6 L’Entrepreneur doit préparer et envoyer à l’ANGT un rapport complet sous 72 heures
concernant tout accident de catégorie 1 & 2 en incorporant des commentaires de
l’ANGT, il doit appliquer toutes les recommandations, sans oublier les actions
correctives et préventives identifiées.
8.7 L’Entrepreneur doit garder un registre approprié de tout accident/incident de catégorie
3.
8.8 Lorsqu’une inspection est demandée par le gouvernement ou des agences
gouvernementales en rapport avec l’HSE, l’Entrepreneur doit notifier à l’ANGT la date
et l’heure de l’inspection. L’ANGT a le droit de prendre part à ces inspections.
9.0 Plan d’Intervention Rapide
9.1 L’Entrepreneur doit développer un Plan d’Intervention Rapide afin de remédier à
toutes les situations potentielles d’urgences en rapport avec l’HSE qui pourrait se
produire durant le projet de construction, et développer des procédures visant à faire
face à ces situations d’urgences.

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9.2 L’Entrepreneur doit initier des exercices réguliers de simulation afin de vérifier
l’effectivité du plan rapide d’intervention à des intervalles ne dépassant pas 3 mois.
L’ANGT a le droit d’assister à ces exercices de simulation d’urgences
10.0 Rapport HSE Mensuel de l’Entrepreneur
10.1 L’Entrepreneur doit envoyer les informations HSE suivantes à la fin de chaque mois
par courriel au Département HSE de l’ANGT le cinq du mois suivant au plus tard,
conformément au Manuel de Procédures HSE de visite de site de l’ANGT :
 Nom de l’Entreprise Contractante.
 Numéro du Projet.
 Période du Rapport (mois).
 Heures-homme Totales du Projet.
 Heures travaillées pendant la période du rapport.
 Nombre d’Heures-hommes travaillées depuis le dernier accident/incident de
catégorie 1.
 Nombre et Détails d’accident/incident de Catégorie 1.
 Nombre et Détails d’accident/incident de Catégorie 2.
 Nombre et Détails d’accident/incident de Catégorie 3.
 Nombre d’avis d’arrêt de travail publié pendant la publication du rapport.
 Nombre de nouveaux employés prenant part à la formation d’induction
pendant la période du rapport.
 Nombre de réunions HSE faites pendant la période de rapport.
 Nombre d’évaluations HSE internes de l’Entrepreneur.
 Nombre d’évaluations de conformité HSE de l’ANGT.
 Détails (volume) de déchets retirés du site, y compris les ruisseaux types de
déchets et de la dispersion / méthode de récupération.

CLAUSE 3 : REGLEMENT INTERIEUR, PROCEDURES INTERNES ET SYSTEME


DE MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT
Règlement intérieur
Le règlement régissant la vie à l'intérieur du campement doit prévoir des mesures destinées à
protéger l'environnement tels que :
- le contrôle des abus de la consommation de viande de chasse, même par approvisionnement du
fait de personnes extérieures au chantier.
- la réglementation de l'exploitation forestière.
- des restrictions sur l’utilisation du feu.
Un règlement interne de l’Entrepreneur, portant dispositions spécifiques à son ou ses installations de
chantier, doit mentionner de manière non ambiguë pour l’ensemble du personnel les règles de
sécurité, l’interdiction de la consommation d’alcool pendant les heures de travail, la sensibilisation et la
formation obligatoire du personnel ainsi que les objectifs de protection de l'environnement, de lutte
contre les MST et le VIH-SIDA et le respect des us et coutumes des populations et des relations
humaines d’une manière générale.
Le règlement devra être affiché visiblement dans les diverses installations et figurer dans les véhicules
et engins de l’Entrepreneur. Il porte engagement de l’Entrepreneur à la mise en œuvre des
dispositions environnementales prévues au marché, et à apporter toutes améliorations à son degré de
conformité environnementale si celui-ci s’avérait incompatible avec les clauses contractuelles et
réglementations applicables.
Une présentation de ce règlement interne et des procédures sera faite aux nouveaux employés,
quelque soit leur statut, ainsi qu’au personnel déjà en fonction, qui parapheront leur approbation du
règlement avant le démarrage des travaux, dont une copie qui sera remise à chaque intéressé.

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L’original sera conservé en archivage interne à l’Entrepreneur, qui lui servira de preuve en cas de
litige avec l’un de ses employés.
Le règlement citera une liste de fautes graves donnant lieu, après récidive de la part du fautif et
malgré la connaissance du règlement interne, à licenciement immédiat de la part de son employeur,
ce sans préjudice des éventuelles poursuites judiciaires par l’autorité publique pour non-respect de la
réglementation en vigueur :
 état d’ébriété pendant les heures de travail, entraînant des risques pour la sécurité des
riverains, clients, usagers et personnels, ainsi que pour la préservation de l’environnement.
 propos et attitudes déplacés vis-à-vis des personnes de sexe féminin, à fortiori harcèlement
sexuel.
 recours aux services de prostituées durant les heures de chantier.
 comportements violents.
 atteintes volontaires aux biens et intérêts d’autrui, ou à l’environnement.
 refus de mise en application des procédures internes malgré rappel de la part de sa
hiérarchie.
 négligences ou imprudences répétées ayant entraîné des dommages ou préjudices à la
population, aux biens, à l’environnement, notamment en rapport avec les prescriptions de lutte
contre la propagation des MST et du VIH-SIDA.
 consommation de stupéfiants.
 transport, possession et/ou consommation de viande ou de tout autre partie animale ou
végétale issue d’espèces protégées au sens de la Convention de Washington (CITES) et de
la réglementation nationale.
Les fautes plus graves encore telles que proxénétisme, pédophilie, coups et blessures, trafic de
stupéfiants, pollution volontaire grave, commerce et/ou trafic de tout ou partie d’espèces protégées
et/ou d’espèces provenant d’aires protégées, notamment l’ivoire, etc. donneront lieu à licenciement
immédiat dès la première constatation de la faute, ainsi qu’à transmission des éléments
caractéristiques de la faute aux services compétents de répression de l’Etat.
L’employeur établira une fiche de non-conformité pour chaque faute grave, dont copie remise à
l’intéressé, portant mention des dispositions prises pour mettre fin aux actes fautifs de sa part. Il
attirera l’attention des autres membres du personnel sur le type de dérive constatée. Cette fiche sera
transmise à la CGES en pièce jointe des rapports mensuels.
Procédures internes
L’Entrepreneur est tenu de présenter et d’appliquer les procédures internes suivantes :
 Gestion des déchets.
 Gestion des produits dangereux.
 Stockage et approvisionnements en carburant.
 Réduction des nuisances et des gênes aux riverains et aux activités économiques, incluant
les tracés de déviations provisoires de chantier.
 Contrôle des MST/SIDA.
 Comportement du personnel et des conducteurs.
 Conservation de la nature (faune, flore, sols, eaux, air).
 Conservation des patrimoines (archéologie et paysages).
 Etat des lieux initial et de libération des sites (tous sites, emprunts, carrières et dépôts
compris).
 Traitement des doléances.

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Ces procédures devront être simples, pragmatiques, intelligibles par tous (largement illustrées en
particulier), affichées sur les sites de mise en application et/ou dans ou sur les engins selon le besoin,
distribuées et enseignées au personnel quelque soit son niveau hiérarchique. Elles seront validées
par la CGES, le Maître d’Ouvrage et le partenaire financier extérieur du projet.
Des séances internes de contrôle de la connaissance et de la compréhension des procédures par le
personnel seront organisées par l’Entrepreneur, qui procèdera aussi tous les mois à un audit partiel de
l’application des procédures, et à un audit général tous les trois mois (modalités à établir en
conformité avec le Plan Assurance Qualité).
Personnel
Embauche
L’Entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus possible la
main d'œuvre dans la zone où les travaux sont réalisés, afin de favoriser les retombées socio-
économiques locales et de réduire la propagation des MST/SIDA.
A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé d’engager la main d'œuvre à
l’extérieur de la zone de travail. Il favorisera dans ce cas le regroupement familial de ses employés.
Identification et accès
Chaque membre du personnel de l’Entrepreneur se voit attribuer un badge, qu’il porte visiblement sur
lui en toutes circonstances durant les heures de travail. Ce badge porte la mention du nom et le logo
de l’Entrepreneur, les noms, prénoms et fonctions de l’employé, sa photo, le nom officiel du projet et le
lot de travaux, la durée de validité du badge à compter de la date d’établissement, également citée.
Les personnels embauchés à titre intérimaire disposent du même badge, portant mention de leur date
de fin de contrat.
Le responsable environnement de l’Entrepreneur, ainsi que son homologue de la CGES, disposent
d’un accès à toutes les installations et sites de l’Entrepreneur, à toute heure.
Responsable environnement de chantier
L’Entrepreneur est tenu de mettre à disposition un responsable de contrôle environnemental interne
de chantier; le personnel à mettre en place à temps partiel – la gestion des aspects qualité et
environnement par le même responsable est une possibilité - doit être autonome en terme de moyens
(véhicule, équipement informatique, bureau, appareil photo numérique, dictaphone, chaîne
d’arpenteur, petit équipement de terrain) et de responsabilité (rattachement hiérarchique direct à la
direction de travaux, aptitude à stopper l’exécution de travaux non-conformes, etc.).
Il a à sa disposition une copie de l’ensemble des documents produits dans le cadre de l’Etude
d’Impact Environnemental des projets sur lesquels il travaille.
Il est responsable de l’adaptation du règlement interne de l’Entrepreneur, ainsi que de la conception,
de la mise en œuvre et du suivi des procédures internes de mise en application de la politique
environnementale de l’Entrepreneur. Il appuie la préparation du projet d’exécution de l’Entrepreneur,
en veillant au respect des présentes clauses environnementales, de la réglementation applicable et
des directives du partenaire financier extérieur du projet. Il effectue les évaluations initiales de sites
(tous sites, emprunts, carrières et dépôts compris), suit leur exploitation ou utilisation, et préconise les
modes de libération de sites ; les rapports correspondant sont transmis à la CGES pour approbation.
Il préconise de manière générale toute disposition ou mesure environnementale nécessaire pour le
respect des présentes clauses environnementales, de la réglementation applicable et des directives
du partenaire financier extérieur du projet.
Il est tenu de produire mensuellement le bilan de conformité environnementale de l’Entrepreneur
quant à l’exécution des travaux ; il a également à charge, en lien avec la direction de travaux, la mise
en œuvre des actions de redressement de la situation en cas de non-conformité(s) constatée(s).
L’Entrepreneur reste responsable de l’efficacité environnementale du chantier.
De niveau ingénieur, il est chargé des contacts avec les riverains, les propriétaires et/ou exploitants de
sites ainsi que les autorités. Il recueille et traite les doléances. Il assure de manière générale le suivi
de l’ensemble des travaux.
Système de Management de l’Environnement (SME)
L’entreprise chargée des travaux mettra en place un système de management de l’environnement
(SME) qu’elle intégrera de préférence à son plan d’assurance qualité (PAQ). Elle chargera un
consultant du suivi de la bonne exécution de ce SME (missions de suivi tous les 3 mois).
Le Plan Environnemental de l’Entrepreneur gère les modalités de réalisation, de suivi et de contrôle
de l’ensemble des procédures citées. Il s’appuie largement sur les procédures internes existantes de
l’Entrepreneur, auxquelles il fait référence si celles-ci existent (il contribue alors à leur actualisation). Il

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développe le cas échéant les procédures de l’Entrepreneur qui ne sont pas individualisées pour raison
d’information et de sensibilisation large de son personnel (thèmes autres que ceux de la liste ci-
dessus).
Le Plan Assurance Qualité de l’Entrepreneur intégrera la stratégie de mise en œuvre, de contrôle et
de réponse aux situations de non-conformité environnementale et/ou socio-économique.
L’Entrepreneur établira un bilan mensuel spécifique de la mise en œuvre des procédures, porté à la
connaissance du personnel sur un tableau d’affichage séparé et sous format intelligible par tous. Le
bilan sera à transmis à la CGES, au Maître d’Ouvrage et au partenaire financier extérieur du projet ; il
comportera les copies en pièces jointes des fiches de non-conformités établies et des actions
correctives apportées.
Si l’Entrepreneur dispose déjà de procédures internes écrites, il devra fournir la preuve que ces
procédures sont connues de son personnel, appliquées et comprennent bien les présentes
prescriptions contractuelles. Il devra dans tous les cas les faire valider par la CGES, le Maître
d’Ouvrage et au partenaire financier extérieur du projet.

CLAUSE 4 : SOUMISSION A L’ADMINISTRATION DU PROGRAMME


D’ORGANISATION PREVUE DES TRAVAUX
En cours d'exécution du Marché, l’Entrepreneur établit et soumet à l'approbation des représentants du
Maître d’Œuvre et de la CGES les documents suivants :
a) Un mois avant l’installation des chantiers, des sites d'emprunt et des aires de stockage :
 La localisation des terrains qui seront utilisés.
 La liste des accords pris avec les propriétaires et les utilisateurs actuels de ces aires.
 Un état des lieux détaillé des divers sites.
 Un plan général indiquant les différentes zones du chantier, les implantations prévues et une
description des aménagements prévus.
 Un plan de protection de l’environnement du site détaillé pour la base-vie. Ce plan prévoira toutes
les dispositions adéquates pour l'élimination des eaux usées et des ordures, afin qu'il n'en résulte
aucune pollution et aucun danger pour la santé humaine ou animale.
 Le plan de gestion des déchets amendé.
 Le plan de gestion de l'eau amendé.
 La description des mesures prévues pour éviter et lutter contre les pollutions et les accidents tels
que pollutions du sol, des nappes et des eaux de surface, les incendies et les feux de brousse
ainsi que les accidents de la route.
 La description de l'infrastructure sanitaire prévue et son organisation.
 La liste des mesures prévues afin d'assurer un approvisionnement des travailleurs en aliments et
en énergie (gaz) et celles prévues afin de favoriser l'achat des produits locaux de la zone du
projet, à l'exception de la viande de chasse.
 Le plan de réaménagement des aires à la fin des travaux.
 Les articles du règlement de chantier traitant du respect de l'environnement, de la gestion des
déchets, des actions prévues en cas d'accident, des obligations en matière de conduite des
véhicules, de la réparation et de l'entretien des véhicules, etc.
 Un plan de récolte, de conservation et de mise en œuvre des graines et des plants qui seront
collectés localement ou acquis auprès d’un organisme local, en quantité suffisante pour assurer
les plantations et la verdurisation complète, durable et efficace des zones à protéger contre
l’érosion, des zones de déblais, de remblais, d'emprunts et de bordures de routes.
b) Tous les six mois :
 En fonction de l’avancement des travaux, un plan de verdurisation des zones de déblais ou de
remblais.

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 Pour chaque zone d’emprunt, un plan de réaménagement de la zone si ce réaménagement est


différent de celui présenté de manière générale.
c) Un mois avant la phase d’abattage des arbres :
 Un plan d'abattage et l'utilisation prévue des arbres (l'objectif étant de limiter au maximum ces
abattages).
d) Mensuellement :
 Un point sur le niveau de sécurité sur le chantier et les mesures mises en œuvre pour maintenir
celui-ci à un niveau élevé.
e) A la fin des travaux :
 Le schéma d’itinéraire complété par les travaux qu’il aura entrepris et avec les indications des
améliorations de l’environnement qu’il aura opérées.
L’Entrepreneur doit apporter aux documents, règlements et propositions qu'il a transmis au
représentant du Maître d’Œuvre, les corrections, mises au point et actualisations découlant des
observations que celui-ci aurait émises à leur encontre dans un délai de quinze jours à compter de la
notification de ces observations.
Les documents sont de nouveau soumis à l'approbation du représentant du Maître d’Œuvre suivant la
même procédure. Le visa accordé par le représentant du Maître d’Œuvre n'atténue en rien la
responsabilité de l’Entrepreneur.
f) Journal des travaux :
Le journal des travaux reprendra en outre tous les relevés des manquants ou incidents ayant donné
lieu à une incidence significative sur l’environnement ou à un accident ou incident avec la population
et les mesures correctives adoptées.

CLAUSE 5 : ETABLISSEMENT D’UN PROGRAMME DE REALISATION DES


MESURES ENVIRONNEMENTALES
L’Entrepreneur est appelé à présenter dans son offre une proposition du programme de réalisation
des mesures qui seront prises afin de protéger l’environnement, des travaux de remise en état et un
exposé méthodologique décrivant de quelle manière le soumissionnaire se propose d’éviter les
incidences négatives et de minimiser les incidences inévitables, incluant une justification des actions
proposées.
D’éventuels amendements à ce programme ou à la méthodologie peuvent être inclus dans le Marché
après acceptation de part et d’autre.
Dans un délai de soixante jours à compter de la notification de l'attribution du Marché, l’Entrepreneur
devra établir et soumettre à l'approbation du représentant du Maître d’Œuvre un programme détaillé
définitif de gestion environnementale, comportant les informations suivantes :
- L'organigramme du personnel dirigeant avec identification claire de la (les) personne(s)
responsable(s) de la gestion environnementale du projet et son (leur) curriculum vitae,
- Une description générale des méthodes que l’Entrepreneur se propose d'adopter pour réduire les
impacts négatifs sur l'environnement physique et biologique et pour favoriser les impacts socio-
économiques positifs de ses travaux.
- Un Plan de Gestion Environnementale et Sociale du chantier comportant notamment :
 Un plan de gestion des déchets du chantier : type de déchets prévus, mode de collecte,
mode et lieu de stockage, mode et lieu d'élimination, etc.
 Un plan de gestion de l'eau : modes et sources d'approvisionnement, débits utilisés,
système de gestion prévu pour les eaux sanitaires et industrielles du chantier, lieu de rejet
et type de contrôle prévu, etc.
 Un plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des zones d'emprunt et
des carrières : actions anti-érosion, réaménagement prévu, etc.

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Ces documents seront retournés à l’Entrepreneur avec l’approbation du Maître d’Œuvre ou avec toute
observation utile dans un délai raisonnable (3 ou 4 semaines par exemple) à compter de leur
réception par le Maître d’Œuvre, sauf en cas de convocation de l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre
pour discussion.

CLAUSE 6 : EXTENSION DE LA GARANTIE AUX ASPECTS


ENVIRONNEMENTAUX
L’Entrepreneur est tenu pendant la période de garantie d’effectuer l'entretien courant des ouvrages
réalisés et de remédier aux impacts négatifs qui seraient constatés, tels que les tassements, les
érosions ou les éboulements de terrain.
Les aspects environnementaux tels que la reprise de végétation, le rétablissement des écoulements et
du régime hydraulique des rivières, la remise en culture de terres agricoles sont également couverts
par ce délai de garantie.
Les obligations de l’Entrepreneur courent jusqu’à la réception définitive des travaux qui ne sera
acquise qu’après complète exécution des travaux d’amélioration de l’environnement prévus au contrat
et constat de reprise de la végétation et/ou plantations.

CLAUSE 7 : CELLULE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE


(CGES)
Une Cellule de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) sera mise en place dès le début des
travaux pour optimiser l'organisation technique du chantier et prendre en compte les problèmes
d'environnement. Cette cellule sera composée d'au moins un représentant du Maître de l’Ouvrage, un
représentant de l’entreprise et des représentants des autorités et des populations locales (de
préférence des spécialistes locaux en environnement, formés spécialement à la réduction des
nuisances environnementales des différentes techniques de chantier).
Le représentant de l’Entrepreneur est tenu de travailler en étroite collaboration avec les autres
membres de la CGES et de mettre en application les décisions qui en découlent.

CLAUSE 8 : CHOIX ET GESTION DES AIRES DESTINEES A L'USAGE DE


L'ENTREPRENEUR
L’Entrepreneur proposera au Maître d’œuvre le lieu de ses installations de chantier et présentera un
plan d’installation de chantier. L’Entrepreneur sollicitera l’autorisation d’installation de chantier auprès
du Maître d’œuvre.
L’importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le
nombre d’ouvriers, le nombre et le type d’engins. Le plan d’installation de chantier devra tenir compte
du contexte urbain dense des travaux et des aménagements et mesures de protection suivantes :
 les limites du site choisi doivent être à une distance d’au moins 50 m des écoulements et des
principaux axes de drainage de la ville, à 250 m des équipements urbains sensibles
(infrastructures sanitaires, éducatives et d’approvisionnement en eau des populations) et à
100 m des quartiers densément peuplés.
 le site devra être délimité par une clôture ou un mur d'enceinte infranchissable, l'accès devra
en être rigoureusement contrôlé.
 les sorties de véhicules et d’engins devront être localisées et aménagées de manière à ne
présenter aucun risque pour la sécurité des piétons et automobilistes, notamment du point de
vue de la visibilité de la signalisation et du règlement de la circulation. Les entrées et sorties
de véhicules devront être possibles sans perturbations.
 les centrales de fabrication d'enrobé doivent être situées au minimum à 250 m de toute
habitation (500 m dans la direction du vent dominant), et être équipées de dispositifs
antipollution adapté de telle manière que les poussières et les cendres émises soient captées.
 le site devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l’arrachage d’arbustes, l’abattage
des arbres. Les arbres utiles ou de grande taille (diamètre supérieur à 20 cm) seront, dans la
mesure du possible, à préserver et à protéger.
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 le site devra prévoir un drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de sa superficie en évitant
les points de stagnation.
L’Entrepreneur présentera avant le démarrage des travaux de préparation de son(es) site(s) le(s)
plan(s) d’installation(s) de chantier comportant les représentations :
 de la végétation initiale et de celle qui sera conservée.
 des dispositifs anti-érosifs et de contrôle des eaux de ruissellement à mettre en place en cas
de besoin.
 les emplacements de stockage des matériaux de réhabilitation du site si celui-ci est décapé,
dans le cas où il est destiné à être re-végétalisé.
 les dispositifs prévus de gestion des déchets, de traitement et d’évacuation des eaux usées.
 les emplacements de stockage de produits dangereux et/ou inflammables, dont les déchets,
et les dispositifs prévus de contrôle des accidents (sécurité incendie, rétention, séparation par
catégories…).
 les accès de secours pour l’intervention des pompiers ou autres services d’urgence,
 et tout autre dispositif de protection de l’environnement ou lié à la sécurité des personnes et
des biens que prévoirait les clauses contractuelles du présent marché, la réglementation en
vigueur et les directives applicables du ou des partenaire(s) financier(s) du projet.
L’Entrepreneur présentera au Maître d’œuvre un dossier de demande d’occupation de site présentant
les équipements à réaliser et la justification des solutions et dimensionnements retenus en rapport
avec la nature de son(es) installation(s). L’approbation de ce dossier conditionne l’accord de
démarrage des travaux de préparation des sites.
Ce dossier incluant la présentation des installations de l’Entrepreneur et sa conformité aux clauses et
réglementations en vigueur sera également transmis si l’Entrepreneur utilise des installations
existantes.
Les pièces relatives à l’installation principale de l’Entrepreneur (dossier de demande d’occupation de
site et de libération de site) pourront être examinées pendant un délai maximal de 15 jours ouvrables.
Les engins et véhicules de l’Entrepreneur devront être conformes aux standards internationaux
d’équipements de sécurité et anti-bruits (insonorisation des capots, échappements...) et d’émissions
atmosphériques. La qualité des carburants devra satisfaire la réglementation nationale en vigueur.
A l’arrivée sur site de travaux, tout engin, matériel ou véhicule de l’Entrepreneur susceptible de
pouvoir contribuer à la propagation d’espèces végétales envahissantes – notamment en cas de
transport transfrontalier d’engins entre bases-pays de l’Entrepreneur – devra être lavé conformément
aux prescriptions de l’OP 4.09 (Pest Management) de la Banque Mondiale.
L’Entrepreneur est tenu de présenter pour approbation à la CGES un dossier de demande
d’occupation de sites (portant constat de l’existant) qu’il compte utiliser durant la période des travaux,
incluant pour les aspects environnementaux, un descriptif :
 du site et de ses accès.
 de l’environnement proche du site.
 des usages et des droits de propriétés du site.
 des procédures réglementaires engagées le cas échéant sous la responsabilité de la
Commission Préfectorale (dégâts aux cultures, etc.).
 des dispositions prises pour réduire les conséquences de la mise en exploitation du site :
sécurité des personnes et des usagers des voies d’accès et sur le site, préparation du site en
prévision des modalités de sa libération, nuisances et gênes éventuelles, etc.
 des dispositions de libération du site telles que convenues sur plan avec son propriétaire et/ou
son utilisateur, intégrant toutes les dispositions environnementales propres à réduire les
conséquences secondaires de son occupation, qu’il s’agisse de simple réhabilitation et/ou de
réaménagement.

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et sociales
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L’accent sera mis sur les sensibilités du site et de ses environs, conditionnant la possibilité
d’implantation ou d’extension du site et la nature des activités autorisées ; le dossier présentera de
manière précise les dispositions que l’Entrepreneur mettra en œuvre pour remédier aux impacts
potentiels des travaux sur les sensibilités reconnues.
Le dossier sera illustré de manière systématique par des photographies représentatives des états
initiaux des sites, ainsi que par le ou les plans et extraits de cartes nécessaires à la compréhension
des sensibilités et des dispositions prises.
Les sites de travaux ne doivent pas être implantés ni porter atteinte d’une quelconque manière aux
zones sensibles présentées dans les Etudes d’Impact Environnemental des projets (ressources en
eau et ripisylves, flore locale, plantations privées, etc.). Ces EIES présentent également pour les sites
d’emprunt et de carrières de roche massive certaines dispositions à intégrer.
Il est rappelé à l’Entrepreneur qu’il garantit en toutes situations et périodes le Maître d’Ouvrage contre
les éventuelles doléances et recours de la part de tiers (au sens de personnes ou d’entités, publiques
ou privées) quant à l’utilisation de sites, même provisoire et quels qu’en soient leurs usages.
La minimisation des impacts relatifs à l’usage des terres pour les besoins des travaux, requiert une
procédure de concertation site par site pour déterminer des objectifs de remise en état des sites après
usage. Les recommandations suivantes sont à prendre en compte par l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur proposera à la Cellule de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) le lieu de ses
installations de chantier et présentera un plan d’installation de chantier. L’Entrepreneur sollicitera
l’autorisation d’installation de chantier auprès de la CGES.
L’importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le
nombre d’ouvriers, le nombre et le type d’engins, etc. Le plan d’installation principale de chantier
devra tenir compte des aménagements et mesures de protection suivantes :
 les limites du site choisi doivent être à une distance d’au moins :
- 500 m de tout cours d’eau de surface.
- 500 m d’un forage d’hydraulique villageoise, et 5 000 m d’un forage destiné au pompage
d’eau minérale naturelle (la nouvelle réglementation sur les Zones de Protection des
Ressources en Eau s’appliquera de plein droit dès son adoption).
- 250 m d’équipements sensibles (infrastructures sanitaires, éducatives) et de quartiers
d’habitations. La direction des vents dominants sera un critère de choix du site (pas
d’habitations sous le vent).
 le choix du site d’implantation ne pourra être fait en zone paysagère sensible (toutes les
crêtes et points de vue sont exclus, ainsi que la proximité des sites d’intérêt paysager,
touristique ou culturel), ni en zone-tampon d’une aire protégée quelque soit son statut.
 le site devra être délimité par une clôture ou un mur d'enceinte infranchissable, l'accès devra
en être rigoureusement contrôlé.
 les sorties de véhicules et d’engins devront être localisées et aménagées de manière à ne
présenter aucun risque pour la sécurité des piétons et automobilistes, notamment du point de
vue de la visibilité de la signalisation et du règlement de la circulation. Les entrées et sorties
de véhicules devront être possible sans perturbations des circulations locales.
 les centrales de fabrication d'enrobé doivent être situées au minimum à 500 m de toute
habitation (1 000 m dans la direction du vent dominant), et être équipées de dispositif
antipollution adapté de telle manière que les poussières et les cendres émises soient captées.
 le site sera de préférence choisi sur un emplacement déjà dégradé par d’anciens travaux, par
érosion, etc. Il devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l’arrachage d’arbustes,
l’abattage des arbres. Les arbres utiles ou de grande taille (diamètre supérieur à 20 cm)
seront à préserver sur le site et à protéger.
 le drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de la superficie doit éviter les points de
stagnation.
L’Entrepreneur présentera avant le démarrage des travaux de préparation de son(es) site(s) le(s)
plan(s) d’installation(s) de chantier comportant les représentations :
 de la végétation initiale et de celle qui sera conservée.
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 des dispositifs anti-érosifs et de contrôle des eaux de ruissellement à mettre en place en cas
de besoin.
 des emplacements de stockage des matériaux de réhabilitation du site si celui-ci est décapé.
 des dispositifs prévus de gestion des déchets, de traitement et d’évacuation des eaux usées.
 des emplacements de stockage de produits dangereux et/ou inflammables, dont les déchets,
et les dispositifs prévus de contrôle des accidents (sécurité incendie, rétention, séparation par
catégories, etc.).
 des accès de secours pour l’intervention des pompiers ou autres services d’urgence.
 et tout autre dispositif de protection de l’environnement ou lié à la sécurité des personnes et
des biens que prévoirait les clauses contractuelles du présent marché, la réglementation en
vigueur et les directives applicables du partenaire financier extérieur des projets.
L’Entrepreneur présentera à la CGES un dossier de demande d’occupation des sites qu’il compte
occuper, présentant, pour chaque site, l’état initial de l‘environnement (voir détails au paragraphe
spécifique dans la suite de ce texte), les équipements à réaliser et la justification des solutions et
dimensionnements retenus en rapport avec la nature de son(es) installation(s), ainsi que les
dispositions environnementales prises pour réduire les impacts et assurer la réhabilitation.
L’approbation de ce dossier conditionne l’accord de démarrage des travaux de préparation des sites.
Ce dossier incluant la présentation des installations de l’Entrepreneur et sa conformité aux clauses et
réglementations en vigueur sera également transmis si l’Entrepreneur utilise des installations
existantes.
Les pièces relatives à l’installation principale de l’Entrepreneur – voire aux sites présentant un risque
particulier (stockage de carburant sur un autre site que le site principal, par exemple) - pourront être
examinées pendant un délai maximal d’un mois.
Choix des aires destinées à l'usage de l'Entrepreneur
Les aires de dépôt ou d'emprunt devront être localisées, en règle générale, sur des terres à faible
capacité agricole ou forestière. C’est souvent le cas des sites d’emprunt de gravillons latéritiques.
Les aires retenues par l'Entrepreneur pour ses installations et/ou comme aires de stockage ou
d’emprunt de matériaux devront être à plus de 500 m d'un cours d'eau ou dans le cas contraire être
accompagnées d'un dispositif permettant d'éviter tout risque de pollution ou de sédimentation issues
de ces aires. Elles ne devront pas être situées sur des zones de cultures sans l’accord préalable du
cultivateur.
L'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre la liste et la localisation des sites qu'il compte
exploiter, ainsi que pour chaque site, un plan de réaménagement. Tous les sites autorisés et l'accord
sur le plan de réaménagement par le Maître d’Œuvre seront notifiés à l'Entrepreneur dans un délai de
30 jours à compter de la date de réception de la demande de l'Entrepreneur.
Lors du choix des sites destinés à l’usage des travaux, l’Entrepreneur devra au titre de la prise en
compte de l'environnement épargner les sites d'intérêt particulier, écologique, agricole, touristique ou
sensible pour le respect des cultures locales.
Enquête foncière préalable
Après prospection et identification, les sites destinés à l’usage de l’entrepreneur feront l'objet d'une
enquête foncière préalable qui devra déterminer :
 La nature des droits fonciers coutumiers.
 L'utilisation traditionnelle du site et notamment si elle est agricole, permanente ou en rotation
avec jachère de durée plus ou moins longue.
 La présence d'arbres plantés ou spontanés, objets d'une collecte régulière, fruitière ou autre,
 La destination : L'usage du site, agricole ou autre, après remise en état et souhaité par les
exploitants actuels.
Les données recueillies au cours de cette enquête seront partie prenante du plan général de
réhabilitation que l'Entrepreneur doit soumettre au Maître d’Œuvre.

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Aménagement et gestion des aires destinées à l'usage de l'Entrepreneur


Les aires retenues par l'Entrepreneur pour ses installations et/ou comme aires de stockage ou
d’emprunt de matériaux devront être aménagées afin d'éviter l'apparition d'un phénomène d'érosion
sur le site ou aux abords immédiats et qu'il soit possible de maîtriser et contrôler toute pollution
accidentelle ou non.
A cette fin, les aires destinées au stockage ou à la manipulation de produits dangereux, toxiques,
inflammables ou polluants devront être aménagées afin d'assurer une protection efficace du sol et du
sous-sol et permettre la récupération et l'évacuation des produits et/ou des terres éventuellement
pollués.
Ces aménagements (aires de vidange bétonnées, fosses en béton, bacs de décantation, etc.)
prendront en considération les conditions climatiques de la région (pluies abondantes pendant
l’hivernage) afin d'éviter tout écoulement accidentel en dehors des aires aménagées.
Les aires de stockage pour les déchets seront prévues et clairement identifiées par nature de déchets.
Chaque aire comprendra :
 une zone réservée au stockage des terres éventuellement contaminées/polluées.
 une zone protégée équipée de récipients étanches pour la récupération des huiles usagées.
 une zone protégée et grillagée pour le stockage des déchets toxiques ou dangereux (réactifs
de laboratoire, déchets du dispensaire, produits spéciaux, etc.).
Les huiles usagées peuvent être utilisées pour l’huilage des coffrages. L’excès, stocké provisoirement
dans des fûts étanches doit être envoyé vers la cimenterie de Ntoum pour être incinérées dans le four
de l’usine ou les installations de VEOLIA à Port-Gentil conçues spécialement pour le traitement des
huiles usagées.
Un plan de protection de l'environnement du site sera préparé et soumis à l'agrément du Maître
d’Œuvre avant toute mise en exploitation de carrières pour matériaux (sables, gravillons, graves,
matériaux rocheux, etc.).
L'exploitation de sables, graviers, galets et tous matériaux prélevés dans les lits mineurs ou majeurs
des rivières devra faire l'objet d'une demande d'autorisation particulière. Celle-ci sera accompagnée
d'une notice certifiant l'absence d'impact majeur pour la stabilité de la rivière, les possibilités de
restauration par alluvionnement naturel, des volumes et nature de matériaux objets de la demande
d'extraction. Dans le cas contraire, l'autorisation pourra être refusée ou assortie de l'exigence de
travaux de réhabilitation du type construction de seuils en rivière.
Abandon des sites et installations en fin de travaux
Dans le cas où l'Entrepreneur n'utiliserait plus un site d'installation à la fin du chantier, il réalisera tous
les travaux nécessaires à la remise en état des lieux telle qu’initialement convenue avec son
propriétaire ou utilisateur, et acceptée par la CGES sous couvert du document d’évaluation d’état
initial du site.
Il présentera à l’issue de la réhabilitation et/ou du réaménagement des sites un dossier de libération
de ceux-ci – portant constat de libération – à transmettre à la CGES pour approbation avant réception
partielle provisoire des travaux de la zone concernée, ou, en tout état de cause, avant la réception
provisoire générale des travaux objet du marché.
Ce dossier sera constitué de manière similaire au dossier de demande d’occupation de site portant
état des lieux initial. Il précisera le cas échéant les modifications apportées aux propositions
initialement acceptées d’accord parties pour leur réhabilitation et/ou réaménagement, les raisons de
ces modifications et l’accord du propriétaire et/ou utilisateur. Il portera mention des dispositions anti-
érosives prises sur chaque site. L’Entrepreneur en conserve copie pour faire état des dispositions
prises devant des tiers, le cas échéant.
L’Entrepreneur devra récupérer tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner aucun
équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs. Sauf accord initial au dossier de demande
d’occupation de site, ou modification d’accord parties des termes de ce dossier, les aires bétonnées
devront être démolies et les matériaux de démolition mis en dépôt ou enterrés sur un site adéquat
approuvé par la CGES.
S’il est dans l’intérêt du Maître d’Ouvrage en particulier ou d’une collectivité de récupérer les
installations fixes, pour une utilisation future, l’Administration pourra demander à l’Entrepreneur de lui
céder sans dédommagements les installations sujettes à démolition lors d’un repli.

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Après le repli du matériel, la réalisation des travaux de réhabilitation et/ou de réaménagement du site
et l’approbation du dossier de libération de site présenté à la CGES, un procès-verbal constatant la
remise en état conforme du site devra être dressé et joint au P.V. de la réception des travaux, les
autres pièces en étant les annexes.
Cette procédure d’abandon s’applique également aux sites temporairement exploités par
l’Entrepreneur, comme les emprunts, carrières de roche massive, sites de dépôts de matériaux, etc.
Remise en état des sites après exploitation
L’Entrepreneur est tenu de se conformer à la réglementation gabonaise en matière de réhabilitation
des zones d’emprunts et de remise en état des lieux (code des mines).
Un plan de remise en état de chaque site sera préparé par l’Entrepreneur et soumis à l'agrément du
Maître d’Œuvre.
La remise en état des lieux devra se faire en accord avec la destination d'usage du site après
réhabilitation telle que souhaitée par les exploitants actuels du terrain en tenant compte de l'usage du
site avant son exploitation ainsi que des aptitudes et contraintes du contexte écologique local.
Le plan de remise en état spécifiera les obligations de l’Entrepreneur et les contributions éventuelles
des populations locales à des aménagements productifs qu'elles auraient sollicités.
Dès que l'exploitation d'un emprunt ou gisement est abandonné, la zone est réaménagée
conformément aux plans proposés et un état des lieux est dressé en fin de réaménagement, en
présence du Maître d’Œuvre et des représentants de la CGES.
Les travaux minimaux à réaliser par l’Entrepreneur dans le cadre de la remise en état des aires
utilisées sont :
 enlèvement des matériaux restants et excédentaires.
 enlèvement de tout corps étranger et déchets.
 remise en place de la couche de terre arable, si elle a été retirée au début des travaux.
 égalisation et nivellement des terrains.
 démontage et évacuation des installations si elles ne sont pas réaffectées à un autre usage.
L’Entrepreneur est ainsi tenu de procéder à la récupération de tous les matériaux excédentaires
(déblais excédentaires, déchets de démolition, etc.), et leur acheminement vers des lieux de stockage
appropriés à fixer en concertation avec les autorités et la CGES (ancienne carrière par exemple).
L'abandon en bord de route de matériel ou d'épaves d'engins n’est absolument pas autorisé.
L'Entrepreneur préviendra le Maître d’Œuvre de la remise en état d'une aire et fixera une date afin
qu'un état contradictoire des lieux après travaux puisse être dressé.
Si lors de l’établissement de l’état des lieux contradictoire final, il est établi que des matériaux ont
chuté dans les lits de rivières et risquent de perturber le régime d’écoulement, le curage de ces cours
d’eau devient obligatoire et demeure à la charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur sera seul responsable des travaux et frais complémentaires afin de parachever la
remise en état et des actions de dépollution complémentaires.
Les travaux seront réalisés sur la base de l'accord préalable conclu avec le propriétaire ou l’exploitant
du site en tenant compte de l’état des lieux initial et de la valeur initiale productive ou
environnementale du site, sa configuration et la nature des matériaux récupérés en vue de sa
réhabilitation.
Les types de situations principalement rencontrés à prendre en compte pourront être les suivants,
avec les devoirs respectifs de l'Entrepreneur, pour conduire à bien une réhabilitation durable et la plus
utile possible.
Cas N°1: Remise en état à des fins sylvo-pastorales
Le remodelage du site sera destiné à maîtriser les risques d'érosion hydrique et favoriser la
réimplantation et la croissance d'une végétation naturelle spontanée. Celle-ci sera accélérée par
l'incorporation de semences de graminées locales en fin des travaux de remodelage du site. Des
semences traitées de légumineuses locales, pourront être semées lors de ces travaux.
En règle générale, les techniques utilisées seront celles préconisées en fonction des caractéristiques
pédologiques et climatiques du site par les services nationaux dont relève la gestion des parcours et
la conservation des sols.
Ces travaux sont inclus dans les prix remis par l'Entrepreneur ou dans les postes prévus à cet effet.

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et sociales
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Les propriétaires et exploitants s'engagent à une mise en défens du site contre le bétail pendant au
moins trois ans.
Cas N°2: Remise en état à des fins agricoles
Celle-ci ne sera justifiée que si un usage agricole antérieur a été constaté ou que les conditions
initiales du site étaient en mesure de le permettre. Le travail de remodelage du site et de remise en
place des terres sera conforme aux possibilités et pratiques de l'usage agricole local traditionnel.
Ces travaux sont inclus dans les prix remis par l'Entrepreneur ou dans les postes prévus à cet effet.
Dans le cas où des arbres fruitiers productifs auraient été éliminés, l'Entrepreneur fournira le nombre
d'arbres correspondants pour les espèces souhaitées par l’exploitant. Les plants seront livrés sur le
site. Leur plantation, protection et maintenance ultérieures sont à la charge de l’exploitant.
Cas N°3: Remise en état à des fins de plantations forestières productives
Cette mise en valeur éventuellement demandée par l’exploitant ne sera recevable que sous condition
que l'état initial du site ou après remise en état sans apports de terres extérieurs au site, permette une
croissance productive d'essences utilisées à des fins de reboisement.
Cette appréciation relève de l’Entrepreneur et, en cas de conflit avec l’exploitant du site, soumise à
l’appréciation des autorités forestières locales.
L'Entrepreneur aura à sa charge la fourniture des plants forestiers en nombre requis suivant les
normes de plantation forestière. Il les livrera sur le site après en avoir averti l’exploitant et à une
période de l'année propice à la réussite de la plantation. Les travaux de mise en place des plants et
d'entretien ultérieur des arbres seront à la charge du propriétaire planteur.
Cas N°4: Remise en état partielle de sites - Cas des carrières de matériaux rocheux
La remise en état fera l'objet d'un accord particulier avec les propriétaires coutumiers portant sur une
remise dans l'état de fin de travaux si l'exploitation ultérieure de la carrière est souhaitée par ceux-ci.
Dans le cas contraire, des travaux destinés à favoriser la réimplantation d'une végétation spontanée
seront entrepris, dans les limites de la topographie du site après exploitation et des matériaux
disponibles avant travaux ou issus des déblais provenant des travaux objets du Marché et entreposés
dans la carrière en fonction des commodités des chantiers.
Dans tous les cas, l'Entrepreneur aura à charge de mettre en place un dispositif durable destiné à
contrôler les ruissellements éventuellement issus du site de la carrière qu'il a exploité.
Cas N°5: Remise en état partielle de sites comportant des mares artificielles temporaires ou
permanentes créées lors de l’exploitation des gîtes de matériaux
A la demande des autorités coutumières, les mares pourront être maintenues en l'état et leur
extension hors travaux de remise en état.
Pour les tronçons de la route situés en zone particulièrement humide, la préparation des terres en vue
de la réhabilitation de sites devra tenir compte des conditions particulières de drainage. Les travaux
de remodelage de la topographie du site à réhabiliter devront en permettre un drainage satisfaisant et
un profil le moins sensible possible à l'érosion. La préparation des terres destinées à une
végétalisation spontanée ou artificielle et, plus encore, la mise ou remise en production agricole ou
forestière, devra respecter les règles suivantes :
1. Avant dépôt et régalage des terres végétales, une sous-couche d'environ un mètre
d'épaisseur devra être mise en place en évitant au mieux sa compaction par les engins de
terrassement et en utilisant le matériau le mieux drainant possible disponible à partir du stérile
du site. Dans tous les cas, on ne procédera pas à la mise en place de cette sous-couche à
partir de terres saturées en eau. La sous couche ainsi mise en place devra être pénétrable
par les racines des plantes.
2. La sous-couche mise en place fera l'objet d'un travail de sous-calage dans sa partie
supérieure sur au moins 30 cm et exécuté en période sèche.
3. La sous-couche sera par la suite recouverte par les terres végétales stockées initialement
avant la mise en exploitation du site et sur une épaisseur homogène et régulière, équivalente
à celle de l'horizon superficiel existant initialement.
Toujours pour ces conditions de zone humide, la nature des travaux de végétalisation ou de
reboisement, sera fonction de l'occupation antérieure du site, de la présence de formations végétales
plantées par l'homme, des souhaits éventuellement manifestés par les propriétaires légitimes désireux
d'une mise en valeur particulière dont ils s'engagent à assurer la maintenance.
Dans le cas de formations végétales, forestières ou non, naturelles ou secondaires incluant des
jachères anciennes, l'Entrepreneur aura en charge d'installer un couvert végétal protecteur de

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l'érosion et régénérateur du sol, favorisant une implantation ultérieure rapide d'une végétation
spontanée ou plantée.
A cet effet, il pourra procéder à un semis de plantes de couverture (du type Pueraria ou autre)
habituellement utilisées en zone humide pour la protection des plantations industrielles. Dans le cas
où le propriétaire public ou privé, manifesterait l'intention de voir le site réhabilité converti en plantation
forestière et dont il s'engagerait à assurer l'entretien ultérieur ou dans le cas où le propriétaire
justifierait de la présence initiale d'arbres fruitiers productifs, l'Entrepreneur aura en charge la
fourniture des plants forestiers en nombre correspondant aux normes de plantation pour les essences
de reboisement d'usage courant dans la région ou la fourniture d'arbres fruitiers en nombre et espèces
remplaçant ceux que l'utilisation du site aura éliminés. Les travaux de mise en place des plants et
l'entretien ultérieur de ceux-ci sont à la charge du propriétaire.
Pour le cas des zones d'emprunt de matériaux à forte sensibilité écologique (que l’Entrepreneur
tâchera évidemment d’épargner), il est nécessaire d'insister sur la prise en compte des risques
d'impacts négatifs.
A cet effet, les sites à forte sensibilité écologique telles que les alluvions de rivières feront l'objet d'une
étude d'impact spécifique accompagnant la demande d'autorisation d'exploitation. Cette étude devra
justifier les possibilités d'exploitation des volumes de matériaux à extraire, sans que cette exploitation
ne porte préjudice à l'équilibre du cours d'eau.
L'étude sera accompagnée des modalités d'exploitation prévues dans cet objectif et des ouvrages de
stabilisation à mettre en place pour compenser d'éventuelles ruptures d'équilibre des sites dont la
mise en exploitation est demandée.
Enfin, particulièrement en zone humide où les traditions de localisation de l'habitat en bord de route
est très fréquent, il est nécessaire dans le cadre de la réhabilitation de la base-vie après cessation du
chantier, qu’un accord soit conclu entre les autorités administratives et coutumières usufruitières du
site et l'Entrepreneur.
L’accord prévoira qu’après cessation des travaux que le site soit remis en un état proche de l'initial
avant travaux ou que les infrastructures fixes de la base-vie soient remises à l’exploitant.
L'Entrepreneur s'engage toutefois à éliminer les déchets de toute nature avant remise".

CLAUSE 9 : GESTION DES DECHETS LIQUIDES ET SOLIDES


Gestion des déchets solides
Les déchets solides de chantier doivent être collectés dans des réceptacles régulièrement enlevés et
transvasés dans des zones de dépôts adéquats (décharges publiques formalisées).
Aucun déchet ne doit être enterré ou brûlé sur place. L’Entrepreneur peut toutefois être autorisé à
brûler certains déchets combustibles à condition de respecter toutes les conditions de sécurité et
d'éviter le dégagement de fumées toxiques.
Seuls les papiers et emballages carton non pollués, ainsi que les feuilles mortes et branchages secs,
peuvent être brûlés dans un incinérateur de chantier, dont le tirage sera assuré par une cheminée
d’au moins 2 m de hauteur. L’Entrepreneur doit garantir une combustion dans une chambre la plus
aérée possible. Les opérations de brûlage devront être effectuées en période de vent favorable (pas
d’habitation sous le vent, dispersion rapide des fumées).
Gestion des eaux usées
Les eaux usées provenant des cuisines – après dégraissage -, des aires de lavage des engins - après
séparation des graisses, hydrocarbures et sables - , des locaux de bureaux, etc. exceptées les eaux
des toilettes, sont évacuées dans le réseau public existant de collecte des eaux usées s’il existe. A
défaut, elles sont dirigées vers un puits perdu.
Les eaux-vannes provenant des toilettes sont dirigées vers une fosse septique dimensionnée pour le
nombre de personnels prévus par site. Cette fosse, conçue selon les règles de l’art, comprendra un
dessableur, une double chambre et des parois en béton étanche ; elle est régulièrement entretenue.
Elle peut être déplacée d’un chantier de l’Entrepreneur vers un autre, son transport ne pouvant être
effectué qu’après vidange dans un puits perdu en fin de service sur site et nettoyage.
Son implantation est faite de telle manière qu’elle ne génère aucune pollution organique et
bactériologique de la nappe phréatique susceptible d’affecter la qualité des eaux des puits ou autres
dispositifs de captage d’eau environnants.

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Gestion des hydrocarbures et des huiles usées


Les opérations de vidanges de moteurs doivent être exclusivement réalisées au niveau d’installations
fixes équipées pour ces besoins (étanchéité du revêtement au sol, collecte des huiles).
Les aires d’entretien et de lavage des engins, doivent être bétonnées et prévoir un puisard de
récupération des huiles et des graisses. Les eaux usées provenant de ces aires d’entretien doivent
être canalisées vers le puisard et vers l’intérieur de la plate-forme afin d’éviter l’écoulement des
produits polluants vers les sols non revêtus.
Les aires de stockage des hydrocarbures et les aires de ravitaillement en produits pétroliers doivent
être bétonnées. Les citernes hors terre doivent être placées sur une aire bétonnée étanche et cette
aire entourée d'un mur étanche constituant un bassin de réception de volume égal à au moins 50% du
volume d'hydrocarbures stockés. Des produits absorbants doivent être stockés à proximité et tous les
équipements et mesures de sécurité mis en place.
La totalité des huiles usées et des filtres à huile produits sur le chantier doit être reprise par leur(s)
fournisseur(s) – société(s) de distribution de produits pétroliers – qui les récupère(nt) aux fins de
recyclage. Le ou les contrats de récupération des huiles usées et filtres liant l’Entrepreneur et cette ou
ces sociétés doit être transmis à la CGES et au Maître d’Ouvrage.
Les batteries sont à stocker dans des contenants étanches et à diriger vers un centre de recyclage.
Les liquides de batterie (acides) seront préalablement neutralisés en les faisant réagir avec du béton
de démolition d’ouvrages.

CLAUSE 10 : PROTECTION DE LA FLORE ET DE LA FAUNE


Protection de la faune
En dehors comme à l’intérieur des zones protégées, l'application de la réglementation gabonaise sur
la chasse et la protection de la faune reste la référence.
L’Entrepreneur devra veiller au respect de l'interdiction de toutes formes abusives de chasse
pratiquée par le personnel permanent ou occasionnel qu'il aura contracté.
En règle générale, la consommation de viande de chasse sera contrôlée sur la base-vie y compris par
approvisionnement du fait de personnes extérieures au chantier.
Protection de la flore
- A l’arrivée sur site de travaux, tout engin, matériel ou véhicule de l’Entrepreneur susceptible de
pouvoir contribuer à la propagation d’espèces végétales envahissantes (notamment en cas de
transport transfrontalier d’engins entre bases-pays de l’Entrepreneur) devra être lavé
conformément aux prescriptions de l’OP 4.09 (Pest Management) de la Banque Mondiale.
- Les prélèvements de végétation à des fins de services et de combustibles seront exécutés en
conformité avec la législation forestière en vigueur au Gabon et dans le respect des droits
coutumiers de la zone d’intervention.
- Toute utilisation de produits herbicides et insecticides sera soumise à l’agrément préalable du
Maître d’Œuvre et de la CGES ; l’Entrepreneur demeurant entièrement et civilement responsable
des accidents qui résulteraient de l’emploi de ces produits ainsi que des engins de pulvérisation et
d’épandage.
- Les prélèvements de plantes locales à des fins de végétalisation ne pourront être effectués dans
la bande de 50 m de part et d’autre de l’emprise de la route et de ses dépendances et il en est de
même de l’emprunt de terres végétales hors de la zone d’emprise.
- La coupe éventuelle de matériaux ligneux sera exécutée en conformité avec la législation
forestière locale.
- L’Entrepreneur est tenu de mettre en application les mesures préventives et curatives suivantes,
permettant de protéger la végétation naturelle des opérations du chantier :
 Utilisation de gaz ou de pétrole dans la base-vie pour les besoins de cuisson et de chauffage
de l’eau pour les ouvriers, ce qui permettra de réduire considérablement l’usage du bois par
les ouvriers.
 Protection des arbres contre les chocs par le biais de madriers d'environ 2 m de hauteur
accolés aux troncs et par le relevage des branches basses.
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 Mise en place de palissades au pied des remblais situés à proximité des arbres, afin d'éviter
tout dégât pouvant être provoqué par des blocs de pierres.
 Evitement de la plantation de clous dans les troncs des arbres, de la fixation aux arbres de
câbles ou chaînes sans mesures de protection, de l’installation des brûleurs ou d'autres
sources de chaleurs à proximité des arbres ou arbustes, etc.
 Evitement de réaliser des remblais dans une zone de 2 m à partir du tronc. Dans la zone des
racines située au-delà des 2 m précités, on ne peut réaliser de remblais qu'au moyen de
matériaux perméables, mis en place à partir de la zone extérieure à la zone des racines.
La couche supérieure du sol en place sera préalablement ameublie. La hauteur maximale de
remblai ne devrait pas dépasser les 30 cm pour les arbres fruitiers et 1,00 m pour les
essences plus robustes. On prendra des mesures assurant l’aération du terrain pour les
remblais supérieurs à 30 cm (utilisation de couche de pierres ou de branchages).
 Si la réalisation de fondations d'ouvrages d'art dans le domaine des racines est inévitable, on
y ménagera des vides pour le passage des racines principales, en tenant compte d'une marge
pour leur croissance. La position de ces racines sera déterminée par des sondages manuels.
 Les revêtements exécutés dans la zone des racines devront être réalisés avec des matériaux
perméables tels que des gravillons. Dans le cas des revêtements imperméables, on
ménagera une surface non revêtue de 4 m2 au minimum par arbre dans la zone des racines.
 On protégera immédiatement les racines mises à nu contre les rayons du soleil et le
dessèchement particulièrement si des fouilles doivent rester ouvertes plus de 3 jours. Cette
protection peut être assurée avec de la toile, des bandes de papier ou de tissu qui seront
maintenues humides en permanence. Les feuilles de plastique ne conviennent pas. Lors du
remblayage des fouilles, les racines seront recouvertes de terre végétale meuble et arrosées.
 Les arbres remarquables identifiés comme tels après concertation avec la population locale et
les autorités, seront protégés par la construction de barrières en bois autour des troncs et
prescription de mesures liées au chantier avoisinant.
 Le traitement rapide et correct des dégâts revêt une grande importance. Les dégâts les plus
fréquents seront traités comme suit :
o Racines endommagées : les parties atteintes seront taillées avec un outil tranchant et
recouvertes d'une couche de protection appropriée.
o Ecorce endommagée : toutes les parties blessées des troncs ou des branches seront
taillées avec un outil tranchant. Les blessures importantes, qui s'étendent sur plus de 1/10
du périmètre du tronc, seront de plus protégées par un mastic spécial ou de l'argile et
recouvertes par un bandage de jute.
o Branches cassées : ces branches seront sciées proprement, de façon que toute la zone
endommagée soit supprimée. L'emplacement de la taille sera recouvert d'un mastic
spécial de protection.

CLAUSE 11 : PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU ET EN SOL


Protection contre la pollution
- Tout déversement ou rejet d’eaux usées, de boue, coulis, hydrocarbures, polluants de toute
nature dans les puits, forages, nappes, cours d’eau, fossés ou à même le sol est strictement
interdit.
- Les dépôts éventuels de carburants, de lubrifiants ou d’hydrocarbures, ainsi que les installations
de maintenance du matériel de l’Entrepreneur doivent être conformes aux prescriptions relatives à
ces types d’installations.
- La base-vie sera dotée d’une fosse septique vers laquelle seront évacuées l’ensemble des eaux
usées générées par les ouvriers (eaux vannes, de préparation des repas, des douches, etc.).
Cette fosse sera désinfectée régulièrement avec de la chaux et déversera dans un puits perdu de
façon que les eaux ne rejoignent le milieu naturel (nappe ou rivière) qu’après avoir subi un
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prétraitement minimal. La fosse septique et son puits perdu doivent être assez éloignés des lieux
d’exploitation des eaux par la population locale (puits, rivières).
- La base-vie doit également être dotée de bassin de décantation recevant les eaux de lavage des
équipements. Dans la mesure du possible, ces eaux seront utilisées en circuit fermé pour
minimiser les quantités d’eau exploitées et limiter au maximum les pollutions afférentes.
- Le nettoyage des véhicules en dehors de ces aires aménagées ou des stations-service (et surtout
à proximité des rivières) est strictement interdit.
- Le choix des emplacements du bassin de décantation et de la fosse septique se fera en
concertation avec la CGES.
- Les réservoirs de carburant des véhicules et équipements du chantier seront remplis avec des
pompes à arrêt automatique.
- Compte tenu des pratiques constatées sur les chantiers et en l’absence de stations-service,
l’entretien périodique des engins doit se faire sur place, dans des aires aménagées à cet effet :
aire bétonnée muni d'une fosse, dispositif de collecte des huiles, drain relié à une fosse de
collecte des fuites conçue pour stopper les sables et les huiles.
- Les engins peu à pas mobiles seront entretenus sur place. Les huiles usées des vidanges seront
récupérées, stockées dans des réservoirs étanches à prévoir dès le début des travaux et
évacuées vers la cimenterie de Ntoum pour être incinérées dans le four de l’usine ou les
installations de VEOLIA à Port-Gentil conçues spécialement pour le traitement des huiles
usagées.
- Tout rejet de filtres, de pièces usagées ou d'huiles de vidange dans la nature (particulièrement
dans les rivières) constitue une infraction grave pour laquelle l’entreprise sera infligée d’une
amende.
- Toute utilisation éventuelle de produits herbicides et insecticides sera soumise à l’agrément du
Maître d’Œuvre. L’Entrepreneur demeure entièrement et civilement responsable des accidents qui
résulteraient de l’emploi de tels produits quels qu’ils soient ainsi que des engins de pulvérisation
et d’épandage.
- L’Entrepreneur ne pourra importer, acquérir, stocker, utiliser, évacuer ou détruire sans autorisation
écrite du Maître d’Ouvrage un produit contenant un ou plusieurs des éléments figurant sur les
listes de produits dangereux de la Convention de Stockholm (Liste des 12 composés strictement
prohibés au plan international).
L’Entrepreneur devra présenter dans son offre un engagement signé à ne pas importer, acquérir,
stocker, utiliser, évacuer ou détruire sans autorisation écrite du Maître d’Ouvrage un produit de
cette liste, qui sera jointe à sa lettre d’engagement.
En cas d’autorisation, le Maître d’Ouvrage établira un cahier des charges spécifique à l’opération
concernée par l’importation, l’acquisition, le stockage, l’utilisation, l’évacuation ou la destruction du
seul produit autorisé, conformément aux normes internationales en vigueur.
- L’Entrepreneur est également tenu de :
 Prendre toutes les mesures préventives et curatives ainsi que les précautions raisonnables
pour empêcher les fuites et les déversements accidentels de produits susceptibles de polluer
les ressources en eau ou le sol.
 Prendre toutes les précautions possibles lors du ravitaillement des véhicules de
transport et la machinerie.
 Ne pas ravitailler les véhicules ou la machinerie à proximité des canaux de circulation
des eaux de drainage et des rivières.
 Prévoir des mesures en cas de contamination accidentelles (matières absorbantes, décapage
de la couche de sol atteinte par les hydrocarbures et mise en décharge),
 Garder sur place une provision de matières absorbantes ainsi que des récipients
étanches bien identifiés, destinés à recevoir des résidus pétroliers et les déchets en
cas de déversements accidentels.
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- Les matériaux mis en œuvre par l’Entrepreneur pour le comblement éventuel de puits traditionnels
doivent impérativement être sains et non pollués – les dispositifs tenant lieu de margelle ou les
margelles doivent être évacués avant comblement. Toute atteinte à la qualité des eaux
souterraines, quelle que soit leur pollution au moment de la réalisation des travaux, doit être
évitée.
La margelle du puits ou qui en tient lieu doit le cas échéant être évacuée avant comblement.
La partie supérieure du puits doit de préférence être comblée avec des matériaux argileux.
Ces dispositions ne présument pas du règlement par l’Entrepreneur des indemnités à verser au
propriétaire du puits, sauf en cas de puits manifestement abandonné et déjà pollué.
- L’Entrepreneur devra évaluer la nature et le caractère polluant ou non des matériaux qu’il évacue ;
en cas de doute sur le degré de pollution d’un matériau, celui-ci doit être mis en œuvre ou en
dépôt de telle manière à éviter toute atteinte en retour à l’environnement.
Les matériaux de décapage de chaussée qui comportent une fraction de matériaux pollués
devront être mis en dépôt sur des sites pour lesquels les risques de pollution des eaux (de surface
et souterraines) sont faibles. La réhabilitation de ces sites comportera un drainage amont des
eaux de ruissellement afin de limiter les contacts entre matériau de dépôt et eaux de
ruissellement.
Les produits de curage de caniveaux et de fossés, les déchets de manière générale, doivent être
traités conformément à la réglementation en vigueur.
En cas d’absence de textes applicables ou d’impossibilité d’application de ces textes – filières
agréées d’élimination notamment – l’Entrepreneur mettra en œuvre la pratique courante dans le
contexte local qui présente le moins de risques pour l’environnement, soit le transfert sur site de
décharge formalisée.
- L’Entrepreneur détaillera dans son offre les mesures concrètes qu'il compte prendre pour la
protection des eaux et des sols contre la pollution (construction de merlons d'une capacité de
rétention suffisante autour des bacs de stockage de carburant, de lubrifiants et de bitumes pour
contenir les fuites, des séparateurs d'hydrocarbures dans les réseaux de drainage associés aux
installations de lavage, d'entretien et de remplissage en carburant des véhicules et des engins,
installations d'évacuation des eaux usées des cuisines et cantines, dimensionnement et entretien
de la fosse septique, etc.).
Protection des besoins en eau des populations
- La protection des besoins des populations en eaux potables se fait en assurant les besoins en
eau du chantier tout en respectant les besoins des populations, du bétail et de la faune tels qu'ils
étaient satisfaits auparavant, qu'il s'agisse des eaux de surface ou des eaux souterraines.
- La recherche et l'exploitation des points d'eau étant à la charge de l’Entrepreneur, celui-ci veillera
à ne pas compromettre l'alimentation en eau des populations locales. A ce titre, l’Entrepreneur
devra soumettre à l'approbation de l'Administration ses plans pour le développement et
l'exploitation éventuelle des forages d'eau (avec le calcul détaillé des quantités maximales qui
seront pompées par période de 24 heures).
- Si, de l'avis de l'Administration, le pompage sur un site approuvé entraîne une diminution
importante du débit des puits et des sources du voisinage, l’Entrepreneur devra alimenter en eau
de quantité et de qualité au moins équivalentes les populations concernées.
- L’Entrepreneur devra informer les chefs des villages concernés, 30 jours avant de dériver
provisoirement, en tout ou en partie, l'eau d'une quelconque rivière pour ses travaux (cas de
l’exploitation des gîtes et carrière en dehors de l’agglomération urbaine).
- En fin de chantier, les puits, forages et mares créés pour les besoins des travaux seront remis aux
populations usufruitières coutumières. Toutefois, cette remise n’inclut pas nécessairement celle
des dispositifs d’exhaure tels que les pompes.
Conservation des sols et stabilisation des talus
- La protection contre l'érosion des talus de toute nature doit être conçue et réalisée pour en
permettre la durabilité, la meilleure possible, compte tenu de l'ensemble du contexte écologique
local et des techniques qui lui sont applicables dans ce contexte. Cet objectif concerne aussi les
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précautions à prendre en cours de travaux et sans attendre que les travaux définitifs de
stabilisation et végétalisation ne soient achevés.
- Pour les talus les plus sensibles à l'érosion, il devra être préconisé une "prévégétalisation" sous la
forme d'une couverture provisoire de branchages feuillus, paillage qui protègent les surfaces
menacées en attendant l'implantation de matériel végétal vivant.
- La récupération, le stockage des sols et leur ensemencement par des légumineuses qui
enrichissent leur teneur en azote ainsi que la mise en place d'une couche de 10 cm de terre
végétale, suivie d'un sous-solage du sol compact argileux permettant d’augmenter la perméabilité
et le pouvoir d'infiltration, sont recommandés.
- En principe, cela devrait déjà suffire à faire démarrer la végétation assez rapidement, mais cette
reprise sera accélérée par un semis (manuel, à la volée, afin d'éviter des tassements) d'une
graminée ou d'une légumineuse formant un tapis dense.
- La réglementation de l'accès à ces zones permettra la consolidation du tapis végétal et l'apparition
spontanée d'une végétation arbustive. Dans le cas où une croissance rapide de la végétation est
particulièrement requise, un apport fractionné de fertilisation doit être fait en complément de la
terre végétale.
- La conservation des sols implique aussi la nécessité de protéger l’horizon superficiel "fertile" des
horizons sous-jacents qui doivent être considérés comme des "polluants" dès lors que les travaux
ou l’érosion induite conduisent à recouvrir la couche superficielle par ces matériaux.
Des précautions particulièrement strictes sont alors à prendre par l’Entrepreneur pour :

 L'enlèvement des déblais lors de l'ouverture des tranchées.


 Le contrôle des ruissellements et de leurs débits solides issus des aires découvertes
affectées par les chantiers. C'est le cas en particulier des zones humides réceptrices des
exutoires et dont les sols sont susceptibles d'être colmatés et asphyxiés par les débits
solides issus du chantier.
- En zone humide, l'abondance de matériel végétal local ne pose guère de problème de
prélèvement, d'autant plus que le proche environnement des routes en terres est l'objet fréquent
de travaux de déboisement destiné à assurer l'ensoleillement de la route et son ressuyage rapide
après les averses. En revanche, une protection pionnière des talus les plus exposés, avant la
végétalisation proprement dite, est souhaitable.
Pour cela, dans les zones ou périodes soumises à des averses fréquentes, les talus les plus
sensibles à l'érosion seront couverts de branchages feuillus ou de matériaux herbacés,
sommairement fixés sur le talus et propres à en assurer une certaine protection même provisoire.
Ces matériaux pourront être prélevés par coupe dans le proche environnement de la route. Ce
dispositif anti-érosif facilitera la rétention des terres végétales qui seront apportées au moment de
la mise en place du matériel végétal prévu pour la végétalisation définitive.
- Afin d'éviter la concentration des déchets pollués et le transfert à longue distance, l’Entrepreneur
est tenu d’envisager le fractionnement sur plusieurs exutoires des aires pourvoyeuses de
sédiments. Aussi, toutes les fois que possible, ces exutoires seront dirigés vers des surfaces
d'accueil pourvues de végétations naturelles captatrices enherbées.
- Dans le cas de zones nécessitant une protection particulière (zones humides, terres agricoles), un
dispositif de décantation et absorption devra être aménagé.
- Certains milieux sont plus particulièrement à surveiller :
 Les zones collinaires ou montagneuses à versants reposant sur des sédiments tendres,
d'argiles, de roches profondément altérées ou en règle générale de sols ou géologie très
pauvres en matériaux rocheux constituant des seuils naturels résistants à l'érosion.
 Les sols ferralitiques sur roche profondément altérée où l'érosion des exutoires comme
celle des fossés peut brutalement s'accélérer dès que l'eau atteint le contact de la roche
altérée très friable.

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En zone humide, la capacité de croissance rapide de la végétation offre des solutions de


végétalisation assez rapidement efficace (à condition qu'on les mette en place convenablement et
qu'on les maintienne).
En zone à longue saison sèche, ces solutions sont évidemment plus difficiles à maîtriser. On se trouve
ici dans une situation à risques très élevés d'impact difficiles, coûteux à atténuer (cas des sols
ferralitiques des hauts plateaux).
Les clauses précédentes sont applicables de façon générale, elles relèvent de méthodes de
conservation et restauration des sols applicables au contexte local. Celles-ci impliquent bien souvent
l'utilisation de matériaux rocheux pour les ouvrages de protection et correction de ravines, associés
aux travaux de végétalisation compatibles avec les conditions écologiques locales.

CLAUSE 12 : PLANTATIONS ET VEGETALISATION DES TALUS


Ce poste recouvre les travaux et prestations qui ont pour finalités l'obtention d'une couverture végétale
la plus efficace et durable possible afin de limiter toutes formes d'érosion des talus et de constituer un
écran paysager au niveau des sites utilisés par l’Entrepreneur.
Sur la base des solutions retenues en fonction des caractéristiques propres aux différents talus à
végétaliser, du contexte climatique et écologique local, une programmation des différentes tâches
sera soumise à l'approbation du Maître d’Œuvre et comprenant :
- L'organisation et les modalités d'approvisionnement en matériel végétal requis (semences, rejets
de souche, boutures, plants). Dans le cas de la collecte de matériel végétal spontané, les
modalités de prélèvements devront être spécifiées pour répondre à la nécessité d'une
régénération durable des écosystèmes objets de ces prélèvements.
- La préparation des terres nécessaire à une végétalisation réussie et qui peut impliquer des
dispositifs limitant l'érosion, l'apport de terres végétales et/ou amendements, la protection contre
le bétail divaguant.
- La plantation proprement dite réalisée en conformité avec le contexte climatique et suivant les
normes propres aux différents matériels végétaux susceptibles d'être semés ou plantés.
- La protection et l'entretien des plantations, en complément éventuel, jusqu'à l'obtention d'un
couvert végétal requis dans les délais prescrits pour la réception des travaux.
L'ensemble de ces paramètres fera l'objet du plan assurance qualité qui sera soumis à l'approbation
du Maître d’Œuvre.
Terre végétale
- La terre végétale proviendra des décapages avant terrassements. L'accord du Maître d’Œuvre sur
la qualité de la terre végétale sera nécessaire avant sa mise en place et il en est de même des
autres types de terres utilisées en appoint pour les travaux de végétalisation ou de plantation
d'arbres.
- La mise en stock de terre végétale ne pourra dépasser une hauteur de plus de 2,5 m afin qu’elle
puisse garder ses propriétés.
Plantation d'arbres
- Ce poste concerne la fourniture et la plantation manuelle d'arbres d'espèces adaptées au milieu
naturel (plateau ou fond de vallée) pour constituer des écrans aux emplacements définis par le
Maître d’Œuvre. Il comprend notamment la fourniture des plants, de hauteur minimale un mètre,
leur plantation, leur protection, l'arrosage et l'entretien jusqu'à la réception définitive ainsi que le
remplacement en cas d'échec.
- Ces prescriptions s'appliquent aussi aux plantations d'arbres effectuées par l'Entrepreneur dans le
cadre des plans de protection de l'environnement des sites approuvés par le Maître d’Œuvre.
- La remise en état par végétalisation naturelle, ou plus encore, par retour à la production agricole
ou forestière, devra éviter l'exécution de ces travaux sur sols insuffisamment ressuyés. Un travail
de décompactage (sous-solage) sera nécessaire avant la mise en place des terres végétales ;
celles-ci ne devant être manipulées, elles aussi, que dans un état de ressuyage suffisant.

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CLAUSE 13 : LIMITATION DES ATTEINTES AUX PERCEPTIONS HUMAINES


Protection contre le bruit
- L’attention de l’Entrepreneur est spécialement attirée sur l’obligation de limiter les bruits de
chantier susceptibles d’importuner gravement les riverains, soit par une durée exagérément
longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail, soit par ces causes
simultanément.
- Toutes les opérations, source de bruit, doivent avant d’être entamées, faire l’objet d’un accord de
la CGES. Cet accord ne sera donné qu’après recherche de toutes les conditions capables de
réduire au minimum la gêne pour les riverains (engins insonorisés, durée d’emploi limitée, etc.).
- Le maintien des chantiers en activité pendant la nuit sera subordonné à l'autorisation de la CGES
et du Maître d’Œuvre.
- Si l’Entrepreneur a reçu l'autorisation ou l'ordre d'exécuter des travaux pendant la nuit, il
s'engagera à les exécuter de manière à ne pas causer de trouble aux habitants et établissements
riverains du chantier. Le mode d'éclairage devra être soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre.
- L’Entrepreneur est également tenu de :
 Eviter la circulation de véhicules lourds et la réalisation de travaux bruyants en dehors des
heures normales de travail à proximité des zones habitées.
 Maintenir les véhicules de transport et la machinerie en bon état de fonctionnement afin de
minimiser les gaz d'échappement et le bruit.
Protection contre les émissions atmosphériques
Les équipements du chantier doivent être entretenus et maintenus en bon état de fonctionnement, en
vue d’éviter toute émission exagérée de polluants atmosphériques. Toute émission anormale de gaz
d’échappement constatée par la population ou la CGES sera notifiée à l’Entrepreneur, qui sera alors
tenu de réparer ou de remplacer dans les meilleurs délais l’équipement source de nuisance.
Protection contre les boues et les poussières
- L’Entrepreneur sera tenu de prendre toutes les dispositions pour éviter qu’aux abords du chantier,
les chaussées, accotements et trottoirs soient souillés par des poussières, boues, déblais ou
matériaux provenant des travaux.
- Des dispositions spéciales seront prises pour éviter la propagation des poussières. En période
sèche, un arrosage efficace des pistes empruntées par les véhicules du chantier sera prévu sans
qu’il puisse en résulter d’inconvénient pour le voisinage (boues, stagnation d’eau).
- Les bennes des camions de transports des matériaux meubles comme le sable devront être
couvertes par des bâches.
- La limitation de la vitesse au droit des agglomérations permet également de réduire les
poussières émises.
- Pour les travaux menés près de lieux habités, fréquentés ou protégés, l’Entrepreneur effectuera
l’enlèvement immédiat des produits de curage des caniveaux.
- Il disposera les produits des fouilles et tranchées à utiliser en comblement des mêmes
excavations de telle manière à ne pas gêner le passage ni détourner la clientèle , le cas échéant.
Les matériaux excédentaires seront immédiatement enlevés et gérés conformément à leur qualité.
Réduction de l’impact paysager
- Pour atténuer les effets des sites d'extraction sur le paysage, l’Entrepreneur est tenu de :
 choisir des points d'attaque non visibles depuis la route.
 décaper progressivement le site, selon l'avancement de l'exploitation.
 limiter et orienter l'exploitation afin de réaliser une exploitation en "dent creuse".

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 aménager les abords des carrières (entrée du site, route d'accès) avec quelques apports en
terre végétale et des plantations.
- Pour les carrières de sable, les aménagements conçus afin de réduire l'impact sur le paysage
doivent être exécutés le plus tôt possible et permettre dans tous les cas de masquer au mieux la
dégradation causée par l'exploitation. Les mesures préconisées à cette fin sont :
 création d'écrans par lever de terre et plantations appropriées ;
 réalisation de talus paysager :
 soit en couchant les talus d'une manière uniforme à 45° avec bermes de 4 à 5 m de large,
afin que puissent être réalisés un recouvrement de la terre végétale et un équilibre de la
masse rocheuse (en général, ces talus comporteront très peu de faune).
 soit en réalisant des talus hétérogènes avec variation de pente et dépôt de rocaille
permettant de diversifier la végétation et surtout d'obtenir un biotope pour une certaine
faune.
Ces talus et écrans éviteront les formes rectilignes et les plantations d'alignement.
- Pour les carrières de roches massives, l'exploitation devra laisser :
 des formes sculpturales harmonieuses et diversifiées.
 des contrastes de formes et d'ambiance.
 la mise en sécurité des parties les plus dangereuses.
Tous ces aménagements feront l’objet de propositions écrites de la part de l’Entrepreneur à la CGES
et au Maître d’Œuvre qui notifiera à l’Entrepreneur les solutions à retenir.

CLAUSE 14 : HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER


- L’Entrepreneur sera soumis aux régimes particuliers d’hygiène et de sécurité définis par la
réglementation gabonaise en vigueur. Il organisera un service médical courant et d’urgence à la
base-vie (dispensaire), adapté à l’effectif de son personnel.
- Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines,
lavabos et douches), dont la taille est fonction du nombre des employés. Les aires éventuelles de
cuisines et de réfectoires devront être pourvues d’un dallage en béton lissé, être désinfectées et
nettoyées quotidiennement.
- L'Entrepreneur imposera, pour les postes exposés, le port d'équipement de sécurité et de confort
tel que casque de protection, casque antibruit, gants, chaussures de sécurité, vêtements
fluorescents, etc. Les engins et véhicules devront également être équipés des dispositif de
sécurité adéquats. Pour les manœuvres particulièrement dangereuses, les dispositifs et mesures
de sécurité spécifiquement appliqués devront être présentés et approuvés par la CGES.
- Les équipes de chantier comportent au minimum un personnel secouriste qualifié permanent.
L’Entrepreneur assure le transport des employés ou personnes extérieures à ses effectifs, et
accidentés de son fait, vers le centre de santé adapté le plus proche. Il assure également le
transport de ses employés malades dans les mêmes conditions. Il effectue l’avance des frais de
santé pour permettre la prise en charge immédiate des personnes par les structures sanitaires.
- L’Entrepreneur devra disposer dans son équipe d’un coordonnateur sécurité qui veillera à assurer
une sécurité maximum sur le chantier et dans la base-vie, tant pour les travailleurs que pour la
population et autres personnes en contact avec le chantier.
- Pour la sécurité de son personnel, de ses installations et de la population riveraine,
l’Entrepreneur :
 Mettra en place une signalisation pertinente de son chantier.
 Clôturera les aires destinées au chantier (base-vie, aires de stockage, parc matériel, etc.).

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 Assurera un contrôle rigoureux des lieux de stockage des produits dangereux (explosifs,
hydrocarbures, etc.).
 Veillera à ce qu'aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, entre le coucher et le lever
du soleil, sans signalisation adéquate acceptée par le Maître d’Œuvre.
 Assurera une formation de ses chauffeurs en matière de prévention routière.
 Organisera des séances de sensibilisation de ses ouvriers et de la population riveraine de la
zone des travaux focalisées sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement.
 Informera les autorités des opérations particulières ou à risque en vue de pouvoir solliciter une
intervention rapide en cas de problèmes (secours, rétablissement de l’ordre public).
 Communiquera les plans de tirs d’explosifs éventuels aux autorités et aux riverains par le biais
de la CGES et utilisera des avertissements sonores préalablement à la réalisation de ces tirs.
 Prendra toutes les mesures préventives contre les incendies (interdictions de fumer et
d’utilisation du feu aux endroits à risque).
 Mettra à disposition les équipements de lutte contre les incendies : citernes d’eau, extincteurs,
etc.
 Instaurera un plan d’urgence permettant une intervention efficace en cas d’accident ou de
catastrophe naturelle.
- Sécurité d’emploi des produits mis en œuvre dans le cadre des travaux :
 Différents produits chimiques devront être utilisés dans le cadre des travaux : colles pour
bordures béton, adjuvants pour bétons, liant pour agrégats, produits dégraissants pour les
ateliers de mécanique, etc.
L’Entrepreneur présentera à la CGES (en vue de l’agrément de tel ou tel produit) un état des
disponibilités de produits de différentes marques commerciales qui intègre, comme critères de
choix de chacun de ces produits, les critères relatifs à la sécurité et à la protection de
l’environnement. L’Entrepreneur devra obtenir pour chacun des produits qu’il compte utiliser
sur ses chantiers les Fiches Sécurité Produit de leur fournisseur incluant les dispositions
relatives à la protection de l’environnement, et les joindre à l’état à présenter à la CGES.
 L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que la CGES privilégiera les produits de
sociétés disposant d’un agrément international reconnu et en cours de validité de contribution
à la réduction des atteintes à l’environnement (ISO 14001 ou équivalent).
 L’Entrepreneur sera tenu d’importer, d’acquérir, de stocker et de mettre en œuvre les produits
conformément aux recommandations des Fiches Sécurité Produit. Ces recommandations,
après acceptation de tel ou tel produit par la CGES, seront considérées comme prescriptions
faites à l’Entrepreneur.
 L’Entrepreneur sera également tenu d’évacuer ou de détruire les produits périmés, les
contenants et les accessoires de nettoyage (chiffons, etc.), conformément aux
recommandations des fiches. Si l’incinération au titre de déchets spéciaux est recommandée,
l’Entrepreneur négociera un contrat d’élimination selon les recommandations de son
fournisseur avec la ou les sociétés de traitement de déchets industriels existantes au Gabon.
Les agréments de telles sociétés seront communiqués par les services du ministère en
charge de l’environnement, qui pourra autoriser le cas échéant, en cas d’impossibilité de
traitement de ce type, une autre forme d’élimination respectant la réglementation nationale en
vigueur.
 L’Entrepreneur devra produire à la CGES les preuves de l’élimination conforme des déchets
en quantités compatibles avec les commandes initiales effectuées et communiquées à la
CGES.
 En aucun cas, l’Entrepreneur ne pourra mettre à disposition de son personnel ou de tiers des
contenants usagés de produits réputés nocifs pour la santé ou pour l’environnement.

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 L’Entrepreneur est tenu de former son personnel et de l’informer sur les sites de stockage et
d’utilisation à l’aide des Fiches Sécurité Produit communiquées par ses fournisseurs. Il devra
notamment exploiter pour cela la base internationale de référence de pictogrammes des
Nations Unies.
 Sauf mention particulière, la CGES et/ou le Maître d’Ouvrage disposent d’un délai minimal de
huit jours pour se prononcer sur la recevabilité des pièces proposées à son analyse quant aux
dispositions environnementales et socio-économiques à mettre en œuvre. Ce délai ne pourra
toutefois courir au delà d’une période de quinze jours (toujours en cas d’absence de mention
particulière).
- Afin de limiter la progression des maladies sexuellement transmissibles tel que le Sida,
l’Entrepreneur est tenu de prendre toutes dispositions utiles pour limiter les risques pour ses
employés et la population riveraine. Il est tenu à cet effet de :
 informer son personnel, et les nouveaux embauchés, intérimaires ou journaliers à l’arrivée sur
site, du contenu du règlement et des procédures internes relatifs aux MST/ SIDA.
 engager son personnel à respecter les procédures internes établies pour ce faire ; procéder à
des évaluations mensuelles du degré de connaissance et de compréhension de ces
règlements et procédures.
 faire intervenir une fois par trimestre aux fins de présentation de films, d’explications et de
distribution de produits publicitaires un responsable du Programme National de Lutte contre le
SIDA.
 responsabiliser un des membres de son personnel à l’organisation, à la mise en œuvre et au
suivi des actions de lutte contre les MST/SIDA ; si l’Entrepreneur doit, au titre de la
réglementation en vigueur, mobiliser sur son site d’installation un personnel médical ou
infirmier, ce personnel en sera responsable.
 interdire strictement l’entrée de ses installations aux personnes extérieures en visite extra-
professionnelle.
 favoriser le rapprochement entre les employés et leurs familles ; au mieux, embaucher le
maximum de personnel local.
 réaliser des campagnes de sensibilisation trimestrielle.
 subventionner et mettre à la disposition des ouvriers des préservatifs.
 intégrer un chapitre spécifique à la lutte contre les MST / SIDA dans ses rapports périodiques,
faisant état de la mise en œuvre des dispositions prises, des résultats, des difficultés et le
bilan des non-conformités traitées.

CLAUSE 15 : ORGANISATION DE LA CIRCULATION ROUTIERE


L’Entrepreneur est tenu de maintenir dans des conditions convenables la circulation des personnes et
des biens, ainsi que l’écoulement des eaux.
Le trafic automobile
Durant les travaux, l'Entrepreneur est tenu d'assurer la circulation dans des conditions de sécurité
suffisante et prendre en compte les mesures de protection de l'environnement (poussières, bruits,
etc.)
Les coûts afférents à la construction des pistes de déviation, leur entretien, ainsi que les mesures de
protection de l'environnement sont réputés inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix.
Les tracés de déviations sont à soumette avant toute exécution et travaux au Maître d’œuvre pour
approbation. Le tracé des déviations doit être choisi de manière à éviter le plus possible l'abattage
d'arbres et, plus généralement, éviter le plus d'impacts négatifs possibles sur les activités,
l'environnement et le cadre de vie. S'il y a destruction de jardins, d'espaces verts ou dégradation de
biens, l'Entrepreneur doit indemniser les personnes concernées. Après les travaux, l'Entrepreneur doit
remettre le tracé des déviations dans leur état initial, sauf si cet état était plus mauvais et/ou si les
riverains font usage de la déviation pour leurs déplacements. La décision finale concernant le maintien
ou non de la déviation en l’état revient au Maître d’Ouvrage.
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L’Entrepreneur est tenu de prévoir des sites de stationnement des taxis qu’il matérialise par des
panneaux selon le format prescrit ; l’emplacement et la dimension des sites sont soumis à l’accord du
Maître d’œuvre. La police municipale et la gendarmerie sont chargées de faire respecter les
dispositions prises pour ce stationnement.
L’Entrepreneur est tenu d’attribuer une priorité de passage aux services urbains publics d'urgence.
La position et les modalités d’évacuation des dispositifs de collecte des ordures ménagères seront
définies d’accord parties entre l’Entrepreneur et Clean-Africa (Ex SOVOG). Les termes de cet accord -
incluant le devenir des produits de nettoyage des chantiers lorsque les populations auront déversé
leurs déchets sur les zones en travaux sans tenir compte des nouveaux sites de dépôts des bacs à
ordures ou en cas de défaut d’enlèvement d’un bac plein par Clean-Africa - seront transmis au Maître
d’ouvrage. En cas de désaccord, le Maître d’Ouvrage tranchera.
L’Entrepreneur accorde une attention spéciale aux possibilités de desserte des structures sanitaires,
l’accès des urgences ne devant en aucun cas être coupé.
L’Entrepreneur procèdera par arrangements au cas par cas pour maintenir les possibilités de livraison
et d’enlèvement journalier ou spéciaux (marchés, industries, sociétés...).
Protection des piétons
L’Entrepreneur doit :
- assurer la sécurité des piétons sur tous ses sites de travaux et d’installations, par voie de
panneautage, pose de protections et garde-corps, passages provisoires…, en reportant les trafics
piétons du côté le moins dangereux des voies en travaux,
- interdire l’accès des zones dangereuses,
- former son personnel, notamment les conducteurs, au respect des piétons, particulièrement pour
les zones commerçantes et artisanales très fréquentées des axes en travaux,
- construire des escaliers et/ou des rampes d'accessibilité définitifs sur les remblais et déblais aux
lieux définis par le Maître d’œuvre,
Plages de travaux
De manière générale, l’Entrepreneur adaptera ses programmations de travaux aux horaires et
contraintes des sites urbains sensibles, infrastructures sanitaires et éducatives, dispositifs
d’approvisionnement en eau des populations, etc.
Circulation des eaux
L’Entrepreneur ne devra en aucun cas contraindre ou interdire la circulation des eaux de telle manière
que cette opération nuise à la circulation, aux activités, aux populations, aux biens ou au cadre de vie
en général.
Il devra présenter au Maître d’œuvre un plan de ses sites d’installation incluant les aménagements
pour l’écoulement temporaire des eaux de chantier, le drainage et les mesures anti-érosives le cas
échéant.
Il prendra toutes dispositions utiles pour assurer un écoulement satisfaisant des eaux sur les sites de
travaux. En particulier, les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner
l’écoulement normal des eaux et devront être protégées contre l’érosion. L’Entrepreneur devra obtenir
pour les aires de dépôts l’agrément du Maître d’œuvre.
D’une façon générale :
- L’Entrepreneur doit maintenir en permanence la circulation et l'accès des riverains et le passage
des usagers de la route en cours des travaux. Pour cela, l’aménagement de déviations provisoires
de la circulation est à prévoir par l’Entrepreneur qui soumettra à l’avis du Maître d’Œuvre les
solutions de déviation préconisées.
- Les déviations provisoires devront permettre une circulation sans danger à la vitesse de35 km/h.
Le drainage sera assuré par les fossés et ouvrages nécessaires. La signalisation adaptée à
chaque déviation sera conforme aux dispositions explicitées dans les textes en vigueur sur la
signalisation temporaire et restera aux frais et risques de l’Entrepreneur.
- L’Entrepreneur proposera à la CGES les itinéraires et la fréquence de ses véhicules de transport
des matériaux. Dans l'objectif de réduire les nuisances à l'égard des populations locales, les
itinéraires définitifs seront optimisés avec les autorités locales et la CGES.
- L'Entrepreneur devra imposer à l'ensemble de ses chauffeurs et à ses éventuels sous-traitants
une limitation de vitesse à 40 km/h dans les zones habitées traversées par ses véhicules. Cette
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limitation sera également imposée aux croisements avec des pistes de transhumance. Les
chauffeurs dépassant ces limites devront faire l'objet de mesures disciplinaires internes.
- Les véhicules de l’Entrepreneur devront en toute circonstance satisfaire aux prescriptions du
Code de la Route en vigueur au Gabon et plus particulièrement aux textes et règlements
concernant le poids des véhicules en charge et l’état des véhicules.
- Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit :
 prendre les mesures nécessaires pour limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par des
installations de panneaux de signalisation, voire des porteurs de drapeaux en zones
sensibles.
 prévoir des déviations par des pistes et routes existantes.
- Concernant les dépôts de matériaux d'apport, l’Entrepreneur doit :
 organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur les distances restreintes.
 procéder au régalage au fur et à mesure.
 mettre en place une signalisation mobile adéquate.
 régler la circulation de transit par des porteurs de drapeaux.
- Durant les travaux, l'Entrepreneur est tenu d'assurer la circulation dans des conditions de sécurité
suffisante et prendre en compte les mesures de lutte contre les nuisances (poussières, bruits,
etc.)
Les coûts afférents à la construction des pistes de déviation, leur entretien, ainsi que les mesures
de protection de l'environnement, y compris l’indemnisation éventuelle pour préjudices, sont
réputés inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix. Après les travaux, l'Entrepreneur doit
remettre le plus possible le tracé des déviations dans leur état initial.
L’Entrepreneur est tenu d’attribuer une priorité de passage aux services publics d'urgence et aux
forces de l’ordre.
- Pour la protection des piétons, l’Entrepreneur est tenu de :
 assurer la sécurité des piétons sur tous ses sites de travaux et d’installations, par voie de
panneautage, pose de protections et garde-corps, etc.
 interdire l’accès des zones dangereuses.
 former son personnel, notamment les conducteurs, au respect des piétons.
 construire des escaliers d'accessibilité définitifs aux lieux définis par la CGES.
- L’Entrepreneur est en outre tenu d’adapter ses programmations de tâches aux horaires
d’utilisation et contraintes des équipements les plus sensibles, infrastructures sanitaires et
éducatives, dispositifs d’approvisionnement en eau des populations (bornes-fontaines
notamment), etc.

CLAUSE 16 : SAUVEGARDE DES RESEAUX CONCESSIONNAIRES ET DES


PROPRIETES RIVERAINES ET REPARATION DES DOMMAGES OCCASIONNES
Tous les déchets végétaux seront soigneusement enlevés des accotements, fossés ou ouvrages et
évacués vers des zones désignées par le Maître d’œuvre où ils seront mis à la disposition des
populations, après débitage.
Tout arbre de diamètre supérieur à 15 cm ne sera abattu qu'en cas de nécessité absolue et avec
l'accord préalable du Maître d’œuvre.
Tous bâtiments d'habitation ou autres (commerces formels et informels, etc.) ne pourront être détruits
qu'avec l'accord préalable du Maître d’œuvre. En cas de démolition involontaire de bâtiment (passage
de rouleau vibreur, par exemple), le propriétaire devra être équitablement et rapidement dédommagé
par l'Entrepreneur sur la base du chiffrage établi par le représentant compétent désigné par le Maître
d’Ouvrage.

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L’Entrepreneur ne peut de son propre chef procéder au comblement d’un puits traditionnel, ni porter
atteinte aux fonctionnalités de ce type d’ouvrage. Il devra, si cette situation venait à survenir, en
informer le Maître d’œuvre en vue de l’obtention d’un accord écrit.
De manière générale, sur tous les lieux de travaux et itinéraires de circulation des véhicules et engins
de chantier, l'Entrepreneur prendra toutes les précautions utiles pour ne causer aucun dégât aux
riverains, aux conduites d'eau, aux lignes électriques ou téléphoniques.
L’Entrepreneur prendra, sous sa responsabilité et à ses frais, toutes les précautions requises par les
règles de l'art en matière de construction, adaptées en zones urbaines pour sauvegarder les
propriétés riveraines et éviter que des perturbations anormales y soient causées. L’Entrepreneur tient
quitte le Maître d'Ouvrage des conséquences pécuniaires de toutes les réclamations des riverains,
pour autant que la responsabilité lui incombe et que les dommages causés aux propriétés riveraines
ne soient pas la conséquence d'un risque créé par la conception du projet ou la méthode de
construction imposée par le Maître d’Ouvrage.
En cas de coupure d’une conduite d’eau imputable à l’Entrepreneur, celui-ci prend à sa charge
l’approvisionnement en eau potable par citerne mobile des populations affectées.
Par ailleurs :
- L’Entrepreneur est tenu de reconstituer les haies et reconstruire toutes les clôtures démolies lors
du dégagement de l’emprise de la route.
- L’Entrepreneur devra, sous le contrôle du Maître d’Œuvre, nettoyer et éliminer à ses frais toute
forme de pollution due à ses activités, et indemniser ceux qui auront subi les effets de cette
pollution.
- L’Entrepreneur devra à cet effet, prévoir des ententes préalables avec les propriétaires touchés et
respecter les engagements de cette entente et devra en particulier prévoir des indemnités pour
les terrains mobilisés.
- En vue de préserver la qualité de la vie des riverains et des usagers de la route, l’Entrepreneur est
tenue de se conformer aux exigences suivantes :
 Aménagement des horaires de travail en vue d’éviter de perturber les habitudes de vie de la
population.
 Mise sur pied d’un programme de communication pour informer la population des travaux
(horaire, localisation, durée, consistance, etc.).
 Evitement d'entreposer la machinerie sur les superficies autres que celles définies
essentielles pour les travaux.
 Nettoyage régulier des voies empruntées par les véhicules de transport et la machinerie afin
d'y enlever toute accumulation de matériaux meubles et autres débris.
- De manière générale, sur tous les lieux de travaux et itinéraires de circulation des véhicules et
engins de chantier, l'Entrepreneur prendra toutes les précautions utiles pour ne causer aucun
dégât aux bâtis riverains, aux conduites d'eau, aux lignes électriques ou téléphoniques. Il
s’assurera notamment que ses engins de compactage ne provoquent pas de fissuration des
constructions.
- En cas de coupure d’une conduite d’eau imputable à l’Entrepreneur, celui-ci prend à sa charge
l’approvisionnement en eau potable par citerne mobile des populations affectées ainsi que les
frais de rétablissement de la conduite.
- L’Entrepreneur ne peut de son propre chef procéder au comblement d’un puits traditionnel, ni
porter atteinte aux fonctionnalités de ce type d’ouvrage. Il devra, si cette situation venait à
survenir, en informer la CGES en vue de l’obtention d’un accord écrit.

CLAUSE 17 : DECOUVERTE DE VESTIGES OU DE PARTICULARITES DU SOL


ET DU SOUS-SOL
L’Entrepreneur est tenu d’informer immédiatement les services compétents de l’Etat et le Maître
d’Ouvrage en cas de découverte de particularités du sol et du sous-sol ou de vestiges de toute nature

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(historiques, archéologiques) lors des travaux qu’il exécute, au titre notamment de la loi N°2/94 du 23
décembre 1994 portant protection des biens culturels.
L’Entrepreneur sera tenu de laisser libre accès à l’ensemble des sites des travaux à l’équipe de
l’archéologue désigné pour l’exécution de la mission d’archéologie de sauvetage.
Un arrêt provisoire des travaux pourra être programmé sur le site le temps que des fouilles de
sauvegarde puissent être exécutées. Une modification de programmation des travaux sera alors
engagée sans indemnité financière pour l’Entrepreneur tant que la date de livraison des travaux
perturbés, les modes opératoires ou la composition des équipes et/ou matériels sur site restent
inchangés.
En cas de besoin, l’Entrepreneur prêtera son concours aux opérations de sauvetage archéologique. Il
sera rémunéré, à cet effet, par application des prix unitaires pour les travaux en régie.

CLAUSE 18 : MESURES PARTICULIERES A L’EXECUTION DES TRAVAUX


PREPARATOIRES
Démolition d’habitations
Avant toute démolition d'habitation ou autre propriété immobilière, l'Entrepreneur devra s'assurer que
le propriétaire ait été informé et que les indemnisations ont effectivement été fixées et payées. Dans le
cas contraire, il devra informer le Maître d’Œuvre du problème et ne pourra en aucun cas procéder
aux démolitions sans qu'un accord n'ait été négocié et avalisé par le Maître d’Œuvre.
Tous les bâtiments d'habitation ou autres (commerces formels et informels, etc.) ne pourront être
détruits qu'avec l'accord préalable de la CGES. En cas de démolition ou de dégradation de bâtiment
de son fait, l'Entrepreneur devra en dédommager équitablement et rapidement le propriétaire.
Démolition d'ouvrages
L'Entrepreneur est tenu de :
 évacuer tous les déchets et gravats aux endroits agréés par la CGES (sites de dépôts évalués
par l’Entrepreneur).
 régaler les matériaux de manière à ne pas entraver l’écoulement normal des eaux et les
recouvrir par une couche de terre, sauf usage agréé de ces matériaux.
Lorsque des travaux sont exécutés dans l’eau courante, l’Entrepreneur doit prendre les mesures
nécessaires pour ne pas perturber ni polluer le milieu aquatique.
En cas de chute de quantités non négligeables de matériaux dans une rivière, l’entrepreneur est tenu
de curer le cours d’eau dans les meilleurs délais fixés en commun accord avec la CGES.
Débroussaillement
L'Entrepreneur ne pourra débroussailler que les zones définies par le Maître d’Œuvre ou proposées
par lui, en accord avec le Maître d’Œuvre. Lors du débroussaillement, il sera tenu, quinze jours avant
d'entamer les travaux, d'informer les autorités de la date du début des travaux et de la possibilité pour
la population de récupérer les bois et matériaux enlevés n'appartenant pas à des particuliers. De plus,
il devra vérifier que les propriétaires d'arbres fruitiers sont indemnisés et que les tombes éventuelles
ont été déplacées.
Après récupération éventuelle par la population riveraine des matériaux réutilisables, l'Entrepreneur
devra enlever les débris végétaux et les évacuer en un lieu de dépôt agréé par le Maître d’Œuvre, soit
afin d'être compostés, soit brûlés sur une aire spécialement aménagée à cet effet, permettant d'éviter
tout risque de feu de brousse.
Tous les déchets végétaux seront soigneusement enlevés des accotements, fossés ou ouvrages et
évacués vers des zones désignées par la CGES où ils pourront être mis à la disposition des
populations. Leur brûlage est interdit, afin de permettre un retour au sol par dégradation naturelle. Les
produits d’abatage, notamment les branchages, seront exploités par l’Entrepreneur aux fins de
stabilisation des cordons de découverte, de gestion anti-érosive des écoulements et de réhabilitation
des sols soumis à travaux.
Tout arbre de diamètre supérieur à 15 cm ne sera abattu qu'en cas de nécessité et avec l'accord
préalable de la CGES.
Aucun produit végétal ne pourra être poussé dans un cours d’eau.

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Décapages
Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et essouchés. La terre végétale sera décapée ainsi que
les couches de surface inutilisables. Ces matériaux seront mis en dépôts séparés et de telle manière
qu'ils ne subissent pas une érosion rapide mais puissent être facilement réutilisés.
Les emprunts seront aménagés de façon à assurer l’écoulement normal des eaux hors du site, sans
entraîner d’érosion.
La terre végétale décapée devra être stockée en un lieu de dépôt agréé afin d’être réutilisée
ultérieurement lors des opérations de remise en état ou de végétalisation.
Dépôts
L'aménagement et l'entretien des zones de dépôts sont à la charge de l’Entrepreneur. Les
prescriptions suivantes sont à prévoir :
 Les dépôts seront organisés de façon à assurer l'écoulement normal des eaux sans que cela
entraîne une modification du drainage naturel ou une érosion des dépôts ou des zones
voisines, ou l'apport sur celles-ci de sédiments issus des dépôts.
 En fin d'utilisation de la zone de dépôt, un réaménagement de la zone sera effectué, en
accord avec le Maître d’Œuvre.

CLAUSE 19 : MESURES PARTICULIERES A L’EXPLOITATION DES CARRIERES


ET DES GITES D’EMPRUNT
Ouverture d’un emprunt temporaire de matériaux ou d’une carrière de roche massive
L’Entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur,
relevant notamment du Code Minier. L'Entrepreneur prendra à sa charge tous les frais y afférents, y
compris les taxes d’exploitation et les frais de dédommagements éventuels au propriétaire.
En cas d'ouverture nécessaire de nouveaux sites d'emprunts – en plus de ceux décrits dans les
Etudes d’Impact Environnemental initiales des projets, les critères environnementaux du Code Minier
devront être respectés, ainsi que (liste non limitative, dépendant des conditions locales et des travaux
à réaliser) :
 la préférence donnée à des zones non boisées, non cultivées et de faibles pentes (les zones
d'emprunt à fortes pentes ne devront en aucun cas donner lieu à départs d’érosion). Les
zones déjà dégradées par l’exploitation de matériaux, la perte du couvert végétal, etc. seront
privilégiées.
 l’évitement des zones en vue (impacts paysagers).
 la préférence donnée à des sites offrant une possibilité de protection des sols en fin de
travaux et de drainage ou d’infiltration des eaux.
 la possibilité d’y mettre en dépôt les matériaux excédentaires ou non conformes durant les
terrassements.
L’Entrepreneur devra présenter un dossier de demande d’occupation du site (tenant lieu de constat
initial de l’existant) incluant un plan de la zone d'emprunt ou de la carrière montrant les
aménagements concernant le drainage et la protection de l'environnement. En fonction de la
profondeur exploitable de l’emprunt, il devra déterminer la surface nécessaire à découvrir en tenant
compte des aires nécessaires pour le dépôt des matières végétales, des matériaux de découverte à
utiliser pour les travaux de réhabilitation, ainsi que des voies d’accès et des voies de circulation.
L'Entrepreneur présentera un phasage d’exploitation de la carrière de roche massive qui soit fonction
du volume à extraire et du mode de réhabilitation choisi (limitation des fronts de grande hauteur
générant des risques pour la sécurité, par exemple).
L'exploitation d'une nouvelle zone d'emprunt ou carrière ne pourra commencer avant l'approbation du
site et du dossier par la CGES. Cette approbation pourra être conditionnée aux respects de certaines
directives, concernant par exemple la réalisation d'aménagements spécifiques ou la préservation des
grands arbres.
L'Entrepreneur supportera toutes les charges d'exploitation des lieux d'emprunts et carrières,
notamment l'aménagement des pistes d'accès, le débroussaillement et le déboisement, l'enlèvement
des terres végétales et des matériaux indésirables et leur mises en dépôt par catégories hors des
limites de l'emprunt, ainsi que les travaux d'aménagement prescrits concernant la protection de
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l'environnement. Le drainage des zones d'emprunts devra se faire sans risques érosifs majeurs pour
le site et l’ouvrage. Toutes dispositions devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse
s'écouler normalement en dehors de l'emprise des emprunts ou carrières sans causer de dégâts aux
propriétés riveraines, ni porter préjudice à l’environnement (pollution des eaux de surface,
notamment).
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l’écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l’érosion. L’Entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt
l’agrément de la CGES selon le même format de dossier de demande d’occupation initiale de site que
celui des emprunts et carrières. Les aires de dépôt seront également décapées afin de pouvoir
assurer leur réhabilitation.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum – en incluant les surfaces nécessaires à la
réhabilitation des sites et aux stockages des produits nécessaires à cette réhabilitation.
Les arbres sur les zones d’emprunt doivent être préservés et protégés au mieux (limitation des
atteintes aux systèmes racinaires notamment), sans que cette contrainte n’amène à augmenter la
surface exploitée pour cause de maintien sur site d’arbres isolés, perchés sur des buttes circulaires de
matériaux non exploités (de tels arbres sont condamnés à terme). Un compromis doit être trouvé entre
conservation des arbres et faisabilité de l’exploitation, qui passe par la définition de formes initiales de
sites compatibles avec la préservation de la végétation en place et la lutte contre l’érosion.
En cas de passation du site à l’administration, l’Entrepreneur conservera une copie des pièces
relatives au site afin de justifier de son état et des dispositions prises en vue de la passation.
Spécificités des carrières de roche dure
Les mesures spécifiques de protection de l'environnement à mettre en œuvre, outre celles déjà citées
de présentation et d’acceptation d’un dossier préalable de demande d’occupation de site, sont :
 la protection lors des tirs.
 le stockage des explosifs.
 la sécurité du personnel.
 la signalisation sonore et visuelle des tirs.
 la protection des habitations riveraines.
 la réduction des nuisances (poste de concassage compatible avec les recommandations
internationales sur le bruit et les poussières).
 la plantation d'un écran végétal lorsque la carrière est visible de la route ou d'habitations.
 le stockage des hydrocarbures conformément aux dispositions prescrites.
 la mise en œuvre de mesures contre la pollution par les huiles et les hydrocarbures.
 les installations sanitaires et d'hygiène.
 le drainage du site et des aires de stockage de matériaux.
En cas d’utilisation d’une carrière de roche dure en exploitation, l’Entrepreneur fera état dans un
dossier de présentation de son site ou de celui d’un sous-traitant, de la conformité à la réglementation
en vigueur et aux clauses du présent marché.
Utilisation de sites en activité (emprunt ou carrière de roche dure)
L’Entrepreneur est libre d’utiliser des sites d’emprunt ou des carrières de roche dure existants et en
activité. Il devra faire état de l’autorisation d’exploitation de ces sites, conformément à la
réglementation en vigueur, tant au titre du Code Minier qu’au titre de la réglementation
environnementale applicable.
Abandon d’un emprunt ou d’une carrière
L’Entrepreneur exécutera à la fin du chantier, les travaux nécessaires à la remise en état du site. La
nature de ces travaux est conforme à celle spécifiée dans le dossier initial de demande d’occupation
du site, sauf nouvelle négociation aboutie avec le propriétaire du site.

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Ces travaux comprennent pour les sites d’emprunt, à défaut d’autre arrangement pris avec le
propriétaire et/ou l’utilisateur final du site :
 le repli de tous ses matériel, engins et matériaux et l'enlèvement de tous les déchets, leur
mise en dépôt dans un endroit et selon les modalités agréés par la CGES.
 la suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs
rocheux, son intégration paysagère le cas échéant (formes compatibles avec les formes
locales du relief, traitement des talus de raccordement, etc.).
 le régalage des matériaux de découverte (terres végétales en dernier) afin de faciliter la
revégétalisation naturelle du site, un enherbement et des plantations si négociés dans l’accord
initial et/ou nécessaires à la stabilisation du site.
 le rétablissement des écoulements naturels antérieurs et l'aménagement de fossés de garde
afin d’éviter l’érosion des terres régalées, ou des mesures spécifiques prescrites compte tenu
de l’érodabilité particulière du substrat.
 le traitement du front de taille des carrières de roche dure en redans en fin d’exploitation, afin
de réduire les risques de chutes de blocs et d’instabilité du front de taille.

CLAUSE 20 : MESURES PARTICULIERES A L’EXECUTION DES TRAVAUX DE


TERRASSEMENTS
Déblais
- La mise en dépôt dans les zones qui n'ont pas reçu l'approbation du Maître d’Œuvre est
absolument interdite.
- L'Entrepreneur devra préparer et soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre un plan de protection
de l'environnement du site pour chaque zone de dépôt. Ce plan précisera les mesures prévues
pour remettre en état le site à la fin des travaux.
- Les travaux de remise en état comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation
d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux pluviales, le
remplacement de la terre végétale et la végétalisation des pentes pour réduire l'érosion.
- Les techniques employées devront répondre au double objectif de minimisation de l'érosion
pendant la période de mise à nu des terres et de stabilisation durable des talus une fois le
chantier achevé. Le choix de ces techniques relève du contexte géologique, topographique et
climatique des talus à stabiliser et ce choix sera soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre.
- Une attention particulière sera portée aux talus et travaux de déblais entaillant des versants
naturellement instables et aux conséquences de glissements de terrain éventuels.
Remblais
- Le Maître d’Œuvre prescrira la protection de certains talus :
 au moyen de perrés en moellons, en béton ou en matelas de gabions, masque en
empierrement.
 au moyen de végétalisation, avec des plantes locales sélectionnées.
 au moyen de fascinage.
- Les techniques de végétalisation retenues seront soumises à l'agrément du Maître d’Œuvre.
- Les remblais et les talus devront être stabilisés avec les techniques appropriées à leurs
caractéristiques de topographie et de nature des terres, les besoins en stabilisation, les conditions
climatiques locales, etc.
- Dans le cas de travaux de stabilisation reposant sur l'emploi de matériel végétal prélevé
localement (rejet et boutures vivantes, matériaux morts pour fascines), les prélèvements seront
exécutés de telle manière que la régénération des espèces collectées ou exploitées ainsi que

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l'équilibre des écosystèmes concernés, ne soient en aucune façon compromis. Ces prélèvements
seront exécutés après accord avec les propriétaires coutumiers des zones de prélèvement.

CLAUSE 21 : MESURES PARTICULIERES A L’EXECUTION DES OUVRAGES


D’ART ET DES OUVRAGES HYDRAULIQUES
- Les travaux comprennent en plus des tâches habituellement décrites dans cet article, celles
relatives au rétablissement du régime hydraulique des rivières après travaux ainsi que celle de
protection des berges.
- Pour la protection des berges, les travaux comprennent la fourniture et la mise en place du
géotextile (si nécessaire) et des enrochements, des gabions et des perrés maçonnés réalisés aux
emplacements indiqués par le Maître d’Œuvre.
- Les enrochements nécessaires à la protection des débouchés aval et amont des ouvrages d'art
de traversée de rivières seront fournis par l'Entrepreneur. Ils proviendront des carrières proposées
par l'Entrepreneur et agréées par le Maître d’Œuvre. Des enrochements de 50 kg à 250 kg seront
utilisés en protection aval et amont sur les rivières et ruisseaux franchis par les ponts et les dalots.
- Ces enrochements seront utilisés en protection des berges de certains cours d’eau et en
dissipation d'énergie à la sortie des ouvrages (ponts, dalots, buses).
- L'épaisseur minimale de la couche d’enrochement sera fixée par le Maître d’Œuvre.

CLAUSE 22 : MESURES PARTICULIERES AUX TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT


DE LA ROUTE
- Les travaux comprennent en plus des tâches généralement décrites dans cet article :
 le curage, la remise en état ou le remplacement d'ouvrages existants, plus particulièrement
dans les agglomérations traversées par l'infrastructure routière projetée.
 la protection des nappes souterraines, si nécessaire.
 l'aménagement d'exutoires existants ou à créer pour conduire les eaux issues de la route et
de ses dépendances, vers le réseau hydrographique naturel sans que ce réseau ne soit
pollué ou déstabilisé par les débits supplémentaires résultant de l'assainissement de la route.
- L'Entrepreneur sera responsable de l'exécution des travaux et dispositifs de contrôle des eaux
issues de la route et du bon fonctionnement ultérieur de ceux-ci pendant les travaux de
construction de la route comme après sa réalisation.
- Pour le cas où les travaux et dispositifs nécessaires, tels que spécifiés dans le cahier des charges
d'exécution des travaux se révéleraient, soit omis, soit insuffisants, l'Entrepreneur devra en aviser
le Maître d’Œuvre responsable du suivi des travaux pour suite à donner.
A cet effet, l'Entrepreneur lui fournira le document détaillé, localisant les compléments de travaux

qu'il considère comme justifiés et le devis estimatif correspondant sur la base des coûts unitaires

retenus pour l'exécution de travaux analogues dans le cadre du Marché.

- L’Entrepreneur ne devra en aucun cas contraindre ou interdire la circulation des eaux de telle
manière que cette opération nuise à la circulation, aux populations, aux biens et à l’environnement
en général. La préservation de la qualité des eaux est essentielle pour les sites sensibles définis
dans les Etudes d’Impact Environnementales des projets.
Il devra présenter à la CGES un plan de ses sites d’installation incluant les aménagements pour
l’écoulement temporaire des eaux de chantier, le drainage et les mesures anti-érosives le cas
échéant.

Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 42 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
et sociales
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

Il prendra toutes dispositions utiles pour assurer un écoulement satisfaisant des eaux sur les sites
de travaux, ainsi que la rétention des particules terrigènes polluantes en amont des sites
sensibles.
Protection des exutoires
- Le creusement d'exutoires appropriés est prévu aux emplacements indiqués sur les plans
d'exécution et aux emplacements indiqués par le Maître d’Œuvre. Les matériaux excédentaires ou
impropres seront mis en aval, en dehors des écoulements, pour éviter leur retour dans les
exutoires.
- Les matériaux utilisables seront stockés pour être réemployés dans les travaux de terrassements.
- Les débits potentiels des différents exutoires seront évalués et des aménagements
complémentaires seront entrepris pour que la conduite de ces débits ne porte pas préjudice à
l'environnement proche ou plus éloigné de la route (apports de sédiments, inondations locales,
surcreusement et érosion du réseau hydrographique naturel récepteur des eaux de l'exutoire,
forte sensibilité à une pollution issue de la route, etc.).
Curage de fossés
- Les travaux à réaliser dans la zone du chantier en vue d’assurer un drainage adéquat des eaux
pluviales comprennent :
 le curage des fossés ensablés ou envasés.
 la réparation des fossés affouillés.
 le creusement et la mise au profil des fossés de profondeur insuffisante ou dont le profil en
long est inadéquat.
 la mise en dépôt des matériaux excédentaires dans des zones situées à l'aval des
écoulements pour éviter leur retour.
- L'Entrepreneur établira un gabarit aux dimensions types préconisées, qui servira de contrôle
durant l'exécution des travaux.
- Les fossés à curer seront proprement délimités avant tout commencement des travaux.
- Les matériaux impropres ou excédentaires seront mis en dépôt à des emplacements agréés par
le Maître d’Œuvre.
- Les matériaux réutilisables seront stockés pour les travaux de remblai.
- Les fossés divergents ou de crête seront refaits avant les fossés longitudinaux. Ces derniers
seront maintenus conformes aux profils en travers requis et libres de tout obstacle ou débris et
auront une pente continue, de manière à éviter la stagnation des eaux de pluie.
- L'Entrepreneur maintiendra les fossés au profil à ses frais, pendant toute la durée des travaux et
jusqu'à la réception définitive.
Recalibrage de lits de rivières
- Les travaux éventuels de recalibrage de lits de rivières comprennent suivant le cas :
 le débroussaillement du lit majeur.
 le curage du lit ensablé ou envasé.
 le creusement et la mise au profil du lit de profondeur insuffisante ou dont le tracé et/ou le
profil en long sont inadéquats.
 l'exécution des remblais de protection en matériaux sélectionnés provenant des déblais ou
d'emprunt.
 la fourniture et la mise en place éventuelles de géotextile et d'enrochements ;
 la réalisation des gabions et des perrés maçonnés aux emplacements indiqués par le Maître
d’Œuvre.

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et sociales
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

 la plantation éventuelle d'arbres ou d'arbustes stabilisateurs des berges.


- Les lits, mineur et majeur, seront proprement délimités avant tout commencement des travaux.
- Les travaux importants de terrassement en rivière seront réalisés en période d'étiage, leur durée
sera limitée autant que possible.
- L'Entrepreneur veillera à la protection des berges au moment des travaux et au rétablissement
des conditions normales d'écoulement de la rivière, après la remise en état du lit.

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et sociales
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

PREFACE

Le Cahier des Spécifications Techniques des Travaux constituant les documents techniques est
composé des dossiers suivants :
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie A - Travaux Routiers et Passages
Inférieurs Piétons, applicable à l’ensemble des travaux y compris les installations de chantier de
l’ensemble des travaux ;
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie B – Aménagements paysagers,
piétons, clôtures et arrêts bus, applicable travaux d’aménagements paysagers, des voies
piétonnes, de construction de clôtures paysagères et des arrêts bus ;
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie C – Éclairage Public et signalisation
lumineuse, applicable aux travaux de mise en place de l’éclairage public de la route et des voies
piétonnes, et de la signalisation verticale au niveau des carrefours à feux ;
 Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie D – Clauses Environnementales et
Sociales, applicable aux mesures environnementales et sociales, et aux aménagements liés à
l’environnement.

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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

SOMMAIRE

CHAPITRE I - DESCRIPTION DES TRAVAUX ................................................................................................ 4


ARTICLE 1. CONSISTANCE DES TRAVAUX .............................................................................................4
ARTICLE 2. IMPLANTATION ET NIVELLEMENT DU PROJET ...............................................................7
ARTICLE 3. TRAVAUX PREPARATOIRES.................................................................................................7
ARTICLE 4. PLATE-FORME .........................................................................................................................7
ARTICLE 5. CHAUSSEE ................................................................................................................................8
ARTICLE 6. OUVRAGES DE DRAINAGE....................................................................................................8
ARTICLE 7. STABILITE ET PROTECTION DES TALUS..........................................................................10
ARTICLE 8. EQUIPEMENTS DE SECURITE ET DE SIGNALISATION ..................................................11
ARTICLE 9. CONDITIONS PARTICULIERES IMPOSEES AU CHANTIER ............................................12
ARTICLE 10. CONDITIONS DU CONTROLE DE L’EXECUTION.............................................................15
CHAPITRE II - PROVENANCE QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX................................. 21
ARTICLE 11. PROVENANCE DES MATERIAUX .......................................................................................21
ARTICLE 12. MATERIAUX POUR REMBLAIS...........................................................................................22
ARTICLE 13. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION ET COUCHE DE FORME .....................23
ARTICLE 14. MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME .........................................24
ARTICLE 15. MATERIAUX POUR REVETEMENT DE CHAUSSEE ET ACCOTEMENTS .....................26
ARTICLE 16. MATERIAUX POUR COUCHE DE ROULEMENT EN BETON BITUMINEUX .................29
ARTICLE 17. DALOTS, PASSAGES PIETONS INFERIEURS ET OUVRAGES DIVERS EN BETON
ARME .......................................................................................................................................33
ARTICLE 18. BUSES EN BETON ARME ......................................................................................................43
ARTICLE 19. DESCENTES D'EAU................................................................................................................43
ARTICLE 20. GABIONS .................................................................................................................................44
ARTICLE 21. MOELLONS ET ENROCHEMENTS.......................................................................................44
ARTICLE 22. GLISSIERES DE SECURITE ...................................................................................................45
ARTICLE 23. DISPOSITIFS DE RETENUE (TYPE BN4) .............................................................................45
ARTICLE 24. DISPOSITIFS DE RETENUE EN BETON...............................................................................46
ARTICLE 25. PANNEAUX DE SIGNALISATION........................................................................................46
ARTICLE 26. BORNES KILOMETRIQUES ..................................................................................................46
ARTICLE 27. MARQUES SUR CHAUSSEE..................................................................................................47
ARTICLE 28. BALISES DE VIRAGES...........................................................................................................47
ARTICLE 29. MATERIAUX DRAINANTS POUR TRANCHEES DRAINANTES......................................47
ARTICLE 30. AUTRES MATERIAUX...........................................................................................................47
CHAPITRE III - MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ........................................................................... 48
ARTICLE 31. PROGRAMME D'EXECUTION ..............................................................................................48
ARTICLE 32. INSTALLATIONS DE CHANTIER DE L'ENTREPRISE .......................................................49
ARTICLE 33. LABORATOIRE DE CHANTIER DE L'ENTREPRISE ..........................................................51
ARTICLE 34. PLANS ET DESSINS D'EXECUTION.....................................................................................53
ARTICLE 35. PLANS DE RECOLEMENT.....................................................................................................53
ARTICLE 36. PIQUETAGES ..........................................................................................................................54
ARTICLE 37. NETTOYAGE DES ABORDS DE LA PLATE-FORME – DEBROUSSAILLAGE ET
ABATTAGE D’ARBRES .........................................................................................................54
ARTICLE 38. DEMOLITION D’OUVRAGES ET DE CONSTRUCTIONS EXISTANTES .........................55
ARTICLE 39. MOUVEMENT DES TERRES .................................................................................................56
ARTICLE 40. DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE...............................................................................56
ARTICLE 41. EXECUTION DES DEBLAIS ..................................................................................................56
ARTICLE 42. TERRASSEMENT - DEMOLITION DE LA CHAUSSEE ......................................................59
ARTICLE 43. PREPARATION DU TERRAIN AVANT MISE EN OEUVRE ...............................................60
ARTICLE 44. PROFIL PROVISOIRE .............................................................................................................61
ARTICLE 45. EXECUTION DU REMBLAI ...................................................................................................61

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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

ARTICLE 46. MISE EN FORME ET COMPACTAGE DE LA PARTIE SUPERIEURE DE LA PLATE


FORME DES TERRASSEMENTS...........................................................................................62
ARTICLE 47. CONTROLE GEOTECHNIQUE DES TRAVAUX DE TERRASSEMENTS .........................63
ARTICLE 48. TOLERANCES D'EXECUTION DES TERRASSEMENTS....................................................64
ARTICLE 49. CONSTRUCTION DE LA CHAUSSEE...................................................................................64
ARTICLE 50. TOLERANCES D'EXECUTION DE LA CHAUSSEE ............................................................88
ARTICLE 51. EXECUTION DU TALUTAGE................................................................................................89
ARTICLE 52. PROTECTION DES TALUS DE DEBLAI ET DE REMBLAIS ..............................................89
ARTICLE 53. FOSSES LONGITUDINAUX EN TERRE ...............................................................................91
ARTICLE 54. FOSSE DE CRETE, DE PIED DE REMBLAI ET EXUTOIRE................................................91
ARTICLE 55. FOSSES BETONNES ...............................................................................................................91
ARTICLE 56. DALOTS ET CADRES FERMES EN BETON ARME (PIP) ...................................................91
ARTICLE 57. OUVRAGES DE TETES DE DALOTS ET OUVRAGES DIVERS EN BETON ARME ........94
ARTICLE 58. BORDURES..............................................................................................................................95
ARTICLE 59. GABIONS, ENROCHEMENTS, MACONNERIE ET PROTECTIONS EN PIED..................95
ARTICLE 60. GLISSIERES DE SECURITE ...................................................................................................96
ARTICLE 61. DISPOSITIF DE RETENUE (TYPE BN4) ...............................................................................96
ARTICLE 62. SEPARATEURS SIMPLES ET DOUBLES EN BETON ADHERENT DE TYPES GBA/DBA98
ARTICLE 63. BORNES ET SIGNALISATION ..............................................................................................99
ARTICLE 64. MARQUES SUR LA CHAUSSEE............................................................................................99
ARTICLE 65. PLANCHES D'ESSAIS.............................................................................................................99

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CHAPITRE I - DESCRIPTION DES TRAVAUX

Article 1. CONSISTANCE DES TRAVAUX


Le présent marché a pour objet la réalisation des Travaux de réhabilitation et d’élargissement de la
Route Nationale 1 (RN1) pour les deux lots : Lot N°1 entre le PK7 et le PK12 et Lot N°2 entre le PK5
et le PK7.
Les travaux objet du présent appel d’offres concernent principalement :
- Les travaux préparatoires et de dégagement de l’emprise du projet ;
- Les terrassements en déblai et en remblai ;
- La construction d’un Terre-Plein Central (TPC) de largeur 4m comprenant :
 une Bande Médiane (BM) de largeur 3m ;
 une Bande Dérasée de Gauche (BDG) de largeur 0,5m de part et d’autre de la bande
médiane ;
- La construction d’une chaussée de part et d’autre du TPC comprenant 2 voies de largeur 3,5m
chacune, soit : 2x7m ;
- La construction d’un accotement comprenant :
 une Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU) de largeur 2,5m entre le PK7 et le PK12 ou Bande
de Dérasement à Droite BDD (PK5-PK7);
 une berme de largeur 1,0m qui supportera les équipements et les dispositifs tels que
glissières de sécurité, signalisation et éclairage.
La construction de part et d’autre de l’emprise des voies piétonnes de largeur 2,0m de part et
d’autre de la voie rapide.
- En cas d’implantation de voies latérales dans des zones de rétablissement des accès coupés, en
place du dispositif de séparation, les travaux comprendront la construction :
 d’un séparateur de largeur 2m implanté à la limite de la BAU ;
 d’une chaussée de largeur 5,5 m y compris une voie de stationnement longitudinal de
largeur 2,5m ;
 d’un trottoir de largeur minimale 2m en fonction de l’emprise disponible.
- L’aménagement de carrefours giratoires, de carrefours à feux et de carrefours simples « tourne à
droite », conformément aux dossiers plans ;
- La construction des ouvrages de soutènement à hauteurs variables : mur en T renversé en béton
armé;
- Le drainage longitudinal et transversal par la construction de dalots simples et multiples et de
fossés à ciel ouvert et collecteurs longitudinaux enterrés, ainsi que les protections aux abords
des écoulements par l’aménagement de canaux à ciel ouvert ;
- La signalisation horizontale et verticale ;
- La signalisation lumineuse au droit des carrefours à feux ;
- Les dispositifs de sécurité et de retenue au niveau du TPC, des accotements, des abords des
arrêts bus ;
- L’aménagement d’arrêts bus et de divers accès aux stations de service ;
- L’aménagement de Passages Supérieurs Piétons diverses aires piétonnes et des arrêts bus ;
- Les réservations d’emprises nécessaires pour loger les réseaux concessionnaires à déplacer et
pour les dispositifs de drainage et de collecte des eaux de ruissellement ;
- L’éclairage public au niveau du TPC, des carrefours;

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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

- Les aménagements, équipements et services pour le respect des dispositions


environnementales.
Les principaux travaux consistent en :
 Installations de chantier :
- les installations de chantier proprement dites (base vie, locaux et logements de l’entrepreneur,
matériel et engins nécessaires, personnel…) ;
- les centrales de béton, de concassage et d’enrobé ;
- le laboratoire, bureaux, logements, installations, matériel et équipements de chantier nécessaires
pour l’Entreprise ;
- la coordination avec les concessionnaires pour les déplacements des réseaux aériens et enterrés
situés dans l’emprise des travaux et la protection de ces réseaux pendant les travaux ;
- les études et les divers travaux topographiques, sondages et essais géotechniques à effectuer
dans le cadre des études d’exécution des travaux ;
- la recherche, l’ouverture, l’exploitation et la réhabilitation des gîtes et des carrières ;
- les aménagements nécessaires pour le maintien de la circulation pendant les travaux et
l’aménagement des déviations nécessaires quelle que soit la nature et l’importance des travaux.
 Travaux préparatoires :
- le dégagement de l’emprise du projet conformément aux plans de délimitation de l’emprise du
projet ;
- l’enlèvement et la démolition d’ouvrages de drainage (transversaux et longitudinaux) existants et
la démolition d’ouvrages et constructions diverses ;
- la dépose et la mise en dépôt de poteaux et panneaux de signalisation ou publicitaires et de
candélabres ;
- la démolition complémentaire de certaines constructions existantes ;
- la démolition de la chaussée existante ;
- le décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 30cm ;
- les purges des mauvais sols.
 Terrassements généraux :
- les déblais de toutes natures y compris rocheux ;
- les remblais provenant des déblais ou d’emprunt ;
- la recherche, l’ouverture de zones de dépôt et la mise en dépôt des matériaux excédentaires ;
- le talutage et le réglage des pentes des talus et redans suivant les dispositions du dossier plans ;
- le compactage de la plate-forme supérieure des terrassements ;
- le transport des matériaux jusqu’aux lieux d’emploi ou de dépôt.
 Chaussées et voies latérales :
La structure de chaussée sur la voie principale et les voies d’insertion et de déboitement comprend :
- une couche de roulement en Béton Bitumineux à Module Elevé (BBME) 0/10 prolongée sur la
Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU) ;
- une couche de base en Enrobé à Module Elevé (EME) 0/14 prolongée sous la BAU ;
- une couche de fondation en Grave Non Traitée (GNT) 0/20 prolongée sous la BAU et la Berme ;
- une couche de forme en Tout Venant (TV) 0/60 prolongée sous la BAU et la Berme.
La structure de chaussée sur les voies latérales et autres voiries de desserte comprend :
- une couche de roulement en Béton Bitumineux Semi-Grenu (BBSG) ou Béton Bitumineux à
Module Elevé (BBME) 0/10 ;
- une couche de base en Grave Non Traitée (GNT) 0/20 ;
- une couche de forme/Fondation en Tout Venant (TV) 0/60.
 Ouvrages de soutènement

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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

Les soutènements concernent notamment le Lot2 entre le PK5 et le PK7, ils comprennent le(s)
mur(s) en béton armé en "T" au niveau du TPC avec dénivellement des chaussées ;
 Ouvrages de drainage, d’assainissement et de protection :
Le drainage de la plate-forme et les ouvrages d’assainissement comprennent :
- le drainage longitudinal, assuré essentiellement par des fossés latéraux de type trapézoïdal
bétonnés, et dans certains tronçons par des caniveaux rectangulaires bétonnés situés dans le
TPC ou longeant les murs de soutènement projetés ;
- des collecteurs longitudinaux enterrés (dalots) avec des regards de visite. Ils sont prévus au
niveau des sections comprenant des voies latérales, et sont implantés au niveau du séparateur ;
- le drainage transversal est assuré par des dalots en béton armé simples ou doubles, de
dimensions allant de 1x0,5m à 2x(4x1,5m), y compris les ouvrages de tête amont et aval ;
- les canaux trapézoïdaux aux abords des écoulements et de part et d’autre des ouvrages de tête
amont et aval ;
- les dispositifs de collecte des ruissellements de la plate-forme et ces abords comprenant les
fossés de crête, les descentes d’eau amont et aval en béton armé, et les ouvrages de recueil en
pied ;
- les ouvrages spéciaux tels que descentes d’eau, bordures caniveaux, …
 Aménagements paysagers, piétons, clôtures et arrêts bus
Les aménagements prévus sont notamment :
- l’aménagement des voies piétonnes ;
- l’aménagement des escaliers au niveau de certaines zones à forte pente ;
- l’aménagement des arrêts bus.
 Signalisation et équipements de sécurité :
- les dispositifs de retenue tels que glissières de sécurité au niveau du TPC ;
- la signalisation horizontale ;
- la signalisation verticale de prescription et directionnelle ;
- les balises ;
- la signalisation lumineuse au niveau de deux carrefours à feux.
 Carrefours:
- l’aménagement de deux carrefours à feux ;
- l’aménagement de deux carrefours giratoires ;
- l’aménagement de six carrefours "Tourne à droite" principaux ;
- l’aménagement de plusieurs accès en simple "Tourne à droite" pour la desserte de stations de
services et les entrées/sorties des voies latérales.

 Voies latérales dans des zones de rétablissement des accès coupés, en place du dispositif de
séparation:
- d’un séparateur de largeur 2m implanté à la limite de la BAU ;
- d’une chaussée de largeur 5,5 m y compris une voie de stationnement longitudinal de largeur
2,5m ;
- d’un trottoir de largeur minimale 2m en fonction de l’emprise disponible.
 Eclairage public et signalisation lumineuse au droit de deux carrefours à feu
 Dispositions et mesures environnementales:
Ils comprennent notamment :
- la remise en état des sites ;
- les aménagements, équipements et services pour le respect des dispositions
environnementales ;
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- le suivi environnemental du chantier.


 Aménagements connexes:
Ils comprennent la construction de :
- Hôpital militaire: une clôture de 31,78ml de longueur et un parking de surface 1793,3 m² ;
- ENA: une clôture de longueur 334,48ml ;
- IGAD : une citerne, un bâtiment de surface 60,90 m2 et une clôture de 137ml de longueur ;
- RTG: une clôture de 127,50ml de longueur ;
- GABON TELECOM: un bâtiment de 12,42m² de surface.

Article 2. IMPLANTATION ET NIVELLEMENT DU PROJET


L'implantation du projet est réalisée par la matérialisation sur le terrain des sommets d'une polygonale de
précision au moyen de bornes en béton.
Les sommets de la polygonale et les points caractéristiques de l'axe du tracé sont définis dans les
systèmes locaux de coordonnées rectangulaires.
Les côtes sont rattachées au nivellement général du pays.
Le Dossier topographique comprenant les éléments d’implantation et les plans de repérage des sommets
et de la polygonale de base est disponible à titre d’information.

Article 3. TRAVAUX PREPARATOIRES


Les travaux préparatoires à exécuter préalablement à tout terrassement, comprennent :
- le débroussaillement avec essouchage sur toute l’emprise du projet augmentée d’une largeur de
sécurité de 5 à7m ;
- la largeur de débroussaillement avec essouchage pourra être augmentée localement, sur ordre
du Maître d'Œuvre, si le profil en travers des terrassements en fait apparaître la nécessité ;
- le décapage de la terre végétale sur toute son épaisseur et sur toute l’assiette des terrassements,
hormis la plate-forme existante. L’épaisseur moyenne de décapage est de 30cm ;
- la démolition, dépose et mise en dépôt de tous les réseaux existants abandonnés par les
concessionnaires, y compris toutes sujétions de maintien de la circulation provisoire et
d’aménagement des déviations, le cas échéant ;
- la démolition des ouvrages divers existants (têtes d’ouvrages, caniveaux, murs, bordures…) qui
ne sont pas maintenus pour le projet ;
- la démolition complémentaire de constructions existantes situées dans l'emprise de la route ;
- le nettoyage de l’emprise et l’évacuation des produits et gravats trouvés en des lieux agrées ;
- les purges des mauvais sols sur les seules zones et épaisseurs approuvées par le Maître
d’Œuvre ;
- les démolitions des couches de chaussée existantes indiquées par le Maître d’Œuvre ;
- l'évacuation des débris végétaux et des matériaux de démolition dans un endroit agréé par le
Maître d’Ouvrage.

Article 4. PLATE-FORME

Les caractéristiques de la plate-forme des terrassements, en déblai ou en remblai sont indiquées au


dossier de plans et pièces techniques.
Le profil en travers en section courante présente les caractéristiques géométriques suivantes :
 Un Terre-plein central (TPC) de largeur 4m comprenant :
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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

- une Bande Médiane (BM) de largeur 3m ;


- une Bande Dérasée de Gauche (BDG) de largeur 0,5m de part et d’autre de la bande médiane.
 La chaussée de part et d’autre du TPC comprenant 2 voies de largeur 3,5m chacune, soit : 2x7m.
 Un accotement comprenant :
- une Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU) de largeur 2,5m ;
- une berme de largeur 1,0m qui supportera les équipements de retenue telles que glissières de
sécurité à des endroits présentant des risques de sécurité ou jugé nécessaire ou une Bande
Dérasée Droite(BDD) de largeur variable (1,20).
 De part et d’autre de l’emprise
des voies piétonnes de largeur 2,0m de part et d’autre.
 En cas d’implantation de voies latérales :
Ils seront implantés en place du dispositif de séparation et comprendront :
- un séparateur de largeur 2m implanté à la limite de la BAU ;
- une chaussée de largeur 5,5 m y compris une voie de stationnement longitudinal de largeur
2,5m ;
- un trottoir de largeur minimale 2m en fonction de l’emprise disponible.

Article 5. CHAUSSEE
La structure de chaussée retenue est précisée ci – dessous :
 Fourniture et mise en œuvre d’une couche de roulement en Béton Bitumineux à Module Elevé
(BBME 0/10) de 6 cm d’épaisseur sur une largeur de 7,0 m, prolongée sur la Bande d’Arrêt
d’Urgence (BAU) ou Bande Dérasée de Droite (BDD), et la Bande Dérasée de Gauche (BDG),
conformément aux indications du dossier plans ;
 Réalisation de la couche d’accrochage avant la mise en œuvre de la couche de base et de la couche
de roulement ;
 Fourniture et mise en œuvre d’une couche de base en Enrobé à Module elevé (EME 0/14)
d’épaisseur 11 cm, conformément aux indications du dossier plan. Elle sera appliquée sous la
chaussée et la BDG ;
 Réalisation d’une imprégnation sablée entre la couche de fondation et la couche de base par
émulsion bitumineuse ;
 Fourniture et mise en œuvre d’une couche de fondation en Grave Non Traitée (GNT 0/20)
d’épaisseur 25 cm, prolongée sous la Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU), la Berme et les trottoirs,
conformément aux indications des dossiers plans ;
 Fourniture et mise en œuvre de TV 0/60 pour couche de forme d’épaisseur 40 cm, prolongée sous la
Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU), le TPC, et les trottoirs, conformément aux indications du dossier
plan.

Article 6. OUVRAGES DE DRAINAGE

6.1. Drainage transversal

Les ouvrages d’assainissement nouveaux à réaliser sont constitués de dalots en béton armé simples de
dimensions intérieures 1,5 x 0,5m à 2x(4x1,5m).
Les dalots à réaliser sont indiqués dans les dossiers plans.

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Le maintien de la circulation provisoire et la réalisation des déviations nécessaires sont à la charge de


l’Entreprise et sont compris dans les prix de ces ouvrages.

6.2. Drainage longitudinal

L’assainissement longitudinal de la chaussée est assuré par la réalisation des fossés latéraux de type
trapézoïdal en béton armé de fruit 1/1 et de dimensions (0,5 x 0,5m) et (1,0mx0,5m). Les plans types de
ces ouvrages et les sections concernées sont localisées dans les dossiers plans.
Lorsque le dévers l’impose, des caniveaux rectangulaires (0,5 x 0,5m) sont installés dans le TPC ou au
niveau du mur de soutènement central dans le cas d’un profil en travers en « dénivelé ».
Au droit des sections avec voies latérales, et au niveau des carrefours, les fossés sont prolongés par des
collecteurs (dalots) de dimensions intérieures (1 x 0,5m) et (1,5 x 0,5m).

6.3. Fossés de crête

Les fossés de crête (au-dessus des talus de déblai) seront établis à un minimum de 2,5 mètres du
sommet du talus. Ils doivent avoir des pentes longitudinales faibles et l'exutoire de ces fossés doit
s'éloigner de la route, ou être aménagé pour ne pas créer d'érosion. En terrains érodables et en cas de
fortes pentes, les fossés de crête et particulièrement leurs exutoires seront revêtus en béton armé et
prolongés jusqu'aux points bas des dépressions où les pentes d'écoulement sont faibles.
Lorsque les longueurs des fossés deviennent importantes et dépassent les conditions limites de vitesse
et de débit, ils seront acheminés vers la plate-forme moyennant les descentes amont en béton armé. Les
ruissellements seront évacués par les ouvrages hydrauliques et les ouvrages longitudinaux.

6.4. Passages piétons sur fossés

Pour le rétablissement des accès notamment au droit des arrêts de bus, le projet prévoit :
- la construction de dallettes en béton armé à poser au-dessus des fossés longitudinaux, ils seront
préfabriquées et mises en œuvre conformément aux plans types du dossier ;
- la réalisation de dalots en béton armé de dimensions intérieures 1 x 0,5m ou 1,5 x 0,5m pour le
rétablissement des fossés et caniveaux longitudinaux au droit des carrefours et accès divers.

6.5. Bordures caniveau, Bordures de trottoir

Des bordures caniveau seront exécutées au bord des bermes en cas de hauts remblais et suivant les
instructions du Maître d’Œuvre.
Les bordures caniveau sont interrompues tous les 20 à 30 mètres pour permettre l'évacuation des eaux
de ruissellement dans des descentes d'eau surmontées d'un avaloir en béton.
Les bordures de trottoir (T2) et caniveaux contre bordure (CS2) seront réalisées au niveau des
séparateurs.
Les caniveaux type CC2 seront réalisés au niveau des zones de trottoirs du côté déblai.
Toutes les bordures seront préfabriquées et constituées d’éléments conformes aux plans types ou
coulées en place en coffrage continu.

6.6. Descentes d'eau, Ouvrages de recueil

Les plans des descentes d'eau, réalisés en éléments préfabriqués de béton, seront soumis à l'agrément
préalable du Maître d’Œuvre.
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PK5-PK12

Un plan type de descente d’eau est fourni dans le cadre des dossiers plans, ses dimensions et sa forme
seront vérifiées dans le projet d’exécution en fonction des débits à évacuer et du site d’implantation.
Les plans d’exécution de chaque descente seront soumis à l’agrément préalable du Maître d’Œuvre.
Les types de descentes d’eau ainsi que leurs accessoires sont comme suit :
- descente d’eau en béton pour fossé de crête (Descente Amont), ils permettront la collecte des
arrivées d’eau concentrées sur les talus de déblai ainsi que l’évacuation des ruissellements en
provenance des fossés de crête ;
- descente d’eau aval en béton sur ouvrage hydraulique (Descente aval Type 2), ils sont prévus en
sortie d’ouvrages présentant des hauteurs de chute importantes ;
- descente d’eau sur remblai en éléments préfabriqués de béton, ils seront prévus pour
l’évacuation des ruissellements de la plate-forme collectées par les bordures caniveau, au niveau
des sections avec des hauteurs de remblai inférieures à 8m, voire 10m au maximum. Pour des
hauteurs plus importantes, le dispositif comprendra les caniveaux de remblai et les descentes
Aval ;
- les descentes aval Type 1 ou 2 peuvent être munis d’ouvrages de recueil, ils permettront de
réduire la vitesse des eaux de ruissellement, ils seront réalisés en béton armé conformément aux
plans types du dossier. Le traitement du point de rejet par des enrochements et des fascines est
également prévu pour améliorer la stabilité et éviter les érosions.

6.7. Ouvrages de tête - puisards amont

Des plans type des différents ouvrages de tête et puisards ont été établis en fonction de la nature et des
dimensions de l’ouvrage hydraulique et de la situation de l’ouvrage de tête à l’amont ou à l’aval de
l’écoulement:
Les ouvrages de tête et puisards sont en béton armé.
Les plans d’exécution de chaque type d’ouvrage de tête ou puisard seront soumis à l’agrément préalable
du Maître d’Œuvre.

Article 7. STABILITE ET PROTECTION DES TALUS

7.1. Protection des talus de remblai

Des plans type des différentes dispositions à adopter sont présentés dans le dossier de plans. Les
sections concernées par ces ouvrages seront précisées par le Maître d’Œuvre avant toute exécution. Il
pourra également supprimer les dispositions de protection de talus prévus ci-dessous là où il les jugera
inutiles.
Les pentes des talus de remblais retenus pour le présent projet sont de 2H/1V. Ils seront revêtus en terre
végétale et engazonnés sur toute leur surface.

7.2. Protection des talus de déblai

Des plans types des différentes dispositions à adopter sont présentés dans les dossiers plans. Les
sections concernées par ces ouvrages seront précisées par le Maître d’Œuvre avant toute exécution. Il
pourra également supprimer les dispositions de protection de talus prévus ci-dessous là où il les jugera
inutiles.
Les pentes des talus de déblai retenus pour le présent projet sont de 1H / 1V.

7.3. Murs de soutènement


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Les types de murs de soutènement adoptés sont les suivants :


- murs de soutènement en "T" renversé en béton armé, en Terre-Plein Central de hauteur variable
de 1,5 à 4,0m appliqués au niveau du TPC, et de longueur 400ml ;
Sur ordre du Maître d’Œuvre, les dispositions citées ci-haut peuvent être modifiées.

7.4. Engazonnement des talus de remblais

Le revêtement classique des talus de remblais sera réalisé par un revêtement en terre végétale de 0,20
mètre d’épaisseur et plantation d’une végétation rampante à croissance rapide conformément aux
dispositions précisées dans le chapitre relatif aux aménagements paysagers.

Le Maître d'Ouvrage pourra prescrire la protection de certains talus au moyen de perrés en pierres
sèches, en maçonnerie de moellons, en gabions ou en béton. Il pourra également supprimer les
revêtements ou les protections en gabions là où il les jugera inutiles.

Article 8. EQUIPEMENTS DE SECURITE ET DE SIGNALISATION

8.1. Glissières de sécurité

L'aménagement des routes peut nécessiter, pour des raisons de sécurité, la mise en œuvre en certains
points de dispositifs destinés à retenir les véhicules lors de sorties accidentelles de chaussée.
Des glissières de sécurité seront posées sur les deux côtés du TPC conformément au Dossier Plans.
Pour assurer la sécurité routière, dans le cadre de l’équipement d’un TPC étroit où sont implantés des
candélabres, dans le cadre des grands talus et dénivellations, dans les courbes de faibles rayons, deux
types de dispositifs de retenus sont employés à savoir type GS2 et type GS4.
Dans tous les cas, le nu des glissières sera situé au bord de l’accotement. L'arête supérieure de l'élément
de la glissière doit être à 0,70 m du sol pour les glissières simples. Les supports sont disposés tous les
quatre ou deux mètres en section courante selon le type de glissière GS4 ou GS2, et tous les deux
mètres en extrémité de file sur une longueur de 8 mètres, fichés à 0,85 mètre de profondeur minimale.
Des plans type des différentes dispositions ainsi que leurs zones d’application sont présentés dans les
dossiers plans, les sections concernées par ces dispositifs seront précisées par ordre de service du
Maître d'Ouvrage avant toute exécution. Il pourra également supprimer leur application là où il les jugera
inutiles.

8.2. Signalisation verticale

Les panneaux de signalisation verticale sont classés en diverses catégories répondant à divers objectifs,
particulièrement :
- panneaux de signalisation permanente de police type A, B, AB et C ;
- panneaux de signalisation de direction type D21B ;
- panneaux diagrammatiques de présignalisation type D42 ;
- panneaux de signalisation des têtes d’îlots directionnels à contournement par la droite type J5 ;
- balises de musoir type J14a en nez d’îlots.
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter les phénomènes
d'éblouissement.
Le bord du panneau doit être à 0,50 mètre au moins de la bordure du trottoir éventuel et la base du
panneau doit être de 2,00 m à 2,30 m au-dessus du niveau du sol.
Les panneaux seront de la Grande Gamme pour l’axe principal et de Normale Gamme pour les voiries de
quartiers.

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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
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8.3. Signalisation horizontale

La signalisation horizontale est réalisée par des bandes de peinture blanche rétroréfléchissante continues
ou discontinues. Ces bandes ont pour but d'assurer le guidage des usagers de la route.
La réglementation internationale distingue différents types de marques, dont les principales sont les
suivantes :
a) Les lignes longitudinales
- continues infranchissables ;
- discontinues axiales ou de délimitation des voies ;
- discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux) ;
- discontinues de bord de chaussée ;
- discontinues délimitant les aires de stationnement.
b) Les lignes transversales continues ou discontinues
c) Marquages spéciaux
- pour passage de piétons ;
- pour stationnement et autres périmètres protégés ;
- les flèches directionnelles et de rabattement.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "u" qui peut varier selon le type de la
route :
- u = 7,5 cm sur les autoroutes, les routes à chaussées séparées, les routes à 4 voies de rase
campagne ;
- u = 6 cm sur les routes importantes, notamment sur les routes à grandes circulation ;
- u = 5 cm sur toutes les autres routes.
Pour cet itinéraire il sera utilisé u = 7,5 cm pour l’axe principal et 6 cm pour les voiries de quartiers.

Article 9. CONDITIONS PARTICULIERES IMPOSEES AU CHANTIER

9.1. Conditions d'accès au site

L'Entrepreneur réalisera, à ses frais, les accès aux sites des travaux s'ils s'avèrent nécessaires,
notamment pour les terrassements des talus de déblais, des déviations et rectifications de tracé et des
protections en pied au niveau des écoulements, ainsi qu'aux emprunts de matériaux et aux carrières et
gîtes existants ou à ouvrir.
Il devra préalablement obtenir l'accord du Maître d’Œuvre sur l'implantation et l'emprise de ces accès.

9.2. Situation des travaux

Les lieux d'exécution sont censés être connus par l'Entrepreneur qui est considéré les avoir visités et
avoir apprécié de son point de vue les difficultés propres au site des travaux, les équipements et les
installations nécessaires pour l'exécution des travaux, les conditions locales d'exécution, la disponibilité
et la qualité des matériaux naturels dans la région et d'une manière générale, tous les éléments pouvant
d'une manière quelconque affecter les travaux, objet du marché.

9.3. Réseaux et installations existantes

Avant tout démarrage des travaux, l'Entrepreneur s'informera auprès des Services concernés, de la
nature et de la position des réseaux éventuellement rencontrés dans les zones d'intervention.

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L'Entrepreneur devra signaler au Maître de l’Ouvrage tous les réseaux en service qui devront être
conservés ou déviés. Un relevé devra être fourni par l'Entrepreneur.
Dans le cas de rencontre lors des travaux, d'un réseau inconnu, celui-ci ne sera démoli que si
l'Entrepreneur apporte la preuve qu'il n'est pas en service, à quelque titre que ce soit.
Les prix du marché comprennent les démarches et les travaux de protection des réseaux aériens ou
enterrés, provisoires et définitifs, pendant la durée des travaux.
L’Entrepreneur devra assurer la coordination avec les concessionnaires pour la connaissance et pour la
réalisation des protections en cours des travaux, des réseaux nouvellement déviés.
L’Entrepreneur adaptera son plan de phasage des travaux et coordonnera la réalisation simultanée des
travaux routiers objet de son Marché avec d’éventuels travaux de déviation des réseaux
concessionnaires.
Les prix du Marché sont réputés comprendre la démolition des réseaux existants éventuellement
abandonnés par les concessionnaires, et situés dans l’emprise des travaux.
Il est précisé que les travaux provisoires et définitifs relatifs aux réseaux et installations existantes sont
inclus dans le délai d'exécution contractuel du marché. Toute réclamation de l'Entrepreneur à cet effet
sera rejetée systématiquement.

9.4. Aménagements provisoires de maintien de la circulation - Signalisation

Dès la notification du démarrage des travaux, l’Entrepreneur établira un plan de phasage des travaux
intégrant notamment les différentes étapes d’aménagement des voies de déviation provisoire de la
circulation, pour les différentes phases et étapes des travaux pour chaque section homogène.
L'Entrepreneur réalisera à ses frais les déviations provisoires pour les piétons et pour les véhicules
pendant la durée des travaux. Par véhicule, on entend : véhicules légers, transports en commun,
Grumiers et poids lourds de tout type ainsi que matériels agricoles avec ou sans remorque.
Avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du
Maître d'Ouvrage sur un plan de maintien de la circulation avec signalisation qu'il a à charge de proposer.
Le plan de maintien de la circulation prendra en compte chaque phase de travaux.
De même, avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir
l'accord du Maître d'Ouvrage sur les travaux et les aménagements nécessaires pour la création des
déviations provisoires, notamment au droit des protections et soutènements à effectuer, au niveau des
ouvrages hydrauliques à remplacer ou à créer quelle que soit la nature du terrain et les hauteurs de
remblai et de déblai, et lors de la réalisation des couches de chaussée. Les frais de réalisation de ces
déviations provisoires sont inclus dans le délai d’exécution et les prix du Marché. Toute réclamation de
l'Entrepreneur à cet effet sera rejetée systématiquement.
D’une manière générale, l’Entrepreneur devra assurer des conditions équivalentes de la circulation
pendant toute la durée des travaux. Les aménagements et les voies à utiliser ou à créer devront avoir
une largeur minimale de 7m avec un revêtement en béton bitumineux, une couche de base en GNT et
une couche de fondation en TV0/60. L’Ensemble des dispositions travaux préparatoires, terrassements,
de drainage provisoire des voies et de signalisation sont compris dans les aménagements des voies de
déviation.
L'Entrepreneur installera la signalisation horizontale et verticale diurne et nocturne pour le maintien de la
circulation et il mettra en œuvre tous les ouvrages de protection nécessaires y compris la fourniture et la
mise en place le long de la déviation de barrières de sécurité en séparateurs simples en béton adhérent
type GBA ou en séparateur double en béton adhérent type DBA ou autre dispositif conformément au
phasage des travaux et aux instructions du Maître d’Œuvre. Un plan de signalisation provisoire et de
maintien de la circulation diurne et nocturne est à soumettre mensuellement à l’approbation du Maître
d’Œuvre.
L'Entrepreneur a également à sa charge de maintenir les accès aux voies adjacentes.
Toutes les dispositions nécessaires sont incluses forfaitairement dans le poste d'installation de chantier.

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9.5. Phasage des travaux et ordre d'exécution

L'Entrepreneur proposera, dans le programme d'exécution des travaux, le phasage de travaux et des
ordres d'exécution des différentes natures de travaux nécessaires pour des conditions techniques
d'assurance de la qualité et pour des raisons de maintien de la circulation et de la sécurité pendant les
travaux.

Ce plan de phasage des travaux devra être suffisamment détaillé pour les différentes phases de
réalisation des travaux et les différentes sections homogènes du projet, il intègrera notamment les
considérations de déviation de la circulation, de déviation ou de protection des réseaux…, en plus des
travaux proprement dits.

Il sera soumis à l’approbation du Maître de l’Ouvrage préalablement à tout démarrage des travaux sur
terrain, et sera mis à jour mensuellement.

9.6. Accès aux habitations riveraines et aux commerces

L'accès doit demeurer possible en permanence pendant les travaux pour les piétons, les livraisons et les
véhicules se rendant aux habitations et aux commerces riverains.
Avant tout démarrage des travaux sur chaque tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du
Maître d'Ouvrage sur les dispositions à réaliser à cet effet. Toutes les dispositions nécessaires sont à
réaliser par l'Entrepreneur et sont incluses dans le prix d'installation de chantier.

9.7. Gabarits à maintenir pendant l'exécution

Pendant l'exécution des travaux, les ouvrages provisoires réalisés par l'Entrepreneur devront conserver
les gabarits actuels de la route dans la section de route considérée.

9.8. Entretien des voies empruntées

L'Entrepreneur a à sa charge de réaliser l'entretien des voies et routes empruntées par ses véhicules
pour la réalisation des travaux dans le cadre du présent marché. Le coût de cet entretien est inclus dans
le prix d'installation de chantier.
Le poids maximum sur essieu simple des camions utilisés par l'Entrepreneur ne devra pas excéder 10
tonnes et 16 tonnes sur essieu tandem et conformément à la législation en vigueur.
En cas de dégradations survenues du fait de l'Entrepreneur et qui ne seraient pas réparées dans les
quinze jours suivant la constatation du Maître d'Œuvre, ce dernier fera réaliser ces réparations par toute
entreprise de son choix aux frais de l'Entrepreneur. Les frais seront déduits des situations mensuelles
dues à l'Entrepreneur.
Dans tous les cas, la réception des voies empruntées et réalisées dans le cadre du projet, se fera dans
les conditions mentionnées dans le Marché, tous les travaux de reprise ou, le cas échéant de réparation,
seront effectuées à la charge de l’Entrepreneur.

9.9. Évacuation des eaux du chantier

L'Entrepreneur assurera, en particulier en saison des pluies, l'assainissement permanent et définitif des
travaux qu'il réalisera dans le cadre du présent Marché.

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Les eaux seront menées jusqu'à l'exutoire naturel le plus proche ayant obtenu l'accord du Maître
d'Œuvre. Un soin particulier doit être donné au choix des points de rejet et à leur stabilisation, de manière
à éviter la création de ravinements et érosions du fait du rejet des eaux du chantier.
Ces travaux d'évacuation des eaux du chantier ne devront pas apporter de nuisances aux riverains. Les
aménagements nécessaires et prolongement des exutoires sont réputés inclus dans les prix des
installations de chantier.
Tous les frais de réparation des dégradations causés par les eaux de chantier seront supportés par
l’Entrepreneur.
Tous les travaux nécessaires sont inclus dans le prix d'installation de chantier.

9.10. Contraintes apportées par certains chantiers "hors marché"

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que des travaux peuvent être réalisés par d'autres
entreprises sur la route objet du présent marché, avec toutes les contraintes y afférentes.
L’Entrepreneur devra coordonner et intégrer dans le plan de phasage des travaux, la réalisation
simultanée d’autres travaux (démolitions de constructions, déviation de réseaux, autres marchés de
travaux des voiries ou de passerelles…).
Toute réclamation de l'Entrepreneur, à cet effet sera rejetée systématiquement.

9.11. Limitation des nuisances

Tout travail de nuit devra avoir reçu l'accord du Maître de l’Ouvrage.


Toute réclamation de l'Entrepreneur portant sur le refus du Maître de l’Ouvrage d'autoriser des travaux de
nuit, sera rejetée systématiquement.

9.12. Permanence et gardiennage

L'Entrepreneur assurera la sécurité du chantier et des installations vis à vis des tiers.

Article 10. CONDITIONS DU CONTROLE DE L’EXECUTION


Les obligations de l’Entrepreneur résultant des articles du fascicule n°65.A du C.C.T.G sont étendues à
l’ensemble des fournitures et travaux du marché.
Les présentes spécifications techniques complètent pour tout ce qui ne déroge pas aux documents
contractuels, le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.) dont les dispositions devront être
suivies et en particulier, par les fascicules suivants :

Nature Dénomination Titre

C.C.T.G Fascicule 2 Terrassements généraux


C.C.T.G. Fascicule 3 Fourniture de liants hydrauliques
C.C.T.G Fascicule 4, titre 1 Fourniture d'acier et autres métaux, armatures pour béton armé
C.C.T.G. Fascicule 4, titre 2 Armatures à haute résistance pour constructions en béton précontraint par
pré- ou post-tension
Nature Dénomination Titre

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Nature Dénomination Titre


C.P.C. Fascicule 4, titre 3 Aciers laminés pour constructions métalliques
C.C.T.G. Fascicule 4, titre 4 Rivets en acier, boulonnerie à serrage contrôlé destinés à l'exécution des
constructions métalliques
C.C.T.G. Fascicule 23 Granulats routiers
C.C.T.G. Fascicule 24 Fourniture de liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien
des chaussées
C.C.T.G. Fascicule 25 (N) Exécution des corps de chaussées
C.C.T.G. Fascicule 26 Exécution des enduits superficiels
C.C.T.G. Fascicule 27 (N) Fabrication et mise en œuvre des enrobés
C.C.T.G. Fascicule 28 Chaussées en béton de ciment
C.P.C. Fascicule 29 construction et entretien des chaussées pavées
C.C.T.G. Fascicule 31 Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de
retenue en béton
C.P.C. Fascicule 32 Construction de trottoirs
C.C.T.G. Fascicule 35 Travaux d'espaces verts, d'aires de sports et de loisirs
C.P.C. Fascicule 63 Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des mortiers
travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil
C.C.T.G. Fascicule 64 Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint
C.C.T.G. Fascicule 65 Exécution des ponts, et autres ossatures métalliques de technique analogue

C.P.C. Fascicule 66 Étanchéité des ouvrages d'art, support en béton de ciment


chap. 1, 2, 4, 5, 6
C.C.T.G. Fascicule 67, titre 1 Exécution des travaux de fondation d'ouvrages
C.P.C. Fascicule 68, titre 1 Travaux en souterrain
C.C.T.G. Fascicule 69 Canalisation d'assainissement et ouvrages annexes
CC.T.G. Fascicule 70

De plus, les essais en laboratoire et en place seront conduits conformément aux modes opératoires de
l'AFNOR et du LCPC.
Les matériaux, produits et composants de construction doivent être conformes aux stipulations du
marché et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées, les normes applicables étant celles en
vigueur le premier jour du mois qui précède celui de la signature de l'acte d'engagement par
l'Entrepreneur.

10.1. Plan d'assurance qualité (P.A.Q)

Le plan d'assurance qualité (PAQ) soumis au visa du Maître d'Œuvre est établi pour l'ensemble des
travaux à réaliser.

10.1.1. Composition du plan d'assurance de la qualité


Le PAQ est constitué :
- d'un document d'organisation générale présentant les éléments communs à l'ensemble du
chantier ;
- d'un ou plusieurs documents particuliers à la procédure d'exécution, désignés en abrégé par
"procédures d'exécution".
Le présent article définit le contenu minimal du document général du PAQ et les éléments communs aux
procédures d'exécution. Il est complété par les articles du fascicule 65.A et du CCTG qui traitent des
documents que l'Entrepreneur doit soumettre au Maître d'Œuvre et des contrôles qu'il doit exécuter.
En particulier, le PAQ doit comprendre toutes les propositions que l'Entrepreneur doit faire après la
signature du marché, en dehors des études d'exécution, du programme d'exécution des travaux et du
projet des installations de chantier, ainsi que des annexes à ces documents.

10.1.2. Organisation générale


Le document d'organisation générale traite les points définis ci-après :

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a) Affectation des tâches, moyens en personnel


En plus de ce qui est indiqué au fascicule 65.A du CCTG, le document devra préciser les responsables
des sous-traitants sur le chantier.
b) Moyens matériels de l'Entreprise
En plus de ce qui est indiqué au fascicule 65.A du CCTG, le document devra préciser les moyens pour
l'ensemble des différentes natures de travaux : terrassements, assainissement, protections, etc. Le
document précisera en particulier le matériel de compactage des couches de matériaux constituant la
chaussée ainsi que le matériel de réalisation des exutoires des fossés en terre.
c) Approvisionnements
En plus de ce qui est indiqué au fascicule 65.A du CCTG, le document devra préciser les qualités et
origines des différents matériaux, produits et composants pour l'ensemble des différentes natures de
travaux : terrassements, assainissements, ouvrages, protections...., le document précisera en particulier
les qualités et origines des différentes couches de matériaux constituant la chaussée.
d) Organisation du contrôle interne
Le document rappelle les principes et présente les conditions d'organisation et de fonctionnement du
contrôle interne, ces conditions étant en relation avec les indications concernant les personnes désignées
pour exécuter ou coordonner les tâches correspondantes. Il précise les moyens qui y sont consacrés. Il
définit la liste des procédures d'exécution et de contrôle de qualité pour les différentes natures de travaux
du Marché: terrassements, assainissement, ouvrages, protections ...., et leur échéancier d'établissement.
Le document précise, dans ce chapitre, les types de contrôles prévus par l'Entrepreneur pour les
différentes natures de travaux ainsi que de leur fréquence par rapport au volume de matériaux ou à la
surface de réalisation, et en particulier pour les couches de matériaux de constitution de la chaussée.
Il établit en outre la liste des tâches pour lesquelles il est prévu d'effectuer des épreuves de convenance
et des planches d'essais, ainsi que leur méthodologie.
Il propose des imprimés types destinés au contrôle des différentes natures de travaux et il précise les
conditions et les délais de transmission interne à l'Entreprise ainsi qu'au Maître d'Ouvrage.
Il précise enfin les conditions d'authentification des documents et dessins visés par le Maître d'Œuvre
pour exécution, afin de les distinguer des versions provisoires qui ont pu être distribuées.
Il précise les modalités d'exploitation des résultats du contrôle interne ainsi que les pouvoirs de décision
au sein de l'Entreprise en cas de constatation d'anomalies ou de non-conformité avec les spécifications
du Marché.

10.1.3. Procédures d'exécution


a) Contenu
Les procédures d'exécution sont établies conformément aux prescriptions des présentes spécifications
techniques, et définissent notamment :
- la partie des travaux faisant l'objet de la procédure considérée ;
- les moyens matériels spécifiques utilisés ;
- les choix de l'Entreprise en matière de matériaux, produits et composants (qualité, certification,
origine, marque et modèle exact lorsqu'il y a lieu) ;
- les points sensibles de l'exécution (un point sensible est un point d'exécution qui doit
particulièrement retenir l'attention en vue d'une bonne réalisation), par référence aux phases
d'exécution des travaux, avec s'il y a lieu une description des modes opératoires et les consignes
d'exécution ;
- le cas échéant, les interactions avec d'autres procédures et les conditions préalables à remplir
pour l'exécution ultérieure de certaines tâches ;
- les modalités de contrôle interne et de contrôle externe.

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b) Contrôle interne
La partie du document traitant du contrôle interne explicite :
- pour les matériaux, produits et composants utilisés, soumis à une procédure officielle de
certification de conformité (les procédures de certification de conformité recouvrent notamment la
marque NF, l'homologation, l'agrément), les modalités de comparaison entre le marquage ou les
informations portées sur les documents accompagnant la livraison, et le marquage prévu par le
règlement de certification ou la décision accordant le bénéfice du certificat ;
- en l'absence de procédure officielle de certification, ou lorsque, par dérogation, le produit livré ne
bénéficie pas de la certification, les modalités d'exécution du contrôle de conformité des lots en
indiquant les opérations qui incombent aux fournisseurs ou sous-traitants ;
- le laboratoire retenu pour les différents contrôles prévus ;
- les conditions d'exécution et d'interprétation des épreuves de convenance et des planches
d'essais, lorsque celles-ci sont prescrites à l'origine ou s'avèrent nécessaires en cours
d'exécution ;
- le modèle des documents, dits de suivi d'exécution, à recueillir ou à établir au titre du contrôle
interne, ainsi que les conditions de leur transmission au Maître d'Œuvre ou de tenue à
disposition.
Le contenu de cette partie du PAQ doit satisfaire aux prescriptions des autres articles des présentes
spécifications techniques et du fascicule 65.A du CCTG.
c) Contrôle externe
Il a pour but la vérification que les procédures du contrôle interne sont bien respectées et que les produits
fabriqués sont bien conformes aux spécifications.
Il s'exerce sous l'autorité d'un responsable indépendant de la production. Il est mandaté par la direction
de l'Entreprise. Le document proposé par l'Entreprise précisera cette autorité et portera en particulier sur
l’étalonnage et la vérification des matériels de l'Entreprise : concasseur, centrale....
Le document précisera les dispositions envisagées.

10.1.4. Phases d'établissement et d'application du PAQ


Les documents constituant et appliquant le PAQ sont établis en plusieurs étapes :
a) Avant la signature du marché
La mise au point du cadre du PAQ selon les termes du fascicule 65.A, du C.C.T.G avec notamment :
- la mise au point des propositions de l'Entrepreneur pour rendre l'offre conforme au dossier
d'Appel d'Offres ;
- les précisions nécessaires sur l'encadrement du chantier et ses références, les principaux sous-
traitants et fournisseurs présentés et les principes d'organisation permettant de maîtriser la
qualité ;
- la contractualisation des renseignements essentiels.
b) Pendant la période de préparation des travaux
-la mise au point du document d'organisation générale, conformément aux articles du fascicule
65.A du C.C.T.G et des dispositions des présentes spécifications techniques ;
- l'établissement des procédures d'exécution correspondant aux premières phases de travaux.
Le PAQ, dressé par l'Entrepreneur, est soumis au visa du Maître d'Œuvre.
c) En cours de travaux, mais avant toute phase d'exécution et conformément aux délais prescrits
par le marché
- l'établissement des autres procédures d'exécution ;
- l'établissement des compléments éventuels sur :
 les aspects pour lesquels une proposition complète n'était pas indispensable au début du
marché ;
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 les adaptations en fonction des constatations antérieures ou de cas de force majeure.


- la préparation des documents de suivi d'exécution.
d) Pendant l'exécution
L’Entrepreneur est tenu à mettre à disposition du Maître d’œuvre sur le chantier tous les documents de
suivi de chantier.
e) A l'achèvement des travaux
L’Entrepreneur est tenu à regrouper et remettre au Maître œuvre l'ensemble des
documents du PAQ et des documents de suivi d'exécution. Ces documents sont
fournis en un seul exemplaire facilement reproductible.
Ces documents comprendront nécessairement :
- les études postérieures à la dévolution des travaux avec :
 résultats de tous les sondages et reconnaissances complémentaires ;
 note de calcul d'exécution ;
 plans et dessins d'exécution comportant le visa du Maître d'Œuvre ;
 notes de calcul et dessins des ouvrages provisoires et procédés d'exécution ;
 études relatives aux matériaux employés.

- les informations relatives au déroulement des travaux :


 Dossier topographique ;
 Programme des travaux et calendrier réel d'exécution ;
 Plan d'Assurance Qualité (PAQ) y compris toutes notes s'y rattachant.

- les plans de récolement de tous les ouvrages et travaux réalisés.

10.2. Contrôle extérieur

Le contrôle extérieur au producteur consiste à s'assurer de la convenance du PAQ et de son respect par
l'Entrepreneur, à vérifier par sondage la conformité avec les stipulations du marché, et en particulier, à
exécuter certaines épreuves prévues au marché.
Il est entendu que le contrôle extérieur peut avoir connaissance à tout moment de la chaîne de contrôle
des résultats ou interventions faites dans le cadre du contrôle interne et externe de l'entreprise.
Parmi les épreuves visées ci-avant, on citera :
- la vérification des garanties données par la norme sur les ciments ;
- les prélèvements conservatoires sur les ciments ;
- les essais complémentaires de réception des granulats ;
- les épreuves de contrôle des bétons ;
- les épreuves de contrôle des remblais ;
- les épreuves de contrôle des différentes couches de matériaux constituant la chaussée : couche
de fondation, couche de base et couche de surface ;
- les contrôles de pentes des buses.
Au cours de l'exécution des ouvrages, le Maître d'Œuvre procédera à des contrôles préalablement définis
pour lesquels la poursuite des opérations par l'Entreprise est subordonnée à son acceptation prononcée
dans un délai déterminé. Ces points de contrôles sont appelés "Points d'Arrêt"; Ils sont associés à des
délais de préavis, délais au-delà desquels l'Entreprise peut poursuivre l'exécution en absence de
manifestation du Maître d'Œuvre.

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Pour les points d'arrêt liés à l'acceptation par le Maître d'Œuvre des résultats d'essais de convenance,
d'éléments témoins de planches d'essais ou d'épreuves d'études, les délais de préavis sont de 5 jours
travaillés.
Pour les points d'arrêt d'exécution récapitulés ci-après, sauf proposition particulière de l'Entreprise
acceptée par le Maître d'Œuvre ou son représentant, les délais de préavis sont de 12 heures en heures
travaillées après la remise de la demande au contrôle extérieur :
- point d'arrêt de réception des surfaces d'emprises après débroussaillement ;
- point d'arrêt de réception des surfaces pour décapage ;
- point d'arrêt de réception de fond de déblais et de fouilles ;
- point d'arrêt de réception de pose de dalot ;
- point d'arrêt de réception de coffrage ;
- point d'arrêt de réception de ferraillage ;
- point d'arrêt de réception des couches de remblais ;
- point d'arrêt de réception pour chacune des différentes couches de matériaux constituant la
chaussée : couche de forme et de fondation, couche de base, imprégnation, couche de
roulement.
Dans le cadre des différentes procédures d'exécution du Plan d'Assurance Qualité, l'Entreprise
récapitulera les délais de préavis associés aux points d'arrêt.

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CHAPITRE II - PROVENANCE QUALITE ET


PREPARATION DES MATERIAUX

Article 11. PROVENANCE DES MATERIAUX

11.1. Matériaux d'emprunt ou de carrière

Les dispositions du présent paragraphe concernent notamment les matériaux pour remblais, couche de
forme, couche de fondation, couche de base, berme, revêtement de talus, couche de roulement, ainsi
que les granulats pour couche de surface, pour la confection de béton ou mortier pour ouvrages en béton
armé ou autre, enrochement de protection des ouvrages et les moellons.
Les plans et pièces techniques du dossier d’Appel d’Offres donnent, à titre purement indicatif, la
localisation et, éventuellement, la qualité et la puissance estimée de gisements, supposés utilisables, de
matériaux. Ces renseignements ne sauraient, en aucun cas, engager la responsabilité du Maître de
l'Ouvrage.
L'Entrepreneur a la charge de rechercher à ses frais les gisements de tous les matériaux d'emprunt ou de
carrière, en limitant les distances de transport, et de les présenter à l'agrément du Maître d'Œuvre. La
demande d'agrément doit être accompagnée des résultats des analyses et essais prescrits, pour le
matériau concerné, conformément aux spécifications des articles suivants du présent chapitre.
L'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre une liste indiquant l'emplacement des zones
d'emprunt et des carrières qu'il compte exploiter ainsi que le Plan de réaménagement correspondant à
chaque site.
Le Maître d’Œuvre communiquera à l'Entrepreneur, dans les 30 jours de la date à laquelle il aura reçu
ces documents, les sites agréés et l'approbation des Plans de réaménagement correspondants.
Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et essouchés. La terre végétale sera enlevée ainsi que les
couches superficielles non utilisables. Ces matériaux seront stockés séparément, dans un dépôt à l'abri
des risques d'érosion, en vue de leur réutilisation future.
Le dédommagement aux cultures est à la charge de l’Entrepreneur du marché.
Dès qu'une zone d'emprunt ou une carrière est abandonnée, l'Entrepreneur devra remettre en état le site
conformément au Plan de réaménagement agréé. Après quoi, l'Entrepreneur en informera le Maître
d’Œuvre afin de prendre date pour dresser "l'état des lieux après travaux" en contradictoire.
L’Entreprise sera, par ailleurs, tenu d'assurer l’entretien de la piste donnant accès à la zone d'emprunt ou
à la carrière pendant toute la période des travaux.

11.2. Matériaux et produits manufacturés

L'Entrepreneur a la charge de soumettre la provenance des matériaux et produits manufacturés de toute


nature à l'agrément préalable du Maître d'Œuvre. La demande d'agrément doit être accompagnée d'une
notice rédigée en langue française définissant, sans ambiguïté, les caractéristiques du matériau ou du
produit du fabricant, et, le cas échéant, des résultats des analyses et essais qui peuvent être prescrits,
pour le matériau ou le produit concerné dans les articles suivants du présent chapitre.

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Article 12. MATERIAUX POUR REMBLAIS


Les matériaux pour remblais nécessaires à la construction de la plate-forme et de ses dépendances
proviendront, dans toute la mesure du possible, des déblais des profils voisins, sous réserve que la
qualité de ceux-ci réponde aux prescriptions ci-après et dans la mesure où cette utilisation sera, compte
tenu des distances de transport et des moyens d'exécution, plus avantageuse pour le Maître de
l'Ouvrage que l'emploi de matériaux d'emprunt.
Les matériaux d'emprunt, nécessaires pour compenser les insuffisances de déblais utilisables en
remblais, proviendront de gisements agréés par le Maître d'Œuvre, situés aux plus faibles distances
possibles des lieux d'emploi.
NOTE : dans les tableaux ci-après, les appellations : spécifications, recommandations et tolérances ont
les significations suivantes :
- Spécifications : tenant compte des règles usuelles, des matériaux rencontrés et utilisables, ainsi que de
la classe de trafic retenue.
- Recommandations : dans le cas d'une possibilité de choix préférentiel, ou d'un critère difficilement
imposable en spécification.
- Tolérances : Laissant une certaine "marge" d'acceptabilité dans la qualité des matériaux, les dosages
en liant et la mise en œuvre (compacités et épaisseurs, notamment).

12.1. Matériaux de corps de remblais

Caractéristiques Spécifications Recommandations Fréquence des


essais*
Diamètre maximal 200mm
3
Gonflement CBR maximal 2% 1/1500m
3
Indice de Plasticité maximal 40 ≤30 1/1500m
3
CBR 95% - 96h Eau >5 ≥10 1/1500m

12.2. Matériaux de plate-forme

Caractéristiques Spécifications Recommandations Fréquence des


essais*
Diamètre maximal 100mm
3
Gonflement CBR maximal 2% 1/1500m
3
Indice de Plasticité maximal 40 ≤30 1/1500m
Déflexion (1/100mm) 250

12.3. Remblais contigus aux ouvrages et pour fouilles

Caractéristiques Spécifications Fréquence des essais*


3
Diamètre maximal 50mm 1/1500m
3
Fines (<80µm) <35% 1/1500m
3
Gonflement CBR maximal 1% 1/200m
3
Indice de Plasticité maximal 30 1/200m
3
Proctor Modifié 1/200m
3
CBR 95% - 96h Eau - minimum 20% 1/200m
Au moins deux essais d’identification et deux essais CBR des matériaux imbibés d’eau par emprunt.

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12.4. PAQ Contrôle interne

Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume des matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de remblai. La fréquence ne sera pas
inférieure à un essai par tranche de 250 m³ pour les mesures de taux de compactage et à un essai par
tranche de 1500 m³ pour les autres essais et mesures d'indice de plasticité et de gonflement, sauf
dérogations du Maître d'Œuvre.
Les résultats des essais d'identification devront également être joints aux propositions de mise en dépôt
de déblais, présentées par l'Entrepreneur.

Article 13. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION ET COUCHE DE


FORME
Pour le(s) carrière(s) de roche massive, l’Entrepreneur doit présenter un dossier d’agrément avant
l’exploitation de(s) carrière(s), ce dossier devra comprendre :
- plan de gisement et situation ;
- maillage ;
- coupe géotechnique ;
- résultat des essais et interprétations.

13.1. Matériaux pour couche de forme en TV0/60

Les matériaux pour couche de forme, accotements, trottoirs et bermes constituée de tout venant de
carrière TV0/60, doivent remplir les conditions suivantes.
Le Tout Venant (TV) 0/60 sera identifié selon la norme NF P 11-300 et devra respecter les prescriptions
du GTR 2000 LCPC SETRA :
- Analyse granulométrique
- Etude Proctor modifié
- Détermination des limites des différents états hydrique
- VBS
Une grille de décision sera élaborée pour fixer les conditions de mise en œuvre :
- Epaisseur de mise en œuvre
- Les limites d’état hydrique
- Le mode de compactage correspondant à la densification requise (Densité sèche>= 95%)

13.2. Matériaux pour couche de fondation en Grave Non Traitée GNT0/20 (grave concassée)

Le matériau à utiliser pour la constitution d’une couche de fondation en Grave Non Traitée 0/20, doit
remplir les conditions suivantes :

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Caractéristiques Spécifications Recommandations Tolérance

1 – Caractéristiques intrinsèques
- Coefficient Los Angeles < 35
- Coefficient Micro-Deval Humide < 25
- LA +MDE < 55
2 – Caractéristiques de fabrication
0/20
- Granulométrie O/D (maxi) mm
- Fuseau de référence :
- % passant au tamis de 100
31,5 mm 85-99
20 mm
55-82
10 mm
42-70
6,3 mm
32-60
4 mm 22-49
2 mm 11-30
0,5 mm
7-20
0,2 mm
4-10
0,08 mm
N.M.
- Indice de plasticité
 40
- Equivalent de sable
< 20
- Coefficient d'aplatissement

13.3. Le PAQ - Contrôle interne

Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de fondation. La fréquence ne sera
pas inférieure à chacun des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître
d'Œuvre.

Article 14. MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE EN GRAVE BITUME

14.1. Définition des matériaux

La couche de base sera constituée en EME 0/14 (classe 2) conformément à la norme NF EN 13108-1
(NF P 98-140)
Les granulats pour couche de base proviendront de roches granitiques entièrement concassées. Les
carrières correspondantes devront être préalablement soumises à l’agrément du Maître d’Œuvre, sans
pour autant dégager la responsabilité de l’Entrepreneur qui demeure entière.
Il est précisé que les limites de chacune des classes granulaires définissant les fuseaux pour matériaux
de couche de base constituent les limites de tolérance, qui permettent d’accepter ou de refuser un lot de
production, mais que la courbe moyenne de ce dernier doit se tenir dans la partie médiane du fuseau
prescrit et en respecter l’allure.

14.2. Spécifications des granulats

Les granulats pour couche de base devront répondre aux spécifications suivantes :

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14.2.1. GRANULOMETRIE
Le mélange minéral sera obtenu par recomposition d’au moins deux classes granulaires définies par des
seuils de granularité d/D.
L’Entrepreneur utilisera les classes suivantes :
- 0/6 mm et 6/20 mm ;
- la classe 0/6 mm pourra être fractionnée en 0/2 mm et 2/6 mm ou bien en 0/4 mm et 4/6 mm ;
- la classe 6/20 mm pourra être fractionnée en 6/14 mm et 14/20 mm ou bien 6/10 mm et 10/20
mm.

14.2.2. FUSEAU DE CONTROLE DE REGULARITE


A l’issue des essais préliminaires d’agrément, l’Entrepreneur définira la courbe de référence de chaque
classe granulaire.
Ces courbes respecteront les prescriptions suivantes :
- le refus à D sera inférieur ou égal à 10 % en poids ;
- pour les classes d / D, le refus à 1,25 D sera nul ;
- le passant à d (différent de 0) sera inférieur ou égal à 10 % en poids ;
- la somme du refus à D et du passant à d sera inférieure à 15% ;
- le passant à (d+D)/2 sera compris entre 1/3 et 2/3 en poids.
La minéralogie du mélange minéral sera ainsi définie à titre indicatif :
EME 0 / 14 Formule semi-grenue
Passant au tamis de 6 mm 45 à 60 %
Passant au tamis de 2 mm 25 à 40 %
Passant au tamis de 0,6 mm 16 à 29 %
passant au tamis de 0,08 mm 6à9%

14.2.3. RESISTANCE A L’USURE


La résistance à l’usure du granulat, mesurée par l’essai LOS ANGELES suivant essais L.C.P.C./SP/ 2-
1964, devra présenter un coefficient :
- LOS ANGELES : inférieur ou égal à 30
- DEVAL humide : inférieur ou égal à 25
- Gravillons de catégorie C (LA+MDE) ≤ 45

14.2.4. EQUIVALENT DE SABLE


L’équivalent de sable devra être supérieur ou égal à 50 pour la fraction 0 / 2 mm du sable de concassage
0/4 mm.
L’Entreprise devra faire obligatoirement effectuer à ses frais une étude complète de formulation des
enrobés.
A partir de l'étude précitée, l’Entreprise soumettra à l'agrément du Maître d’Œuvre une formule précise
d'enrobés assortie d'un rapport justificatif complet, remis en TROIS (3) exemplaires récapitulant tous les
essais propres à l'étude et ceux relatifs à la roche utilisée (dureté, analyse chimique, désenrobage,
adhésivité, essai à la presse à cisaillement giratoire (PCG) selon la norme NF P98 252, essai d’orniérage
selon la norme NF P98 253.1 et essai de fatigue par flexion selon la norme NF P98 261.1).
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'UN (1) mois pour donner par Ordre de Service, l'agrément
demandé ou formuler ses observations avec la faculté d'exiger tous les essais complémentaires qu'il
jugerait utiles. L'agrément précisera la fourchette des modules de richesse résultant de l'étude de
formulation avec les pourcentages de liant correspondants.

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14.3. Spécifications du liant

Les liants des mélanges hydrocarbonés seront conformes à la norme NF EN 12 591, de plus ses
caractéristiques seront conformes aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.

14.4. PAQ - Contrôle interne

Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de base. La fréquence ne sera pas
inférieure à chacun des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître d'Œuvre.

Article 15. MATERIAUX POUR REVETEMENT DE CHAUSSEE ET


ACCOTEMENTS

15.1. Couche d’imprégnation

15.1.1. STRUCTURE
Entre la couche de fondation et la couche de base (pour l’axe principal) et la couche de base et le
revêtement (pour les voies latérales), une couche d’imprégnation en ECL sera répandue à raison de 1,2
kg/m² (0,8 kg/m² de bitume résiduel). En cas de maintien de la circulation, un sablage ou un
gravillonnage de la surface imprégnée sera appliqué conformément aux instructions du Maître d’Œuvre.
Les liants hydrocarbonés seront soit des bitumes fluidifiés soit, de préférence, de l'émulsion de bitume, à
savoir :
- bitume fluidifié 400/600 ou 800/1400 dopés ;
- émulsion cationique de répandage à rupture lente de type L55 ou L60.
Les dosages pratiques devront donc prendre en compte la teneur en solvant des bitumes fluidifiés et la
teneur en eau des émulsions.
Les gisements de granulats devront recevoir l'agrément du Maître d'Œuvre avant toute exploitation.

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15.1.2. LIANTS HYDROCARBONES


a) Bitumes fluidifiés

Caractéristiques Classes
0-1 10-15 400-600 800-1400
1 - Pseudo-viscosité mesurée au
viscosimètre :
- d'orifice 4 mm, à 25°C (s) < 30 - - -
- d'orifice 10 mm, à 25°C (s) - 10 à 15 400 à 600 -
- d'orifice 10 mm, à 45°C (s) - - - 80 à 200
2 - Densité relative à 25°C (au pycnomètre) 0,90 à 1,02 0,90 à 1,02 0,92 à 1,04 0,92 à 1,04
3 - Distillation fractionnée (résultats
exprimés en pourcentage du volume initial)
Fraction distillant au-dessous de :
- 190°C
<9 - - -
- 225°C
10 à27 < 11 <2 <2
- 315°C
- 360°C 30 à 45 16 à 28 5 à 12 3 à 11
< 47 < 32 < 15 < 13
4 - Pénétrabilité à 25°C, 100 g, 5s, du résidu
à 360°C de la distillation (1/10 mm) 80 à 250 80 à 250 80 à 200 80 à 200

b) Emulsions cationiques de bitume

Caractéristiques Classes
ECR 65 ECR 69

1 - Teneur en eau (%)  36  32


2 - Pseudo-viscosité à 25°C [(mm² / s) (cSt)] > 45 > 115

3 - Homogénéité :
- particules supérieures à 0,63 mm (%) < 0,1 < 0,1
- particules comprises entre 0,63 mm et 0,16 mm (%)
< 0,25 < 0,25
4 - Stabilité au stockage (%)
- émulsion à stockage limité 5 5

5 - Adhésivité
- émulsion à stockage limité
 1° partie de l'essai  90  90
 2° partie de l'essai  75  75
- émulsion stockable - -

6 - Indice de rupture < 100 < 100

7 - Charge des particules Positive Positive

c) Normes correspondantes
- détermination de la pseudo-viscosité des bitumes fluidifiés et bitumes fluxés, norme NF 66-005 ;
- indice de rupture des émulsions de bitume, avant-projet de mode opératoire LCPC, Oct. 76 ;
- émulsions de bitume. Détermination de la teneur en eau, norme AFNOR NF T 60-023, Jan.84.

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15.2. Enduits superficiels

Les caractéristiques auxquelles devront répondre les enduits superficiels sont définies ci-dessous :
a) Granulats
Les gravillons doivent être issus de roches dures, ne pas être pollués, avoir une forme satisfaisante et
une bonne adhésivité au bitume. Leurs spécifications sont les suivantes :
- gravillons de catégorie C : LA+ MDE ≤ 45
- dureté : Los Angeles (LA) < 30 - Micro Deval humide (MDE) < 25
- forme : % d'éléments tels que G/E < 1,56 sera inférieur ou égal à 20
- angularité : % éléments concassés > 50
- propreté : % tamisât 0,5 mm P<1
- adhésivité : % granulats fixés > 90 vialit 20 OC et > 75 vialit 600 C
- granulométrie : classe 4/6 - 6/10 - 10/14
- coefficient de polissage accéléré : > 40
- coefficient d’aplatissement : A<25
- rapport de concassage : Rc>1
- granularité :
 % refus à D 20%
 % tamisât à d≤20%
 % tamisât à 0,63 <3%
Les dimensions des granulats sont 4/6 – 6/10 – 10/14, mais d’autres possibilités existent 0/3 – 3/8 – 8/15.
On peut utiliser des coupures granulométriques présentant des discontinuités entre elles ; Par exemple
6/10 – 14/18 au lieu de 6/10 – 10/14 – 14/18.
b) Liants
On utilisera soit :
- un bitume fluidifié 150/250 ;
- un bitume 400/600 fluidifié ou émulsion canonique à 65-700/0 de bitume 80/100 ou 60/70.
- Une émulsion type ECR 65 ou ECR 69
c) Normes correspondantes

- Résistance aux chocs - Essai Los Angeles (LA)


norme NF P 18-573
Caractéristiques - Résistance à l'usure - Essai Micro-Deval en présence d'eau (MDE)
Intrinsèques norme NF P 18-572
- Essai polissage accéléré (CPA)
norme NF P 18-575

- Granularité - Essai granulométrique


norme NF P 18-560

- Forme - Essai de mesure du coefficient d'aplatissement (A)


norme NF P 18-561 ou essai de détermination de
Caractéristiques l'épaisseur moyenne des gravillons (Em)
de fabrication norme NF P 18-562

- Angularité - Rapport de concassage (RC)


- Propreté - Essai de détermination de la propreté superficie (P)
norme NF P 18-591

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15.3. PAQ contrôle interne

Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais, ainsi que les fréquences, qui seront
réalisés sur les matériaux de couche de surface. La fréquence de chacun des essais ne sera pas
inférieure à :
- toutes les 20 tonnes de livraison pour les liants hydrocarbonés ;
- par tranche de 500 m3 de fourniture pour les gravillons ;
- Sauf dérogations du Maître d'Œuvre.

Article 16. MATERIAUX POUR COUCHE DE ROULEMENT EN BETON


BITUMINEUX A MODULE ELEVE
La couche de roulement sera constituée de béton bitumineux élevé à module BBME 0/10 conformément
à la norme NF EN 13 108-1 (NF P 98-141).

16.1. Spécifications des granulats

Les granulats pour béton bitumineux proviendront des carrières agréées par le Maître d’œuvre et
exploitées par l’Entrepreneur et sous sa responsabilité.
Les classes granulaires sont les suivantes : 0/2 – 0/4 – 2/6,3 – 2/4 – 4/6,3 – 4/10 – 6 ,3/10 – 10/14.
Tous les granulats devront être parfaitement propres, exempts de terre, de matières organiques et
détritus.
Ils seront issus d'une roche possédant les qualités suivantes :
- coefficient Los Angeles exécuté suivant la norme NFP 18-573 inférieur ou égal à trente (30) ;
- désenrobage inférieur à quinze pour cent (15 %) après vingt-quatre (24) heures d'immersion
(essai TWIT) ;
- adhésivité passive satisfaisant aux spécifications LPC supérieure à quatre-vingt-dix pour cent (90
%).
Le liant sera conforme à la norme NF EN 12 591 et les sables devront donner les équivalents de sable
suivants :
- sable de concassage : Supérieur à cinquante (50) ;
- sable roulé d'apport éventuel : Supérieur à soixante-cinq (65).
L’Entreprise devra faire obligatoirement effectuer à ses frais une étude complète de formulation des
enrobés.
A partir de l'étude précitée, l’Entreprise soumettra à l'agrément du Maître d’Œuvre une formule précise
d'enrobés assortie d'un rapport justificatif complet, remis en trois (3) exemplaires récapitulant tous les
essais propres à l'étude et ceux relatifs à la roche utilisée (dureté, analyse chimique, désenrobage et
adhésivité).
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'un (1) mois pour donner par Ordre de Service, l'agrément
demandé ou formuler ses observations avec la faculté d'exiger tous les essais complémentaires qu'il
jugerait utiles. L'agrément précisera la fourchette des modules de richesse résultant de l'étude de
formulation avec les pourcentages de liant correspondants.

Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 29 PARTIE A – Travaux Routiers
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12

L’Entreprise soumettra par écrit, à l'agrément du Maître d’Œuvre, la centrale qu'elle compte utiliser,
préalablement à son amenée à pied œuvre ou à son montage. Cette demande devra être accompagnée
de tous les renseignements utiles et notamment les dates d'achat et de révision avec documents
justificatifs, le livre de bord avec les heures de fonctionnement et tous les autres éléments permettant de
juger l'état du matériel.
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'un (1) mois pour formuler ses observations ou donner son
agrément qui, dans tous les cas et de quelque façon que ce soit, n'engagera pas la responsabilité de
l'Administration. En particulier il ne préjugera en rien l'acceptation des enrobés en cas de non-conformité
avec les spécifications exigées.
De plus, si après la mise en service de la centrale des écarts sensibles et répétés dans la qualité de
fabrication étaient constatés, l'agrément pourrait être retiré par un ordre de service du Maître d’Œuvre.
Le squelette minéral de l'enrobé, à l'exception du filler d'apport éventuel, sera réalisé à partir de trois
composants de classe granulométrique distincte, stockés en trémies prédoseuses automatisées
permettant à la fabrication toutes variations de dosage et tous contrôles aisés.
Les proportions des divers constituants seront déterminées de façon à ce que la courbe résultant du
mélange s'inscrive dans le fuseau de spécifications des enrobés continu pour chaussée souple ci-après à
titre indicatif :

Pourcentage de passant au tamis de (mm) BBME 0/10


14
10 97
6,3 70
4 52
2 37
0,08 8

16.2. Spécifications du liant

Le liant du béton bitumineux sera conforme à la norme NF EN 12 591. Les caractéristiques du liant
seront conformes aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.

16.3. Spécifications du filler d’apport

Le filler d'apport éventuel, fourni et incorporé aux frais de l’Entreprise quel que soit le dosage, sera
exclusivement du ciment, de la chaux ou du filler calcaire.
Le dosage de l’apport sera déterminé de telle sorte que la teneur en filler obtenue soit comprise
normalement entre 6 % et 8%, une teneur entre 5% et 10 % sera tolérée.
La granulométrie du filler d’apport, mesurée par sédimentométrie doit répondre aux spécifications
suivantes :
- passant à 80 microns = 80 %
- passant à 0,2 mm = 100 %

16.4. Spécifications du béton bitumineux

La formule de composition produit du bitumineux, les modalités de sa fabrication et de sa mise en œuvre


devront être approuvés par le Maître d’Œuvre avant son adoption.
Le module de richesse K doit avoir une valeur supérieure ou égale à celle donnée dans le tableau
suivant :

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Pourcentage de passant au tamis de (mm) BBME 0/10


K 3,4
Si cela s'avère nécessaire, du sable naturel pourra être incorporé au sable de concassage à la charge de
l’Entreprise, dans la limite maximale de dix pour cent (10 %) du poids total des granulats.
De classe granulométrique zéro - trois (0/3), ce sable devra provenir d'un gîte et avoir une teneur en
carbonate inférieure à vingt pour cent (20 %).
Les enrobés fabriqués devront posséder les qualités suivantes :
1 - METHODE L.C.P.C
- résistance à la compression (V = 1 mm/sec) avec un bitume 50/70 :
 A sec à 18°C après 8 jours à l'air : R  6MPa ;
 Après 7 jours d'immersion : R'  0,75.R.
- compacité DURIEZ : comprise entre quatre-vingt-onze (91) et quatre-vingt-seize (96) pour cent.
2 - METHODE MARSHALL
- compacité DURIEZ : Compacité comprise entre quatre-vingt-treize (93) et quatre-vingt-seize (96)
pour cent.
A l'entrée du malaxeur, la teneur en eau des granulats devra être inférieure à zéro virgule quatre pour
cent (0,4 %), leur température comprise entre cent vingt (120) et cent cinquante (150) degrés centigrades
et celle du liant entre cent quarante-cinq (145) et cent soixante-cinq (165). Par dérogation à l'article 10 du
fascicule 25 du C.C.T.G, la fabrication des enrobés fera l'objet, aux frais de l’Entreprise, des essais de
contrôle énumérés au tableau ci-après.

TYPE NATURE FREQUENCE


C1 Granulométrie à l'entrée du malaxeur Journalier
C2 Teneur en eau et température des granulats à l'entrée du Biquotidien
malaxeur
C3 Température du liant Horaire
C4 Teneurs en eau et en liant, et module de richesse à la sortie du Voir nota (1)
malaxeur
(1) Un contrôle C4 sera effectué toutes les cent tonnes fabriquées, avec au minimum un contrôle toutes
les quatre heures.
Pour chaque contrôle "C4", deux échantillons seront prélevés simultanément. L'un appelé « échantillon
de base » sera soumis aux essais. En cas de résultats insuffisants le second, dit : « échantillon de
référence », fera également l'objet d'essais et les moyennes seront retenues comme résultats définitifs.
Par dérogation aux articles 9 et 17 du fascicule 25 du C.C.T.G, seul le module de richesse moyen d'un
contrôle "C4" donné sera considéré pour l'application des dispositions qui seront les suivantes :
a) Dépassement positif (surdosage) du module de richesse maximum approuvé par le Maître d’Œuvre
dans le cadre de la formulation ; Refus ipso facto des enrobés avec, aux frais exclusifs de l’Entreprise :
- démolition obligatoire du tapis refusé, enlèvement, transport, et mise en dépôt des produits issus
de la démolition, en des lieux agréés par le Maître d'œuvre ;
- réfection des dégradations de la couche de base et de l'imprégnation ;
- exécution d'un nouveau tapis conforme aux spécifications du marché.
b) Dépassement négatif (sous-dosage) du module de richesse minimum approuvé par le Maître
d’Œuvre dans le cadre de la formulation ; refus ipso facto des enrobés avec, aux frais exclusifs de
l’Entreprise :
- faculté pour le Maître d’Œuvre d'exiger, sur ordre de service, la démolition du tapis dans les
conditions précisées au paragraphe ci-dessus ;
- en cas de démolition, réfection des dégradations de la couche de base et de l'imprégnation ;
- exécution, même s'il n'y a pas eu démolition d'un nouveau tapis conforme aux spécifications du
marché.
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L’Entreprise aura la faculté de demander que des prélèvements contradictoires en place soient effectués
sur les enrobés intéressés. La densité de ces derniers prélèvements sera de quatre (4) échantillons par
cinquante tonnes (50T), deux emplacements étant choisis par l’Entreprise et deux par le Maître d’Œuvre.
La moyenne des modules de richesse obtenus sur les échantillons du lot de cinquante tonnes considéré
sera admise pour la décision définitive (confirmation du refus).
Tous les frais inhérents à ces essais complémentaires et à la remise en état du tapis, si la démolition
n'est pas exigée, seront à la charge de l’Entreprise.
D'autre part, en considérant six (6) contrôles "C4" consécutifs quelconques, s'il est constaté qu'à trois (3)
reprises :
- la courbe granulométrique sort du fuseau type défini au présent article ;
Ou
- le module de richesse s'écarte des limites fixées par la formule agrée.
La fabrication devra être immédiatement arrêtée par un simple ordre écrit du Représentant du Maître
d’Œuvre sur le chantier.
Cet ordre sera confirmé par un ordre de service et l’Entreprise ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication l’Entreprise sera tenue de soumettre par
écrit au Maître d’Œuvre les dispositions qu'elle envisage pour remédier aux défauts constatés.
Celles-ci devront être assorties de tous essais utiles et au besoin d'une nouvelle étude et d'une nouvelle
planche d'essai.
La reprise de la fabrication d'enrobés destinés à la mise en œuvre ne pourra intervenir que sur un ordre
écrit du Maître d’Œuvre.
Tout changement d'origine (carrière, gîtes, etc.) des éléments constitutifs des enrobés entraînera
obligatoirement l'étude complète, aux frais de l’Entreprise, d'une nouvelle formule selon les modalités et
prescriptions précitées.
Tous les enrobés fabriqués pendant toutes les périodes d'essais et de calages de la centrale ne devront
pas être utilisés pour l'exécution du marché.

16.5. PAQ contrôle interne

Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais, ainsi que les fréquences, qui seront
réalisés sur les matériaux de couche de surface. La fréquence de chacun des essais ne sera pas
inférieure à :
- une analyse granulométrique tous les 300 m3 ;
- un essai d’équivalent de sable tous les 300 m3 ;
- un essai Los Angelestous les 5000 m3 ;
- Liants : une identification par citerne de 8000 L ;
- Béton bitumineux :
 une teneur en liant tous les 500 t, une teneur en filler tous les 500 t ;
 un contrôle de température toutes les heures.

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Article 17. DALOTS, PASSAGES PIETONS INFERIEURS ET OUVRAGES DIVERS


EN BETON ARME
Les spécifications des matériaux rentrant dans la composition des bétons pour dalots, Passages
Inférieurs Piétons et ouvrages divers en béton armé sont définies ci-après :

17.1 Mortiers et bétons - Indications liminaires

Les désignations utilisées pour les mortiers et les bétons dans la suite du présent document ont les
significations suivantes :
3
M : signifie mortier (suivi du dosage de ciment en Kg/m )
3
MB : signifie micro béton (suivi du dosage de ciment en Kg/m )
B : signifie béton suivi des indications :
- de classe de résistance nominale à la compression à 28 jours,
- de classe de consistance,
- de dimension maximale des granulats,
- de désignation normalisée du ciment,
- de spécifications complémentaires s'il y en a.
3
Bp : signifie béton courant (suivi du dosage de ciment en Kg/m )

A titre d'exemple, la désignation B 25 P 0/20 350 CPA 45 concerne un béton dont la résistance nominale
à la compression à 28 jours au sens de la norme NFP 18-305 doit être au moins égale à 25 MPa. Le
béton est de consistance plastique. Les granulats entrant dans la composition du béton sont compris
3
dans la classe granulaire 0/20. Le dosage en ciment est de 350 Kg/m de CPA 45 (Béton Q350).

17.2. Sables pour mortiers et bétons

17.2.1. Nature
La nature et la provenance des sables demeurent soumises à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les sables seront soit des sables de rivière, soit des sables de broyage traités, en principe siliceux (au
moins 75 % de silice).
17.2.2. Propreté
Les sables devront avoir un équivalent de sable ES :
- béton courant ES minimal = 75
- béton B 25 et au-delà ES minimal= 80 ES maximal = 90
Les matières très fines (limon, argile, vase) ne devront pas excéder un pour cent (1 %). De plus, l'essai
au bleu ne doit pas donner de résultats supérieurs à 1 gramme de bleu pour 100 grammes de fines selon
le processus opératoire du LCPC.
17.2.3. Granularité
Le sable pour mortier et béton courant sera un 0/2,5.
La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module trente-huit (tamis de cinq millimètres)
devra être inférieure à dix (10) pour cent.
Le sable pour bétons de résistance caractéristique supérieure ou égale à 25 MPa devra avoir une
granularité qui sera contenue dans le fuseau de tolérance proposé par l’Entrepreneur après son étude
granulométrique de composition des bétons, et agréée par le Maître d'Œuvre.

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17.2.4. Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur ou égal à 40.
17.2.5. Stockage
L’Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours. En
conséquence, la capacité du stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte
consommation prévue de deux (2) jours de bétonnage.
Si le programme de bétonnage fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours
consécutifs, l’Entrepreneur devra prévoir le stockage supplémentaire nécessaire.

17.3. Granulats moyens et gros pour béton

17.3.1. Nature
Les granulats proviendront de gîtes ou de carrières retenus par l’Entrepreneur et agréés par le Maître
d'Œuvre.
L'installation de production, criblage et concassage devra être agréée par le Maître d'Œuvre.
17.3.2. Dureté
Les granulats destinés au béton armé devront avoir un coefficient LOS ANGELES au plus égal à trente
(30).
17.3.3. Propreté
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme
AFNOR NF P 18301 ne devra pas dépasser un (1) pour cent.
17.3.4. Granularité
Les seuils de granularité des granulats seront les suivants :
- pour les bétons courants (Bp 200, Bp 250) le seuil inférieur correspond au tamis de 5 mm et le
seuil supérieur au tamis de 31,5 mm ;
- pour le béton B 25 et au-delà, la granulométrie sera :
 2,5- 6,3
 6,3- 10
 10- 20
Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur et le poids de granulats
passant au travers du tamis correspondant au seuil inférieur seront l'un et l'autre inférieurs à dix (10) pour
cent du poids initial de l'échantillon.
De plus, pour les bétons de résistance caractéristique supérieure ou égale à 35 MPa, la proportion en
poids des granulats passant au tamis de 2 mm devra être inférieure ou égale à 1,5 %.
Le fuseau granulométrique de tolérance des granulats pour les bétons de qualité sera celui proposé par
l’Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréé par le Maître
d'Œuvre.
17.3.5. Autres essais
- coefficient Micro Deval humide  30 %
- absorption d'eau  3 % (tolérance 5 %)
- coefficient d'aplatissement 30 %
- teneur en S03  0,4 %
17.3.6. Stockage
Mêmes spécifications que pour le sable.

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17.4. Ciments pour mortiers et bétons

17.4.1. Nature et qualité


Les ciments devront satisfaire respectivement aux normes en vigueur, et circulaires ministérielles
d'agrément ou d'emploi.
Toutefois, il sera fait application des normes NF P 15.300 (liants hydrauliques, vérification de la qualité
des livraisons, emballage, marquage) et NF P 15-301 (liants hydrauliques, définitions, classifications et
spécifications des ciments).
Seuls les ciments ci-après seront utilisés :
- ciment CLK 45
- CPA 45 ou 45 R ou 55 R
- CPJ 45 ou 45 R
- Ou des ciments de catégorie et de classe équivalente.
La fourniture du ciment doit assurer la régularité de la teinte (unité d'aspect) pour tous les parements vus.
De plus, pour le ciment 55 R :
- la chaleur d'hydratation à douze heures devra être inférieure à 230 J/g (55 cal/g)  30 J/g (7
cal/g) ;
- la teneur en soufre de sulfure devra être inférieure à 0,5 %.
17.4.2. Provenance et mode de livraison
Les ciments devront provenir d'usines agréées par le Maître d'Œuvre et dans tous les cas, les ciments
d'une même spécification proviendront d'une même usine.
Les ciments pour mortier et béton seront livrés en sacs de cinquante (50) kilogrammes.
L’Entrepreneur s'engage à tenir à la disposition du Maître d'Œuvre, sur le chantier, une bascule
permettant de peser la masse des sacs de ciment approvisionnés avec une précision d'un demi
(0,5) kilogramme.
Les ciments pour mortier et béton devront être livrés sur le chantier à une température inférieure à
soixante-dix (70) degrés Celsius.
L’Entrepreneur devra s'assurer que l'ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments
est conçu de manière à éviter tout risque d'atteinte à la qualité des liants, notamment par pollution ou par
mélange de ciments de classes et/ou de provenances différentes.
17.4.3. Stockage
L’Entrepreneur devra disposer, à proximité du chantier, d'un magasin sec, clos et couvert capable de
recevoir la quantité de ciment nécessaire pour une consommation d'un mois.
Les sacs de ciment altérés par l'humidité, seront refusés et enlevés immédiatement du chantier.
Les ciments pourront être mis en œuvre après une durée de stockage minimale de cinq (5) jours, si, lors
de l'essai de fissuration à l'anneau sur pâte pure, le temps de fissuration après démoulage est au moins
égal à quinze (15) heures.

17.5. Adjuvants pour bétons

L'incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L'emploi des adjuvants pour la
confection des bétons est soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Toute livraison d'adjuvant donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la date limite
au-delà de laquelle les produits devront être mis au rebut.

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17.6. Produits de cure

Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Le produit devra être compatible avec les revêtements susceptibles d'être placés sur le béton et avoir les
caractéristiques minimales suivantes :
- coefficient de protection supérieur à 0,65 à 48 heures ;
- temps de séchage inférieur à 8 heures ;
- insolubilité à l'eau ;
- teinte différente de celle du béton.
Leur mise en œuvre devra être effectuée conformément aux indications de l'article 36.6.3 du fascicule 65
du C.C.T.G

17.7. Eau de gâchage pour mortiers et bétons

L'eau de gâchage sera fournie par l’Entrepreneur. Elle devra répondre aux spécifications de la norme
NFP 18-303 ou équivalent.
En outre, l'eau de gâchage ne doit pas contenir plus de deux (2) grammes par litre de matières en
suspension, ni plus de deux (2) grammes par litre de sels dissous.
La provenance de l'eau sera soumise par l’Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre avec
présentation des résultats d'une analyse déterminant le pH, les teneurs en acide carbonique, en
substances dissoutes, en chlorures, en sulfates et en matières organiques.

17.8. Composition et destination des bétons

La désignation, la classe, le dosage en liant, les destinations et les résistances à la compression et à la


traction, exigés des différents bétons, sont indiqués dans le tableau ci-après:
Béton
Caractères
Partie d'ouvrage ou Consistance Granulats Dosage
complémentaires
mortier
MORTIERS
Dés d'appui, calages, 400
M 30 F 0/12 -
surfaçages CPA 55
BETONS
0/20
Bp P p : propreté
0/20 200 ou 250
A caractère spécifié Bt P t : trottoirs
0/30 CPJ 45
Bg P g : gros béton
BETON DE STRUCTURE
350
Dalot, et ouvrages divers B 25 P 0/20
CPA 45
B 25
400
Mur béton ou P 0/20 ft 28 = 2,3 MPa
CPA 45
B 30

La composition des bétons Bp 200 et Bp 250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit
double de celui du sable.
La consistance des bétons frais B 25 et B 30 devra être telle que les affaissements mesurés au cône
A.S.T.M. restent compris dans les fourchettes qui seront fixées à la suite des épreuves d'études et de
convenance sur les bétons.

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L’Entrepreneur dispose d'un délai au plus égal à cinquante (50) jours ouvrables à compter de la
notification de l'approbation du marché pour déterminer la composition des bétons B 25 et B 30 en sable,
granulats moyens et gros et en eau.
Le Maître d'Œuvre formulera ses observations ou donnera son agrément dans un délai de huit (8) jours
ouvrables à compter de la date de réception des propositions ou observations de l’Entrepreneur.
L'étude des bétons incombe au Titulaire qui devra déterminer leurs compositions.

17.9. Badigeon pour parties enterrées

Le badigeon sur les parements de béton enterrés sera soit un goudron désacidifié, soit un bitume mis en
place à chaud, soit une émulsion non acide de bitume.

17.10. Armatures pour béton armé

17.10.1. Ronds lisses


a) Nuances des aciers
Les armatures rondes et lisses seront de nuance Fe E 24 telles que définies au chapitre II du titre I du
fascicule 4 et par la norme NFA 35-015. L’Entrepreneur devra fournir au Maître d'Œuvre tous les
certificats authentifiant l'origine et la classe des aciers approvisionnés.
La limite élastique conventionnelle à 0,2 % sera de l'ordre de 240 MPa et la limite de rupture sera
supérieure ou égale à 330 MPa.
b) Domaine d'emploi
Ces aciers seront utilisés :
- comme barres de montage ;
- comme armatures de frettage ;
- comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à dix (10) millimètres si elles sont
exposées à un pliage suivi d'un dépliage ;
- pour les cadres, étriers et épingles des appuis.
17.10.2. Armatures à haute adhérence
a) Classe des aciers
Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies parmi celles définies au chapitre II du titre I
fascicule 4 et par la norme NFA 35-016 et feront l'objet d'une fiche d'identification.
Leur limite élastique conventionnelle devra être supérieure ou égale à 500 MPa.
b) Approvisionnement
Le stockage des aciers devra se faire sur des bastaings en bois pour éviter les souillures des aciers.
L’Entrepreneur devra fournir au Maître d'Œuvre tous les certificats authentifiant l'origine et la classe des
aciers approvisionnés.
c) Domaine d'emploi
Seuls les aciers Fe E 50 pourront être utilisés pour constituer les armatures coudées de diamètre
supérieur à vingt (20) millimètres, les cadres, les étriers et les épingles non prévus en ronds lisses à
l'article 17.10.1.

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17.11. Organisation du contrôle des matériaux et travaux de laboratoire

17.11.1. Organisation
Tous les divers essais et contrôles prévus dans le présent article et dans le cadre du PAQ devront
pouvoir être réalisés par l’Entrepreneur qui se dotera en conséquence du personnel et du matériel de
laboratoire nécessaires à ces essais ou fera appel à un laboratoire agréé.
Le personnel et le matériel de laboratoire ainsi que tout procédé de justification de qualité des divers
matériaux à fournir seront soumis à l'agrément préalable du Maître d'Œuvre, sans pour autant préjuger
de la validité des résultats obtenus pendant toute la durée des travaux. Si, en particulier, le Maître
d'Œuvre met en évidence l'insuffisance ou l'incapacité du laboratoire, il pourra retirer son agrément initial
et les fournitures restantes ou la mise en œuvre des matériaux déjà fournis seront bloquées en l'attente
d'un contrôle efficace de qualité, sans que l’Entrepreneur puisse prétendre à une quelconque indemnité y
afférente. De même, les matériaux déjà mis en œuvre, alors qu'il s'avérerait que le contrôle de leur
qualité fut insuffisant ou invalide du fait de l’Entrepreneur, seront reconsidérés par le Maître d'Œuvre qui
pourra éventuellement ordonner leur enlèvement.
Tous les résultats des essais et contrôles effectués seront consignés dans un cahier de laboratoire qui
sera communiqué au Maître d'Œuvre au fur et à mesure de leur obtention.
Les emplacements des prélèvements et des mesures in-situ nécessaires aux essais pourront être
proposés par l'entreprise mais seront fixés en dernier ressort par le Maître d'Œuvre.
En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de procéder à tous les contrôles et essais de la conformité
des fournitures avec les prescriptions ci-dessus.
L’Entrepreneur sera tenu de justifier éventuellement par la production d'une lettre de commande, d'un
certificat d'origine ou autre pièce, de la provenance et de la spécification des matériaux et matériels
employés dans le cadre des travaux.
Deux séries de contrôle sont prévues :
- la première au titre du contrôle interne, sera effectuée systématiquement par l’Entrepreneur et à
ses frais dans le laboratoire de chantier ou dans un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre, qui
devra être entièrement ouvert aux agents du Maître d'Œuvre ;
- la seconde série au titre du contrôle extérieur, sera réalisée à l'improviste par le Maître d'Œuvre.
Les contrôles de qualité ne seront exécutés par le Maître d'Œuvre que sur les matériaux
approvisionnés sur la plate-forme.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des spécifications ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si les résultats de l'un des
contre-essais ne sont pas satisfaisants, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas
contraire ils seront acceptés.
17.11.2. Carrières pour sable, gravillons, matériaux rocheux
Le PAQ précisera les carrières prévues avec tous les résultats des essais en conformité avec les
présentes spécifications routières.
Pour d'éventuelles nouvelles carrières dans un délai d'un mois avant tout commencement d'utilisation,
sur le site d'un ouvrage donné, des sables, graviers et matériaux rocheux, l’Entrepreneur présentera au
Maître d'Œuvre les dossiers techniques des carrières d'où les matériaux sont extraits, en même temps
qu'un échantillon des matériaux ainsi qu'il est précisé plus bas.
Les dossiers techniques indiqueront :
- la localisation de la carrière et des couches utilisées ;
- le mode d'extraction, les traitements (lavage, criblage, concassage, etc.) et les modes de
stockage et de transports prévus ;
- les ouvrages sur lesquels les matériaux correspondants seront utilisés.
En outre, les dossiers techniques et échantillons comporteront :
- l'autorisation d'exploitation du gîte délivrée par l'autorité compétente ;

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- une analyse granulométrique et un échantillon de 20 à 50 litres de matériaux pour les sables,


gravillons et agrégats ;
- un compte-rendu d'essai Los Angeles ;
- des moellons pour les matériaux rocheux.
17.11.3. Essais à effectuer sur les granulats pour mortiers et bétons
Les prélèvements seront effectués en présence du Maître d'Œuvre ou de son représentant.
Tous les essais de réception seront exécutés par le laboratoire de l’Entrepreneur.
Le Maître d'Œuvre pourra, s'il le juge nécessaire, augmenter le nombre des essais ci-dessous.

17.11.3.1 - Essais à effectuer sur sables pour mortiers et béton


Dans le cadre du contrôle interne, il sera exécuté, au minimum :
a) Sables pour bétons B 25 et B 35
- une mesure de l'équivalent de sable par trente-cinq (35) mètres cubes ou fraction de trente cinq
- (35) mètres cubes ;
- un (1) contrôle de granularité par cinquante (50) mètres cube ou fraction de cinquante (50)
mètres cube.
- avec au moins : - Une (1) mesure de l'équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du
sable par journée de livraison.
b) Sables pour bétons courants
- une mesure de l'équivalent de sable par cinquante (50) mètres cubes ou fraction de cinquante
(50) mètres cubes ;
- un (1) contrôle de granularité par cinquante (50) mètres cube ou fraction de cinquante (50)
mètres cube.
c) Essais facultatifs
Le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter aux frais de l’Entrepreneur, tout autre essai prévu
par la norme NF P 18 301, notamment :
- détermination par décantation du pourcentage des éléments très fins.

17.11.3.2 - Essais à effectuer sur granulats moyens et gros pour bétons


Dans le cadre du contrôle interne, il sera exécuté, au minimum :
- une (1) mesure du coefficient Los Angeles par carrière en cas d'utilisation de concassé ;
- une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au lavage au travers du tamis de
module trente-quatre (34) (tamis de deux millimètres) y compris, s'il y a lieu, la mesure de l'indice
de plasticité des éléments inférieurs à deux (2) millimètres par cinquante (50) mètres cubes de
granulats pour béton B 25 et B 30 ;
- un (1) contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres
cubes ;
- une (1) détermination par décantation du pourcentage des éléments très fins.
 Essais facultatifs
Le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter aux frais de l’Entrepreneur, les essais suivants :
- détermination du coefficient volumétrique moyen ;
- porosité.

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PK5-PK12

17.11.3.3 - Réception
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des paragraphes ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si le résultat de l'un des
contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés. Dans le cas contraire,
ils seront acceptés.
17.11.4. Essais à effectuer sur les ciments
Les essais de contrôle de ciment auront lieu dans un laboratoire préalablement agréé par le Maître
d'Œuvre.
Pour toutes les catégories de ciment utilisées sur le chantier, l’Entrepreneur fournira au Maître d'Œuvre
les résultats statistiques mensuels et annuels des essais effectués dans le cadre de l'auto contrôle par la
société cimentière retenue comme fournisseur, et portant sur les 12 derniers mois précédant la date de
notification du marché.
Les résultats statistiques concerneront les caractères spécifiés par la norme NFP 15 301.

17.11.4.1 - Prélèvements conservatoires


Au titre du contrôle interne, il sera effectué systématiquement un prélèvement conservatoire par livraison
et par lot de 10 tonnes :
- de 25 Kg pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude et de convenance de bétons,
- de 5 Kg pour chaque lot (ou livraison) utilisé sur chantier.
Les prélèvements conservatoires seront effectués selon les modalités prévues aux clauses 2.2 et 2.3 de
la norme NFP 15 300. Ils seront conservés à l'abri en récipients étanches et étiquetés.

17.11.4.2 - Essais au titre du contrôle interne


Les ciments livrés sur chantier seront soumis à des essais d'identification rapide en vue de déceler toute
erreur dans la livraison. La fréquence des essais sera de un par livraison et par lot de 10 tonnes de
ciment.
Il sera, en outre, procédé à la vérification des garanties données par la norme, pour chaque type de
ciment et toutes les cent (100) tonnes.
17.11.5. Essais et contrôles des bétons au titre du contrôle interne
Les essais et les contrôles relatifs à la qualité des bétons sont soumis aux prescriptions des paragraphes
12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G, complétés comme suit :

17.11.5.1 - Dispositions générales


L’Entrepreneur a la responsabilité de procéder aux épreuves d'études et aux épreuves de convenance,
en temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution quels que
soient les résultats des dites épreuves. Celles-ci sont à la charge de l’Entrepreneur.

17.11.5.2 - Confection et transport des éprouvettes


L'emploi des moules en matière plastique, de caractéristiques préalablement agréées par le Maître
d'Œuvre, est autorisé pour la confection des cylindres de compression.
Le transport des éprouvettes de convenance, de contrôle et d'information, au laboratoire de contrôle,
sera effectué par les soins de l’Entrepreneur.

17.11.5.3 - Conditions techniques des essais


Les éprouvettes prismatiques pour essais de traction par flexion circulaire auront une section de cent
(100) centimètres carrés et cinquante (50) centimètres de longueur.

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17.11.5.4 - Épreuve d'étude


Seuls les bétons B 25 et B 30 seront soumis à l'épreuve d'étude dans le cadre de l'étude de la
composition des bétons. La formule nominale du béton devra présenter une compacité optimale.
Le Maître d'Œuvre pourra autoriser l’Entrepreneur à utiliser à ses risques et périls, comme épreuve
d'étude, les résultats d'essais relatifs à des chantiers antérieurs, selon la consistance de ces résultats et
sous condition que les matériaux utilisés soient de nature, désignation et provenance rigoureusement
identiques à tous égards, que les dosages soient conservés, qu'il y ait identité ou qualité équivalente du
matériel utilisé pour la fabrication, et que les conditions de transport et climatiques soient équivalentes.
L'épreuve d'étude implique l'exécution :
- de trois gâchées répondant à la formule nominale ;
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification du rapport entre le poids
de sable et celui du poids total des granulats de plus et de moins 10 % ;
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité d'eau de
gâchage de plus et de moins 10 litres.
Chaque gâchée donne lieu à un prélèvement à partir duquel sont effectués :
- un essai de consistance ;
- un essai de maniabilité ;
- un essai de détermination de la résistance à la compression à vingt-huit (28) jours sur trois (3)
éprouvettes ;
- un essai de résistance à la compression à sept (7) jours (3 éprouvettes) ;
- un essai de résistance à la traction à vingt-huit (28) jours (3 éprouvettes).
L'épreuve d'étude sera jugée satisfaisante si :
- la consistance du béton est conforme aux exigences des présentes spécifications techniques ;
- la moyenne arithmétique des trois essais (9 éprouvettes) correspondant à la formule nominale,
de résistance à la compression à vingt-huit (28) jours, est supérieure d'au moins dix pour cent (10
%) à la résistance visée définie dans des présentes spécifications techniques.

17.11.5.5 - Epreuve de convenance


a) Organisation
Seuls les bétons B 25 et B 30 seront soumis à l'épreuve de convenance.
Il sera exécuté sur le chantier, avant le démarrage des travaux, un béton témoin pour chaque "atelier" de
bétonnage.
On considère comme atelier de bétonnage un ensemble déterminé d'appareils, qu'il soit à poste fixe ou
déplaçable d'un chantier à l'autre, servi par une équipe déterminée.
L'épreuve de convenance devra être exécutée dans un délai de un (1) mois minimum avant la mise en
œuvre de ce béton.
L'épreuve de convenance est conduite dans les conditions significatives de la durée maximale de
transport tolérée, compte tenu de la température. Dans le cas où le béton devra être pompé, la pompe
devra être mise en œuvre sur le chantier, à ce moment-là.
b) Consistance de l'épreuve de convenance
Il sera exécuté trois (3) gâchées correspondant à la formule nominale. Sur chaque gâchée seront
effectués les contrôles prévus par l'épreuve d'étude.
Le Maître d'Œuvre pourra autoriser l’Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les
résistances à la traction et à la compression à sept (7) jours sont au moins égales aux quatre-vingt
centièmes (80/100ème) des résistances exigées à vingt-huit (28) jours.
Si les résistances à vingt-huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à
l’Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin après avoir apporté à ses installations les
améliorations nécessaires.

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17.11.5.6 - Epreuve de contrôle (contrôle interne)


L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à vingt-huit (28) jours, de
résistance à la traction par flexion circulaire aux mêmes dates et des mesures de la consistance du béton
frais.
Chaque prélèvement comportera 3 éprouvettes cylindriques (essais en compression) et 3 éprouvettes
prismatiques (essais à la traction par flexion).
Le nombre de prélèvement et les lots d'emploi sont définis ci-après.

Définition du lot d'emploi Nombre de prélèvements par lot


3
1 lot/15 m de béton 3

Les dispositions arrêtées dans ce tableau pourront être modifiées en cours d'exécution, notamment en
fonction du programme de bétonnage qui sera arrêté.
Les prélèvements d'un même lot seront effectués sur des gâchées différentes désignées par le Maître
d'Œuvre.

17.11.5.7 - Épreuves d'information


Les épreuves d'information rentrent dans le cadre du contrôle interne. Elles seront effectuées en même
temps que les épreuves de contrôle.
Il sera prélevé au minimum trois (3) cylindres et trois (3) prismes par lot d'emploi, pour chacun des essais
suivants :
- essais à sept (7) jours,
- essais à quatre-vingt-dix (90) jours,
- essais à un (1) an.
Les épreuves d'information sont à la charge de l’Entrepreneur.

17.11.5.8 - Interprétation des essais des épreuves de convenance, de contrôle et d'information


Par convention les résistances visées aux paragraphes 17.11.5.5., 17.11.5.6 et 17.11.5.7 ci-dessus
seront prises égales :
- aux quatre-vingt-cinq centièmes (85/100ème) de la moyenne arithmétique des mesures effectués,
lorsque le nombre de ces mesures sera inférieur à douze (12) ;
- à la moyenne arithmétique des mesures diminuée de huit dixièmes (8/10ème) de leur écart
quadratique moyen, lorsque le nombre de ces mesures sera égal ou supérieur à douze (12).
Toutefois, le résultat sera plafonné aux neuf dixièmes (9/10ème) de la moyenne arithmétique.
Si un lot est reconnu non conforme, ce lot pourra faire l'objet d'investigations complémentaires portant
notamment sur des carottes prélevées dans le béton en place et sur des essais non destructifs du béton
en place. La décision pourra alors être prise au vu de l'ensemble des informations.
Dans le cas où des résistances à la traction ou à la compression, et à fortiori les deux, obtenues par une
épreuve de contrôle à sept (7) jours serait inférieure aux neuf dixièmes (9/10ème) de la valeur déduite de
l'épreuve de convenance, l’Entrepreneur devra arrêter le bétonnage et ne pourra le reprendre qu'après
autorisation du Maître d'Œuvre.

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Article 18. BUSES EN BETON ARME

18.1. Buses en béton armé

Les buses en béton devront satisfaire aux spécifications du fascicule 70 du C.C.T.G et aux normes NFP
16 100 et 16 341. Elles seront circulaires à emboîtement à mi-épaisseur et de la série
90 A. Avant toute amenée sur le chantier, la provenance et la qualité des buses devront avoir reçu
l'agrément du Maître d'Œuvre.

18.2. Qualité des matériaux pour lits de pose, remblais techniques et remblais contigus aux
ouvrages d’assainissement

Le bloc technique devra satisfaire aux spécifications du fascicule 70 du C.CT.G. Le remblai sera réalisé
au moyen de matériaux de même origine et de mêmes caractéristiques que celui utilisé pour la couche
de fondation de la chaussée. Sa qualité sera contrôlée globalement avec celle de ce dernier.
Les matériaux pour lits de pose des ouvrages d'assainissement devront répondre aux spécifications
suivantes :
- pas d'éléments supérieurs à 6 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 70 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 8 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 60 ;
- indice de plasticité IP non mesurable ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 0,1 ;
- classification GTR : D1 exclusivement.
Les matériaux pour remblais techniques des ouvrages d'assainissement devront répondre aux
spécifications suivantes et avec l'agrément du Maître d’Œuvre pourront être utilisés aussi pour le lit de
pose:
- pas d'éléments supérieurs à 50 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 12 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 30 ;
- indice de plasticité IP inférieur à 10 ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 0,3 ;
- classification GTR : B 1, B2, B3. R2, R4, R6 exclusivement.
Les matériaux pour remblais contigus aux ouvrages d'assainissement devront répondre aux
spécifications suivantes :
- pas d'éléments supérieurs à 50 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 35 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 25 ;
- indice de plasticité IP inférieur à 12 ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 1,5 ;
- classification GTR : Al, B2, B3, B4, B5 exclusivement.

Article 19. DESCENTES D'EAU


Les descentes d'eau seront constituées d'éléments préfabriqués en béton armé conformément aux plans
inclus au dossier.
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Article 20. GABIONS


20.1. Les cages de gabions seront parallélépipédiques à section rectangulaire. Sauf prescriptions
contraires du Maître d'Œuvre, elles auront comme dimensions:
- ép. = 0,5 ou 1,0 m ; (+ 5%)
- largeur =1,0 m ; (+ 5%)
- longueur = 2,0 ; 3,0 ; 4,0 ; 6,0 ; 8,0 ; ou 10,0 m ; (+ 3%)
Les gabions seront à mailles hexagonales 80 x 100 mm, fil galvanisé et plastifié 2,70/3,70 mm de
diamètre avec fils de renforts longitudinaux et de lisière sur le pourtour et sur toutes les arêtes de la
structure.
Le fil de ligature et les tirants (diam. 2,4 mm) devront répondre aux mêmes spécifications et
caractéristiques que les fils de la structure.
Les fils employés seront à double torsion, qualité acier doux, exempt de pailles et autres défauts,
galvanisé à chaud au zinc pur, résistance à la traction de 38 à 50 Kg/mm².
Les fils employés seront à galvanisation très riche, le revêtement employé doit être homogène sans
aucune discontinuité, la galvanisation devra répondre aux normes en vigueur soit: 240 g/m² pour diam.
2,00 et 2,20 mm; 260 g/m² pour diam. 2,40 et 2,70 mm; 275 g/m² pour diam. 3,00 et 3,40 mm.
19.2. Les moellons proviendront des meilleurs gîtes ou carrières de la région.
Les moellons pour gabions seront granitiques, calcaires ou latéritiques.
Ils doivent être durs, insensibles à l’eau, sains non évolutifs, et non friables ayant la plus haute densité
3
possible (au minimum 2200 Kg/m ). Ils devront avoir une forme se rapprochant le plus possible d’un
parallélépipède, et devront avoir de vingt-cinq (25) à trente-cinq (35) cm de côté.
Ils seront choisis compacts, sans fissuration, on sujets à s’écailler, sans fragilité, à arêtes vives.
Il faudra éviter les trop gros éléments (aucun granulat ne devra dépasser dans sa plus grande dimension
0,5 fois l’épaisseur du gabion).
Le choix de ces matériaux sera soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre.
Le remplissage et le montage des gabions devront être conformes aux indications portées sur la notice
du fabricant de gabions.

Article 21. MOELLONS ET ENROCHEMENTS

21.1. Moellons pour maçonnerie

Les moellons pour maçonnerie et perrés seront granitiques, calcaires ou latéritiques.


Les moellons seront bruts au sens de l'article 4 du fascicule 64 du C.C.T.G.

21.2. Matériaux Rocheux pour protections en pied

Les matériaux rocheux pour protections en pied proviendront d'une ou plusieurs carrières approuvées par
le Maître d’Œuvre, dont la recherche et la proposition sont à la charge de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra faire des études nécessaires, afin que l'Administration soit en mesure de juger des
caractéristiques mécaniques et physiques des matériaux.
Les caractéristiques mécaniques et physiques des enrochements utilisés seront :
 Résistance à l'abrasion (Los Angeles) mesurée selon la norme ASTM C.535 inférieur à 30 %
(grading 1) ;

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 Altérabilité (Soundness test) mesurée selon ASTM C.88 inférieure à 20 % (au sulfate de
magnésium) ;
 Résistance à la compression supérieure à 35 MPa (sur cube d’arête 5 cm) ;
 Densité ≥ 2,4 pour les enrochements > 300 Kg et densité ≥ 2 tonnes Pour les matériaux < 300 Kg.
Les contrôles des caractéristiques mécaniques et physiques et de granulométrie seront effectués pour
l'approbation des carrières, puis tous les 20 % de la quantité mise en œuvre, ou à la demande du Maître
d’Œuvre lorsque les caractéristiques apparentes des matériaux varieront.
Granulométrie ou blocométrie
Pmin : % d’enrochements dont le poids ≥ à la plus petite valeur de la catégorie.
Pmoyen : % d’enrochements dont le poids ≥ à la moyenne de la catégorie .
Pmax : % d’enrochements dont le poids ≥ à la valeur maximale de la catégorie.
- Pmin ≥ 90 %
- P moyen > 50%
- Pmax < 10%
- Catégorie enrochements 5/500 Kg
Aucun enrochement > 800 Kg
- Catégorie enrochements 0,5/1 tonne
Aucun enrochement > 1,5 > Tonne

Article 22. GLISSIERES DE SECURITE


Les glissières de sécurité seront de type lourd.
Les pièces métalliques devront être galvanisées à 600 g /m² de revêtement, conformément à la norme
AFNOR A 91.121 pour une galvanisation au bain. Dans le cas d'une galvanisation par trempage, le
percement des trous sera réalisé avant galvanisation.

Article 23. DISPOSITIFS DE RETENUE (TYPE BN4)


Les barrières de sécurité BN4 sont conformes aux spécifications de la norme XP P 98-421.
Elles doivent être titulaires de la marque NF - Equipements de la route - Barrières de sécurité.
Les éléments constitutifs des barrières BN4 sont conformes aux prescriptions de la norme XP P 98-421
et du règlement particulier de la marque NF-Equipements de la route - Barrières de sécurité.
La structure métallique (Les supports, les lisses et les pièces d’ancrage) sera en acier Fe 360 B conforme
à la norme NF EN 10025. Ces pièces sont destinées à être galvanisées à chaud. L’acier devra en outre
satisfaire à la norme NF A 35. 503 (teneur en silicium et phosphore).
Toute la structure métalliques ainsi que la boulonnerie des dispositifs de fixation seront assurées par
galvanisation à chaud 550 g/m2 (80 μm environ) ou similaire.

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Article 24. DISPOSITIFS DE RETENUE EN BETON


Deux types de dispositifs de retenue en béton adhérent sont prévus :
- Au niveau de la bretelle d’accès à Nkologoum: Séparateur simple en béton adhérent type GBA,
coulé en place et constitué d’un muret en béton de profil de 80cm de hauteur et 48cm de largeur
à la base, faiblement armé à sa partie supérieure par deux fers filants. Son poids est d’environ
625kg/ml ;
- Pour la protection des usagers de la route et des riverains : fourniture et mise en place de
séparateur double en béton adhérent type DBA le long de la déviation provisoire. Il est constitué
d’un muret en béton coulé en place de profil symétrique de 80cm de hauteur et 60cm de largeur
à la base, faiblement armé à sa partie supérieure par deux fers filants. son poids est environ
700kg/ml ;
Les dispositifs de sécurité susmentionnés seront conformes aux prescriptions du document guide GC77
du SETRA ou conforme à des prescriptions équivalentes agréées par le Maître d’Ouvrage et le Maître
d’Œuvre.
Les séparateurs en béton sont conformes aux spécifications de la norme NF P 98-430.
Ils sont équipés de passages d'eau, de section égale à (30 x 15 cm), disposés tous les 10 mètres.
Au niveau des joints de chaussée, les séparateurs en béton sont interrompus et recouverts par un capot
métallique simplifié, conformément aux normes NF P 98-431 et NF P 98-433.
Les matériaux constitutifs des séparateurs en béton sont conformes aux prescriptions de la norme NF P
98-431 et NF P 98-433.
Par complément aux articles 3.2 et 3.3 de la norme NF P 98-431, les granulats sont au minimum de
classe C au sens de l'article 10 de la norme XP P 18-545.
La protection contre la corrosion, y compris celle de la boulonnerie, est assurée par galvanisation à
chaud dans un atelier accepté préalablement par le maître d'œuvre. Elle fait l'objet des garanties
découlant de l'application du tableau 6 du fascicule 56 du CCTG
La désignation, la classe de résistance, le dosage minimal en ciment, la dimension maximale du
granulat et la destination des différents bétons sont indiqués dans le tableau ci-après :
Désignation D max Dosage minimal Résistance
Parties d’ouvrages simplifiée (mm) en ciment caractéristique à la
(kg/m3) compression
fc 28 (MPa)
Béton de propreté B15 25 175 15
Gros béton B20 40 250 20
Séparateurs en béton B25 25 350 25
(DBA & GBA)

Article 25. PANNEAUX DE SIGNALISATION


Les panneaux de signalisation seront réalisés et fournis conformément aux dispositions de la
réglementation française en vigueur.
Les supports de panneaux seront métalliques.

Article 26. BORNES KILOMETRIQUES


Sans Objet.

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Article 27. MARQUES SUR CHAUSSEE


Les marques sur chaussée seront réalisées conformément aux dispositions de la réglementation
française en vigueur au moyen de produits homologués par le Maître d'Œuvre, pour cet usage.
Les peintures seront réflectorisées.
L'origine et le type de peinture devront être soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.

Article 28. BALISES DE VIRAGES


Sans Objet.

Article 29. MATERIAUX DRAINANTS POUR TRANCHEES DRAINANTES


Pour éviter le risque de colmatage du matériau drainant par le terrain avoisinant, le remplissage de la
tranchée se fait par la mise en place d’une grave drainante 20/40 de granularité continue avec un
équivalent de sable (ES)>50 % et moins de 5% de fines inférieures à 80 µ.Pour ce qui est de la tranchée
drainante, le fond doit être tapissé d’un lit de sable propre surmonté d’un tuyau drainant (drain collecteur)
qui sera constitué d’un tube en PVC perforé d’un diamètre égal ou supérieur à 65 cm ou d’un drain en
béton poreux.
- les passants à 2 mm < 10 % dans le cas d’un drain en béton poreux ;
- les passants à 2 mm < 15 % dans le cas d’un drain en PVC.
Les matériaux drainants seront enveloppés par la mise en place d’un filtre en géotextile.

Article 30. AUTRES MATERIAUX


Les matériaux divers non énumérés ci-avant et appelés à être incorporés à titre définitif dans les
ouvrages seront choisis parmi ceux qui répondent aux conditions d'emploi ou de fonctionnement
auxquels ils seront soumis.
Leur utilisation est subordonnée à l'agrément préalable du Maître d’Œuvre.

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CHAPITRE III - MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

Article 31. PROGRAMME D'EXECUTION


L’Entrepreneur soumettra au visa du Maître d'Œuvre un programme d'exécution des travaux selon une
présentation ayant reçu l'accord de celui-ci. Le programme devra être soumis dans un délai d'un
(1) mois à compter de l'Ordre de Service de démarrage des travaux.
Ce programme d'exécution sera établi au moyen d'une méthode "à chemin critique" et mettra en
évidence :
- les tâches à accomplir pour réaliser les travaux et leur enchaînement ;
- pour chaque tâche, la date prévue pour son achèvement et la marge de temps disponible pour
son
exécution ;
- les tâches qui conditionnent la durée de réalisation des travaux (tâches critiques) notamment la
déviation du réseau concessionnaire, la déviation provisoire de la circulation, la construction des
murs de soutènement, etc.
L’Entrepreneur devra procéder, chaque fin de trimestre calendaire, à l'examen et à la mise à jour du
programme d'exécution et présenter au Maître d'Œuvre, au plus tard le 10 du mois suivant, les résultats
de son examen avec, le cas échéant, les modifications qu'il se propose d'apporter au programme en
vigueur. Toutefois, le Phasage des travaux intégrant la déviation provisoire de la circulation sera soumis
mensuellement.
Ces documents seront fournis en cinq (5) exemplaires.
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour donner son approbation ou faire ses
observations sur les dites modifications.
Le tableau ci-après indique une liste non limitative des opérations à effectuer par l'Entrepreneur pour
l'organisation et la préparation des travaux.

TACHES A EXECUTER DELAI DE PRESENTATION DES DOCUMENTS


Hypothèses de calcul 30 jours après notification du marché
Programme d'exécution des travaux :
- Plan des installations du chantier
1 mois après notification de l'ordre de service de
- Planning détaillé d'amenée du matériel
commencer les travaux.
- Planning détaillé d'approvisionnement
- Planning détaillé de la déviation des
réseaux concessionnaires
- Prévision quantitative d'emploi de main
œuvre
- Plan d’aménagement et d’organisation des
déviations et de la circulation provisoire et
de signalisation de chantier
Planning prévisionnel d'avancement des travaux
Plan d’Assurance de la Qualité (P.A.Q.) 45 jours avant de commencer l'exécution
Plan d’Hygiène Santé, sécurité et Environnement 30 jours après notification de l'ordre de service de
(HSSE) commencer les travaux
Plan de Protection de l'Environnement du Site 30 jours après notification de l'ordre de service de

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TACHES A EXECUTER DELAI DE PRESENTATION DES DOCUMENTS


(P.P.E.S.) commencer les travaux
Liste du matériel et Note justificative 15 jours après notification de l'ordre de service de
commencer les travaux
Liste du personnel d'encadrement
Notes de calcul Maximum 3 mois après la notification du marché.
La totalité du projet d’exécution doit être transmise
Dessins de détail et Documents d'exécution au plus tard Six (06) mois après la notification du
marché.
Certificats d’origine des matériaux (ciment, acier,
45 jours avant de commencer l'exécution
bitume, etc.)
Liste de matériel en permanence sur place 60 jours après notification de l'ordre de service 
État d'avancement des travaux A chaque fin de mois
Journal de chantier Tous les jours
Remise en état des lieux
30 jours après réception provisoire
Plans de recollement

Article 32. INSTALLATIONS DE CHANTIER DE L'ENTREPRISE


Les terrains du domaine public ou privé de l'État nécessaires pour la réalisation des installations de
chantier seront mis gratuitement à la disposition de l’Entrepreneur. Les déguerpissements éventuels hors
emprise du projet et des carrières restent à la charge du dit Entrepreneur.
Les installations de chantier de l'Entreprise comprennent au minimum la création, sur le lieu des travaux,
d'une base logistique susceptible de pourvoir le chantier en matériel d'équipement en matériaux et en
personnel, cadres et agents d'exécution, en quantité suffisante pour assurer son démarrage et sa
progression conformément au programme d'exécution visé par le Maître d'Œuvre.
Dès le début des travaux, l’Entrepreneur réalisera au titre des installations de chantier les prestations
suivantes en faveur du Maître de l’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué et du Maître d’Œuvre :
1 – Un bureau de chantier, à l’usage du Maître de l’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué et du Maître
d’Œuvre, composé de :
* 01 salle de réunion de;
* 10 bureaux de;
* 02 bureaux de secrétariat de;
* 01 salle de tirage ;
* 02 sanitaires lavabo - WC – douche.
Il sera équipé de photocopieur de caractéristiques minimales 20 pages couleurs par minute, A4 et A3,
Recto-Verso, Trieuse, Scanner, Agrandissement 25% à 400% avec socle roulant y compris entretien et
fonctionnement (tonner, tambour, raclette, fil Corona, papier …). Il sera alimenté en eau, électricité,
téléphone, connecté à Internet, climatisé, et meublé en fonction de la destination de leurs compartiments.
Les frais inhérents, à la fourniture d'eau, d'électricité, de téléphone, d’internet, au fonctionnement, à
l'entretien tant intérieur qu'extérieur, au gardiennage, aux assurances sont inclus dans le prix 001 du
bordereau des prix.


Le non-respect de fourniture de matériel de chantier selon la liste susmentionnée, produira une
pénalisation du 10% sur le montant prévu pour l'installation de chantier.
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PK5-PK12

2 - Un local avec bureau à usage de laboratoire d'une superficie globale d'au moins soixante (60) mètres
carrés couverts, clos et possédant un auvent efficace pour entreposer les éprouvettes et les échantillons.
Ce local sera équipé de matériel complet de laboratoire selon les prescriptions de l’article 33 du présent
CCTP.
Ce local sera aussi équipé de paillasses et alimenté en eau et électricité et aménagé de façon à pouvoir
fonctionner dès le début effectif des travaux. La pose et le raccordement de tous les appareils sont à la
charge de l’Entrepreneur. Ce local sera utilisé par l’Entrepreneur pour les essais qu'il doit réaliser au titre
du marché.
Les frais inhérents, à l'équipement, à la fourniture d'eau, d'électricité et de téléphone, au fonctionnement,
à l'entretien tant intérieur qu'extérieur, au gardiennage, aux assurances sont inclus dans le poste
Installations de Chantier.
Le projet des installations de chantier visé à l'article 4 fascicule 1 du C.C.T.G comprendra, outre les plans
et dessins nécessaires, un mémoire précisant :
- les méthodes que l’Entrepreneur se propose d'employer pour l'exécution des travaux ;
- le personnel qui sera affecté au chantier ;
- les matériels et engins dont il compte équiper son chantier ;
- la description des installations ;
- les conditions de circulation sur le chantier et à ses abords ;
- le mode d'approvisionnement, de stockage et de manutention des matériaux (ciment, bitume,
granulats, aciers, etc.) ;
- l'alimentation en énergie ;
- l'alimentation en matières consommables, (eau,...) ;
- la signalisation du chantier et les mesures de sécurité prévues.

Le projet des installations de chantier sera soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre dans un délai de
trente (30) jours calendaires à compter de l'Ordre de Service de démarrage des travaux. Les documents
seront fournis en cinq (5) exemplaires.
Le repliement du chantier est entrepris à la suite de la réception provisoire des travaux. Il comprend le
démontage ou la suppression des installations fixes, le départ des personnels, engins et matériels, et,
sauf instructions contraires du Maître d'Œuvre, la remise en état des lieux.
3 - Journal de Chantier
Un journal de chantier sera tenu sur le chantier par un représentant du Maître d’Œuvre.
Dans ce journal seront consignés chaque jour :
- les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement du Marché, telles que
notifications d’ordres de services, visa et approbation des plans d’exécution, etc. ;
- les résultats des essais de contrôle et réception des matériaux ;
- les conditions atmosphériques constatées (précipitations, vent, température, niveau des eaux,
etc..) ;
- les incidents de détail présentant quelque intérêt du point de vue de la tenue ultérieure des
ouvrages, du calcul des prix de revient et de la durée réelle des travaux ;
- les observations faites et les prescriptions imposées à l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
A ce journal sera annexé, chaque jour, un compte-rendu détaillé établi par un représentant de
l’Entrepreneur sur lequel seront indiqués par poste de travail :
- les horaires de travail ;
- l'effectif et la qualification du personnel ;
- le matériel présent sur le chantier et son temps de marche ;
- la durée et la cause des arrêts de chantier ;
- l'évaluation des quantités de travaux effectués par l'Entrepreneur chaque jour ;

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- les incidents de chantier susceptibles de donner lieu à une réclamation de la part de


l’Entrepreneur.
Un reportage photographique en couleur retraçant l’évolution du chantier dans toutes ses phases
techniques ainsi que les fichiers numérisés correspondants seront fournis par l’Entrepreneur. La
fréquence moyenne de 50 photos par mois sera modulée suivant l’importance des travaux et la finesse
technique de leur exécution, par avis du Maître d’Œuvre.

Article 33. LABORATOIRE DE CHANTIER DE L'ENTREPRISE


La liste des équipements, dont disposera le laboratoire de chantier de l'entreprise, sera soumise à
l'agrément du Maître d’Œuvre avec le projet des installations de chantier visé à l'article précédent, dans le
cadre du PAQ.
Le laboratoire de chantier sera équipé de matériel servant à réaliser tous les essais dont (liste non
exhaustive):
SOLS
- analyse granulométrique pour sols, gravillons et agrégats (tamisage et sédimentation) ;
- équivalent de sable ;
- limites d’Atterberg ;
- dosage en matières organiques ;
- essai au bleu de méthylène ;
- teneur en eau ;
- essai Proctor modifié ;
- essai de portance CBR avec mesure du gonflement (minimum 3 moules), y compris la machine
de poinçonnement CBR.

AGREGATS
- Mesure des masses volumiques, porosité, coefficient d’absorption et teneur en eau ;
- Mesure du coefficient d’aplatissement et coefficient de forme ;
- Détermination de l’homogénéité des granulats ;
- Détermination de la propreté des granulats ;
- Essais d’abrasion Los Angeles ;
- Essais de résistance en compression uniaxiale.

BETON
- Qualité de l’eau pour bétons ;
- Résistance à la compression du béton (minimum 12 moules), y compris la machine d’écrasement
des éprouvettes ;
- Analyse de béton frais ;
- Essai de prise de ciment (aiguille Vicat).

LIANT
- Pénétrabilité à l'aiguille ;
- Point de ramollissement dit température bille et anneau ;
- Température ;
- Pseudo-viscosité (pour les émulsions/bitumes fluidifies) ;
- Essai d'adhésivité ;
- Essai d'adhésivité à la plaque VIALIT.

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MELANGE HYDROCARBONIQUE
- Détermination de la teneur en bitume d’un enrobé ;
- Quantité de répandage du liant et des gravillons.
- Granulométrie du mélange
- Température

ESSAIS IN SITU
- Densité in situ : densimètre/humidimètre ;
- Essai de chargement à la plaque (diamètre de la plaque 0,60 m) ;
- Carottage pour vérification des épaisseurs (chaussée, béton) ;
- poutre Benkelmann.

Sur sa demande, l’Entrepreneur pourra être dispensé d'équiper son laboratoire de chantier des matériels
nécessaires pour réaliser les essais Los Angeles, Deval humide, Vialit, et les essais de conformité des
produits manufacturés, sous réserve de faire exécuter ces essais dans un laboratoire agréé par le Maître
d'Œuvre.
Tous les résultats des essais et des contrôles effectués seront consignés dans un cahier de laboratoire
qui sera communiqué au Maître d'Œuvre au fur et à mesure de leur obtention.
Les emplacements des prélèvements et des mesures in-situ nécessaires aux essais pourront être
proposés par l'Entreprise mais seront fixés en dernier ressort par le Maître d'Œuvre.
En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de procéder à tous les contrôles et essais de la conformité
des fournitures avec les prescriptions ci-dessus.
L’Entrepreneur sera tenu de justifier, éventuellement par la production d'une lettre de commande, d'un
certificat d'origine ou autre pièce, de la provenance et de la spécification des matériaux et matériels
employés dans le cadre des travaux.
Deux séries de contrôles sont prévues :
- la première au titre du contrôle interne, sera effectuée systématiquement par l’Entrepreneur et à
ses frais dans le laboratoire de chantier ou dans un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre, qui
devra être entièrement ouvert aux agents du Maître d'Œuvre,
- la seconde série au titre du contrôle extérieur, sera réalisée à l'improviste par le Maître d'Œuvre.
Les contrôles de qualité ne seront exécutés par le Maître d'Œuvre que sur les matériaux
approvisionnés sur la plate-forme.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des spécifications ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si les résultats de l'un des
contre-essais ne sont pas satisfaisants, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas
contraire ils seront acceptés.
- CONTROLES
Les conditions du contrôle de l'exécution sont définies à l'article 10.
Au niveau du contrôle interne, le PAQ devra prévoir divers types de contrôle :
1.- Contrôle préliminaire à exécuter sur les matériaux, fournitures diverses et techniques d'exécution.
2.- Contrôle de réception sur approvisionnement prévu au présent document
3.- Contrôle d'exécution des travaux prévus au présent document.
4.- En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'effectuer au titre du contrôle extérieur au producteur,
à l'improviste, tous les contrôles qu'il jugera nécessaires.
Pour tous les essais :
- les prélèvements seront effectués en présence du Maître d'Œuvre ou de son représentant ;

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- le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter aux frais de l’Entrepreneur tous les autres
essais prévus par les normes citées au présent document s'il le juge nécessaire au vu du
déroulement du chantier.
Pour les autres essais de réception de matériaux et de contrôle d'exécution, l’Entrepreneur pourra choisir
soit de les effectuer dans son laboratoire de chantier, qui devra donc être équipé en conséquence, soit
dans un autre laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'utiliser ce ou ces laboratoire(s) pour effectuer les essais
supplémentaires prévus.
Ce (ces) laboratoire (s) sera (seront) soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre et à son contrôle.
En cas de mauvais fonctionnement persistant du laboratoire de l’Entrepreneur, révélé par des essais
comparatifs effectués dans un laboratoire choisi par le Maître d'Œuvre, celui-ci pourra exiger que tous les
essais soient réalisés par ce dernier laboratoire et aux frais de l’Entrepreneur, sans que celui-ci puisse,
de ce fait, élever des réclamations en raison des retards ou des interruptions de chantiers consécutifs à
cette sujétion.
Le laboratoire de l’Entrepreneur devra être en état de fonctionnement dans un délai de trente (30) jours à
partir de la date de l'Ordre de Service prescrivant de commencer les travaux.
L’Entrepreneur ne pourra pas évoquer la surcharge de son laboratoire pour justifier des retards dans les
travaux.

Article 34. PLANS ET DESSINS D'EXECUTION


L’Entrepreneur soumettra au visa du Maître d'Œuvre les plans et dessins d'exécution, avant tout
commencement des travaux, en cinq exemplaires accompagnés de trois exemplaires des notes de calcul
éventuelles et avant-métrés correspondants. Les plans et dessins d’exécution pourront être confiés, soit
à un sous-traitant agrée par le Maître d’œuvre, soit réalisés de façon interne au sein de l’Entreprise, dans
les deux cas, le sous-détail des prix de l’Entrepreneur devra faire apparaître le détail.
Ces notes de calcul et avant-métrés seront rédigés en langue française.
Au cas où l’Entrepreneur ferait établir par des moyens de calcul automatique, tout ou partie des calculs
qui lui incombent :
1) Il joindra une notice indiquant de façon complète les hypothèses de base des calculs, leurs processus,
les formules employées et les notations.
2) Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter,
outre les données particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options, tant
techniques que logiques, soient mises en évidence et que les fractions du calcul, comprises entre deux
options consécutives, puissent être isolées en vue d'une éventuelle vérification. Sur demande du Maître
d'Œuvre, l’Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du calcul qu'il estimerait utile. Au cas
où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l’Entrepreneur fournira un extrait faisant
paraître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.
3) Le Maître d'Œuvre pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.
4) Sur toute demande du Maître d'Œuvre, l’Entrepreneur devra lui fournir des nouvelles notes de calcul
obtenues par le même programme, à partir de données particulières fixées par le Maître d'Œuvre. Si ces
nouvelles notes de calcul faisaient apparaître que les notes de calcul initiales sont acceptables, les frais
nouveaux seront à la charge du Maître de l'Ouvrage; dans le cas contraire, ceux-ci seront à la charge de
l’Entrepreneur.

Article 35. PLANS DE RECOLEMENT


Les plans de récolement seront fournis par l’Entrepreneur pour la réception provisoire des travaux. Les
documents seront remis en cinq (5) exemplaires, dont un reproductible plus les fichiers informatiques
correspondants.
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Le bureau d’études ou l’équipe chargée de la réalisation des plans de récolement doit être soumis à
l’agrément préalable du Maître d’œuvre.

Article 36. PIQUETAGES


Les travaux topographiques engagés lors de la phase étude ont conduit à l'implantation et au bornage
sur le terrain d'une polygonale de base des levés réalisés.
L'implantation des bornes de polygonale nécessaires ou leur complément, l'implantation de l'axe, le levé
du profil en long et des profils en travers, l'établissement du projet d'exécution des terrassements sur la
base des documents fournis par l'Administration sont à la charge de l’Entrepreneur et sont réputés pris en
compte dans les prix de règlement des ouvrages.
L'implantation comprend la fourniture, le transport et la mise en place des bornes éventuellement
manquantes, les observations et la vérification des calculs en coordonnées (X,Y,Z).
Les travaux topographiques à réaliser par l’Entrepreneur, sous contrôle du Maître d'Œuvre, comportent :
a) - Le piquetage général de l'axe du tracé à partir des repères d'implantation posés par l'Administration.
Des piquets numérotés ayant au moins CINQUANTE centimètres (0,50 m) de fiche seront plantés aux
extrémités de chacun des alignements droits, de chaque pente et de chaque rampe, au sommet de
chaque courbe, éventuellement à l'emplacement de chacun des profils en travers ayant servi au calcul
des terrassements et sur des points intermédiaires si cela est jugé nécessaire. Dans les parties où la
hauteur du remblai ou la profondeur du déblai ne dépassera pas TRENTE centimètres (0,30 m) la tête
des piquets sera dérasée à la hauteur fixée pour la plate-forme des terrassements. Dans les autres
parties, elle sera dérasée à un nombre exact de décimètres, en contre bas ou en contre haut du niveau
qu'ils doivent indiquer. Ces différences seront consignées au procès-verbal mentionné ci-après.
Les têtes de piquets seront rattachées en plan et en altitude aux bornes mises en place par
l'Administration et, éventuellement, complétées par l’Entrepreneur en dehors de l'emprise des
terrassements.
b) - Le piquetage spécial du tracé des canalisations, câbles et ouvrages souterrains en présence d'un
représentant qualifié des sociétés concessionnaires de réseaux publics.
Ce piquetage sera établi et arrêté dans les mêmes conditions que le piquetage général.
c) - Le piquetage complémentaire visé à l'article 5 - 3 du fascicule 2 du C.C.T.G.
La distance entre deux points matérialisés consécutifs sur l'axe du tracé ne doit pas excéder 50 mètres
en alignement droit et 25 mètres dans les courbes.
Dans le cadre du piquetage complémentaire, le piquetage de l'axe sera remplacé par le piquetage d'une
ligne située en plan à une distance fixe de l'axe et hors de l'emprise des terrassements.
Le piquetage général et le piquetage spécial agréés par le Maître d'Œuvre feront l'objet de procès-
verbaux contradictoires.

Article 37. NETTOYAGE DES ABORDS DE LA PLATE-FORME –


DEBROUSSAILLAGE ET ABATTAGE D’ARBRES
Le nettoyage des abords de la plate-forme, le débroussaillage et l’abattage d’arbres devront être
effectués avant tout terrassement. Ils comprennent l'enlèvement de tous les arbres, arbustes,
broussailles, plantes, racines et débris végétaux.
Le nettoyage de la plate-forme comprend l’évacuation des débris et gravas des démolitions effectuées et
leur évacuation en des lieux agréées par le Maître d’Œuvre.
Les produits, gravas et débris du débroussaillement seront évacués en dehors de l’emprise des travaux
et disposés de manière à ne pas entraver l'assainissement de la plate-forme ou obstruer une piste.

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Le débitage des arbres ne sera effectué qu'avec l'autorisation du Maître d'Œuvre, l'Administration restant
propriétaire du bois. Toutefois les produits du débitage pourront être utilisés par l’Entrepreneur, sur le
chantier, avec l'autorisation du Maître d'Œuvre pour la confection de campements, hangars,
échafaudages et ouvrages provisoires.
La destruction par le feu ne pourra être pratiquée que par autorisation écrite du Maître d'Œuvre et dans
les conditions que précisera cette autorisation, sans que cela dégage la responsabilité de l’Entrepreneur
en cas d'incendie.
L’Entrepreneur prendra toutes précautions utiles pour ne causer aucun dommage aux riverains, aux
supports de lignes télégraphiques et électriques, et à ces lignes elles-mêmes y compris la ligne de fibre
optique. Le dédommagement des riverains et les frais de remise en état des lignes et poteaux sont à la
charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur ne pourra débroussailler que les zones que lui aura indiquées le Maître d’Œuvre ou, si
c'est lui qui les propose, elles devront avoir été préalablement acceptées par le Maître d’Œuvre.
L'Entrepreneur sera alors tenu d'avertir les chefs des quartiers concernés, avec un préavis d'au moins 15
jours avant d'entamer les travaux de débroussaillement, afin que les habitants puissent récupérer le bois
et/ou tout autre matériau n'appartenant pas à des particuliers.
L'Entrepreneur devra également s'assurer préalablement que les propriétaires d'arbres fruitiers ont été
indemnisés et que les tombes, ont bien été déplacées.
Quand les riverains auront récupéré tout ce qui pouvait leur être utile, l'Entrepreneur devra enlever les
résidus et les évacuer jusqu'au dépôt agréé par le Maître d’Œuvre afin de les utiliser pour la fabrication
de compost ou les brûler (sur une aire spécialement aménagée à cet effet afin d'éviter tout risque de feu
de brousse).
Les trous formés par l'enlèvement des souches et des grosses racines seront soigneusement rebouchés
par l’Entrepreneur, avec des matériaux agréés par le Maître d'Œuvre.
L’Entrepreneur devra veiller à la conservation des piquets et repères d'implantation situés dans la bande
à déforester et à ses abords, en évitant qu'ils soient détruits ou déplacés par la chute des arbres ou par le
passage des engins mécaniques.
Si l'un des piquets ou repères venait à disparaître ou à être déplacé, il serait rétabli par les soins de
l’Entrepreneur ou à ses frais, à partir des repères de sommets de polygonale restante en place.
Un repérage latéral des profils avec inscription du PK sera effectué au plus tous les 50 mètres. Ces
repères seront remis en place autant de fois que nécessaire pour assurer un repérage facile et
permanent indispensable aux différentes opérations de contrôle.

Article 38. DEMOLITION D’OUVRAGES ET DE CONSTRUCTIONS EXISTANTES

La démolition des ouvrages et constructions existantes comprend :


- l'enlèvement des bordures de trottoirs éventuelles ;
- démolition de caniveaux existants ;
- la démolition des chaussées revêtues existantes ;
- la démolition des superstructures en élévation (habitations, murs et murets) ;
- l’enlèvement des panneaux de signalisation, candélabres et poteaux existants ;
- la démolition des socles jusqu'à un niveau inférieur aux terrassements. Dans certains cas
particuliers, le Maître d'Œuvre pourra prescrire ou accepter la conservation de tout ou partie de
ces fondations ;
- la destruction ou la dépose des ouvrages indiqués au projet ou prescrits par le Maître d'Œuvre ;
- le comblement, par un matériau agréé par le Maître d'Œuvre, de tous les vides résultant de la
démolition des fondations ou des ouvrages enterrés ;
- l'évacuation et la mise en dépôt des matériaux de démolition à la décharge agréée par le Maître
d'Œuvre.

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Article 39. MOUVEMENT DES TERRES


Préalablement à tout début d'exécution des travaux de terrassement et dans un délai maximal de VINGT
(20) jours à compter de la notification du procès-verbal de piquetage d'un tronçon de route considéré,
l’Entrepreneur soumet à l'agrément du Maître d'Œuvre un projet de plan de mouvement des terres pour le
dit tronçon.
Ce projet mettra notamment en évidence :
- les déblais à mettre en dépôt, leur quantité, le lieu de dépôt et la distance de transport
correspondante ;
- les déblais à mettre en remblai en distinguant chaque couche géologique, leur quantité, le lieu
d'utilisation et la distance de transport correspondante ;
- les remblais provenant d'emprunt, leur quantité, la situation des emprunts et la distance de
transport correspondante.
Il sera établi dans le souci de constituer les remblais par couche successive de sols dont les qualités
devront augmenter au fur et à mesure de la réalisation du remblai.
Le Maître d'Œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour donner son approbation ou faire ses
observations sur ce projet. A défaut d'une réponse dans ce délai, l’Entrepreneur pourra considérer que
ledit projet a été approuvé.
L’Entrepreneur est tenu de soumettre à l'agrément préalable du Maître d’Œuvre les modifications au plan
de mouvement des terres qui pourraient s'avérer nécessaires ou souhaitables à la suite des constatations
effectuées en cours de travaux.
L'aménagement et l'entretien des dépôts sont à la charge de l'Entrepreneur.
En plus de ce qui est prévu dans les Prescriptions Techniques, l'Entrepreneur devra veiller à ce que :
- les dépôts soient organisés de façon à assurer l'écoulement normal des eaux sans que cela
entraîne une érosion des dépôts ou des zones avoisinantes ;
- aucun dépôt ne soit effectué en forêt, sur une zone de culture ou à moins de 500 m d'une rivière ;
- le terrain des dépôts dont il n'aura plus usage soit dûment régalé en utilisant les engins de
terrassement classique.

Article 40. DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE


Le décapage de la terre végétale sera effectué sur toute la largeur de l'assiette des terrassements
(déduction faite de la largeur de la chaussée existante) ainsi que sur l'emprise des emprunts de
matériaux. Le décapage sur l'emprise des emprunts de matériaux est compris dans le prix du remblai
provenant d’emprunts.
Il comprend l'enlèvement de la couche superficielle de terre végétale sur la totalité de son épaisseur et sa
mise en dépôt provisoire ou définitif, compte tenu des besoins résultant de la réutilisation éventuelle du
matériau pour les revêtements de talus, en des emplacements agréés par le Maître d'Œuvre.
La mise en dépôt sera effectuée dans les conditions fixées pour les déblais à l'article ci-après.

Article 41. EXECUTION DES DEBLAIS

41.1. Déblais mis en dépôt

Les déblais non utilisés en remblais du fait de leur nature défectueuse ou des distances de transport trop
importantes, et les déblais en excédant sur les besoins en remblais, seront mis en dépôt sur des
emplacements choisis par l’Entrepreneur et préalablement agréés par le Maître d'Œuvre.

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Entrent dans cette catégorie : les terrains tourbeux, vaseux, et plus généralement tous ceux qui sont
inaptes à supporter l'ouvrage qui les surmonte tel que buses, dalots, passages inférieurs piétons,
remblais, etc., selon les prescriptions du Maître d'Œuvre.
Au cas où les fonds de déblais ne présenteraient pas les caractéristiques d'une couche de chaussée, les
terrassements seront encore poussés de trente (30) centimètres en reportant, par-dessus, une couche de
forme compactée à 95% de l'O.P.M.
Les matériaux de déblai non réemployés en remblai seront évacués et mis en dépôt hors de l'emprise de
la route aux endroits approuvés par le Maître d’Œuvre. Faute de quoi, l'Entrepreneur aura à supporter
seulement les conséquences de réclamations éventuelles des riverains ou les déplacements que lui
imposera le Maître d’Œuvre pour améliorer la visibilité ou l'écoulement des eaux. La recherche des zones
de dépôt appartient à l'Entrepreneur.
Sauf autorisation ou prescription contraire du Maître d'Œuvre, ces déblais seront mis en dépôt à l'aval de
la plate-forme, de telle façon que la partie supérieure du dépôt reste en contre bas de celle-ci.
Les talus de dépôt auront une inclinaison maximale de 3 de base pour 2 de hauteur et leur partie
supérieure sera réglée avec une pente minimale de 5 % vers le côté le plus éloigné de la route. Les
dépôts ne devront entraîner la constitution d'aucune poche susceptible de retenir les eaux ni être
disposés de façon à provoquer une érosion régressive des talus de remblais.
Au droit des sections de route en tranchée, on réservera, entre le pied du talus du massif du dépôt et
l'arête supérieure du talus de la tranchée, une distance minimale égale au développement de ce talus
augmenté de cinq mètres.
Le dépôt de matériaux aux bords de la route, ou dans des zones n'ayant pas reçu l'approbation du Maître
d’Œuvre, est absolument interdit. L'Entrepreneur devra préparer et soumettre à l'agrément du Maître
d’Œuvre un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" pour chaque dépôt. Ce plan devra préciser
les mesures que l'Entrepreneur se propose d'adopter pour remettre en état le site à la fin des travaux.
Les travaux de remise en état comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation
d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux, le remplacement de la terre
végétale et la mise en végétation des talus afin d'éviter les risques d'érosion.
Lorsque ces dépôts se trouvent au voisinage de cours d'eau ou d'exutoire d'ouvrage, l’Entrepreneur
devra prendre toutes dispositions utiles pour que les écoulements ne soient pas gênés ou modifiés, ou
proposer à ses frais des lieux de dépôt plus éloignés.

41.2. Déblais utilisés en remblais

Pour satisfaire aux spécifications concernant l'augmentation de qualité des sols au fur et à mesure de la
réalisation des remblais, l’Entrepreneur sera astreint dans certains cas, à procéder à une mise en dépôt
provisoire des terres de déblais.
Cette opération ne donnera lieu à aucune rémunération supplémentaire.

41.3. Emprunts

Les matériaux de remblais proviendront de déblais, des terres ôtées pour créer des redans, ou extraits de
zones d'emprunt ou de carrières. Ils ne pourront être utilisés sans l'agrément préalable du Maître
d’Œuvre qui aura faculté de prescrire des essais d'identification et de compactage.
L'ouverture d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devra toujours se faire dans le respect de la
réglementation en vigueur.
L'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais nécessaires pour déterminer la qualité des
produits des zones d'emprunt ou des carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le seul responsable.
Il ne pourra commencer à exploiter les zones d'emprunt ou carrières retenues qu’après avoir reçu
l'autorisation écrite du Maître d’Œuvre, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité
n'est plus convenable. Le cas échéant, l'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.
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L'Entrepreneur supportera tous les frais d'exploitation des zones d'emprunt et des carrières et notamment
l'ouverture et l'aménagement de leurs pistes d'accès, leur débroussaillement et déboisement,
l'enlèvement de la terre végétale ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôt.
Le drainage des zones d'emprunt ou carrières devra être efficace. Toutes les dispositions nécessaires
devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler normalement en dehors de l'emprise
de la route, sans causer de dégâts aux propriétés riveraines.
Aucune zone d'emprunt ou carrière ne devra être ouverte en contrebas de la route à moins de quinze
(15) mètres de la limite de l'emprise, cette distance étant augmentée en fonction de la profondeur de
l'emprunt. Le fond des emprunts sera régalé de façon à empêcher que l'eau ne séjourne aux abords de la
route. L'Entrepreneur sera tenu de réaliser, à ses frais, un système d'évacuation des eaux et de
protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) qui ne puisse pas, plus tard,
provoquer des écoulements nuisibles à la bonne conservation de la route.
Trente (30) jours avant de commencer les terrassements, l'Entrepreneur remettra au Représentant du
Maître d'Œuvre les dossiers techniques relatifs aux zones d'emprunt ou aux carrières qu'il se propose
d'utiliser, qu'il s'agisse de celles qui sont indiquées dans le Dossier technique du marché ou d'autres qu'il
aurait lui-même prospectées.
Le dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière prospectée:
- sa position par rapport à l'axe routier ;
- un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 25 m de côté)
avec indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués ;
- les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ;
- le volume présumé des matériaux utilisables.
Ce dossier sera complété par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants:
- teneur en eau naturelle ;
- analyse granulométrique ;
- limites d'Atterberg ;
- CBR à 3 points à 4 jours d'imbibition et Proctor modifié ;
- Los Angeles, Micro-Deval, coefficient d’aplatissement, indice de concassage, etc.
Ces essais, non exhaustifs, devront avoir été exécutés sur des échantillons pris à différents
emplacements et à différentes profondeurs de la zone d'emprunt ou de la carrière étudiée.
L'Entrepreneur fournira au représentant du Maître d’Œuvre l'ensemble de cette documentation. Celle-ci
se réserve toutefois le droit d'exécuter des contrôles dans le laboratoire de chantier, aux frais de
l'Entrepreneur.
Le Maître d’Œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation de la zone
d'emprunt ou de la carrière dans un délai de 15 jours.
Si les zones d'emprunt ou les carrières retenues ne sont pas en mesure de fournir le cubage de
matériaux utilisables escompté, l'Entrepreneur devra prospecter de nouvelles possibilités et remettre au
Maître d’Œuvre les dossiers techniques correspondants.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des zones d'emprunt ou
des carrières figurant dans la section "Etude Géotechnique" du Dossier technique du marché pour
présenter des réclamations de prix ou de délais.
Au titre de la protection de l'environnement, l'Entrepreneur devra :
- épargner les sites présentant un intérêt écologique ou touristique ;
- remettre en état les lieux à l'issue du chantier, en veillant notamment à remettre en végétation les
zones d'emprunt et les carrières pour leur redonner un aspect de relief "naturel".

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L'Entrepreneur installera et entretiendra des drainages du site temporaires ou permanents dans le but de
réduire l'érosion dues aux eaux de ruissellement dans l'emprise comme hors de celle-ci. Ces systèmes
devront se déverser dans des réseaux d'égout, lesquels comprendront des bacs et bassins de
décantation pour réduire la quantité de sédiments entraînés.
L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" qu'il soumettra à
l'agrément du Maître d’Œuvre. Ce Plan devra préciser les mesures que l'Entrepreneur se propose
d'adopter pour réduire l'érosion et la sédimentation.
Le plan des mesures environnementales devra préciser, notamment, les mesures que l'Entrepreneur se
propose de mettre en œuvre pour réhabiliter les sites utilisés à la fin des travaux. Les travaux de
réhabilitation comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation d'ouvrages de drainage
appropriés pour réduire l'accumulation des eaux (à moins que les populations locales ne souhaitent en
profiter pour créer une mare), le remplacement de la terre végétale, la mise en végétation des talus et la
plantation d'arbres pour réduire l'érosion.
L'exploitation de zones d'emprunt en bordure de route est strictement interdite.

41.4. Déblais en terrains rocheux

Seront considérés comme terrains rocheux :


- le terrain qui résiste au ripper à une dent équipant un tracteur à chenilles d'une puissance de 300
CV et d'un poids égal à 40 T. (type Caterpillar D 8 H), jusqu'à le bloquer ;
- les éboulis comportant des éléments trop volumineux pour être déplacés par un tracteur de
même type.
L'emploi d'explosifs et leur mode d'utilisation restent soumis à l'agrément préalable du Maître d'Œuvre.
Sur l'assiette de la plate-forme, les déblais en terrain rocheux seront poursuivis jusqu'à une cote
inférieure de 0,30 mètre à la cote théorique de fond de déblai.
Le lieu de dépôt des produits de déblai en terrains rocheux sera soumis à l'agrément du Maître
d'Œuvre. L’Entrepreneur pourra récupérer les dits produits et les débiter ou les exploiter à sa
convenance en vue de leur emploi dans les ouvrages à réaliser si les qualités de la pierre sont en
accord avec les spécifications du présent dossier.

41.5. Rectification de lit d’écoulements ou rivières

Les déblais pour rectification de lit d’écoulements ou rivières sont assimilés aux déblais courants, non
rocheux.

Article 42. TERRASSEMENT - DEMOLITION DE LA CHAUSSEE

42.1. Terrassement

Avant tout commencement d'exécution, l’Entrepreneur devra présenter au Maître d'Œuvre l'inventaire des
réseaux souterrains qu'il aura recueilli auprès des différents concessionnaires. Il devra réaliser
l'implantation matérielle sur indications des concessionnaires.
Les terrassements seront effectués aux engins mécaniques, là où il sera reconnu que leur emploi ne
présente ni danger ni risque de détérioration des conduites; dans le cas contraire, les terrassements
seront exécutés à la main, avec les précautions d'usage.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'étaiement éventuel des conduites et canalisations, effectué avec
l'accord du responsable du réseau concerné.

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Pour les terrassements des buses, dalots, ouvrages de tête et puisards, le blindage éventuel des fouilles
est également à la charge de l’Entrepreneur.
En saison des pluies, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter les stagnations d'eau dans
les fonds de fouilles (creusement d'exutoire, pompages, etc.)

42.2. Scarification de la chaussée

La scarification de la chaussée, avant démolition, sera exécutée sur une profondeur allant jusqu’au
niveau de la couche de béton Bitumineux et de Grave Bitume, le cas échéant, en vue d’enlever la couche
de roulement existante avant de procéder à la démolition des couches de base et de fondation, les
matériaux scarifiés seront mises en dépôt aux lieux approuvés par le Maître d’Œuvre.

42.3. Excavation et démolition des chaussées existantes

Les excavations et démolition de la chaussée existante seront exécutés aux endroits indiqués par les
plans ou sur les tronçons désignés par le Maître d’Œuvre, jusqu’au niveau de l’assise de la couche de
forme telle qu’elle ressort des profils en travers approuvés.
Les matériaux extraits seront évacués hors de l’emprise et mis en dépôt aux endroits indiqués par le
Maître d’Œuvre.

Article 43. PREPARATION DU TERRAIN AVANT MISE EN OEUVRE

43.1. Préparation du terrain sous les remblais

Outre le débroussaillement, l’évacuation des gravas la démolition des constructions existantes, le


décapage de la terre végétale et le déblai des terrains de mauvaise qualité, la préparation du terrain sous
les remblais comprend :
- le remblaiement soigné des fouilles résultant des essouchements,
- pour les terrains de pente transversale supérieure à 15 %, l'exécution de redans sensiblement
horizontaux présentant une légère pente vers l'intérieur et d'une largeur comprise entre 3,00 et
5,00 mètres permettant le remblaiement au scraper en pleine largeur. Sous réserve de l'accord
du Maître d'Œuvre, ces redans pourront être remplacés par des sillons, également horizontaux,
ayant au moins 0,20 mètre de profondeur.
Les zones concernées seront précisées par le Maître d’Œuvre au fur et à mesure de l'avancement du
chantier.
Le compactage consistera en un nombre de passes déterminé en fonction de la classe du sol rencontré.
L'épaisseur de la couche compactée sera prise égale à 0,30 m.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur est tenu d'arracher toute la végétation qui pourrait repousser avant
l'exécution des phases suivantes de travaux, et d'en débarrasser le terrain à remblayer.
Ces préparations complémentaires font partie des sujétions d'exécution des remblais et ne donnent lieu
ni à ré-estimation de volumes de déblais et de remblais mesurés au profil théorique ni à rémunération
particulière.

43.2. Enlèvement des sols pouvant nuire à la bonne tenue des remblais (Purges)

La purge des sols impropres ne se fera que sur instruction expresse du Maître d’Œuvre, après décapage.

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Le mode opératoire de réalisation des purges comprend, notamment, l'enlèvement et le chargement des
matériaux, le transport sur toute distance, le déchargement et la mise au dépôt aux endroits indiqués par
le Maître d’Œuvre. Il inclut toutes sujétions dépendantes de la mise en œuvre de faibles quantités et
s'applique à toutes les purges, indépendamment de leur profondeur ou volume, de la largeur du travail
et/ou des conditions des terres de mauvaise tenue.
Le remplacement de ces sols sera assuré par un matériau de qualité remblai, compacté à 95 % de
l'O.P.M. au moins, jusqu'à rétablir la côte du terrain décapé. Le comblement des vides, caves, puits,
puisards et excavations de toute nature sera réalisé dans les mêmes conditions.

43.3. Préparation de terrain d’assise de la chaussée en déblai

Le régalage du fond du déblai sera réalisé juste avant la mise en œuvre de la chaussée.
Cependant, lorsque le sol au fond du déblai sera constitué de matériaux ayant des caractéristiques
insuffisantes (CBR<5%), le Maître d’Œuvre aura la faculté de donner l'ordre de sur creuser le fond du
déblai de 30 cm supplémentaires. Le cas échéant, l'Entrepreneur sera tenu de mettre en place une
couche de forme supplémentaire de 30 cm d'épaisseur Tout venant 0/60.

Article 44. PROFIL PROVISOIRE


Les talus de remblai seront obtenus par la méthode du remblai excédentaire.
Les sur-hauteurs, pré-chargements pour stabilisation des tassements et les sur largeurs de remblais
effectuées par l’Entrepreneur de manière que la section finale après stabilisation des terres et talutage
soit bien celle du profil en travers théorique ne feront l'objet d'aucune rémunération supplémentaire sous
réserve des dispositions de l'article ci-après.

Article 45. EXECUTION DU REMBLAI

45.1. Mise en œuvre

Avant mise en œuvre de la première couche de remblais, l’entrepreneur est tenu d’exécuter les
prescriptions prévues à l’Article 43 ci-dessus.
Les matériaux devront répondre aux spécifications de l’article 12 ci-dessus.
Les remblais seront exécutés conformément aux profils-en-travers et aux cotes d'étude en utilisant des
matériaux provenant en priorité de déblais ou de redans.
Il est rappelé que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les ouvrages provisoires nécessaires à la bonne
exécution des travaux afin d'éviter que les eaux ne stagnent sous l'assise des remblais. Après décapage,
déboisement, déboisage, essouchement et préparation des surfaces destinées à recevoir les remblais.
Pour le remblai, le compactage sera effectué par couches de 0,30 m d'épaisseur au maximum, et sur
toute la largeur à remblayer mesurée après compactage, jusqu'à obtention d'une densité sèche au moins
égale à 95 % de l'Optimum Proctor Modifié (O.P.M.) - Cette densité devra être obtenue jusqu'au talus
après finition et réglage.
Le Maître d’Œuvre pourra autoriser la réalisation d'une épaisseur différente en fonction de la nature du
matériau et/ou du matériel utilisé.
L'exécution des remblais se fera par application de la méthode dite "du remblai excédentaire"
méthodiquement compactés, telle que définie à l'article 12 du fascicule 2 du C.C.T.G. Les talus devront
être soigneusement dressés et reprofilés après compactage, de manière qu'il n'y ait ni jarrets, ni
irrégularités. Les pentes à donner aux talus sont indiquées sur les dessins des profils en travers types.

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L'Entrepreneur devra exécuter les remblais de façon à maintenir en permanence des pentes
transversales comprises entre cinq (5) et six (6) %.
En saison des pluies, en cas d’arrêt des chantiers d'une durée supérieure à quatre (4) heures,
l'Entrepreneur prendra ses dispositions pour que l'arasement des terrassements soit nivelé puis fermé au
moyen d'un compacteur approprié.
L'Entrepreneur sera tenu d'assurer l'écoulement des eaux superficielles en bordure de la plate-forme et
de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'elles ne ravinent pas les bords des remblais et
des talus. Il s'assurera du bon fonctionnement des ouvrages provisoires d'écoulement des eaux.
Lorsque le remblai à réaliser chevauche un remblai existant, ce dernier sera écrêté de manière à
constituer la base du futur remblai après avoir été expurgé de tous les matériaux, débris ou produits ne
satisfaisant pas aux prescriptions des présentes spécifications et de l'article 12 du fascicule 2 du
C.C.T.G.
L'écrêtement sera réalisé de telle sorte que le remblai écrêté présente une surface supérieure parallèle à
la plate-forme à réaliser sur toute sa largeur et sur toute la longueur à remblayer, du remblai existant en
contact avec le nouveau remblai et où l'élargissement sera scarifié de manière à assurer une liaison
intime avec le matériau rapporté.

45.2. Compactage

Le mode d'exécution du compactage sera soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre. Avant tout
commencement d'exécution, l'Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son matériel de compactage en
présence du Maître d’Œuvre.
Une planche d'essai de mise en œuvre sera réalisée pour définir la teneur en eau et la composition de
l'atelier de mise en œuvre. On donnera aux matériaux la teneur en eau optimale déterminée par l'essai
Proctor modifié. Le compactage se fera avec des engins d'une efficacité éprouvée de façon à obtenir, sur
toute l'épaisseur de la couche, la densité prévue de 95% de l'O.P.M. pour toutes les couches du remblai.
Les essais Proctor modifié devront obligatoirement, pour tous les matériaux, être effectués dans
des moules CBR.
Dans les remblais pour lesquels on prévoit d'utiliser des matériaux rocheux (à partir du bas et jusqu'à
un (1) mètre au-dessous de la cote d'étude de la chaussée), l'Entrepreneur mettra en œuvre des
moyens de compactage aptes à réduire la taille des blocs (rouleau tamping + rouleau vibrant lourd de
classe V4B ou V5): dans ce cas l'épaisseur des couches pourra être de cinquante (50) centimètres.
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il leur
donnera provisoirement une légère inclinaison vers l'intérieur de façon à ce que les compacteurs puissent
circuler sur ces bords sans risquer être déséquilibrés.
Pour assurer le compactage des bords de remblai, l’Entrepreneur pourra être appelé à prévoir, aux
seuls endroits nécessaires, une plus grande largeur de remblai afin de pouvoir ensuite le reprofiler
selon la section-type établie. Cette sur largeur ne donnera lieu à aucune réclamation de paiements
supplémentaires.
La pente à réaliser est indiquée sur les profils en travers types.
Après une forte averse, la poursuite du remblaiement et la circulation des engins et des véhicules devront
être subordonnées à l'état de la plate-forme.

Article 46. MISE EN FORME ET COMPACTAGE DE LA PARTIE SUPERIEURE DE


LA PLATE FORME DES TERRASSEMENTS
Une mise en forme et un compactage complémentaire seront effectués sur la partie supérieure de
l'ensemble de la plate-forme, qu'elle soit en déblai ou en remblai, de manière à obtenir une densité sèche
au moins égale à 95 % de l'OPM sur une profondeur de 0,30 mètre.
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L'Entrepreneur devra proposer à l'agrément du Maître d’Œuvre les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer.
Une planche d'essai permettra de définir le nombre de passes et les compacteurs à utiliser pour obtenir
les résultats exigés.
Les matériaux seront portés (après séchage ou humidification éventuelle) à une teneur en eau proche de
la teneur en eau optimale (de l'essai Proctor modifié), puis compactés jusqu’à atteindre 95% de la densité
sèche maximum de l'Optimum Proctor modifié. Une planche d’essai validera ce point
La plate-forme des terrassements terminée fera l'objet d'une réception technique par tronçon de
0,25 kilomètres de longueur au moins avant tout début de mise en place des couches suivantes.
L'Entrepreneur devra enlever et reprendre, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité et
les profils en long ou les profils en travers ne seraient pas conformes.

Article 47. CONTROLE GEOTECHNIQUE DES TRAVAUX DE TERRASSEMENTS


Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les essais relatifs à l'exécution des travaux de terrassement
ainsi que leur fréquence par rapport au volume de matériaux mis en œuvre.

47.1. Contrôles à la charge de l’entrepreneur

Les contrôles des matériaux effectués par l'Entrepreneur et à ses frais comportent les opérations
suivantes pour le matériau qu'il doit fournir :
- une (1) analyse granulométrique tous les cinq cent mètres cubes (500 m3) ;
- une (1) détermination des limites d'Atterberg ou équivalent de sable tous les cinq cent mètres
cubes (500 m3) ;
- une (1) teneur en eau tous les cent mètres cubes (100 m3) ;
- un (1) essai de plaque tous les vingt-cinq mètres (25 m).
L'Entreprise remettra les essais au contrôle pour la vérification éventuelle.

47.2. Contrôles et réceptions par le Maître d’Œuvre

Pour suivre l'exécution des remblais et des déblais, l'Entrepreneur sera tenu de mettre en place, par
tranche verticale de 2 m de haut maximum, des gabarits intermédiaires permettant de vérifier la
conformité du profil.
Les prescriptions relatives à la portance des terrassements devront être atteintes quelle que soit la saison
et notamment après imbibition, aussi bien en remblai qu'en déblai, pour plus de 90 % des mesures, au
sens des statistiques mathématiques en utilisant la moyenne et l’écart type des mesures sur une planche
de compactage donné.
Les prescriptions relatives au couronnement de plate-forme et à la couche de forme sont les suivantes :
- CBR > 5% après 4 jours d'imbibition à une compacité de 95 % de l'O.P.M.
- EV2 ≥ 50 MPa (Essai à la Plaque).
Si ces valeurs ne sont pas atteintes, le Maître d’Œuvre pourra prescrire un compactage supplémentaire
ou une reprise complète de la (ou des) couche(s) aux frais de l'Entrepreneur.
Le représentant du maître d’œuvre se réserve le droit d'effectuer tous les essais de contrôle qu'elle
estime nécessaire.

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Article 48. TOLERANCES D'EXECUTION DES TERRASSEMENTS

48.1. Tolérances en compacité

- la compacité ne doit en aucun cas être inférieure aux valeurs fixées aux articles précédents.

48.2. Tolérances en planimétrie

- l'axe réel des terrassements ne devra pas s'écarter de l'axe défini par le projet d'une distance
supérieure à 0,20 mètre ;
- tolérance sur la largeur de la partie supérieure de la plate-forme  0,05 mètre.

48.3. Tolérances en altimétrie

- cotes courantes .........................................................................................  0,05 mètre ;


- flèche maximale sous la règle de 3,00 mètres appliquée en tous sens .......0,02 mètre ;
- pente des versants de la partie supérieure de la plate-forme + 0,5 % ;
- pente des talus : aucune tolérance dans le sens d'un raidissement des pentes.

Article 49. CONSTRUCTION DE LA CHAUSSEE


Les différentes couches constituant la chaussée et les dépendances (BDG, BAU, Berme, TPC…) seront
exécutées suivant les prescriptions du C.C.T.G, et notamment de ses fascicules 25 et 26 et 27.
Dans le cas où la plate-forme des terrassements ou l'une des couches constituant la chaussée ne
répondrait plus aux conditions de sa réception au moment de la mise en œuvre de la couche suivante,
l’Entrepreneur devra reprendre à ses frais les opérations de réglage et de compactage nécessaires à sa
remise en état. Une nouvelle réception technique sera alors exigée par le Maître d'Œuvre avec les
mêmes essais et contrôles que lors de la réception initiale. Les frais correspondants sont à la charge de
l’Entrepreneur.

49.0. Emprunts et carrières

49.0.1. Emprunts de matériaux sélectionnés


L'exploitation d'emprunts de matériaux naturels sélectionnés doit être proposée par l'Entrepreneur et
approuvée par le Maître d’Œuvre. Elle est subordonnée à l'exécution d'un nombre suffisant de sondages
et d'essais de laboratoire sur échantillons de matériaux prélevés dans les sondages afin de pouvoir
vérifier qu'ils ont bien les caractéristiques requises par les présentes prescriptions techniques.
Les travaux nécessaires pour l'aménagement et l'exploitation des emprunts sont à la charge de
l'Entrepreneur, ainsi que les frais relatifs à leur mise à disposition. La construction des éventuelles pistes
de services entre les emprunts et les lieux de répandage sera à la charge de l'Entrepreneur. L'éventuelle
découverte des gîtes sera exécutée par l'Entrepreneur. Aucun emprunt ou carrière ne pourra être ouvert
en aval du lit d'une rivière.
Aucun emprunt ne devra être ouvert en contrebas de la route à moins de quinze (15) mètres des limites
de l'emprise, cette distance étant augmentée en fonction de la profondeur de la fouille d'emprunt. Le fond
des emprunts sera régalé de manière à ce qu'il ne se forme pas d'eaux stagnantes à côté de la route.
L'Entrepreneur sera tenu de réaliser à ses frais, un système d'évacuation des eaux et de protection de la
route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) susceptible d'éviter tout écoulement
ultérieur pouvant nuire à la conservation de la route. Aucun emprunt ou carrière ne pourra être ouvert
sans l'accord préalable du Maître d’Œuvre.
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L'Entrepreneur remettra ses Dossiers techniques relatifs aux emprunts de matériaux qu'il se propose
d'utiliser avec une avance minimum de 15 km calculée par rapport au point extrême du chantier de
terrassement. Les zones d'emprunts pourront être celles indiquées dans le Dossier technique du marché
ou d'autres trouvées et étudiées par l'Entrepreneur.
Le Dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer notamment :
- pour chaque zone d'emprunt prospectée, sa position par rapport à l'axe routier ;
- un croquis de la zone d'emprunt indiquant la quantité de matériaux utilisables et l'emplacement
des sondages effectués (mailles carrées de 25 m de côté), avec indication des sondages où un
prélèvement a été effectué et ceux où il n'y a pas eu de prélèvement ;
- une coupe des sondages avec indication de la découverte éventuelle et du fond des emprunts ;
- le volume présumé des matériaux utilisables de l'emprunt.
Aussi pour les zones d'emprunt indiquées dans le Dossier technique du marché que pour celles
prospectées et étudiés par l'Entrepreneur, ce Dossier devra être complété par :
- l'indication des zones de mise en œuvre du matériau ;
- les résultats des essais suivants :
• analyse granulométrique
• limites d'Atterberg
• Proctor modifié
• CBR à trois points à 4 jours d'imbibition.
Ces essais, non exhaustifs, devront être exécutés sur un échantillon moyen obtenu en mélangeant des
matériaux extraits de plusieurs sondages voisins, correspondant au plus à un volume d'emprunt possible
3
de 1500 m . Le Maître d’Œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation des
emprunts dans un délai de 15 jours, par tranche de 15 Km.
Si les emprunts ne donnent pas le cubage de matériaux utilisables escompté, l'Entrepreneur devra
prospecter de nouvelles zones d'emprunt et remettra au Maître d’Œuvre les Dossiers techniques
correspondants. L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des
emprunts figurant au "Rapport Géotechnique" du marché pour présenter des réclamations de prix ou de
déblais.
49.0.2. Carrières pour sables – Gravillons – Graves et matériaux rocheux
Dans un délai d’un mois avant tout début d'utilisation des sables, matériaux alluvionnaires ou matériaux
rocheux, l'Entrepreneur présentera au Maître d’Œuvre les dossiers techniques des carrières d'où il
entend extraire les matériaux, accompagnés d'un échantillon desdits matériaux.
L'exploitation des carrières, indépendamment du fait qu'elles aient été proposées par l'Entrepreneur ou
par le Maître d’Œuvre, est subordonnée à l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur
échantillons permettant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées aux articles
ci-dessous.
Le dossier "Etude Géotechnique" donne, à titre indicatif, une description des possibilités de la région.
L'Entrepreneur devra en prendre connaissance pour apprécier la qualité de la roche et les difficultés de
sa perforation, fracturation, découverte, etc.
Sont à la charge de l'Entrepreneur :
- les travaux nécessaires à l'aménagement (découverte, pistes) et à l'exploitation des carrières ;
- l'évacuation des matériaux de dimensions supérieures à la dimension maximum autorisée ;
- la construction des éventuelles pistes de service entre les carrières et les lieux de répandage ;
- le stockage des matériaux ;
- le réaménagement des sites à l'issue du chantier, en veillant notamment à leur remise en
végétation, à la restitution d'un aspect "naturel" du relief et à la bonne la circulation des eaux.

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L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" relatif à la manière


dont il entend exploiter les carrières, plan qu'il devra soumettre à l'agrément préalable du Maître
d’Oeuvre. Ce plan précisera en particulier les mesures à adopter pour réduire l'ensablement des cours
d'eau dû à l'eau de lavage des granulats. Ces mesures pourront inclure des bacs ou bassins de
sédimentation, avec ou sans recyclage de l'eau. La méthode utilisée pour évacuer les sédiments déposés
dans les bacs ou les bassins devra être précisée et devra prévoir leur stockage sans risque d'érosion. Il
devra aussi préciser les mesures qui seront prises en fin d'exploitation pour remettre les sites en état, ces
mesures étant destinées à laisser les sites bien aménagés et sans danger.
Les dossiers techniques indiqueront notamment :
- l'emplacement des carrières et celui des couches utilisées ;
- l'exploitation que l'Entrepreneur compte réaliser (front de taille) ;
- l'exploitation et le stockage des dépôts alluvionnaires ;
- le mode d'extraction (programmation des mises-à-feu, nature des explosifs utilisés);
- les traitements (lavage, criblage, concassage, etc.) et les modes de stockage et de transport
prévus pour les carrières de matériau rocheux ;
- les tronçons de route ou les ouvrages pour lesquels les matériaux seront utilisés.
En outre, les dossiers techniques, accompagnés des échantillons correspondants, comprendront :
- pour les sables, gravillons et graviers :
• une analyse granulométrique sur un échantillon de cinq (5) litres de matériaux pour les sables,
les gravillons et les granulats ;
• un équivalent de sable.
- pour les roches :
• un compte-rendu d'essai Los Angeles, Micro-Deval humide, Coefficient d’Aplatissement,
Indice de concassage ;
• un essai d'adhésivité aux liants hydrocarbonés des gravillons que l'Entrepreneur entend
utiliser en couche de roulement.
Ces essais, non exhaustifs, devront être réalisés selon les modes opératoires définis par le LCPC.
Le Maître d’Œuvre pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur
l'utilisation des emprunts proposés dans un délai de quinze (15) jours à dater de la réception des dossiers
techniques et échantillons correspondants. Ces dossiers et échantillons seront conservés pour servir de
référence en cas d'éventuelles contestations ultérieures entre le Maître d’Œuvre et l'Entrepreneur.
Pour les granulats du revêtement, si l'adhésivité du bitume est jugée insuffisante par le Maître d’Œuvre,
l'Entrepreneur devra prévoir l'utilisation de dopes d’adhésivité. Le type et le dosage du dope seront
proposés par l'Entrepreneur à l'agrément préalable du Maître d’Œuvre et ce dernier aura faculté de
demander l'exécution d'essais de laboratoire. Le Maître d’Œuvre pourra également demander que les
gravillons soient dépoussiérés par criblage ou lavage.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux
mentionnés dans l’ "Etude Géotechnique" du dossier technique du marché pour présenter des
réclamations de prix ou de délais.

49.1. Couches de forme

La couche de forme sera constituée par un tout venant de carrière 0/60.

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49.1.1. Les spécifications de mise en œuvre sont les suivantes

Caractéristiques Spécifications Recommandations Tolérances


a) Mise en œuvre
25 cm Planche d’essai
- Epaisseur maximale par couche
20 cm
- Epaisseur minimale par couche
W OPM W OPM  3
- Teneur en eau de compactage
Bande d'essai %
- Atelier de compactage (vibrants, pneus)
 95 % OPM
- Compacité minimale
100 % 95 %
- Epaisseur, % de mesures  prescription
b) Critères complémentaires de réception
- Flache maxi à la règle de 3 m 2,0 cm
- Portance EV2 EV2>=80 MPa

49.1.2. PAQ - Contrôle interne


Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les essais relatifs à la mise en œuvre ainsi que leur
fréquence par rapport au volume de matériaux en œuvre. La fréquence ne sera pas inférieure à chacun
des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître d'Œuvre.
49.1.3. Mise en œuvre
La couche de forme sera exécutée selon les largeurs et épaisseurs indiquées sur les profils en travers
type étudiés et des plans d'exécution, conformément à l'étude de la chaussée faite au-dessus de la plate-
forme.
Les matériaux seront brassés mécaniquement et arrosés jusqu'à obtenir une teneur en eau supérieure au
plus de 2 points par rapport à celle de l'Optimum du Proctor modifié.
Immédiatement après, les matériaux seront répandus mécaniquement en une couche, conformément aux
instructions reçues du Maître d’Œuvre, sur la base des résultats des essais de compactage.
Au moment du régalage et du compactage, la teneur en eau devra être maintenue par arrosage proche
de celle de l'Optimum du Proctor Modifié.
L'Entrepreneur devra proposer, à l'agrément du Maître d’Œuvre, les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer. Le compactage sera réalisé au compacteur au vibrant lourd de classe minimale
V4. Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée. La mise en œuvre et
l'interprétation est à la charge de l'Entrepreneur.
Après compactage, 95% des mesures donnent une compacité supérieure à 95% (au sens des
statistiques mathématiques en utilisant la moyenne et l'écart type des mesures sur une planche de
compactage donnée).
L'Entrepreneur devra enlever et exécuter à nouveau, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de
densité et/ou les profils en long et les profils en travers ne seraient pas conformes.
Au cas où le Maître d’Œuvre ordonnerait une variation de l'épaisseur de la couche de forme, l'épaisseur
de chaque couche mise en œuvre, après compactage, devra se situer entre un minimum de (20)
centimètres et un maximum de (25) centimètres.
La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est limitée à une épaisseur supplémentaire qui
ne devra pas excéder 10 %.
La surface de la couche, après exécution, devra être conforme aux plans, une tolérance de 2,0 cm étant
admise par rapport aux cotes théoriques.
Il sera procédé à des mesures d'épaisseur tous les 400 m au moins; cet intervalle pourra être réduit au
gré du Maître d’Œuvre. En cas de sous épaisseur, le Maître d’Œuvre effectuera des mesures
complémentaires pour déterminer les zones à reprendre.
L'excès d'épaisseur n'entraînera par contre aucune majoration pour l'Entrepreneur.

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49.1.4. Contrôles - Réceptions


CONTROLES A LA CHARGE DE L'ENTREPRENEUR
Tous les 500 m³ :
- teneur en eau naturelle ;
- essai Proctor modifié ;
- granulométrie et limite d'Atterberg ;
- VBS ;

L'Entrepreneur remettra les essais au Maître d’Œuvre, pour la vérification éventuelle.


CONTROLES A LA CHARGE DU REPRÉSENTANT DU MAÎTRE D’OEUVRE
Tous les 100 m environ, après compactage :
- teneur en eau et densité sèche (ou mesure au gamma densimètre) exécutées alternativement à
gauche et à droite de l'axe de la chaussée ;
Le représentant du Maître d’Œuvre se réserve le droit d’effectuer tous les essais de contrôle qu’elle
estime nécessaire.

49.2. Couche de fondation en Grave Non Traitée (GNT 0/20)

Les granulats proviendront de carrières de roches massives situées dans la région du Projet. Les
matériaux seront concassés dans les carrières agrées.
49.2.1. Spécifications
Pour la couche de chaussée constituée à partir de grave concassée 0/20 de roches massives, les
spécifications de mise en œuvre sont les suivantes :

Caractéristiques Unité Spécifications Cadence


Epaisseur maximale (>15) cm 25 Tous les profils
Pourcentage d'épaisseurs à l'épaisseur % 100 espacés de 15 à
prescrite 30m
Référence Proctor (ou γs) % 2/km
Granulométrie / ES / Aplatissement
Teneur en eau de compactage W % WOPM - WOPM+2 Tous les profils
Taux de compactage % ≥ 100 de l'OPM - espacés de 15 à
Tolérance: 5% des 30m
mesures dans [95,100] /
85%gs
Déflexion D90 (Dm+1,3s) /100 mm 80

49.2.2. PAQ Contrôle interne


Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les essais relatifs à la mise en œuvre de la couche de
fondation ainsi que leur fréquence par rapport au volume des matériaux en œuvre. La fréquence ne sera
pas inférieure pour chacun des essais ci-avant (46.2.1) à raison d'une série par 1000 m², sauf
dérogations du Maître d'Œuvre.
49.2.3. Planches d'essais pour la couche de Fondation
Il sera réalisé une planche d'essais pour la couche de fondation. Cette planche d'essais, sera constituée
par une bande d'une largeur de chaussée sur une longueur de 200 mètres comme précisé à l'article 65
des présentes spécifications.
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La composition de l'atelier de compactage, le lestage, la pression des pneus, l'ordre et la vitesse de


passage, le nombre de passes, etc., seront déterminés.
Durant ces essais, l’entrepreneur est tenu d'effectuer toutes les modifications de méthode de travail et
toutes les vérifications qui pourraient lui être prescrites par le Maître d'Œuvre.
49.2.4. Mise en œuvre de grave non traitée
La couche de fondation sera exécutée selon les largeurs et épaisseurs indiquées sur les profils en travers
type étudiés et des plans d'exécution), conformément à l'étude de la chaussée faite au-dessus de la
plate-forme.

a) Répandage
L'entrepreneur procédera de la façon suivante :
- utilisation d'engins produisant peu de ségrégation (épandeuse, finisseur, niveleuse...)
- utilisation correcte des engins de répandage, lorsqu'ils comportent une lame de réglage,
C’est à dire:
- lame de l'engin travaillant à pleine charge et disposée le plus perpendiculairement possible par
rapport à la direction de progression de l'engin ;
- limitation des granulats convenablement humidifiés dans la masse.

b) Arrosage
L'arrosage, s'il est nécessaire, sera réalisé :
- au cours du réglage pour une meilleure pénétration de l'eau, si la grave n'est pas humidifiée en
centrale ;
- sur un premier compactage, pour éviter le délavage des fines.
Les modalités d'arrosage seront définies au cours de l'exécution des planches d'essai.

c) Compactage
L'Entrepreneur devra proposer, à l'agrément du Maître d’Œuvre, les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer. Le compactage sera réalisé au compacteur au vibrant lourd de classe minimale
V4. Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée. La mise en œuvre et
l'interprétation est à la charge de l'Entrepreneur.

d) Atelier de compactage
L'atelier de compactage devra être constitué de telle façon qu'après compactage, et avant la mise sous
circulation, la densité sèche mesurée in-situ soit supérieure ou égale à quatre-vingt-quinze pour cent
(95%) de la densité obtenue à l'essai Proctor modifié pour quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des
mesures, la densité sèche étant normalement, dans ce cas, supérieure à quatre-vingt-dix-huit pour cent
(98%) de la densité sèche de l'essai Proctor modifié. Le compactage sera réalisé par rouleau vibrant
lourd (poids quatre (04) tonnes) et par rouleau à pneus lourds (chargé par roue de trois (03) à cinq (05)
tonnes).

e) Exécution du compactage
Dans tous les cas, l'Entrepreneur prévoira le calage préalable des bords de la couche par des granulats
de bonne qualité pour remédier au sous-compactage systématique des bords. Un plan de balayage
transversal de la couche à compacter sera défini en tenant compte de la largeur de l'engin de
compactage et de celle de la bande à compacter. La teneur en eau des granulats devra être homogène
et aussi voisine que possible de celle correspondant à l'optimum Proctor modifié.

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f) Protection de la surface de couche


Dans le cas où la mise en œuvre de la couche de roulement viendrait à être différée, et que l'assise en
grave crue doit supporter une circulation, l'Entrepreneur se doit de réaliser rapidement, après la fin de
mise en œuvre, une imprégnation et une couche d’imprégnation sablée.
La valeur exacte du dosage en fonction de la nature du granulat sera établie à la suite d'essais sur
chantier. Ce dosage correspond généralement à la quantité de liant qui peut être absorbée en vingt-
quatre (24) heures par la couche à protéger. L'Entrepreneur utilisera de préférence des émulsions de
bitume sur-stabilisées.
Dans le cas où la grave serait mise en œuvre en plusieurs couches décalées dans le temps,
l'Entrepreneur est tenu :
- d'entretenir l'humidité de surface par des arrosages légers mais fréquents ;
- d'éviter la circulation des véhicules de chantier et d'interdire la circulation de tout autre véhicule ;
- de mettre en œuvre le plus rapidement la couche de chaussée suivante.
49.2.5. Contrôles - réceptions
3
1. Contrôles à la charge de l'Entrepreneur tous les 500 m :
- teneur en eau naturelle ;
- essai Proctor Modifié ;
- granulométrie et limites d'Atterberg ;
- densité sèche (ou mesure au gamma-densimètre) ;

L'Entreprise remette les essais au contrôle pour la vérification éventuelle.

2. Contrôles à la charge du Représentant du Maître d’Œuvre tous les 100 m environ après compactage :
- Teneur en eau et de densité sèche (ou mesure au gamma-densimètre) exécutées alternativement
à gauche et à droite dans l'axe de la chaussée.
Le représentant du maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer tous les essais de contrôle qu’il estime
nécessaire en utilisant le laboratoire du chantier, ou tout Laboratoire agréé.

49.3. Couche de base en Enrobé à Module Elevé

Après la réalisation des emplois partiels et la mise en œuvre de la couche en grave de concassage sur
certaines sections, l’Entrepreneur procédera à la mise en œuvre de la couche de base sur la section et
sur une épaisseur de 11 cm en une couche conformément aux plans et aux indications du Maître
d’Œuvre.
49.3.1. Les granulats
Ils devront respecter les spécifications décrites à l’article 14 du présent CCTP.
Les classes granulaires au sens de la norme XP P 18-540 que l’on peut utiliser sont les suivantes :
• 0/2 mm — 0/4 mm — 0/6,3 mm — 2/4 mm — 2/6,3 mm — 2/10 mm — 4/6,3 mm — 4/10 mm — 6,3/10
mm —6,3/14 mm —— 10/14 mm.

49.3.1.1 – Approvisionnement des granulats


Avant le démarrage de la mise en œuvre, et à tout moment en cours du chantier, l’Entrepreneur devra
disposer du stock tampon nécessaire à une semaine de mise en œuvre pleine cadence.

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49.3.1.2 – Stockage des granulats


Les granulats doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux. Les
aires de stockage seront propres, nivelées, compactées, convenablement dressées et drainées de
manière à assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec précaution pendant
toute la durée des travaux.
La mise en stock des granulats sera réalisée de telle sorte à éviter toute ségrégation.
Les granulats seront stockés par classe granulaire.
La réalisation des aires de stockage est à la charge de l’Entrepreneur. Il devra sous sa responsabilité
veiller à la mise en stock des matériaux et assurer en outre le contrôle et le gardiennage permanent de
ce stock.

49.3.1.3 – Alimentation de la centrale en granulats


La centrale sera pourvue d’un équipement de pesage continu (sauf avis contraire du Maître d’Œuvre) ;
pour cela, les dispositifs de sécurité suivants seront mis en place.
L’enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre un mélange
selon les proportions fixées de ces différents granulats.
A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisés en compartiments séparant les
classes et les catégories de granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu’aucun changement des
trémies, aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra
être supérieure d’au moins 50 centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.

49.3.1.4 – Chauffage et déshydratation des granulats


La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l’introduction des granulats dans
le sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de
0,5%.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise dans les limites suivantes :+ 150
à 165 °C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées,
de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.

49.3.1.5 – Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation de granulat.
49.3.2. Teneur en filler
La teneur en filler devra être comprise entre 6 et 9 %.
49.3.3. Teneur en liant
Le liant utilisé sera un bitume de pénétration 20/30 à 25°C ±1°C, conforme à la norme NF EN 12 591
49.3.4. Essais de formulation et de convenance de grave bitume
L’EME2 devra répondre aux spécifications et performances prescrites dans la norme NF EN 13 108-1.
Une étude de formulation et un planche d’essai sera faite.

- Résistance à la compression
DURIEZ (RCD) d’éprouvettes
Conservées 7 jours à l’air à 18°C : NF EN 13 108-1

- Rapport de la résistance à la
Compression (RCDi) après
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Immersion à la résistance (RCD)


Avant immersion : NF EN 13 108-1

Les résultats de composition de l’EME2 devront être présentés au Maître d’Œuvre au moins soixante (60)
jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. Le Maître d’Œuvre fixera alors la composition
définitive à adopter.
.

L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essais les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflements et le nombre de passe qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
49.3.5. Malaxage
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.

Si la boite de malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.

Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d’agrégats par minute
pour le régime de l’installation.

La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de
malaxage et de les maintenir constants.

Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage humide avec le
liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.

La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.

Sauf avis contraire du Maître d’Œuvre, la durée du malaxage sera à régler le temps de malaxage et à le
maintenir constant.

Capacité du malaxage en kg
Durée du malaxage en sec = ----------------------------------------------
Rendement du malaxage en kg / sec

La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites suivantes : entre + 160 °C
et + 180 °C
49.3.6. Chargement et transport de l’EME
Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxage et toutes les précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.

A défaut d’un autre dispositif agréé par le Maître d’Œuvre pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après remplissage de celle-ci.

Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.

L’Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du
poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
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Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger les enrobés et
d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d’intempéries ou de
distance de transport plus importantes.
49.3.7. Mise en œuvre de l’EME
L’Entrepreneur devra procéder avant toute exécution de la couche de l’EME à un balayage mécanique
énergique et à un nettoyage préalable de la surface de la couche sous-jacente, pour éviter tout défaut
d’accrochage.
L’EME devra être répandue aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :

Nature de bitume Température de répandage en degrés Celsius


Temps très chaud Temps frais
20/30 130°/140° 140°/150°

L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l ‘état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux.
L’enrobé sera mis en place au moyen d’une répandeuse mécanique automatique (finisseur) à marche
avant et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en respectant l’alignement, les
profils et l’épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d’un dispositif de vibration ou de damage et
d’un dispositif de chauffage pour maintenir l’enrobé à la température de répandage.
En vue d’éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière que
possible.

L’Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de


deux chargements successifs, il doit éviter également l’accumulation d’enrobés refroidis dans la
répandeuse et éliminer, le cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L’approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt, de façon qu’il n’en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
L’Entrepreneur doit disposer d’ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après le répandage et
avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes telles que trous, rainures,
etc.…, au moyen d’un apport d’enrobés frais, soigneusement déposé à la pelle.
Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.
49.3.8. Contrôle de la mise en œuvre de l’EME
La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données aux conditions ci-dessous.
49.3.9. Contrôle géométrique de la mise en œuvre
Les contrôles géométriques de la mise en œuvre de l’EME doivent répondre aux prescriptions décrites ci-
dessous.
Les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussées ne devront en aucun cas
différer de plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou - 0,3%) des pentes correspondantes.
La tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou moins vingt
millimètres (20 mm) par rapport aux cotes théoriques.
Toutes les irrégularités supérieures doivent être soigneusement réparées par l’Entrepreneur à ses frais,
suivant un procédé soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre. Si les résultats de cette réparation ne sont
pas conformes aux tolérances de surfaces indiquées, l’Entrepreneur devra ôter et remplacer à ses frais la
partie défectueuse.

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49.3.10. Joints transversaux


Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à exposer une
surface fraîche, contre laquelle sont placé les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de
l’épaisseur doit être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de
travail.
49.3.11. Joints longitudinaux
L’Entrepreneur soumettra à l’agrément du Maître d’Œuvre :
- Le mode de réalisation des joints longitudinaux ;
- Les largeurs des passes de répandage ;
- La position des joints longitudinaux ;
- La position des joints longitudinaux.
La répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l’enrobé de la couche ancienne n’est pas
encore compacté ni complètement durci et refroidi.
49.3.12. Autres joints
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l’aide de l’enrobé, de
façon qu’il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
49.3.13. Compactage de l’EME
Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément du Maître d’Œuvre.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, le tronçon
correspondant fera l’objet d’une réfaction sur le prix correspondant de :
- 5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclus et 97% inclus ;
- 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus.
Le compactage sera conforme à la norme XP P 98 151

49.3.14. Mode d’exécution du compactage


Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d’une bande de
répandage posée à côté d’une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un
bon surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux roues
des engins de compactage. On évitera que le compacteur s’éloigne de plus de 50 mètres du finisseur.
Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts ; le
renversement de marche doit être effectué d’une façon très progressive pour éviter la formation de
vagues ; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d’au
moins un (1) mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que
possible et conduite de manière telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage
sensiblement égal.
Le compactage sera poursuivi jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de
son passage.

49.4. Imprégnation

Avant mise en place de la couche de base en EME, la couche de fondation, recevra une couche
d'imprégnation.

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Lorsqu'un tronçon sera prêt à être imprégné, l'Entrepreneur sollicitera l'autorisation du Maître d’Œuvre
pour imprégner la couche de base compactée, réglée, balayée et exempte de tout défaut de feuilletage.
L'Entrepreneur procédera avant toutes imprégnations à un arrosage soutenu, suivi d'une période de
séchage afin de décongestionner les canaux capillaires favorisant une pénétration uniforme.
L'imprégnation sera réalisée avec un ECL à raison de 1,2 Kg/m².
Le liant de la couche d'imprégnation devra pénétrer d'au moins 5 mm dans la couche de base.
La teneur en eau in situ mesurée sur les cinq derniers centimètres de la couche de base ne devra pas
excéder 3 %.
Dans les zones où le bitume sera en excès, il sera exécuté sur ordre du Maître d’Œuvre un sablage aux
frais de l’Entrepreneur suivi, si nécessaire, d'un balayage énergique du sable excédentaire.
Le contrôle de l'épandage du liant sera effectué selon la méthode du dosage par plaques.
Toute circulation sur la couche d'imprégnation sera interdite pendant la durée du séchage.
Il est demandé le respect d'un temps de séchage de 48 heures avant mise en œuvre de la couche
suivante en prenant toutes dispositions pour interdire la circulation de tout véhicule sur la zone imprégnée
jusqu'à évaporation totale des produits volatils.
A chaque début de répandage, l'ouverture des rampes sera effectuée au-dessus d'une feuille de papier
Kraft ou similaire, disposée sur la chaussée, immédiatement avant le début de la zone à traiter.
La quantité de liant à répandre par mètre carré pourra être modifiée par ordre de service du Maître
d'Œuvre.
L'Entrepreneur ne pourra procéder à l’imprégnation de la couche de la Grave Non Traitée (GNT) avant
qu'elle n'ait été dûment réceptionnée par le Maître d’Œuvre. Un balayage préalable énergique avec une
balayeuse mécanique sera effectué, avant mise en œuvre de la couche d'imprégnation de façon à
éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle. La surface doit être exempte de matériaux
roulants ou de ségrégations.
En tout état de cause, l'imprégnation devra être exécutée sur les graves concassées trois (3) jours au
plus tard après réception de la couche de base par le Maître d’Œuvre, à condition que celle-ci n'ait subi
aucune dégradation depuis sa réception.
Le répandage du bitume fluidifié sera exécuté à la température normale de répandage.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra excéder un dixième de kilogramme par
mètre carré (0,1 kg/m2). Le dosage en liant répandu sera contrôlé conformément à la norme NF P 98-
275-1.
Un sablage sera exécuté sur les surfaces imprégnées à raison de sept (7) à huit (8) litres de sable 2/4
par mètre carré qui devra présenter une propreté telle que ESV > 60. Un compactage léger pourra être
prescrit par le Maître d’Œuvre après exécution du sablage. Le sablage sera obligatoire en cas d'excès de
liant ou en cas de passage de circulation lourde sur la couche de fondation.
La circulation de tous véhicules sera rigoureusement interdite sur les surfaces imprégnées jusqu'à leur
séchage complet.
Des échantillons des liants utilisés pourront être prélevés contradictoirement en vue de leur examen par
un laboratoire agréé.

49.5. Couche d’accrochage et enduit superficiel

49.5.1. Couche d’accrochage


Les travaux suivants sont exécutés immédiatement avant la mise en place d’une couche de matériaux
bitumineux :
- balayage et nettoyage par grattages mécaniques et manuels de la surface à traiter ;
- dégommage, nettoyage des contaminations et souillures ;

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- mise en place d’une couche d’accrochage continue et régulière réalisée à partir d’émulsion
cationique à rupture rapide ; Le dosage en bitume résiduel est d’au moins 250g/m² conformément
à la norme NF P 98-138 pour la grave bitume et la norme NF P 98-130 pour le béton bitumineux.
49.5.2. Enduit superficiel bicouche
Après la mise en œuvre de la couche de renforcement en grave bitume sur la largeur spécifiée,
l’Entrepreneur procédera avant la pose du revêtement en béton bitumineux sur la chaussée à la mise en
œuvre du revêtement en enduit superficiel bicouche sur les accotements.

49.5.2.1 – Granulats
Le revêtement en enduit superficiel bicouche sera réalisé comme précisé à l’article 15.2 du présent
C.C.T.P. à partir d’une grave de concassage 6/10 mm pour la première couche de gravillons et d’une
grave de concassage 2/4 pour la deuxième.

49.5.2.1.1 – Approvisionnement des granulats


Au moment du démarrage de la mise en œuvre du revêtement en enduit superficiel, 50 % des quantités
de granulats nécessaires devront être approvisionnés.

49.5.2.1.2 – Stockage des granulats


Les granulats doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux. Les
aires de stockage seront propres, nivelées, compactées, convenablement dressées et drainées de
manière à assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec précaution pendant
toute la durée des travaux.
La mise en stock des granulats sera réalisée de telle sorte à éviter toute ségrégation.
Les granulats seront stockés par classe granulaire.
La réalisation des aires de stockage est à la charge de l’Entrepreneur. Il devra sous sa responsabilité
veiller à la mise en stock des matériaux et assurer en outre le contrôle et le gardiennage permanent de
ce stock.

49.5.2.1.3 – Dépoussiérage
Les granulats devront présenter des caractéristiques de propreté conforme à l’article 15.2 du présent
C.C.T.P. Si tel n’est pas le un dépoussiérage des granulats devra être effectué.

49.5.2.2 – Liant
Le liant utilisé sera une émulsion cationique de bitume à 69%.
Le dosage sera voisin de 1 Kgm² pour la première couche de liant (avant répandage des granulats 6/10)
et de 1,3 Kg/m² pour la deuxième couche (avant répandage des granulats 2/4).
L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, pour atteindre
un meilleur compactage (mise en place de la mosaïque) de l’enduit superficiel bicouche.

49.5.2.3 – Dosage de base en granulats


Le dosage de base en granulats sera le suivant :
- première couche de granulats 6/10 : 7 à 8 litres/m²
- deuxième couche de granulats 2/4 : 4 à 5 litres/m²

49.5.2.4 – Mise en œuvre des enduits superficiels

49.5.2.4.1 – Balayage préalable et conditions atmosphériques


L’Entrepreneur devra procéder avant toute exécution des couches d’enduit superficiel à un nettoyage
soigné des supports ; en particulier la couche de base en grave bitume.
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La surface de la chaussée doit être parfaitement propre et exempte de souillure afin de permettre une
bonne adhésivité du liant sur le support.

49.5.2.4.2 – Epandage du liant


L’épandage du liant doit être effectué sur un support sec. On pourra toutefois admettre un support très
légèrement humide. Dans tous les cas, le Maître d’Œuvre devra approuver au préalable le support
(niveau d’humidité) avant tout épandage de liant pour enduit superficiel.
La mise en œuvre des couches d’enduits superficielle ne doit être réalisée que lorsque l’état de la
chaussée et les conditions atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et
une bonne tenue ultérieure des couches.
Avant toute application du liant, il est indispensable de s’assurer de la présence effective des
gravillonneurs et de limiter la surface de liant à la quantité de granulats qui peut être épandue sans
attente.
Pour obtenir une régularité transversale d’épandage satisfaisante, on maintiendra la hauteur de la rampe
à celle qui correspond au recouvrement au sol de trois (03) lames de liant.
Les joints transversaux et longitudinaux constituant des points faibles de l’enduit, les dispositions
suivantes doivent être prises pour leur réalisation :
- joints transversaux : à chaque démarrage, le liant sera répandu sur quelques dizaines de
centimètres, sur une bande papier placée transversalement à l’épandage. Afin d’obtenir des
extrémités nettes, on procédera de la même façon en début et en fin de section ;
- joints longitudinaux : afin d’assurer l’uniformité du dosage en liant, deux bandes jointives doivent se
recouvrir d’environ 20 à 25 cm. Avant d’exécuter la deuxième bande, les granulats de rejet au bord
de la bande précédente pourront être retroussés par balayage.

49.5.2.4.3– Epandage des granulats


L’épandage des granulats suivra au plus près la mise en œuvre du liant afin de permettre un bon
mouillage des gravillons. Ce délai doit être particulièrement réduit (inférieur à 1 min) dans le cas
d’utilisant de liants visqueux et d’émulsion de bitume.
Lors de l’épandage, les granulats doivent être aussi secs que possible.
On veillera particulièrement, pour un enduit bicouche, à ce que la première couche de granulats soit bien
dosée (sans excès) et parfaitement repartie.

49.5.2.4.4 – Mise en place de la mosaïque (compactage)


La mise en place de la mosaïque se fera par cylindrage. Cette opération ayant pour but de coucher les
gravillons de limiter les superpositions et d’amorcer un premier sertissage des gravillons par le liant.
Cette opération devra suivre de très près le répandage des granulats au moins pour le premier passage.

49.5.2.4.5 – Elimination des rejets


L’élimination des rejets devra être effectuée dès que l’accrochage du gravillon est assuré, pour des
questions de sécurité et pour ne pas gêner la formation de la mosaïque.

49.5.2.4.6 – Matériels
On utilisera pour l’épandage du liant des épandeuses à pompe doseuse. La cuve de stockage du liant
doit être calorifugée. Si la citerne est équipée d’un dispositif de chauffage, elle doit être équipée de
détecteur de niveau minimal et maximal, et de thermostat.
Les épandeuses seront munies d’une pompe asservie à la vitesse du véhicule porteur.
Les épandeuses doivent être conformes à la réglementation en vigueur sur le transport des matières
dangereuses.
On utilisera pour le gravillonnage des gravillonneurs automoteurs.
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On utilisera pour la mise en place de la mosaïque (compactage) une association de compacteurs à


pneumatiques et de cylindres à jantes lisses. La mise en œuvre d’une planche d’essai permettra de
définir l’atelier de compactage.
Pour le balayage du support et l’élimination des rejets, on utilisera des balayeuses mécaniques.

49.5.2.5 – Contrôle de la mise en œuvre de l’enduit superficiel

49.5.2.5.1 – Contrôle préalable à l’exécution


On effectuera les vérifications suivantes :
- la capacité des épandeuses à respecter les dosages de liant ainsi que leur régularité transversale
et longitudinale doivent être testées en poste fixe selon la norme NF P 98-726 ;
- les gravillonneurs seront testés par la méthode de la boîte doseuse à granulats selon la norme NF
P 98-276-1, et par la méthode de prélèvement ‘au cadre’ selon la norme NF P 98-276-2.

49.5.2.5.2 – Contrôle lors de l’exécution


On vérifiera tous les paramètres d’épandage du liant et l’aspect visuel des grilles de granulats.
A l’appréciation du Maître d’Œuvre, on pourra effectuer un contrôle approximatif du dosage moyen de
liant au sol par pesage des épandeuses.
On effectuera également quelques contrôles ponctuels par plaques pour vérifier la variation transversale
des épandages.

49.6. Fabrication et Mise en Œuvre du Béton Bitumineux

46.6.1. Formulation
L’étude de formulation sera soumise à l’agrément du Maître d’Œuvre au plus tard soixante (60) jours
avant le démarrage de la fabrication.
Les compositions exactes de chaque catégorie seront notifiées à l’Entrepreneur en même temps que
l’ordre de service lui prescrit de commencer les travaux.
L’étude sera faite à partir des matériaux fabriqués par la station de concassage installée sur le gisement
destiné à être exploité.
L’étude définira des compositions de référence ; elle devra permettre de vérifier que, malgré les
fluctuations normales d’une installation bien réglée, les performances des matériaux satisfont aux
prescriptions du présent CCTP.
Les résultats de cette étude devront être conformes aux spécifications stipulées dans le présent CCTP.
49.6.2. Fabrication

49.6.2 .1 - Approvisionnement des agrégats


Avant le démarrage de la mise en œuvre, et à tout moment en cours du chantier, l’Entrepreneur devra
disposer du stock tampon nécessaire à une semaine de mise en œuvre pleine cadence.

49.6.2.2 - Caractéristiques générales des centrales d’enrobage utilisable


La ou les centrales d’enrobages mises en place par l’entrepreneur devront être conformes au matériel
prévu dans sa proposition (liste du matériel) modifiée éventuellement dans tous les cas avec l’accord
formel de l’Administration.
La ou les centrales seront placées à proximité immédiate des aires de stockage des matériaux pour
chaussées, que ces aires soient proches des chaussées à construire ou non.
L’Entrepreneur veillera à assurer une cohérence suffisante entre les capacités de fabrication, de
transport, de répandage et de compactage.

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La fabrication sera assurée dans les centrales :


- soit de type à réglage asservi ;
- soit de type discontinu, opérant par pesée.
La précision et le réglage de tous les appareils de dosage devront être contrôlés à tout moment, très
facilement par pesées de prélèvement de granulat ou de liant. Les indications fournies par les divers
appareils de mesure doivent être regroupées au tableau de commande.
Toutes les fonctions seront munies d’un système de sécurité, tel que l’interruption de l’une d’elle arrête
tout le cycle, à l’exception du sécheur.

49.6.2.3 - Vérification du réglage initial de l’installation et contrôles en cours de fonctionnement


Le nombre et le type des contrôles restent toujours à l’appréciation du Maître d’Œuvre. L’Entrepreneur
sera tenu de faire son autocontrôle de fabrication et d’application de ses matériaux.

49.6.2.4 - Débit du pré doseur de granulats


Le contrôle du réglage initial sera exécuté avant le début de la fabrication. Pour chaque catégorie de
granulats on effectuera 10 prélèvements de contrôle ; la moyenne des résultats obtenue devra présenter
par rapport à la valeur définie par la formule de composition, un écart relatif inférieur ou égal à 3 %.
Le contrôle journalier sera exécuté sur un prélèvement pour chaque catégorie de granulats. Si l’un des
contrôles journaliers fait ressortir un écart supérieur à 6 %, on procèdera immédiatement à 2
prélèvements supplémentaires.
Si la moyenne des 3 prélèvements ou 2 prélèvements sur 3 fait ressortir un écart supérieur à 6 %,
l’Entrepreneur devra arrêter la fabrication qui sera reprise, lorsque les essais effectués sur 10
prélèvements de contrôle auront satisfait aux conditions définies ci-dessus pour le réglage initial du
poste.

49.6.2.5 - Poids des gâchées par pesée des camions à la bascule du poste
Le contrôle du poids des gâchées sera fait par pesées de 2% de la production, l’intervalle entre 2
contrôles étant au plus de 5 jours.
La tolérance admissible sur la moyenne obtenue sera de 1 %. En cas d’écart constaté supérieur à la
limite de tolérance définie ci- dessus, l’Entrepreneur devra procéder à un nouvel étalonnage de la
bascule et reprendra le réglage du dosage en liant.

49.6.2.6 - Poids d’enrobés par unité de compte-tours pour les postes continus
Le poids d’enrobés produits par unité de compte-tours fera l’objet d’un contrôle statistique sur le poids de
chargement en béton bitumineux de 10 camions sortant de la centrale après chargement, au cours de la
première journée de fabrication. La moyenne des résultats obtenue devra présenter par rapport à la
valeur qui a servi de base au réglage de la pompe à liant, un écart relatif inférieur ou égal à 3 %.
A la fin de chaque journée, il sera procédé au calcul de la moyenne du poids d’enrobés produit par unité
de compte-tours sur l’ensemble de la production. Lorsque le constat sur une journée de production sera
supérieur, à la limite de tolérance de 3% fixée ci-dessus, on procédera à une vérification du doseur à
liant, dans les conditions définies au paragraphe ci-dessous.
Si l’écart sur la teneur en liant résultat du rapprochement des deux contrôles ci-dessus dépasse 4,5 % du
dosage théorique, l’Entrepreneur devra arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage du poste
portant sur le poids des enrobés par unité de compte-tours et sur le débit de la pompe liant.

49.6.2.7 - Débit de la pompe à liant par gâche ou par unité de compte-tours


Le débit de la pompe à liant sera contrôlé sur un poids de liant correspondant à une gâchée pour les
postes discontinus et d’au moins 60 Kg pour les postes continus, au moins tous les 5 jours ou à la
demande du Maître d’Œuvre.
La tolérance admissible est fixée à 1,5 % en valeur relative.

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Si l’un des prélèvements fait ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance définie ci-dessus, il sera
procédé à deux prélèvements successifs. Si 2 prélèvements sur 3 ou la moyenne des 3 font ressortir un
écart supérieur à la limite de tolérance, l’Entrepreneur sera tenu d’arrêter la fabrication et de procéder à
un nouveau réglage.
Les contrôles de débit de la pompe à liant devront être effectués à la température prescrite du liant, qui a
servi de base au réglage initial du poste.

49.6.2.8 - Débit de la pompe à filler


Le contrôle du réglage initial fera l’objet, avant le début de la fabrication, d’un contrôle statistique sur 10
échantillons .la moyenne des résultats obtenus « f » devra présenter par rapport à la valeur « F » définie
par la formule de composition, un écart :
f-F inférieur ou égal à 0,3 % en valeur absolue.
Le contrôle journalier sera exécuté sur un échantillon. Si l’un des contrôles journaliers fait ressortir un
écart supérieur à 0,6 %, on procédera immédiatement à 2 prélèvements supplémentaires. Si la moyenne
des 3 prélèvements ou 2 prélèvements sur 3 fait ressortir un écart supérieur à 0,6 %, l’Entrepreneur
devra arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage.
La fabrication sera reprise lorsque les essais effectués sur 10 échantillons auront satisfait aux conditions
définies ci-dessus pour le réglage initial. Chaque échantillon aura un poids égal au moins à 30 Kg.

49.6.2.9 - Granularité des granulats sur dépôt


La granularité des granulats sur dépôts sera contrôlée 2 fois par jour sur échantillons prélevés dans la
partie des dépôts en cours d’exploitation. La courbe granulométrique obtenue devra être comprise à
‘intérieur des fuseaux de contrôle.
Dans le cas où les résultats d’un contrôle de granularité seraient extérieurs aux fuseaux définis, il sera
procédé immédiatement à 2 autres contrôles. Si 2 contrôles sur 3 ou la moyenne des 3 sont extérieurs au
fuseau de contrôle de granularité, l’Entrepreneur devra en informer immédiatement le Maître d’Œuvre qui
prescrira les mesures à prendre pour la continuation du chantier.

49.6.2.10 - Température et teneur en eau des granulats séchés


Le contrôle de la température et de la teneur en eau des granulats séchés sera effectué 2 fois par jour.
Lorsque l’un des contrôles fera ressortir un écart supérieur aux limites de tolérance, il sera procédé
immédiatement à 2 autres contrôles. Si 2 résultats sur 3 ou la moyenne des 3 résultats sortent de la
limite de tolérance, l’Entrepreneur devra procéder au réglage du poste. Le nouveau réglage sera vérifié
sur 3 contrôles successifs.

49.6.2.11 - Température du liant


Les thermomètres indiquant la température du liant seront étalonnés en début de chantier en présence
du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur devra surveiller en permanence la température du liant et régler en conséquence le
fonctionnement du poste.

49.6.2.12 - Consommation globale du liant


Les mesures journalières de consommation en liant seront faites à l’aide de jauges verticales mises en
place par l’Entrepreneur dans ses cuves de stockage et étalonnées en présence du Maître d’Œuvre
avant le début du chantier, par pompage de quantités variables de bitume dans une cuve mobile pesée
sur bascule.
Les moyennes des résultats des mesures journalières seront effectuées tous les 3 jours. La tolérance
admissible sur la consommation moyenne calculée sur 2 journées est de 5% en valeur relative.
Lorsque le résultat d’un calcul fera ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance, l’Entrepreneur
devra procéder à la vérification du débit de la pompe à liant dans les conditions définies au présent
CCTP.

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49.6.2.13 - Le Maître d’Œuvre pourra interdire toute mise en œuvre de matériaux en début de chantier
tant que les réglages de la ou des centrales ne seront pas assurés conformément aux études de
composition. Il pourra prescrire la réalisation des gâchées de contrôle avant le début des travaux.
49.6.2.14 - Mise en œuvre
Avant le démarrage des travaux, des planches d’essais de longueurs limitées à 200 mètres seront
effectuées suivant les directives du Maître d’Œuvre afin d’étalonner le matériel et de maîtriser
parfaitement la formule et les matériaux fabriqués. Ces planches d’essai seront réalisées à la charge de
l’Entreprise.
49.6.2.15 - Transport
Le transport du béton bitumineux de la centrale au chantier de répandage, sera effectué dans des
véhicules à bennes métalliques qui devront être nettoyés de tout corps étranger avant chargement.
Avant le chargement, on pourrait graisser légèrement à l’huile ou au savon l’intérieur des bennes.
L’utilisation des produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout, etc.) est
formellement interdite.
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée, capable de
protéger les enrobés et d’éviter leur refroidissement. Quelle que soit la distance de transport, les
conditions météorologiques, cette bâche sera obligatoirement mise en place dès la fin du chargement et
devra y demeurer jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur.
Les camions seront pesés à l’aide d’une bascule qui devra être fournie par l’Entrepreneur. Les camions
seront numérotés de façon apparente.
La vidange des camions dans la trémie de la répandeuse sera complète ; les reliquats éventuels
d’enrobés refroidis devront être éliminés en dehors du chantier avant un nouveau chargement.
49.6.2.16 - Répandage
Le béton bitumineux sera répandu en une seule couche à l’aide de finisseurs. L’emploi de la niveleuse
est formellement proscrit. Les ateliers de mise en œuvre sont reliés à la centrale par liaison
radiotéléphonique.
Le répandage sur une surface humide est toléré, le répandage sur une surface comportant des flaques
d’eau n’est pas autorisé.
Si le répandage est exécuté au moyen d’engins du type finisseur, travaillant côte à côte de façon que le
compactage puisse se réaliser sur la plus grande largeur possible, le décalage entre les engins de
répandage ne devra pas alors dépasser 20 mètres. A défaut, la technique du joint « tiède » sera utilisée.
L’affaissement des bords de la bande sera limité en pratiquant un répandage avec chanfrein.
Pour éviter les arrêts de répandage et de réglage, la vitesse du ou des finisseurs devra être calculée en
tenant compte de la production de la centrale d’enrobage. L’Entrepreneur devra en outre disposer de
moyens de transport suffisants pour assurer l’alimentation continue des finisseurs, indépendamment de
la production de la centrale. La vitesse du finisseur ne devra pas dépasser 2 mètres par minute.
L’Entrepreneur proposera à l’agrément du Maître d’Œuvre un mode d’alimentation assurant la continuité
de marche des finisseurs.
L’Entrepreneur devra mettre au point une méthode de répandage permettant d’obtenir un réglage de la
face supérieure répondant aux spécifications de nivellement (il pourra utiliser pour ce faire des finisseurs
asservis).
La vitesse du finisseur devra être aussi régulière que possible, le rapport de boîte de vitesse étant choisi
pour que le nombre des arrêts soit réduit.
Répandage par bande - En raison de la nécessité de maintenir la circulation, le répandage de l'enrobé se
fera par bandes parallèles.
49.6.2.17 - Atelier de compactage
Le compactage sera réalisé selon la méthode dite "compacteur à pneumatiques en tête".

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Les ateliers devront avoir les potentiels minimaux suivants, les compacteurs étant obligatoirement
équipés de pneumatiques lisses.
1er type : Répandage à un seul finisseur de largeur normale, travaillant à vitesse faible (V < 5 ml/minute)
- un compacteur à pneus ayant une charge par roue d'au moins deux (2) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de six (6) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de dix (10) tonnes.
ème
2 type : Répandage à un seul finisseur de largeur normale, travaillant à vitesse élevée (V > 5
ml/minute)
- deux compacteurs à pneus ayant une charge par roue d'au moins deux (2) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de six (6) tonnes ;
- un rouleau à jantes métalliques (tandem ou tricycle) de dix (10) tonnes.
En cas de panne d'un des engins de l'atelier de compactage, les dispositions suivantes seront prises :
1er type : Toute panne de l'un ou de l'autre des 3 engins prévus entraînera l'arrêt immédiat de la
fabrication jusqu'à réparation de l'engin ou son remplacement.
2ème type :
a) Panne de l'un des deux compacteurs :
Réduction de la vitesse de répandage de façon à obtenir celle correspondant au 1er type d'atelier.
b) Panne de l'un des deux rouleaux :
Arrêt immédiat de la fabrication jusqu'au remplacement de l'engin ou sa réparation.
Sera considérée comme panne, toute immobilisation pour cause mécanique ou accidentelle d'une durée
supérieure à trente minutes (30 mn).
Dans l'éventualité où l'Entrepreneur envisagerait l'utilisation de deux finisseurs en parallèle (ou d'un
finisseur en grande largeur), il soumettra par écrit à l'agrément du Maître d’Œuvre une organisation de
chantier particulière, adaptée aux cadences de répandage et dont l'atelier de compactage aura un
potentiel obligatoirement supérieur à celui du 2ème type précité.
La demande d'agrément précisera les dispositions prévues en cas de panne de l'un ou l'autre des
engins.
Méthode de compactage
Avant l'exécution, à plein rendement, du tapis d'enrobés, l'Entrepreneur réalisera obligatoirement et à ses
frais exclusifs une planche d'essais de mise en œuvre et un réglage de la centrale d'enrobage répondant
aux résultats agréés par le Maître d’Œuvre.
Il fixera la date de l’exécution de la planche d’essai à sa convenance, sous réserve d'en aviser par écrit le
Maître d’Œuvre, avec un préavis d'au moins quinze jours (15 j).
Les essais seront réalisés en présence du représentant du Maître d’Œuvre.
La longueur du tronçon d'essais sera de deux cents mètres (200 ml) en pleine largeur. Son emplacement,
obligatoirement choisi en "alignement droit" et hors d'une zone circulée, sera soumis par l'Entrepreneur à
l'agrément du Maître d’Œuvre.
Quel que soit le type d'atelier utilisé, le compacteur à pneus devra intervenir directement derrière le
finisseur, ses roues avant s'en approchant au plus près. Il faudra éviter le refroidissement des pneus et
favoriser leur réchauffement; à cet effet, ils ne devront en aucun cas être arrosés d'eau et les
compacteurs seront équipés de jupes de protection pour éviter les échanges thermiques.
La planche d'essai aura deux objets :

1 - Choix des modalités d'utilisation de l'atelier adopté et en particulier :

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- plan de marche de chaque engin en vue d'assurer un nombre de passes aussi constant que
possible en tous points de la chaussée ;
- vitesse de marche de chaque engin ;
- pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs qui devra être, dans tous les cas,
supérieure à cinq (5) bars.

2 - Vérification des qualités exigées portant sur :


- l'épaisseur avant et après compactage ;
- la compacité en place ;
- la température de répandage obligatoirement supérieure à 125° C ;
- la mesure de l'évolution des modules de richesse entre la fabrication et la mise en œuvre
pourra éventuellement être demandée par le Maître d’Œuvre.
Quatre (4) méthodes au moins, de compactage seront testées et l'exécution de la bande d'essais fera
l'objet d'un procès-verbal dressé par les soins du Maître d’Œuvre.
L'Entrepreneur aura à sa charge tous les frais et sujétions en personnel, matériels, fonctionnement et
autres inhérents à la réalisation de la planche d'essais proprement dite et à la fourniture, transport et mise
en œuvre des enrobés.
Quarante-huit (48 h) heures après l'achèvement de la planche d'essais, l'Entrepreneur procédera aux
prélèvements ci-dessous, à des emplacements choisis par le Maître d’Œuvre dans le cadre du PAQ
(contrôle interne) :
- la composition de l'enrobé sera contrôlée par des prélèvements effectués dans le finisseur au
moment de l'application
- vérification des compacités par carottages 10 associés aux mesures de gamma-densimétrie. La
corrélation sera utilisée ensuite pour effectuer des contrôles non destructifs en section courante.

Ces prélèvements seront destinés aux essais suivants :


- compacités en place à Quarante-huit heures (48 h) ;
- modules de richesse à la mise en œuvre.
Dans la limite de seize (16) carottages et de huit (8) extractions par modalités de compactage,
l'Entrepreneur aura à sa charge tous les frais inhérents aux prélèvements proprement dits et aux essais
correspondants.
Au-delà de cette limite, l'Administration prendra à sa charge les prélèvements et essais supplémentaires
jugés utiles par le Maître d’Œuvre.
L'Entreprise sera dûment convoquée par écrit pour assister ou se faire représenter aux prélèvements et
essais. En cas d'absence de sa part, aucune réclamation ou contestation sur la validité de ceux-ci ne
sera prise en considération.
L'obturation de toutes les cavités laissées par les carottages sera effectuée dans les meilleurs délais par
les soins et aux frais de l'Entrepreneur. Les enrobés utilisés devront avoir les mêmes qualités que ceux
de l'ensemble du tapis. L'obturation sera soigneusement exécutée de façon à ne laisser aucune flache
ou saillie et les enrobés seront soigneusement compactés.
Les résultats de tous les essais seront communiqués par ordre de service à l'Entrepreneur qui proposera
en fonction de ceux-ci, diverses méthodes de compactage parmi celles ayant donné de façon courante et
généralisée une compacité en place à 48 h, au moins égale à celle de référence.
On entend par "compacité de référence" la compacité DURIEZ donnée par la formule agréée
conformément aux dispositions du présent C.T.P (art. 16.4).
Parmi les méthodes proposées, le Maître d’Œuvre choisira celle qui lui paraîtra optimale, suivant la
compacité obtenue, la qualité de l’UNI, etc.

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Dans l'éventualité de plusieurs formules d'enrobés, résultant d'un changement de carrière ou de toute
autre cause, une planche d'essais distincte sera réalisée aux frais de l'Entrepreneur pour chaque formule
selon les modalités et prescriptions précitées.
49.6.2.18 - Joints et rives
Le joint longitudinal des deux bandes de roulement devra être parfaitement régulier et situé dans l'axe
des alignements et courbes de la chaussée, sur-largeurs comprises.
Juste avant l'exécution de la seconde bande, le flanc de la bande contiguë déjà réalisée sera badigeonné
à l'émulsion cationique.
Le répandage de la seconde bande sera conduit de façon à recouvrir sur un ou deux centimètres le bord
longitudinal de la première bande : les enrobés en excès, recouvrant la bande ancienne seront repoussés
et régalés sur la nouvelle bande à l'emplacement du joint, avant passage du compacteur, afin d'assurer
un joint bien rempli et au profil. Tout bombement devra être arasé avant compaction finale du joint.
Les dispositions ci-dessus s'appliquent pour les répandages par bandes. Dans le cas d'un répandage à
deux finisseurs en parallèle, afin de supprimer pratiquement le joint longitudinal, ceux-ci devront avancer
de façon aussi simultanée que possible, leur distance moyenne devant être de l'ordre de cinq mètres (5
ml) sans jamais excéder trente mètres (30 ml).
Pour les joints transversaux, à chaque reprise de la mise en œuvre des enrobés, l'extrémité de la bande
ancienne sera coupée en éliminant une longueur de quarante centimètres (40 cm).
Ces découpes seront obligatoirement exécutées à l'aide d'une scie à disque et les joints ainsi créés
devront être perpendiculaires à l'axe de la chaussée et parfaitement rectilignes.
La surface fraîche créée par les découpes sera badigeonnée à l'émulsion cationique, juste avant la mise
en œuvre de la nouvelle bande.
Le réglage ancien de l'épaisseur sera respecté par un calage approprié.
Les rives du tapis devront être parfaitement régulières et respecter au plus près les caractéristiques du
projet (alignements, cercles).
A cet effet, l'Entrepreneur réalisera à ses frais un marquage par points des bords de la couche de
roulement, avant la mise en œuvre du tapis. Ces points seront espacés au maximum de vingt mètres (20
ml) dans les alignements et de trois mètres (3 ml) dans les courbes.
Pour ce tracé, une tolérance de plus ou moins un centimètre (± 1 cm) par rapport au projet sera admise.
Après le passage du finisseur et avant compactage, toute insuffisance localisée d'enrobés sera
compensée par des apports manuels répandus au râteau en épaisseur adéquate pour l'obtention d'une
surface unie et d'épaisseur requise après compactage.
Immédiatement après le passage du compacteur à pneus, les enrobés encore chauds débordant à
l'extérieur du tracé, seront découpés soigneusement de façon à obtenir des rives régulières, tant en
alignements qu'en courbes.
A cet effet, les bords du tapis seront délimités en alignements à l'aide d'un fil métallique d'une longueur
minimale de quarante mètres (40 ml) tendu à l'extrême et, en courbes (cercles), par des cordes
successives d'une longueur maximale de trois mètres (3 ml) dressées au cordeau. Cette délimitation
servira de guide à la découpe.
49.6.2.19 - Contrôles réalisés par l'Entrepreneur (PAQ - contrôle interne)
Les contrôles porteront sur les qualités suivantes :
- températures de répandage
- épaisseur avant et après compactage
- compacité en place
- uni et rives
- tonnages mis en œuvre
- teneur en liant, granularité, module de richesse

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Tous les prélèvements et essais correspondants seront à la charge de l'Entrepreneur dans les limites
quantitatives fixées ci-après.
a) Températures
Des contrôles bi-horaires de la température des enrobés dans le finisseur, seront effectués au moment
du répandage.
Si le finisseur dispose d'une prise de température montée à demeure dans le tunnel d'alimentation celle-
ci sera utilisée. Dans le cas contraire, la température sera mesurée à l'aide d'un thermomètre enfoncé de
DIX centimètres (10 cm) dans les enrobés mis en trémie.
b) Compacité en place
Les contrôles de compacité en place, à sept jours (7 j) seront réalisés par carottages espacés de deux
cents mètres (200 ml) et répartis, à l'avancement, de la façon suivante :

Axe - Côté G - Axe - Côté D - Axe etc.

Les carottes latérales seront prélevées à trente centimètres (30 cm) des rives du tapis et les carottes
centrales à trente centimètres (30 cm) du joint longitudinal, alternativement de part et d'autre de celui-ci.
Le premier prélèvement sera situé à cent mètres (100 ml) de l'origine du tronçon considéré.
La possibilité de coupler mesures de densité au gamma-densimètre et carottage est admise lorsqu'une
corrélation entre les résultats des 2 mesures aura été établie afin de réduire les contrôles destructifs du
tapis d'enrobés.
c) Contrôle de fabrication
Le contrôle, à posteriori, des modules de richesse, sera effectué par des extractions en place (plaques de
25 x 25 cm) à raison d'un prélèvement tous les kilomètres situé à un mètre cinquante (1,50 m) de l'axe de
la chaussée, alternativement à droite et à gauche.
Ces contrôles destructifs pourront être remplacés, avec l'agrément du Maître d’Œuvre, par des mesures
de modules de richesse sur des prélèvements effectués en sortie de malaxeur.
d) Uni et rives
La surface "finie" de la couche de roulement devra être parfaitement régulière et ne présenter aucune
flache, supérieure à cinq millimètres (5 mm) sous une règle de trois mètres (3 ml) posée de champ sur le
tapis selon n'importe quelle orientation, et supérieure à dix millimètres (10 mm) sous un cordeau de
quinze mètres (15 ml) tendu parallèlement à l'axe de la chaussée dans les sections en alignement et en
profil en long monotone.
La découpe des débords exigée à la mise en œuvre devra donner des rives parfaitement régulières.
Il sera cependant admis, pour chaque rive, une plage de tolérance maximale de deux centimètres (2 cm)
à l'extérieur du tracé.
Les contrôles seront effectués à l'aide du même procédé (fil métallique de 40 ml et cordes de 3 ml) que
celui utilisé pour la délimitation des bords du tapis. La fréquence et les emplacements des contrôles de
qualité de l'uni et des rives, seront décidés in-situ par le Maître d’Œuvre.
49.6.2.20 - Sanctions
a) Température
Aucune tolérance ne sera admise sur la limite inférieure de température exigée pour la mise en œuvre
des enrobés.
Toute constatation d'une insuffisance des températures entraînera le refus immédiat de la livraison
concernée ; la vidange de la trémie, et l'évacuation des enrobés refusés.
b) Compacité en place
En posant :
Co : compacité DURIEZ de la formule agréée

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Cp : compacité en place issue des carottages


Rc = (100 x Cp) / Co
Les dispositions suivantes seront prises selon les valeurs "Rc" constatées :
Rc > 100 : acceptation
100 > Rc > = 99 : abattement de cinq pour cent (5 %)
99 > Rc > = 98 : abattement de dix pour cent (10 %)
98 > Rc > = 97 : abattement de vingt pour cent (20 %)
97 > Rc > = 96 : abattement de trente pour cent (30 %)
96 > Rc : refus.
La valeur "Rc" sera calculée pour chaque carotte prélevée, exception faite des carottes supplémentaires
éventuelles prévues pour les contrôles de tonnage.
Les abattements affecteront le tonnage mis en œuvre sur toute la largeur totale du tapis et sur une
longueur de cent mètres (100 ml) de part et d'autre du carottage concerné.
Le refus entraînera l'exécution d'un tapis supplémentaire d'une épaisseur compactée minimale de deux
(2) centimètres sur la largeur totale de la chaussée et sur des longueurs de cent mètres (100 ml) de part
et d'autre du prélèvement intéressé, aux frais exclusifs de l'Entrepreneur.
c) Modules de richesse
Les modules de richesse en place devront satisfaire à toutes les spécifications développées à l'article
16.4 concernant la fabrication.
Aucune évolution à de très faibles écarts près, ne devra être constatée entre les modules de richesse
obtenus aux contrôles de fabrication et ceux donnés par les contrôles en place. Dans l'éventualité du
constat d'un écart sensible, les dispositions suivantes seront prises aux frais de l'Entrepreneur :
- délimitation de la surface intéressée par l'extraction en cause soit celle couverte par les enrobés
issus de la fabrication continue correspondante ;
- extraction, sur cette surface, de quatre plaques complémentaires par cinquante (50 t) ou fraction
de 50 tonnes; moitié des emplacements étant choisie par l'Entrepreneur, moitié par le Maître
d’Œuvre ;
- détermination, sur ces prélèvements, des modules de richesse.
Si une quelconque des extractions complémentaires confirme l'écart initialement constaté, la fabrication
sera immédiatement arrêtée par un simple ordre écrit du Représentant permanent du Maître d’Œuvre sur
le chantier.
Cet ordre sera confirmé par un ordre de service et l'Entrepreneur ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
D'autre part, et pour toute la fabrication intéressée, la moyenne des modules de la totalité des extractions
(en place et à la fabrication) sera considérée pour l'application des dispositions et sanctions prévues en
ce qui concerne les contrôles "C4".
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication, sauf pour essais, l'Entrepreneur sera tenu
d'établir un rapport spécifiant les causes des anomalies constatées.
L'Entrepreneur soumettra par écrit au Maître d’Œuvre ce rapport et les dispositions qu'il envisage pour
remédier à ces défauts.
Les dispositions envisagées devront être justifiées par tous essais utiles et au besoin par une nouvelle
étude d'enrobés.
La reprise de la fabrication ne pourra intervenir que sur un ordre du Maître d’Œuvre qui disposera d'un
délai de dix jours pour formuler ses observations ou donner son accord. Passé ce délai; Celui-ci sera
censé être acquis.
d) Uni et rives

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A la suite des opérations de contrôle toutes les surfaces présentant des flaches supérieures aux
tolérances admises (Voir l’article 50) seront délimitées en rectangles couvrant toute la largeur de la
bande intéressée, sur des longueurs minimales de vingt mètres (20 ml). L'intervalle entre deux rectangles
consécutifs sur une même bande devra être au minimum de dix mètres (10 ml) ; dans le cas contraire, ils
seront regroupés en une seule zone continue.
Le Maître d’Œuvre procèdera ensuite à l'examen de toutes ces zones et deux cas seront considérés.
1er cas :
Si sur un tronçon quelconque de deux cents mètres (200 ml) de chaussée en pleine largeur,
il est constaté plus de cinq (5) zones défectueuses, l'Entrepreneur procèdera, à ses frais
exclusifs, à l'exécution d'un second tapis. Celui-ci couvrira la largeur totale de la chaussée sur
une longueur délimitée par les deux flaches extrêmes du tronçon de 200 mètres considéré.

2ème cas :
Si cette densité n'est pas atteinte, les dispositions suivantes seront prises :
a) découpe de toutes les zones délimitées, selon la même technique que celle exigée pour les joints ;
b) démolition du tapis intéressé ;
c) en cas de détérioration de la couche de base, réfection de celle-ci avec nouvelle imprégnation ;
d) application d'une émulsion cationique sur la tranche des joints et mise en œuvre immédiate d'un
nouveau tapis sur toutes les zones découpées.
En ce qui concerne les rives, s'il est constaté que celles-ci présentent des irrégularités qui sortent de la
plage de tolérance admise, deux cas seront considérés :

a - Excès d'enrobés par débordements extérieurs :


Sur toutes les longueurs intéressées, l'Entrepreneur sera tenu de procéder à une découpe de façon à
obtenir la régularité exigée.
Cette découpe sera obligatoirement faite à la scie à disque.

b - Manque d'enrobés par dentelures intérieures :


Sur tous ces tronçons, la bande latérale du tapis sera refusée sur une largeur égale aux possibilités de
travail du finisseur, avec un minimum de un mètre cinquante (1,50 ml) et sur des longueurs minimales
continues de vingt mètres (20 ml). Les surfaces correspondantes seront reprises en totalité selon les
ème
dispositions précitées pour les réfections des flaches (2 cas).
Les enrobés utilisés pour la reprise des flaches et des rives devront satisfaire à toutes les prescriptions
du présent CCTP concernant leurs qualités et la mise en œuvre ; en particulier obligation sera faite
d'utiliser un finisseur, tant pour les réfections localisées que pour les tapis en pleine largeur.
e) Tonnages
En fonction du poids "Pi" des carottes prélevées et des dosages moyens "Tm" constatés à la suite des
contrôles prévus au présent C.C.T.P, les dispositions suivantes seront prises, kilomètre par kilomètre et
pour chaque ouvrage.
1er cas: Tm < 0,90 x To
Tout dosage moyen constaté donnant cette relation, entraînera l'exécution par les soins et aux frais de
l'Entrepreneur, d'un second tapis au dosage minimal de cinquante kilogrammes au
mètre carré (50 Kg/m²).
Ce tapis sera mis en œuvre, sur toute la surface du tablier s'il s'agit d'un pont, ou en pleine
largeur de chaussée sur toute la longueur du tronçon d'un kilomètre intéressé.
Dans l'éventualité d'un prélèvement situé à moins de 100 ml d'un pont, le tapis supplémentaire
sera exécuté jusqu'au tablier de l'ouvrage.

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2ème cas : Pi < 0,80 x Po


Tout prélèvement, non situé dans un tronçon d'un kilomètre entrant dans le 1er cas ci-dessus,
entraînera l'exécution par les soins et aux frais de l'Entrepreneur d'un second tapis au dosage minimal de
cinquante kilogrammes par mètre carré (50 Kg/m²)
Ce tapis régnera, suivant le cas, sur tout l'ouvrage ou en pleine largeur de chaussée sur des
longueurs de cent mètres (100 ml) de part et d'autre du prélèvement intéressé.
3ème cas: To > Tm > = 0,90 x To
Rémunération de tous les enrobés de l'ouvrage ou du tronçon d'un kilomètre intéressé, sur la
base du dosage moyen "Tm" constaté, exclusion faite des surfaces ayant éventuellement reçu le
ème
tapis supplémentaire prévu au 2 cas ci-dessus.

4ème cas : Tm > = To


Rémunération de tous les enrobés de l'ouvrage ou du tronçon d'un kilomètre intéressé, sur la
base du dosage prescrit "To".
f) Généralités
Dans l'éventualité d'un même tonnage d'enrobé frappé de plusieurs sanctions, les dispositions suivantes
seront prises :
a) Cas de plusieurs réfactions :
Cumul des réfactions ou abattements et application au tonnage rémunéré (Tm ou To suivant le
cas).
b) Cas de réfaction et d'un ou plusieurs tapis supplémentaires
Seule l'exécution d'un tapis supplémentaire sera exigée avec ou sans démolition.
D'autre part, il est précisé que la totalité des enrobés mis en œuvre sur les surfaces ayant reçu
un tapis supplémentaire ne sera rémunérée que sur la base du dosage initialement prescrit "To", quels
que soient les tonnages effectivement répandus.
Enfin, il est souligné que tous les gravois issus des démolitions ou des découpes de tapis
refusés, devront être évacués et regroupés, aux frais de l'Entrepreneur, en des lieux de dépôt
agréés par le Maître d’Œuvre.

Article 50. TOLERANCES D'EXECUTION DE LA CHAUSSEE

50.1. Couches de forme et de fondation (TV 0/60 et GNT 0/20)

50.1.1. Tolérances en planimétrie


- l'axe réel ne devra pas s'écarter de l'axe défini au projet d'une distance supérieure à 0,05 m
- tolérance sur la largeur de la partie supérieure  0,05 m.
47.1.2. Tolérances en altimétrie
- cotes courantes :  0,03 m
- flèche maximale sous la règle de 3,00 m appliquée en tous sens : 0,02 mètre
- pente des versants de la partie supérieure :  0,5 %
- épaisseur de la couche de forme et de fondation :  15 %

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50.2. Couche de base (EME 0/14)

50.2.1. Tolérances en planimétrie


- l'axe réel ne devra pas s'écarter de l'axe défini par le projet d'une distance supérieure à 0,05 mètre.
- tolérance sur la largeur de la partie supérieure :  0,05 mètre
50.2.2. Tolérances en altimétrie
- cotes courantes :  0,02 mètre
- flèche maximale sous la règle de 3,00 m appliquée en tous sens : 0,01 mètre
- pente des versants de la partie supérieure :  0,5 %
- épaisseur de la couche de base : selon NF P 98 150-1.

50.3. Couche d'imprégnation

- tolérance sur la largeur :  0,05 mètre


- aucune limitation pour l'augmentation de la largeur imprégnée

50.4. Couches de surface en revêtement bitumineux (BBME à/10)

50.4.1. Tolérances géométriques


- l'axe réel ne devra pas s'écarter de l'axe défini par le projet d'une distance supérieure à 0,05 mètre.
- tolérance sur la largeur de la partie supérieure :  0,05 mètre
50.4.2. Tolérances en altimétrie
- cotes courantes :  0,01 mètre
- flèche maximale sous la règle de 3,00m appliquée en tous sens : 0,005m
- pente des versants de la partie supérieure :  0,5%
- épaisseur de la couche de revêtement : selon NF P 98 150-1

Article 51. EXECUTION DU TALUTAGE


Les talutages seront exécutés au fur et à mesure de l'avancement des travaux de terrassement pour les
déblais et de la mise en œuvre des accotements pour les remblais.
A défaut pour l’Entrepreneur de respecter cette prescription, une réfaction de dix pour cent (10 %) sera
appliquée aux quantités de terrassement correspondantes jusqu'à exécution du talutage.
L’Entrepreneur a la charge du curage et du maintien en état des fossés pendant le délai d'exécution du
marché.

Article 52. PROTECTION DES TALUS DE DEBLAI ET DE REMBLAIS

52.1. Talus de déblai

Les déblais recevront les protections prévues dans le dossier des plans sauf prescriptions du Maître
d'Œuvre.

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Dans le cas de talutage sans protection particulière, une berme sera exécutée entre le bord extérieur du
fossé et le pied du talus de déblai, réglée avec une pente de 5 % vers le fossé.
En fonction de la zone, du degré d’altération et de la géométrie du terrain, les risbermes seront
effectuées tous les 4 à 6 m de hauteur et de changement des couches géologiques, ils auront une
largeur de 2 à 3,0 m pentée vers le talus conformément au dossier plan.
En fonction de la zone, du degré d’altération et de la géométrie du terrain, les pentes des talus seront,
sauf instruction du Maître d’Œuvre de 1H/1V conformément au dossier plan et aux instructions du Maître
d’Œuvre.
Les eaux seront recueillies par des caniveaux trapézoïdaux en pied des talus, et par des fossés de crête
en crête des talus et des cunettes en béton de largeur 0,5 m au niveau des risbermes.
Après avoir fait le levé de détail du talus et les reconnaissances géologiques et géotechniques,
l'Entrepreneur devra soumettre à l'approbation du Maître d’Œuvre la manière dont il entend procéder, en
accompagnant sa proposition des plans de détail nécessaires et d'un devis des coûts à prévoir.
Dans le cas d’anomalies (glissement, éboulement ou érosion), l’opération de talutage sera reprise à la
charge l’entrepreneur quel que soit la quantité de déblai supplémentaire.

52.2. Talus de remblai

Préalablement à la mise en place de la terre végétale, le talus sera découpé en redans à raison de
1 redan de 0,15 mètre de largeur pour chaque tranche de 0,50 mètre de hauteur. Ces redans seront
comblés de la terre végétale semblable à celle qui est employée sur le reste du talus.
La terre végétale sera humectée avant répandage, si cela s'avère nécessaire. Elle sera fortement battue
à la dame plate ou compactée par tout autre moyen donnant un résultat au moins équivalent.
Le paspalum, ou autre essence à croissance rapide, sera repiqué à raison de 80 pieds par mètre carré
mesuré en projection horizontale.
Les talus seront engazonnés par l’entrepreneur qui soumettra au Maître d'Œuvre le type et la densité des
semis ainsi que le mode d'ensemencement.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions pour assurer la réussite des plantations, soit par des
arrosages en saison sèche, soit par des protections en période de grandes pluies.
Cette technique classique d'engazonnement sera éventuellement remplacée par un ensemencement
hydraulique après étude spécifique réalisée à la charge de l’entrepreneur.
Les talus à engazonner seront soumis à l’agrément préalable du Maître d’Ouvrage.

52.3. Ouvrages de descente d'eau en éléments préfabriqués de béton

Les ouvrages de descente d'eau seront réalisés simultanément aux bordures caniveau conformes aux
plans types, Ils seront réalisés en éléments préfabriqués en béton Bp P - 0/20 250 CPJ 45 conformes aux
plans du dossier technique.
Les éléments seront posés sur un lit de béton de propreté Bp P - 0/20 200 CPJ 45 de 0,10 mètre
d'épaisseur moyenne par l'intermédiaire d'une couche de mortier M30-F-0/12-400 CPA 55
Les descentes d'eau seront raccordées, du côté amont aux coupures de bordures caniveau par un
avaloir en béton Bp P-0/20-250 CPJ 45, et du côté aval par un ouvrage de pied de descente d'eau,
constitué par un massif de butée en béton Bp P-0/30-250 CPJ 45 et éventuellement un lit
d'enrochements de 0,50 mètre d'épaisseur, s'évasant à 45° de part et d'autre de la descente d'eau
suivant les plans types.

52.4. Terre végétale

Voir spécifications en partie B – Aménagements paysagers, piétons et bus.

52.5. Engazonnement et Végétalisation des talus


Voir spécifications en partie B – Aménagements paysagers, piétons et bus.
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Article 53. FOSSES LONGITUDINAUX EN TERRE


Sans objet.

Article 54. FOSSE DE CRETE, DE PIED DE REMBLAI ET EXUTOIRE


La section et le mode d’exécution des fossés de crête, fossés de pied de remblai et exutoires seront
soumis à l’agrément préalable du Maître d’Œuvre.
Les fossés de crête ne seront, en aucun cas, exécutés à moins de 3,0 mètres de l’arête supérieure du
talus de déblai.
Les exutoires des fossés longitudinaux seront conduits jusqu’au fond des thalwegs interceptés et creusés
de manière à ne pas générer une érosion régressive. L’écoulement de sortie doit être aussi éloigné que
possible de la route. En remblai, les exutoires sur talus seront systématiquement aménagés avec
protection : descente bétonnée, dissipateur d’énergie, gabions.
Les produits d’excavation ou de curage sont à mettre aux dépôts définitifs agrées par le Maître d’Œuvre,
la mise en cordon le long du fossé est formellement interdite.
CONTROLE D’EXECUTION
Les tolérances suivantes devront être satisfaisantes en tout point :
- en plan : ±5cm
- en nivellement : ± 2 cm

Article 55. FOSSES BETONNES


Le début d'exécution des fossés bétonnés est subordonné à l'accord préalable du Maître d’Œuvre.
Des joints de dilatation et d'assemblage seront ménagés tous les 10 mètres. Ces joints seront rendus
étanches au moyen d'un mastic bitumineux.

Article 56. DALOTS ET CADRES FERMES EN BETON ARME

56.1. Fouilles - Lits de pose – Remblais techniques

56.1.1. Fouilles
Sont considérées comme fouilles pour ouvrage les fouilles limitées par :
- des plans verticaux parallèles fictifs passant en moyenne à 0,50 mètres de la limite extérieure du
remblai technique défini par le plan type de l'ouvrage,
- dans les zones en remblai, le niveau du terrain naturel ou existant après décapage éventuel de la
terre végétale,
- dans les zones en déblai, le niveau du fond de déblai.
Avant tout début d'exécution, les fouilles seront implantées et matérialisées par l'Entrepreneur sur le
terrain. Elles seront exécutées par des matériels laissés sur l'initiative de l'Entrepreneur mais qui devront
être agréés par le Maître d’Œuvre.
Les fonds de fouilles seront énergiquement damés et réglés suivant le profil en long de la génératrice
inférieure de l'ouvrage, selon les documents d'exécution. Le cas échéant, les fouilles pour pose de tuyaux
comporteront à l'emplacement des joints, des niches de façon à ce que les tuyaux portent sur toute leur
longueur et non sur les tulipes.
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Les fonds de fouilles devront être maintenus en permanence hors d'eau. Ils seront réceptionnés par le
Maître d’Œuvre.
56.1.2. Lits de pose, remblais techniques et remblais contigus aux ouvrages
Les remblais latéraux seront exécutés par couches horizontales de vingt (20) centimètres d'épaisseur
alternativement de part et d'autre de l'ouvrage de façon à ce que le niveau reste sensiblement égal des
deux côtés de l'ouvrage.
Sur une longueur minimale d’un (1) mètre en arrière des ouvrages, les remblais seront expurgés des
pierres dont la plus grande dimension excéderait cinq (5) centimètres.
Les couches élémentaires seront soigneusement et méthodiquement compactées par bandes parallèles
à l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Dans la zone annulaire contiguë aux ouvrages, le compactage ne pourra être effectué qu'au moyen de
petits matériels du type plaques vibrantes ou rouleaux vibrants de petit format et dont les caractéristiques
devront être soumises à l'agrément du Maître d’Œuvre.
Les modalités de compactage devront être définies en fonction des caractéristiques du matériau utilisé,
des épaisseurs de couche indiquées ci-dessus et des performances du matériel retenu conformément à
la "Recommandation pour le compactage des remblaiements en tranchée" (SETRA/LCPC - Juillet 1979).
Dans la zone extérieure des remblais latéraux, le compactage ne pourra être effectué qu'à l'aide d'engins
légers ou moyens, c'est-à-dire de rouleaux à pneus dont la charge par roue n'excède pas quatre (4)
tonnes (limitation aux rouleaux à pneus de la classe PI du Guide technique "Réalisation des remblais et
des couches de forme"), ou de rouleaux vibrants dont la charge statique par unité de largeur du cylindre
vibrant n'excède pas 25 Kg/cm (limitation aux rouleaux vibrants de la classe VI du G.T.R.).
56.1.3. Cavalier de protection
Les règles de compactage des remblais latéraux s'appliquent également au cavalier de protection.
Cependant, les rouleaux à pneus de classe PI, et les rouleaux vibrants de classe VI pourront être
employés lorsque l'épaisseur de remblai au-dessus de l’ouvrage sera de 0,5 mètres au moins (minimum
absolu).
Un matelas de remblai devra être construit sur l'ouvrage avant d'autoriser le passage des engins de
chantier. Sa hauteur devra être justifiée par une note de calcul. La hauteur minimale du dôme devra être
au minimum de quatre-vingt (80) centimètres.
56.1.4. Contrôle et réception
FONDS DE FOUILLES
Les fonds de fouilles seront réceptionnés par le Maître d’Œuvre et devront respecter les caractéristiques
suivantes :
- densité sèche > 95 % de l'O.P.M.
Les cotes de fond de fouilles devront respecter les cotes théoriques avec une tolérance de plus ou moins
trois centimètres.
REMBLAIEMENT DES FOUILLES
Les remblaiements des fouilles devront répondre aux prescriptions suivantes à tous les niveaux :
- lit de pose et remblai technique : densité sèche > 95 % de l'O.P.M
- remblai contigu : densité sèche > 95 % de l'O.P.M

56.2. Dalots et Cadres fermés en béton armé

L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation du Maître d’Œuvre les plans d’exécution et le matériel
correspondant.
En particulier, on attire l’attention sur la nécessité de contrôler le terrain de pose et la cote auxquels
asseoir l’ouvrage aussi à travers essais complémentaires sur place et en laboratoire.

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Chaque ouvrage devra être accompagné par un rapport géotechnique et hydrogéologique nécessaire à
justifier le type de fondation à adopter et en particulier :
- description de la nature, des caractéristiques et de la géométrie des couches concernées par la
fondation ;
- les cotes des nappes aquifères de la variabilité de leur niveau et sur les circulations d’eau
éventuelles ;
- les valeurs proposées pour le paramètre intervenant dans les justifications et résultant de
l’interprétation des résultats d’essais ;
- une note décrivant les particularités éventuelles (nature compressible des sols, risques d’instabilité
d’ensemble, frottements négatifs, poussées latérales) des justifications en fonction de la nature des
terrains et du projet de fondations.
Un ultérieur élément que l’Entreprise devra évaluer attentivement est la situation hydraulique qui peut
influer soit sur les dimensions de l’ouvrage (hauteur et largeur), soit sur son placement planimétrique et
sur les interventions éventuelles pour l’aménagement hydraulique de la fosse intéressée.
L’entreprise a l’obligation d’effectuer à nouveau toutes les analyses nécessaires pour confirmer et
éventuellement modifier les plans du Dossier d’Appel d’Offres, y compris l’épaisseur des parois et les
armatures qui devront être soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur devra prédisposer pour chaque ouvrage un dossier complet des résultats des
investigations géotechniques, de l’analyse hydraulique, ainsi que des notes de calcul et des plans
d’exécution à consigner 45 jours avant le commencement d’exécution.
L’approbation des plans d’exécution et du matériel par le Maître d’Œuvre ne soustraira pas
l’Entrepreneur à sa responsabilité entière en cas de défaillance des ouvrages qu’il aura fabriqué.
Les ouvrages seront mises en place au fur et à mesure de l'avancement des travaux de terrassement de
façon que la nouvelle plate-forme ne reste pas sans assainissement.
Les ouvrages seront posés au plus près du fil d’eau du thalweg, ou sur demande du Maître œuvre à 0,05
m au-dessous de celui-ci.
Le passage des engins ne sera autorisé sur les ouvrages que si ceux-ci sont protégés par une épaisseur
de remblai au moins égale à celle spécifiée dans la note de calcul des ouvrages et les engins en cause.
L’entrepreneur prendra ses dispositions pour prendre en considération la circulation sur la voie qui ne
peut être complètement déviée. Sur demande du Maître œuvre, la mise en place des ouvrages pourra
être effectuée de nuit.
Chaque ouvrage devra faire l'objet d'un plan d'exécution établi par l'Entreprise et à ses frais selon la
procédure et les dispositions précisées par le CCTP ; les travaux ne devront pas commencer avant
approbation de ces plans par le Maître d'Œuvre ou expiration du délai fixé à l'article précité.
Les périodes de débit nul ou d'étiage devront être choisies pour l'exécution des ouvrages. L'Entreprise
devra exécuter à ses frais, tous aménagements utiles (détournement de lit, barrages, ouvrages
provisoires etc.) pour assurer l'évacuation des eaux pendant la réalisation des ouvrages.
Le remblaiement sera réalisé avec les matériaux définis à l'article 12 par couches d'épaisseur maximale
de VINGT (20) centimètres montées simultanément et symétriquement de part et d'autre du plan vertical
passant par l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Le compactage sera obligatoirement exécuté à l'aide d'engins mécaniques agréés par le Maître d'Œuvre.
Le compactage manuel sera rigoureusement interdit. L'Entreprise devra disposer sur le chantier d'un
nombre suffisant d'engins, en bon état de marche.
La qualité du compactage sera vérifiée pour chaque ouvrage, quel que soit les dimensions, par des
séries d'essais de contrôle comprenant DEUX (2) mesures de densité sèche et deux Proctor modifiés :
- une série d'essais sera effectuée par hauteur de remblai d'UN mètre (1 ml) ou fractions d'un
mètre, mesuré à partir du fil d’eau de l'ouvrage ;

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- la densité sèche in situ devra être égale ou supérieure à quatre-vingt-quinze pour cent
(95 %) de celle obtenue à l'essai PROCTOR MODIFIE.
Le remblaiement des ouvrages montés en sites sains avant terrassement devra être réalisé de façon
distincte et préalablement à l'exécution des remblais généraux de la route.
Ces remblais, propres aux ouvrages, devront figurer sur les plans d'exécution.
Leur section, selon l'axe de la route, sera celle d'un trapèze isocèle symétrique par rapport à l'axe
longitudinal de l'ouvrage et ayant les dimensions suivantes, en posant "R" = Plus grande dimension de la
section de l’ouvrage.
- H = hauteur = R + soixante (60) centimètres
- L = grande base au niveau du terrain naturel = 5 R + deux (2) mètres
- I = petite base = 2 R
Les travaux de pose des ouvrages seront complétés d'aménagements AMONT et AVAL parfaitement
définis aux plans d'exécution, adaptés à la topographie et aux diverses conditions locales propres à
chaque ouvrage.
L’exécution des ouvrages en béton comportera les opérations suivantes :
- exécution des fouilles et maintien à sec par gravité ou pompage éventuel ;
- mise en œuvre et compactage du lit de pose ;
- exécution de l’ouvrage ;
- exécution du remblai supérieur (si prévu) et du remblai à l’abri des parois verticales du ouvrage
par couche de vingt (20) centimètres compacte à 95 % OPM. Le remblai devra être compacté
avec soin particulier, aussi par l’utilisation de moyens de compactage particuliers, en proximité
des parois verticales de l’ouvrage. Le matériel de compactage utilise et les matériaux devront
être agrées par le Maître d’Œuvre ;
- construction des têtes.
CONTROLE ET RECEPTIONS
Les tolérances suivantes devront être respectées : Implantation plus ou moins 5 cm.
Avant tout bétonnage le Maître d’Œuvre procédera à la réception des coffrages et ferraillage.
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de faire détruire tout ouvrage qui ne serait pas exécuté dans les
règles de l’art.

Article 57. OUVRAGES DE TETES DE DALOTS ET OUVRAGES DIVERS EN


BETON ARME
Les ouvrages de têtes de dalots, et tous ouvrages en béton armé, seront réalisés aux emplacements
prévus au projet. Ils seront exécutés suivant les conditions du fascicule 70 du C.C.T.G.
L’Entrepreneur aura à charge de soumettre au Maître d’Œuvre pour visa avant leur réalisation, les notes
de calcul, plans de coffrage et de ferraillage de ces ouvrages.
Le béton de propreté sera un béton maigre Bp-P-0/20- dosé à 200 Kg/m³ de ciment CPJ 45. Pour les
autres travaux, on utilisera un béton ordinaire B25-P-0/20-350 Kg/m³ de ciment CPA 45.
Le béton pour béton armé sera du type B25 ou B30-P-0/20-350 Kg/m³ de ciment CPA 45, il sera utilisé
notamment dans la construction des regards, ouvrages de tête ou puisards.
La mise en œuvre sera conforme aux plans des détails prévus pour chaque ouvrage.
L'Entrepreneur soumettra à l'approbation du Maître d’Œuvre les plans définissant le ferraillage de chaque
type de tête. Les bétons seront vibrés et resteront bruts de décoffrage.

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Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et
présentent des creux ou balèvres, l'Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un
ragréage soigné ou un enduit si nécessaire.
CONTROLE ET RECEPTIONS
Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans d'exécution:
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurés par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurés entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des ouvrages, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).
N.B : La nomination « tête » signifie ouvrage de tête amont ou aval et puisard amont.

Article 58. BORDURES


La pose des bordures, bordurettes, cunettes et des caniveaux contre bordure en béton préfabriqué sera
effectuée comme prévu au fascicule 31 du C.C.T.G.
Les bordures seront posées au mortier M30-F-0/12-dosé à 400 Kg/m³ de ciment CPA 55, sur une forme
en béton maigre sauf dans le cadre d’ouvrage coulé en coffrage continu. Les joints seront garnis au
mortier M30-F-0/12-dosé à 400 CPA 55.

Article 59. GABIONS, ENROCHEMENTS, MACONNERIE ET PROTECTIONS EN


PIED

59.1. Gabions

Les parois ou les têtes de la cage de gabion mise en place seront appliquées contre les gabions voisins à
l'aide d'une masse en bois, les faces en contact étant solidarisées au moyen de ligatures en fils
galvanisés et plastifiés réalisées le plus près possible des arêtes de base.
Les parois d'assise de la cage de gabion seront tendues et maintenues en tension jusqu'à mi-
remplissage.
Les moellons de remplissage seront placés à la main, avec le plus grand soin de manière à obtenir une
densité apparente maximale. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes garanties de
stabilité.
Les tirants seront attachés au treillis métallique au moyen d'une ligature portant sur plusieurs mailles.
Outre les tirants horizontaux reliant les parois latérales, il sera réalisé, à la même hauteur et à chaque
angle, un tirant reliant les têtes aux parois.
Ce système de solidarisation sera complété, pour les semelles de fondation, par des tirants verticaux à
raison de deux tous les 0,70 mètre.
Après achèvement du remplissage la bordure du couvercle sera fixée à celle des parois et têtes
adjacentes par torsion simultanée à chaque maille (trois torsions au minimum).
La bordure du couvercle sera ensuite solidement ligaturée à celle des gabions adjacents.

59.2. Enrochements et maçonnerie de moellons

Les enrochements nécessaires à la protection des exutoires aval et amont des ouvrages de traversée
(ouvrages) seront fournis par l'Entrepreneur.

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Ils proviendront de carrières proposées par l'Entrepreneur et agréées par le Maître d’Œuvre.
Ces enrochements seront constitués de matériaux durs, non évolutifs, insensibles à l'eau, de poids
spécifique au moins égal à 2,3 tonnes par mètre cube. Les blocs seront propres, sans inclusion de terre
ou de matières organiques. Le coefficient Los Angeles du matériau devra être égal ou inférieur à trente-
cinq (LA < 35 %).
La pose des enrochements, des perrés en moellons bruts, et des maçonneries de moellons sera
effectuée conformément aux prescriptions du Fascicule 64 ("Travaux de Maçonnerie") du C.C.T.G.
La forme des blocs devra être aussi régulière que possible et les dalles et aiguilles ne sont pas acceptés.
Les blocs devront satisfaire à la condition 1 + g < 4 e dans laquelle :
- "1" est la longueur, "g" est la grosseur, "e" est l'épaisseur.
- la proportion du mortier dans les perrés maçonnés sera de 0,4 m³ par m³.

Article 60. GLISSIERES DE SECURITE


Les supports seront obligatoirement mis en place par battage. Ils seront, après réglage et vérification des
niveaux scellés dans des massifs de béton type Bg-P-0/30-250 CPJ 45, coulés en pleine fouille, selon les
plans types soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les montants seront toujours verticaux et les lisses seront parallèles à la chaussée.
L’emboîtement des divers éléments devra se faire selon le sens de la marche des véhicules et les têtes
arrondies des boulons se présenteront côté chaussée.
Les soudures éventuelles seront exécutées électriquement avec meulage des cordons. A l'emplacement
de ces soudures la protection contre la corrosion sera assurée à l'aide de trois couches de peinture
métallisée riche en zinc.

Article 61. DISPOSITIF DE RETENUE (TYPE BN4)

61.1. Spécifications

Les barrières normales BN4 seront mises en œuvre selon les prescriptions du dossier type GC 77; et
conformes à la norme P98-409.
L'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d'Œuvre des plans détaillés d'implantation de la
barrière, de ses pièces d'ancrage et de ferraillage de la longrine en même temps que le plan
d'implantation d'ensemble des superstructures et accessoires d'équipement.
L’Entrepreneur fournira sous forme de procédures une notice de pose qui devra définir les dispositions de
fixation provisoire sachant que la longrine devra être coulée par plots, sans réservation au droit des
ancrages.
Le vide entre la platine de barrière et la longrine béton sera injecté avec un mortier de calage conforme
aux normes NF P 18.821.
Sur le site, les barrières seront mises en place en respectant les dispositions du document GC 77 et de
ses mises à jour complétées comme suit :
- les pièces d'ancrage ou l'ensemble pièce d'ancrage / montant seront mis en place puis calés, les
répartiteurs seront ensuite introduits, avant que les montants ne soient mis en place. L'ensemble
sera réglé avant l'opération de bétonnage de la longrine (point d'arrêt) ;
- le béton sera fabriqué, transporté et mis en œuvre dans les mêmes conditions que le béton de la
structure ;
- les lisses seront assemblées par manchonnage avec un seul raccordement entre deux supports
successifs.

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Aux abouts des Murs de soutènement, les lisses comporteront un manchon permettant la libre dilatation
des éléments. L'ouverture du joint ainsi constitué sera calculée suivant la température à la pose et la
longueur dilatable de l'ouvrage. Ce joint devra pouvoir reprendre les efforts en cas de choc.
Les surfaces à reconditionner au droit des blessures, des coupes ou des soudures exécutées sur
chantier seront convenablement dégraissées, décalaminées et dérouillées s'il y a lieu, puis recevront, en
l'absence d'humidité, l'application d'une peinture riche en zinc. L'épaisseur de la peinture mise en œuvre
sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.

61.2. Implantation

L'Entrepreneur sera tenu de vérifier, avant tout commencement de fabrication, que les réservations
d'ancrages sont conformes aux détails d'implantation figurant sur les dessins d'exécution du gros œuvre.

61.3. Protection contre la corrosion

61.3.1. Galvanisation
Pour la galvanisation à chaud, il sera exigé une protection de 500 grammes/mètre carré simple face (soit
70 microns) à plus ou moins 50 grammes près, conformément à la norme NF A 91.121.
Afin d'assurer la libre circulation dans les profilés tubulaires des liquides du bain décapant puis du bain de
galvanisation et d'éviter les déformations, des dispositions spéciales seront prises en accord avec l'usine
de galvanisation.
61.3.2. Métallisation du zinc
La métallisation comprendra :
- un sablage de décalaminage et de décapage de façon à obtenir la référence du cliché étalon AS
à 3 de l'échelle du Comité de Corrosion de l'Académie Royale Suédoise ;
- l'application en atelier d'une première couche de zinc de 40 microns conformément à la norme
NF A 91.201 ;
- l'application sur chantier, après la pose, d'une deuxième couche de zinc de 40 microns appliquée
à l'aide d'une peinture riche en zinc portant à 80 microns la protection totale.
61.3.3. Reconditionnement des surfaces galvanisées
Les surfaces à reconditionner au droit des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront
convenablement dégraissées, décalaminées ou dérouillées s'il y a lieu, puis recevront en l'absence
d'humidité, l'application de peinture riche en zinc donnant une concentration en zinc métallique de 02 à
95% : dans le feuil après séchage.
L'épaisseur de la peinture mise en œuvre sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.

61.4. Fabrication et montage

La fabrication et le montage des barrières sont réalisés conformément aux prescriptions de la norme XP
P 98-421.
La fabrication et le montage des barrières sont réalisés conformément aux prescriptions de la circulaire
n°95-68 du 28 juillet 1995.
Les lisses sont assemblées par manchonnage, un seul raccordement étant prévu entre deux supports
successifs.
Les éléments des barrières sont assemblés puis posés et réglés en alignement et en altitude. Il est vérifié
que les montants sont bien verticaux, la tolérance pour faux aplomb étant de 0,5 cm sur la hauteur.
Le scellement des pièces d'ancrage et la fixation définitive des montants des barrières n'interviennent
qu'après vérification par le maître d'œuvre du parfait positionnement de ces parties.

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La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de 1 cm par rapport à la ligne idéale tout le
long de l'ouvrage intéressé, quelles que puissent être les irrégularités de l'assise.
Le béton de scellement des pièces d'ancrage est fabriqué, transporté et mis en œuvre dans les mêmes
conditions que le béton de la structure. Son surfaçage est soigné de telle sorte que l'eau ne puisse
séjourner au pied des montants.
Le ferraillage pour ancrage des supports de barrière sera conforme au ferraillage-type donné dans le
dossier GC 77 du SETRA.

Article 62. SEPARATEURS SIMPLES ET DOUBLES EN BETON ADHERENT DE


TYPES GBA/DBA
L'Entrepreneur établira un plan d'implantation des dispositifs de sécurité.
Le piquetage de l'axe de la chaussée sera réceptionné contradictoirement avec le Maître d'Ouvrage.
L'Entrepreneur devra assurer à sa charge la préservation des points.
L'Entrepreneur est tenu d'exécuter un piquetage des séparateurs type GBA à partir de l’axe de la
chaussée avec un pas de quatre (4) mètres. Il devra faire réceptionner, par le Maître d’Œuvre, ce
piquetage qui fera l'objet d'un procès-verbal de réception de piquetage.
La mise en œuvre des séparateurs se fera par extrusion au moyen d'une machine à coffrage glissant ou
par un coffrage métallique qui sera soumis à l'agrément du Maître d'Ouvrage.
Les séparateurs seront à construire sur un sol support stabilisé et réglé.
Lors des travaux, l’affaissement en cours ne devra pas s’écarter de celui de référence de plus de 1 cm
(plus ou moins 1 centimètre).
Les parements de béton sont protégés de la dessiccation par pulvérisation en arrière de la machine à
coffrage d'un produit de cure répondant aux spécifications techniques.
Le dosage sera celui prévu par la fiche d'agrément du produit. La pellicule sera homogène. Le produit
pourra être appliqué à nouveau sur des surfaces déjà traitées en cas de délavement pour permettre une
efficacité du produit de cure sur 3 jours minimum.
Les parements sont classés dans la catégorie des parements soignés simples.
Les joints d'arrêt de chantier (interruption de bétonnage supérieure à 1 h 30) seront impérativement
traités selon un plan vertical orthogonal à l'axe du séparateur. Les armatures seront prolongées d’au
moins 1 mètre, afin d’assurer la continuité des filants lors de la reprise et le joint sera systématiquement
coffré. La reprise de bétonnage sera précédée d'un repiquage de la surface coffrée de contact.
L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour éviter de souiller les surfaces d'enrobés
encadrant le séparateur (coulure de laitance notamment). Les abords du séparateur seront
soigneusement débarrassés de tous les résidus de béton en vue d'assurer une efficacité optimale de la
couche d'accrochage du revêtement mince de la chaussée.
Un gabarit dont la largeur mesurée dans l'axe du séparateur sera de 30 cm et la hauteur utile finale
(après pose de la couche de roulement) sera de 10 cm, sera confectionnée en vue de créer les lumières
pour le passage de l'eau. Si l'entreprise décide de recourir à des profilés métalliques en U maintenu en
place, le subjectile sera traité contre la corrosion par métallisation au zinc.
Pour les séparateurs d'une hauteur standard de 80 cm, la fourchette de tolérance fixée sur cette hauteur
utile mesurée à partir du niveau fini de la chaussée (la couche de roulement suit la réalisation du
séparateur) est de + 3 cm et de - 2 cm.
La hauteur du pied sera d’au moins 8 cm par rapport au niveau fini de la chaussée sans jamais excéder
15 cm. La tolérance sur la hauteur nominale est de + 3 cm, - 1 cm.
En cas de non-respect des tolérances la section incriminée sera démolie et reconstruite aux frais de
l'entreprise.

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Le séparateur ne doit pas présenter, sur les arêtes supérieures et sur toutes les surfaces planes, de
flaches ou bosses dont la profondeur mesurée au moyen d'une règle de 3 m de longueur excède 5 mm.
Seront exclues les mesures de rattrapage (ragréage manuel notamment) qui ne font que nuire à cette
qualité des parements. Les tronçons de dispositifs jugés d'un aspect visuel insuffisant seront.

Article 63. BORNES ET SIGNALISATION

63.1. Bornes Kilométriques

Sans objet.

63.2. Panneaux de signalisation

Avant le début effectif des travaux de mise en place, l’Entrepreneur est tenu de fournir une note de calcul
justifiant les dimensions adoptées pour les supports et les massifs d'ancrage sur la base d'une surcharge
statique horizontale de 180 kg/m² et de soumettre à l'agrément du Maître œuvre le piquetage de l'axe des
supports de panneaux.
Les supports seront constitués soit par des profils galvanisés, soit par des appareils en tôle galvanisée
emboutie et laminée à froid. Les boulons de fixation seront également galvanisés.
Les massifs d'ancrage seront réalisés en béton Bg-P-0/30-250 CPJ 45. Ils feront saillie de 0,10 mètre sur
le niveau du sol et seront terminés par une pointe de diamant quatre faces.
Sauf instruction contraire du Maître œuvre, les panneaux seront implantés sur la droite de la chaussée
dans le sens de la circulation, leur extrémité côté chaussée étant à une distance au moins égale à 0,70
mètre du bord de celle-ci.
La réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera évitée en donnant à celui-ci une
inclinaison judicieusement choisie de moins 15° à plus 10° par rapport à la normale à l'axe de la route (le
sens positif étant le sens trigonométrique).

Article 64. MARQUES SUR LA CHAUSSEE


Le marquage sera effectué sur une chaussée sèche et propre, après tracé préalable de l'axe des lignes
et bandes et du contour des flèches.
Les lignes et bandes seront réalisées à l'aide d'un moyen mécanique agréé par le Maître œuvre.

Article 65. PLANCHES D'ESSAIS


Préalablement à leur utilisation, dès qu'ils seront disponibles et bien avant le début des travaux
correspondants, les matériaux destinés aux couches de chaussée feront l'objet de planches d'essais en
vue d'examiner leur comportement à la mise en œuvre et d'arrêter, dans chaque cas, les techniques de
fabrication, de mise en œuvre et de compactage, dosage des matériaux, épaisseurs etc.
Les planches d'essais doivent être réalisées immédiatement après l'installation de l’Entrepreneur et les
frais correspondants font partie de cette installation.
Les planches d'essais sont obligatoires pour chaque matériau de couche de chaussées (forme,
fondation, base, usure ou roulement,…). La réalisation des planches d'essais pour les autres matériaux
n'est pas obligatoire ni systématique, et sera laissée à l'appréciation du Maître d'Œuvre en fonction des
résultats des essais faits dans le cadre de la prospection et l'agrément des gîtes.

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L’Entrepreneur fixera la date des essais à sa convenance selon l'avancement des travaux, sous réserve
d'en aviser, par écrit le Maître d'Œuvre, avec un préavis d'au moins quinze (15) jours.
Les planches d'essais seront réalisées en présence du Maître d'Œuvre.
Chaque planche d'essais aura les mêmes caractéristiques transversales que le projet et une longueur de
deux cent (200) mètres dont le premier quart sera réservé au Titulaire pour servir de test aux méthodes
de compactage préconisées par lui, le second quart réservé au Maître d'Œuvre pour l'étude et l'examen
de toutes variantes techniques de compactage qu'il jugerait utiles. La moitié restante servira aux mesures
de déflexion pour fixer la valeur admissible.
Pour tous les essais, sur la totalité du tronçon considéré, l’Entrepreneur mettra à la disposition de
l'Administration, tout le matériel nécessaire et en parfait état de marche. Ce matériel devra au moins
comprendre :
- un rouleau vibrant à bandage métallique automoteur ou tracté, dont la charge statique, par unité
de longueur doit être supérieure ou égale à trente (30) kilogrammes par centimètres soit :
M > 30 kg/cm
L
- un rouleau à pneus automoteur ou tracté d'un poids total en charge minimal de VINGT (20)
tonnes, la pression des pneus devra être supérieure ou égale à sept (7) bars, sauf dispositions
contraires en fonction de la température ;
- un camion-citerne avec rampe d'arrosage ;
- un camion chargé à treize (13) tonnes sur l'essieu arrière pour les mesures de déflexion.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'intervention du laboratoire agréé par l’Administration, tous les frais et
sujétions en personnel, matériel, fonctionnement, mise en œuvre et autres inhérents à la réalisation de
chaque planche d'essais et à la fourniture à pied d’œuvre des matériaux nécessaires aussi bien dans le
cas des planches d'essais obligatoires que des planches d'essais relevant de la décision du Maître
d'Œuvre.
Pour chaque technique de mise en œuvre, les essais d'agrément seront les suivants, à raison d'une série
d'essais par cinquante (50) mètres linéaires:
- poids volumique "in situ" ;
- épaisseur et identification ;
- analyse granulométrique avant et après compactage ;
- contrôle de dosage en liant ;
- contrôle de dosage en granulats ;
- déflexion.
Tous ces essais seront à la charge de l’Entrepreneur.
Après chaque planche d'essais, un Ordre de Service du Maître d'Œuvre fixera en fonction des résultats
obtenus, les qualités à exiger après mise en œuvre, et les procédures de mise en œuvre pour l'obtention
de ces qualités.

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