Novembre 2013
PREFACE
Le Cahier des Spécifications Techniques des Travaux constituant les documents techniques est
composé des dossiers suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie A - Travaux Routiers et Passages
Inférieurs Piétons, applicable à l’ensemble des travaux y compris les installations de chantier de
l’ensemble des travaux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie B – Aménagements paysagers,
piétons, clôtures et arrêts bus, applicable travaux d’aménagements paysagers, des voies
piétonnes, de construction de clôtures paysagères et des arrêts bus ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie C – Éclairage Public et signalisation
lumineuse, applicable aux travaux de mise en place de l’éclairage public de la route et des voies
piétonnes, et de la signalisation verticale au niveau des carrefours à feux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie D – Clauses Environnementales et
Sociales, applicable aux mesures environnementales et sociales, et aux aménagements liés à
l’environnement.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 1 sur 107 PARTIE A – Travaux Routiers
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE A – TRAVAUX ROUTIERS ET PASSAGES INFERIEURS
PIETONS
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE B – AMENAGEMENTS PAYSAGERS, PIETONS, CLOTURE
ET ARRETS BUS
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SOMMAIRE
Article 4 - PLANTATION 7
4.1 Arrachage et vérification des plants 7
4.2 Précautions à prendre entre l'arrachage et la plantation 7
4.3 Epoque de plantation 7
4.4 Préparation des végétaux avant plantation 7
4.5 Plantation 8
4.5.1 Tuteurage 8
4.5.2 Mise en place du végétal 8
4.5.3 Attaches, ligatures et protections 8
4.5.4 Taille de formation 8
4.5.5 Cuvette et arrosage 8
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piétons et bus
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Article 6 - ENTRETIEN DES JARDINS JUSQU'A LA RECEPTION DEFINITIVE 10
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1 CHAPITRE I :
AMENAGEMENTS PAYSAGERS
Le présent chapitre a pour objet la définition des conditions et des spécifications techniques
auxquelles l'Entrepreneur devra souscrire pour exécuter les aménagements paysagers qui
comprennent les sous-lots suivants :
fourniture des végétaux ;
travaux de plantation ;
mobilier urbain.
En cas de contestations sur la qualité ou de doutes sur les caractéristiques, l'Ingénieur pourra exiger
de l'Entrepreneur, l'apport d'amendement ou de fertilisant si la terre végétale proposée ne correspond
pas aux caractéristiques demandées.
Pour les plants provenant de pépinière étrangère, l'Entrepreneur devra présenter le certificat phyto-
sanitaire fourni par les services habilités du pays exportateur.
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N°
ESPECE
Anthémis (floraison blanche)
1
2 Gaillarde (floraison multicolore)
3 Pélargonium (floraison multicolore)
4 Sauge bleue (floraison bleuâtre)
5 Gazania (floraison multicolore)
6 Romarin (floraison bleuâtre)
7 Rose trémière (floraison multicolore)
8 Lavande (floraison violacée)
9 Verveine (floraison multicolore)
10 Pervenche (floraison rouge et blanche)
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Article 3 - P R E PA R AT I O N D E S S O L S
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Pour ce qui concerne les massifs de jeunes plants, le compartimentage des essences différentes se
fera à l'aide de cordes tendues entre les piquets implantés aux sommets des figures géométriques
dessinées. Les haies seront figurées par une simple saignée.
Pour chaque massif d'une essence déterminée, une étiquette attachée à un piquet fiché en terre
portera par une inscription nette et indélébile la spécification de la plante (genre, espèce, variété et
nombre)
Une étiquette semblable sera attachée aux fiches figurant sur les arbres tiges et les baliveaux
3.10Préparation des bacs à fleurs
Avant le remplissage des bacs à fleurs avec la terre végétale, l'Entrepreneur doit assurer le drainage
en mettant une couche de gravier de 0,1 m au fond du bac. Il doit vérifier que la pipette d'évacuation
des eaux excédentaires n'est pas bouchée.
Article 4 - P L A N TAT I O N
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Le chevelu des racines peut-être traité par pralinage ou tout procédé similaire destiné à faciliter la
reprise. Ce traitement est indispensable pour toute plantation de végétaux à racines nues effectuée
tardivement.
4.5 Plantation
4.5.1 Tuteurage
Le tuteur est enfoncé dans le trou de plantation avant la mise en place du végétal. Par rapport à celui-
ci, il est placé sous le vent dominant.
Le piquet est enfoncé de 0.50 m dans le fond de la fosse de plantation.
4.5.2 Mise en place du végétal
Une butte de terre végétale, exempte de pierre ou de tout matériau impropre est mise en place dans
le fond du trou de plantation. Sur cette butte de terre meuble repose le système racinaire.
Le collet est placé au niveau du fond de la cuvette à aménager pour l'arrosage (niveau du sol fini en
tenant compte des tassements).
Le système racinaire ne doit être ni comprimé, ni déplacé.
Le trou de plantation est comblé ensuite avec de la terre fine. Le tassement de la terre doit être
effectué avec soin de manière à ne pas blesser les racines ni déséquilibrer le plant, qui doit rester
droit, ni laisser des poches d'air.
4.5.3 Attaches, ligatures et protections
Les attaches ou ligatures ceinturent le tronc et sont disposées de façon que par leur action le tuteur
serve d'appui au tronc. Elles sont réparties sur la hauteur du tronc de façon à donner une fixation
efficace, sans occasionner de meurtrissure à l'arbre. L'attache la plus haute est placée à environ 0.20
m au-dessous des premières ramifications, la plus basse à 1 mètre environ du sol.
Les précautions sont prises pour tenir compte du tassement du sol
Article 5 - G A R A N T I E D E R E P R I S E D E S V E G E TA U X
ET ENTRETIEN JUSQU'A LA RECEPTION DEFINITIVE
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Le labour se fera par bêchage, au moyen d'une fourche à bêcher au pied des arbres, des massifs,
arbustes et plantes. Le bêchage se fera sur une surface au moins égale à celle des fosses de
plantation. La surface sera ensuite rétablie suivant la forme donnée au moment de la plantation.
Les labours et binages des surfaces plantées doivent être exécutés aussi fréquemment que
nécessaire. Un labour au moins sera exécuté pendant l'hiver et plusieurs binages.
L'Entrepreneur devra assurer la fourniture et la mise en œuvre de fumure organique bien décomposée
et minérale nécessaires à la régénération des sols.
5.3 Arrosages
Les arrosages seront répétés autant qu'il sera nécessaire et prolongés si cela est utile. Il est rappelé
qu'un arrosage est prévu immédiatement après la plantation.
Ces travaux d'arrosage devront être exécutés avec soin de telle sorte qu'il ne puisse y avoir un excès
d'eau pouvant entraîner des terres sur les allées ou terre-pleins.
5.4 Tuteurage des arbres
Pendant toute la durée nécessaire à la complète reprise des arbres, les dispositifs de tuteurage
doivent être maintenus en permanence en état de service. En particulier, les piquets doivent rester
solidement ancrés dans le sol.
Les attaches doivent maintenir fermement les arbres sans les blesser ou les étrangler ; elles sont
ajustées ou remplacées aussi fréquemment que nécessaire.
Les tuteurs et corsets sont disposés de manière à ne pas blesser les écorces, même par grand vent.
Les dispositifs de tuteurage sont enlevés lorsqu'ils ne sont plus indispensables et après accord de
l’Ingénieur.
Dans le cas où il serait nécessaire de redresser des arbres, toutes précautions seront prises, lors du
redressement, pour préserver l'intégrité des racines (terrassements, arrosages intensifs préalables,
etc…).
5.5 Remplacement des plants
L'Entrepreneur est entièrement responsable de la bonne végétation des plants pendant le délai de
garantie.
Il remplace les plants morts, manquants, gravement mutilés ou visiblement dépérissants. Ce
remplacement des plants ne donne pas lieu à paiement à l'Entrepreneur, exception faite du cas où ils
sont rendus nécessaires par des accidents non imputables à l'Entrepreneur ou par des actes de
malveillance.
L'Entrepreneur ne peut invoquer les sujétions découlant de l'exploitation normale des aires situées
autour des plantations pour se soustraire aux obligations du marché.
La fourniture des plants de remplacement et des graines sera conforme aux prescriptions ci-dessus
définies.
5.6 Taille des arbres tiges, arbustes et haies
Les haies "taillées" le seront sur les trois faces. Les haies "libres" seront rabattues en réservant de
jeunes pousses.
Les arbustes à fleur seront taillés après la floraison. La taille des arbustes se pratiquera en éliminant
le vieux bois au profit des jeunes pousses et en éclaircissant le cœur du sujet.
La taille des arbres assurera la bonne formation du sujet en équilibrant le développement des
branches, en éliminant les branches mal placées ainsi que le bois mort. Les plaies occasionnées par
des entaillées importantes seront protégées par un goudron. Deux fois par an, un ébourgeonnement
sera exécuté de façon à éliminer au bas du tronc, les pousses situées au-dessous des premières
branches.
Les tiges des plantes vivaces seront supprimées après la floraison.
5.7 Traitements anti-parasitaires
L'Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour préserver les plantations des
attaques des insectes et maladies cryptogamiques.
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Les produits anti-parasitaires devront être, au préalable agréés par l'Ingénieur tant pour ce qui
concerne la nature du produit que pour ce qui intéresse son dosage.
L'Entrepreneur conservera l'entière responsabilité de l'emploi de ces produits.
Article 7 - F O U R N I T U R E D E S V E G E TA U X
La fourniture des végétaux choisis dans les pépinières agréées par l'Ingénieur répondra aux normes
en vigueur. Les végétaux sont désignés conformément à la classification botanique internationale, et
accessoirement selon la nomenclature des plantes horticoles produites en pépinière. Les végétaux
sont définis par leur âge, leur forme et/ou leur dimension.
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piétons et bus
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2 CHAPITRE II :
AMENAGEMENTS POUR PIETONS ET BUS
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piétons et bus
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE C 1 – ECLAIRAGE PUBLIC
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SOMMAIRE
I. GENERALITES .................................................................................................... 4
I.1 Description du projet ............................................................................................................................... 4
I.2 Conditions climatiques locales ................................................................................................................ 4
I.3 Obligations diverses ................................................................................................................................. 4
I.4 Résultats photométriques à obtenir ....................................................................................................... 4
I.4.1 Eclairement.......................................................................................................................................... 4
I.4.2 Luminance ........................................................................................................................................... 4
I.4.3 Indice de confort ................................................................................................................................. 5
I.5 Limites des prestations ............................................................................................................................ 5
I.6 Description des travaux ........................................................................................................................... 6
I.6.1 Alimentation HTA .............................................................................................................................. 6
I.6.2 Câble HTA ........................................................................................................................................... 6
I.6.3 Solution envisagée ............................................................................................................................... 6
I.6.4 Circuit de terre .................................................................................................................................... 7
I.6.5 Pièces de rechange............................................................................................................................... 7
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I. GENERALITES
I.4.1 Eclairement
Il sera exigé un éclairement moyen Em comme suit :
‐ 25 lux sur les bretelles ;
‐ 35 lux sur la voie principale ;
‐ 40 lux au niveau des carrefours ;
‐ 15 lux au niveau des bandes d'arrêts d'urgence ;
‐ entre 7.5 et 10 lux au niveau des trottoirs piétons.
Les relevés seront faits par luxmètre à correction d'incidence et à lecture directe en sol.
I.4.2 Luminance
La luminance:
‐ pour l'éclairage des chaussées: Lmoy ≥ 1,50 cd/m2
Le facteur d'uniformité générale de luminance Uo = Lmini :
Lmoy
‐ pour l'éclairage des chaussés: Uo ≥ 0,4
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Le facteur d'éblouissement:
‐ pour l'éclairage des chaussés: inférieur à 10%
Cette uniformité sera à vérifier par un appareil de mesure.
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Les prestations de l'entreprise comprennent en général tous les travaux et démarches nécessaires à
la réalisation complète de l'installation, ainsi que sa mise en service selon les règles de l'art.
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Chaussées en dénivelées:
‐ implantation: Axiale, sur le trottoir de la chaussée supérieure selon les plans ;
‐ interdistance: 30m ;
‐ hauteur au feu: 10m pour une crosse et variable selon le dénivelé pour l'autre crosse ;
‐ type de Lampe: LED 180 W (160 LED avec un pas de 08 LED / 15090 Lm).
An niveau des carrefours:
‐ implantation: Unilatérale et/ou Axiale selon les plans ;
‐ interdistance: 25 à 30m ;
‐ hauteur au feu: 10m y compris crosse ;
‐ type de Lampe: LED 180 W (160 LED avec un pas de 08 LED / 15090 Lm).
2. Eclairage des voies piétonnes:
‐ implantation: Unilatérale, à l'extremité de la partie séparatrice ;
‐ interdistance: 15m ;
‐ hauteur au feu: 5m ;
‐ type de Lampe: LED 27 W (module de 16 LED / 2400 Lm).
N.B: Les notes de calcul sont jointes à ce présent CCTP et ce à titre indicatif (voir annexe 1).
Cependant, le choix de l'implantation finale sera figé au cours de l'exécution et ce suite à une
discussion en comun sur une proposition émanante de l'Entreprise justifiée par ses notes de calcul.
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Appareillage d'alimentation
‐ EN 62384: Appareillages électroniques alimentés en courant continu ou alternatif pour
modules de LED - Exigences de performances ;
‐ NF EN 62386-207: Interface d'éclairage adressable numérique - Partie 207: Exigences
particulières pour les appareillages de commande - Modules de LED ;
‐ IEC 62442-3: Performance énergétique des appareillages - Partie 3: méthode de mesure pour
la détermination de l’efficacité des appareillages de lampes halogènes et modules LED.
Supports
‐ NF A 91-121 : Galvanisation à chaud (immersion dans le zinc fondu). Propriétés
caractéristiques et méthodes d'essais ;
‐ la norme NF EN 40 – Candélabres d’éclairage public (et ses différentes parties).
Câblage - coffret de commande et petit appareillage
‐ NF C 15-100 : Installation électrique de première catégorie et équipements correspondants.
Exécution et entretien des installations – Règles ;
‐ NF C 11-200 : Réseaux - Travaux d'électrification rurale. Cahier des Prescriptions
Communes;
‐ NF C 32-012 : Conducteurs et câbles isolés pour installations et équipements - Généralités;
‐ NF C 13-100 : Postes d'abonnés établis à l'intérieur d'un bâtiment et raccordés à un réseau de
distribution de 2ème catégorie ;
‐ les règles et exigence de la SEEG en matière de postes de transformations et distribution
d'énergie ;
‐ Les règles générales de construction ou d'installation concernant la sécurité.
Lampes
‐ PR NF EN 62612: Performance des Lampes à LED auto-ballastées: exigences de
performances ;
‐ IEC 62717 : Performance des modules LED pour l’éclairage.
Luminaires
‐ IEC 62722-2-1: Performance des luminaires, exigences particulières pour les luminaires à
LED ;
‐ NF C 71-110 : Appareils d'éclairage électrique – Règles ;
‐ NF C 71-120 : Appareils d'éclairage électrique, Méthodes recommandées pour la photométrie
des lampes ;
‐ NFEN 60529 : degré de protection IP.
Divers
‐ guide UTE C17 205 : Guide pratique – Installation d’éclairage public – Détermination des
Profils des conducteurs et choix des dispositifs de protection ;
‐ la norme CEN-TR 13201 - Eclairage public (partie 1 à 4) ;
‐ NF EN 50086 – 1 : Systèmes de conduits pour installations électriques – Règles générales ;
‐ NF EN 50086 – 2 : Systèmes de conduits pour installations électriques – Règles
particulières pour les systèmes de conduits enterrés dans le sol ;
‐ UTE C 15-520 : Modes de pose et connexions des canalisations électriques ;
‐ NF P 98 331 : Chaussées et tranchées (Ouverture, remblayage, réfection) ;
‐ NF T 54 003 : Conduits en polychlorure de vinyle non plastifié – Spécifications ;
‐ EN 55022 : Compatibilité Électromagnétique (CEM).
L'attention de l'Entreprise est attirée sur le fait que les travaux seront réalisés en fonction des normes
et prescriptions connues et publiées à la date de soumission, aucune dérogation n'étant admise.
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Dans le cas de nouvelles normes, règles de sécurité ou prescriptions interviendraient entre la date de
dépôt de sa soumission et celle du commencement des travaux, il appartiendra à l'Entreprise et sous
son entière responsabilité de prendre les mesures nécessaires à l'application des nouvelles normes.
2. Local Abonné:
Il sera équipé essentiellment de:
Une (01) cellule de protection générale 24 kV par disjoncteur ;
Un (01) transformateur d'alimentation d'éclairage public 20kV/5.5kV/250kVA ;
Un tableau EP 6.6 kV spécialement préconisées pour l'alimentation des réseaux HTA/EP de
grandes longueurs composé d’une cellule arrivée sectionneur transformateur auxiliaire, et de
trois cellules départs contacteur dont une de réserve.
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Afin d’augmenter la fiabilité de l’installation, la solution est de créer une cellule utilisant :
‐ un contacteur HTA/EP à pouvoir de coupure élevé. La simplicité de la commande électrique,
la robustesse mécanique et électrique du contacteur confèrent à cet appareil, de part sa
conception, pour un usage intensif, une fiabilité à long terme pour les besoins normaux en
exploitation. Il s'agit d'un appareil à coupure dans l'hexafluorure de soufre (SF 6) ;
‐ une protection indirecte par TI (défaut de surcharge) et tore (défaut terre) gérée par
microprocesseur ;
‐ une protection directe par fusibles HPC.
Le fort pouvoir de coupure et le choix d'une protection indirecte à maximum de courant, complété par
des fusibles HPC permettent d'obtenir :
‐ la possibilité d'une sélectivité des protections sur l'ensemble de l'installation.
‐ une assurance très grande sur la détection des défauts et leur élimination rapide.
Les verrouillages seront mécaniques, fonctionnels et appropriés à la configuration du tableau, ils
interdisent notamment :
‐ le débrochage ou l'embrochage du chariot, contacteur fermé ;
‐ la fermeture du sectionneur de mise à la terre court-circuit, le chariot contacteur étant
embroché ;
‐ l'ouverture de la porte d'accès à l'appareillage HT/EP si le sectionneur de terre est ouvert.
La commande de manoeuvre d'un sectionneur de mise à la terre est cadenassable. Cette
disposition interdit le réembrochage du chariot lorsque le sectionneur de mise à la terre est fermé.
De plus, une serrure type "Ronis" permet de le verrouiller en position "fermé"et d'accéder à
l'intérieur du compartiment.
La serrure "Ronis" peut être associée à une clé de verrouillage de niche, elle interdit alors l'accès aux
transformateurs enterrés si le sectionneur de terre est ouvert.
b) Caractéristiques particulières
Cellule arrivée sectionneur – transformateur des auxiliaires
Elle est utilisée pour réaliser un isolement général en aval du transformateur principal et permet
l'alimentation des auxiliaires du poste, elle est constituée de:
‐ une partie fixe comprenant:
Un jeu de barre vertical, calibre 300A ;
Un sectionneur de mise à la terre ;
Une gaine latérale droite de passage du câble d'arrivée HTA-EP ;
Les plages de raccordement du câble d'arrivée, du type sec ;
Une réssistance chauffante ;
Les embrochages et le volet métallique interdisant l'accès au jeu de barres susceptible
d'être sous tension, tout en permettant la coupure visible ;
Les verouillages réglementaires.
‐ une partie mobile constituée par un chariot sectionneur "Pont de barres" ;
‐ inter verrouillage :
Par serrure avec l'appareil amont évitant la manoeuvre du chariot sectionneur et
l'ouverture de la porte tant que l'appareil amont n'est pas à la terre.
La cellule devra être munie des options suivantes:
‐ trois (03) fusibles HPC 63 A avec percuteurs installés sur chariot;
‐ dispositif de signalisation et déclenchement sur fusion d'un des fusibles ;
‐ voyants présence de tension ;
‐ un transformateur auxiliaire 5kVA - 5500V / 230V, monophasé, y compris deux fusibles HPC
et un disjoncteur base tension différentiel installé sur la porte du compartiment ;
‐ position "embrochée du chariot" sortie sur bornes ;
‐ protection thermique permettant la protection du transformateur amont.
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Ces canalisations seront constituées de câbles tripolaires, de tension spécifiée 6/6 KV répondant à la
norme EDF Hn 33.522 et NFC 33-220 et repéré suivant la norme NFC 30-201 (noir , ivoir , blanc ) et
auront la composition suivante :
‐ âme en cuivre selon les normes NFC 32-010 , 32-012 et 33-100
‐ température maximale à l’âme :
70 ° C
160 ° C en court circuit
‐ constitution
âme en cuivre
enveloppe isolante en PVC
bourrage en PVC
vernis et ruban semi-conducteur
ruban en cuivre
matelas
armature en feuillard d’acier
gaine en PVC
‐ section : 3x25² à âme en cuivre
‐ chute de tension : 1,5 %
II.4.5 Câbles BT
L'alimentation basse tension sera assurée par des câbles de la série U1000 RO2V à 2 conducteurs.
Ils seront isolés sous gaine au polyéthylène réticulé. Ces câbles sont constitués d'une âme rigide en
cuivre, d'une enveloppe isolante en PRC, d'une gaine de bourrage et d'une gaine en PVC. La section
de câbles d'alimentation (2x 10mm²) sera déterminée pour obtenir une chute de tension maximale de
3 %.
Pour le calcul des sections des conducteurs, après application des marges de sécurité, il sera tenu
compte des prescriptions de l'U.T.E. Normes Françaises NFC 15100 et additifs dans leur intégralité.
Les câbles devront supporter :
‐ En permanence les intensités sous Un - 15% (alternatif) auxquelles s'ajoutent les surcharges.
Pour ce régime, la chute de tension maximale dans le câble considéré ne doit pas dépasser 3
%;
‐ Le surchauffement admissible sur court-circuit pendant la durée des temporisations des
protections et le temps nécessaire jusqu'à l'extinction de l'arc.
Les sections des câbles doivent également tenir compte des intensités de déclenchement choisies
pour le seuil de réglage des protections. La valeur du courant de défaut passant dans l'appareillage
doit en effet rester suffisante pour provoquer dans tous les cas le fonctionnement des protections.
Ces câbles seront posés en enterré dans des buses souples.
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l'enfoncement (E) constitue la distance verticale entre le sol et le dessus de la plaque d'appui
‐
du fût ;
‐ tôle de fût : épaisseur minimale de 4 mm ;
‐ plaque d’appui en acier : épaisseur 10 mm et entraxe des trous de fixation 300x300 ;
‐ NFP 97 101 et NFP 97 401.
d) Effet du vent à prendre en compte dans la note de calcul
La pression dynamique qui s’exerce sur toute surface du candélabre exposée au vent est déterminé e
par la formule suivante :
‐ P = 0,83 x B x ct x q ;
B : coefficient de majoration dynamique ;
q : coefficient de reponse du candélabre calculé en fonction de la période T du mode
fondamenatl d’oscillation du support conformément aux dispositions de l’article 1.511 des
régles NV 67 ou NV 65.
ct : coefficient de trainé
e) Effet du site
Les conditions sont celles d’un site exposé avec un vent de 180 Km/h.
f) Effet de la hauteur au dessus du sol
Les pressions indiquées sont calculées à H = 10m hors sol. Il convient également de les ajuster à la
hauteur du support, en appliquant un coefficient calculé d’aprés la formule 6 (régles NV 67, NV65)
normalisation NFP 97 405.
g) Crosse
En acier galvanisé thermolaqué, de même couleur que le mât, tubulaire avec des hateurs et des
dépassements différents :
‐ hauteur: suivant plan
‐ sailli: suivant plan
‐ embout de longueur en rapport avec les dimensions de la crosse
‐ épaisseur de 6 mm
‐ O tube 50/60 mm
‐ fixation sur fût par 8 boulons
‐ l’étanchéité entre crosse et fût est assurée par un chapeau dans la crosse évitant la
pénétration de l’eau à l’interieur du fût .
N.B: Le choix du modèle, de la couleur et du fabriquant du candélabre ainsi que de la crosse
revient au Maître d'Ouvrage. Ainsi, l'Entrepreneur doit présenter à ce dernier au moins 3
modèles répondant aux exigences du C.C.T.P.
II.4.7 Luminaires
1. Luminaires pour éclairage des chaussées
Les luminaires LED offrent une solution permettant de reduire l’impact sur l’environnement. La gamme
LED béneficie d’un haut rendement énergétique et nécessitte une maintenance miniumale.
La source sera composée de 160 LED forte puissance par pas de 8 LED, dotée d’un système de
refroidissement passif constitué par des capteurs thermique assurant une température de
fonctionnemenet optimum pour garantir la durée de vie du système.
La source aura les caractéristique technique ssuivantes :
‐ modèle : BGP 323 T35 de Philips ou équivalent ;
‐ optique : DM (distribution moyenne) ;
‐ température de couleur blanc chaud (3000K) assurant un confort d’éclairage ;
‐ Nb. de lampes 1xECO151 ;
‐ nom de lampe : 2S/830 ;
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II.4.8 Tranchée
En règle générale, les tranchées auront pour dimensions :
largeur : 0,40 m
profondeur : 0,80 m
Le remblai sera constitué de bas en haut par :
‐ 10 cm de sable ou de terre fine
‐ le ou les câbles
‐ 20 cm de sable ou de terre fine
‐ 20 cm de matériaux en provenance des fouilles purgées de tout caillou important susceptible
d'endommager le ou les câbles
‐ grillage avertisseur
‐ enfin, 30cm de matériaux en provenance des fouilles qui seront compactées par couches
successives de 15 cm d'épaisseur. Ils seront arrosés si besoin.
Dans certaines zones, en particulier aux traversées de chaussées, la profondeur de la tranchée sera
portée à 1 mètre par rapport au niveau du sol fini.
Lorsque plusieurs câbles passeront dans la même tranchée, celle-ci sera suffisamment large pour
permettre de poser les câbles côte à côte sans qu'ils se chevauchent.
II.4.9 Buses
Les buses seront en matériau plastique souple type TPC N ou KRAVEL non propagateur de la
flamme de diamètre 100 millimètres pour les câbles HTA et 63 millimètres pour les câbles BT.
Pour les protections particulières (sous chaussées), les câbles seront posés sous des buses en PVC
enrobés de béton.
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PK5-PK12
Chaque tige de scellement sera munie d'un écrou, d'un contre-écrou, d'un contre-écrou et d'une
rondelle d'un diamètre approprié pour assurer un serrage efficace du candélabre. Les parties hors
massif des tiges de scellement seront soigneusement protégées avant le remblaiement en vue d'éviter
la détérioration des filetages.
Il sera prévu également la pose des fourreaux, dont la nature et le diamètre seront conformes aux
prescriptions de ce Cahier, qui assureront le passage des câbles d'alimentation dans le massif et du
câble de mise à la terre.
La face supérieure du massif sera soigneusement lissée.
Les massifs seront exécutés de façon que leur surface supérieure dépassera le niveau TN de 10 cm ,
afin de sauvegarder les plaques d’appuis de la corrosion.
II.4.16 Platines
Les platines permettront un montage aisé de l'appareillage destiné à être posé dans les candélabres
d'éclairage public. Elles rassemblent tous les accessoires nécessaires à l'alimentation : coupe-circuit,
bornes de raccordement lampe et réseau. Elles seront constituées en acier galvanisé ou en
aluminium, ces platines comportent dans la plupart des cas un toit souple en Néoprène facilitant leur
mise en place et protégeant les équipements du ruissellement de l'eau provoqué par la condensation
dans les candélabres.
En outre, un crochet de suspension à positionnements multiples permet le réglage vertical pour un
accès plus aisé des plaques à bornes.
Elles permettent de recevoir à la base une plaque à borne amovible pour le branchement des câbles
des réseaux éclairage public.
Chaque départ du transformateur HTA-EP/BT aboutira sur un disjoncteur bipolaire 2x32A, avec
différentiel 300mA.
II.4.17 Visserie
L'entrepreneur doit se conformer à la norme NFE 0300 l et NFE 03014.
Les vis destinées à réaliser des assemblages ou des connexions électriques sont conformes aux
normes françaises.
Les vis doivent être protégées contre la corrosion et permettre un serrage efficace et durable. Il en
sera de même, le cas échéant, pour les écrous.
Les vis doivent supporter, sans détérioration ni déformation préjudiciables à l'emploi des appareils, les
efforts mécaniques et les trépidations qui se produisent en usage normal.
La nature des matériaux constitutifs de la visserie et éléments d'assemblage est déterminée pour
éviter la production des couples électrolytiques dommageables.
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III.2 Piquetage
III.2.1 Introduction
Le Maître d'Ouvrage remet à l'Entrepreneur un plan de la polygonale de base avec les coordonnées
de tous les points. Ensuite, et en présence de l'Entrepreneur, elle implante sur le terrain l'origine et la
fin de cette polygonale. L'Entrepreneur établit le plan d'implantation du tracé, le remet au maître
d'Ouvrage pour examen, et après accord de celle-ci, le plan de piquetage sera considéré comme
définitif.
Le plan de piquetage définitif doit comporter les indications suivantes :
‐ le type et les caractéristique de chaque foyer lumineux et des ses accessoires, la hauteur de
feu par rapport au sol, le mode de fixation des appareils et des accessoires ;
‐ le type, les caractéristiques et les emplacements des supports à mettre en oeuvre, le
repérage des supports spéciaux, la distance séparant deux supports consécutifs ;
‐ le type et les caractéristiques des conducteurs d'éclairage public à installer, la longueur des
différents tronçons, leur mode de fixation, le tracé des canalisations ;
‐ le type et les caractéristiques des canalisations de raccordement au réseau de distribution
publique ;
‐ les caractéristiques et les emplacements des transformateurs ;
‐ les caractéristiques et les emplacements des appareils de commande ;
‐ le repérage exact, s'il y a lieu, des ouvrages existants au voisinage immédiat du tracé
(canalisations d'eau, d'assainissement, câbles souterrain de télécommunications, d'énergie
électrique, canalisation de gaz, etc...) et de traversées spéciales (traversées de route, de
voies ferrées...).
III.2.2 Piquetage
L'implantation du tracé est matérialisée sur le terrain par l'Entrepreneur compte tenu des sujétions
résultant des servitudes et ouvrages existants.
Après vérification de tous les points, un procès verbal de piquetage est préparé par l'Entrepreneur
puis vérifié et accepté par le Maître d'Ouvrage.
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Après acceptation des plans de piquetage préliminaire, le dossier d'exécution doit être soumis au
Maître d'Ouvrage.
Le délai d'exécution des travaux est fixé dans le CCAP.
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La police de la circulation aux abords des chantiers ou des extrémités des sections ou la circulation
est interrompue et le long des itinéraires déviés, incombe aux services de police.
L'Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents au moins trois jours à l'avance, de la
date de commencement des travaux en mentionnant, le cas échéant, le caractère mobile du chantier.
L'Entrepreneur doit, par écrit, dans les mêmes formes et délais, informer les services compétents du
repliement ou du déplacement du chantier.
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‐ les fouilles seront exécutées à sec, l'Entrepreneur devant assurer les détournements d'eau et
les équipements éventuels ;
‐ en règle générale, les tranchées auront pour dimensions :
largeur: 0,40 m
profondeur: 0,80 m
Dans certaines zones, en particulier aux traversées de chaussées, la profondeur de la tranchée sera
portée à 1 mètre par rapport au niveau du sol fini.
Dans niches de dimensions suffisantes seront prévues pour permettre les jonctions ou dérivations.
Ces niches seront ménagées par un élargissement localisé de la tranchée.
Lorsque plusieurs câbles passeront dans la même tranchée, celle-ci devra être suffisamment large
pour permettre de poser les câbles côte à côte sans qu'ils se chevauchent.
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‐ procéder le cas échéant aux travaux modificatifs dont la nécessité serait apparue à l'issue des
essais ou vérifications effectués ;
‐ remettre au Maître d'Oeuvre les plans des ouvrages conformes à leur exécution.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires ayant pour effet de remédier aux
difficiences énoncées ci-dessus sont à la charge de l'entrepreneur.
Si à l'expiration du délai de garantie l'entrepreneur n'a pas procédé à l'exécution des travaux et des
prestations énumérées ci-dessus, le délai de garantie peut être prolongé par ordre de service pour les
parties d'ouvrages non parachevées jusqu'à l'exécution complète des travaux.
L'achèvement des travaux peut être assuré d'office par le maître d'Ouvrage aux frais et risques de
l'entrepreneur si ce dernier n'a pas donné suite à l'ordre de service susvisé dans le délai prescrit.
A l'expiration du délai de garantie, éventuellement prolongé dans les conditions précisées ci-dessus,
l'entrepreneur est libéré de ses obligations contractuelles sous réserves cependant :
‐ de la garantie particulière applicable aux lampes et qui est précisée ci-dessus ;
‐ de la protection contre la corrosion applicable aux parties optiques et mécaniques des
luminaires telle qu'elle est définie dans ce Cahier.
Les taux et les modalités d'application des pénalités sont ceux qui sont fixés par le Cahier des
Clauses Administratives Particulières.
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PK5-PK12
Transformateurs HTA-EP/BT
‐ spécifications techniques ;
‐ devis descriptif.
Candélabres
‐ le plan d'aspect ;
‐ les dessins détaillés et côtes des mâts, avec position et dimensions de la trappe de visite et
jupe coulissante ;
‐ les dessins détaillés des embouts destinés à la fixation des candélabres ;
‐ le système de fixation des candélabres ;
‐ les caractéristiques des matériaux utilisés ;
‐ le poids des candélabres ;
‐ la garantie technique d'usage ;
‐ une note de calcul justificative.
Luminaires
Pour chaque luminaire, l'entrepreneur devra produire :
‐ les caractéristiques photométriques suivant le modèle établi dans la Norme U.T.E 71.120,
comprenant les critères de défilement, la courbe isolux pour 10m et 1.000 lumens, les courbes
de répartition des intensités lumineuses dans le demi plan vertical contenant l'intensité
maximale et le plan vertical transversal et les facteurs d'utilisation ;
‐ les courbes isolux au sol dans les carrefours et sur une section comprise entre deux
candélabres consécutifs pour la section éclairée intermédiaire ;
‐ les garanties de durée de vie des lampes proposées ;
‐ la puissance unitaire, y compris l'appareillage ;
‐ le type d'appareil proposé, avec notice explicative et technique (précisant la classe et les
matériaux et leur traitement) ;
‐ photos de l'appareil ;
‐ les caractéristiques d'utilisation du matériel ;
‐ la provenance des appareillages auxiliaires ;
‐ la garantie technique du matériel ;
‐ un certificat garantissant la classe de l'appareil.
Appareillage auxiliaire
‐ provenance ;
‐ notice correspondante.
Entretien - Exploitation
L'Entrepreneur fournira tous les renseignements utiles pour le bon entretien et l'exploitation de
l'installation, ainsi qu'une liste de pièces de rechange préconisées pour une année d'exploitation.
Lots de pieces de rechange
L'entrepreneur est tenu de fournir avant la réception provisoire, le lot de pièces de rechange prévu au
marché. Ce lot est estimé à 5% du montant global de l'offre.
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SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE C 2 – SIGNALISATION LUMINEUSE
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SOMMAIRE
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I. GENERALITES
Le présent projet concerne la réhabilitation et l’élargissement de la route nationale 1 entre le PK5 et le
PK12.
Les travaux de signalisation lumineuse concernent les carrefours suivants faisant partie du Lot N°1
PK7-PK12 :
‐ carrefour "PK8" ;
‐ carrefour "LDD" ;
III. SPECIFICATIONS
2. Micro-régulation à tous les carrefours où les flux latéraux sont faibles ou très faibles, avec
escamotage pur et simple de la phase vert secondaire sans discontinuité dans la succession des
cycles.
3. Aux autres carrefours où les flux latéraux sont plus importants, détection des longueurs de queue
(différenciée suivant les voies), et régulation associée.
4. Coordination entre les carrefours dans le cas où leur interdistance n'est pas trop grande (voir
paragraphe III.3 ci-après).
5. Liaison entre carrefours permettant de faciliter la maintenance : centralisation des alarmes,
commutation à distance du plan de feux.
6. Mesures du trafic, et mémorisation de statistique en trois points stratégiques.
7. Extension possible dans le futur avec connexion du coordinateur au réseau commuté, par Modem,
permettant au minimum de transmettre les alarmes.
Les principes 4, 5 et 7 supposent la liaison câblée entre les carrefours.
Les équipements devront subir, sans dérèglement, des contraintes d’environnement dues :
‐ aux vibrations produites par les passages des véhicules ;
‐ aux poussières et vapeurs atmosphériques ainsi qu’aux gaz d’échappements.
III.6.1 Potence
Toutes les potences support à feux tricolores devront obligatoirement conformes aux plans proposés
par l’Entrepreneur et à soumettre à l’accord du Maître d’œuvre et munis d’un dispositif d’obsturation à
la partie supérieure.
Les tiges de scellement, rondelle, écrou et contre-écrou permettant leur mise en place sur le site
feront partie intégrante de la fourniture. Leur caractéristiques mécaniques devront être celles utilisées
dans les régions classées en site n°3. Les potences seront en acier d’un seul tenant, galvanisé à
chaud, circulaire octogonale ou rectangulaire pour les potences. Le diamètre intérieur ne sera pas
inférieur à 100 mm. Les parties en contact avec le béton seront revêtues d’une couche de peinture
bitumineuse (brai de houille, éventuellement amélioré par l’adjonction de résine vinyliques ou
époxydiques, ou bitume de pétrole).
III.6.2 Support
Les supports de feux auront une hauteur de 3.7 m et d'un seul tenant et de diamètre 114 mm en acier
galvanisé (circulaires) et doivent être munis de chapeaux de protection. Deux entailles en haut du
support pour le passage des câbles, 4 trous pour passage de câble au niveau des bras de fixation des
lanternes, 4 trous taraudés pour la fixation des bras.
Des feux, régulés par la signalétique lumineuse, seront prévus au niveau des contres allés et installés
sur les supports.
Les feux piétons seront doublés et intégrés sur la signalisation primaires. Ils seront installés de part et
d’autre de la chaussée sur les supports.
‐ compteur concessionnaire ;
‐ disjoncteur différentiel.
b) Définition du compartiment contrôleur de carrefour : ce compartiment comprendra :
‐ un panneau de servitudes, avec protection contre la foudre et les sur tensions et anti-
parasitage ;
‐ un commutateur principal permettant :
La mise en marche du contrôleur avec feux ;
La mise en marche du contrôleur sans feux (Test) ;
L’arrêt complet du contrôleur ;
La mise en clignotant du contrôleur.
‐ une unité centrale :
La communication avec l'unité centrale doit être assurée par un port série et pouvant être relié soit
avec un ordinateur compatible soit avec un clavier de programmation exécutant les données en
entrée et sortie. L’unité centrale sera construite autour d’un microprocesseur dont la programmation
peut s’effectuer seconde par seconde. La capacité de commande de chaque contrôleur, exprimée en
nombre de lignes de diagrammes indépendants à proposér par l’Entrepreneur et à soumettre à
l’accord du Maître d’œuvre.et choisie dans la gamme 8 - 16 - 24 - 32.
‐ une unité de sécurité :
Cette unité doit commander le passage au clignotant des feux du carrefour dans les cas de
dysfonctionnement définis ci-après sous le titre “Sécurité de fonctionnement”.
‐ un ensemble de visualisations :
Cet ensemble permet le contrôle du bon fonctionnement du contrôleur de carrefour et de l’ensemble
des feux en visualisant :
le mode de fonctionnement ;
la phase en cours ;
les impulsions de coordination ;
les défauts ayant entraîné le passage en sécurité ;
les signaux reçus des détecteurs ;
le temps de cycles en secondes.
‐ le coffret agent :
Il permettra les commandes suivantes :
Position automatique/manuelle ;
Position jaune clignotant ;
Position rouge barrage ;
Temps fixe.
‐ un ensemble de commande en puissance des équipements de visualisation :
Chaque groupe de feux (véhicules, piétons, flèches) sera commandé par un module individuel équipé
de commutateur statique.
‐ un module de contrôle du courant consommé par les feux rouges réglementaires :
Module véhicules Commande : Vert - Jaune / Jaune clignotant – Rouge ;
Module piétons Commande : Vert / Vert clignotant – Rouge ;
Module flèche Commande : Jaune clignotant ;
Module de coordination : équipé d'un système permettant la coordination entre plusieurs
carrefours et le contrôleur de zones ( que ce soit en maître ou en esclave ) ;
Coordination sur deux fils ;
Pour être relié entre carrefours directement par carte de coordination avec câble de
deux fils ou par modem ;
Le contrôleur doit avoir un nom pour son identification ;
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PK5-PK12
Les tests sécurité se feront sur la sortie puissance. Le jaune clignotant de sécurité sera généré par un
compteur d’alternance secteur.
III.9 Logiciels :
Suivant les solutions adoptées par le fournisseur pour la mémorisation des données de trafic, ainsi
que pour la mémorisation éventuelle des alarmes, on précisera si les logiciels de dépouillement de
ces statistiques sont disponibles, avec leurs caractéristiques : types de statistiques produites,
présentation.
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PK5-PK12
IV.5 Massifs :
L’Entrepreneur devra exécuter les massifs de scellement des potences suivant les côtés minimales ci-
dessous :
‐ massif pour potence : 1 m x 1 m x 1,40 m
Les massifs seront coulés en pleine fouille en béton de ciment. Les tiges de scellement des mâts
seront disposées avec un gabarit de réglage dont les dimensions devront être réalisées suivant les
indications du fournisseur de ceux-ci. Des fourreaux plastiques seront prévus pour permettre le
passage des câbles et devront être de qualité suffisante pour éviter l’écrasement lors du coulage du
béton. La partie supérieure du massif sur laquelle repose la semelle du support devra être
rigoureusement plane et horizontale. Après pose et réglage des supports et après réception par
l’Ingénieur, les litiges de scellement et leur écrous seront graissés ou isolés par un filon polyane puis
recouverts par un enduit ciment en forme de pointe de diamant. Dans le cas de massifs sur trottoirs, la
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pointe de diamant de finition sera remplacée par la reconstitution du revêtement initial. En aucun cas,
le massif ne devra être en saillie sur le trottoir.
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PK5-PK12
V.4 Garantie
Le délai de garantie est de 2 (deux) ans à compter de la date de réception provisoire et sans réserves.
Au titre de cette garantie, le titulaire aura à sa charge :
‐ les déplacements ;
‐ la remise en état, sur place, du système par remplacement ou séparation des appareils
défectueux.
Lors de la notification de défaillance, le responsable technique de l’Administration pourra demander
une intervention d’urgence qui devra être effectuée dans un délai maximum de quarante huit (48)
heures.
V.6 Maintenance
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V.7 Formation
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SPECIFICATIONS TECHNIQUES
PARTIE D – CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
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SOMMAIRE
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 1 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
et sociales
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PK5-PK12
Il ressort de la liste des mesures d’atténuation des nuisances de la phase chantier préconisées dans
l’Etude d’Impact Environnemental et Social (ESIA) que chaque entrepreneur doit se conformer à un
certain nombre de règles pour gérer son chantier dans le respect de l’environnement. Ces règles sont
consignées sous forme de clauses listées ci-après, formant le "Cahier des Prescriptions Spéciales
pour la Protection de l’Environnement" qui fait partie intégrante du cahier des charges.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 2 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
et sociales
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12
Gérer les déchets liquides des ouvriers dans le respect de l’environnement, par la dotation de
la base-vie de sanitaires, fosse septique et puits perdus correctement dimensionnés en
fonction du nombre d’ouvriers.
Gérer les ordures ménagères produites par les ouvriers dans le respect de l’environnement.
Ces déchets doivent être ramassés, entreposés dans des récipients adaptés que l'on placera
en un point correctement aménagé à cet effet, en vue d'éviter la dispersion des déchets (soit
par les agents naturels, soit par des animaux). Ceux-ci seront régulièrement incinérés ou
enfouis dans un lieu à préciser en collaboration avec la Cellule de Gestion Environnementale
et Sociale (CGES).
S’assurer dès le départ que les équipements du chantier répondent bien aux besoins des
travaux surtout pour les opérations non conventionnelles. L’objectif est d’éviter au maximum
que des problèmes techniques ne causent l’arrêt du chantier ou son ralentissement avec
toutes les conséquences néfastes de la prolongation de la période des travaux. Les arrêts
prolongés du chantier par suite de contraintes non prises en considération dès le départ ne
sont pas tolérables.
Veiller à un stockage des matériaux du chantier et des hydrocarbures à l’abri des intempéries
(pluies et vents) et des eaux de ruissellement.
Les matériaux susceptibles d’être emportés par le vent (comme le sable et le ciment) doivent
être couverts ou déposés derrière un abri. D’autres, susceptibles d’être entraînés avec les
eaux de ruissellement, doivent être stockés sur des aires imperméabilisées (réservoirs de
carburant) et loin des lignes d’écoulement préférentiel de l’eau.
Les matières qui risquent d’être endommagées par l’eau de pluie sont à stocker sous des
aires couvertes ou à couvrir par des films plastiques.
Quant aux réservoirs à fuel, ils doivent être disposés sur une aire isolée du terrain naturel,
ceinturée d’une rigole permettant la collecte de toute fuite éventuelle et son drainage vers un
regard, à partir duquel, en cas de fuite accidentelle, l’on pourra réaliser leur pompage.
Réaliser l’entretien périodique des engins du chantier dans des aires aménagées à cet effet :
local d'entretien muni d'une fosse, dispositif de collecte des huiles, drain relié à une fosse de
collecte des fuites conçue pour stopper les sables et les huiles.
Opter dans la mesure du possible pour les techniques à haute intensité de main d’œuvre
(HIMO) et, dans tous les cas, encourager l'emploi de la main d'œuvre locale. Le Maître
d’œuvre peut imposer à l’entreprise un pourcentage minimal d’ouvriers gabonais.
Favoriser la réutilisation des matériaux et des équipements démantelés.
Procéder à l'élaboration de procédures d'encadrement et de formation du personnel de
chantier.
Procéder à la compensation des impacts résiduels importants.
Par ailleurs, l’entrepreneur s’engage à respecter le Code du Travail et la Convention Collective du
Travail du Secteur Bâtiments et Travaux Publics de la République Gabonaise et en particulier les
articles rappelés ci-après.
Code du travail
Les principaux articles du Code du Travail s’appliquant sur le projet (Extraits de la Loi N°3/94 du 21
Novembre 1994 portant Code du Travail, modifiée par la Loi N°12/2000 du 12 Octobre 2000) sont
donnés ci-après :
Article 200. L'employeur est tenu de mettre à la disposition des travailleurs et d'entretenir les locaux,
les installations et l'outillage appropriés aux travaux à effectuer, de manière à assurer aux travailleurs
une protection adéquate contre les accidents du travail et tout dommage à la santé.
L'employeur est également tenu d'assurer aux travailleurs, compte tenu de leurs activités, la
fourniture, l'entretien et le renouvellement en temps utile des moyens individuels et collectifs de
protection reconnus efficaces.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 3 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
et sociales
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
PK5-PK12
Article 227. Les chefs d'établissements, directeurs gérants ou préposés qui, par leur faute
personnelle, ont enfreint les dispositions du Titre IV du présent Code sont passibles d'une amende de
300 000 à 500 000 F.
Article 228. En cas d'accident du travail survenu dans une entreprise où ont été relevés des
manquements graves ou répétés aux règles de sécurité et de santé au travail, la juridiction saisie doit,
même si elle ne retient pas dans les liens de la prévention la ou les personnes physiques poursuivies
sur le fondement des dispositions du Code pénal ou du Code du travail, faire obligation à l'entreprise
de prendre toutes mesures pour rétablir les conditions normales de sécurité et de santé au travail.
A cet effet, la juridiction enjoint à l'entreprise de présenter dans un délai qu'elle fixe un plan de
réalisation de ces mesures accompagné de l'avis motivé des délégués du personnel et du Comité de
sécurité et de santé au travail.
Après avis de l'inspecteur du travail, la juridiction homologue le plan présenté et impartit au chef
d'entreprise un délai pour le réaliser.
Le contrôle de l'exécution des mesures prescrites est exercé par l'inspecteur du travail. S'il y a lieu,
celui-ci saisit le juge des référés qui peut ordonner la fermeture totale ou partielle de l'établissement
pendant le temps nécessaire pour assurer ladite exécution.
Le chef d'entreprise qui, dans les délais prévus, n'a pas présenté ou exécuté le plan homologué par la
juridiction en vertu du deuxième alinéa ci-dessus est puni d'une amende de 200 000 à 10 000 000 F.
Article 229. En cas de récidive, les auteurs d'infractions aux dispositions sur la sécurité et la santé au
travail sont passibles d'un emprisonnement de deux mois à un an et d'une amende de 400 000 à
15 000 000 F.
Toutefois, aucune infraction nouvelle ne pourra être relevée pour la même cause pendant le délai qui
aura éventuellement été accordé en vertu des dispositions de l'article précédent.
En cas de récidive, le tribunal correctionnel pourra ordonner la fermeture partielle ou totale, définitive
ou temporaire de l'établissement.
Convention Collective du Travail du Secteur Bâtiments et Travaux Publics de la République
Gabonaise
La Convention Collective du Travail du Secteur Bâtiments et Travaux Publics de la République
Gabonaise, signée à Libreville le 11/10/1983, comporte un ensemble de dispositions à respecter par
les entreprises opérant dans le domaine des BTP dont principalement :
Titre III – Le contrat de travail
Chapitre Premier : Formation et exécution du contrat
A.13. Durée de la période d’essai
13.1. La durée maximale de la période d’essai pour les différentes catégories de personnel est
déterminée dans les annexes de la Convention traitant des classifications, étant bien entendu
qu’en aucun cas, elle ne peut excéder six (6) mois, renouvellement compris.
13.2. La durée de la période d’essai est fixée comme suit :
- 15 jours pour les travailleurs des 1ère et 2ème catégories.
- 1 mois pour les travailleurs de la 3ème à la 7ème catégorie.
- 2 mois pour les Agents de Maîtrise.
- 3 mois pour les cadres.
Ces périodes peuvent être renouvelées.
A.14. Examen médical
Le travailleur doit subir, avant tout engagement, un examen médical permettant d’apprécier l’aptitude
physique de l’intéressé à occuper les fonctions auxquelles il est destiné. Cet examen est effectué aux
frais de l’employeur.
A.30. Résiliation du contrat de travail à durée indéterminée
30.1. Formalités : La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat de travail doit le notifier par
écrit à l’autre partie. En cas de licenciement, l’employeur est tenu d’indiquer par écrit la ou les
causes réelles et sérieuses de licenciement.
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30.3. L’inobservation totale ou partielle du préavis, sauf cas particuliers prévus par le Code du Travail
et à l’article 30.6 de la Convention, comporte l’obligation pour la partie responsable de verser à
l’autre partie une indemnité, dite indemnité compensatrice de préavis, dont le montant
correspond à la rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié le
travailleur durant le délai de préavis qui n’aura pas été effectivement respecté.
Titre IV – Des conditions de travail
A.36. Discipline
36.1 Avant tout sanction, le travailleur devra fournir des explications verbales ou écrites qui, dans ce
dernier cas, devront figurer au dossier et, s’il y a sanction, celle-ci sera signifiée par écrit, avec
copie à l’Inspection du Travail du ressort. Le travailleur peut demander à être entendu en
présence d’un délégué du personnel.
A.39. Travail de nuit
39.1 Conformément aux dispositions réglementaires, le travail effectué entre 21 heures et 6 heures du
matin est, en toute saison, considéré comme travail de nuit.
39.2 Taux des heures de nuit (cf. 38.2) : Taux des heures supplémentaires
de jour : jusqu’à 8 heures : +15%
au-delà : +26%
de nuit : +55%
jours de repos hebdomadaire / jours chômés non récupérés
de jour : +30%
de nuit : +115%
jours fériés chômés
de jour : +60%
de nuit : +130%
Titre V – Du salaire
A.47. Prime de panier
47.1 Une prime de panier est due à tout travailleur qu’une prolongation exceptionnelle de la durée du
travail empêche de prendre un repas à l’heure habituelle.
47.2 Le taux de cette prime est une fois et demie (1,5) le salaire horaire de base conventionnel de la
catégorie du travailleur.
Titre VI – Service médical
A.50. Organisation médicale et sanitaire
Les employeurs sont tenus de se conformer en matière d’organisation médicale et sanitaire aux
prescriptions du Code du Travail et des textes d’application en vigueur.
50.1 Tenues de travail : L’entreprise tiendra à la disposition du personnel des accessoires
vestimentaires appropriés chaque fois que la tâche le nécessite pour des raisons de sécurité ou
d’hygiène (bottes, casques, masques, gants, combinaisons de mécaniciens, tenues de pluie,
etc.). Le travailleur conservera en bon état et restituera ces accessoires vestimentaires qui lui
sont confiés pour l’exécution de sa tâche.
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philosophie car les performances liées à ce contrat, assurent de fait que leurs modes
de communication sont prises en compte à tous les niveaux de son exécution.
1.2 Dans l’approbation et l’application de la Philosophie Zéro Accident, une politique de
déclaration d’intention dûment écrite doit être mise en place, divulguée et
communiquée à tous les niveaux de l’Organisation de l’Entrepreneur, montrant ainsi
son engagement à :
1.2.1 Se conformer à toutes les lois, réglementation, décisions ministérielles ainsi
que des normes qui régissent les exigences HSE.
1.2.2 Etablir des méthodes et mettre en place des stratégies qui éliminent des
accidents, incidents et maladies professionnelles.
1.2.3 Améliorer de façon continue les conditions HSE
1.2.4 Démontrer que les préoccupations d’argent, de programme et de qualité ne
prennent pas le dessus sur les exigences HSE en mettant à disposition des
ressources financières et matérielles suffisantes afin d’appliquer les meilleurs
principes et technique de prévention des pertes
1.2.5 Adhérer aux principes durables internationaux.
1.2.6 Encourager une culture à travers laquelle tout un chacun prend la
responsabilité de sa propre santé et sécurité ainsi que celle des autres
collègues.
1.3 L’Entrepreneur doit se conformer à toute la législation gabonaise ainsi que le plan de
Gestion de l’ANGT, qui exige que l’Entrepreneur crée et mette en pratique son propre
Programme HSE écrit.
1.4 Le but du Programme HSE pour ce qui est de l’Entrepreneur est de démontrer son
engagement à insérer l’HSE dans sa stratégie et son processus d’affaires en matière
de prévention d’accidents et des maladies professionnelles en créant un système de
gestion HSE.
1.5 Le Programme HSE de l’Entrepreneur doit être écrit conformément au Manuel des
Processus HSE de visite de Site, doit consister à, et non pas se limiter à:
L’Intention de déclaration de politique ;
La Responsabilités de la Direction et du Superviseur ;
L’Organigramme qui inclut le Personnel HSE clé ;
Aux Dispositions Générales ;
Aux Procédures générales d’Identification des Risques ainsi que l’évaluation
des risques ;
La Planification des procédures qui incluent des Déclarations de Méthodes et
des Permis de Travail de sécurité ;
Les Procédures de Communication incluent les Pré briefings, co-opération et
coordination avec les autres ;
Rapport d’Accidents et Procédures de d’Investigation ;
Procédure de formation qui inclut des réunions d’orientation et des toolbox ;
Compétence du personnel;
Pratiques de Travail Sûres et Règles Générales de Site ;
Sécurité des Bureaux, du Personnel et des équipements;
Prévention Incendie, Politique et Procédure de Protection ;
Procédure d’Equipement de Protection Individuelle (EPI) ;
Procédure de Contrôle de substances Dangereuses pour la Santé (PCSDS) ;
Programme d’Entretien et de Maintenance d’Equipement ;
Procédure de stockage de Matériaux (solides, liquides inflammables & GPL) ;
Procédures de Bien être ;
Procédures d’Assainissement (ainsi que la Gestion de Déchets) ;
Procédures d’Audites Internes, d’Evaluation et d’Inspection ;
Services Médicaux et de Gestion.
1.6 En plus du Programme HSE de l’Entrepreneur, il doit produire un Plan HSE de Phase
de Construction spécifique au travail stipulé dans le contrat, en rapport avec le
Manuel des Processus HSE de Site de l’ANGT.
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1.7 Le Plan HSE de la Phase de Construction de l’Entrepreneur doit être rédigé selon le
Manuel des Processus HSE de l’ANGT et devrait consister à, et non pas être limité à :
Description du Projet;
Description du Projet;
Informations Détaillées de sous-traitants et Consultants à impliquer ;
Extension et emplacement des structures existantes et des services publics
sur le site ;
Conception du Site et des zones d’entreposage, ainsi que le système de
gestion de la circulation routière.
Gestion des Travaux
Organigramme ;
Dispositions en vue d’établir des liaisons directes entre parties concernées
par les travaux ;
Dispositifs d’échange d’informations entre tous les Entrepreneurs sur le site ;
Sélection et contrôle de sous-traitants.
Identification des Dangers et Mesures de Contrôle Requises
Evaluation des Risques, Déclaration de Méthodes et des Dispositions sûres
capable de contrôler d’importants risques particuliers au contrat, exemples :
Protection du Grand Public;
Gestion du trafic et exploitation des véhicules ;
Ossatures Métalliques de bâtiment ;
Travailler en hauteur;
Échaffaudage;
Contrôle des opérations de lévage (y compris des grues mobiles et à tour) ;
Excavations &Tranchées;
Opérations de battage;
Espaces Confinés;
Opérations de Soudure;
Opérations électriques;
Opérations de plongée;
Opérations de Coffrage/Etaiement;
Gestion du Chantier ;
Réduction de l’afflux;
Tout autre risque spécifique important.
Engins et Equipements
Registre d’engins de construction et des véhicules.
Registre de Compétence d’opérateurs importants.
Dispositions et facilités pour inspections réglementaires et étalonnages.
Matériels
Procédure de livraison, de facturation, de manutention et d’entreposage.
Registre d’articles de grande valeur et leur dispositif de sécurité.
Moyens de Communication
Mode(s) de Communication au tour du site.
Activités à haut risque.
1.8 Le Plan HSE de phase de Construction sera un document évolutif, qui doit être mis à
jour afin de refléter tout changement des opérations et/ou conditions de travail tel que
requis. De tels changements doivent être soumis à l’approbation de l’ANGT.
1.9 En sus du Programme HSE de l’Entrepreneur et son Plan HSE de Phase de
Construction, il doit fournir un Plan de Contrôle Environnemental de Construction
(PCEC) propre au travail attribué dans le contrat, il doit définir les mesures
d’atténuation de l’impact environnemental sur la nature et les communautés locales et
être conforme à la matrice d’atténuation contenu dans l’Etude d’Impact
Environnemental et Social (EIES)/Etude d’Impact Environnemental (EIE).
1.10 Le PCEC de l’Entrepreneur doit être rédigé en conformité avec le Manuel des
Procédures HSE de Site de l’ANGT, doit consister à, mais pas être limité à:
L’Introduction ;
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faire un examen de ces Plans et s’assurer qu’ils sont en conformité avec son
Programme HSE, Plan de Phase de Construction HSE et le PCEC.
2.9 La direction du Contractant, les Dirigeants et les Superviseurs doivent se familiariser
avec le Programme HSE, le Plan de Phase de Construction et le PCEC et faire
appliquer ces règles, lois et règlements sur site. Répertorier toutes actions entreprises
en vue de se conformer au Programme HSE, Plan de Phase de Construction HSE et
le PCEC.
2.10 Le responsable du site doit assister, participer de façon active et faire appliquer avec
clarté l’engagement de l’Entrepreneur aux règles HSE par les employés :
Expliquer les attentes HSE pendant les formations d’orientation aux nouveaux
employés.
Participer aux évaluations programmées sur le site, s’assurer de leur mise en
œuvre effective et ouvrir un registre des actions correctives et entreprises.
Prendre part aux réunions de sécurité hebdomadaires, montrer son
engagement à la politique HSE.
Participer aux revues HSE et aux réunions de comités HSE organisées par
l’ANGT.
Promouvoir les comportements positifs et reconnaître le bon comportement
qui est conforme aux règles et aux normes HSE.
2.11 L’Entrepreneur doit employer au minimum un (1) représentant HSE permanant
approuvé par l’ANGT, de ce fait, son curriculum vitae et ses qualifications doivent être
soumis à l’ANGT pour approbation, une fois approuvé il doit être sur un site du projet
pendant que se déroulent les travaux afin d’avoir un regard sur tous les aspects HSE
du travail de l’Entrepreneur. Ce dernier se verra affecter un assistant à chaque fois
que le site grandira de cinquante (50) employés sur le site.
2.12 Le(s) représentant(s) HSE de l’Entrepreneur et leur personnel doivent avoir assez
d’autorité afin d’assurer l’effectivité du processus HSE, l’Entrepreneur doit les tenir
responsable de son application. L’Entrepreneur doit fournir à ses superviseurs HSE
des ressources adéquates afin de leur permettre d’appliquer les mesures de contrôle
et les meilleures pratiques en conformité avec le Programme HSE, Plan de Phase de
Construction HSE et le PCEC.
2.13 Le (s) superviseur(s) HSE de l’Entrepreneur doit créer un dossier et mettre à la
disposition de l’ANGT tous les documents se rapportant à l’HSE, y compris les
accidents, les audits, de discussions, de formation d’induction, points de sécurité.
2.14 L’Entrepreneur doit pourvoir au minimum une (1) personne avec une
formation de premiers soins pour chaque cinquante (50) employés sur le chantier.
2.15 L’entrepreneur doit désigner une autre personne compétente pour les opérations à
très hauts risques ou dangereuses conformes à la nature de leur contrat, incluant,
mais sans se limiter aux: opérations de travaux d'échafaudage, de levage et de
gréage, travaux électriques, la gestion d’engins de construction, espaces confinés,
excavations et tranchées, par la nature même des travaux seul un ingénieur en
construction, en mécanique ou en électricité.
2.16 Au cas où l'Entrepreneur ne se conformerait pas aux exigences ainsi mentionnées, ou
que les conditions de travail mettent les employés et / ou l'environnement en danger
et que le travail se poursuit, l’ANGT à le pouvoir d'arrêter tout et / ou une partie des
opérations de l'Entrepreneur affectée par ce manquement jusqu'à ce que les
conditions de travail reviennent à la normale. L’Entrepreneur n'a pas le droit de faire
une prolongation de délai, augmenter les coûts ou dommages résultant de ces arrêts.
3.0 Formation HSE
3.1 L’Entrepreneur, les gestionnaires et les superviseurs doivent fournir un soutien et des
ressources (y compris le temps suffisant) afin de s’assurer que la formation HSE est
adéquate et effective. L’Entrepreneur doit conserver le matériel de formation mise à
jour afin de refléter les changements apportés par les lois, règlements et normes.
3.2 Avant d’envoyer des employés sur le site une de formation spécifique d’induction doit
être faite, conformément aux exigences HSE. Pendant la durée du projet tous les
nouveaux employés doivent suivre une formation d’induction spécifique du site qui
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doit inclure une couverture complète des exigences HSE de l’ANGT et celles de
l’Entrepreneur.
3.3 L’Entrepreneur doit s'assurer que tous les conducteurs d’engins de construction,
d’équipements spécialisés et des véhicules sont compétents, expérimentés et
qualifiés conformément au Manuel des procédures HSE de l’ANGT. L’Entrepreneur
devra fournir et exiger que tous les employés suivent une formation spécialisée
applicable aux travaux par exemples. Les opérateurs dont les équipements de travail
ne sont pas couverts par les définitions ci-dessus, (soudeurs, grutiers, espaces
confinés, équipement de lutte incendie, etc.).
3.4 L’Entrepreneur devra fournir et obliger à ses employés de participer à la formation sur
le développement continue du commerce, y compris en permettant au personnel
d'assister à une formation ES & H fournie par le ANGT.
3.5 L’Entrepreneur doit fournir des brochures HSE ou autres brochures similaires sur les
meilleures pratiques HSE des entreprises et d’orientation à leurs employés.
3.6 L’Entrepreneur doit s'assurer que tous les fournisseurs, tout le personnel de livraison
et les visiteurs du site sont accompagnés en tout temps par un superviseur agréé et
responsable qui est pleinement conscient des dangers et des exigences HSE sur le
site.
4.0 Programme de sécurité comportementale
4.1 L’Entrepreneur doit fournir des ressources suffisantes afin d’administrer un
programme de sécurité comportemental.
4.2 Les représentants de l’Entrepreneur et les superviseurs doivent encourager et
accorder aux membres affectés au processus d'observation comportementale du
temps afin qu’ils fassent des bonnes observations et produisent des rapports.
5.0 Processus de Briefing
5.1 Les représentants de l’Entrepreneur et les superviseurs doivent mettre en œuvre un
processus de briefing quotidien acceptable du point de vue de l'employeur qui
communiquera de façon adéquate les risques et les mesures de contrôle requis pour
le travail à effectuer, et les données quotidiennes conservées pour une période
supérieure à 90 jours.
6.0 Programme d'encouragement HSE
6.1 L’Entrepreneur doit participer de façon active à un système d'incitation HSE du
Projet.
7.0 Evaluations HSE
7.1 L’ANGT effectuera des évaluations HSE durables du Projet. L’Entrepreneur doit
fournir à l’ANGT un accès rapide et complet de son site, un accès au processus HSE,
dossiers, enregistrement etc. les représentants de l’Entrepreneur doivent participer de
façon très active aux évaluations tel que recommandé par l’ANGT.
7.2 L’Entrepreneur doit mettre en œuvre son propre système d'évaluation adéquat,
d'inspection et de surveillance afin de couvrir tous les impacts et risques HSE des
travaux.
7.3 L’Entrepreneur doit s’assurer de résoudre tous les problèmes mentionnés dans les
rapports, évaluations, observations et visites de site HSE de l’ANGT en temps
opportun.
8.0 Notification d’Accident, d’incident et Investigation
8.1 La classification des Accidents doit être la même que celle de l’ANGT, cela inclut :
1er Catégorie
Tout accident/incident entrainant la mort.
Toute blessure à l’origine de l’absence d’un employé à la prochaine relève.
Toute autre blessure grave et d’occurrence dangereuse.
Toutes accident/incident entrainant l’hospitalisation immédiate 1 Person d’une période
de plus de 24 heures.
Tout dommage a la propriété à partir de 50 millions de Francs CFA provenant d’un
incendie, de déversement, et d’explosion.
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9.2 L’Entrepreneur doit initier des exercices réguliers de simulation afin de vérifier
l’effectivité du plan rapide d’intervention à des intervalles ne dépassant pas 3 mois.
L’ANGT a le droit d’assister à ces exercices de simulation d’urgences
10.0 Rapport HSE Mensuel de l’Entrepreneur
10.1 L’Entrepreneur doit envoyer les informations HSE suivantes à la fin de chaque mois
par courriel au Département HSE de l’ANGT le cinq du mois suivant au plus tard,
conformément au Manuel de Procédures HSE de visite de site de l’ANGT :
Nom de l’Entreprise Contractante.
Numéro du Projet.
Période du Rapport (mois).
Heures-homme Totales du Projet.
Heures travaillées pendant la période du rapport.
Nombre d’Heures-hommes travaillées depuis le dernier accident/incident de
catégorie 1.
Nombre et Détails d’accident/incident de Catégorie 1.
Nombre et Détails d’accident/incident de Catégorie 2.
Nombre et Détails d’accident/incident de Catégorie 3.
Nombre d’avis d’arrêt de travail publié pendant la publication du rapport.
Nombre de nouveaux employés prenant part à la formation d’induction
pendant la période du rapport.
Nombre de réunions HSE faites pendant la période de rapport.
Nombre d’évaluations HSE internes de l’Entrepreneur.
Nombre d’évaluations de conformité HSE de l’ANGT.
Détails (volume) de déchets retirés du site, y compris les ruisseaux types de
déchets et de la dispersion / méthode de récupération.
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L’original sera conservé en archivage interne à l’Entrepreneur, qui lui servira de preuve en cas de
litige avec l’un de ses employés.
Le règlement citera une liste de fautes graves donnant lieu, après récidive de la part du fautif et
malgré la connaissance du règlement interne, à licenciement immédiat de la part de son employeur,
ce sans préjudice des éventuelles poursuites judiciaires par l’autorité publique pour non-respect de la
réglementation en vigueur :
état d’ébriété pendant les heures de travail, entraînant des risques pour la sécurité des
riverains, clients, usagers et personnels, ainsi que pour la préservation de l’environnement.
propos et attitudes déplacés vis-à-vis des personnes de sexe féminin, à fortiori harcèlement
sexuel.
recours aux services de prostituées durant les heures de chantier.
comportements violents.
atteintes volontaires aux biens et intérêts d’autrui, ou à l’environnement.
refus de mise en application des procédures internes malgré rappel de la part de sa
hiérarchie.
négligences ou imprudences répétées ayant entraîné des dommages ou préjudices à la
population, aux biens, à l’environnement, notamment en rapport avec les prescriptions de lutte
contre la propagation des MST et du VIH-SIDA.
consommation de stupéfiants.
transport, possession et/ou consommation de viande ou de tout autre partie animale ou
végétale issue d’espèces protégées au sens de la Convention de Washington (CITES) et de
la réglementation nationale.
Les fautes plus graves encore telles que proxénétisme, pédophilie, coups et blessures, trafic de
stupéfiants, pollution volontaire grave, commerce et/ou trafic de tout ou partie d’espèces protégées
et/ou d’espèces provenant d’aires protégées, notamment l’ivoire, etc. donneront lieu à licenciement
immédiat dès la première constatation de la faute, ainsi qu’à transmission des éléments
caractéristiques de la faute aux services compétents de répression de l’Etat.
L’employeur établira une fiche de non-conformité pour chaque faute grave, dont copie remise à
l’intéressé, portant mention des dispositions prises pour mettre fin aux actes fautifs de sa part. Il
attirera l’attention des autres membres du personnel sur le type de dérive constatée. Cette fiche sera
transmise à la CGES en pièce jointe des rapports mensuels.
Procédures internes
L’Entrepreneur est tenu de présenter et d’appliquer les procédures internes suivantes :
Gestion des déchets.
Gestion des produits dangereux.
Stockage et approvisionnements en carburant.
Réduction des nuisances et des gênes aux riverains et aux activités économiques, incluant
les tracés de déviations provisoires de chantier.
Contrôle des MST/SIDA.
Comportement du personnel et des conducteurs.
Conservation de la nature (faune, flore, sols, eaux, air).
Conservation des patrimoines (archéologie et paysages).
Etat des lieux initial et de libération des sites (tous sites, emprunts, carrières et dépôts
compris).
Traitement des doléances.
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Ces procédures devront être simples, pragmatiques, intelligibles par tous (largement illustrées en
particulier), affichées sur les sites de mise en application et/ou dans ou sur les engins selon le besoin,
distribuées et enseignées au personnel quelque soit son niveau hiérarchique. Elles seront validées
par la CGES, le Maître d’Ouvrage et le partenaire financier extérieur du projet.
Des séances internes de contrôle de la connaissance et de la compréhension des procédures par le
personnel seront organisées par l’Entrepreneur, qui procèdera aussi tous les mois à un audit partiel de
l’application des procédures, et à un audit général tous les trois mois (modalités à établir en
conformité avec le Plan Assurance Qualité).
Personnel
Embauche
L’Entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus possible la
main d'œuvre dans la zone où les travaux sont réalisés, afin de favoriser les retombées socio-
économiques locales et de réduire la propagation des MST/SIDA.
A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé d’engager la main d'œuvre à
l’extérieur de la zone de travail. Il favorisera dans ce cas le regroupement familial de ses employés.
Identification et accès
Chaque membre du personnel de l’Entrepreneur se voit attribuer un badge, qu’il porte visiblement sur
lui en toutes circonstances durant les heures de travail. Ce badge porte la mention du nom et le logo
de l’Entrepreneur, les noms, prénoms et fonctions de l’employé, sa photo, le nom officiel du projet et le
lot de travaux, la durée de validité du badge à compter de la date d’établissement, également citée.
Les personnels embauchés à titre intérimaire disposent du même badge, portant mention de leur date
de fin de contrat.
Le responsable environnement de l’Entrepreneur, ainsi que son homologue de la CGES, disposent
d’un accès à toutes les installations et sites de l’Entrepreneur, à toute heure.
Responsable environnement de chantier
L’Entrepreneur est tenu de mettre à disposition un responsable de contrôle environnemental interne
de chantier; le personnel à mettre en place à temps partiel – la gestion des aspects qualité et
environnement par le même responsable est une possibilité - doit être autonome en terme de moyens
(véhicule, équipement informatique, bureau, appareil photo numérique, dictaphone, chaîne
d’arpenteur, petit équipement de terrain) et de responsabilité (rattachement hiérarchique direct à la
direction de travaux, aptitude à stopper l’exécution de travaux non-conformes, etc.).
Il a à sa disposition une copie de l’ensemble des documents produits dans le cadre de l’Etude
d’Impact Environnemental des projets sur lesquels il travaille.
Il est responsable de l’adaptation du règlement interne de l’Entrepreneur, ainsi que de la conception,
de la mise en œuvre et du suivi des procédures internes de mise en application de la politique
environnementale de l’Entrepreneur. Il appuie la préparation du projet d’exécution de l’Entrepreneur,
en veillant au respect des présentes clauses environnementales, de la réglementation applicable et
des directives du partenaire financier extérieur du projet. Il effectue les évaluations initiales de sites
(tous sites, emprunts, carrières et dépôts compris), suit leur exploitation ou utilisation, et préconise les
modes de libération de sites ; les rapports correspondant sont transmis à la CGES pour approbation.
Il préconise de manière générale toute disposition ou mesure environnementale nécessaire pour le
respect des présentes clauses environnementales, de la réglementation applicable et des directives
du partenaire financier extérieur du projet.
Il est tenu de produire mensuellement le bilan de conformité environnementale de l’Entrepreneur
quant à l’exécution des travaux ; il a également à charge, en lien avec la direction de travaux, la mise
en œuvre des actions de redressement de la situation en cas de non-conformité(s) constatée(s).
L’Entrepreneur reste responsable de l’efficacité environnementale du chantier.
De niveau ingénieur, il est chargé des contacts avec les riverains, les propriétaires et/ou exploitants de
sites ainsi que les autorités. Il recueille et traite les doléances. Il assure de manière générale le suivi
de l’ensemble des travaux.
Système de Management de l’Environnement (SME)
L’entreprise chargée des travaux mettra en place un système de management de l’environnement
(SME) qu’elle intégrera de préférence à son plan d’assurance qualité (PAQ). Elle chargera un
consultant du suivi de la bonne exécution de ce SME (missions de suivi tous les 3 mois).
Le Plan Environnemental de l’Entrepreneur gère les modalités de réalisation, de suivi et de contrôle
de l’ensemble des procédures citées. Il s’appuie largement sur les procédures internes existantes de
l’Entrepreneur, auxquelles il fait référence si celles-ci existent (il contribue alors à leur actualisation). Il
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développe le cas échéant les procédures de l’Entrepreneur qui ne sont pas individualisées pour raison
d’information et de sensibilisation large de son personnel (thèmes autres que ceux de la liste ci-
dessus).
Le Plan Assurance Qualité de l’Entrepreneur intégrera la stratégie de mise en œuvre, de contrôle et
de réponse aux situations de non-conformité environnementale et/ou socio-économique.
L’Entrepreneur établira un bilan mensuel spécifique de la mise en œuvre des procédures, porté à la
connaissance du personnel sur un tableau d’affichage séparé et sous format intelligible par tous. Le
bilan sera à transmis à la CGES, au Maître d’Ouvrage et au partenaire financier extérieur du projet ; il
comportera les copies en pièces jointes des fiches de non-conformités établies et des actions
correctives apportées.
Si l’Entrepreneur dispose déjà de procédures internes écrites, il devra fournir la preuve que ces
procédures sont connues de son personnel, appliquées et comprennent bien les présentes
prescriptions contractuelles. Il devra dans tous les cas les faire valider par la CGES, le Maître
d’Ouvrage et au partenaire financier extérieur du projet.
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Ces documents seront retournés à l’Entrepreneur avec l’approbation du Maître d’Œuvre ou avec toute
observation utile dans un délai raisonnable (3 ou 4 semaines par exemple) à compter de leur
réception par le Maître d’Œuvre, sauf en cas de convocation de l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre
pour discussion.
le site devra prévoir un drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de sa superficie en évitant
les points de stagnation.
L’Entrepreneur présentera avant le démarrage des travaux de préparation de son(es) site(s) le(s)
plan(s) d’installation(s) de chantier comportant les représentations :
de la végétation initiale et de celle qui sera conservée.
des dispositifs anti-érosifs et de contrôle des eaux de ruissellement à mettre en place en cas
de besoin.
les emplacements de stockage des matériaux de réhabilitation du site si celui-ci est décapé,
dans le cas où il est destiné à être re-végétalisé.
les dispositifs prévus de gestion des déchets, de traitement et d’évacuation des eaux usées.
les emplacements de stockage de produits dangereux et/ou inflammables, dont les déchets,
et les dispositifs prévus de contrôle des accidents (sécurité incendie, rétention, séparation par
catégories…).
les accès de secours pour l’intervention des pompiers ou autres services d’urgence,
et tout autre dispositif de protection de l’environnement ou lié à la sécurité des personnes et
des biens que prévoirait les clauses contractuelles du présent marché, la réglementation en
vigueur et les directives applicables du ou des partenaire(s) financier(s) du projet.
L’Entrepreneur présentera au Maître d’œuvre un dossier de demande d’occupation de site présentant
les équipements à réaliser et la justification des solutions et dimensionnements retenus en rapport
avec la nature de son(es) installation(s). L’approbation de ce dossier conditionne l’accord de
démarrage des travaux de préparation des sites.
Ce dossier incluant la présentation des installations de l’Entrepreneur et sa conformité aux clauses et
réglementations en vigueur sera également transmis si l’Entrepreneur utilise des installations
existantes.
Les pièces relatives à l’installation principale de l’Entrepreneur (dossier de demande d’occupation de
site et de libération de site) pourront être examinées pendant un délai maximal de 15 jours ouvrables.
Les engins et véhicules de l’Entrepreneur devront être conformes aux standards internationaux
d’équipements de sécurité et anti-bruits (insonorisation des capots, échappements...) et d’émissions
atmosphériques. La qualité des carburants devra satisfaire la réglementation nationale en vigueur.
A l’arrivée sur site de travaux, tout engin, matériel ou véhicule de l’Entrepreneur susceptible de
pouvoir contribuer à la propagation d’espèces végétales envahissantes – notamment en cas de
transport transfrontalier d’engins entre bases-pays de l’Entrepreneur – devra être lavé conformément
aux prescriptions de l’OP 4.09 (Pest Management) de la Banque Mondiale.
L’Entrepreneur est tenu de présenter pour approbation à la CGES un dossier de demande
d’occupation de sites (portant constat de l’existant) qu’il compte utiliser durant la période des travaux,
incluant pour les aspects environnementaux, un descriptif :
du site et de ses accès.
de l’environnement proche du site.
des usages et des droits de propriétés du site.
des procédures réglementaires engagées le cas échéant sous la responsabilité de la
Commission Préfectorale (dégâts aux cultures, etc.).
des dispositions prises pour réduire les conséquences de la mise en exploitation du site :
sécurité des personnes et des usagers des voies d’accès et sur le site, préparation du site en
prévision des modalités de sa libération, nuisances et gênes éventuelles, etc.
des dispositions de libération du site telles que convenues sur plan avec son propriétaire et/ou
son utilisateur, intégrant toutes les dispositions environnementales propres à réduire les
conséquences secondaires de son occupation, qu’il s’agisse de simple réhabilitation et/ou de
réaménagement.
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et sociales
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L’accent sera mis sur les sensibilités du site et de ses environs, conditionnant la possibilité
d’implantation ou d’extension du site et la nature des activités autorisées ; le dossier présentera de
manière précise les dispositions que l’Entrepreneur mettra en œuvre pour remédier aux impacts
potentiels des travaux sur les sensibilités reconnues.
Le dossier sera illustré de manière systématique par des photographies représentatives des états
initiaux des sites, ainsi que par le ou les plans et extraits de cartes nécessaires à la compréhension
des sensibilités et des dispositions prises.
Les sites de travaux ne doivent pas être implantés ni porter atteinte d’une quelconque manière aux
zones sensibles présentées dans les Etudes d’Impact Environnemental des projets (ressources en
eau et ripisylves, flore locale, plantations privées, etc.). Ces EIES présentent également pour les sites
d’emprunt et de carrières de roche massive certaines dispositions à intégrer.
Il est rappelé à l’Entrepreneur qu’il garantit en toutes situations et périodes le Maître d’Ouvrage contre
les éventuelles doléances et recours de la part de tiers (au sens de personnes ou d’entités, publiques
ou privées) quant à l’utilisation de sites, même provisoire et quels qu’en soient leurs usages.
La minimisation des impacts relatifs à l’usage des terres pour les besoins des travaux, requiert une
procédure de concertation site par site pour déterminer des objectifs de remise en état des sites après
usage. Les recommandations suivantes sont à prendre en compte par l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur proposera à la Cellule de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) le lieu de ses
installations de chantier et présentera un plan d’installation de chantier. L’Entrepreneur sollicitera
l’autorisation d’installation de chantier auprès de la CGES.
L’importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à réaliser, le
nombre d’ouvriers, le nombre et le type d’engins, etc. Le plan d’installation principale de chantier
devra tenir compte des aménagements et mesures de protection suivantes :
les limites du site choisi doivent être à une distance d’au moins :
- 500 m de tout cours d’eau de surface.
- 500 m d’un forage d’hydraulique villageoise, et 5 000 m d’un forage destiné au pompage
d’eau minérale naturelle (la nouvelle réglementation sur les Zones de Protection des
Ressources en Eau s’appliquera de plein droit dès son adoption).
- 250 m d’équipements sensibles (infrastructures sanitaires, éducatives) et de quartiers
d’habitations. La direction des vents dominants sera un critère de choix du site (pas
d’habitations sous le vent).
le choix du site d’implantation ne pourra être fait en zone paysagère sensible (toutes les
crêtes et points de vue sont exclus, ainsi que la proximité des sites d’intérêt paysager,
touristique ou culturel), ni en zone-tampon d’une aire protégée quelque soit son statut.
le site devra être délimité par une clôture ou un mur d'enceinte infranchissable, l'accès devra
en être rigoureusement contrôlé.
les sorties de véhicules et d’engins devront être localisées et aménagées de manière à ne
présenter aucun risque pour la sécurité des piétons et automobilistes, notamment du point de
vue de la visibilité de la signalisation et du règlement de la circulation. Les entrées et sorties
de véhicules devront être possible sans perturbations des circulations locales.
les centrales de fabrication d'enrobé doivent être situées au minimum à 500 m de toute
habitation (1 000 m dans la direction du vent dominant), et être équipées de dispositif
antipollution adapté de telle manière que les poussières et les cendres émises soient captées.
le site sera de préférence choisi sur un emplacement déjà dégradé par d’anciens travaux, par
érosion, etc. Il devra être choisi afin de limiter le débroussaillement, l’arrachage d’arbustes,
l’abattage des arbres. Les arbres utiles ou de grande taille (diamètre supérieur à 20 cm)
seront à préserver sur le site et à protéger.
le drainage adéquat des eaux sur l’ensemble de la superficie doit éviter les points de
stagnation.
L’Entrepreneur présentera avant le démarrage des travaux de préparation de son(es) site(s) le(s)
plan(s) d’installation(s) de chantier comportant les représentations :
de la végétation initiale et de celle qui sera conservée.
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des dispositifs anti-érosifs et de contrôle des eaux de ruissellement à mettre en place en cas
de besoin.
des emplacements de stockage des matériaux de réhabilitation du site si celui-ci est décapé.
des dispositifs prévus de gestion des déchets, de traitement et d’évacuation des eaux usées.
des emplacements de stockage de produits dangereux et/ou inflammables, dont les déchets,
et les dispositifs prévus de contrôle des accidents (sécurité incendie, rétention, séparation par
catégories, etc.).
des accès de secours pour l’intervention des pompiers ou autres services d’urgence.
et tout autre dispositif de protection de l’environnement ou lié à la sécurité des personnes et
des biens que prévoirait les clauses contractuelles du présent marché, la réglementation en
vigueur et les directives applicables du partenaire financier extérieur des projets.
L’Entrepreneur présentera à la CGES un dossier de demande d’occupation des sites qu’il compte
occuper, présentant, pour chaque site, l’état initial de l‘environnement (voir détails au paragraphe
spécifique dans la suite de ce texte), les équipements à réaliser et la justification des solutions et
dimensionnements retenus en rapport avec la nature de son(es) installation(s), ainsi que les
dispositions environnementales prises pour réduire les impacts et assurer la réhabilitation.
L’approbation de ce dossier conditionne l’accord de démarrage des travaux de préparation des sites.
Ce dossier incluant la présentation des installations de l’Entrepreneur et sa conformité aux clauses et
réglementations en vigueur sera également transmis si l’Entrepreneur utilise des installations
existantes.
Les pièces relatives à l’installation principale de l’Entrepreneur – voire aux sites présentant un risque
particulier (stockage de carburant sur un autre site que le site principal, par exemple) - pourront être
examinées pendant un délai maximal d’un mois.
Choix des aires destinées à l'usage de l'Entrepreneur
Les aires de dépôt ou d'emprunt devront être localisées, en règle générale, sur des terres à faible
capacité agricole ou forestière. C’est souvent le cas des sites d’emprunt de gravillons latéritiques.
Les aires retenues par l'Entrepreneur pour ses installations et/ou comme aires de stockage ou
d’emprunt de matériaux devront être à plus de 500 m d'un cours d'eau ou dans le cas contraire être
accompagnées d'un dispositif permettant d'éviter tout risque de pollution ou de sédimentation issues
de ces aires. Elles ne devront pas être situées sur des zones de cultures sans l’accord préalable du
cultivateur.
L'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre la liste et la localisation des sites qu'il compte
exploiter, ainsi que pour chaque site, un plan de réaménagement. Tous les sites autorisés et l'accord
sur le plan de réaménagement par le Maître d’Œuvre seront notifiés à l'Entrepreneur dans un délai de
30 jours à compter de la date de réception de la demande de l'Entrepreneur.
Lors du choix des sites destinés à l’usage des travaux, l’Entrepreneur devra au titre de la prise en
compte de l'environnement épargner les sites d'intérêt particulier, écologique, agricole, touristique ou
sensible pour le respect des cultures locales.
Enquête foncière préalable
Après prospection et identification, les sites destinés à l’usage de l’entrepreneur feront l'objet d'une
enquête foncière préalable qui devra déterminer :
La nature des droits fonciers coutumiers.
L'utilisation traditionnelle du site et notamment si elle est agricole, permanente ou en rotation
avec jachère de durée plus ou moins longue.
La présence d'arbres plantés ou spontanés, objets d'une collecte régulière, fruitière ou autre,
La destination : L'usage du site, agricole ou autre, après remise en état et souhaité par les
exploitants actuels.
Les données recueillies au cours de cette enquête seront partie prenante du plan général de
réhabilitation que l'Entrepreneur doit soumettre au Maître d’Œuvre.
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Après le repli du matériel, la réalisation des travaux de réhabilitation et/ou de réaménagement du site
et l’approbation du dossier de libération de site présenté à la CGES, un procès-verbal constatant la
remise en état conforme du site devra être dressé et joint au P.V. de la réception des travaux, les
autres pièces en étant les annexes.
Cette procédure d’abandon s’applique également aux sites temporairement exploités par
l’Entrepreneur, comme les emprunts, carrières de roche massive, sites de dépôts de matériaux, etc.
Remise en état des sites après exploitation
L’Entrepreneur est tenu de se conformer à la réglementation gabonaise en matière de réhabilitation
des zones d’emprunts et de remise en état des lieux (code des mines).
Un plan de remise en état de chaque site sera préparé par l’Entrepreneur et soumis à l'agrément du
Maître d’Œuvre.
La remise en état des lieux devra se faire en accord avec la destination d'usage du site après
réhabilitation telle que souhaitée par les exploitants actuels du terrain en tenant compte de l'usage du
site avant son exploitation ainsi que des aptitudes et contraintes du contexte écologique local.
Le plan de remise en état spécifiera les obligations de l’Entrepreneur et les contributions éventuelles
des populations locales à des aménagements productifs qu'elles auraient sollicités.
Dès que l'exploitation d'un emprunt ou gisement est abandonné, la zone est réaménagée
conformément aux plans proposés et un état des lieux est dressé en fin de réaménagement, en
présence du Maître d’Œuvre et des représentants de la CGES.
Les travaux minimaux à réaliser par l’Entrepreneur dans le cadre de la remise en état des aires
utilisées sont :
enlèvement des matériaux restants et excédentaires.
enlèvement de tout corps étranger et déchets.
remise en place de la couche de terre arable, si elle a été retirée au début des travaux.
égalisation et nivellement des terrains.
démontage et évacuation des installations si elles ne sont pas réaffectées à un autre usage.
L’Entrepreneur est ainsi tenu de procéder à la récupération de tous les matériaux excédentaires
(déblais excédentaires, déchets de démolition, etc.), et leur acheminement vers des lieux de stockage
appropriés à fixer en concertation avec les autorités et la CGES (ancienne carrière par exemple).
L'abandon en bord de route de matériel ou d'épaves d'engins n’est absolument pas autorisé.
L'Entrepreneur préviendra le Maître d’Œuvre de la remise en état d'une aire et fixera une date afin
qu'un état contradictoire des lieux après travaux puisse être dressé.
Si lors de l’établissement de l’état des lieux contradictoire final, il est établi que des matériaux ont
chuté dans les lits de rivières et risquent de perturber le régime d’écoulement, le curage de ces cours
d’eau devient obligatoire et demeure à la charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur sera seul responsable des travaux et frais complémentaires afin de parachever la
remise en état et des actions de dépollution complémentaires.
Les travaux seront réalisés sur la base de l'accord préalable conclu avec le propriétaire ou l’exploitant
du site en tenant compte de l’état des lieux initial et de la valeur initiale productive ou
environnementale du site, sa configuration et la nature des matériaux récupérés en vue de sa
réhabilitation.
Les types de situations principalement rencontrés à prendre en compte pourront être les suivants,
avec les devoirs respectifs de l'Entrepreneur, pour conduire à bien une réhabilitation durable et la plus
utile possible.
Cas N°1: Remise en état à des fins sylvo-pastorales
Le remodelage du site sera destiné à maîtriser les risques d'érosion hydrique et favoriser la
réimplantation et la croissance d'une végétation naturelle spontanée. Celle-ci sera accélérée par
l'incorporation de semences de graminées locales en fin des travaux de remodelage du site. Des
semences traitées de légumineuses locales, pourront être semées lors de ces travaux.
En règle générale, les techniques utilisées seront celles préconisées en fonction des caractéristiques
pédologiques et climatiques du site par les services nationaux dont relève la gestion des parcours et
la conservation des sols.
Ces travaux sont inclus dans les prix remis par l'Entrepreneur ou dans les postes prévus à cet effet.
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et sociales
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Les propriétaires et exploitants s'engagent à une mise en défens du site contre le bétail pendant au
moins trois ans.
Cas N°2: Remise en état à des fins agricoles
Celle-ci ne sera justifiée que si un usage agricole antérieur a été constaté ou que les conditions
initiales du site étaient en mesure de le permettre. Le travail de remodelage du site et de remise en
place des terres sera conforme aux possibilités et pratiques de l'usage agricole local traditionnel.
Ces travaux sont inclus dans les prix remis par l'Entrepreneur ou dans les postes prévus à cet effet.
Dans le cas où des arbres fruitiers productifs auraient été éliminés, l'Entrepreneur fournira le nombre
d'arbres correspondants pour les espèces souhaitées par l’exploitant. Les plants seront livrés sur le
site. Leur plantation, protection et maintenance ultérieures sont à la charge de l’exploitant.
Cas N°3: Remise en état à des fins de plantations forestières productives
Cette mise en valeur éventuellement demandée par l’exploitant ne sera recevable que sous condition
que l'état initial du site ou après remise en état sans apports de terres extérieurs au site, permette une
croissance productive d'essences utilisées à des fins de reboisement.
Cette appréciation relève de l’Entrepreneur et, en cas de conflit avec l’exploitant du site, soumise à
l’appréciation des autorités forestières locales.
L'Entrepreneur aura à sa charge la fourniture des plants forestiers en nombre requis suivant les
normes de plantation forestière. Il les livrera sur le site après en avoir averti l’exploitant et à une
période de l'année propice à la réussite de la plantation. Les travaux de mise en place des plants et
d'entretien ultérieur des arbres seront à la charge du propriétaire planteur.
Cas N°4: Remise en état partielle de sites - Cas des carrières de matériaux rocheux
La remise en état fera l'objet d'un accord particulier avec les propriétaires coutumiers portant sur une
remise dans l'état de fin de travaux si l'exploitation ultérieure de la carrière est souhaitée par ceux-ci.
Dans le cas contraire, des travaux destinés à favoriser la réimplantation d'une végétation spontanée
seront entrepris, dans les limites de la topographie du site après exploitation et des matériaux
disponibles avant travaux ou issus des déblais provenant des travaux objets du Marché et entreposés
dans la carrière en fonction des commodités des chantiers.
Dans tous les cas, l'Entrepreneur aura à charge de mettre en place un dispositif durable destiné à
contrôler les ruissellements éventuellement issus du site de la carrière qu'il a exploité.
Cas N°5: Remise en état partielle de sites comportant des mares artificielles temporaires ou
permanentes créées lors de l’exploitation des gîtes de matériaux
A la demande des autorités coutumières, les mares pourront être maintenues en l'état et leur
extension hors travaux de remise en état.
Pour les tronçons de la route situés en zone particulièrement humide, la préparation des terres en vue
de la réhabilitation de sites devra tenir compte des conditions particulières de drainage. Les travaux
de remodelage de la topographie du site à réhabiliter devront en permettre un drainage satisfaisant et
un profil le moins sensible possible à l'érosion. La préparation des terres destinées à une
végétalisation spontanée ou artificielle et, plus encore, la mise ou remise en production agricole ou
forestière, devra respecter les règles suivantes :
1. Avant dépôt et régalage des terres végétales, une sous-couche d'environ un mètre
d'épaisseur devra être mise en place en évitant au mieux sa compaction par les engins de
terrassement et en utilisant le matériau le mieux drainant possible disponible à partir du stérile
du site. Dans tous les cas, on ne procédera pas à la mise en place de cette sous-couche à
partir de terres saturées en eau. La sous couche ainsi mise en place devra être pénétrable
par les racines des plantes.
2. La sous-couche mise en place fera l'objet d'un travail de sous-calage dans sa partie
supérieure sur au moins 30 cm et exécuté en période sèche.
3. La sous-couche sera par la suite recouverte par les terres végétales stockées initialement
avant la mise en exploitation du site et sur une épaisseur homogène et régulière, équivalente
à celle de l'horizon superficiel existant initialement.
Toujours pour ces conditions de zone humide, la nature des travaux de végétalisation ou de
reboisement, sera fonction de l'occupation antérieure du site, de la présence de formations végétales
plantées par l'homme, des souhaits éventuellement manifestés par les propriétaires légitimes désireux
d'une mise en valeur particulière dont ils s'engagent à assurer la maintenance.
Dans le cas de formations végétales, forestières ou non, naturelles ou secondaires incluant des
jachères anciennes, l'Entrepreneur aura en charge d'installer un couvert végétal protecteur de
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l'érosion et régénérateur du sol, favorisant une implantation ultérieure rapide d'une végétation
spontanée ou plantée.
A cet effet, il pourra procéder à un semis de plantes de couverture (du type Pueraria ou autre)
habituellement utilisées en zone humide pour la protection des plantations industrielles. Dans le cas
où le propriétaire public ou privé, manifesterait l'intention de voir le site réhabilité converti en plantation
forestière et dont il s'engagerait à assurer l'entretien ultérieur ou dans le cas où le propriétaire
justifierait de la présence initiale d'arbres fruitiers productifs, l'Entrepreneur aura en charge la
fourniture des plants forestiers en nombre correspondant aux normes de plantation pour les essences
de reboisement d'usage courant dans la région ou la fourniture d'arbres fruitiers en nombre et espèces
remplaçant ceux que l'utilisation du site aura éliminés. Les travaux de mise en place des plants et
l'entretien ultérieur de ceux-ci sont à la charge du propriétaire.
Pour le cas des zones d'emprunt de matériaux à forte sensibilité écologique (que l’Entrepreneur
tâchera évidemment d’épargner), il est nécessaire d'insister sur la prise en compte des risques
d'impacts négatifs.
A cet effet, les sites à forte sensibilité écologique telles que les alluvions de rivières feront l'objet d'une
étude d'impact spécifique accompagnant la demande d'autorisation d'exploitation. Cette étude devra
justifier les possibilités d'exploitation des volumes de matériaux à extraire, sans que cette exploitation
ne porte préjudice à l'équilibre du cours d'eau.
L'étude sera accompagnée des modalités d'exploitation prévues dans cet objectif et des ouvrages de
stabilisation à mettre en place pour compenser d'éventuelles ruptures d'équilibre des sites dont la
mise en exploitation est demandée.
Enfin, particulièrement en zone humide où les traditions de localisation de l'habitat en bord de route
est très fréquent, il est nécessaire dans le cadre de la réhabilitation de la base-vie après cessation du
chantier, qu’un accord soit conclu entre les autorités administratives et coutumières usufruitières du
site et l'Entrepreneur.
L’accord prévoira qu’après cessation des travaux que le site soit remis en un état proche de l'initial
avant travaux ou que les infrastructures fixes de la base-vie soient remises à l’exploitant.
L'Entrepreneur s'engage toutefois à éliminer les déchets de toute nature avant remise".
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Mise en place de palissades au pied des remblais situés à proximité des arbres, afin d'éviter
tout dégât pouvant être provoqué par des blocs de pierres.
Evitement de la plantation de clous dans les troncs des arbres, de la fixation aux arbres de
câbles ou chaînes sans mesures de protection, de l’installation des brûleurs ou d'autres
sources de chaleurs à proximité des arbres ou arbustes, etc.
Evitement de réaliser des remblais dans une zone de 2 m à partir du tronc. Dans la zone des
racines située au-delà des 2 m précités, on ne peut réaliser de remblais qu'au moyen de
matériaux perméables, mis en place à partir de la zone extérieure à la zone des racines.
La couche supérieure du sol en place sera préalablement ameublie. La hauteur maximale de
remblai ne devrait pas dépasser les 30 cm pour les arbres fruitiers et 1,00 m pour les
essences plus robustes. On prendra des mesures assurant l’aération du terrain pour les
remblais supérieurs à 30 cm (utilisation de couche de pierres ou de branchages).
Si la réalisation de fondations d'ouvrages d'art dans le domaine des racines est inévitable, on
y ménagera des vides pour le passage des racines principales, en tenant compte d'une marge
pour leur croissance. La position de ces racines sera déterminée par des sondages manuels.
Les revêtements exécutés dans la zone des racines devront être réalisés avec des matériaux
perméables tels que des gravillons. Dans le cas des revêtements imperméables, on
ménagera une surface non revêtue de 4 m2 au minimum par arbre dans la zone des racines.
On protégera immédiatement les racines mises à nu contre les rayons du soleil et le
dessèchement particulièrement si des fouilles doivent rester ouvertes plus de 3 jours. Cette
protection peut être assurée avec de la toile, des bandes de papier ou de tissu qui seront
maintenues humides en permanence. Les feuilles de plastique ne conviennent pas. Lors du
remblayage des fouilles, les racines seront recouvertes de terre végétale meuble et arrosées.
Les arbres remarquables identifiés comme tels après concertation avec la population locale et
les autorités, seront protégés par la construction de barrières en bois autour des troncs et
prescription de mesures liées au chantier avoisinant.
Le traitement rapide et correct des dégâts revêt une grande importance. Les dégâts les plus
fréquents seront traités comme suit :
o Racines endommagées : les parties atteintes seront taillées avec un outil tranchant et
recouvertes d'une couche de protection appropriée.
o Ecorce endommagée : toutes les parties blessées des troncs ou des branches seront
taillées avec un outil tranchant. Les blessures importantes, qui s'étendent sur plus de 1/10
du périmètre du tronc, seront de plus protégées par un mastic spécial ou de l'argile et
recouvertes par un bandage de jute.
o Branches cassées : ces branches seront sciées proprement, de façon que toute la zone
endommagée soit supprimée. L'emplacement de la taille sera recouvert d'un mastic
spécial de protection.
prétraitement minimal. La fosse septique et son puits perdu doivent être assez éloignés des lieux
d’exploitation des eaux par la population locale (puits, rivières).
- La base-vie doit également être dotée de bassin de décantation recevant les eaux de lavage des
équipements. Dans la mesure du possible, ces eaux seront utilisées en circuit fermé pour
minimiser les quantités d’eau exploitées et limiter au maximum les pollutions afférentes.
- Le nettoyage des véhicules en dehors de ces aires aménagées ou des stations-service (et surtout
à proximité des rivières) est strictement interdit.
- Le choix des emplacements du bassin de décantation et de la fosse septique se fera en
concertation avec la CGES.
- Les réservoirs de carburant des véhicules et équipements du chantier seront remplis avec des
pompes à arrêt automatique.
- Compte tenu des pratiques constatées sur les chantiers et en l’absence de stations-service,
l’entretien périodique des engins doit se faire sur place, dans des aires aménagées à cet effet :
aire bétonnée muni d'une fosse, dispositif de collecte des huiles, drain relié à une fosse de
collecte des fuites conçue pour stopper les sables et les huiles.
- Les engins peu à pas mobiles seront entretenus sur place. Les huiles usées des vidanges seront
récupérées, stockées dans des réservoirs étanches à prévoir dès le début des travaux et
évacuées vers la cimenterie de Ntoum pour être incinérées dans le four de l’usine ou les
installations de VEOLIA à Port-Gentil conçues spécialement pour le traitement des huiles
usagées.
- Tout rejet de filtres, de pièces usagées ou d'huiles de vidange dans la nature (particulièrement
dans les rivières) constitue une infraction grave pour laquelle l’entreprise sera infligée d’une
amende.
- Toute utilisation éventuelle de produits herbicides et insecticides sera soumise à l’agrément du
Maître d’Œuvre. L’Entrepreneur demeure entièrement et civilement responsable des accidents qui
résulteraient de l’emploi de tels produits quels qu’ils soient ainsi que des engins de pulvérisation
et d’épandage.
- L’Entrepreneur ne pourra importer, acquérir, stocker, utiliser, évacuer ou détruire sans autorisation
écrite du Maître d’Ouvrage un produit contenant un ou plusieurs des éléments figurant sur les
listes de produits dangereux de la Convention de Stockholm (Liste des 12 composés strictement
prohibés au plan international).
L’Entrepreneur devra présenter dans son offre un engagement signé à ne pas importer, acquérir,
stocker, utiliser, évacuer ou détruire sans autorisation écrite du Maître d’Ouvrage un produit de
cette liste, qui sera jointe à sa lettre d’engagement.
En cas d’autorisation, le Maître d’Ouvrage établira un cahier des charges spécifique à l’opération
concernée par l’importation, l’acquisition, le stockage, l’utilisation, l’évacuation ou la destruction du
seul produit autorisé, conformément aux normes internationales en vigueur.
- L’Entrepreneur est également tenu de :
Prendre toutes les mesures préventives et curatives ainsi que les précautions raisonnables
pour empêcher les fuites et les déversements accidentels de produits susceptibles de polluer
les ressources en eau ou le sol.
Prendre toutes les précautions possibles lors du ravitaillement des véhicules de
transport et la machinerie.
Ne pas ravitailler les véhicules ou la machinerie à proximité des canaux de circulation
des eaux de drainage et des rivières.
Prévoir des mesures en cas de contamination accidentelles (matières absorbantes, décapage
de la couche de sol atteinte par les hydrocarbures et mise en décharge),
Garder sur place une provision de matières absorbantes ainsi que des récipients
étanches bien identifiés, destinés à recevoir des résidus pétroliers et les déchets en
cas de déversements accidentels.
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- Les matériaux mis en œuvre par l’Entrepreneur pour le comblement éventuel de puits traditionnels
doivent impérativement être sains et non pollués – les dispositifs tenant lieu de margelle ou les
margelles doivent être évacués avant comblement. Toute atteinte à la qualité des eaux
souterraines, quelle que soit leur pollution au moment de la réalisation des travaux, doit être
évitée.
La margelle du puits ou qui en tient lieu doit le cas échéant être évacuée avant comblement.
La partie supérieure du puits doit de préférence être comblée avec des matériaux argileux.
Ces dispositions ne présument pas du règlement par l’Entrepreneur des indemnités à verser au
propriétaire du puits, sauf en cas de puits manifestement abandonné et déjà pollué.
- L’Entrepreneur devra évaluer la nature et le caractère polluant ou non des matériaux qu’il évacue ;
en cas de doute sur le degré de pollution d’un matériau, celui-ci doit être mis en œuvre ou en
dépôt de telle manière à éviter toute atteinte en retour à l’environnement.
Les matériaux de décapage de chaussée qui comportent une fraction de matériaux pollués
devront être mis en dépôt sur des sites pour lesquels les risques de pollution des eaux (de surface
et souterraines) sont faibles. La réhabilitation de ces sites comportera un drainage amont des
eaux de ruissellement afin de limiter les contacts entre matériau de dépôt et eaux de
ruissellement.
Les produits de curage de caniveaux et de fossés, les déchets de manière générale, doivent être
traités conformément à la réglementation en vigueur.
En cas d’absence de textes applicables ou d’impossibilité d’application de ces textes – filières
agréées d’élimination notamment – l’Entrepreneur mettra en œuvre la pratique courante dans le
contexte local qui présente le moins de risques pour l’environnement, soit le transfert sur site de
décharge formalisée.
- L’Entrepreneur détaillera dans son offre les mesures concrètes qu'il compte prendre pour la
protection des eaux et des sols contre la pollution (construction de merlons d'une capacité de
rétention suffisante autour des bacs de stockage de carburant, de lubrifiants et de bitumes pour
contenir les fuites, des séparateurs d'hydrocarbures dans les réseaux de drainage associés aux
installations de lavage, d'entretien et de remplissage en carburant des véhicules et des engins,
installations d'évacuation des eaux usées des cuisines et cantines, dimensionnement et entretien
de la fosse septique, etc.).
Protection des besoins en eau des populations
- La protection des besoins des populations en eaux potables se fait en assurant les besoins en
eau du chantier tout en respectant les besoins des populations, du bétail et de la faune tels qu'ils
étaient satisfaits auparavant, qu'il s'agisse des eaux de surface ou des eaux souterraines.
- La recherche et l'exploitation des points d'eau étant à la charge de l’Entrepreneur, celui-ci veillera
à ne pas compromettre l'alimentation en eau des populations locales. A ce titre, l’Entrepreneur
devra soumettre à l'approbation de l'Administration ses plans pour le développement et
l'exploitation éventuelle des forages d'eau (avec le calcul détaillé des quantités maximales qui
seront pompées par période de 24 heures).
- Si, de l'avis de l'Administration, le pompage sur un site approuvé entraîne une diminution
importante du débit des puits et des sources du voisinage, l’Entrepreneur devra alimenter en eau
de quantité et de qualité au moins équivalentes les populations concernées.
- L’Entrepreneur devra informer les chefs des villages concernés, 30 jours avant de dériver
provisoirement, en tout ou en partie, l'eau d'une quelconque rivière pour ses travaux (cas de
l’exploitation des gîtes et carrière en dehors de l’agglomération urbaine).
- En fin de chantier, les puits, forages et mares créés pour les besoins des travaux seront remis aux
populations usufruitières coutumières. Toutefois, cette remise n’inclut pas nécessairement celle
des dispositifs d’exhaure tels que les pompes.
Conservation des sols et stabilisation des talus
- La protection contre l'érosion des talus de toute nature doit être conçue et réalisée pour en
permettre la durabilité, la meilleure possible, compte tenu de l'ensemble du contexte écologique
local et des techniques qui lui sont applicables dans ce contexte. Cet objectif concerne aussi les
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précautions à prendre en cours de travaux et sans attendre que les travaux définitifs de
stabilisation et végétalisation ne soient achevés.
- Pour les talus les plus sensibles à l'érosion, il devra être préconisé une "prévégétalisation" sous la
forme d'une couverture provisoire de branchages feuillus, paillage qui protègent les surfaces
menacées en attendant l'implantation de matériel végétal vivant.
- La récupération, le stockage des sols et leur ensemencement par des légumineuses qui
enrichissent leur teneur en azote ainsi que la mise en place d'une couche de 10 cm de terre
végétale, suivie d'un sous-solage du sol compact argileux permettant d’augmenter la perméabilité
et le pouvoir d'infiltration, sont recommandés.
- En principe, cela devrait déjà suffire à faire démarrer la végétation assez rapidement, mais cette
reprise sera accélérée par un semis (manuel, à la volée, afin d'éviter des tassements) d'une
graminée ou d'une légumineuse formant un tapis dense.
- La réglementation de l'accès à ces zones permettra la consolidation du tapis végétal et l'apparition
spontanée d'une végétation arbustive. Dans le cas où une croissance rapide de la végétation est
particulièrement requise, un apport fractionné de fertilisation doit être fait en complément de la
terre végétale.
- La conservation des sols implique aussi la nécessité de protéger l’horizon superficiel "fertile" des
horizons sous-jacents qui doivent être considérés comme des "polluants" dès lors que les travaux
ou l’érosion induite conduisent à recouvrir la couche superficielle par ces matériaux.
Des précautions particulièrement strictes sont alors à prendre par l’Entrepreneur pour :
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aménager les abords des carrières (entrée du site, route d'accès) avec quelques apports en
terre végétale et des plantations.
- Pour les carrières de sable, les aménagements conçus afin de réduire l'impact sur le paysage
doivent être exécutés le plus tôt possible et permettre dans tous les cas de masquer au mieux la
dégradation causée par l'exploitation. Les mesures préconisées à cette fin sont :
création d'écrans par lever de terre et plantations appropriées ;
réalisation de talus paysager :
soit en couchant les talus d'une manière uniforme à 45° avec bermes de 4 à 5 m de large,
afin que puissent être réalisés un recouvrement de la terre végétale et un équilibre de la
masse rocheuse (en général, ces talus comporteront très peu de faune).
soit en réalisant des talus hétérogènes avec variation de pente et dépôt de rocaille
permettant de diversifier la végétation et surtout d'obtenir un biotope pour une certaine
faune.
Ces talus et écrans éviteront les formes rectilignes et les plantations d'alignement.
- Pour les carrières de roches massives, l'exploitation devra laisser :
des formes sculpturales harmonieuses et diversifiées.
des contrastes de formes et d'ambiance.
la mise en sécurité des parties les plus dangereuses.
Tous ces aménagements feront l’objet de propositions écrites de la part de l’Entrepreneur à la CGES
et au Maître d’Œuvre qui notifiera à l’Entrepreneur les solutions à retenir.
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Assurera un contrôle rigoureux des lieux de stockage des produits dangereux (explosifs,
hydrocarbures, etc.).
Veillera à ce qu'aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, entre le coucher et le lever
du soleil, sans signalisation adéquate acceptée par le Maître d’Œuvre.
Assurera une formation de ses chauffeurs en matière de prévention routière.
Organisera des séances de sensibilisation de ses ouvriers et de la population riveraine de la
zone des travaux focalisées sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement.
Informera les autorités des opérations particulières ou à risque en vue de pouvoir solliciter une
intervention rapide en cas de problèmes (secours, rétablissement de l’ordre public).
Communiquera les plans de tirs d’explosifs éventuels aux autorités et aux riverains par le biais
de la CGES et utilisera des avertissements sonores préalablement à la réalisation de ces tirs.
Prendra toutes les mesures préventives contre les incendies (interdictions de fumer et
d’utilisation du feu aux endroits à risque).
Mettra à disposition les équipements de lutte contre les incendies : citernes d’eau, extincteurs,
etc.
Instaurera un plan d’urgence permettant une intervention efficace en cas d’accident ou de
catastrophe naturelle.
- Sécurité d’emploi des produits mis en œuvre dans le cadre des travaux :
Différents produits chimiques devront être utilisés dans le cadre des travaux : colles pour
bordures béton, adjuvants pour bétons, liant pour agrégats, produits dégraissants pour les
ateliers de mécanique, etc.
L’Entrepreneur présentera à la CGES (en vue de l’agrément de tel ou tel produit) un état des
disponibilités de produits de différentes marques commerciales qui intègre, comme critères de
choix de chacun de ces produits, les critères relatifs à la sécurité et à la protection de
l’environnement. L’Entrepreneur devra obtenir pour chacun des produits qu’il compte utiliser
sur ses chantiers les Fiches Sécurité Produit de leur fournisseur incluant les dispositions
relatives à la protection de l’environnement, et les joindre à l’état à présenter à la CGES.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que la CGES privilégiera les produits de
sociétés disposant d’un agrément international reconnu et en cours de validité de contribution
à la réduction des atteintes à l’environnement (ISO 14001 ou équivalent).
L’Entrepreneur sera tenu d’importer, d’acquérir, de stocker et de mettre en œuvre les produits
conformément aux recommandations des Fiches Sécurité Produit. Ces recommandations,
après acceptation de tel ou tel produit par la CGES, seront considérées comme prescriptions
faites à l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur sera également tenu d’évacuer ou de détruire les produits périmés, les
contenants et les accessoires de nettoyage (chiffons, etc.), conformément aux
recommandations des fiches. Si l’incinération au titre de déchets spéciaux est recommandée,
l’Entrepreneur négociera un contrat d’élimination selon les recommandations de son
fournisseur avec la ou les sociétés de traitement de déchets industriels existantes au Gabon.
Les agréments de telles sociétés seront communiqués par les services du ministère en
charge de l’environnement, qui pourra autoriser le cas échéant, en cas d’impossibilité de
traitement de ce type, une autre forme d’élimination respectant la réglementation nationale en
vigueur.
L’Entrepreneur devra produire à la CGES les preuves de l’élimination conforme des déchets
en quantités compatibles avec les commandes initiales effectuées et communiquées à la
CGES.
En aucun cas, l’Entrepreneur ne pourra mettre à disposition de son personnel ou de tiers des
contenants usagés de produits réputés nocifs pour la santé ou pour l’environnement.
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et sociales
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L’Entrepreneur est tenu de former son personnel et de l’informer sur les sites de stockage et
d’utilisation à l’aide des Fiches Sécurité Produit communiquées par ses fournisseurs. Il devra
notamment exploiter pour cela la base internationale de référence de pictogrammes des
Nations Unies.
Sauf mention particulière, la CGES et/ou le Maître d’Ouvrage disposent d’un délai minimal de
huit jours pour se prononcer sur la recevabilité des pièces proposées à son analyse quant aux
dispositions environnementales et socio-économiques à mettre en œuvre. Ce délai ne pourra
toutefois courir au delà d’une période de quinze jours (toujours en cas d’absence de mention
particulière).
- Afin de limiter la progression des maladies sexuellement transmissibles tel que le Sida,
l’Entrepreneur est tenu de prendre toutes dispositions utiles pour limiter les risques pour ses
employés et la population riveraine. Il est tenu à cet effet de :
informer son personnel, et les nouveaux embauchés, intérimaires ou journaliers à l’arrivée sur
site, du contenu du règlement et des procédures internes relatifs aux MST/ SIDA.
engager son personnel à respecter les procédures internes établies pour ce faire ; procéder à
des évaluations mensuelles du degré de connaissance et de compréhension de ces
règlements et procédures.
faire intervenir une fois par trimestre aux fins de présentation de films, d’explications et de
distribution de produits publicitaires un responsable du Programme National de Lutte contre le
SIDA.
responsabiliser un des membres de son personnel à l’organisation, à la mise en œuvre et au
suivi des actions de lutte contre les MST/SIDA ; si l’Entrepreneur doit, au titre de la
réglementation en vigueur, mobiliser sur son site d’installation un personnel médical ou
infirmier, ce personnel en sera responsable.
interdire strictement l’entrée de ses installations aux personnes extérieures en visite extra-
professionnelle.
favoriser le rapprochement entre les employés et leurs familles ; au mieux, embaucher le
maximum de personnel local.
réaliser des campagnes de sensibilisation trimestrielle.
subventionner et mettre à la disposition des ouvriers des préservatifs.
intégrer un chapitre spécifique à la lutte contre les MST / SIDA dans ses rapports périodiques,
faisant état de la mise en œuvre des dispositions prises, des résultats, des difficultés et le
bilan des non-conformités traitées.
L’Entrepreneur est tenu de prévoir des sites de stationnement des taxis qu’il matérialise par des
panneaux selon le format prescrit ; l’emplacement et la dimension des sites sont soumis à l’accord du
Maître d’œuvre. La police municipale et la gendarmerie sont chargées de faire respecter les
dispositions prises pour ce stationnement.
L’Entrepreneur est tenu d’attribuer une priorité de passage aux services urbains publics d'urgence.
La position et les modalités d’évacuation des dispositifs de collecte des ordures ménagères seront
définies d’accord parties entre l’Entrepreneur et Clean-Africa (Ex SOVOG). Les termes de cet accord -
incluant le devenir des produits de nettoyage des chantiers lorsque les populations auront déversé
leurs déchets sur les zones en travaux sans tenir compte des nouveaux sites de dépôts des bacs à
ordures ou en cas de défaut d’enlèvement d’un bac plein par Clean-Africa - seront transmis au Maître
d’ouvrage. En cas de désaccord, le Maître d’Ouvrage tranchera.
L’Entrepreneur accorde une attention spéciale aux possibilités de desserte des structures sanitaires,
l’accès des urgences ne devant en aucun cas être coupé.
L’Entrepreneur procèdera par arrangements au cas par cas pour maintenir les possibilités de livraison
et d’enlèvement journalier ou spéciaux (marchés, industries, sociétés...).
Protection des piétons
L’Entrepreneur doit :
- assurer la sécurité des piétons sur tous ses sites de travaux et d’installations, par voie de
panneautage, pose de protections et garde-corps, passages provisoires…, en reportant les trafics
piétons du côté le moins dangereux des voies en travaux,
- interdire l’accès des zones dangereuses,
- former son personnel, notamment les conducteurs, au respect des piétons, particulièrement pour
les zones commerçantes et artisanales très fréquentées des axes en travaux,
- construire des escaliers et/ou des rampes d'accessibilité définitifs sur les remblais et déblais aux
lieux définis par le Maître d’œuvre,
Plages de travaux
De manière générale, l’Entrepreneur adaptera ses programmations de travaux aux horaires et
contraintes des sites urbains sensibles, infrastructures sanitaires et éducatives, dispositifs
d’approvisionnement en eau des populations, etc.
Circulation des eaux
L’Entrepreneur ne devra en aucun cas contraindre ou interdire la circulation des eaux de telle manière
que cette opération nuise à la circulation, aux activités, aux populations, aux biens ou au cadre de vie
en général.
Il devra présenter au Maître d’œuvre un plan de ses sites d’installation incluant les aménagements
pour l’écoulement temporaire des eaux de chantier, le drainage et les mesures anti-érosives le cas
échéant.
Il prendra toutes dispositions utiles pour assurer un écoulement satisfaisant des eaux sur les sites de
travaux. En particulier, les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner
l’écoulement normal des eaux et devront être protégées contre l’érosion. L’Entrepreneur devra obtenir
pour les aires de dépôts l’agrément du Maître d’œuvre.
D’une façon générale :
- L’Entrepreneur doit maintenir en permanence la circulation et l'accès des riverains et le passage
des usagers de la route en cours des travaux. Pour cela, l’aménagement de déviations provisoires
de la circulation est à prévoir par l’Entrepreneur qui soumettra à l’avis du Maître d’Œuvre les
solutions de déviation préconisées.
- Les déviations provisoires devront permettre une circulation sans danger à la vitesse de35 km/h.
Le drainage sera assuré par les fossés et ouvrages nécessaires. La signalisation adaptée à
chaque déviation sera conforme aux dispositions explicitées dans les textes en vigueur sur la
signalisation temporaire et restera aux frais et risques de l’Entrepreneur.
- L’Entrepreneur proposera à la CGES les itinéraires et la fréquence de ses véhicules de transport
des matériaux. Dans l'objectif de réduire les nuisances à l'égard des populations locales, les
itinéraires définitifs seront optimisés avec les autorités locales et la CGES.
- L'Entrepreneur devra imposer à l'ensemble de ses chauffeurs et à ses éventuels sous-traitants
une limitation de vitesse à 40 km/h dans les zones habitées traversées par ses véhicules. Cette
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 35 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
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limitation sera également imposée aux croisements avec des pistes de transhumance. Les
chauffeurs dépassant ces limites devront faire l'objet de mesures disciplinaires internes.
- Les véhicules de l’Entrepreneur devront en toute circonstance satisfaire aux prescriptions du
Code de la Route en vigueur au Gabon et plus particulièrement aux textes et règlements
concernant le poids des véhicules en charge et l’état des véhicules.
- Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit :
prendre les mesures nécessaires pour limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par des
installations de panneaux de signalisation, voire des porteurs de drapeaux en zones
sensibles.
prévoir des déviations par des pistes et routes existantes.
- Concernant les dépôts de matériaux d'apport, l’Entrepreneur doit :
organiser la répartition des tas d’un seul côté de la route sur les distances restreintes.
procéder au régalage au fur et à mesure.
mettre en place une signalisation mobile adéquate.
régler la circulation de transit par des porteurs de drapeaux.
- Durant les travaux, l'Entrepreneur est tenu d'assurer la circulation dans des conditions de sécurité
suffisante et prendre en compte les mesures de lutte contre les nuisances (poussières, bruits,
etc.)
Les coûts afférents à la construction des pistes de déviation, leur entretien, ainsi que les mesures
de protection de l'environnement, y compris l’indemnisation éventuelle pour préjudices, sont
réputés inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix. Après les travaux, l'Entrepreneur doit
remettre le plus possible le tracé des déviations dans leur état initial.
L’Entrepreneur est tenu d’attribuer une priorité de passage aux services publics d'urgence et aux
forces de l’ordre.
- Pour la protection des piétons, l’Entrepreneur est tenu de :
assurer la sécurité des piétons sur tous ses sites de travaux et d’installations, par voie de
panneautage, pose de protections et garde-corps, etc.
interdire l’accès des zones dangereuses.
former son personnel, notamment les conducteurs, au respect des piétons.
construire des escaliers d'accessibilité définitifs aux lieux définis par la CGES.
- L’Entrepreneur est en outre tenu d’adapter ses programmations de tâches aux horaires
d’utilisation et contraintes des équipements les plus sensibles, infrastructures sanitaires et
éducatives, dispositifs d’approvisionnement en eau des populations (bornes-fontaines
notamment), etc.
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et sociales
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L’Entrepreneur ne peut de son propre chef procéder au comblement d’un puits traditionnel, ni porter
atteinte aux fonctionnalités de ce type d’ouvrage. Il devra, si cette situation venait à survenir, en
informer le Maître d’œuvre en vue de l’obtention d’un accord écrit.
De manière générale, sur tous les lieux de travaux et itinéraires de circulation des véhicules et engins
de chantier, l'Entrepreneur prendra toutes les précautions utiles pour ne causer aucun dégât aux
riverains, aux conduites d'eau, aux lignes électriques ou téléphoniques.
L’Entrepreneur prendra, sous sa responsabilité et à ses frais, toutes les précautions requises par les
règles de l'art en matière de construction, adaptées en zones urbaines pour sauvegarder les
propriétés riveraines et éviter que des perturbations anormales y soient causées. L’Entrepreneur tient
quitte le Maître d'Ouvrage des conséquences pécuniaires de toutes les réclamations des riverains,
pour autant que la responsabilité lui incombe et que les dommages causés aux propriétés riveraines
ne soient pas la conséquence d'un risque créé par la conception du projet ou la méthode de
construction imposée par le Maître d’Ouvrage.
En cas de coupure d’une conduite d’eau imputable à l’Entrepreneur, celui-ci prend à sa charge
l’approvisionnement en eau potable par citerne mobile des populations affectées.
Par ailleurs :
- L’Entrepreneur est tenu de reconstituer les haies et reconstruire toutes les clôtures démolies lors
du dégagement de l’emprise de la route.
- L’Entrepreneur devra, sous le contrôle du Maître d’Œuvre, nettoyer et éliminer à ses frais toute
forme de pollution due à ses activités, et indemniser ceux qui auront subi les effets de cette
pollution.
- L’Entrepreneur devra à cet effet, prévoir des ententes préalables avec les propriétaires touchés et
respecter les engagements de cette entente et devra en particulier prévoir des indemnités pour
les terrains mobilisés.
- En vue de préserver la qualité de la vie des riverains et des usagers de la route, l’Entrepreneur est
tenue de se conformer aux exigences suivantes :
Aménagement des horaires de travail en vue d’éviter de perturber les habitudes de vie de la
population.
Mise sur pied d’un programme de communication pour informer la population des travaux
(horaire, localisation, durée, consistance, etc.).
Evitement d'entreposer la machinerie sur les superficies autres que celles définies
essentielles pour les travaux.
Nettoyage régulier des voies empruntées par les véhicules de transport et la machinerie afin
d'y enlever toute accumulation de matériaux meubles et autres débris.
- De manière générale, sur tous les lieux de travaux et itinéraires de circulation des véhicules et
engins de chantier, l'Entrepreneur prendra toutes les précautions utiles pour ne causer aucun
dégât aux bâtis riverains, aux conduites d'eau, aux lignes électriques ou téléphoniques. Il
s’assurera notamment que ses engins de compactage ne provoquent pas de fissuration des
constructions.
- En cas de coupure d’une conduite d’eau imputable à l’Entrepreneur, celui-ci prend à sa charge
l’approvisionnement en eau potable par citerne mobile des populations affectées ainsi que les
frais de rétablissement de la conduite.
- L’Entrepreneur ne peut de son propre chef procéder au comblement d’un puits traditionnel, ni
porter atteinte aux fonctionnalités de ce type d’ouvrage. Il devra, si cette situation venait à
survenir, en informer la CGES en vue de l’obtention d’un accord écrit.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 37 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
et sociales
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(historiques, archéologiques) lors des travaux qu’il exécute, au titre notamment de la loi N°2/94 du 23
décembre 1994 portant protection des biens culturels.
L’Entrepreneur sera tenu de laisser libre accès à l’ensemble des sites des travaux à l’équipe de
l’archéologue désigné pour l’exécution de la mission d’archéologie de sauvetage.
Un arrêt provisoire des travaux pourra être programmé sur le site le temps que des fouilles de
sauvegarde puissent être exécutées. Une modification de programmation des travaux sera alors
engagée sans indemnité financière pour l’Entrepreneur tant que la date de livraison des travaux
perturbés, les modes opératoires ou la composition des équipes et/ou matériels sur site restent
inchangés.
En cas de besoin, l’Entrepreneur prêtera son concours aux opérations de sauvetage archéologique. Il
sera rémunéré, à cet effet, par application des prix unitaires pour les travaux en régie.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 38 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
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Décapages
Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et essouchés. La terre végétale sera décapée ainsi que
les couches de surface inutilisables. Ces matériaux seront mis en dépôts séparés et de telle manière
qu'ils ne subissent pas une érosion rapide mais puissent être facilement réutilisés.
Les emprunts seront aménagés de façon à assurer l’écoulement normal des eaux hors du site, sans
entraîner d’érosion.
La terre végétale décapée devra être stockée en un lieu de dépôt agréé afin d’être réutilisée
ultérieurement lors des opérations de remise en état ou de végétalisation.
Dépôts
L'aménagement et l'entretien des zones de dépôts sont à la charge de l’Entrepreneur. Les
prescriptions suivantes sont à prévoir :
Les dépôts seront organisés de façon à assurer l'écoulement normal des eaux sans que cela
entraîne une modification du drainage naturel ou une érosion des dépôts ou des zones
voisines, ou l'apport sur celles-ci de sédiments issus des dépôts.
En fin d'utilisation de la zone de dépôt, un réaménagement de la zone sera effectué, en
accord avec le Maître d’Œuvre.
l'environnement. Le drainage des zones d'emprunts devra se faire sans risques érosifs majeurs pour
le site et l’ouvrage. Toutes dispositions devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse
s'écouler normalement en dehors de l'emprise des emprunts ou carrières sans causer de dégâts aux
propriétés riveraines, ni porter préjudice à l’environnement (pollution des eaux de surface,
notamment).
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l’écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l’érosion. L’Entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt
l’agrément de la CGES selon le même format de dossier de demande d’occupation initiale de site que
celui des emprunts et carrières. Les aires de dépôt seront également décapées afin de pouvoir
assurer leur réhabilitation.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum – en incluant les surfaces nécessaires à la
réhabilitation des sites et aux stockages des produits nécessaires à cette réhabilitation.
Les arbres sur les zones d’emprunt doivent être préservés et protégés au mieux (limitation des
atteintes aux systèmes racinaires notamment), sans que cette contrainte n’amène à augmenter la
surface exploitée pour cause de maintien sur site d’arbres isolés, perchés sur des buttes circulaires de
matériaux non exploités (de tels arbres sont condamnés à terme). Un compromis doit être trouvé entre
conservation des arbres et faisabilité de l’exploitation, qui passe par la définition de formes initiales de
sites compatibles avec la préservation de la végétation en place et la lutte contre l’érosion.
En cas de passation du site à l’administration, l’Entrepreneur conservera une copie des pièces
relatives au site afin de justifier de son état et des dispositions prises en vue de la passation.
Spécificités des carrières de roche dure
Les mesures spécifiques de protection de l'environnement à mettre en œuvre, outre celles déjà citées
de présentation et d’acceptation d’un dossier préalable de demande d’occupation de site, sont :
la protection lors des tirs.
le stockage des explosifs.
la sécurité du personnel.
la signalisation sonore et visuelle des tirs.
la protection des habitations riveraines.
la réduction des nuisances (poste de concassage compatible avec les recommandations
internationales sur le bruit et les poussières).
la plantation d'un écran végétal lorsque la carrière est visible de la route ou d'habitations.
le stockage des hydrocarbures conformément aux dispositions prescrites.
la mise en œuvre de mesures contre la pollution par les huiles et les hydrocarbures.
les installations sanitaires et d'hygiène.
le drainage du site et des aires de stockage de matériaux.
En cas d’utilisation d’une carrière de roche dure en exploitation, l’Entrepreneur fera état dans un
dossier de présentation de son site ou de celui d’un sous-traitant, de la conformité à la réglementation
en vigueur et aux clauses du présent marché.
Utilisation de sites en activité (emprunt ou carrière de roche dure)
L’Entrepreneur est libre d’utiliser des sites d’emprunt ou des carrières de roche dure existants et en
activité. Il devra faire état de l’autorisation d’exploitation de ces sites, conformément à la
réglementation en vigueur, tant au titre du Code Minier qu’au titre de la réglementation
environnementale applicable.
Abandon d’un emprunt ou d’une carrière
L’Entrepreneur exécutera à la fin du chantier, les travaux nécessaires à la remise en état du site. La
nature de ces travaux est conforme à celle spécifiée dans le dossier initial de demande d’occupation
du site, sauf nouvelle négociation aboutie avec le propriétaire du site.
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Ces travaux comprennent pour les sites d’emprunt, à défaut d’autre arrangement pris avec le
propriétaire et/ou l’utilisateur final du site :
le repli de tous ses matériel, engins et matériaux et l'enlèvement de tous les déchets, leur
mise en dépôt dans un endroit et selon les modalités agréés par la CGES.
la suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs
rocheux, son intégration paysagère le cas échéant (formes compatibles avec les formes
locales du relief, traitement des talus de raccordement, etc.).
le régalage des matériaux de découverte (terres végétales en dernier) afin de faciliter la
revégétalisation naturelle du site, un enherbement et des plantations si négociés dans l’accord
initial et/ou nécessaires à la stabilisation du site.
le rétablissement des écoulements naturels antérieurs et l'aménagement de fossés de garde
afin d’éviter l’érosion des terres régalées, ou des mesures spécifiques prescrites compte tenu
de l’érodabilité particulière du substrat.
le traitement du front de taille des carrières de roche dure en redans en fin d’exploitation, afin
de réduire les risques de chutes de blocs et d’instabilité du front de taille.
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l'équilibre des écosystèmes concernés, ne soient en aucune façon compromis. Ces prélèvements
seront exécutés après accord avec les propriétaires coutumiers des zones de prélèvement.
qu'il considère comme justifiés et le devis estimatif correspondant sur la base des coûts unitaires
- L’Entrepreneur ne devra en aucun cas contraindre ou interdire la circulation des eaux de telle
manière que cette opération nuise à la circulation, aux populations, aux biens et à l’environnement
en général. La préservation de la qualité des eaux est essentielle pour les sites sensibles définis
dans les Etudes d’Impact Environnementales des projets.
Il devra présenter à la CGES un plan de ses sites d’installation incluant les aménagements pour
l’écoulement temporaire des eaux de chantier, le drainage et les mesures anti-érosives le cas
échéant.
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Il prendra toutes dispositions utiles pour assurer un écoulement satisfaisant des eaux sur les sites
de travaux, ainsi que la rétention des particules terrigènes polluantes en amont des sites
sensibles.
Protection des exutoires
- Le creusement d'exutoires appropriés est prévu aux emplacements indiqués sur les plans
d'exécution et aux emplacements indiqués par le Maître d’Œuvre. Les matériaux excédentaires ou
impropres seront mis en aval, en dehors des écoulements, pour éviter leur retour dans les
exutoires.
- Les matériaux utilisables seront stockés pour être réemployés dans les travaux de terrassements.
- Les débits potentiels des différents exutoires seront évalués et des aménagements
complémentaires seront entrepris pour que la conduite de ces débits ne porte pas préjudice à
l'environnement proche ou plus éloigné de la route (apports de sédiments, inondations locales,
surcreusement et érosion du réseau hydrographique naturel récepteur des eaux de l'exutoire,
forte sensibilité à une pollution issue de la route, etc.).
Curage de fossés
- Les travaux à réaliser dans la zone du chantier en vue d’assurer un drainage adéquat des eaux
pluviales comprennent :
le curage des fossés ensablés ou envasés.
la réparation des fossés affouillés.
le creusement et la mise au profil des fossés de profondeur insuffisante ou dont le profil en
long est inadéquat.
la mise en dépôt des matériaux excédentaires dans des zones situées à l'aval des
écoulements pour éviter leur retour.
- L'Entrepreneur établira un gabarit aux dimensions types préconisées, qui servira de contrôle
durant l'exécution des travaux.
- Les fossés à curer seront proprement délimités avant tout commencement des travaux.
- Les matériaux impropres ou excédentaires seront mis en dépôt à des emplacements agréés par
le Maître d’Œuvre.
- Les matériaux réutilisables seront stockés pour les travaux de remblai.
- Les fossés divergents ou de crête seront refaits avant les fossés longitudinaux. Ces derniers
seront maintenus conformes aux profils en travers requis et libres de tout obstacle ou débris et
auront une pente continue, de manière à éviter la stagnation des eaux de pluie.
- L'Entrepreneur maintiendra les fossés au profil à ses frais, pendant toute la durée des travaux et
jusqu'à la réception définitive.
Recalibrage de lits de rivières
- Les travaux éventuels de recalibrage de lits de rivières comprennent suivant le cas :
le débroussaillement du lit majeur.
le curage du lit ensablé ou envasé.
le creusement et la mise au profil du lit de profondeur insuffisante ou dont le tracé et/ou le
profil en long sont inadéquats.
l'exécution des remblais de protection en matériaux sélectionnés provenant des déblais ou
d'emprunt.
la fourniture et la mise en place éventuelles de géotextile et d'enrochements ;
la réalisation des gabions et des perrés maçonnés aux emplacements indiqués par le Maître
d’Œuvre.
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et sociales
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
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Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 44 sur 44 PARTIE D – Clauses environnementales
et sociales
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PREFACE
Le Cahier des Spécifications Techniques des Travaux constituant les documents techniques est
composé des dossiers suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie A - Travaux Routiers et Passages
Inférieurs Piétons, applicable à l’ensemble des travaux y compris les installations de chantier de
l’ensemble des travaux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie B – Aménagements paysagers,
piétons, clôtures et arrêts bus, applicable travaux d’aménagements paysagers, des voies
piétonnes, de construction de clôtures paysagères et des arrêts bus ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie C – Éclairage Public et signalisation
lumineuse, applicable aux travaux de mise en place de l’éclairage public de la route et des voies
piétonnes, et de la signalisation verticale au niveau des carrefours à feux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie D – Clauses Environnementales et
Sociales, applicable aux mesures environnementales et sociales, et aux aménagements liés à
l’environnement.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 1 PARTIE A – Travaux Routiers
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SOMMAIRE
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 2 PARTIE A – Travaux Routiers
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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
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Les soutènements concernent notamment le Lot2 entre le PK5 et le PK7, ils comprennent le(s)
mur(s) en béton armé en "T" au niveau du TPC avec dénivellement des chaussées ;
Ouvrages de drainage, d’assainissement et de protection :
Le drainage de la plate-forme et les ouvrages d’assainissement comprennent :
- le drainage longitudinal, assuré essentiellement par des fossés latéraux de type trapézoïdal
bétonnés, et dans certains tronçons par des caniveaux rectangulaires bétonnés situés dans le
TPC ou longeant les murs de soutènement projetés ;
- des collecteurs longitudinaux enterrés (dalots) avec des regards de visite. Ils sont prévus au
niveau des sections comprenant des voies latérales, et sont implantés au niveau du séparateur ;
- le drainage transversal est assuré par des dalots en béton armé simples ou doubles, de
dimensions allant de 1x0,5m à 2x(4x1,5m), y compris les ouvrages de tête amont et aval ;
- les canaux trapézoïdaux aux abords des écoulements et de part et d’autre des ouvrages de tête
amont et aval ;
- les dispositifs de collecte des ruissellements de la plate-forme et ces abords comprenant les
fossés de crête, les descentes d’eau amont et aval en béton armé, et les ouvrages de recueil en
pied ;
- les ouvrages spéciaux tels que descentes d’eau, bordures caniveaux, …
Aménagements paysagers, piétons, clôtures et arrêts bus
Les aménagements prévus sont notamment :
- l’aménagement des voies piétonnes ;
- l’aménagement des escaliers au niveau de certaines zones à forte pente ;
- l’aménagement des arrêts bus.
Signalisation et équipements de sécurité :
- les dispositifs de retenue tels que glissières de sécurité au niveau du TPC ;
- la signalisation horizontale ;
- la signalisation verticale de prescription et directionnelle ;
- les balises ;
- la signalisation lumineuse au niveau de deux carrefours à feux.
Carrefours:
- l’aménagement de deux carrefours à feux ;
- l’aménagement de deux carrefours giratoires ;
- l’aménagement de six carrefours "Tourne à droite" principaux ;
- l’aménagement de plusieurs accès en simple "Tourne à droite" pour la desserte de stations de
services et les entrées/sorties des voies latérales.
Voies latérales dans des zones de rétablissement des accès coupés, en place du dispositif de
séparation:
- d’un séparateur de largeur 2m implanté à la limite de la BAU ;
- d’une chaussée de largeur 5,5 m y compris une voie de stationnement longitudinal de largeur
2,5m ;
- d’un trottoir de largeur minimale 2m en fonction de l’emprise disponible.
Eclairage public et signalisation lumineuse au droit de deux carrefours à feu
Dispositions et mesures environnementales:
Ils comprennent notamment :
- la remise en état des sites ;
- les aménagements, équipements et services pour le respect des dispositions
environnementales ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 6 PARTIE A – Travaux Routiers
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Article 4. PLATE-FORME
Article 5. CHAUSSEE
La structure de chaussée retenue est précisée ci – dessous :
Fourniture et mise en œuvre d’une couche de roulement en Béton Bitumineux à Module Elevé
(BBME 0/10) de 6 cm d’épaisseur sur une largeur de 7,0 m, prolongée sur la Bande d’Arrêt
d’Urgence (BAU) ou Bande Dérasée de Droite (BDD), et la Bande Dérasée de Gauche (BDG),
conformément aux indications du dossier plans ;
Réalisation de la couche d’accrochage avant la mise en œuvre de la couche de base et de la couche
de roulement ;
Fourniture et mise en œuvre d’une couche de base en Enrobé à Module elevé (EME 0/14)
d’épaisseur 11 cm, conformément aux indications du dossier plan. Elle sera appliquée sous la
chaussée et la BDG ;
Réalisation d’une imprégnation sablée entre la couche de fondation et la couche de base par
émulsion bitumineuse ;
Fourniture et mise en œuvre d’une couche de fondation en Grave Non Traitée (GNT 0/20)
d’épaisseur 25 cm, prolongée sous la Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU), la Berme et les trottoirs,
conformément aux indications des dossiers plans ;
Fourniture et mise en œuvre de TV 0/60 pour couche de forme d’épaisseur 40 cm, prolongée sous la
Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU), le TPC, et les trottoirs, conformément aux indications du dossier
plan.
Les ouvrages d’assainissement nouveaux à réaliser sont constitués de dalots en béton armé simples de
dimensions intérieures 1,5 x 0,5m à 2x(4x1,5m).
Les dalots à réaliser sont indiqués dans les dossiers plans.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 8 PARTIE A – Travaux Routiers
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L’assainissement longitudinal de la chaussée est assuré par la réalisation des fossés latéraux de type
trapézoïdal en béton armé de fruit 1/1 et de dimensions (0,5 x 0,5m) et (1,0mx0,5m). Les plans types de
ces ouvrages et les sections concernées sont localisées dans les dossiers plans.
Lorsque le dévers l’impose, des caniveaux rectangulaires (0,5 x 0,5m) sont installés dans le TPC ou au
niveau du mur de soutènement central dans le cas d’un profil en travers en « dénivelé ».
Au droit des sections avec voies latérales, et au niveau des carrefours, les fossés sont prolongés par des
collecteurs (dalots) de dimensions intérieures (1 x 0,5m) et (1,5 x 0,5m).
Les fossés de crête (au-dessus des talus de déblai) seront établis à un minimum de 2,5 mètres du
sommet du talus. Ils doivent avoir des pentes longitudinales faibles et l'exutoire de ces fossés doit
s'éloigner de la route, ou être aménagé pour ne pas créer d'érosion. En terrains érodables et en cas de
fortes pentes, les fossés de crête et particulièrement leurs exutoires seront revêtus en béton armé et
prolongés jusqu'aux points bas des dépressions où les pentes d'écoulement sont faibles.
Lorsque les longueurs des fossés deviennent importantes et dépassent les conditions limites de vitesse
et de débit, ils seront acheminés vers la plate-forme moyennant les descentes amont en béton armé. Les
ruissellements seront évacués par les ouvrages hydrauliques et les ouvrages longitudinaux.
Pour le rétablissement des accès notamment au droit des arrêts de bus, le projet prévoit :
- la construction de dallettes en béton armé à poser au-dessus des fossés longitudinaux, ils seront
préfabriquées et mises en œuvre conformément aux plans types du dossier ;
- la réalisation de dalots en béton armé de dimensions intérieures 1 x 0,5m ou 1,5 x 0,5m pour le
rétablissement des fossés et caniveaux longitudinaux au droit des carrefours et accès divers.
Des bordures caniveau seront exécutées au bord des bermes en cas de hauts remblais et suivant les
instructions du Maître d’Œuvre.
Les bordures caniveau sont interrompues tous les 20 à 30 mètres pour permettre l'évacuation des eaux
de ruissellement dans des descentes d'eau surmontées d'un avaloir en béton.
Les bordures de trottoir (T2) et caniveaux contre bordure (CS2) seront réalisées au niveau des
séparateurs.
Les caniveaux type CC2 seront réalisés au niveau des zones de trottoirs du côté déblai.
Toutes les bordures seront préfabriquées et constituées d’éléments conformes aux plans types ou
coulées en place en coffrage continu.
Les plans des descentes d'eau, réalisés en éléments préfabriqués de béton, seront soumis à l'agrément
préalable du Maître d’Œuvre.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 9 PARTIE A – Travaux Routiers
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Un plan type de descente d’eau est fourni dans le cadre des dossiers plans, ses dimensions et sa forme
seront vérifiées dans le projet d’exécution en fonction des débits à évacuer et du site d’implantation.
Les plans d’exécution de chaque descente seront soumis à l’agrément préalable du Maître d’Œuvre.
Les types de descentes d’eau ainsi que leurs accessoires sont comme suit :
- descente d’eau en béton pour fossé de crête (Descente Amont), ils permettront la collecte des
arrivées d’eau concentrées sur les talus de déblai ainsi que l’évacuation des ruissellements en
provenance des fossés de crête ;
- descente d’eau aval en béton sur ouvrage hydraulique (Descente aval Type 2), ils sont prévus en
sortie d’ouvrages présentant des hauteurs de chute importantes ;
- descente d’eau sur remblai en éléments préfabriqués de béton, ils seront prévus pour
l’évacuation des ruissellements de la plate-forme collectées par les bordures caniveau, au niveau
des sections avec des hauteurs de remblai inférieures à 8m, voire 10m au maximum. Pour des
hauteurs plus importantes, le dispositif comprendra les caniveaux de remblai et les descentes
Aval ;
- les descentes aval Type 1 ou 2 peuvent être munis d’ouvrages de recueil, ils permettront de
réduire la vitesse des eaux de ruissellement, ils seront réalisés en béton armé conformément aux
plans types du dossier. Le traitement du point de rejet par des enrochements et des fascines est
également prévu pour améliorer la stabilité et éviter les érosions.
Des plans type des différents ouvrages de tête et puisards ont été établis en fonction de la nature et des
dimensions de l’ouvrage hydraulique et de la situation de l’ouvrage de tête à l’amont ou à l’aval de
l’écoulement:
Les ouvrages de tête et puisards sont en béton armé.
Les plans d’exécution de chaque type d’ouvrage de tête ou puisard seront soumis à l’agrément préalable
du Maître d’Œuvre.
Des plans type des différentes dispositions à adopter sont présentés dans le dossier de plans. Les
sections concernées par ces ouvrages seront précisées par le Maître d’Œuvre avant toute exécution. Il
pourra également supprimer les dispositions de protection de talus prévus ci-dessous là où il les jugera
inutiles.
Les pentes des talus de remblais retenus pour le présent projet sont de 2H/1V. Ils seront revêtus en terre
végétale et engazonnés sur toute leur surface.
Des plans types des différentes dispositions à adopter sont présentés dans les dossiers plans. Les
sections concernées par ces ouvrages seront précisées par le Maître d’Œuvre avant toute exécution. Il
pourra également supprimer les dispositions de protection de talus prévus ci-dessous là où il les jugera
inutiles.
Les pentes des talus de déblai retenus pour le présent projet sont de 1H / 1V.
Le revêtement classique des talus de remblais sera réalisé par un revêtement en terre végétale de 0,20
mètre d’épaisseur et plantation d’une végétation rampante à croissance rapide conformément aux
dispositions précisées dans le chapitre relatif aux aménagements paysagers.
Le Maître d'Ouvrage pourra prescrire la protection de certains talus au moyen de perrés en pierres
sèches, en maçonnerie de moellons, en gabions ou en béton. Il pourra également supprimer les
revêtements ou les protections en gabions là où il les jugera inutiles.
L'aménagement des routes peut nécessiter, pour des raisons de sécurité, la mise en œuvre en certains
points de dispositifs destinés à retenir les véhicules lors de sorties accidentelles de chaussée.
Des glissières de sécurité seront posées sur les deux côtés du TPC conformément au Dossier Plans.
Pour assurer la sécurité routière, dans le cadre de l’équipement d’un TPC étroit où sont implantés des
candélabres, dans le cadre des grands talus et dénivellations, dans les courbes de faibles rayons, deux
types de dispositifs de retenus sont employés à savoir type GS2 et type GS4.
Dans tous les cas, le nu des glissières sera situé au bord de l’accotement. L'arête supérieure de l'élément
de la glissière doit être à 0,70 m du sol pour les glissières simples. Les supports sont disposés tous les
quatre ou deux mètres en section courante selon le type de glissière GS4 ou GS2, et tous les deux
mètres en extrémité de file sur une longueur de 8 mètres, fichés à 0,85 mètre de profondeur minimale.
Des plans type des différentes dispositions ainsi que leurs zones d’application sont présentés dans les
dossiers plans, les sections concernées par ces dispositifs seront précisées par ordre de service du
Maître d'Ouvrage avant toute exécution. Il pourra également supprimer leur application là où il les jugera
inutiles.
Les panneaux de signalisation verticale sont classés en diverses catégories répondant à divers objectifs,
particulièrement :
- panneaux de signalisation permanente de police type A, B, AB et C ;
- panneaux de signalisation de direction type D21B ;
- panneaux diagrammatiques de présignalisation type D42 ;
- panneaux de signalisation des têtes d’îlots directionnels à contournement par la droite type J5 ;
- balises de musoir type J14a en nez d’îlots.
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter les phénomènes
d'éblouissement.
Le bord du panneau doit être à 0,50 mètre au moins de la bordure du trottoir éventuel et la base du
panneau doit être de 2,00 m à 2,30 m au-dessus du niveau du sol.
Les panneaux seront de la Grande Gamme pour l’axe principal et de Normale Gamme pour les voiries de
quartiers.
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La signalisation horizontale est réalisée par des bandes de peinture blanche rétroréfléchissante continues
ou discontinues. Ces bandes ont pour but d'assurer le guidage des usagers de la route.
La réglementation internationale distingue différents types de marques, dont les principales sont les
suivantes :
a) Les lignes longitudinales
- continues infranchissables ;
- discontinues axiales ou de délimitation des voies ;
- discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux) ;
- discontinues de bord de chaussée ;
- discontinues délimitant les aires de stationnement.
b) Les lignes transversales continues ou discontinues
c) Marquages spéciaux
- pour passage de piétons ;
- pour stationnement et autres périmètres protégés ;
- les flèches directionnelles et de rabattement.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "u" qui peut varier selon le type de la
route :
- u = 7,5 cm sur les autoroutes, les routes à chaussées séparées, les routes à 4 voies de rase
campagne ;
- u = 6 cm sur les routes importantes, notamment sur les routes à grandes circulation ;
- u = 5 cm sur toutes les autres routes.
Pour cet itinéraire il sera utilisé u = 7,5 cm pour l’axe principal et 6 cm pour les voiries de quartiers.
L'Entrepreneur réalisera, à ses frais, les accès aux sites des travaux s'ils s'avèrent nécessaires,
notamment pour les terrassements des talus de déblais, des déviations et rectifications de tracé et des
protections en pied au niveau des écoulements, ainsi qu'aux emprunts de matériaux et aux carrières et
gîtes existants ou à ouvrir.
Il devra préalablement obtenir l'accord du Maître d’Œuvre sur l'implantation et l'emprise de ces accès.
Les lieux d'exécution sont censés être connus par l'Entrepreneur qui est considéré les avoir visités et
avoir apprécié de son point de vue les difficultés propres au site des travaux, les équipements et les
installations nécessaires pour l'exécution des travaux, les conditions locales d'exécution, la disponibilité
et la qualité des matériaux naturels dans la région et d'une manière générale, tous les éléments pouvant
d'une manière quelconque affecter les travaux, objet du marché.
Avant tout démarrage des travaux, l'Entrepreneur s'informera auprès des Services concernés, de la
nature et de la position des réseaux éventuellement rencontrés dans les zones d'intervention.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 12 PARTIE A – Travaux Routiers
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L'Entrepreneur devra signaler au Maître de l’Ouvrage tous les réseaux en service qui devront être
conservés ou déviés. Un relevé devra être fourni par l'Entrepreneur.
Dans le cas de rencontre lors des travaux, d'un réseau inconnu, celui-ci ne sera démoli que si
l'Entrepreneur apporte la preuve qu'il n'est pas en service, à quelque titre que ce soit.
Les prix du marché comprennent les démarches et les travaux de protection des réseaux aériens ou
enterrés, provisoires et définitifs, pendant la durée des travaux.
L’Entrepreneur devra assurer la coordination avec les concessionnaires pour la connaissance et pour la
réalisation des protections en cours des travaux, des réseaux nouvellement déviés.
L’Entrepreneur adaptera son plan de phasage des travaux et coordonnera la réalisation simultanée des
travaux routiers objet de son Marché avec d’éventuels travaux de déviation des réseaux
concessionnaires.
Les prix du Marché sont réputés comprendre la démolition des réseaux existants éventuellement
abandonnés par les concessionnaires, et situés dans l’emprise des travaux.
Il est précisé que les travaux provisoires et définitifs relatifs aux réseaux et installations existantes sont
inclus dans le délai d'exécution contractuel du marché. Toute réclamation de l'Entrepreneur à cet effet
sera rejetée systématiquement.
Dès la notification du démarrage des travaux, l’Entrepreneur établira un plan de phasage des travaux
intégrant notamment les différentes étapes d’aménagement des voies de déviation provisoire de la
circulation, pour les différentes phases et étapes des travaux pour chaque section homogène.
L'Entrepreneur réalisera à ses frais les déviations provisoires pour les piétons et pour les véhicules
pendant la durée des travaux. Par véhicule, on entend : véhicules légers, transports en commun,
Grumiers et poids lourds de tout type ainsi que matériels agricoles avec ou sans remorque.
Avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du
Maître d'Ouvrage sur un plan de maintien de la circulation avec signalisation qu'il a à charge de proposer.
Le plan de maintien de la circulation prendra en compte chaque phase de travaux.
De même, avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir
l'accord du Maître d'Ouvrage sur les travaux et les aménagements nécessaires pour la création des
déviations provisoires, notamment au droit des protections et soutènements à effectuer, au niveau des
ouvrages hydrauliques à remplacer ou à créer quelle que soit la nature du terrain et les hauteurs de
remblai et de déblai, et lors de la réalisation des couches de chaussée. Les frais de réalisation de ces
déviations provisoires sont inclus dans le délai d’exécution et les prix du Marché. Toute réclamation de
l'Entrepreneur à cet effet sera rejetée systématiquement.
D’une manière générale, l’Entrepreneur devra assurer des conditions équivalentes de la circulation
pendant toute la durée des travaux. Les aménagements et les voies à utiliser ou à créer devront avoir
une largeur minimale de 7m avec un revêtement en béton bitumineux, une couche de base en GNT et
une couche de fondation en TV0/60. L’Ensemble des dispositions travaux préparatoires, terrassements,
de drainage provisoire des voies et de signalisation sont compris dans les aménagements des voies de
déviation.
L'Entrepreneur installera la signalisation horizontale et verticale diurne et nocturne pour le maintien de la
circulation et il mettra en œuvre tous les ouvrages de protection nécessaires y compris la fourniture et la
mise en place le long de la déviation de barrières de sécurité en séparateurs simples en béton adhérent
type GBA ou en séparateur double en béton adhérent type DBA ou autre dispositif conformément au
phasage des travaux et aux instructions du Maître d’Œuvre. Un plan de signalisation provisoire et de
maintien de la circulation diurne et nocturne est à soumettre mensuellement à l’approbation du Maître
d’Œuvre.
L'Entrepreneur a également à sa charge de maintenir les accès aux voies adjacentes.
Toutes les dispositions nécessaires sont incluses forfaitairement dans le poste d'installation de chantier.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 13 PARTIE A – Travaux Routiers
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L'Entrepreneur proposera, dans le programme d'exécution des travaux, le phasage de travaux et des
ordres d'exécution des différentes natures de travaux nécessaires pour des conditions techniques
d'assurance de la qualité et pour des raisons de maintien de la circulation et de la sécurité pendant les
travaux.
Ce plan de phasage des travaux devra être suffisamment détaillé pour les différentes phases de
réalisation des travaux et les différentes sections homogènes du projet, il intègrera notamment les
considérations de déviation de la circulation, de déviation ou de protection des réseaux…, en plus des
travaux proprement dits.
Il sera soumis à l’approbation du Maître de l’Ouvrage préalablement à tout démarrage des travaux sur
terrain, et sera mis à jour mensuellement.
L'accès doit demeurer possible en permanence pendant les travaux pour les piétons, les livraisons et les
véhicules se rendant aux habitations et aux commerces riverains.
Avant tout démarrage des travaux sur chaque tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du
Maître d'Ouvrage sur les dispositions à réaliser à cet effet. Toutes les dispositions nécessaires sont à
réaliser par l'Entrepreneur et sont incluses dans le prix d'installation de chantier.
Pendant l'exécution des travaux, les ouvrages provisoires réalisés par l'Entrepreneur devront conserver
les gabarits actuels de la route dans la section de route considérée.
L'Entrepreneur a à sa charge de réaliser l'entretien des voies et routes empruntées par ses véhicules
pour la réalisation des travaux dans le cadre du présent marché. Le coût de cet entretien est inclus dans
le prix d'installation de chantier.
Le poids maximum sur essieu simple des camions utilisés par l'Entrepreneur ne devra pas excéder 10
tonnes et 16 tonnes sur essieu tandem et conformément à la législation en vigueur.
En cas de dégradations survenues du fait de l'Entrepreneur et qui ne seraient pas réparées dans les
quinze jours suivant la constatation du Maître d'Œuvre, ce dernier fera réaliser ces réparations par toute
entreprise de son choix aux frais de l'Entrepreneur. Les frais seront déduits des situations mensuelles
dues à l'Entrepreneur.
Dans tous les cas, la réception des voies empruntées et réalisées dans le cadre du projet, se fera dans
les conditions mentionnées dans le Marché, tous les travaux de reprise ou, le cas échéant de réparation,
seront effectuées à la charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur assurera, en particulier en saison des pluies, l'assainissement permanent et définitif des
travaux qu'il réalisera dans le cadre du présent Marché.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 14 PARTIE A – Travaux Routiers
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Les eaux seront menées jusqu'à l'exutoire naturel le plus proche ayant obtenu l'accord du Maître
d'Œuvre. Un soin particulier doit être donné au choix des points de rejet et à leur stabilisation, de manière
à éviter la création de ravinements et érosions du fait du rejet des eaux du chantier.
Ces travaux d'évacuation des eaux du chantier ne devront pas apporter de nuisances aux riverains. Les
aménagements nécessaires et prolongement des exutoires sont réputés inclus dans les prix des
installations de chantier.
Tous les frais de réparation des dégradations causés par les eaux de chantier seront supportés par
l’Entrepreneur.
Tous les travaux nécessaires sont inclus dans le prix d'installation de chantier.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que des travaux peuvent être réalisés par d'autres
entreprises sur la route objet du présent marché, avec toutes les contraintes y afférentes.
L’Entrepreneur devra coordonner et intégrer dans le plan de phasage des travaux, la réalisation
simultanée d’autres travaux (démolitions de constructions, déviation de réseaux, autres marchés de
travaux des voiries ou de passerelles…).
Toute réclamation de l'Entrepreneur, à cet effet sera rejetée systématiquement.
L'Entrepreneur assurera la sécurité du chantier et des installations vis à vis des tiers.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 15 PARTIE A – Travaux Routiers
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De plus, les essais en laboratoire et en place seront conduits conformément aux modes opératoires de
l'AFNOR et du LCPC.
Les matériaux, produits et composants de construction doivent être conformes aux stipulations du
marché et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées, les normes applicables étant celles en
vigueur le premier jour du mois qui précède celui de la signature de l'acte d'engagement par
l'Entrepreneur.
Le plan d'assurance qualité (PAQ) soumis au visa du Maître d'Œuvre est établi pour l'ensemble des
travaux à réaliser.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 16 PARTIE A – Travaux Routiers
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Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 17 PARTIE A – Travaux Routiers
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b) Contrôle interne
La partie du document traitant du contrôle interne explicite :
- pour les matériaux, produits et composants utilisés, soumis à une procédure officielle de
certification de conformité (les procédures de certification de conformité recouvrent notamment la
marque NF, l'homologation, l'agrément), les modalités de comparaison entre le marquage ou les
informations portées sur les documents accompagnant la livraison, et le marquage prévu par le
règlement de certification ou la décision accordant le bénéfice du certificat ;
- en l'absence de procédure officielle de certification, ou lorsque, par dérogation, le produit livré ne
bénéficie pas de la certification, les modalités d'exécution du contrôle de conformité des lots en
indiquant les opérations qui incombent aux fournisseurs ou sous-traitants ;
- le laboratoire retenu pour les différents contrôles prévus ;
- les conditions d'exécution et d'interprétation des épreuves de convenance et des planches
d'essais, lorsque celles-ci sont prescrites à l'origine ou s'avèrent nécessaires en cours
d'exécution ;
- le modèle des documents, dits de suivi d'exécution, à recueillir ou à établir au titre du contrôle
interne, ainsi que les conditions de leur transmission au Maître d'Œuvre ou de tenue à
disposition.
Le contenu de cette partie du PAQ doit satisfaire aux prescriptions des autres articles des présentes
spécifications techniques et du fascicule 65.A du CCTG.
c) Contrôle externe
Il a pour but la vérification que les procédures du contrôle interne sont bien respectées et que les produits
fabriqués sont bien conformes aux spécifications.
Il s'exerce sous l'autorité d'un responsable indépendant de la production. Il est mandaté par la direction
de l'Entreprise. Le document proposé par l'Entreprise précisera cette autorité et portera en particulier sur
l’étalonnage et la vérification des matériels de l'Entreprise : concasseur, centrale....
Le document précisera les dispositions envisagées.
Le contrôle extérieur au producteur consiste à s'assurer de la convenance du PAQ et de son respect par
l'Entrepreneur, à vérifier par sondage la conformité avec les stipulations du marché, et en particulier, à
exécuter certaines épreuves prévues au marché.
Il est entendu que le contrôle extérieur peut avoir connaissance à tout moment de la chaîne de contrôle
des résultats ou interventions faites dans le cadre du contrôle interne et externe de l'entreprise.
Parmi les épreuves visées ci-avant, on citera :
- la vérification des garanties données par la norme sur les ciments ;
- les prélèvements conservatoires sur les ciments ;
- les essais complémentaires de réception des granulats ;
- les épreuves de contrôle des bétons ;
- les épreuves de contrôle des remblais ;
- les épreuves de contrôle des différentes couches de matériaux constituant la chaussée : couche
de fondation, couche de base et couche de surface ;
- les contrôles de pentes des buses.
Au cours de l'exécution des ouvrages, le Maître d'Œuvre procédera à des contrôles préalablement définis
pour lesquels la poursuite des opérations par l'Entreprise est subordonnée à son acceptation prononcée
dans un délai déterminé. Ces points de contrôles sont appelés "Points d'Arrêt"; Ils sont associés à des
délais de préavis, délais au-delà desquels l'Entreprise peut poursuivre l'exécution en absence de
manifestation du Maître d'Œuvre.
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PK5-PK12
Pour les points d'arrêt liés à l'acceptation par le Maître d'Œuvre des résultats d'essais de convenance,
d'éléments témoins de planches d'essais ou d'épreuves d'études, les délais de préavis sont de 5 jours
travaillés.
Pour les points d'arrêt d'exécution récapitulés ci-après, sauf proposition particulière de l'Entreprise
acceptée par le Maître d'Œuvre ou son représentant, les délais de préavis sont de 12 heures en heures
travaillées après la remise de la demande au contrôle extérieur :
- point d'arrêt de réception des surfaces d'emprises après débroussaillement ;
- point d'arrêt de réception des surfaces pour décapage ;
- point d'arrêt de réception de fond de déblais et de fouilles ;
- point d'arrêt de réception de pose de dalot ;
- point d'arrêt de réception de coffrage ;
- point d'arrêt de réception de ferraillage ;
- point d'arrêt de réception des couches de remblais ;
- point d'arrêt de réception pour chacune des différentes couches de matériaux constituant la
chaussée : couche de forme et de fondation, couche de base, imprégnation, couche de
roulement.
Dans le cadre des différentes procédures d'exécution du Plan d'Assurance Qualité, l'Entreprise
récapitulera les délais de préavis associés aux points d'arrêt.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 20 PARTIE A – Travaux Routiers
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PK5-PK12
Les dispositions du présent paragraphe concernent notamment les matériaux pour remblais, couche de
forme, couche de fondation, couche de base, berme, revêtement de talus, couche de roulement, ainsi
que les granulats pour couche de surface, pour la confection de béton ou mortier pour ouvrages en béton
armé ou autre, enrochement de protection des ouvrages et les moellons.
Les plans et pièces techniques du dossier d’Appel d’Offres donnent, à titre purement indicatif, la
localisation et, éventuellement, la qualité et la puissance estimée de gisements, supposés utilisables, de
matériaux. Ces renseignements ne sauraient, en aucun cas, engager la responsabilité du Maître de
l'Ouvrage.
L'Entrepreneur a la charge de rechercher à ses frais les gisements de tous les matériaux d'emprunt ou de
carrière, en limitant les distances de transport, et de les présenter à l'agrément du Maître d'Œuvre. La
demande d'agrément doit être accompagnée des résultats des analyses et essais prescrits, pour le
matériau concerné, conformément aux spécifications des articles suivants du présent chapitre.
L'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre une liste indiquant l'emplacement des zones
d'emprunt et des carrières qu'il compte exploiter ainsi que le Plan de réaménagement correspondant à
chaque site.
Le Maître d’Œuvre communiquera à l'Entrepreneur, dans les 30 jours de la date à laquelle il aura reçu
ces documents, les sites agréés et l'approbation des Plans de réaménagement correspondants.
Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et essouchés. La terre végétale sera enlevée ainsi que les
couches superficielles non utilisables. Ces matériaux seront stockés séparément, dans un dépôt à l'abri
des risques d'érosion, en vue de leur réutilisation future.
Le dédommagement aux cultures est à la charge de l’Entrepreneur du marché.
Dès qu'une zone d'emprunt ou une carrière est abandonnée, l'Entrepreneur devra remettre en état le site
conformément au Plan de réaménagement agréé. Après quoi, l'Entrepreneur en informera le Maître
d’Œuvre afin de prendre date pour dresser "l'état des lieux après travaux" en contradictoire.
L’Entreprise sera, par ailleurs, tenu d'assurer l’entretien de la piste donnant accès à la zone d'emprunt ou
à la carrière pendant toute la période des travaux.
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PK5-PK12
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PK5-PK12
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume des matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de remblai. La fréquence ne sera pas
inférieure à un essai par tranche de 250 m³ pour les mesures de taux de compactage et à un essai par
tranche de 1500 m³ pour les autres essais et mesures d'indice de plasticité et de gonflement, sauf
dérogations du Maître d'Œuvre.
Les résultats des essais d'identification devront également être joints aux propositions de mise en dépôt
de déblais, présentées par l'Entrepreneur.
Les matériaux pour couche de forme, accotements, trottoirs et bermes constituée de tout venant de
carrière TV0/60, doivent remplir les conditions suivantes.
Le Tout Venant (TV) 0/60 sera identifié selon la norme NF P 11-300 et devra respecter les prescriptions
du GTR 2000 LCPC SETRA :
- Analyse granulométrique
- Etude Proctor modifié
- Détermination des limites des différents états hydrique
- VBS
Une grille de décision sera élaborée pour fixer les conditions de mise en œuvre :
- Epaisseur de mise en œuvre
- Les limites d’état hydrique
- Le mode de compactage correspondant à la densification requise (Densité sèche>= 95%)
13.2. Matériaux pour couche de fondation en Grave Non Traitée GNT0/20 (grave concassée)
Le matériau à utiliser pour la constitution d’une couche de fondation en Grave Non Traitée 0/20, doit
remplir les conditions suivantes :
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1 – Caractéristiques intrinsèques
- Coefficient Los Angeles < 35
- Coefficient Micro-Deval Humide < 25
- LA +MDE < 55
2 – Caractéristiques de fabrication
0/20
- Granulométrie O/D (maxi) mm
- Fuseau de référence :
- % passant au tamis de 100
31,5 mm 85-99
20 mm
55-82
10 mm
42-70
6,3 mm
32-60
4 mm 22-49
2 mm 11-30
0,5 mm
7-20
0,2 mm
4-10
0,08 mm
N.M.
- Indice de plasticité
40
- Equivalent de sable
< 20
- Coefficient d'aplatissement
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de fondation. La fréquence ne sera
pas inférieure à chacun des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître
d'Œuvre.
La couche de base sera constituée en EME 0/14 (classe 2) conformément à la norme NF EN 13108-1
(NF P 98-140)
Les granulats pour couche de base proviendront de roches granitiques entièrement concassées. Les
carrières correspondantes devront être préalablement soumises à l’agrément du Maître d’Œuvre, sans
pour autant dégager la responsabilité de l’Entrepreneur qui demeure entière.
Il est précisé que les limites de chacune des classes granulaires définissant les fuseaux pour matériaux
de couche de base constituent les limites de tolérance, qui permettent d’accepter ou de refuser un lot de
production, mais que la courbe moyenne de ce dernier doit se tenir dans la partie médiane du fuseau
prescrit et en respecter l’allure.
Les granulats pour couche de base devront répondre aux spécifications suivantes :
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14.2.1. GRANULOMETRIE
Le mélange minéral sera obtenu par recomposition d’au moins deux classes granulaires définies par des
seuils de granularité d/D.
L’Entrepreneur utilisera les classes suivantes :
- 0/6 mm et 6/20 mm ;
- la classe 0/6 mm pourra être fractionnée en 0/2 mm et 2/6 mm ou bien en 0/4 mm et 4/6 mm ;
- la classe 6/20 mm pourra être fractionnée en 6/14 mm et 14/20 mm ou bien 6/10 mm et 10/20
mm.
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Les liants des mélanges hydrocarbonés seront conformes à la norme NF EN 12 591, de plus ses
caractéristiques seront conformes aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de base. La fréquence ne sera pas
inférieure à chacun des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître d'Œuvre.
15.1.1. STRUCTURE
Entre la couche de fondation et la couche de base (pour l’axe principal) et la couche de base et le
revêtement (pour les voies latérales), une couche d’imprégnation en ECL sera répandue à raison de 1,2
kg/m² (0,8 kg/m² de bitume résiduel). En cas de maintien de la circulation, un sablage ou un
gravillonnage de la surface imprégnée sera appliqué conformément aux instructions du Maître d’Œuvre.
Les liants hydrocarbonés seront soit des bitumes fluidifiés soit, de préférence, de l'émulsion de bitume, à
savoir :
- bitume fluidifié 400/600 ou 800/1400 dopés ;
- émulsion cationique de répandage à rupture lente de type L55 ou L60.
Les dosages pratiques devront donc prendre en compte la teneur en solvant des bitumes fluidifiés et la
teneur en eau des émulsions.
Les gisements de granulats devront recevoir l'agrément du Maître d'Œuvre avant toute exploitation.
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Caractéristiques Classes
0-1 10-15 400-600 800-1400
1 - Pseudo-viscosité mesurée au
viscosimètre :
- d'orifice 4 mm, à 25°C (s) < 30 - - -
- d'orifice 10 mm, à 25°C (s) - 10 à 15 400 à 600 -
- d'orifice 10 mm, à 45°C (s) - - - 80 à 200
2 - Densité relative à 25°C (au pycnomètre) 0,90 à 1,02 0,90 à 1,02 0,92 à 1,04 0,92 à 1,04
3 - Distillation fractionnée (résultats
exprimés en pourcentage du volume initial)
Fraction distillant au-dessous de :
- 190°C
<9 - - -
- 225°C
10 à27 < 11 <2 <2
- 315°C
- 360°C 30 à 45 16 à 28 5 à 12 3 à 11
< 47 < 32 < 15 < 13
4 - Pénétrabilité à 25°C, 100 g, 5s, du résidu
à 360°C de la distillation (1/10 mm) 80 à 250 80 à 250 80 à 200 80 à 200
Caractéristiques Classes
ECR 65 ECR 69
3 - Homogénéité :
- particules supérieures à 0,63 mm (%) < 0,1 < 0,1
- particules comprises entre 0,63 mm et 0,16 mm (%)
< 0,25 < 0,25
4 - Stabilité au stockage (%)
- émulsion à stockage limité 5 5
5 - Adhésivité
- émulsion à stockage limité
1° partie de l'essai 90 90
2° partie de l'essai 75 75
- émulsion stockable - -
c) Normes correspondantes
- détermination de la pseudo-viscosité des bitumes fluidifiés et bitumes fluxés, norme NF 66-005 ;
- indice de rupture des émulsions de bitume, avant-projet de mode opératoire LCPC, Oct. 76 ;
- émulsions de bitume. Détermination de la teneur en eau, norme AFNOR NF T 60-023, Jan.84.
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Les caractéristiques auxquelles devront répondre les enduits superficiels sont définies ci-dessous :
a) Granulats
Les gravillons doivent être issus de roches dures, ne pas être pollués, avoir une forme satisfaisante et
une bonne adhésivité au bitume. Leurs spécifications sont les suivantes :
- gravillons de catégorie C : LA+ MDE ≤ 45
- dureté : Los Angeles (LA) < 30 - Micro Deval humide (MDE) < 25
- forme : % d'éléments tels que G/E < 1,56 sera inférieur ou égal à 20
- angularité : % éléments concassés > 50
- propreté : % tamisât 0,5 mm P<1
- adhésivité : % granulats fixés > 90 vialit 20 OC et > 75 vialit 600 C
- granulométrie : classe 4/6 - 6/10 - 10/14
- coefficient de polissage accéléré : > 40
- coefficient d’aplatissement : A<25
- rapport de concassage : Rc>1
- granularité :
% refus à D 20%
% tamisât à d≤20%
% tamisât à 0,63 <3%
Les dimensions des granulats sont 4/6 – 6/10 – 10/14, mais d’autres possibilités existent 0/3 – 3/8 – 8/15.
On peut utiliser des coupures granulométriques présentant des discontinuités entre elles ; Par exemple
6/10 – 14/18 au lieu de 6/10 – 10/14 – 14/18.
b) Liants
On utilisera soit :
- un bitume fluidifié 150/250 ;
- un bitume 400/600 fluidifié ou émulsion canonique à 65-700/0 de bitume 80/100 ou 60/70.
- Une émulsion type ECR 65 ou ECR 69
c) Normes correspondantes
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Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais, ainsi que les fréquences, qui seront
réalisés sur les matériaux de couche de surface. La fréquence de chacun des essais ne sera pas
inférieure à :
- toutes les 20 tonnes de livraison pour les liants hydrocarbonés ;
- par tranche de 500 m3 de fourniture pour les gravillons ;
- Sauf dérogations du Maître d'Œuvre.
Les granulats pour béton bitumineux proviendront des carrières agréées par le Maître d’œuvre et
exploitées par l’Entrepreneur et sous sa responsabilité.
Les classes granulaires sont les suivantes : 0/2 – 0/4 – 2/6,3 – 2/4 – 4/6,3 – 4/10 – 6 ,3/10 – 10/14.
Tous les granulats devront être parfaitement propres, exempts de terre, de matières organiques et
détritus.
Ils seront issus d'une roche possédant les qualités suivantes :
- coefficient Los Angeles exécuté suivant la norme NFP 18-573 inférieur ou égal à trente (30) ;
- désenrobage inférieur à quinze pour cent (15 %) après vingt-quatre (24) heures d'immersion
(essai TWIT) ;
- adhésivité passive satisfaisant aux spécifications LPC supérieure à quatre-vingt-dix pour cent (90
%).
Le liant sera conforme à la norme NF EN 12 591 et les sables devront donner les équivalents de sable
suivants :
- sable de concassage : Supérieur à cinquante (50) ;
- sable roulé d'apport éventuel : Supérieur à soixante-cinq (65).
L’Entreprise devra faire obligatoirement effectuer à ses frais une étude complète de formulation des
enrobés.
A partir de l'étude précitée, l’Entreprise soumettra à l'agrément du Maître d’Œuvre une formule précise
d'enrobés assortie d'un rapport justificatif complet, remis en trois (3) exemplaires récapitulant tous les
essais propres à l'étude et ceux relatifs à la roche utilisée (dureté, analyse chimique, désenrobage et
adhésivité).
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'un (1) mois pour donner par Ordre de Service, l'agrément
demandé ou formuler ses observations avec la faculté d'exiger tous les essais complémentaires qu'il
jugerait utiles. L'agrément précisera la fourchette des modules de richesse résultant de l'étude de
formulation avec les pourcentages de liant correspondants.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 29 PARTIE A – Travaux Routiers
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L’Entreprise soumettra par écrit, à l'agrément du Maître d’Œuvre, la centrale qu'elle compte utiliser,
préalablement à son amenée à pied œuvre ou à son montage. Cette demande devra être accompagnée
de tous les renseignements utiles et notamment les dates d'achat et de révision avec documents
justificatifs, le livre de bord avec les heures de fonctionnement et tous les autres éléments permettant de
juger l'état du matériel.
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'un (1) mois pour formuler ses observations ou donner son
agrément qui, dans tous les cas et de quelque façon que ce soit, n'engagera pas la responsabilité de
l'Administration. En particulier il ne préjugera en rien l'acceptation des enrobés en cas de non-conformité
avec les spécifications exigées.
De plus, si après la mise en service de la centrale des écarts sensibles et répétés dans la qualité de
fabrication étaient constatés, l'agrément pourrait être retiré par un ordre de service du Maître d’Œuvre.
Le squelette minéral de l'enrobé, à l'exception du filler d'apport éventuel, sera réalisé à partir de trois
composants de classe granulométrique distincte, stockés en trémies prédoseuses automatisées
permettant à la fabrication toutes variations de dosage et tous contrôles aisés.
Les proportions des divers constituants seront déterminées de façon à ce que la courbe résultant du
mélange s'inscrive dans le fuseau de spécifications des enrobés continu pour chaussée souple ci-après à
titre indicatif :
Le liant du béton bitumineux sera conforme à la norme NF EN 12 591. Les caractéristiques du liant
seront conformes aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.
Le filler d'apport éventuel, fourni et incorporé aux frais de l’Entreprise quel que soit le dosage, sera
exclusivement du ciment, de la chaux ou du filler calcaire.
Le dosage de l’apport sera déterminé de telle sorte que la teneur en filler obtenue soit comprise
normalement entre 6 % et 8%, une teneur entre 5% et 10 % sera tolérée.
La granulométrie du filler d’apport, mesurée par sédimentométrie doit répondre aux spécifications
suivantes :
- passant à 80 microns = 80 %
- passant à 0,2 mm = 100 %
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 30 PARTIE A – Travaux Routiers
Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
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L’Entreprise aura la faculté de demander que des prélèvements contradictoires en place soient effectués
sur les enrobés intéressés. La densité de ces derniers prélèvements sera de quatre (4) échantillons par
cinquante tonnes (50T), deux emplacements étant choisis par l’Entreprise et deux par le Maître d’Œuvre.
La moyenne des modules de richesse obtenus sur les échantillons du lot de cinquante tonnes considéré
sera admise pour la décision définitive (confirmation du refus).
Tous les frais inhérents à ces essais complémentaires et à la remise en état du tapis, si la démolition
n'est pas exigée, seront à la charge de l’Entreprise.
D'autre part, en considérant six (6) contrôles "C4" consécutifs quelconques, s'il est constaté qu'à trois (3)
reprises :
- la courbe granulométrique sort du fuseau type défini au présent article ;
Ou
- le module de richesse s'écarte des limites fixées par la formule agrée.
La fabrication devra être immédiatement arrêtée par un simple ordre écrit du Représentant du Maître
d’Œuvre sur le chantier.
Cet ordre sera confirmé par un ordre de service et l’Entreprise ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication l’Entreprise sera tenue de soumettre par
écrit au Maître d’Œuvre les dispositions qu'elle envisage pour remédier aux défauts constatés.
Celles-ci devront être assorties de tous essais utiles et au besoin d'une nouvelle étude et d'une nouvelle
planche d'essai.
La reprise de la fabrication d'enrobés destinés à la mise en œuvre ne pourra intervenir que sur un ordre
écrit du Maître d’Œuvre.
Tout changement d'origine (carrière, gîtes, etc.) des éléments constitutifs des enrobés entraînera
obligatoirement l'étude complète, aux frais de l’Entreprise, d'une nouvelle formule selon les modalités et
prescriptions précitées.
Tous les enrobés fabriqués pendant toutes les périodes d'essais et de calages de la centrale ne devront
pas être utilisés pour l'exécution du marché.
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais, ainsi que les fréquences, qui seront
réalisés sur les matériaux de couche de surface. La fréquence de chacun des essais ne sera pas
inférieure à :
- une analyse granulométrique tous les 300 m3 ;
- un essai d’équivalent de sable tous les 300 m3 ;
- un essai Los Angelestous les 5000 m3 ;
- Liants : une identification par citerne de 8000 L ;
- Béton bitumineux :
une teneur en liant tous les 500 t, une teneur en filler tous les 500 t ;
un contrôle de température toutes les heures.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 32 PARTIE A – Travaux Routiers
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Les désignations utilisées pour les mortiers et les bétons dans la suite du présent document ont les
significations suivantes :
3
M : signifie mortier (suivi du dosage de ciment en Kg/m )
3
MB : signifie micro béton (suivi du dosage de ciment en Kg/m )
B : signifie béton suivi des indications :
- de classe de résistance nominale à la compression à 28 jours,
- de classe de consistance,
- de dimension maximale des granulats,
- de désignation normalisée du ciment,
- de spécifications complémentaires s'il y en a.
3
Bp : signifie béton courant (suivi du dosage de ciment en Kg/m )
A titre d'exemple, la désignation B 25 P 0/20 350 CPA 45 concerne un béton dont la résistance nominale
à la compression à 28 jours au sens de la norme NFP 18-305 doit être au moins égale à 25 MPa. Le
béton est de consistance plastique. Les granulats entrant dans la composition du béton sont compris
3
dans la classe granulaire 0/20. Le dosage en ciment est de 350 Kg/m de CPA 45 (Béton Q350).
17.2.1. Nature
La nature et la provenance des sables demeurent soumises à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les sables seront soit des sables de rivière, soit des sables de broyage traités, en principe siliceux (au
moins 75 % de silice).
17.2.2. Propreté
Les sables devront avoir un équivalent de sable ES :
- béton courant ES minimal = 75
- béton B 25 et au-delà ES minimal= 80 ES maximal = 90
Les matières très fines (limon, argile, vase) ne devront pas excéder un pour cent (1 %). De plus, l'essai
au bleu ne doit pas donner de résultats supérieurs à 1 gramme de bleu pour 100 grammes de fines selon
le processus opératoire du LCPC.
17.2.3. Granularité
Le sable pour mortier et béton courant sera un 0/2,5.
La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module trente-huit (tamis de cinq millimètres)
devra être inférieure à dix (10) pour cent.
Le sable pour bétons de résistance caractéristique supérieure ou égale à 25 MPa devra avoir une
granularité qui sera contenue dans le fuseau de tolérance proposé par l’Entrepreneur après son étude
granulométrique de composition des bétons, et agréée par le Maître d'Œuvre.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 33 PARTIE A – Travaux Routiers
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17.2.4. Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur ou égal à 40.
17.2.5. Stockage
L’Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours. En
conséquence, la capacité du stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte
consommation prévue de deux (2) jours de bétonnage.
Si le programme de bétonnage fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours
consécutifs, l’Entrepreneur devra prévoir le stockage supplémentaire nécessaire.
17.3.1. Nature
Les granulats proviendront de gîtes ou de carrières retenus par l’Entrepreneur et agréés par le Maître
d'Œuvre.
L'installation de production, criblage et concassage devra être agréée par le Maître d'Œuvre.
17.3.2. Dureté
Les granulats destinés au béton armé devront avoir un coefficient LOS ANGELES au plus égal à trente
(30).
17.3.3. Propreté
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme
AFNOR NF P 18301 ne devra pas dépasser un (1) pour cent.
17.3.4. Granularité
Les seuils de granularité des granulats seront les suivants :
- pour les bétons courants (Bp 200, Bp 250) le seuil inférieur correspond au tamis de 5 mm et le
seuil supérieur au tamis de 31,5 mm ;
- pour le béton B 25 et au-delà, la granulométrie sera :
2,5- 6,3
6,3- 10
10- 20
Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur et le poids de granulats
passant au travers du tamis correspondant au seuil inférieur seront l'un et l'autre inférieurs à dix (10) pour
cent du poids initial de l'échantillon.
De plus, pour les bétons de résistance caractéristique supérieure ou égale à 35 MPa, la proportion en
poids des granulats passant au tamis de 2 mm devra être inférieure ou égale à 1,5 %.
Le fuseau granulométrique de tolérance des granulats pour les bétons de qualité sera celui proposé par
l’Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréé par le Maître
d'Œuvre.
17.3.5. Autres essais
- coefficient Micro Deval humide 30 %
- absorption d'eau 3 % (tolérance 5 %)
- coefficient d'aplatissement 30 %
- teneur en S03 0,4 %
17.3.6. Stockage
Mêmes spécifications que pour le sable.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 34 PARTIE A – Travaux Routiers
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L'incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L'emploi des adjuvants pour la
confection des bétons est soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Toute livraison d'adjuvant donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la date limite
au-delà de laquelle les produits devront être mis au rebut.
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Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Le produit devra être compatible avec les revêtements susceptibles d'être placés sur le béton et avoir les
caractéristiques minimales suivantes :
- coefficient de protection supérieur à 0,65 à 48 heures ;
- temps de séchage inférieur à 8 heures ;
- insolubilité à l'eau ;
- teinte différente de celle du béton.
Leur mise en œuvre devra être effectuée conformément aux indications de l'article 36.6.3 du fascicule 65
du C.C.T.G
L'eau de gâchage sera fournie par l’Entrepreneur. Elle devra répondre aux spécifications de la norme
NFP 18-303 ou équivalent.
En outre, l'eau de gâchage ne doit pas contenir plus de deux (2) grammes par litre de matières en
suspension, ni plus de deux (2) grammes par litre de sels dissous.
La provenance de l'eau sera soumise par l’Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre avec
présentation des résultats d'une analyse déterminant le pH, les teneurs en acide carbonique, en
substances dissoutes, en chlorures, en sulfates et en matières organiques.
La composition des bétons Bp 200 et Bp 250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit
double de celui du sable.
La consistance des bétons frais B 25 et B 30 devra être telle que les affaissements mesurés au cône
A.S.T.M. restent compris dans les fourchettes qui seront fixées à la suite des épreuves d'études et de
convenance sur les bétons.
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L’Entrepreneur dispose d'un délai au plus égal à cinquante (50) jours ouvrables à compter de la
notification de l'approbation du marché pour déterminer la composition des bétons B 25 et B 30 en sable,
granulats moyens et gros et en eau.
Le Maître d'Œuvre formulera ses observations ou donnera son agrément dans un délai de huit (8) jours
ouvrables à compter de la date de réception des propositions ou observations de l’Entrepreneur.
L'étude des bétons incombe au Titulaire qui devra déterminer leurs compositions.
Le badigeon sur les parements de béton enterrés sera soit un goudron désacidifié, soit un bitume mis en
place à chaud, soit une émulsion non acide de bitume.
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17.11.1. Organisation
Tous les divers essais et contrôles prévus dans le présent article et dans le cadre du PAQ devront
pouvoir être réalisés par l’Entrepreneur qui se dotera en conséquence du personnel et du matériel de
laboratoire nécessaires à ces essais ou fera appel à un laboratoire agréé.
Le personnel et le matériel de laboratoire ainsi que tout procédé de justification de qualité des divers
matériaux à fournir seront soumis à l'agrément préalable du Maître d'Œuvre, sans pour autant préjuger
de la validité des résultats obtenus pendant toute la durée des travaux. Si, en particulier, le Maître
d'Œuvre met en évidence l'insuffisance ou l'incapacité du laboratoire, il pourra retirer son agrément initial
et les fournitures restantes ou la mise en œuvre des matériaux déjà fournis seront bloquées en l'attente
d'un contrôle efficace de qualité, sans que l’Entrepreneur puisse prétendre à une quelconque indemnité y
afférente. De même, les matériaux déjà mis en œuvre, alors qu'il s'avérerait que le contrôle de leur
qualité fut insuffisant ou invalide du fait de l’Entrepreneur, seront reconsidérés par le Maître d'Œuvre qui
pourra éventuellement ordonner leur enlèvement.
Tous les résultats des essais et contrôles effectués seront consignés dans un cahier de laboratoire qui
sera communiqué au Maître d'Œuvre au fur et à mesure de leur obtention.
Les emplacements des prélèvements et des mesures in-situ nécessaires aux essais pourront être
proposés par l'entreprise mais seront fixés en dernier ressort par le Maître d'Œuvre.
En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de procéder à tous les contrôles et essais de la conformité
des fournitures avec les prescriptions ci-dessus.
L’Entrepreneur sera tenu de justifier éventuellement par la production d'une lettre de commande, d'un
certificat d'origine ou autre pièce, de la provenance et de la spécification des matériaux et matériels
employés dans le cadre des travaux.
Deux séries de contrôle sont prévues :
- la première au titre du contrôle interne, sera effectuée systématiquement par l’Entrepreneur et à
ses frais dans le laboratoire de chantier ou dans un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre, qui
devra être entièrement ouvert aux agents du Maître d'Œuvre ;
- la seconde série au titre du contrôle extérieur, sera réalisée à l'improviste par le Maître d'Œuvre.
Les contrôles de qualité ne seront exécutés par le Maître d'Œuvre que sur les matériaux
approvisionnés sur la plate-forme.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des spécifications ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si les résultats de l'un des
contre-essais ne sont pas satisfaisants, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas
contraire ils seront acceptés.
17.11.2. Carrières pour sable, gravillons, matériaux rocheux
Le PAQ précisera les carrières prévues avec tous les résultats des essais en conformité avec les
présentes spécifications routières.
Pour d'éventuelles nouvelles carrières dans un délai d'un mois avant tout commencement d'utilisation,
sur le site d'un ouvrage donné, des sables, graviers et matériaux rocheux, l’Entrepreneur présentera au
Maître d'Œuvre les dossiers techniques des carrières d'où les matériaux sont extraits, en même temps
qu'un échantillon des matériaux ainsi qu'il est précisé plus bas.
Les dossiers techniques indiqueront :
- la localisation de la carrière et des couches utilisées ;
- le mode d'extraction, les traitements (lavage, criblage, concassage, etc.) et les modes de
stockage et de transports prévus ;
- les ouvrages sur lesquels les matériaux correspondants seront utilisés.
En outre, les dossiers techniques et échantillons comporteront :
- l'autorisation d'exploitation du gîte délivrée par l'autorité compétente ;
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17.11.3.3 - Réception
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des paragraphes ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si le résultat de l'un des
contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés. Dans le cas contraire,
ils seront acceptés.
17.11.4. Essais à effectuer sur les ciments
Les essais de contrôle de ciment auront lieu dans un laboratoire préalablement agréé par le Maître
d'Œuvre.
Pour toutes les catégories de ciment utilisées sur le chantier, l’Entrepreneur fournira au Maître d'Œuvre
les résultats statistiques mensuels et annuels des essais effectués dans le cadre de l'auto contrôle par la
société cimentière retenue comme fournisseur, et portant sur les 12 derniers mois précédant la date de
notification du marché.
Les résultats statistiques concerneront les caractères spécifiés par la norme NFP 15 301.
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Les dispositions arrêtées dans ce tableau pourront être modifiées en cours d'exécution, notamment en
fonction du programme de bétonnage qui sera arrêté.
Les prélèvements d'un même lot seront effectués sur des gâchées différentes désignées par le Maître
d'Œuvre.
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Les buses en béton devront satisfaire aux spécifications du fascicule 70 du C.C.T.G et aux normes NFP
16 100 et 16 341. Elles seront circulaires à emboîtement à mi-épaisseur et de la série
90 A. Avant toute amenée sur le chantier, la provenance et la qualité des buses devront avoir reçu
l'agrément du Maître d'Œuvre.
18.2. Qualité des matériaux pour lits de pose, remblais techniques et remblais contigus aux
ouvrages d’assainissement
Le bloc technique devra satisfaire aux spécifications du fascicule 70 du C.CT.G. Le remblai sera réalisé
au moyen de matériaux de même origine et de mêmes caractéristiques que celui utilisé pour la couche
de fondation de la chaussée. Sa qualité sera contrôlée globalement avec celle de ce dernier.
Les matériaux pour lits de pose des ouvrages d'assainissement devront répondre aux spécifications
suivantes :
- pas d'éléments supérieurs à 6 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 70 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 8 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 60 ;
- indice de plasticité IP non mesurable ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 0,1 ;
- classification GTR : D1 exclusivement.
Les matériaux pour remblais techniques des ouvrages d'assainissement devront répondre aux
spécifications suivantes et avec l'agrément du Maître d’Œuvre pourront être utilisés aussi pour le lit de
pose:
- pas d'éléments supérieurs à 50 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 12 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 30 ;
- indice de plasticité IP inférieur à 10 ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 0,3 ;
- classification GTR : B 1, B2, B3. R2, R4, R6 exclusivement.
Les matériaux pour remblais contigus aux ouvrages d'assainissement devront répondre aux
spécifications suivantes :
- pas d'éléments supérieurs à 50 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 35 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 25 ;
- indice de plasticité IP inférieur à 12 ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 1,5 ;
- classification GTR : Al, B2, B3, B4, B5 exclusivement.
Les matériaux rocheux pour protections en pied proviendront d'une ou plusieurs carrières approuvées par
le Maître d’Œuvre, dont la recherche et la proposition sont à la charge de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra faire des études nécessaires, afin que l'Administration soit en mesure de juger des
caractéristiques mécaniques et physiques des matériaux.
Les caractéristiques mécaniques et physiques des enrochements utilisés seront :
Résistance à l'abrasion (Los Angeles) mesurée selon la norme ASTM C.535 inférieur à 30 %
(grading 1) ;
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Altérabilité (Soundness test) mesurée selon ASTM C.88 inférieure à 20 % (au sulfate de
magnésium) ;
Résistance à la compression supérieure à 35 MPa (sur cube d’arête 5 cm) ;
Densité ≥ 2,4 pour les enrochements > 300 Kg et densité ≥ 2 tonnes Pour les matériaux < 300 Kg.
Les contrôles des caractéristiques mécaniques et physiques et de granulométrie seront effectués pour
l'approbation des carrières, puis tous les 20 % de la quantité mise en œuvre, ou à la demande du Maître
d’Œuvre lorsque les caractéristiques apparentes des matériaux varieront.
Granulométrie ou blocométrie
Pmin : % d’enrochements dont le poids ≥ à la plus petite valeur de la catégorie.
Pmoyen : % d’enrochements dont le poids ≥ à la moyenne de la catégorie .
Pmax : % d’enrochements dont le poids ≥ à la valeur maximale de la catégorie.
- Pmin ≥ 90 %
- P moyen > 50%
- Pmax < 10%
- Catégorie enrochements 5/500 Kg
Aucun enrochement > 800 Kg
- Catégorie enrochements 0,5/1 tonne
Aucun enrochement > 1,5 > Tonne
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Le non-respect de fourniture de matériel de chantier selon la liste susmentionnée, produira une
pénalisation du 10% sur le montant prévu pour l'installation de chantier.
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2 - Un local avec bureau à usage de laboratoire d'une superficie globale d'au moins soixante (60) mètres
carrés couverts, clos et possédant un auvent efficace pour entreposer les éprouvettes et les échantillons.
Ce local sera équipé de matériel complet de laboratoire selon les prescriptions de l’article 33 du présent
CCTP.
Ce local sera aussi équipé de paillasses et alimenté en eau et électricité et aménagé de façon à pouvoir
fonctionner dès le début effectif des travaux. La pose et le raccordement de tous les appareils sont à la
charge de l’Entrepreneur. Ce local sera utilisé par l’Entrepreneur pour les essais qu'il doit réaliser au titre
du marché.
Les frais inhérents, à l'équipement, à la fourniture d'eau, d'électricité et de téléphone, au fonctionnement,
à l'entretien tant intérieur qu'extérieur, au gardiennage, aux assurances sont inclus dans le poste
Installations de Chantier.
Le projet des installations de chantier visé à l'article 4 fascicule 1 du C.C.T.G comprendra, outre les plans
et dessins nécessaires, un mémoire précisant :
- les méthodes que l’Entrepreneur se propose d'employer pour l'exécution des travaux ;
- le personnel qui sera affecté au chantier ;
- les matériels et engins dont il compte équiper son chantier ;
- la description des installations ;
- les conditions de circulation sur le chantier et à ses abords ;
- le mode d'approvisionnement, de stockage et de manutention des matériaux (ciment, bitume,
granulats, aciers, etc.) ;
- l'alimentation en énergie ;
- l'alimentation en matières consommables, (eau,...) ;
- la signalisation du chantier et les mesures de sécurité prévues.
Le projet des installations de chantier sera soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre dans un délai de
trente (30) jours calendaires à compter de l'Ordre de Service de démarrage des travaux. Les documents
seront fournis en cinq (5) exemplaires.
Le repliement du chantier est entrepris à la suite de la réception provisoire des travaux. Il comprend le
démontage ou la suppression des installations fixes, le départ des personnels, engins et matériels, et,
sauf instructions contraires du Maître d'Œuvre, la remise en état des lieux.
3 - Journal de Chantier
Un journal de chantier sera tenu sur le chantier par un représentant du Maître d’Œuvre.
Dans ce journal seront consignés chaque jour :
- les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement du Marché, telles que
notifications d’ordres de services, visa et approbation des plans d’exécution, etc. ;
- les résultats des essais de contrôle et réception des matériaux ;
- les conditions atmosphériques constatées (précipitations, vent, température, niveau des eaux,
etc..) ;
- les incidents de détail présentant quelque intérêt du point de vue de la tenue ultérieure des
ouvrages, du calcul des prix de revient et de la durée réelle des travaux ;
- les observations faites et les prescriptions imposées à l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
A ce journal sera annexé, chaque jour, un compte-rendu détaillé établi par un représentant de
l’Entrepreneur sur lequel seront indiqués par poste de travail :
- les horaires de travail ;
- l'effectif et la qualification du personnel ;
- le matériel présent sur le chantier et son temps de marche ;
- la durée et la cause des arrêts de chantier ;
- l'évaluation des quantités de travaux effectués par l'Entrepreneur chaque jour ;
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AGREGATS
- Mesure des masses volumiques, porosité, coefficient d’absorption et teneur en eau ;
- Mesure du coefficient d’aplatissement et coefficient de forme ;
- Détermination de l’homogénéité des granulats ;
- Détermination de la propreté des granulats ;
- Essais d’abrasion Los Angeles ;
- Essais de résistance en compression uniaxiale.
BETON
- Qualité de l’eau pour bétons ;
- Résistance à la compression du béton (minimum 12 moules), y compris la machine d’écrasement
des éprouvettes ;
- Analyse de béton frais ;
- Essai de prise de ciment (aiguille Vicat).
LIANT
- Pénétrabilité à l'aiguille ;
- Point de ramollissement dit température bille et anneau ;
- Température ;
- Pseudo-viscosité (pour les émulsions/bitumes fluidifies) ;
- Essai d'adhésivité ;
- Essai d'adhésivité à la plaque VIALIT.
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MELANGE HYDROCARBONIQUE
- Détermination de la teneur en bitume d’un enrobé ;
- Quantité de répandage du liant et des gravillons.
- Granulométrie du mélange
- Température
ESSAIS IN SITU
- Densité in situ : densimètre/humidimètre ;
- Essai de chargement à la plaque (diamètre de la plaque 0,60 m) ;
- Carottage pour vérification des épaisseurs (chaussée, béton) ;
- poutre Benkelmann.
Sur sa demande, l’Entrepreneur pourra être dispensé d'équiper son laboratoire de chantier des matériels
nécessaires pour réaliser les essais Los Angeles, Deval humide, Vialit, et les essais de conformité des
produits manufacturés, sous réserve de faire exécuter ces essais dans un laboratoire agréé par le Maître
d'Œuvre.
Tous les résultats des essais et des contrôles effectués seront consignés dans un cahier de laboratoire
qui sera communiqué au Maître d'Œuvre au fur et à mesure de leur obtention.
Les emplacements des prélèvements et des mesures in-situ nécessaires aux essais pourront être
proposés par l'Entreprise mais seront fixés en dernier ressort par le Maître d'Œuvre.
En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de procéder à tous les contrôles et essais de la conformité
des fournitures avec les prescriptions ci-dessus.
L’Entrepreneur sera tenu de justifier, éventuellement par la production d'une lettre de commande, d'un
certificat d'origine ou autre pièce, de la provenance et de la spécification des matériaux et matériels
employés dans le cadre des travaux.
Deux séries de contrôles sont prévues :
- la première au titre du contrôle interne, sera effectuée systématiquement par l’Entrepreneur et à
ses frais dans le laboratoire de chantier ou dans un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre, qui
devra être entièrement ouvert aux agents du Maître d'Œuvre,
- la seconde série au titre du contrôle extérieur, sera réalisée à l'improviste par le Maître d'Œuvre.
Les contrôles de qualité ne seront exécutés par le Maître d'Œuvre que sur les matériaux
approvisionnés sur la plate-forme.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des spécifications ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si les résultats de l'un des
contre-essais ne sont pas satisfaisants, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas
contraire ils seront acceptés.
- CONTROLES
Les conditions du contrôle de l'exécution sont définies à l'article 10.
Au niveau du contrôle interne, le PAQ devra prévoir divers types de contrôle :
1.- Contrôle préliminaire à exécuter sur les matériaux, fournitures diverses et techniques d'exécution.
2.- Contrôle de réception sur approvisionnement prévu au présent document
3.- Contrôle d'exécution des travaux prévus au présent document.
4.- En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'effectuer au titre du contrôle extérieur au producteur,
à l'improviste, tous les contrôles qu'il jugera nécessaires.
Pour tous les essais :
- les prélèvements seront effectués en présence du Maître d'Œuvre ou de son représentant ;
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- le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter aux frais de l’Entrepreneur tous les autres
essais prévus par les normes citées au présent document s'il le juge nécessaire au vu du
déroulement du chantier.
Pour les autres essais de réception de matériaux et de contrôle d'exécution, l’Entrepreneur pourra choisir
soit de les effectuer dans son laboratoire de chantier, qui devra donc être équipé en conséquence, soit
dans un autre laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'utiliser ce ou ces laboratoire(s) pour effectuer les essais
supplémentaires prévus.
Ce (ces) laboratoire (s) sera (seront) soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre et à son contrôle.
En cas de mauvais fonctionnement persistant du laboratoire de l’Entrepreneur, révélé par des essais
comparatifs effectués dans un laboratoire choisi par le Maître d'Œuvre, celui-ci pourra exiger que tous les
essais soient réalisés par ce dernier laboratoire et aux frais de l’Entrepreneur, sans que celui-ci puisse,
de ce fait, élever des réclamations en raison des retards ou des interruptions de chantiers consécutifs à
cette sujétion.
Le laboratoire de l’Entrepreneur devra être en état de fonctionnement dans un délai de trente (30) jours à
partir de la date de l'Ordre de Service prescrivant de commencer les travaux.
L’Entrepreneur ne pourra pas évoquer la surcharge de son laboratoire pour justifier des retards dans les
travaux.
Le bureau d’études ou l’équipe chargée de la réalisation des plans de récolement doit être soumis à
l’agrément préalable du Maître d’œuvre.
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Le débitage des arbres ne sera effectué qu'avec l'autorisation du Maître d'Œuvre, l'Administration restant
propriétaire du bois. Toutefois les produits du débitage pourront être utilisés par l’Entrepreneur, sur le
chantier, avec l'autorisation du Maître d'Œuvre pour la confection de campements, hangars,
échafaudages et ouvrages provisoires.
La destruction par le feu ne pourra être pratiquée que par autorisation écrite du Maître d'Œuvre et dans
les conditions que précisera cette autorisation, sans que cela dégage la responsabilité de l’Entrepreneur
en cas d'incendie.
L’Entrepreneur prendra toutes précautions utiles pour ne causer aucun dommage aux riverains, aux
supports de lignes télégraphiques et électriques, et à ces lignes elles-mêmes y compris la ligne de fibre
optique. Le dédommagement des riverains et les frais de remise en état des lignes et poteaux sont à la
charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur ne pourra débroussailler que les zones que lui aura indiquées le Maître d’Œuvre ou, si
c'est lui qui les propose, elles devront avoir été préalablement acceptées par le Maître d’Œuvre.
L'Entrepreneur sera alors tenu d'avertir les chefs des quartiers concernés, avec un préavis d'au moins 15
jours avant d'entamer les travaux de débroussaillement, afin que les habitants puissent récupérer le bois
et/ou tout autre matériau n'appartenant pas à des particuliers.
L'Entrepreneur devra également s'assurer préalablement que les propriétaires d'arbres fruitiers ont été
indemnisés et que les tombes, ont bien été déplacées.
Quand les riverains auront récupéré tout ce qui pouvait leur être utile, l'Entrepreneur devra enlever les
résidus et les évacuer jusqu'au dépôt agréé par le Maître d’Œuvre afin de les utiliser pour la fabrication
de compost ou les brûler (sur une aire spécialement aménagée à cet effet afin d'éviter tout risque de feu
de brousse).
Les trous formés par l'enlèvement des souches et des grosses racines seront soigneusement rebouchés
par l’Entrepreneur, avec des matériaux agréés par le Maître d'Œuvre.
L’Entrepreneur devra veiller à la conservation des piquets et repères d'implantation situés dans la bande
à déforester et à ses abords, en évitant qu'ils soient détruits ou déplacés par la chute des arbres ou par le
passage des engins mécaniques.
Si l'un des piquets ou repères venait à disparaître ou à être déplacé, il serait rétabli par les soins de
l’Entrepreneur ou à ses frais, à partir des repères de sommets de polygonale restante en place.
Un repérage latéral des profils avec inscription du PK sera effectué au plus tous les 50 mètres. Ces
repères seront remis en place autant de fois que nécessaire pour assurer un repérage facile et
permanent indispensable aux différentes opérations de contrôle.
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Les déblais non utilisés en remblais du fait de leur nature défectueuse ou des distances de transport trop
importantes, et les déblais en excédant sur les besoins en remblais, seront mis en dépôt sur des
emplacements choisis par l’Entrepreneur et préalablement agréés par le Maître d'Œuvre.
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Entrent dans cette catégorie : les terrains tourbeux, vaseux, et plus généralement tous ceux qui sont
inaptes à supporter l'ouvrage qui les surmonte tel que buses, dalots, passages inférieurs piétons,
remblais, etc., selon les prescriptions du Maître d'Œuvre.
Au cas où les fonds de déblais ne présenteraient pas les caractéristiques d'une couche de chaussée, les
terrassements seront encore poussés de trente (30) centimètres en reportant, par-dessus, une couche de
forme compactée à 95% de l'O.P.M.
Les matériaux de déblai non réemployés en remblai seront évacués et mis en dépôt hors de l'emprise de
la route aux endroits approuvés par le Maître d’Œuvre. Faute de quoi, l'Entrepreneur aura à supporter
seulement les conséquences de réclamations éventuelles des riverains ou les déplacements que lui
imposera le Maître d’Œuvre pour améliorer la visibilité ou l'écoulement des eaux. La recherche des zones
de dépôt appartient à l'Entrepreneur.
Sauf autorisation ou prescription contraire du Maître d'Œuvre, ces déblais seront mis en dépôt à l'aval de
la plate-forme, de telle façon que la partie supérieure du dépôt reste en contre bas de celle-ci.
Les talus de dépôt auront une inclinaison maximale de 3 de base pour 2 de hauteur et leur partie
supérieure sera réglée avec une pente minimale de 5 % vers le côté le plus éloigné de la route. Les
dépôts ne devront entraîner la constitution d'aucune poche susceptible de retenir les eaux ni être
disposés de façon à provoquer une érosion régressive des talus de remblais.
Au droit des sections de route en tranchée, on réservera, entre le pied du talus du massif du dépôt et
l'arête supérieure du talus de la tranchée, une distance minimale égale au développement de ce talus
augmenté de cinq mètres.
Le dépôt de matériaux aux bords de la route, ou dans des zones n'ayant pas reçu l'approbation du Maître
d’Œuvre, est absolument interdit. L'Entrepreneur devra préparer et soumettre à l'agrément du Maître
d’Œuvre un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" pour chaque dépôt. Ce plan devra préciser
les mesures que l'Entrepreneur se propose d'adopter pour remettre en état le site à la fin des travaux.
Les travaux de remise en état comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation
d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux, le remplacement de la terre
végétale et la mise en végétation des talus afin d'éviter les risques d'érosion.
Lorsque ces dépôts se trouvent au voisinage de cours d'eau ou d'exutoire d'ouvrage, l’Entrepreneur
devra prendre toutes dispositions utiles pour que les écoulements ne soient pas gênés ou modifiés, ou
proposer à ses frais des lieux de dépôt plus éloignés.
Pour satisfaire aux spécifications concernant l'augmentation de qualité des sols au fur et à mesure de la
réalisation des remblais, l’Entrepreneur sera astreint dans certains cas, à procéder à une mise en dépôt
provisoire des terres de déblais.
Cette opération ne donnera lieu à aucune rémunération supplémentaire.
41.3. Emprunts
Les matériaux de remblais proviendront de déblais, des terres ôtées pour créer des redans, ou extraits de
zones d'emprunt ou de carrières. Ils ne pourront être utilisés sans l'agrément préalable du Maître
d’Œuvre qui aura faculté de prescrire des essais d'identification et de compactage.
L'ouverture d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devra toujours se faire dans le respect de la
réglementation en vigueur.
L'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais nécessaires pour déterminer la qualité des
produits des zones d'emprunt ou des carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le seul responsable.
Il ne pourra commencer à exploiter les zones d'emprunt ou carrières retenues qu’après avoir reçu
l'autorisation écrite du Maître d’Œuvre, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité
n'est plus convenable. Le cas échéant, l'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.
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Travaux d’Aménagement de la Route Nationale N°1
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L'Entrepreneur supportera tous les frais d'exploitation des zones d'emprunt et des carrières et notamment
l'ouverture et l'aménagement de leurs pistes d'accès, leur débroussaillement et déboisement,
l'enlèvement de la terre végétale ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôt.
Le drainage des zones d'emprunt ou carrières devra être efficace. Toutes les dispositions nécessaires
devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler normalement en dehors de l'emprise
de la route, sans causer de dégâts aux propriétés riveraines.
Aucune zone d'emprunt ou carrière ne devra être ouverte en contrebas de la route à moins de quinze
(15) mètres de la limite de l'emprise, cette distance étant augmentée en fonction de la profondeur de
l'emprunt. Le fond des emprunts sera régalé de façon à empêcher que l'eau ne séjourne aux abords de la
route. L'Entrepreneur sera tenu de réaliser, à ses frais, un système d'évacuation des eaux et de
protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) qui ne puisse pas, plus tard,
provoquer des écoulements nuisibles à la bonne conservation de la route.
Trente (30) jours avant de commencer les terrassements, l'Entrepreneur remettra au Représentant du
Maître d'Œuvre les dossiers techniques relatifs aux zones d'emprunt ou aux carrières qu'il se propose
d'utiliser, qu'il s'agisse de celles qui sont indiquées dans le Dossier technique du marché ou d'autres qu'il
aurait lui-même prospectées.
Le dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière prospectée:
- sa position par rapport à l'axe routier ;
- un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 25 m de côté)
avec indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués ;
- les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ;
- le volume présumé des matériaux utilisables.
Ce dossier sera complété par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants:
- teneur en eau naturelle ;
- analyse granulométrique ;
- limites d'Atterberg ;
- CBR à 3 points à 4 jours d'imbibition et Proctor modifié ;
- Los Angeles, Micro-Deval, coefficient d’aplatissement, indice de concassage, etc.
Ces essais, non exhaustifs, devront avoir été exécutés sur des échantillons pris à différents
emplacements et à différentes profondeurs de la zone d'emprunt ou de la carrière étudiée.
L'Entrepreneur fournira au représentant du Maître d’Œuvre l'ensemble de cette documentation. Celle-ci
se réserve toutefois le droit d'exécuter des contrôles dans le laboratoire de chantier, aux frais de
l'Entrepreneur.
Le Maître d’Œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation de la zone
d'emprunt ou de la carrière dans un délai de 15 jours.
Si les zones d'emprunt ou les carrières retenues ne sont pas en mesure de fournir le cubage de
matériaux utilisables escompté, l'Entrepreneur devra prospecter de nouvelles possibilités et remettre au
Maître d’Œuvre les dossiers techniques correspondants.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des zones d'emprunt ou
des carrières figurant dans la section "Etude Géotechnique" du Dossier technique du marché pour
présenter des réclamations de prix ou de délais.
Au titre de la protection de l'environnement, l'Entrepreneur devra :
- épargner les sites présentant un intérêt écologique ou touristique ;
- remettre en état les lieux à l'issue du chantier, en veillant notamment à remettre en végétation les
zones d'emprunt et les carrières pour leur redonner un aspect de relief "naturel".
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L'Entrepreneur installera et entretiendra des drainages du site temporaires ou permanents dans le but de
réduire l'érosion dues aux eaux de ruissellement dans l'emprise comme hors de celle-ci. Ces systèmes
devront se déverser dans des réseaux d'égout, lesquels comprendront des bacs et bassins de
décantation pour réduire la quantité de sédiments entraînés.
L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" qu'il soumettra à
l'agrément du Maître d’Œuvre. Ce Plan devra préciser les mesures que l'Entrepreneur se propose
d'adopter pour réduire l'érosion et la sédimentation.
Le plan des mesures environnementales devra préciser, notamment, les mesures que l'Entrepreneur se
propose de mettre en œuvre pour réhabiliter les sites utilisés à la fin des travaux. Les travaux de
réhabilitation comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation d'ouvrages de drainage
appropriés pour réduire l'accumulation des eaux (à moins que les populations locales ne souhaitent en
profiter pour créer une mare), le remplacement de la terre végétale, la mise en végétation des talus et la
plantation d'arbres pour réduire l'érosion.
L'exploitation de zones d'emprunt en bordure de route est strictement interdite.
Les déblais pour rectification de lit d’écoulements ou rivières sont assimilés aux déblais courants, non
rocheux.
42.1. Terrassement
Avant tout commencement d'exécution, l’Entrepreneur devra présenter au Maître d'Œuvre l'inventaire des
réseaux souterrains qu'il aura recueilli auprès des différents concessionnaires. Il devra réaliser
l'implantation matérielle sur indications des concessionnaires.
Les terrassements seront effectués aux engins mécaniques, là où il sera reconnu que leur emploi ne
présente ni danger ni risque de détérioration des conduites; dans le cas contraire, les terrassements
seront exécutés à la main, avec les précautions d'usage.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'étaiement éventuel des conduites et canalisations, effectué avec
l'accord du responsable du réseau concerné.
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Pour les terrassements des buses, dalots, ouvrages de tête et puisards, le blindage éventuel des fouilles
est également à la charge de l’Entrepreneur.
En saison des pluies, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter les stagnations d'eau dans
les fonds de fouilles (creusement d'exutoire, pompages, etc.)
La scarification de la chaussée, avant démolition, sera exécutée sur une profondeur allant jusqu’au
niveau de la couche de béton Bitumineux et de Grave Bitume, le cas échéant, en vue d’enlever la couche
de roulement existante avant de procéder à la démolition des couches de base et de fondation, les
matériaux scarifiés seront mises en dépôt aux lieux approuvés par le Maître d’Œuvre.
Les excavations et démolition de la chaussée existante seront exécutés aux endroits indiqués par les
plans ou sur les tronçons désignés par le Maître d’Œuvre, jusqu’au niveau de l’assise de la couche de
forme telle qu’elle ressort des profils en travers approuvés.
Les matériaux extraits seront évacués hors de l’emprise et mis en dépôt aux endroits indiqués par le
Maître d’Œuvre.
43.2. Enlèvement des sols pouvant nuire à la bonne tenue des remblais (Purges)
La purge des sols impropres ne se fera que sur instruction expresse du Maître d’Œuvre, après décapage.
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Le mode opératoire de réalisation des purges comprend, notamment, l'enlèvement et le chargement des
matériaux, le transport sur toute distance, le déchargement et la mise au dépôt aux endroits indiqués par
le Maître d’Œuvre. Il inclut toutes sujétions dépendantes de la mise en œuvre de faibles quantités et
s'applique à toutes les purges, indépendamment de leur profondeur ou volume, de la largeur du travail
et/ou des conditions des terres de mauvaise tenue.
Le remplacement de ces sols sera assuré par un matériau de qualité remblai, compacté à 95 % de
l'O.P.M. au moins, jusqu'à rétablir la côte du terrain décapé. Le comblement des vides, caves, puits,
puisards et excavations de toute nature sera réalisé dans les mêmes conditions.
Le régalage du fond du déblai sera réalisé juste avant la mise en œuvre de la chaussée.
Cependant, lorsque le sol au fond du déblai sera constitué de matériaux ayant des caractéristiques
insuffisantes (CBR<5%), le Maître d’Œuvre aura la faculté de donner l'ordre de sur creuser le fond du
déblai de 30 cm supplémentaires. Le cas échéant, l'Entrepreneur sera tenu de mettre en place une
couche de forme supplémentaire de 30 cm d'épaisseur Tout venant 0/60.
Avant mise en œuvre de la première couche de remblais, l’entrepreneur est tenu d’exécuter les
prescriptions prévues à l’Article 43 ci-dessus.
Les matériaux devront répondre aux spécifications de l’article 12 ci-dessus.
Les remblais seront exécutés conformément aux profils-en-travers et aux cotes d'étude en utilisant des
matériaux provenant en priorité de déblais ou de redans.
Il est rappelé que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les ouvrages provisoires nécessaires à la bonne
exécution des travaux afin d'éviter que les eaux ne stagnent sous l'assise des remblais. Après décapage,
déboisement, déboisage, essouchement et préparation des surfaces destinées à recevoir les remblais.
Pour le remblai, le compactage sera effectué par couches de 0,30 m d'épaisseur au maximum, et sur
toute la largeur à remblayer mesurée après compactage, jusqu'à obtention d'une densité sèche au moins
égale à 95 % de l'Optimum Proctor Modifié (O.P.M.) - Cette densité devra être obtenue jusqu'au talus
après finition et réglage.
Le Maître d’Œuvre pourra autoriser la réalisation d'une épaisseur différente en fonction de la nature du
matériau et/ou du matériel utilisé.
L'exécution des remblais se fera par application de la méthode dite "du remblai excédentaire"
méthodiquement compactés, telle que définie à l'article 12 du fascicule 2 du C.C.T.G. Les talus devront
être soigneusement dressés et reprofilés après compactage, de manière qu'il n'y ait ni jarrets, ni
irrégularités. Les pentes à donner aux talus sont indiquées sur les dessins des profils en travers types.
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L'Entrepreneur devra exécuter les remblais de façon à maintenir en permanence des pentes
transversales comprises entre cinq (5) et six (6) %.
En saison des pluies, en cas d’arrêt des chantiers d'une durée supérieure à quatre (4) heures,
l'Entrepreneur prendra ses dispositions pour que l'arasement des terrassements soit nivelé puis fermé au
moyen d'un compacteur approprié.
L'Entrepreneur sera tenu d'assurer l'écoulement des eaux superficielles en bordure de la plate-forme et
de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'elles ne ravinent pas les bords des remblais et
des talus. Il s'assurera du bon fonctionnement des ouvrages provisoires d'écoulement des eaux.
Lorsque le remblai à réaliser chevauche un remblai existant, ce dernier sera écrêté de manière à
constituer la base du futur remblai après avoir été expurgé de tous les matériaux, débris ou produits ne
satisfaisant pas aux prescriptions des présentes spécifications et de l'article 12 du fascicule 2 du
C.C.T.G.
L'écrêtement sera réalisé de telle sorte que le remblai écrêté présente une surface supérieure parallèle à
la plate-forme à réaliser sur toute sa largeur et sur toute la longueur à remblayer, du remblai existant en
contact avec le nouveau remblai et où l'élargissement sera scarifié de manière à assurer une liaison
intime avec le matériau rapporté.
45.2. Compactage
Le mode d'exécution du compactage sera soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre. Avant tout
commencement d'exécution, l'Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son matériel de compactage en
présence du Maître d’Œuvre.
Une planche d'essai de mise en œuvre sera réalisée pour définir la teneur en eau et la composition de
l'atelier de mise en œuvre. On donnera aux matériaux la teneur en eau optimale déterminée par l'essai
Proctor modifié. Le compactage se fera avec des engins d'une efficacité éprouvée de façon à obtenir, sur
toute l'épaisseur de la couche, la densité prévue de 95% de l'O.P.M. pour toutes les couches du remblai.
Les essais Proctor modifié devront obligatoirement, pour tous les matériaux, être effectués dans
des moules CBR.
Dans les remblais pour lesquels on prévoit d'utiliser des matériaux rocheux (à partir du bas et jusqu'à
un (1) mètre au-dessous de la cote d'étude de la chaussée), l'Entrepreneur mettra en œuvre des
moyens de compactage aptes à réduire la taille des blocs (rouleau tamping + rouleau vibrant lourd de
classe V4B ou V5): dans ce cas l'épaisseur des couches pourra être de cinquante (50) centimètres.
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il leur
donnera provisoirement une légère inclinaison vers l'intérieur de façon à ce que les compacteurs puissent
circuler sur ces bords sans risquer être déséquilibrés.
Pour assurer le compactage des bords de remblai, l’Entrepreneur pourra être appelé à prévoir, aux
seuls endroits nécessaires, une plus grande largeur de remblai afin de pouvoir ensuite le reprofiler
selon la section-type établie. Cette sur largeur ne donnera lieu à aucune réclamation de paiements
supplémentaires.
La pente à réaliser est indiquée sur les profils en travers types.
Après une forte averse, la poursuite du remblaiement et la circulation des engins et des véhicules devront
être subordonnées à l'état de la plate-forme.
L'Entrepreneur devra proposer à l'agrément du Maître d’Œuvre les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer.
Une planche d'essai permettra de définir le nombre de passes et les compacteurs à utiliser pour obtenir
les résultats exigés.
Les matériaux seront portés (après séchage ou humidification éventuelle) à une teneur en eau proche de
la teneur en eau optimale (de l'essai Proctor modifié), puis compactés jusqu’à atteindre 95% de la densité
sèche maximum de l'Optimum Proctor modifié. Une planche d’essai validera ce point
La plate-forme des terrassements terminée fera l'objet d'une réception technique par tronçon de
0,25 kilomètres de longueur au moins avant tout début de mise en place des couches suivantes.
L'Entrepreneur devra enlever et reprendre, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité et
les profils en long ou les profils en travers ne seraient pas conformes.
Les contrôles des matériaux effectués par l'Entrepreneur et à ses frais comportent les opérations
suivantes pour le matériau qu'il doit fournir :
- une (1) analyse granulométrique tous les cinq cent mètres cubes (500 m3) ;
- une (1) détermination des limites d'Atterberg ou équivalent de sable tous les cinq cent mètres
cubes (500 m3) ;
- une (1) teneur en eau tous les cent mètres cubes (100 m3) ;
- un (1) essai de plaque tous les vingt-cinq mètres (25 m).
L'Entreprise remettra les essais au contrôle pour la vérification éventuelle.
Pour suivre l'exécution des remblais et des déblais, l'Entrepreneur sera tenu de mettre en place, par
tranche verticale de 2 m de haut maximum, des gabarits intermédiaires permettant de vérifier la
conformité du profil.
Les prescriptions relatives à la portance des terrassements devront être atteintes quelle que soit la saison
et notamment après imbibition, aussi bien en remblai qu'en déblai, pour plus de 90 % des mesures, au
sens des statistiques mathématiques en utilisant la moyenne et l’écart type des mesures sur une planche
de compactage donné.
Les prescriptions relatives au couronnement de plate-forme et à la couche de forme sont les suivantes :
- CBR > 5% après 4 jours d'imbibition à une compacité de 95 % de l'O.P.M.
- EV2 ≥ 50 MPa (Essai à la Plaque).
Si ces valeurs ne sont pas atteintes, le Maître d’Œuvre pourra prescrire un compactage supplémentaire
ou une reprise complète de la (ou des) couche(s) aux frais de l'Entrepreneur.
Le représentant du maître d’œuvre se réserve le droit d'effectuer tous les essais de contrôle qu'elle
estime nécessaire.
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- la compacité ne doit en aucun cas être inférieure aux valeurs fixées aux articles précédents.
- l'axe réel des terrassements ne devra pas s'écarter de l'axe défini par le projet d'une distance
supérieure à 0,20 mètre ;
- tolérance sur la largeur de la partie supérieure de la plate-forme 0,05 mètre.
L'Entrepreneur remettra ses Dossiers techniques relatifs aux emprunts de matériaux qu'il se propose
d'utiliser avec une avance minimum de 15 km calculée par rapport au point extrême du chantier de
terrassement. Les zones d'emprunts pourront être celles indiquées dans le Dossier technique du marché
ou d'autres trouvées et étudiées par l'Entrepreneur.
Le Dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer notamment :
- pour chaque zone d'emprunt prospectée, sa position par rapport à l'axe routier ;
- un croquis de la zone d'emprunt indiquant la quantité de matériaux utilisables et l'emplacement
des sondages effectués (mailles carrées de 25 m de côté), avec indication des sondages où un
prélèvement a été effectué et ceux où il n'y a pas eu de prélèvement ;
- une coupe des sondages avec indication de la découverte éventuelle et du fond des emprunts ;
- le volume présumé des matériaux utilisables de l'emprunt.
Aussi pour les zones d'emprunt indiquées dans le Dossier technique du marché que pour celles
prospectées et étudiés par l'Entrepreneur, ce Dossier devra être complété par :
- l'indication des zones de mise en œuvre du matériau ;
- les résultats des essais suivants :
• analyse granulométrique
• limites d'Atterberg
• Proctor modifié
• CBR à trois points à 4 jours d'imbibition.
Ces essais, non exhaustifs, devront être exécutés sur un échantillon moyen obtenu en mélangeant des
matériaux extraits de plusieurs sondages voisins, correspondant au plus à un volume d'emprunt possible
3
de 1500 m . Le Maître d’Œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation des
emprunts dans un délai de 15 jours, par tranche de 15 Km.
Si les emprunts ne donnent pas le cubage de matériaux utilisables escompté, l'Entrepreneur devra
prospecter de nouvelles zones d'emprunt et remettra au Maître d’Œuvre les Dossiers techniques
correspondants. L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des
emprunts figurant au "Rapport Géotechnique" du marché pour présenter des réclamations de prix ou de
déblais.
49.0.2. Carrières pour sables – Gravillons – Graves et matériaux rocheux
Dans un délai d’un mois avant tout début d'utilisation des sables, matériaux alluvionnaires ou matériaux
rocheux, l'Entrepreneur présentera au Maître d’Œuvre les dossiers techniques des carrières d'où il
entend extraire les matériaux, accompagnés d'un échantillon desdits matériaux.
L'exploitation des carrières, indépendamment du fait qu'elles aient été proposées par l'Entrepreneur ou
par le Maître d’Œuvre, est subordonnée à l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur
échantillons permettant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées aux articles
ci-dessous.
Le dossier "Etude Géotechnique" donne, à titre indicatif, une description des possibilités de la région.
L'Entrepreneur devra en prendre connaissance pour apprécier la qualité de la roche et les difficultés de
sa perforation, fracturation, découverte, etc.
Sont à la charge de l'Entrepreneur :
- les travaux nécessaires à l'aménagement (découverte, pistes) et à l'exploitation des carrières ;
- l'évacuation des matériaux de dimensions supérieures à la dimension maximum autorisée ;
- la construction des éventuelles pistes de service entre les carrières et les lieux de répandage ;
- le stockage des matériaux ;
- le réaménagement des sites à l'issue du chantier, en veillant notamment à leur remise en
végétation, à la restitution d'un aspect "naturel" du relief et à la bonne la circulation des eaux.
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Les granulats proviendront de carrières de roches massives situées dans la région du Projet. Les
matériaux seront concassés dans les carrières agrées.
49.2.1. Spécifications
Pour la couche de chaussée constituée à partir de grave concassée 0/20 de roches massives, les
spécifications de mise en œuvre sont les suivantes :
a) Répandage
L'entrepreneur procédera de la façon suivante :
- utilisation d'engins produisant peu de ségrégation (épandeuse, finisseur, niveleuse...)
- utilisation correcte des engins de répandage, lorsqu'ils comportent une lame de réglage,
C’est à dire:
- lame de l'engin travaillant à pleine charge et disposée le plus perpendiculairement possible par
rapport à la direction de progression de l'engin ;
- limitation des granulats convenablement humidifiés dans la masse.
b) Arrosage
L'arrosage, s'il est nécessaire, sera réalisé :
- au cours du réglage pour une meilleure pénétration de l'eau, si la grave n'est pas humidifiée en
centrale ;
- sur un premier compactage, pour éviter le délavage des fines.
Les modalités d'arrosage seront définies au cours de l'exécution des planches d'essai.
c) Compactage
L'Entrepreneur devra proposer, à l'agrément du Maître d’Œuvre, les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer. Le compactage sera réalisé au compacteur au vibrant lourd de classe minimale
V4. Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée. La mise en œuvre et
l'interprétation est à la charge de l'Entrepreneur.
d) Atelier de compactage
L'atelier de compactage devra être constitué de telle façon qu'après compactage, et avant la mise sous
circulation, la densité sèche mesurée in-situ soit supérieure ou égale à quatre-vingt-quinze pour cent
(95%) de la densité obtenue à l'essai Proctor modifié pour quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des
mesures, la densité sèche étant normalement, dans ce cas, supérieure à quatre-vingt-dix-huit pour cent
(98%) de la densité sèche de l'essai Proctor modifié. Le compactage sera réalisé par rouleau vibrant
lourd (poids quatre (04) tonnes) et par rouleau à pneus lourds (chargé par roue de trois (03) à cinq (05)
tonnes).
e) Exécution du compactage
Dans tous les cas, l'Entrepreneur prévoira le calage préalable des bords de la couche par des granulats
de bonne qualité pour remédier au sous-compactage systématique des bords. Un plan de balayage
transversal de la couche à compacter sera défini en tenant compte de la largeur de l'engin de
compactage et de celle de la bande à compacter. La teneur en eau des granulats devra être homogène
et aussi voisine que possible de celle correspondant à l'optimum Proctor modifié.
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2. Contrôles à la charge du Représentant du Maître d’Œuvre tous les 100 m environ après compactage :
- Teneur en eau et de densité sèche (ou mesure au gamma-densimètre) exécutées alternativement
à gauche et à droite dans l'axe de la chaussée.
Le représentant du maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer tous les essais de contrôle qu’il estime
nécessaire en utilisant le laboratoire du chantier, ou tout Laboratoire agréé.
Après la réalisation des emplois partiels et la mise en œuvre de la couche en grave de concassage sur
certaines sections, l’Entrepreneur procédera à la mise en œuvre de la couche de base sur la section et
sur une épaisseur de 11 cm en une couche conformément aux plans et aux indications du Maître
d’Œuvre.
49.3.1. Les granulats
Ils devront respecter les spécifications décrites à l’article 14 du présent CCTP.
Les classes granulaires au sens de la norme XP P 18-540 que l’on peut utiliser sont les suivantes :
• 0/2 mm — 0/4 mm — 0/6,3 mm — 2/4 mm — 2/6,3 mm — 2/10 mm — 4/6,3 mm — 4/10 mm — 6,3/10
mm —6,3/14 mm —— 10/14 mm.
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49.3.1.5 – Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation de granulat.
49.3.2. Teneur en filler
La teneur en filler devra être comprise entre 6 et 9 %.
49.3.3. Teneur en liant
Le liant utilisé sera un bitume de pénétration 20/30 à 25°C ±1°C, conforme à la norme NF EN 12 591
49.3.4. Essais de formulation et de convenance de grave bitume
L’EME2 devra répondre aux spécifications et performances prescrites dans la norme NF EN 13 108-1.
Une étude de formulation et un planche d’essai sera faite.
- Résistance à la compression
DURIEZ (RCD) d’éprouvettes
Conservées 7 jours à l’air à 18°C : NF EN 13 108-1
- Rapport de la résistance à la
Compression (RCDi) après
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Les résultats de composition de l’EME2 devront être présentés au Maître d’Œuvre au moins soixante (60)
jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. Le Maître d’Œuvre fixera alors la composition
définitive à adopter.
.
L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essais les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflements et le nombre de passe qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
49.3.5. Malaxage
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite de malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d’agrégats par minute
pour le régime de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de
malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage humide avec le
liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire du Maître d’Œuvre, la durée du malaxage sera à régler le temps de malaxage et à le
maintenir constant.
Capacité du malaxage en kg
Durée du malaxage en sec = ----------------------------------------------
Rendement du malaxage en kg / sec
La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites suivantes : entre + 160 °C
et + 180 °C
49.3.6. Chargement et transport de l’EME
Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxage et toutes les précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d’un autre dispositif agréé par le Maître d’Œuvre pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après remplissage de celle-ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L’Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du
poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 72 PARTIE A – Travaux Routiers
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Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger les enrobés et
d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d’intempéries ou de
distance de transport plus importantes.
49.3.7. Mise en œuvre de l’EME
L’Entrepreneur devra procéder avant toute exécution de la couche de l’EME à un balayage mécanique
énergique et à un nettoyage préalable de la surface de la couche sous-jacente, pour éviter tout défaut
d’accrochage.
L’EME devra être répandue aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l ‘état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux.
L’enrobé sera mis en place au moyen d’une répandeuse mécanique automatique (finisseur) à marche
avant et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en respectant l’alignement, les
profils et l’épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d’un dispositif de vibration ou de damage et
d’un dispositif de chauffage pour maintenir l’enrobé à la température de répandage.
En vue d’éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière que
possible.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 73 PARTIE A – Travaux Routiers
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49.4. Imprégnation
Avant mise en place de la couche de base en EME, la couche de fondation, recevra une couche
d'imprégnation.
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Lorsqu'un tronçon sera prêt à être imprégné, l'Entrepreneur sollicitera l'autorisation du Maître d’Œuvre
pour imprégner la couche de base compactée, réglée, balayée et exempte de tout défaut de feuilletage.
L'Entrepreneur procédera avant toutes imprégnations à un arrosage soutenu, suivi d'une période de
séchage afin de décongestionner les canaux capillaires favorisant une pénétration uniforme.
L'imprégnation sera réalisée avec un ECL à raison de 1,2 Kg/m².
Le liant de la couche d'imprégnation devra pénétrer d'au moins 5 mm dans la couche de base.
La teneur en eau in situ mesurée sur les cinq derniers centimètres de la couche de base ne devra pas
excéder 3 %.
Dans les zones où le bitume sera en excès, il sera exécuté sur ordre du Maître d’Œuvre un sablage aux
frais de l’Entrepreneur suivi, si nécessaire, d'un balayage énergique du sable excédentaire.
Le contrôle de l'épandage du liant sera effectué selon la méthode du dosage par plaques.
Toute circulation sur la couche d'imprégnation sera interdite pendant la durée du séchage.
Il est demandé le respect d'un temps de séchage de 48 heures avant mise en œuvre de la couche
suivante en prenant toutes dispositions pour interdire la circulation de tout véhicule sur la zone imprégnée
jusqu'à évaporation totale des produits volatils.
A chaque début de répandage, l'ouverture des rampes sera effectuée au-dessus d'une feuille de papier
Kraft ou similaire, disposée sur la chaussée, immédiatement avant le début de la zone à traiter.
La quantité de liant à répandre par mètre carré pourra être modifiée par ordre de service du Maître
d'Œuvre.
L'Entrepreneur ne pourra procéder à l’imprégnation de la couche de la Grave Non Traitée (GNT) avant
qu'elle n'ait été dûment réceptionnée par le Maître d’Œuvre. Un balayage préalable énergique avec une
balayeuse mécanique sera effectué, avant mise en œuvre de la couche d'imprégnation de façon à
éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle. La surface doit être exempte de matériaux
roulants ou de ségrégations.
En tout état de cause, l'imprégnation devra être exécutée sur les graves concassées trois (3) jours au
plus tard après réception de la couche de base par le Maître d’Œuvre, à condition que celle-ci n'ait subi
aucune dégradation depuis sa réception.
Le répandage du bitume fluidifié sera exécuté à la température normale de répandage.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra excéder un dixième de kilogramme par
mètre carré (0,1 kg/m2). Le dosage en liant répandu sera contrôlé conformément à la norme NF P 98-
275-1.
Un sablage sera exécuté sur les surfaces imprégnées à raison de sept (7) à huit (8) litres de sable 2/4
par mètre carré qui devra présenter une propreté telle que ESV > 60. Un compactage léger pourra être
prescrit par le Maître d’Œuvre après exécution du sablage. Le sablage sera obligatoire en cas d'excès de
liant ou en cas de passage de circulation lourde sur la couche de fondation.
La circulation de tous véhicules sera rigoureusement interdite sur les surfaces imprégnées jusqu'à leur
séchage complet.
Des échantillons des liants utilisés pourront être prélevés contradictoirement en vue de leur examen par
un laboratoire agréé.
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- mise en place d’une couche d’accrochage continue et régulière réalisée à partir d’émulsion
cationique à rupture rapide ; Le dosage en bitume résiduel est d’au moins 250g/m² conformément
à la norme NF P 98-138 pour la grave bitume et la norme NF P 98-130 pour le béton bitumineux.
49.5.2. Enduit superficiel bicouche
Après la mise en œuvre de la couche de renforcement en grave bitume sur la largeur spécifiée,
l’Entrepreneur procédera avant la pose du revêtement en béton bitumineux sur la chaussée à la mise en
œuvre du revêtement en enduit superficiel bicouche sur les accotements.
49.5.2.1 – Granulats
Le revêtement en enduit superficiel bicouche sera réalisé comme précisé à l’article 15.2 du présent
C.C.T.P. à partir d’une grave de concassage 6/10 mm pour la première couche de gravillons et d’une
grave de concassage 2/4 pour la deuxième.
49.5.2.1.3 – Dépoussiérage
Les granulats devront présenter des caractéristiques de propreté conforme à l’article 15.2 du présent
C.C.T.P. Si tel n’est pas le un dépoussiérage des granulats devra être effectué.
49.5.2.2 – Liant
Le liant utilisé sera une émulsion cationique de bitume à 69%.
Le dosage sera voisin de 1 Kgm² pour la première couche de liant (avant répandage des granulats 6/10)
et de 1,3 Kg/m² pour la deuxième couche (avant répandage des granulats 2/4).
L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, pour atteindre
un meilleur compactage (mise en place de la mosaïque) de l’enduit superficiel bicouche.
La surface de la chaussée doit être parfaitement propre et exempte de souillure afin de permettre une
bonne adhésivité du liant sur le support.
49.5.2.4.6 – Matériels
On utilisera pour l’épandage du liant des épandeuses à pompe doseuse. La cuve de stockage du liant
doit être calorifugée. Si la citerne est équipée d’un dispositif de chauffage, elle doit être équipée de
détecteur de niveau minimal et maximal, et de thermostat.
Les épandeuses seront munies d’une pompe asservie à la vitesse du véhicule porteur.
Les épandeuses doivent être conformes à la réglementation en vigueur sur le transport des matières
dangereuses.
On utilisera pour le gravillonnage des gravillonneurs automoteurs.
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46.6.1. Formulation
L’étude de formulation sera soumise à l’agrément du Maître d’Œuvre au plus tard soixante (60) jours
avant le démarrage de la fabrication.
Les compositions exactes de chaque catégorie seront notifiées à l’Entrepreneur en même temps que
l’ordre de service lui prescrit de commencer les travaux.
L’étude sera faite à partir des matériaux fabriqués par la station de concassage installée sur le gisement
destiné à être exploité.
L’étude définira des compositions de référence ; elle devra permettre de vérifier que, malgré les
fluctuations normales d’une installation bien réglée, les performances des matériaux satisfont aux
prescriptions du présent CCTP.
Les résultats de cette étude devront être conformes aux spécifications stipulées dans le présent CCTP.
49.6.2. Fabrication
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49.6.2.5 - Poids des gâchées par pesée des camions à la bascule du poste
Le contrôle du poids des gâchées sera fait par pesées de 2% de la production, l’intervalle entre 2
contrôles étant au plus de 5 jours.
La tolérance admissible sur la moyenne obtenue sera de 1 %. En cas d’écart constaté supérieur à la
limite de tolérance définie ci- dessus, l’Entrepreneur devra procéder à un nouvel étalonnage de la
bascule et reprendra le réglage du dosage en liant.
49.6.2.6 - Poids d’enrobés par unité de compte-tours pour les postes continus
Le poids d’enrobés produits par unité de compte-tours fera l’objet d’un contrôle statistique sur le poids de
chargement en béton bitumineux de 10 camions sortant de la centrale après chargement, au cours de la
première journée de fabrication. La moyenne des résultats obtenue devra présenter par rapport à la
valeur qui a servi de base au réglage de la pompe à liant, un écart relatif inférieur ou égal à 3 %.
A la fin de chaque journée, il sera procédé au calcul de la moyenne du poids d’enrobés produit par unité
de compte-tours sur l’ensemble de la production. Lorsque le constat sur une journée de production sera
supérieur, à la limite de tolérance de 3% fixée ci-dessus, on procédera à une vérification du doseur à
liant, dans les conditions définies au paragraphe ci-dessous.
Si l’écart sur la teneur en liant résultat du rapprochement des deux contrôles ci-dessus dépasse 4,5 % du
dosage théorique, l’Entrepreneur devra arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage du poste
portant sur le poids des enrobés par unité de compte-tours et sur le débit de la pompe liant.
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Si l’un des prélèvements fait ressortir un écart supérieur à la limite de tolérance définie ci-dessus, il sera
procédé à deux prélèvements successifs. Si 2 prélèvements sur 3 ou la moyenne des 3 font ressortir un
écart supérieur à la limite de tolérance, l’Entrepreneur sera tenu d’arrêter la fabrication et de procéder à
un nouveau réglage.
Les contrôles de débit de la pompe à liant devront être effectués à la température prescrite du liant, qui a
servi de base au réglage initial du poste.
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49.6.2.13 - Le Maître d’Œuvre pourra interdire toute mise en œuvre de matériaux en début de chantier
tant que les réglages de la ou des centrales ne seront pas assurés conformément aux études de
composition. Il pourra prescrire la réalisation des gâchées de contrôle avant le début des travaux.
49.6.2.14 - Mise en œuvre
Avant le démarrage des travaux, des planches d’essais de longueurs limitées à 200 mètres seront
effectuées suivant les directives du Maître d’Œuvre afin d’étalonner le matériel et de maîtriser
parfaitement la formule et les matériaux fabriqués. Ces planches d’essai seront réalisées à la charge de
l’Entreprise.
49.6.2.15 - Transport
Le transport du béton bitumineux de la centrale au chantier de répandage, sera effectué dans des
véhicules à bennes métalliques qui devront être nettoyés de tout corps étranger avant chargement.
Avant le chargement, on pourrait graisser légèrement à l’huile ou au savon l’intérieur des bennes.
L’utilisation des produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout, etc.) est
formellement interdite.
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée, capable de
protéger les enrobés et d’éviter leur refroidissement. Quelle que soit la distance de transport, les
conditions météorologiques, cette bâche sera obligatoirement mise en place dès la fin du chargement et
devra y demeurer jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur.
Les camions seront pesés à l’aide d’une bascule qui devra être fournie par l’Entrepreneur. Les camions
seront numérotés de façon apparente.
La vidange des camions dans la trémie de la répandeuse sera complète ; les reliquats éventuels
d’enrobés refroidis devront être éliminés en dehors du chantier avant un nouveau chargement.
49.6.2.16 - Répandage
Le béton bitumineux sera répandu en une seule couche à l’aide de finisseurs. L’emploi de la niveleuse
est formellement proscrit. Les ateliers de mise en œuvre sont reliés à la centrale par liaison
radiotéléphonique.
Le répandage sur une surface humide est toléré, le répandage sur une surface comportant des flaques
d’eau n’est pas autorisé.
Si le répandage est exécuté au moyen d’engins du type finisseur, travaillant côte à côte de façon que le
compactage puisse se réaliser sur la plus grande largeur possible, le décalage entre les engins de
répandage ne devra pas alors dépasser 20 mètres. A défaut, la technique du joint « tiède » sera utilisée.
L’affaissement des bords de la bande sera limité en pratiquant un répandage avec chanfrein.
Pour éviter les arrêts de répandage et de réglage, la vitesse du ou des finisseurs devra être calculée en
tenant compte de la production de la centrale d’enrobage. L’Entrepreneur devra en outre disposer de
moyens de transport suffisants pour assurer l’alimentation continue des finisseurs, indépendamment de
la production de la centrale. La vitesse du finisseur ne devra pas dépasser 2 mètres par minute.
L’Entrepreneur proposera à l’agrément du Maître d’Œuvre un mode d’alimentation assurant la continuité
de marche des finisseurs.
L’Entrepreneur devra mettre au point une méthode de répandage permettant d’obtenir un réglage de la
face supérieure répondant aux spécifications de nivellement (il pourra utiliser pour ce faire des finisseurs
asservis).
La vitesse du finisseur devra être aussi régulière que possible, le rapport de boîte de vitesse étant choisi
pour que le nombre des arrêts soit réduit.
Répandage par bande - En raison de la nécessité de maintenir la circulation, le répandage de l'enrobé se
fera par bandes parallèles.
49.6.2.17 - Atelier de compactage
Le compactage sera réalisé selon la méthode dite "compacteur à pneumatiques en tête".
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Les ateliers devront avoir les potentiels minimaux suivants, les compacteurs étant obligatoirement
équipés de pneumatiques lisses.
1er type : Répandage à un seul finisseur de largeur normale, travaillant à vitesse faible (V < 5 ml/minute)
- un compacteur à pneus ayant une charge par roue d'au moins deux (2) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de six (6) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de dix (10) tonnes.
ème
2 type : Répandage à un seul finisseur de largeur normale, travaillant à vitesse élevée (V > 5
ml/minute)
- deux compacteurs à pneus ayant une charge par roue d'au moins deux (2) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de six (6) tonnes ;
- un rouleau à jantes métalliques (tandem ou tricycle) de dix (10) tonnes.
En cas de panne d'un des engins de l'atelier de compactage, les dispositions suivantes seront prises :
1er type : Toute panne de l'un ou de l'autre des 3 engins prévus entraînera l'arrêt immédiat de la
fabrication jusqu'à réparation de l'engin ou son remplacement.
2ème type :
a) Panne de l'un des deux compacteurs :
Réduction de la vitesse de répandage de façon à obtenir celle correspondant au 1er type d'atelier.
b) Panne de l'un des deux rouleaux :
Arrêt immédiat de la fabrication jusqu'au remplacement de l'engin ou sa réparation.
Sera considérée comme panne, toute immobilisation pour cause mécanique ou accidentelle d'une durée
supérieure à trente minutes (30 mn).
Dans l'éventualité où l'Entrepreneur envisagerait l'utilisation de deux finisseurs en parallèle (ou d'un
finisseur en grande largeur), il soumettra par écrit à l'agrément du Maître d’Œuvre une organisation de
chantier particulière, adaptée aux cadences de répandage et dont l'atelier de compactage aura un
potentiel obligatoirement supérieur à celui du 2ème type précité.
La demande d'agrément précisera les dispositions prévues en cas de panne de l'un ou l'autre des
engins.
Méthode de compactage
Avant l'exécution, à plein rendement, du tapis d'enrobés, l'Entrepreneur réalisera obligatoirement et à ses
frais exclusifs une planche d'essais de mise en œuvre et un réglage de la centrale d'enrobage répondant
aux résultats agréés par le Maître d’Œuvre.
Il fixera la date de l’exécution de la planche d’essai à sa convenance, sous réserve d'en aviser par écrit le
Maître d’Œuvre, avec un préavis d'au moins quinze jours (15 j).
Les essais seront réalisés en présence du représentant du Maître d’Œuvre.
La longueur du tronçon d'essais sera de deux cents mètres (200 ml) en pleine largeur. Son emplacement,
obligatoirement choisi en "alignement droit" et hors d'une zone circulée, sera soumis par l'Entrepreneur à
l'agrément du Maître d’Œuvre.
Quel que soit le type d'atelier utilisé, le compacteur à pneus devra intervenir directement derrière le
finisseur, ses roues avant s'en approchant au plus près. Il faudra éviter le refroidissement des pneus et
favoriser leur réchauffement; à cet effet, ils ne devront en aucun cas être arrosés d'eau et les
compacteurs seront équipés de jupes de protection pour éviter les échanges thermiques.
La planche d'essai aura deux objets :
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- plan de marche de chaque engin en vue d'assurer un nombre de passes aussi constant que
possible en tous points de la chaussée ;
- vitesse de marche de chaque engin ;
- pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs qui devra être, dans tous les cas,
supérieure à cinq (5) bars.
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Dans l'éventualité de plusieurs formules d'enrobés, résultant d'un changement de carrière ou de toute
autre cause, une planche d'essais distincte sera réalisée aux frais de l'Entrepreneur pour chaque formule
selon les modalités et prescriptions précitées.
49.6.2.18 - Joints et rives
Le joint longitudinal des deux bandes de roulement devra être parfaitement régulier et situé dans l'axe
des alignements et courbes de la chaussée, sur-largeurs comprises.
Juste avant l'exécution de la seconde bande, le flanc de la bande contiguë déjà réalisée sera badigeonné
à l'émulsion cationique.
Le répandage de la seconde bande sera conduit de façon à recouvrir sur un ou deux centimètres le bord
longitudinal de la première bande : les enrobés en excès, recouvrant la bande ancienne seront repoussés
et régalés sur la nouvelle bande à l'emplacement du joint, avant passage du compacteur, afin d'assurer
un joint bien rempli et au profil. Tout bombement devra être arasé avant compaction finale du joint.
Les dispositions ci-dessus s'appliquent pour les répandages par bandes. Dans le cas d'un répandage à
deux finisseurs en parallèle, afin de supprimer pratiquement le joint longitudinal, ceux-ci devront avancer
de façon aussi simultanée que possible, leur distance moyenne devant être de l'ordre de cinq mètres (5
ml) sans jamais excéder trente mètres (30 ml).
Pour les joints transversaux, à chaque reprise de la mise en œuvre des enrobés, l'extrémité de la bande
ancienne sera coupée en éliminant une longueur de quarante centimètres (40 cm).
Ces découpes seront obligatoirement exécutées à l'aide d'une scie à disque et les joints ainsi créés
devront être perpendiculaires à l'axe de la chaussée et parfaitement rectilignes.
La surface fraîche créée par les découpes sera badigeonnée à l'émulsion cationique, juste avant la mise
en œuvre de la nouvelle bande.
Le réglage ancien de l'épaisseur sera respecté par un calage approprié.
Les rives du tapis devront être parfaitement régulières et respecter au plus près les caractéristiques du
projet (alignements, cercles).
A cet effet, l'Entrepreneur réalisera à ses frais un marquage par points des bords de la couche de
roulement, avant la mise en œuvre du tapis. Ces points seront espacés au maximum de vingt mètres (20
ml) dans les alignements et de trois mètres (3 ml) dans les courbes.
Pour ce tracé, une tolérance de plus ou moins un centimètre (± 1 cm) par rapport au projet sera admise.
Après le passage du finisseur et avant compactage, toute insuffisance localisée d'enrobés sera
compensée par des apports manuels répandus au râteau en épaisseur adéquate pour l'obtention d'une
surface unie et d'épaisseur requise après compactage.
Immédiatement après le passage du compacteur à pneus, les enrobés encore chauds débordant à
l'extérieur du tracé, seront découpés soigneusement de façon à obtenir des rives régulières, tant en
alignements qu'en courbes.
A cet effet, les bords du tapis seront délimités en alignements à l'aide d'un fil métallique d'une longueur
minimale de quarante mètres (40 ml) tendu à l'extrême et, en courbes (cercles), par des cordes
successives d'une longueur maximale de trois mètres (3 ml) dressées au cordeau. Cette délimitation
servira de guide à la découpe.
49.6.2.19 - Contrôles réalisés par l'Entrepreneur (PAQ - contrôle interne)
Les contrôles porteront sur les qualités suivantes :
- températures de répandage
- épaisseur avant et après compactage
- compacité en place
- uni et rives
- tonnages mis en œuvre
- teneur en liant, granularité, module de richesse
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Tous les prélèvements et essais correspondants seront à la charge de l'Entrepreneur dans les limites
quantitatives fixées ci-après.
a) Températures
Des contrôles bi-horaires de la température des enrobés dans le finisseur, seront effectués au moment
du répandage.
Si le finisseur dispose d'une prise de température montée à demeure dans le tunnel d'alimentation celle-
ci sera utilisée. Dans le cas contraire, la température sera mesurée à l'aide d'un thermomètre enfoncé de
DIX centimètres (10 cm) dans les enrobés mis en trémie.
b) Compacité en place
Les contrôles de compacité en place, à sept jours (7 j) seront réalisés par carottages espacés de deux
cents mètres (200 ml) et répartis, à l'avancement, de la façon suivante :
Les carottes latérales seront prélevées à trente centimètres (30 cm) des rives du tapis et les carottes
centrales à trente centimètres (30 cm) du joint longitudinal, alternativement de part et d'autre de celui-ci.
Le premier prélèvement sera situé à cent mètres (100 ml) de l'origine du tronçon considéré.
La possibilité de coupler mesures de densité au gamma-densimètre et carottage est admise lorsqu'une
corrélation entre les résultats des 2 mesures aura été établie afin de réduire les contrôles destructifs du
tapis d'enrobés.
c) Contrôle de fabrication
Le contrôle, à posteriori, des modules de richesse, sera effectué par des extractions en place (plaques de
25 x 25 cm) à raison d'un prélèvement tous les kilomètres situé à un mètre cinquante (1,50 m) de l'axe de
la chaussée, alternativement à droite et à gauche.
Ces contrôles destructifs pourront être remplacés, avec l'agrément du Maître d’Œuvre, par des mesures
de modules de richesse sur des prélèvements effectués en sortie de malaxeur.
d) Uni et rives
La surface "finie" de la couche de roulement devra être parfaitement régulière et ne présenter aucune
flache, supérieure à cinq millimètres (5 mm) sous une règle de trois mètres (3 ml) posée de champ sur le
tapis selon n'importe quelle orientation, et supérieure à dix millimètres (10 mm) sous un cordeau de
quinze mètres (15 ml) tendu parallèlement à l'axe de la chaussée dans les sections en alignement et en
profil en long monotone.
La découpe des débords exigée à la mise en œuvre devra donner des rives parfaitement régulières.
Il sera cependant admis, pour chaque rive, une plage de tolérance maximale de deux centimètres (2 cm)
à l'extérieur du tracé.
Les contrôles seront effectués à l'aide du même procédé (fil métallique de 40 ml et cordes de 3 ml) que
celui utilisé pour la délimitation des bords du tapis. La fréquence et les emplacements des contrôles de
qualité de l'uni et des rives, seront décidés in-situ par le Maître d’Œuvre.
49.6.2.20 - Sanctions
a) Température
Aucune tolérance ne sera admise sur la limite inférieure de température exigée pour la mise en œuvre
des enrobés.
Toute constatation d'une insuffisance des températures entraînera le refus immédiat de la livraison
concernée ; la vidange de la trémie, et l'évacuation des enrobés refusés.
b) Compacité en place
En posant :
Co : compacité DURIEZ de la formule agréée
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A la suite des opérations de contrôle toutes les surfaces présentant des flaches supérieures aux
tolérances admises (Voir l’article 50) seront délimitées en rectangles couvrant toute la largeur de la
bande intéressée, sur des longueurs minimales de vingt mètres (20 ml). L'intervalle entre deux rectangles
consécutifs sur une même bande devra être au minimum de dix mètres (10 ml) ; dans le cas contraire, ils
seront regroupés en une seule zone continue.
Le Maître d’Œuvre procèdera ensuite à l'examen de toutes ces zones et deux cas seront considérés.
1er cas :
Si sur un tronçon quelconque de deux cents mètres (200 ml) de chaussée en pleine largeur,
il est constaté plus de cinq (5) zones défectueuses, l'Entrepreneur procèdera, à ses frais
exclusifs, à l'exécution d'un second tapis. Celui-ci couvrira la largeur totale de la chaussée sur
une longueur délimitée par les deux flaches extrêmes du tronçon de 200 mètres considéré.
2ème cas :
Si cette densité n'est pas atteinte, les dispositions suivantes seront prises :
a) découpe de toutes les zones délimitées, selon la même technique que celle exigée pour les joints ;
b) démolition du tapis intéressé ;
c) en cas de détérioration de la couche de base, réfection de celle-ci avec nouvelle imprégnation ;
d) application d'une émulsion cationique sur la tranche des joints et mise en œuvre immédiate d'un
nouveau tapis sur toutes les zones découpées.
En ce qui concerne les rives, s'il est constaté que celles-ci présentent des irrégularités qui sortent de la
plage de tolérance admise, deux cas seront considérés :
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Les déblais recevront les protections prévues dans le dossier des plans sauf prescriptions du Maître
d'Œuvre.
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Dans le cas de talutage sans protection particulière, une berme sera exécutée entre le bord extérieur du
fossé et le pied du talus de déblai, réglée avec une pente de 5 % vers le fossé.
En fonction de la zone, du degré d’altération et de la géométrie du terrain, les risbermes seront
effectuées tous les 4 à 6 m de hauteur et de changement des couches géologiques, ils auront une
largeur de 2 à 3,0 m pentée vers le talus conformément au dossier plan.
En fonction de la zone, du degré d’altération et de la géométrie du terrain, les pentes des talus seront,
sauf instruction du Maître d’Œuvre de 1H/1V conformément au dossier plan et aux instructions du Maître
d’Œuvre.
Les eaux seront recueillies par des caniveaux trapézoïdaux en pied des talus, et par des fossés de crête
en crête des talus et des cunettes en béton de largeur 0,5 m au niveau des risbermes.
Après avoir fait le levé de détail du talus et les reconnaissances géologiques et géotechniques,
l'Entrepreneur devra soumettre à l'approbation du Maître d’Œuvre la manière dont il entend procéder, en
accompagnant sa proposition des plans de détail nécessaires et d'un devis des coûts à prévoir.
Dans le cas d’anomalies (glissement, éboulement ou érosion), l’opération de talutage sera reprise à la
charge l’entrepreneur quel que soit la quantité de déblai supplémentaire.
Préalablement à la mise en place de la terre végétale, le talus sera découpé en redans à raison de
1 redan de 0,15 mètre de largeur pour chaque tranche de 0,50 mètre de hauteur. Ces redans seront
comblés de la terre végétale semblable à celle qui est employée sur le reste du talus.
La terre végétale sera humectée avant répandage, si cela s'avère nécessaire. Elle sera fortement battue
à la dame plate ou compactée par tout autre moyen donnant un résultat au moins équivalent.
Le paspalum, ou autre essence à croissance rapide, sera repiqué à raison de 80 pieds par mètre carré
mesuré en projection horizontale.
Les talus seront engazonnés par l’entrepreneur qui soumettra au Maître d'Œuvre le type et la densité des
semis ainsi que le mode d'ensemencement.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions pour assurer la réussite des plantations, soit par des
arrosages en saison sèche, soit par des protections en période de grandes pluies.
Cette technique classique d'engazonnement sera éventuellement remplacée par un ensemencement
hydraulique après étude spécifique réalisée à la charge de l’entrepreneur.
Les talus à engazonner seront soumis à l’agrément préalable du Maître d’Ouvrage.
Les ouvrages de descente d'eau seront réalisés simultanément aux bordures caniveau conformes aux
plans types, Ils seront réalisés en éléments préfabriqués en béton Bp P - 0/20 250 CPJ 45 conformes aux
plans du dossier technique.
Les éléments seront posés sur un lit de béton de propreté Bp P - 0/20 200 CPJ 45 de 0,10 mètre
d'épaisseur moyenne par l'intermédiaire d'une couche de mortier M30-F-0/12-400 CPA 55
Les descentes d'eau seront raccordées, du côté amont aux coupures de bordures caniveau par un
avaloir en béton Bp P-0/20-250 CPJ 45, et du côté aval par un ouvrage de pied de descente d'eau,
constitué par un massif de butée en béton Bp P-0/30-250 CPJ 45 et éventuellement un lit
d'enrochements de 0,50 mètre d'épaisseur, s'évasant à 45° de part et d'autre de la descente d'eau
suivant les plans types.
56.1.1. Fouilles
Sont considérées comme fouilles pour ouvrage les fouilles limitées par :
- des plans verticaux parallèles fictifs passant en moyenne à 0,50 mètres de la limite extérieure du
remblai technique défini par le plan type de l'ouvrage,
- dans les zones en remblai, le niveau du terrain naturel ou existant après décapage éventuel de la
terre végétale,
- dans les zones en déblai, le niveau du fond de déblai.
Avant tout début d'exécution, les fouilles seront implantées et matérialisées par l'Entrepreneur sur le
terrain. Elles seront exécutées par des matériels laissés sur l'initiative de l'Entrepreneur mais qui devront
être agréés par le Maître d’Œuvre.
Les fonds de fouilles seront énergiquement damés et réglés suivant le profil en long de la génératrice
inférieure de l'ouvrage, selon les documents d'exécution. Le cas échéant, les fouilles pour pose de tuyaux
comporteront à l'emplacement des joints, des niches de façon à ce que les tuyaux portent sur toute leur
longueur et non sur les tulipes.
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Les fonds de fouilles devront être maintenus en permanence hors d'eau. Ils seront réceptionnés par le
Maître d’Œuvre.
56.1.2. Lits de pose, remblais techniques et remblais contigus aux ouvrages
Les remblais latéraux seront exécutés par couches horizontales de vingt (20) centimètres d'épaisseur
alternativement de part et d'autre de l'ouvrage de façon à ce que le niveau reste sensiblement égal des
deux côtés de l'ouvrage.
Sur une longueur minimale d’un (1) mètre en arrière des ouvrages, les remblais seront expurgés des
pierres dont la plus grande dimension excéderait cinq (5) centimètres.
Les couches élémentaires seront soigneusement et méthodiquement compactées par bandes parallèles
à l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Dans la zone annulaire contiguë aux ouvrages, le compactage ne pourra être effectué qu'au moyen de
petits matériels du type plaques vibrantes ou rouleaux vibrants de petit format et dont les caractéristiques
devront être soumises à l'agrément du Maître d’Œuvre.
Les modalités de compactage devront être définies en fonction des caractéristiques du matériau utilisé,
des épaisseurs de couche indiquées ci-dessus et des performances du matériel retenu conformément à
la "Recommandation pour le compactage des remblaiements en tranchée" (SETRA/LCPC - Juillet 1979).
Dans la zone extérieure des remblais latéraux, le compactage ne pourra être effectué qu'à l'aide d'engins
légers ou moyens, c'est-à-dire de rouleaux à pneus dont la charge par roue n'excède pas quatre (4)
tonnes (limitation aux rouleaux à pneus de la classe PI du Guide technique "Réalisation des remblais et
des couches de forme"), ou de rouleaux vibrants dont la charge statique par unité de largeur du cylindre
vibrant n'excède pas 25 Kg/cm (limitation aux rouleaux vibrants de la classe VI du G.T.R.).
56.1.3. Cavalier de protection
Les règles de compactage des remblais latéraux s'appliquent également au cavalier de protection.
Cependant, les rouleaux à pneus de classe PI, et les rouleaux vibrants de classe VI pourront être
employés lorsque l'épaisseur de remblai au-dessus de l’ouvrage sera de 0,5 mètres au moins (minimum
absolu).
Un matelas de remblai devra être construit sur l'ouvrage avant d'autoriser le passage des engins de
chantier. Sa hauteur devra être justifiée par une note de calcul. La hauteur minimale du dôme devra être
au minimum de quatre-vingt (80) centimètres.
56.1.4. Contrôle et réception
FONDS DE FOUILLES
Les fonds de fouilles seront réceptionnés par le Maître d’Œuvre et devront respecter les caractéristiques
suivantes :
- densité sèche > 95 % de l'O.P.M.
Les cotes de fond de fouilles devront respecter les cotes théoriques avec une tolérance de plus ou moins
trois centimètres.
REMBLAIEMENT DES FOUILLES
Les remblaiements des fouilles devront répondre aux prescriptions suivantes à tous les niveaux :
- lit de pose et remblai technique : densité sèche > 95 % de l'O.P.M
- remblai contigu : densité sèche > 95 % de l'O.P.M
L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation du Maître d’Œuvre les plans d’exécution et le matériel
correspondant.
En particulier, on attire l’attention sur la nécessité de contrôler le terrain de pose et la cote auxquels
asseoir l’ouvrage aussi à travers essais complémentaires sur place et en laboratoire.
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Chaque ouvrage devra être accompagné par un rapport géotechnique et hydrogéologique nécessaire à
justifier le type de fondation à adopter et en particulier :
- description de la nature, des caractéristiques et de la géométrie des couches concernées par la
fondation ;
- les cotes des nappes aquifères de la variabilité de leur niveau et sur les circulations d’eau
éventuelles ;
- les valeurs proposées pour le paramètre intervenant dans les justifications et résultant de
l’interprétation des résultats d’essais ;
- une note décrivant les particularités éventuelles (nature compressible des sols, risques d’instabilité
d’ensemble, frottements négatifs, poussées latérales) des justifications en fonction de la nature des
terrains et du projet de fondations.
Un ultérieur élément que l’Entreprise devra évaluer attentivement est la situation hydraulique qui peut
influer soit sur les dimensions de l’ouvrage (hauteur et largeur), soit sur son placement planimétrique et
sur les interventions éventuelles pour l’aménagement hydraulique de la fosse intéressée.
L’entreprise a l’obligation d’effectuer à nouveau toutes les analyses nécessaires pour confirmer et
éventuellement modifier les plans du Dossier d’Appel d’Offres, y compris l’épaisseur des parois et les
armatures qui devront être soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur devra prédisposer pour chaque ouvrage un dossier complet des résultats des
investigations géotechniques, de l’analyse hydraulique, ainsi que des notes de calcul et des plans
d’exécution à consigner 45 jours avant le commencement d’exécution.
L’approbation des plans d’exécution et du matériel par le Maître d’Œuvre ne soustraira pas
l’Entrepreneur à sa responsabilité entière en cas de défaillance des ouvrages qu’il aura fabriqué.
Les ouvrages seront mises en place au fur et à mesure de l'avancement des travaux de terrassement de
façon que la nouvelle plate-forme ne reste pas sans assainissement.
Les ouvrages seront posés au plus près du fil d’eau du thalweg, ou sur demande du Maître œuvre à 0,05
m au-dessous de celui-ci.
Le passage des engins ne sera autorisé sur les ouvrages que si ceux-ci sont protégés par une épaisseur
de remblai au moins égale à celle spécifiée dans la note de calcul des ouvrages et les engins en cause.
L’entrepreneur prendra ses dispositions pour prendre en considération la circulation sur la voie qui ne
peut être complètement déviée. Sur demande du Maître œuvre, la mise en place des ouvrages pourra
être effectuée de nuit.
Chaque ouvrage devra faire l'objet d'un plan d'exécution établi par l'Entreprise et à ses frais selon la
procédure et les dispositions précisées par le CCTP ; les travaux ne devront pas commencer avant
approbation de ces plans par le Maître d'Œuvre ou expiration du délai fixé à l'article précité.
Les périodes de débit nul ou d'étiage devront être choisies pour l'exécution des ouvrages. L'Entreprise
devra exécuter à ses frais, tous aménagements utiles (détournement de lit, barrages, ouvrages
provisoires etc.) pour assurer l'évacuation des eaux pendant la réalisation des ouvrages.
Le remblaiement sera réalisé avec les matériaux définis à l'article 12 par couches d'épaisseur maximale
de VINGT (20) centimètres montées simultanément et symétriquement de part et d'autre du plan vertical
passant par l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Le compactage sera obligatoirement exécuté à l'aide d'engins mécaniques agréés par le Maître d'Œuvre.
Le compactage manuel sera rigoureusement interdit. L'Entreprise devra disposer sur le chantier d'un
nombre suffisant d'engins, en bon état de marche.
La qualité du compactage sera vérifiée pour chaque ouvrage, quel que soit les dimensions, par des
séries d'essais de contrôle comprenant DEUX (2) mesures de densité sèche et deux Proctor modifiés :
- une série d'essais sera effectuée par hauteur de remblai d'UN mètre (1 ml) ou fractions d'un
mètre, mesuré à partir du fil d’eau de l'ouvrage ;
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- la densité sèche in situ devra être égale ou supérieure à quatre-vingt-quinze pour cent
(95 %) de celle obtenue à l'essai PROCTOR MODIFIE.
Le remblaiement des ouvrages montés en sites sains avant terrassement devra être réalisé de façon
distincte et préalablement à l'exécution des remblais généraux de la route.
Ces remblais, propres aux ouvrages, devront figurer sur les plans d'exécution.
Leur section, selon l'axe de la route, sera celle d'un trapèze isocèle symétrique par rapport à l'axe
longitudinal de l'ouvrage et ayant les dimensions suivantes, en posant "R" = Plus grande dimension de la
section de l’ouvrage.
- H = hauteur = R + soixante (60) centimètres
- L = grande base au niveau du terrain naturel = 5 R + deux (2) mètres
- I = petite base = 2 R
Les travaux de pose des ouvrages seront complétés d'aménagements AMONT et AVAL parfaitement
définis aux plans d'exécution, adaptés à la topographie et aux diverses conditions locales propres à
chaque ouvrage.
L’exécution des ouvrages en béton comportera les opérations suivantes :
- exécution des fouilles et maintien à sec par gravité ou pompage éventuel ;
- mise en œuvre et compactage du lit de pose ;
- exécution de l’ouvrage ;
- exécution du remblai supérieur (si prévu) et du remblai à l’abri des parois verticales du ouvrage
par couche de vingt (20) centimètres compacte à 95 % OPM. Le remblai devra être compacté
avec soin particulier, aussi par l’utilisation de moyens de compactage particuliers, en proximité
des parois verticales de l’ouvrage. Le matériel de compactage utilise et les matériaux devront
être agrées par le Maître d’Œuvre ;
- construction des têtes.
CONTROLE ET RECEPTIONS
Les tolérances suivantes devront être respectées : Implantation plus ou moins 5 cm.
Avant tout bétonnage le Maître d’Œuvre procédera à la réception des coffrages et ferraillage.
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de faire détruire tout ouvrage qui ne serait pas exécuté dans les
règles de l’art.
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Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et
présentent des creux ou balèvres, l'Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un
ragréage soigné ou un enduit si nécessaire.
CONTROLE ET RECEPTIONS
Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans d'exécution:
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurés par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurés entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des ouvrages, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).
N.B : La nomination « tête » signifie ouvrage de tête amont ou aval et puisard amont.
59.1. Gabions
Les parois ou les têtes de la cage de gabion mise en place seront appliquées contre les gabions voisins à
l'aide d'une masse en bois, les faces en contact étant solidarisées au moyen de ligatures en fils
galvanisés et plastifiés réalisées le plus près possible des arêtes de base.
Les parois d'assise de la cage de gabion seront tendues et maintenues en tension jusqu'à mi-
remplissage.
Les moellons de remplissage seront placés à la main, avec le plus grand soin de manière à obtenir une
densité apparente maximale. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes garanties de
stabilité.
Les tirants seront attachés au treillis métallique au moyen d'une ligature portant sur plusieurs mailles.
Outre les tirants horizontaux reliant les parois latérales, il sera réalisé, à la même hauteur et à chaque
angle, un tirant reliant les têtes aux parois.
Ce système de solidarisation sera complété, pour les semelles de fondation, par des tirants verticaux à
raison de deux tous les 0,70 mètre.
Après achèvement du remplissage la bordure du couvercle sera fixée à celle des parois et têtes
adjacentes par torsion simultanée à chaque maille (trois torsions au minimum).
La bordure du couvercle sera ensuite solidement ligaturée à celle des gabions adjacents.
Les enrochements nécessaires à la protection des exutoires aval et amont des ouvrages de traversée
(ouvrages) seront fournis par l'Entrepreneur.
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Ils proviendront de carrières proposées par l'Entrepreneur et agréées par le Maître d’Œuvre.
Ces enrochements seront constitués de matériaux durs, non évolutifs, insensibles à l'eau, de poids
spécifique au moins égal à 2,3 tonnes par mètre cube. Les blocs seront propres, sans inclusion de terre
ou de matières organiques. Le coefficient Los Angeles du matériau devra être égal ou inférieur à trente-
cinq (LA < 35 %).
La pose des enrochements, des perrés en moellons bruts, et des maçonneries de moellons sera
effectuée conformément aux prescriptions du Fascicule 64 ("Travaux de Maçonnerie") du C.C.T.G.
La forme des blocs devra être aussi régulière que possible et les dalles et aiguilles ne sont pas acceptés.
Les blocs devront satisfaire à la condition 1 + g < 4 e dans laquelle :
- "1" est la longueur, "g" est la grosseur, "e" est l'épaisseur.
- la proportion du mortier dans les perrés maçonnés sera de 0,4 m³ par m³.
61.1. Spécifications
Les barrières normales BN4 seront mises en œuvre selon les prescriptions du dossier type GC 77; et
conformes à la norme P98-409.
L'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d'Œuvre des plans détaillés d'implantation de la
barrière, de ses pièces d'ancrage et de ferraillage de la longrine en même temps que le plan
d'implantation d'ensemble des superstructures et accessoires d'équipement.
L’Entrepreneur fournira sous forme de procédures une notice de pose qui devra définir les dispositions de
fixation provisoire sachant que la longrine devra être coulée par plots, sans réservation au droit des
ancrages.
Le vide entre la platine de barrière et la longrine béton sera injecté avec un mortier de calage conforme
aux normes NF P 18.821.
Sur le site, les barrières seront mises en place en respectant les dispositions du document GC 77 et de
ses mises à jour complétées comme suit :
- les pièces d'ancrage ou l'ensemble pièce d'ancrage / montant seront mis en place puis calés, les
répartiteurs seront ensuite introduits, avant que les montants ne soient mis en place. L'ensemble
sera réglé avant l'opération de bétonnage de la longrine (point d'arrêt) ;
- le béton sera fabriqué, transporté et mis en œuvre dans les mêmes conditions que le béton de la
structure ;
- les lisses seront assemblées par manchonnage avec un seul raccordement entre deux supports
successifs.
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Aux abouts des Murs de soutènement, les lisses comporteront un manchon permettant la libre dilatation
des éléments. L'ouverture du joint ainsi constitué sera calculée suivant la température à la pose et la
longueur dilatable de l'ouvrage. Ce joint devra pouvoir reprendre les efforts en cas de choc.
Les surfaces à reconditionner au droit des blessures, des coupes ou des soudures exécutées sur
chantier seront convenablement dégraissées, décalaminées et dérouillées s'il y a lieu, puis recevront, en
l'absence d'humidité, l'application d'une peinture riche en zinc. L'épaisseur de la peinture mise en œuvre
sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.
61.2. Implantation
L'Entrepreneur sera tenu de vérifier, avant tout commencement de fabrication, que les réservations
d'ancrages sont conformes aux détails d'implantation figurant sur les dessins d'exécution du gros œuvre.
61.3.1. Galvanisation
Pour la galvanisation à chaud, il sera exigé une protection de 500 grammes/mètre carré simple face (soit
70 microns) à plus ou moins 50 grammes près, conformément à la norme NF A 91.121.
Afin d'assurer la libre circulation dans les profilés tubulaires des liquides du bain décapant puis du bain de
galvanisation et d'éviter les déformations, des dispositions spéciales seront prises en accord avec l'usine
de galvanisation.
61.3.2. Métallisation du zinc
La métallisation comprendra :
- un sablage de décalaminage et de décapage de façon à obtenir la référence du cliché étalon AS
à 3 de l'échelle du Comité de Corrosion de l'Académie Royale Suédoise ;
- l'application en atelier d'une première couche de zinc de 40 microns conformément à la norme
NF A 91.201 ;
- l'application sur chantier, après la pose, d'une deuxième couche de zinc de 40 microns appliquée
à l'aide d'une peinture riche en zinc portant à 80 microns la protection totale.
61.3.3. Reconditionnement des surfaces galvanisées
Les surfaces à reconditionner au droit des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront
convenablement dégraissées, décalaminées ou dérouillées s'il y a lieu, puis recevront en l'absence
d'humidité, l'application de peinture riche en zinc donnant une concentration en zinc métallique de 02 à
95% : dans le feuil après séchage.
L'épaisseur de la peinture mise en œuvre sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.
La fabrication et le montage des barrières sont réalisés conformément aux prescriptions de la norme XP
P 98-421.
La fabrication et le montage des barrières sont réalisés conformément aux prescriptions de la circulaire
n°95-68 du 28 juillet 1995.
Les lisses sont assemblées par manchonnage, un seul raccordement étant prévu entre deux supports
successifs.
Les éléments des barrières sont assemblés puis posés et réglés en alignement et en altitude. Il est vérifié
que les montants sont bien verticaux, la tolérance pour faux aplomb étant de 0,5 cm sur la hauteur.
Le scellement des pièces d'ancrage et la fixation définitive des montants des barrières n'interviennent
qu'après vérification par le maître d'œuvre du parfait positionnement de ces parties.
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La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de 1 cm par rapport à la ligne idéale tout le
long de l'ouvrage intéressé, quelles que puissent être les irrégularités de l'assise.
Le béton de scellement des pièces d'ancrage est fabriqué, transporté et mis en œuvre dans les mêmes
conditions que le béton de la structure. Son surfaçage est soigné de telle sorte que l'eau ne puisse
séjourner au pied des montants.
Le ferraillage pour ancrage des supports de barrière sera conforme au ferraillage-type donné dans le
dossier GC 77 du SETRA.
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Le séparateur ne doit pas présenter, sur les arêtes supérieures et sur toutes les surfaces planes, de
flaches ou bosses dont la profondeur mesurée au moyen d'une règle de 3 m de longueur excède 5 mm.
Seront exclues les mesures de rattrapage (ragréage manuel notamment) qui ne font que nuire à cette
qualité des parements. Les tronçons de dispositifs jugés d'un aspect visuel insuffisant seront.
Sans objet.
Avant le début effectif des travaux de mise en place, l’Entrepreneur est tenu de fournir une note de calcul
justifiant les dimensions adoptées pour les supports et les massifs d'ancrage sur la base d'une surcharge
statique horizontale de 180 kg/m² et de soumettre à l'agrément du Maître œuvre le piquetage de l'axe des
supports de panneaux.
Les supports seront constitués soit par des profils galvanisés, soit par des appareils en tôle galvanisée
emboutie et laminée à froid. Les boulons de fixation seront également galvanisés.
Les massifs d'ancrage seront réalisés en béton Bg-P-0/30-250 CPJ 45. Ils feront saillie de 0,10 mètre sur
le niveau du sol et seront terminés par une pointe de diamant quatre faces.
Sauf instruction contraire du Maître œuvre, les panneaux seront implantés sur la droite de la chaussée
dans le sens de la circulation, leur extrémité côté chaussée étant à une distance au moins égale à 0,70
mètre du bord de celle-ci.
La réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera évitée en donnant à celui-ci une
inclinaison judicieusement choisie de moins 15° à plus 10° par rapport à la normale à l'axe de la route (le
sens positif étant le sens trigonométrique).
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L’Entrepreneur fixera la date des essais à sa convenance selon l'avancement des travaux, sous réserve
d'en aviser, par écrit le Maître d'Œuvre, avec un préavis d'au moins quinze (15) jours.
Les planches d'essais seront réalisées en présence du Maître d'Œuvre.
Chaque planche d'essais aura les mêmes caractéristiques transversales que le projet et une longueur de
deux cent (200) mètres dont le premier quart sera réservé au Titulaire pour servir de test aux méthodes
de compactage préconisées par lui, le second quart réservé au Maître d'Œuvre pour l'étude et l'examen
de toutes variantes techniques de compactage qu'il jugerait utiles. La moitié restante servira aux mesures
de déflexion pour fixer la valeur admissible.
Pour tous les essais, sur la totalité du tronçon considéré, l’Entrepreneur mettra à la disposition de
l'Administration, tout le matériel nécessaire et en parfait état de marche. Ce matériel devra au moins
comprendre :
- un rouleau vibrant à bandage métallique automoteur ou tracté, dont la charge statique, par unité
de longueur doit être supérieure ou égale à trente (30) kilogrammes par centimètres soit :
M > 30 kg/cm
L
- un rouleau à pneus automoteur ou tracté d'un poids total en charge minimal de VINGT (20)
tonnes, la pression des pneus devra être supérieure ou égale à sept (7) bars, sauf dispositions
contraires en fonction de la température ;
- un camion-citerne avec rampe d'arrosage ;
- un camion chargé à treize (13) tonnes sur l'essieu arrière pour les mesures de déflexion.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'intervention du laboratoire agréé par l’Administration, tous les frais et
sujétions en personnel, matériel, fonctionnement, mise en œuvre et autres inhérents à la réalisation de
chaque planche d'essais et à la fourniture à pied d’œuvre des matériaux nécessaires aussi bien dans le
cas des planches d'essais obligatoires que des planches d'essais relevant de la décision du Maître
d'Œuvre.
Pour chaque technique de mise en œuvre, les essais d'agrément seront les suivants, à raison d'une série
d'essais par cinquante (50) mètres linéaires:
- poids volumique "in situ" ;
- épaisseur et identification ;
- analyse granulométrique avant et après compactage ;
- contrôle de dosage en liant ;
- contrôle de dosage en granulats ;
- déflexion.
Tous ces essais seront à la charge de l’Entrepreneur.
Après chaque planche d'essais, un Ordre de Service du Maître d'Œuvre fixera en fonction des résultats
obtenus, les qualités à exiger après mise en œuvre, et les procédures de mise en œuvre pour l'obtention
de ces qualités.
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