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CC D’ELECTRONIQUE 2011-2012

EXERCICE I :

PROBLEME :

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC D’ELECTRONIQUE 2011-2012

EXERCICE I :
Fonction de transfert = ( )

Les états (bloqués et passants) des diodes D et D’ dépendent des valeurs que peut prendre la
source . Toutes les éventualités sont regroupées dans le tableau suivant :

| | D et D’

< 0,7 Aucune diode n’est passante 0

1
> 0,7 Une seule diode est passante = ( 0,7)
2 2

PROBLEME:
A. Expression de en fonction des

Rappel des relations fondamentales :

Emetteur commun

11 12 (1) 11 12 (3)
21 22 (2) 21 22 (4)

De (1) on a :

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11 12
11 ( ) 12 ( + ) = ( )+ (5)
1+ 12 1+ 12

De (2) on a :

21 22
21 ( ) 22 ( + ) = + ( )(6)
1+ 21 1+ 21

(5) dans (6) nous donne :

21 22 11 12
= + + ( )+
1+ 21 1+ 21 12 12

22 11 21 11 22 22 12
D’où 1 + (1+ = + (1+ + 1+
21 )( 12 ) 1+ 21 21 )( 12 ) 1+ 21 12

(1+ 21 )( 12 ) 21 ( 12 ) 11 22 22
On a donc = (1+ × + (1+
21 )( 12 ) 22 11 (1+ 21 )( 12 ) 21 )( 12 )

21 ( 12 ) 11 22 22
Et donc = (1+ 21 )(
+
12 ) 22 11 (1+ 21 )( 12 ) 22 11

Par identification, on a :

21 ( 12 ) 11 22 22
21 = 22 =
(1 + 21 )( 12 ) 22 11 (1 + 21 )( 12 ) 22 11

(6) dans (5) nous donne :

11 21 22 12
= + ( ) +
1+ 12 1+ 21 1+ 21 1+ 12

11 22
1+ .
1+ 12 1+ 21
11 21 11 22 12
= + +
1+ 12 1+ 21 1+ 12 1+ 21 1+ 12

( 1+ 12 )(1+ 21 ) 11 11 22 12 ( 1+ 21 )
D’où =( 1+ 12 )(1+ 21 ) 11 22
[( 1+ 12 )(1+ 21 )
+ ( 1+ 12 )(1+ 21 )

11 12 ( 1 + 21 ) 11 22
= +
( 12 )(1 + 21 ) 11 22 ( 12 )(1 + 21 ) 11 22

Par identification, on tire alors :

11 12 ( 1+ 21 ) 11 22
11 = 12 =
( 12 )(1 + 21 ) 11 22 ( 12 )(1 + 21 ) 11 22

B. Schéma équivalent

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1) Calcul de /
( ) + ( + )
On a : = . + = +
0 0

+
D’où 1 + =
0 0

Et donc,

0 0
= + = ×
1+ 1+ 1+ + 0
0 0

2) Calcul de /

On a :

= +( + )
= ( + )+( + )
= +( + + )
+
1+
0
= +( + + )
0
+
1+
0
= +( + + )
0

D’où

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= +
1+
+( + + ) 0

3) Comparaisons des amplifications


On a :

0
= = +
1+
0

Pour = 0, 0 = D’où
1 +
0

1 + 1+
0 0 0 0
= + × = ×
0 1+ 1+ +
0 0 0

0
=
1+ + 0

Donc : = . < donc <


1+

= = +
1+
+( + + ) 0

Pour = 0, = où
( + ) +
+
= ×
0 1+
+
. 0
+( + + ) 0

0
( + ) + 0
= .
+( + + ) 0+ + . . 0
0

0
( + ) + 0
= ×
( + ) + + 0
+ (1 + ) 0
+ 0

0
= (1+ ) 0+ + +

1+ ( + ) + 0
.

0
= 0. (1+ ) + + +
< 0 donc < 0
1 + ( + 0) + 0
.

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EXAMEN D’ELECTRONIQUE JUIN 2010

EXERCICE I :

EXERCICE I :

EXERCICE I :

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CORRECTION DE L’EXAM D’ÉLECTRONIQUE (2012)


EXERCICE 2

1) Amplification complexe du montage

(1) =0 =
(2) + =0

×
Or = = = +

Donc = = ( )( )

(1 + ) +2

+2

2) Limites de | |

=
1+

lim | | = 0etlim | |=0

Il s’agit donc d’un filtre passe bande

3) Valeur de pour =
Valeur de

( )= ( )= | | est maximum lorsque f’( )=0

On obtient donc : =0 =

1
=

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Valeur de

( ) = =
1+
1
=
1+1
1
=
2

1
=
2

4) Calcul de vs

= = =
+ 10

10 10
= =

( 10 )
=
( + 10 )

A.N. :

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EXERCICE 3

1)
- Cet amplificateur possède 2 étages
- Le type de montage utilisé est un montage émetteur commun.

2) a) Schéma équivalent du montage

b) Détermination de l’amplification en tension du deuxième étage Av2

Av2 =
En utilisant la maille 1, on a :
Us1 – rib2 – RE(1 + )ib2 = 0
Us1 = [r + RE(1 + )]ib2 (a)
Us = RU.is (b)
Noeud (1) is = ib2 + ic or ic =

is = ib2 + or Us = RU.is

is = ib2 + (1 - )is = ib2

is = ib2 (c)

Us = Ru.is = ib2

Av2 = [ ( )]

Av2 =
[ ( )]( )

c) Détermination de la résistance d’entrée du deuxième étage

Us1 = Re2.ie1 ; Re2 =

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Ie1 = ib2 + ia
Dans la maille (1) R .ia – rib2 – RE(1 + )ib2 = 0
( )
ia = ib2
( )
Ainsi ie1 = (1 + )ib2
[ ( )]
D’où Re2 = ( )
( )

[ ( )]
Re2 = ( )

3) Liaisons non parfaites

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EXAMEN D’ELECTRONIQUE JUIN 2010

EXERCICE I :
Soit un transistor à jonction en emetteur commun. Ses paramètres hybrides sont alors h11E,
h12E, h21E, h22E. si le même transistor est monté en émetteur collecteur commun, ses
paramètres hybrides sont alors h11C, h12C, h21C, h22C. ces paramètres deviennent h11B,
h11B, h21B et h22B s’il est monté en base commune.
1. Etablir les expressions de h11C, h12C, h21C, h22C en fonction de h11E, h12E ,
h21E, h22E
2. Trouver les expressions de h11B, h11B, h21B et h22B en fonction de h11E, h12E,
h21E, h22E

EXERCICE II :
Soit l’amplificateur à deux étapes de la figure E.6.14. Les deux transistors sont identiques par
leurs paramètres hybrides en émetteur commun.
H11E = r ; h12E = 0 ; h21E = ; h22E = 0
Pour les applications numériques o, donne les valeurs suivantes : RC = 1 k ; r = 1 k ; =
150
C = 0,5 F C’ = 1 F ; RU = 50 Rg = 50
R’ et R’’ très grands n’interviendront pas dans les calculs

a) Domaines des fréquences moyennes – les liaisons sont parfaites.


Etablir le schéma équivalent du montage.
Déterminer l’amplitude en tension Av2, du deuxième étage.
Déterminer la résistance d’entrée Re2 du deuxième étage.
En déduire la résistance de charge dynamique R U1 du premier étage
Déterminer l’amplification en tension Av1, du premier étage.
b) Domaine des fréquences basses. – Etablir le schéma équivalent du montage
Déterminer l’amplification complexe en tension du deuxième étage
Déterminer l’amplification complexe en tension du premier étage
En déduire l’amplification complexe en tension du montage et la fréquence de coupure à 3dB
du gain en tension.
L’ensemble est commandé par un générateur (eg, Rg ) lié par une capacité C’’ = 1 F.
Déterminer l’amplification composite complexe

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN D’ELECTRONIQUE JUIN 2010

EXERCICE I :

1. Etablir h11C, h12C, h21C, h22C = f(h11E, h12E, h21E, h22E)


En montage collecteur commun, les relations E/S sont :
v = h11C i + h12C v
i = h21C i + h22C v
* h11C = =

= +

h11C = h11E
* h12E = =

= +

= - + 1

h12C = 1 – h12E
* h21C = =

= 1 +

h21C = 1 + h21E
2. Etablirh11B, h11B, h21B et h22B = f(h11E, h12E, h21E, h22E)
En base commune les relations E/S sont les suivantes :
v = h i + h v
i = h i + h v

* h11B =

On rappelle qu’en «émetteur commun :


v = h i + h v ( )
i = h i + h v ( )
iC h22E vCE
(*) dans (**) v = h11E h21E
+ h12EvCE or ic = ie - ib
h11E h11E h22E h21E h12E
VBE = (i
h12E e
- ib ) – h21E
vCE

h21E vBE = h11Eie - (h11E h22E – h21E h12E)vCE - h12EvCE + vBE


car h11Eib = h12EvCE – vBE par (*)
h21EvBE = h11Eie - (h11E h22E - h21E h12E -1 + h12E)vBE |VCB = 0
Ainsi : vBE(h21E(1 – h12E) + h11E h22E + (1 - h12E)) = h11ie
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vBE((1 + h21E) (1 - h12E) + h11E h22E ) = h11ie

vBE h11E
ie v = 0
= (1 + h21E ) + h11E h22E
or h12E 0
CB

d’où h11B = ( )

ic
* h22B = vCB i = 0
= 0
b

(**) ic = h21Eib + h22EvCE


ic = h21E(ie - ic) + h22EvCE
(1 + h21E) ic = h22EvCE |ie = 0

(1 + h21E) ic = h22EvCB + h22EvBE | ie = 0 (1)


Or (*) vBE = h11Eib + h12EvCE
vBE= - h11EiC + h12EvCB + h12EvBE | ic = 0
vBE(1 – h12E) = - h11Eic + h12EvCB
vBE = -h11Eic | ie = 0 car h12E 1
(2) dans (1) (1 + h21E) ic = h22EvCB - h11E h22Eic
(1 + h21E + h11E h22E) ic = h22EvCB
ic h22E
vCB i =0
= 1+ h21E + h11E h22E
e

D’où : h22B = ( )

De la même façon on trouve que


h11E h22E
h12B = h
11E h22E + (1 + h21E )

h21B = ( )

EXERCICE II :

h11 = r , h12 = 0, h21 = , h22 = 0


- Fréquences moyennes

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a) Schéma équivalent du montage

b) AV2 = ?

AV2 = or VS = - (RC // Ru) i = - (RC // Ru)h21ib

V’e= h11 ib
( // )
AV2 =

c) Re2 = ?

Re2 = =

Re2 = h11// R’ // R’’//RC

d) Re1 = ?

La résistance dynamique du premier étage correspond à la résistance d’entrée du second étage


car les résistances sont montés en cascade.

Re1 = Re2

Re1 = r // R’ // R ’’ // RC

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e) AV1 = ?

AV1 =

V’e = -(RC//R’//R’’)h21 ib ( on considère que le 2 étape est déconnecté)

Ve = h11 ib

// //
AV1 =

f) AV0= ?

AV0 =

=A U
US = AV2 AV1Ue
U = A

AV0 = AV1 AV2

( // ) // //
AV0 =

( // // // )
AV0 = ²

-Basses fréquences

Confère cours du Dr Alain TIEUDE (polycopié)

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CC D’ELECTRONIQUE 2010

EXERCICE I :

On suppose que la tension efficace du transformateur représenté à la figure 1 est de 40V


Représenter la forme de la tension redressée U(t) et la forme du courant ID(t) qui passe dans
chaque diode.
Calculer la tension crête à crête entre les bornes de la résistance de charge.
Calculer la tension continue de charge et en déduire le courant continu de charge.
Calculer la PIV entre les bornes de chaque diode.
En déduire le courant moyen qui parcourt chaque diode.
Reprendre la question 3, pour le cas d’un redressement simple alternance. Comparer les
résultats et les commenter.

EXERCICE II :
Dans chacun des trois circuits de la figure 2, déterminer l’état (passant ou bloqué) de la diode.
Si oui déterminer le courant qui traverse la diode. Les diodes sont considérées idéales,
VD = 0,7 V
(on pourra calculer les tensions entre les points A et C pour conclure sur l’état de la diode)

EXERCICE III :
Dans le montage de la figure trios les deux transistors sont supposes identiques et possèdent le
même gain .
1. Déterminer et représenter la droite de charge statique pour un des transistors
2. Calculer le courant IB qui entre dans la base de chaque transistor.
3. Calculer le courant IC et en déduire les tensions VE et VCE
4. calculer la puissance dissipée dans chaque transistor
= 100 ; V E = 0,7 V
Figure 3

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC D’ELECTRONIQUE 2010

EXERCICE I :

1. forme de u(t)

40 2

* Courant ID dans chaque diode

3. Tension continue de charge

URmoy = E 2 sint dt

URmoy 0,90 E
A.N. URmoy = 0,90(40)

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URmoy= 36 V
* Courant continu de charge

IRmoy =
,
IRmoy =
, ( )
A.N. IRmoy =

IRmoy = 0,12 A

3. Tension de crête à crête : 2 Emax

Emax = E 2 = 40 2 = 56,56 V

2 Emax = 2( 56,56)
2 Emax = 113,13 V

4. PIV

PIV = Vinv = VC - VA

= Ue – (-Ue)

PIV = 2 Ue

A.N. PIV = 2 E 2 = 2 (40) 2

PIV = 113, 13 V

5. EDmoy

IDmoy =

IDmoy = 0,06 A

6. Redressement simple alternance

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* Tension continue de charge.

URmoy = E 2 sin t dt

URmoy = 0,45 E

A.N URmoy= 0,45 (40)


= 18 V

* courant continu de charge

IRmoy =

IRmoy = = 0,06 A

7. transformation à point milieu : URmoy = 0, 90 E

Simple alternance : U’Rmoy = 0,45 E =

le redressement simple alternance fait perdre la moitié de a tension moyenne redressée (


une demi-alternance du signal d’entrée est supprimée)

- De même le courant continue de charge chute de moitié

EXERCICE II :
Etat des diodes

Cas 1

D est passant si VAC = VA – VC > VD = 0,7 V

Ici , VAC = E = (10)

VAC = 2,86 V > 0,7 V

D est passant

- Courant de diode

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Appliquons le théorème de Thevenin au circuit

Eth = E = 2,86 V

Rth = R1//R2 =

Rth = 28,6

Finalement on obtient

ID =

, ,
A.N. ID = ,

ID = 75,5 mA

Cas 2

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VAC = Vth = E - E

= E

= E E

VAC = 0 < 0,7 V Diode bloquée

Cas 3

VAC = VA - VC

= E – R1I – E

= -R1I < 0

VAC< 0,7 V

Diode bloquée.

EXERCICE III :

1. Droite de charge statique ( )

Loi des mailles

VCC – RCIC – VCE– REIE = 0 or IC IE


VCC – (RC + RE) IC – VCE = 0 (*)

D’où ( ) : IC =

A.N. IC =

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IC = ,

[ Points principaux : A 0, , B (V , 0) ]

Représentation

2. Courant de base IB

Loi des mailles en entrées


VCC – RB1IB – VBE – RE IE = 0 or IE IC = IB
VCC – (RB1 + RE)IB – VBE = 0

IB =

,
A.N. IB =

3.
IC = IB
A.N.

IC = 100 x 68,75 = 6,87 mA


* D’après (*) , VCE = VCC – (RC + RE) IC
A.N.
VCE = 2,17 V
* VE = REIC
A.N.

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VE = 2 x 6,87 = 13,74 V

4. puissance dissipée
P = VCEIC
A.N. P = 2,17 x 6,87.10-3 = 14,9.10-3 W d’où
P = 14,90 mW

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EXAMEN D’ELECTRONIQUE 2007

EXERCICE I :

Dans le Montage ci-dessous, les amplificateurs opérationnels sot considérés comme idéaux
1. Calculer les tensions VS1 et VS2 à la sortie des amplificateurs A01 et AO2+.
2. Quelle fonction réalise l’amplificateur AO1 ?
3. Calculer la tension VS en fonction de VS1 et VS2, puis en fonction de V1 et V2.

4. quelle relation doit exister entre Re, R0, R et R’ pour que le montage représenté à la figure 1
soit un montage additionneur de tension c’est-à-dire Vs = A(V1 + V2) où A est une constante
que l’on déterminera.

Figure 1

EXERCICE II :
1.Soit le circuit de la figure a), on donne VZ = 18 V, ZZ = 2 , RS = 68 et S = 27 V.
Calculer le courant Zener et trouver la variation de la tension de charge VR si VS augmente
jusqu’à 40V
2. On suppose que la tension au secondaire du transformateur représenté à la figure b) est de
60 V.
a) Calculer la tension continue de charge et en déduire le courant moyen qui parcourt chaque
diode.
b) Calculer la PIV entre les bornes de chaque diode.

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PROBLEME :
Soit le circuit du montage représenté par la figure ci-contre
1. Etude statique
1) Donner l’expression de l’équation de la droite de charge et représenter la.
2) Calculer le courant IB en fonction de R1, R2, RE, RC, VBE et VCC et en déduire IC
3) Donner les expressions de la tension émetteur et collecteur par rapport à la masse

2. Etude dynamique
Le transistor est caractérisé par les paramètres hybrides hij
h11E = r h12E = 0 h21E = h22E = -1
Le montage fonctionne en régime de petits signaux et la fréquence de travail es telle que l’on
peut considérer les découplages et liaisons comme parfaits.
1) Donner le schéma équivalent du circuit pour le régime de variations
2) Préciser le type de montage du transistor T.
3) calculer le gain en tension AV et le gain en courant AI du montage.
4) Calculer l’impédance d’entrée du montage.
5) Donner le principe (schéma à l’appui) de la détermination de l’impédance de sortie du
circuit.
Calculer l’impédance de sortie du montage pour une attaque en tension d’entrée avec un
générateur de résistance interne rg.

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CORRECTION DE L’EXAMEN SEMESTRE 1 ELECTRONIQUE 2007

EXERCICE 1:
1) Calcul des tensions à sortie des amplificateurs
D’après millmann

= = =0

+ =0

= =
+
= = 1+
2) L’AO réalise la fonction d’amplificateur inverseur
3) Calcul de = , ( , )

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+
=
+
+
=
+
=
+

AOP ideal = + = ù

+
= = +

4) Relation entre , , = ( + )

Il faut que = ( + )=

D’où = =

EXERCICE 2 :
Soit le circuit de la figure a)

= 18 , =2 ; = 68 = 27

Calcul du courant zener

Dans la maille ( + ) =0

= : = 128,57.10
+
Variation de la tension de charge [27,40 ]

= + = = =
+ +

= 0,371

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= 60 ; = 400
Calcul de la tension continu de charge et le courant moen de chaque diode

1
=

2
= 2 sin( )

Pour = =

À = 0, = 0, = , = =

2 2
= 2 sin( ) = 2
2

2 2 2
= [ ] =

2 2
= : = 54

= = : = 67,5
2 2

a) = 2 : = 60 2 = 87,85

PROBLEME :

A- Etude statique
1) Expression de l’équation de la droite de charge

1
= + + = + + 1+

= +( + )

ù =
+ +

Representation s(0, ) , B( ,0)

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Calculons = ( , , , , , )

En appliquant le theorem de thevenin entre B et M ; on a:

=
+

=
+
D’où le schema equivalent
D’après la maille d’entrée, on a :

= + + (1)

1; =
(1) devient =( + )

= =
+ +

( + )
=
+ ( + )

( + )
= = .
+ ( + )

2) Tension emetteur et collecteur

= =

B- Etude dynamique

= , =0, = =

1) Calcul du gain en tension et le gain en courant

Par la maille : + + =0
+
( + ) =( + ) =
+

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( + )
+
+
=
+

En appliquant la loit des noeuds au point E, on a:

+ + = = ( + )

+
= + +1
+
+
=
+

=
+ +1

( + )
( + )( + )+ ( + )

2) Impedance d’entrée du montage

= ;

=
+ +1

( + )
=
( + ) + ( + )( + )
Principe de la determination de l’impédance de sortie du circuit

Déconnecter l’impédance de sortie (si elle existe ) supprimer tous les générateurs autonomes
ou indépendantes connecter un générateur de tension à la sortie du circuit qui débite un
courant mesuré à l’aide d’un amperemetre

Effectuer le rapport =

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Le noeud au point c : + = = (1)

On a = \\ \\ ; = = (2)

La maille on a : + + + =0

+ + =0 (3)
+ +

(3) et (2) dans (1)


1
= + =
+ + + ( )
[ ( + )+ ]
=
( + + )+

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EXAMEN D’ELECTRONIQUE 2005

EXERCICE I :

Soit un amplificateur opérationnel idéal (AOP). Etablir la relation entre VS et Ve sous la forme
VS = f(Ve)

EXERCICE II :

Soit le quadripôle RC ci-dessous. L’entrée est attaquée par un signal sinusoïdale Ve

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En utilisant la forme complexe des impédances, établissez l’expression complexe du rapport


ic
= be b, donner l’expression de t

EXERCICE III :
I. Dans le montage ci-dessous le courant collecteur et le courant de base sont liés par a
relation ic = sib

Avec s 60.

On done U0 = 12 V, R0 = 60 k , Rb = 60 k , RE = 1 k , RC = 1 k .

a) Donner l’équation de al droite de charge statique ;

II. Dans le montage amplificateur de la figure ci-dessous, le transistor est caractérisé par ses
paramètres hybrides en émetteur commun : h11E = r = 1 k , h12E = 0, h21E = = 150, h22E = 0

On donne par ailleurs R = 10 k , RC = 2 k

a) calculer l’amplification en tension A0 = du montage

fig III.2

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CORRECTION EXAMEN DE JUIN 2005

EXERCICE 1:
- détermination de = ( )

figure 1

Figure 2

( + + + )

+ + +

Figure 1.3

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1
=

EXERCICE 2:

- expression complexe du rapport =

= diviseur de tension
1
=
1+
1
=
1+( )

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arctan( )
1 ( )
=
1+( )
1
= arctan ( )
1+( )
- Allure de la courbe ( ) = 20
1
( ) = 20 log = 10 log(1 + ( ) )
1+( )
lim ( ) = 0, lim ( ) =
10(2( ) )
( ) 0 0
1+( )
W 0 +

( ) 0

0
( )

EXERCICE 3:

I) = , 60

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b) Équation de la droite de charge


+ ( + )=
+ + =

( )
=
+ 1+

12
= = 5,65 0,496
10 + 10 1+
On donne
= =0 = =0

C D’ELECTRONIQUE 2003

QUESTIONS :
On applique une tension de 15 V entres les bornes d’une diode Zener et un courant de 20 mA
la traverse. Calculer le puissance dissipée.

La puissance limite et tension d’une diode zener sont respectivement 5W et 20V. Calculer
IZmax.

La résistance Zener d’un diode Zener est de 5 . Supposer que le courant de 10 à 20 mA et


calculer les variations de la tension entre les bornes de la diode Zener.

Suppose qu’une variation de 2mA du courant qui traverse une diode Zener produit une
variation de tension de 15mA et calculer la résistance Zener.

PROBLEME :
Amplificateur à transistor : base commune

On donne le schéma suivant

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Polarisation

Calculer Ic0 et Vcc0 pour min et max

En déduire un condition sur les résistances pour que la polarisation soit peu dépendante des
variations du du transistor.

On adopte pour la suite, la valeur de Ic0 relative min.

Etude petit signaux BF

On se place dans la bande passante de l’amplificateur, CB, C1 et C2 sont équivalents à des


courts-circuits. On adopte pour le transistor le schéma équivalent suivant :

avec rB =

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Et VT 25 mA à jonction 25°C

a. représenter le schéma équivalent petit signaux de l’amplificateur.

b. Calculer la résistance d’entrée Re = Ve/ie

c. Calculer la résistance de sortie Rs.

d. Calculer ‘amplification en tension à vide AV0 = Vs/Ve

e. fréquence de coupure : fCB. On suppose que les condensateurs c1 et C2 n’intervient pas pour
la fréquence de coupure basse. Déterminer l’expression de fCB et en déduire la valeur de CB
pour obtenir fCB = 1,5 kHz

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EXAMEN D’ELECTRONIQUE 2003

EXERCICE I :

Répondre par vrai (V) ou faux (F) aux déclarations dans l’exercice.

Dans le montage ci-dessous l’AOP est supposé idéal.

a) on applique une tension constante à l’entrée du circuit, soit Ve = 5V. n obtient en régime
statique Vs = 5V

b) En fonctionnement linéaire la transmittance isochrone est égale à :

Vs/VE = (R2/R1)(1 + jw ) avec = R2C

c) l’équation différentielle régissant ce circuit est Vb(t) = -R2C1(dVE/dt)

d) La tension Vg(t) est sinusoïdale de pulsation w1 = (1/R1C1) et d’amplitude E = 2V. La


tension de sortie en régime permanent est donnée par Vs(t) = 2 2sin(w1t - 3 /4) en volts

e) Si la fréquence du signal de l’unité est très supérieure à (1/2 R1C1) alors al tension V(t) est
en quadrature retard par rapport à VR(t)

PROBLEME :

On considère le circuit modèle T ci-dessous

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Le circuit est alimenté par une source de tension sinusoïdale. Le circuit n’est pas chargé, la
sortie est à vide
En appliquant la loi des nœuds aux points A, B, et D calculer la fonction de transfert T(jw) =
V2/V1 et la mettre sous la forme canonique du rejecteur de bande
Déterminer l’expression de w0 et la valeur de m

2) calculer les pulsation wa et wb avec wb>watelles que : |T(jwa)| = |T(jwb)| = 1/ 2, en fonction


de m et w2 ainsi l’expression de la bande de fréquence rejectée : B = (wb-wa)/2

3) On choisit C = 10 F et R = 1,6 k . Tracer le diagramme de Bode asymptotique et


l’allure de la courbe réelle. On calculera la valeur de B

4) Pour améliorer la sélectivité du filtre, on modifie le circuit de la façon suivante :

(1 x)Ru
xRu avec 0 x 1

Les A.O. sont supposés parfaits.

Calculer H(jw) = V/V et la mettre sous forme canonique du réjecteur de bande.

En déduire la nouvelle valeur de la bande réjectée. Pour x = 0,9, calculer la valeur de Rx

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN D’ELECTRONIQUE 2003

EXERCICE I :

a) =5 ( ): c’est un circuit ouvert


= ( = = 0)
= =1 V V
b) Fonction linéaire
\\
D’après le théorème de Millan on a = = =0
\\

+ =0

1+
+ =0

= (1 + )

c) On a , = , =
Au noeud E, on a = +

= +

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d) Au noeud E, on a on a = +

= +

( ) cos( ) ù =
5
2(sin( ) + cos( )) 2 2 sin + = 2 2 sin +
4 4
5
= 2 2 sin +
4
e) D’après b) = +

Or =
3
= + =
2 2

PROBLEME

1) Expression de et valeur de m
Noeud D: = + = 0 or pas de charge =0
Recherche de : Pour cela on trouve d’abord puisque on a =

et =
Théorème de millman aux points (noeuds) A et B
+ +
= =
+2 2(1 + )
+ + +
= = =
2 + 2 1+ 2(1 + )

Alors:

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+
= =
2(1 + )

2(1 + )
=
2(1 + )

= [(2 + ) ](1)
2(1 + )
1 + 1
= = = [ 2(1 + ) ]
2(1 + ) 2 (1 + )
1
= [(1 + 2 ) ] (2)
2 (1 + )
(1) (2)
+ =0
1
[(2 + ) ]+ [(1 + 2 ) ]
2(1 + ) 2 (1 + )
1 1
(2 + ) . + (1 + 2 ) =0
[2 +( ) +1+2 ] +[ ( ) 1] =0
D’où on a :
1+( )
= = ( )
1+4 +( )

1+ 1+
( )= =
1+2×2× + 1+ +

D’où par identification:

1
= =2

2) Pulsation de coupure et bande passante =


On doit avoir | ( )| =

1
=
2
+

1
=
2
+

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1 1
=
2
1+

=2 1

2
1=0

2 2
+1 1 =0

1 4
| ( )| = ( ) =
1+ ( )
| ( )| = 20
0
( ) 0°
| ( )| = 3
= ,
( )
| ( )| = 3
= ,
( ) =+
| ( )| = 0
= ,
( ) =
+

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On a un suiveur de tension réalise par l’AOP (1) d’où = et la charge place en D par
rapport à la masse est infini. De meme l’AOP (2) est un suiveur

= = =
+( )

Ainsi notre montage équivalent à:

On procède comme à la question 1) pour calculer H(jw) on a:

+ =0
+ +
+ + 2
= =
+ + 2(1 + )

+ + + +2
= =
2 + 2(1 + )

+ (2 + )
= =
2(1 + )

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= [(2 + 2 2 ) ]
2(1 + )

1 ( + +2 )
= =
2(1 + )

1 1
= . [(2 + 2 2 ) ]
2(1 + )

Alors + =0

[(2( )+ ) ]
2( + )
1 1
+ . [(1 + 2( ) ) =0
2(1 + )

[ . (2( )+ ) . ] + [(1 + 2( ) ) ]=0

[ 2( ) +( ) + 1 + 2( ) ] +[ ( ) 1] =0
[1 + 4( ) +( ) ] [1 + ( ) ] =0

1+( )
( )= =
1 + 4( ) +( )

Par identification avec la forme canonique du rejeteur de bande, on a:

1
= = 2(1 )

Expression de la bande rejectée:


2( ) 1 2 2
= = = . = ( )

2
: = ( 9,9) = 3978,87

Remarque : la rejection est 10 fois plsu meilleure que le montage.

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DU CC D’ELECTRONIQUE PHY 225

EXERCICE I :

Soit le redresseur de la figure 1, la tension efficace du secondaire est de 40V

1. Calculer la tension continue de charge.


2. Calculer le courant continu de charge et en déduire le courant moyen qui parcourt
chaque diode
3. Calculer la PIV de ces diodes et dire parmi les suivantes lesquelles sont utilisables

Diode Courant limite PIV

1N4002 1A 105Mv

1N914 0,05A 20V

1N1183 35A 50V

1N3070 0,1A 175V

4. Représenter sur un même graphe les courbes de la tension de secondaire et celle aux
bornes de la charge

EXERCICE II :
Soit le stabilisateur Zéner de l figure 2, la diodeséner est caractérisées par VZ=3V, Izmin=5mA,
Izmax=433mA. La résistance = 5 et la tension de source varie entre 4,5V et 5,5V.

1. En supposant que le diodeszéner est idéale écrire l’expression de la tension source V


en fonction de Iz, IL, R et VZ
2. Sachant que quand IL=ILmax, I = I et que quand = , = réécrire
l’expression de la tension source en tenant compte des variations de celle-ci.
3. En déduire les courants .
4. Dans le cas où tends vers 0.
- Calculer le courant zéner. Quelle est la conséquence ?
- Quelle valeur de faut-il placer en série avec la source pur éviter les
conséquences créées par un courant nulle ?

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EXERCICE III :

Soit le montage de la figure 3, on donne = 2 , = 8 , = 10 , =


1 , =5 = 100 on supposera les diodes parfaites (tension seuil = 0,7

1. Ecrire l’expression de la droite de charge et la représenter , on précisera sur le schéma


les différentes zones de fonctionnement du transistor.
Les tensions ne peuvent prendre que les valeurs 0 et 5V
2. Pour = = 5 ,dire si les diodes sont passantes : justifier votre réponse
3. Calculer le courant à l’entrée du transistor et en deduire le courant
4. Calculer pour cette valeur de la tension
- En tenant compte du tracé de la droite de charge dire dans quelle zone de
fonctionneent se trouve le transistor et déduire de ce constat la vraie valeur de .
5. On suppose maintenant que l’une des diodes est reliée à la masse . Dire si les diodes
sont passantes
- Quelle est la valeur de la tension
- En supposant que le transistor reste conducteur quelle est la vleur du courant
dans la résistance .
- En déduire et préciser la zone de fonctionnement du transistro. Que vaut ?
6. Donner dans un tableau pour les différentes valeurs de les valeurs de la
tension . (On normalisera cdes valeurs à l’unité).

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RATTRAPAGE D’ELECTRONIQUE 2009

EXERCICE I :

Soit les redresseurs ci-dessous la tension efficace du secondaire est = 40

1. Représenter sur un même graphique pour chacun des cas les courbes de la tension du
secondare du transformateur et la tension aux bornes de la charge.
2. Etablir l’expression de la tension continue de charge dans chaque cas.
3. Calculer dans chaque cas la tension continue de charge et le courant moyen qui
parcourt chaque diode
4. Calculer dans la PIV de diodes.
5. En se basant sur les résultats des calculs obtenus précédemment dire en quoi ces deux
circuits sont identiques et donner l’importance du redressemnt double alternance sur le
mono alternance dans chaque cas.

Figure 2

EXERCICE II :

Pour chaque type de montage amplificateur operationnel suivant; donner le schema du


montage et établir la relation entre la tension d’entrée et la tension de sortie .

a) Montage suiveur de tension


b) Montage inverseur de tension
c) Montage intégrateur de tension
d) Montage dérivateur de tension

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EXERCICE III :
Etant donné un montage émetteur commun, le transistor est caractérisé par ses
parametershybrids en émetteur commun. = = 0, = =

1. Donner le schéma équivalent du circuit en régime petits signaux. On supposera les


impédances des capacités négligeables à la fréquence de travail.
2. Soit le quadripôle d’entrée (E ;E’) et de sortie(S ;S’). Donner les expressions littérales
et définire les paramètres hybrides de ce quadripole.
3. Quel est le rôle des capacités ?
4. Calculer l’amplification en tension = et l’amplification en courant =
5. Calculer la résistance d’entrée.
6. Donner le principe et le schéma de mesure de la résistance de sortie. Calculer cette
résistance de sortie pour une attaque en tension par un générateur de résistance interne
= 0.

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RATTRAPAGE D’ELECTRONIQUE 2002

EXERCICE I :

Déterminer la fonction de transfert du circuit suivant dans lequel l’amplificateur est


supposé idéal.

Ve
Vs

EXERCICE II :
Soit le filtre suivant:

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Calculer sa fonction de transfert T(jw)

a) Donner l’allure de la courbe 20 log| ( )| = ( )


b) Donner la matrice de transfert du filtre en fonction des éléments du montage

EXERCICE III :
Etant donné le montage émetteur commun stabilize en temperature ci-dessous. Le transistor
est caractérisé par ses paramètres hybrides en émétteur commun : = = 0; =
=

a) Etablir le schéma équivalent du montage en régions de variations


On supposera le découpage parfait à la pulsation de travail
b) En déduier l’amplification en tension = . La résistance d’entrée = et la

résistance de sortie = pour une attaque en tension =0


Application numérique : =1 , = 150, =4 , =1 , = 200

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RATTRAPAGE D’ELECTRONIQUE 2006

EXERCICE I :
A- Vous disposez d’une diode 1N4001 dont la tension inverse limite de crête est de 50V
et le courant limite 1A. Vous désirez réaliser le redresseur de la figure 1.

1) Écrire les équation que doit satisfaire pour que la diode puisse être monté dans le
circuit sans danger.
2) Supposer à présent que = 20
a) Calculer la tension moyenne
b) Calculer le courant moyen qui circule dans la résistance de charge
B- Deux diode du type ci dessus sont placées dans le circuit de la figure 2

1) Calculer le courant continu de charge


2) Calculer la PIV entre les bornes de chaque diode
3) Calculer le courant redressé moyen qui parcourt chacune des diodes( é ).
C- Que deviendrait chacune de ces valeurs (en B-1; B-2 et B-3) si on avait plutot le
circuit de la figure 3( é ).

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EXERCICE II :
Soit une diode zener . Une variation de 2mA du courant qui la traverse produit une variation
de la tension de 15mV.

1) Calculer la résistance de cette diode


2) Sachant que la tension Zener de cette diode est = 10 . Si on veut la monter dans le
circuit de la figure 4

a) Quelle doit être la valeur minimale de pour que cette diode fonctionne dans la
région de braquage
b) On fixe = 40 . Calculer le courant Zener de la diode

EXERCICE III :
Soit l’amplificateur représenté par le figure 5 suivante,

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1) Calculer la tension collecteur de chaque étage en supposant que = 10


2) Calculer la puissance dissipée par chaque transistor en supposant que = 15

EXERCICE IV :
Soit le montage de la figure 6
Le transistore est caractérisé par ses paramètres hybrides en émetteur commun

= = 0; = =0
1) Etablir le schéma equivalent en regime de variation
2) Calculer l’amplification complexe = . On négligera 1 devant
3) Quelle est la limite lorsque la pulsation w tend vers l’infini

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EXAMEN D’ANALYSE NUMERIQUE – 2011/2012

EXERCICE I :

PROBLEME :

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CONTROLE CONTINU D’ANALYSE NUMERIQUE 2012

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN D’ANALYSE NUM 2012

EXERCICE I :

E.1. Les bases de la méthode de Cholesky


1)
La méthode de Cholesky peut s’appliquer pour résoudre les systèmes linéaires à matrice
S.D.P.(symétrique , définie et positive).

2) Théorème à la base de cette méthode


Soit ( ), S.D.P on a :

1. ( ), infT et inversible / =
2. Sous la contrainte que ses coefficients diagonaux soient strictement positifs, la
matrice vérifiant (1) est unique.
3. Avec cette contrainte sur L, (1) est appelée factorisation de Cholesky de la
matrice S.D.P.
3) Grandes lignes de la méthode
= )

= 2(1) , =

= 1(1) , = =

= + 1(1) , = .

E.2. Stratégie du pivot partiel


1)
Cette méthode consiste à déterminer le plus grand élément en valeur absolue de la colonne ou
s’effectue l’élimination.

2) Utilité
Elle réduit la propagation des erreurs d’arrondie.

3) Procédure PIVOT_PARTIEL
Procédure PIVOT_PARTIEL (var A :matrice, var b :vecteur, k :entier)

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(*Objectif : choix et positionnement d’un pivot en (k,k) supérieur en valeur absolue à tous les
autres éléments de la colonne k*)
(*données : - ), telle qu’issue après l’élimination des colonnes 1à k-1, ie sup.T
jusqu’à la colonne k-1
- , 2nd membre après l’élimination des colonnes 1 à k-1
- [1(1) 1] indice de la colonne sur laquelle on doit
maintenant éliminer*)
(*Résultat : A et b éventuellement modifiées par le positionnement du pivot*)
Variables locales : i, j, imax : entier ;
Aux :réel ;
Début(*PIVOT_PARTIEL*)
i k;
imax i ;
pour i=k+1(1)n faire
si(|A(i,k)|>|A(imax,k)|)faire
imax i ;
finsi
finpour
(*permutation des équations i et k si i k*)
Si (imax k)alors
Pour j=k(1)n faire
Aux A(k,j) ;A(k,j) A(imax,j) ; A(imax,j) aux ;
Finpour ;
Aux b(k) ;b(k) b(imax) ; b(imax) aux ;
Finsi
Fin(*PIVOT_PARTIEL*)
PROBLEME:

I- Relation entre et
Soient , dérivable, et 2 réels distincts , .

1) Rappels des définitions :


: c’est l’unique polynôme de degré 1 qui prend la valeur ( ) en et ( ) en .

: C’est l’unique polynôme de degré 2 qui prend la valeur ( ) en , ( ) en


et dont la dérivée prend la valeur ( ) en .

2)
a) Montrons qu’on a : : ( ) ( ) = .( )(
)
Posons ( ) = ( ) ( )( )

On a :

- D(x) est un polynôme comme somme de polynômes donc


deg( ) max (deg , deg )
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Or deg 2 et deg 1 donc deg( ) 2 (1)

- ( )= ( ) ( ) ( ) ( )=0 est une


racine de D.
( )= ( ) ( ) ( ) ( )=0 est une
racine de D. (2)
(1) et (2) ( ) )( ) avec C, une constante réelle.
b) Valeur de la constante C :
Dans les notions du cours, C est le coefficient de parce que nous constatons que ( ) =
( ) donc C correspond au
coefficient de de plus [ ] [ ]

II- Plus de précision à propos de sur ], où = ,

On pose :

1) Montrons que l’erreur globale de l’approximation de par sur [a,b] est majorée
par ( )
Hypothèse : Supposons que f est de classe sur [a,b].

D’après le corollaire sur le théorème fondamental de l’érreur d’interpolation, on a :


( )
| |= |( )( )| avec ( ) = sup [ ] ( )|
!

Posons ( )=( )( )
On a , par changement de variable :

= ( ), ,
3

Posons ( )=( 2) = 6 2 ( )=0 =

s 0 1/3
1

( ) - +

( ) 0 1

-1/3

D’après le tableau de variation, [0,1] ( ) 1

On a donc :

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( ) ( )(
| ( ) ( )| × ( ) ( ) = sup )
3! 3 [ , ]
( )
| ( ) ( )|
18

Par identification, = , ( )= ( ), = 2

2) Calcul de
a) Sous sa forme de Newton
( ) = ( ) + [ , ]( )
( ) ( ) ( ) ( ) 3
[ ]= =

3 ( ) ( )
( )= ( )+ ( )
( ) ( )
( )= ( )+ (3 2 )

b) Sous sa forme de Lagrange


( )= , ( )= en posant h=b-a nous obtenons :

( ) = ( ) ( )+ ( ) ( )
3( ) 3( )
( )= , ( )= ,
3 ( )( ) 3 ( )( )
( ) +

III- Quadrature élémentaire pour le cas [a,b] « petit ».


1)
a) Partant de 2, montrons que la valeur approchée est celle donnée :

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( ; [ , ]) = ( ; [ , ])

= ( )

( )( ) ( )( )
= 3

3
( )( ) ( )( )

3
( ) ( ) ( ) ( )

( )3 ( )1
+
4 4

=
Par identification,
=

b) Graphique

2) ( ; , [ , ]) = ( ; [ , ]) ( ; [ , ])
a) Etablissons que ( ; [ , ]) = ( ; [ , ])
D’après la question I.2), ( ) ( )= ( )( )
( ) ( ) = ( )( )

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( ; [ , ]) ( ; [ , ]) = .( )( ) = (3 2)
3

( ; [ , ]) ( ; [ , ]) [ ] =0
3
Donc ( ; [ , ]) = ( ; [ , ]) ( ; [ , ]) = ( ; [ , ])

b) Déduisons donc que lorsque f est de classe sur [a,b],on a l’expression


donnée :

| ( ; , [ , ])| = [ ( ) ( )]

( ) ( )
| ( ) ( )| |( ) ( )| = |( ) (
3! 3!

Effectuons un changement de variable : =( )/ et posons : = |( ) (


)|

= (3 )

On a : = (3 2) et

( )= ( )( ) ( ) = sup ( )( )
sup
[ , ] [ , ]

Ona donc au final :


( ) ( )
| ( ; , [ , ])| =
6 × 36 216
Par identification, =4

c)
( )
En effet, [a,b] petit signifie que b-a 0 or h=b-a 0 | ( ; , [ , ])| 0

Donc ( ; [ , ]) ( ; [ , ])

3) Situation idéale lorsque ( ; [ , ]) = ( ; [ , ])


a)
Elle est idéale parce qu’elle nous permet d’obtenir la valeur de ( ; [ , ]) d’une façon plus
aisée.

b)
e
1 manière :

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Si f est un polynôme de dégrée deux , alors, étant l’unique polynôme de dégrée 2


coïncidant avec f en et , et dont la dérivée coincide avec en , on a : =

Donc ( ; [ , ]) = ( ; [ , ]) = ( ; [ , ])

2e manière :
Si f est un polynôme de dégrée deux, alors, la dérivée d’ordre 3 de f est nulle, et donc le max
de la dérivée d’ordre 3 de f est nulle. Ainsi, , | ( ; , [ , ])| 0 d’où on peut dire
que f est égale au polynôme d’interpolation de Lagrange.

c)
Lorsque f est un polynôme de dégrée 1 , on l’adapte en faisant coïncider la courbe de la
fonction f avec celle de autrement dit en joingnat les points ( , ( )) et ( , ( ))
par un segment de droite.

4) Question subsidiaire
« A votre inspiration »

IV- Quadrature composite pour le cas [a,b] « non petit »


1) Description du procédé :
Il s’agit de découper [a,b] en « petits » sous intervalles [ , ] pour une subdivision
=( = < < = )

= 1(1) = ( ; [ , ]) = ( ) ( ;[ , ]) avec ( ; [ , ])
approximation de ( ) .

2)
a) Montrons que si f est de classe sur [a,b], alors l’érreur d’intégration
numérique associée à ( ; [ , ])

| ( ( , [ , ])| = | ( , [ , ]) ( ; [ , ])| = [ ( ,[ , ]) ( ;[ , ])]

| ( ,[ , ]) ( ,[ , ])| = | ( ; , [ , ])|

( ) ( )(
Or | ( ; , [ , ])| ,
de plus , ( ) = sup [ , ] ) ( )=
( )( )
sup [ , ]

( ) ( )
D’où | ( ; , [ , ])| =

Posons = max = ( )

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( )
| ( ; , [ , ])| ( )
216

b)
lim | ( ; , [ , ])| = 0 lim ( , [ , ]) = ( , [ , ])

c)
Il signifie que plus les subdivisions sont petites, plus l’approximation est bonne

3)
Oui, elle est meilleure Car elle permet une meilleure majoration de l’erreur d’interpolation
c’est-à-dire qu’on a une meilleure estimation de l’erreur approximation et par conséquent une
meilleure approximation (voir comparaison cours)

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EXAMEN 2009-2010

EXERCICE I (6 POINTS)
Soit à résoudre une équation
( ) ( )=0

Où f est une fonction donnée ( et donc bien connue) de . Pour simplifier, on suppose
ici que € admet une unique solution dans , que nous notons .
En dehors des cas où f est suffisamment simple, il n’est pas souvent possible de résoudre une
équation comme ( ) « à la main ». Une approche numérique est alors suggérée. Elle consiste
généralement à calculer, jusqu’à un rang approprié les termes d’une suite ( ) définie par
récurrence dans le but d’avoir :

lim = (1)

Et que la suite ( ) se rapproche suffisamment vite de sa limite. La suite se construisant


par récurrence, son ou ses premier(s) terme(s) sont alors à choisir aussi proches de qu’on
pourrait le faire (tout en ne connaissant pas …) pour que (1) ait des chances d’être réalisé.

Une méthode numérique pour résoudre ( ) est définie par sa manière de calculer un nouveau
terne de la suite à partir des précédents. Le plus souvent, est obtenu comme
solution de l’équation

( ) ( ) = 0,

Où est une approximation « simple « de la fonction f, approximation construite à partir des


termes de la suite obtenus jusqu’au rang n.

1) Dans le présent contexte, comment devrait se mesure la “simplicité” de ?


2) Il a été dit, ci-dessus, que les termes de la suite ( ) doivent être calculés jusqu’à
un « rang approprié ». Ceci est quelque peu vague. Suggérer alors un critère d’arrêt
précis dans le calcul des termes successifs de cette suite. Quelle sera alors
l’approximation finale proposée pour ?
3) a) Trouver lorsqu’on prend : =
b) Avec cette méthode (dite « de la sécante »), quels sont les termes de la suite
( ) qu’on ait obligé de fournir d’avance ?
c) sur une représentation graphique appropriée, tracer le graphe d’une fonction f
quelconque, et placer l’abscisse , puis et arbitrairement choisis, mais ensuite
et .
4) a) trouver lorsqu’on prend plutôt : =
b) Avec cette méthode (dite « de Newton »), qu’est-ce qu’on est obligé de fournir pour
pouvoir démarrer la construction de la suite ?
c) Sur une représentation graphique appropriée, tracer le graphe d’une fonction f
quelconque, et placer l’abscisse , puis arbitrairement choisi, mais ensuite et .

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PROBLEME (16.5 POINTS)


L’Objectif ici est la résolution numérique, par la méthode LU, d’un système de Cramer dans

( ) . =
Pour cela, on suppose que l’élimination de Gauss peut être opérée dans (S) sans permutation
et que cela soit stable numériquement, i.e. sans propagation désastreuse des erreurs d’arrondi
dans les calculs par ordinateur.

I- Préliminaires (2 points)
1) Pourquoi l’élimination de Gauss est-elle terminée après l’élimination sur la
colonne 1 de la matrice du système ? Est-ce la même chose pour
l’élimination de Gauss-Jordan ? Pourquoi ?
2) Pourquoi faut-il craindre, a priori, la propagation des erreurs d’arrondi dans la
résolution d’un système comme (S) par ordinateur ?
II- Factorisation LU de A et principe de la méthode LU (7 points)
On sait qu’en opération l’élimination de Gauss sans permutation sur le système (S), celui-
ci subit une suite de transformations :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
. = . = . = … . =

Où ( ) = , ( ) = , ( ) est sup-triangulaire inversible, et, = 1(1) 1, on


( ) ( ) ( ) ( )
passe du système . = à . = par l’élimination de Gauss (sans)
( )
permutation sur la colonne k de

1) a) Démontrer que, = 1(1) 1 ( ) = ( ) . ( ) , où ( ) est une matrice à


préciser, et dont on signalera les propriétés remarquables les plus évidentes.
b) En déduire que ( ) = . , où G est une matrice dont on donnera les propriétés
les plus évidentes.
2) a) Qu’entend-on alors par factorisation LU de A ?
b) Comment peut-on obtenir concrètement les 2 facteurs de cette factorisation ?
N.B. Brièvement : donner seulement les grandes lignes.
3) a) Ayant ces 2 facteurs, comment procède alors la méthode LU pour résoudre le
système (S) ?

N.B. Décrire seulement les grandes lignes.


b) A priori, la mise en œuvre algorithmique de cette méthode par ordinateur pose un
problème évident de stockage en mémoire. Lequel ? Comment le résoudre au mieux ?
4) Pourquoi l’intérêt de la méthodeLU va-t-il au-delà de la résolution du seul système
(S) ?
III- Méthode LU pour résoudre (S) (5 points)
Ecrire une fonction MATLAB, appelée LU, et résolvant, par la méthode LU, le système (S).

Cette fonction MATLAB devra comporter (et appeler dans son corps) 2 sous-fonctions :

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- Une pour effectuer la phase de factorisation, appelée FACTO_LU, et tenant compte de


II-3)b)
- Et une pour effectuer la phase de résolution de la méthode.
N.B. cette fonction devra renvoyer, comme résultat, à la fois le vecteur-solution X et,
peut-être aussi, toute autre information pertinente qui pourrait être utile à long terme.

IV- Le problème de l’unicité de la factorisation LU d’une matrice inversible. (2,5


points)
1) Que peut-on dire d’une matrice inf-triangulaire et d’une matrice sup-triangulaire qui
sont égales?
2) En déduire que si une matrice inversible admet une factorisation LU, alors les 2
facteurs de cette factorisation sont inversibles et uniques.

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EBAUCHE DE SOLUTION EXAMEN 2009-2010

EXERCICE I (6 POINTS)
( ) ( )=0

, l’unique solution de (E)

lim =

solution de ( ) ( )=0

1- Function affine?
Condition d’arrêt
1. | | très petit 10
2. | | | | très petit
3. Trouver lorsqu’on prend =
( ) ( )
( )= ( )+ ( )
( ) ( )
( )= ( )+ ( )
( )=0 ( )=0
( ) ( )
( )+ ( ) =0
( )( )
&
( ) ( )
( )( )
= +
( ) ( )
( )( )
Donc = + ( ) ( )
b) ,
c)

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( ) ( )=0

( ) ( )=0

3)
a) lorsque =

( )= ( )+ ( )( )

( )= ( )+ ( )( )

( )= ( ) ( )( )

( )=0 ( )=0

( ) ( )( )=0
( )
=
( )
( )
= +
( )

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CC 2010-2011

EXERCICE 1 (4 POINTS)
1) Quel est le réel qui s’écrit 0,001001…(i.e. répétition de la séquence « 001 » jusqu’à
l’infini) en base b>1 ?
2) Quel est le réel qui s’écrit 0,123123… (i.e. répétition de la séquence « 123 » jusqu’à
l’infini) en base 10 ?
3) Quel est le réel qui s’écrit 0,123123… (i.e. répétition de la séquence « 123 » jusqu’à
l’infini) en base 5 ?

EXERCICE 2 (4 POINTS)
Soit à calculer le produit P=xyz de 3 quantités numériques x, y et z. Cependant, on ne dispose
que d’approximations respectives , , de x,y,z. En lieu et place de P, on calcule donc le
produit = .

1) Erreur relative dans l’approximation de P par en fonction de celles de x par , y par


, et z par .
2) Peut-on alors dire que si , , sont de bonnes approximations respectives de x, y , z
alors in en sera de même pour comme approximation de P ?

N.B.
Dans le problème qui suit, apparaît, dans une question, la nécessité de devoir calculer
l’intégrale :

( )( ) , où a et b sont 2 réels arbitraires tels que a<b

Pour arriver plus rapidement (et, surtout, plus sûrement) au résultat demandé, il est
recommandé d’effectuer, dans cette intégrale, l’un ou l’autre des 2 changements de
variable suivants :
+
() = +( ) ( ) = +

Selon votre choix de changement de variable, bien préciser alors les bornes entre lesquelles
varie la nouvelle variable (u dans un cas, ou dans l’autre).

PROBLEME (18 POINTS)


Soient a,b / a<b, et:

= ( ) , = ( ) , ( , )= ( ) = sup | ( )|
[ , ]

On s’intéresse ici au problème du calcul d’une valeur numérique approchée de l’intégrale I


lorsqu’une primitive de la fonction f n’est pas facile à trouver. L’idée de base est alors de
construire une fonction , approximation « simple » bien choisie de f sur [a,b], puis de

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calculer l’intégrale qu’on fournit comme valeur approchée de l’intégrale I. la différence


( , ) mesure alors l’erreur dans cette approximation de I par .

I- “Simplicité” de ?
Comment devrait se mesurer la “simplicité” de la fonction d’approximation dans
le présent contexte ?
II- Cas où l’intervalle [a,b] est “ petit”
1) On prend ici : = .
a) Rappeler d’abord la définition de
b) L’approximation de I par obtenue en prenant = est appelée
« formule du trapèze ». Justifier cela par un graphique à partir du tracé
de la courbe d’une fonction f quelconque (mais >0) sur [a,b]. (Rappel :
une intégrale correspond à la mesure d’une aire de surface. Hachurer
alors les aires appropriées sur ce graphique, et expliquer quelle aire est
approchée par quelle autre.)
c) Montrer que, avec ce choix de ,on obtient : = . [ ( ) + ( )], où
est un réel à préciser.
d) Sans calculs, montrer que si f est une fonction polynôme de degré 1,
alors =
e) Montrer que si f est de classe sur [ , ], alors : ( , )
( )
.( ) , où p est un entier naturel à préciser.
f) Cette dernière inégalité permet de re-démonter le résultat de 1)d).
comment ?
2) On prend maintenant plutôt : = , avec =
a) Rappeler la définition de
b) L’approximation de par obtenue en prenant = est appelée
« formule du point-milieu ».
Mais c’est aussi un exemple de « formule du rectangle ». Justifier cela par
un graphique approprié à partir du tracé de la courbe d’une fonction f
quelconque (mais >0) sur [a,b].
c) Avec ce choix de , à quoi est égale l’approximation fournie pour la
valeur de l’intégrale I ?
d) Trouver l’analogue du résultat de 1)e) dans le cas présent.
3) On considère ici: = , où =
a) Rappeler la définition de
b) Monter que, avec ce choix de , on obtient exactement la même
approximation de I qu’en 2)
c) En déduire que, si f est de classe sur [a,b], alors la formule du point-
milieur admet une majoration d’erreur plus petite que celle du trapèze.
Dans une certaine mesure, ceci est surprenant. Pourquoi ?
d) Mais il vient aussi que la formule du point-milieu pourrait également
revendiquer d’être appelée « formule du trapèze ». Justifier cela par un
graphique approprié à partir du tracé de la courbe d’une fonction f
quelconque (mais >0) sur [a,b].
III- Cas où l’intervalle [a,b] est “grand”
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1) Clairement, chacune des 2 approximations de l’intégrale I obtenues au II sera d’autant


meilleure que l’intervalle [a,b] est petit. Pourquoi ?
2) Ainsi, pour un intervalle [a,b] qui n’est pas petit, il faut procéder autrement pour
espérer obtenir une bonne approximation de . Ce faisant on peut penser à utiliser
une stratégie du « diviser pour mieux régner » pour se ramener à utiliser localement
l’une des 2 formules d’approximation précédentes.
a) Décrire une telle stratégie pour calculer une approximation de utilisant la
formule du trapèze comme intermédiaire local.
b) L’approximation de par ainsi obtenue est appelée « formule des trapèzes ».
Justifier cela par un graphique approprié à partir du tracé de la courbe d’une
fonction f quelconque (mais >0) sur [a,b].
c) Cette approximation de I par revient à remplacer f dans l’intégrale par , une
certaine fonction d’approximation polynômiale par morceaux sur [a,b]. Préciser
cette fonction sur [a,b].
d) (Question subsidiaire : +1 point) Montrer que si est de classe sur [a,b],
alors :
( )
( , ) ( ). , où p est le même qu’en II-1) e), tandis que h est à préciser

e) Que peut-on en déduire, en pratique, quant 0?

EBAUCHE DE SOLUTION CC 2010-2011

EXERCICE 1
Indications:

1) 0,001001 … = ( )
2) 0,123123 … = 10 + 2 × 10 + 3 × 10
3) 0,123123 … = 5 +2×5 + 3 × 10

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EXAMEN 2010-2011

EXERCICE 9 POINTS

Soient a,b / a<b et : [ , ] . On pose :

( ) ( ) ( , )= ( ) = sup ( )( ),
= , = , ,
[ , ]
+
=
2
On s’intéresse ici au problème du calcul d’une valeur numérique approchée de l’intégrale I
lorsqu’un primitive de la fonction f n’est pas facile à trouver. L’idée de base est alors de
construire une fonction , approximation « simple » bien choisie de f sur [a,b], puis calculer
l’intégrale qu’on fournit comme é de l’intégrale I. La différence ( , ),
appelée erreur d’intégration numérique, mesure alors l’erreur dans cette approximation de
par .

N.B. Dans les calculs analytiques d’intégrales ci-après, on aura intérêt à utiliser le
changement de variable : = +

1) On prend ici : =

a) Rappeler d’abord la définition de

b) L’approximation de par obtenue en prenant cette est appelée « formule de


Simpson ». Faire un graphique à partir du tracé de la courbe d’une fonction f quelconque
(mais >0) sur [a,b] pour expliquer quelle aire de surface est approchée par quelle autre dans
cette approximation.
c) Sans calculs, montrer que si f est une fonction polynôme de degré 2, alors
=

d) Partant de la forme de Lagrange de , montrer qu’on a ici : = [ ( )+


( )+ ( )], où r, , , sont 4 entiers naturels à préciser. NOTA : On admettra que
= et + + =
( )
e) Montrer que si est de classe sur [a,b], alors : ( , ) .( ) ,
avec

2) On prend ici plutôt : =

a) Rappeler d’abord la défintion de .

b) Montrer que, : ( ) ( ) = .( )(
)( ), où C est une constante réelle (i.e. indépendante de x, mais pouvant dépende de
a,b,f).
(NOTA : Préciser à quoi est égale C dans lesnotations du Cours).
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c) En déduire que l’approximation de obtenue ici redonne, en fait, encore la


formule de Simpson.
d) Déduire alors, sans calculs, que le résultat de 1)c) reste vrai pour f polynôme de
degré 3.
e) Déduire aussi l’analogue du résultat de 1)e) pour la formule de Simpson lorsque
([ , ] )
f) Cette dernière inégalité permet de re-démontrer le résultat de 2)d). Comment ?
3) Question subsidaire (+1 points)
Justifier l’égalité + + = (utilisée ci-dessus) comme consequence de 1)c)
PROBLEME (13,5 POINTS)

L’objectif ici est d’examiner diverses approaches algorithmiques pour résoudre un système
(S) de la forme:
( ) . =
Où A est une matrice inversible donnée dans ), et le second membre b est un vecteur
donné de .
Pour ce faire on admet qu’on a déjà écrit une procédure algorithmique résolvant un système
de Cramer arbitraire d’ordre n par la méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel :
ProcédureGAUSS_SP(A :matrice ; b :vecteur ; var X :vecteur) ;

Ci-après, on pourra appeler cette procédure depuis un algorithme partout où la nécessité se


ferait sentir. De même, on admettra que son coût numérique est :

+
(+), (×), (÷)
3 3 2
On admettra aussi que les types matrice et vecteur ont été définis précédemment.

I- Approche 1: Produit matriciel préalable, puis Gauss une fois. (3 points)


Ici, on calcul d’abord la matrice M=A2en effectuant un produit matriciel. Ensuite, on
résoud la système M.X=b par la méthode de Gauss.
1) Ecrire une procedure algorithmique CARRE_MAT calculant le carré d’une matrice
carrée d’ordre n.
NOTA : Admettre que l’opérateur de sommation fait partie du langage de
programmation.
2) Ecrire une procédure (courte) SOLVE_CARRE_1 résolvant le système (S) comme
indiqué ci-dessus.
3) Quel est le coût numérique de cette manière de résoudre (S) ?
II- Approche 2: Sans produit matriciel, mais par Gauss 2 fois successives (3
points)

Pour résoudre (S) ici, on ne calcule pas du tout la matrice = . On considère plutôt
qu’il suffit de résoudre successivement 2 systèmes de Cramer appropriés de matrice A,
chacun par la méthode de Gauss.

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1) Comment cela est-il possible? NOTA : Donner seulement icic les grandes lignes du
travail à faire.
2) Ecrire une procédure (courte) SOLVE_CARRE_2 résolvant le système (S) par cette
approche.
3) Entre cette façon de résoudre (S) et celle de I, quelle est la plus efficace ?
III- Approche 3: Affinage de l’Approche 2 (7,5 points)
Du fait qu’on y résout successivement 2 systèmes de Cramer de même matrice par la
même méthode, mais indépendamment, l’Approche 2 présente, malgré les apparences,
une inefficacité algorithmique assez significative.
En effet, une quantité importante de calculs et d’instruction y sont exécutés 2 fois.
1) Lors de l’exécution de la procédure SOLVE_CARRE_2, quelles sont ainsi les
instructions et/ou séquences d’instructions de l’algorithme de la méthode de Gauss
qui seront exécutées 2 fois, respectivement :
a) Dans la procédure de recherche et positionnement du pivot pour l’élimination sur
une colonne k ?
b) Dans la procédure de l’élimination de Gauss ?
2) Dans ces conditions, i lest souhaitable de ne pas appeler la procedure GAUSS_SP
pour résoudre successivement, et indépendamment, chacun des 2 systèmes de matrice
A de l’Approche 2. Il faut plutôt écrire une nouvelle procédure algorithmique
GAUSS_CARRE effectuant ces 2 résolutions successives, par la méthode de Gauss
avec stratégie du pivot partiel, mais en évitant tout calcul ou instruction redondant€.
Ecrire cette procédure algorithmique GAUSS_CARRE.
N.B. :
1. Ceci demande essentiellement de stocker (de manière appropriée, et qu’on
expliquera préalablement), lors de la résolution du 1er système, toutes les informations
pertinentes qui seront encore utiles pour la résolution du 2ème système, pour ne pas
avoir à les recalculer. Une idée est de s’arranger à stocker, pendant l’élimination, une
partie de ces informations dans la zone de la matrice qui aurait dû contenir des zéros
au sortir de cette élimination.
2. Ceci demandera aussi une adaptation appropriée de la procédure PIVOT_PARTIEL
pour qu’elle renvoie également, parmi ses paramètres sortants, le numéro de l’équation
où aura été trouvé le pivot au début de l’élimination sur une colonne k de A. La
nouvelle procédure sera appelée PIVOT_PARTIEL_NEW.
3. On admettra qu’à déjà été écrite une procédure REMONTEE résolvant un système
sup-triangulaire d’ordre n, et qu’on pourra donc appeler partout où le besoin se ferait
sentir.
3)
a) Quel est le coût numérique de cette façon de résoudre (S) ?
b) Comparée à GAUSS_CARRE, quel est le degré d’inefficacité de
SOLVE_CARRE_2 ?

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EBAUCHE DE SOLUTION EXAMEN 2010-2011

EXERCICE

N.B. Dans les calculs analytiques d’intégrales ci-après, on aura intérêt à utiliser le
changement de variable : = +

1) On prend ici: =
a) Rappel de la définition de
L’une ou l’autre des formulations suivantes est valable :
Définition 1 :
est l’unique polynôme de degré 2 qui coïncide avec la fonction f en a,
et b.
Définition 2:
est l’unique polynôme de degré 2 qui prend les mêmes valeurs que f en
a, et b.
Définition 3:
est l’unique polynôme P [ ] vérifiant : ( ) = ( ), ( ) = ( )
et ( ) = ( )

Remarque/Commentaire n°1 (Exercice) :

est appelé « polynôme d’interpolation de Lagrange de la fonction f relativement aux


3 points a, et b »

Mais cela ne le définit pas, car cela ne dit pas ce qu’il est : ce n’est que son appellation !

b) L’approximation de I par obtenue en prenant cette est appelée « formule de


Simpson » Graphique à partir du tracé de la courbe d’une fonction f quelconque
(mais>0) sur [a,b] pour expliquer quelle aire de surface est approchée par quelle
autre dans cette approximation.
Cf. Fin de l’exercice.
c) Sans calculs, montrons que si f est une fonction polynôme de degré 2, alors =
Supposons que f est une fonction polynôme de degré 2. Du fait que, de plus, f
coïncide trivialement avec elle-même en a, et b, il s’ensuit que = ,
puisque, par définition, est l’unique polynôme de degré 2 ayant cette
propriété.
Mais = = ( ) = ( ) , i.e. = .
d) Partant de la forme de Lagrange de f , montrons qu’on a ici :
= [ ( )+ ( )+ ( )]
Où , , , sont 4 entiers naturels à préciser.
NOTA : On admet que = et + + =
Rappelons d’abord la forme de Lagrange de = :
, ( ) = ( ). ( ) + ( ). ( ) + ( ). ( )

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( )( ) 2( )( )
( )= =
( )( ) ( )
( )( ) ( )( )
, ( )= 4
( )( ) ( )
( )( ) ( )( )
( )= =2
( )( ) ( )
Passer à l’intégrale dans (E.1) entraîne que : = ( ). + ( ). + ( ).
2
= ( ) = ( )( )
( )
4
: = ( ) ( )( ) ,
( )
2
= ( ) = ( )( )
( )
( )
Pour calculer , et , considérons le changement de variable : = +

= , = = 1, = = 1,
: 2
= ( + 1), = , = ( 1)
2 2 2
D’où :
2
= . ( 1). = ( 1)
( ) 2 2 2 4
1
= ( ) = ×2 = ×2× =
4 4 4 3 6
4
= ( + 1). ( 1). = ( )
( ) 2 2 2 2
1
= ×2 ( ) = ×2× =2
2 2 3 3
2
= ( + 1). . = ( + 1)
( ) 2 2 2 4

= ( + ) = ×2 =
4 4 6

= 0, { } ;
ù éé
=2 , { }

En insérant les valeurs obtenues de , et dans (E.2), on arrive à :

= ( ). + ( ). 2. + ( ).
6 3 6

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= [ ( ) + 4 ( ) + ( )]
6
Ce qui est bien le résultat demandé, en prenant :
= 6, = = 1, = 4 des entiers c.q.f.d.

Remarque/Commentaire n°2 (Exercice) :


Ceci fait beaucoup de calculs. Mais, en réalité, une lecture attentive de l’énoncé permettait de
diviser la quantité de calculs effectués sensiblement par 3. En fait, en tenant compte du
NOTA, il suffisait de calculer une seule des 3 intégrales ci-dessus pour en déduire le résultat
demandé.

En effet, supposons, par exemple avoir calculé = . On en déduit qu’on doit avoir :

= . Et comme = et + + = , alors = et =

D’où qu’on puisse prendre : = 6, = = 1, =4

Mais encore fallait-il préalablement connaître la « forme de Lagrange » du polynôme


d’interpolation du même nom !Résultat énoncé et démontré en Cours !
( )
e) Montrons que si ([ , ]), on a : , .( ) , avec
Supposons f de classe sur [a,b]. Comme, par définition, = , alors,
d’après le Corollaire sur la majoration locale de l’erreur d’interpolation, on a :
( )
[ , ], ( ) ( ) . | ( )|
3!
( ) = sup | ( ) ( )| ( )=( )( )( )
[ , ]
Par ailleurs, d’après les propriétés bien connues de l’intégrale, on sait que :
( , ) = ( ) ( ) = ( ) ( )

( ) ( ) ( . 4)
En combinant cette dernière inégalité avec (E.3) il vient :
( )
( , ) | ( )|
!
Par le même changement de variable qu’en 1)d), et avec les calculs qui y on été
effectués, on obtient :

| ( )| = ( + 1). . ( 1) .
2 2 2 2

= | |
2
Mais, comme la fonction { } est impaire, alors { | |} est paire.
Et comme 0 sur [0,1], il s’ensuit :

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1 1 1
| | =2 ( ) =2 =
2 4 2
Compte tenu de tout ce qui précède, il vient :
( ) ( ) ( )
( , ) × × , . . ( , ) .( ) , soit =4
Cqfd.
2) On prend ici plutôt : =
a) Rappel de la définition de
L’une ou l’autre des formulations suivantes est valable :
Définition 1 :

est l’unique polynôme de degré 3 qui coïncide avec la fonction f en a,


et b, et dont la dérivée coïncide avec celle de f en .

Définition 2 :

est l’unique polynôme de degré 3 qui prend les mêmes valeurs que f en
a, et , et dont la dérivée prend la même valeur que celle de f en .

Définition 3:

est l’unique polynôme [ ] vérifiant :

( ) = ( ), ( ) = ( ), ( )= ( ) ( )= ( )

Remarque /Commentaire n°3 (Exercice) :

est appelé « polynôme d’interpolation d’Hermite de la fonction f relativement à


(a ;0), ( ; ) et (b ;0) »
Mais cela ne le définit pas, car cela ne dit pas ce qu’il est : ce n’est que son appellation !

Remarque /Commentaire n°4 (Exercice) :

Une formulation approximative (et fausse !) consiste à dire que « est l’unique
polynôme de degré 3 qui coïncide avec la fonction f en a, et b, et avec f’ en ».

En effet, c’est la dérivée P’ qui coïncide avec la dérivée f’ en , et non = !

b) Montrons que, : ( ) ( ) = .( )(
)( ) où C est une constante réelle (i.e. indépendante de x, mais pouvant
dépendre de a,b,f), en précisant à quoi est égale C dans les notations du Cours.
Nous allons proposer 2 méthodes différentes de démonstration de ce résultat.
Méthode 1 : Par le polynôme différence = ( )

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Posons, , ( )= ( ) ( )( ). Ainsi défini, D vérifie :


i) [ ] [ ] ( [ ])
ii) { , , }, ( )= ( )= ( ) ( ( )= ( )=
( ) = 0)

Or i) et ii) C, constante réelle que , ( ) = .( )( )( ). Cqfd.

De plus, [ ] [ ]
la constante C est le coefficient de
du polynôme ( )( ). D’où, selon les notations du Cours : = [ , , , ]

Méthode 2 : Par la symétrie entre points d’interpolation.


D’après les propriétés de symétrie connues entre points d’interpolation pour les polynômes
d’interpolation respectivement de Lagrange et d’Hermite (et qui découlent des définitions
rappelées ci-dessus dans nos cas particuliers de cet énoncé), on a :

= = (E.5)

Or, d’après leurs formes de Newton respectives, on a, :

( ) = ( ) + [ , ]( )+ [ , , ]( )( ),

( )
= ( ) + [ , ]( )+ [ , , ]( )( )
+ [ , , ]( )( )( ),

, ( ) ( )= [ , , , ]( )( )( )
(E.6)
En combinant (E.5) et (E.6), il vient :

, ( ) ( )= [ , , , ]( )( )( )

D’où le résultat en prenant la constante réelle : = [ , , , ]= [ , , , ] Cqfd.

Remarque/Commentaire n°5 (Exercice) :


On a discuté en Cours sur les permutations permises entre points d’interpolation virtuels dans
un polynôme d’interpolation d’Hermite. Et on a alors insisté sur le fait que ce sont celles qui
maintiennent les points d’interpolation virtuels égaux entre eux de manière consécutive.

Ainsi, les notations et [ , , , ] ne correspondent à rien !

c) Déduisons que l’approximation de I obtenue ici redonne encore la formule de


Simpson.
Il suffit de démontrer qu’on a l’égalité : ( ) ( )
(E.7)

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Or, le résultat de la question précédente entraîne (avec C constante réelle et ( )=


( )( )( )) :
( ) = ( ) + ( ) ( . 8)
Le calcul effectué à la question 1)e) permet directement d’écrire que :
( ) = ( ) =0 ( . 9)
2
Cette dernière valeur venant de ce que la fonction { } est impaire.
Mais (E.8) et (E.9) impliquent (E.7).
Ainsi, l’approximation de obtenue ici redonne bien, en fait, la formule de Simpson.
Cqfd.
d) Déduisons alors, sans calculs, que 1)c) reste vrai pour f polynôme de degré 3
Supposons que f est une fonction polynôme de degré 3. Du fait que, de plus, f
coïncide avec elle-même en a, et b, et sa dérivée f’ coïncide aussi avec elle-même
en , il s’ensuit que = , puisque, par définition, est l’unique
polynôme de degré 3 ayant cette propriété.
Mais
= = ( ) = ( ) = ( )
La dernière égalité résultant de la question précédente. D’où le résultat. Cqfd
e) Déduisons aussi l’analogue de 1)e) pour la formule de Simpson lorsque
([ , ] )

Supposons f de classe sur [a,b]. Comme on obtient aussi la formule de Simpson en


prenant = , plaçons nous donc dans ce cas. Alors, d’après le Corollaire
évoqué dessus, on a :
( )
[ , ], ( ) ( ) .| ( )| ( . 10)
4!
En utilisant encore (E.4 ) combiné ici avec (E.10) il vient :
( )
( , ) | ( )|
!

Par le même changement de variable qu’en 1)d), et avec les calculs qui y ont été
effectués, on obtient :

| ( )|

= ( + 1). . ( 1) .
2 2 2 2

( )
2

Mais, comme la fonction { ( )} est paire, alors :

1 1 4
( ) =2 ( ) =2 ( ) =2
3 5 15

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Compte tenu de tout ce qui précède, il vient :

( ) ( ) 4 ( )
( , ) × × , . . ( , ) .( ) ( . 11)
24 32 15 2880

f) Montrons comment cette dernière inégalité permet de re-démonter le résultat de


2)d).
En effet, soit f, une fonction polynôme de degré 3 C’est une fonction de classe sur
, et donc sur [a,b]. On peut ainsi lui appliquer le résultat de la question précédente,
soit (E.11). or, ( ô 3) , ( )( ) = 0
( ( ) = sup [ , ] ( ) ( ) = 0)
Combiné avec (E.11), cela implique que ( , ) 0 et donc ( , ) = 0, i.e.
( , ) = 0 D’où : = . Cqfd.
3) Question subsidiaire ( +1 points)
Justifier l’égalité + + = (utilisée ci-dessus) comme conséquence de 1)c).
Pour ceux et celles qui ne l’ont pas encore traitée, mais qui sont intéressée, continuer la
recherche !
Retour au graphique demandé à la question 1)b).

Remarque /commentaire n°6 (Exercice)

Le point dans cette question consistait à remarquer que = étant un polynôme de


degré 2, sa courbe est un arc de parabole (éventuelle aplati lorsque d°(f )<2)).

Ainsi, cette courbe ne peut pas présenter n’importe quelle allure de courbe.

Pour bien illustrer la situation, nous présentons ci-après plusieurs cas de figure relativement
représentatifs de ce qui étant souhaitable comme graphique.

PROBLEME

I- Approche 1: produit matriciel préalable, puis Gauss une fois


Ici on calcul d’abord la matrice = en effectuant un produit matriciel.
Ensuite, on résout le système . = par la méthode de Gauss.
1) Procédure algorithmique CARRE_MAT calculant le carré d’une matrice carrée
d’ordre n.
NOTA : On admet que l’opérateur de sommation fait partie du langage de
programmation.
Evidemment, il faut déjà se rappeler, au préalable, comment se calculent les
coefficients du carré d’une matrice. Rappelons peut-être d’abord, plus généralement,
comment s’obtiennent les coefficients d’une matrice produit de 2 matrices carrées
d’ordre n. Soient donc A et B, 2 matrices carrées d’ordre n de coefficient génériques
respectifs et . Leur matrice-produit C est la matrice carrée d’ordre n dont les
coefficients sont données par :

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, = 1(1) , =

En appliquant ceci avec B=A, on voit que les coefficients de la matrice =


sont donnés par :

, = 1(1) , =

D’où la procédure algorithmique demandée, prenant A en entrée et renvoyant M


comme résultat :

Procédure CARRE_MAT(A :matrice, var M :matrice) ;

(* Objectif : Calcul de la matrice = )

(* Paramètre(s) entrants(s) :

- )
(* Paramètre(s) sortant(s) :

- / = *)
Variables locales :
, , :entier ;
(*** Corps de la procédure ***)

Début (*CARRE_MAT*)
Pour i=1(1)n faire
Pour j=1(1)n faire M[i,j] [, ] [ , ];
Fin ; (*CARRE_MAT*)

Remarque/Commentaire n°1 (Problème) :


Dans cette procédure algorithmique, comme dans les suivantes, toute absence d’indentation
des instructions ou un indentation fantaisiste on été sévèrement sanctionnées lors de la
correction. Idem pour le fait de ne pas mettre les mots-clés en évidente en les soulignant.

Voir le document « Algorithmique de base » pour réapprendre le pourquoi de cette absence de


concession sur ces 2 points en termes d’efficacité dans l’écriture des programmes
informatiques !
2) Procédure (courte) SOLVE_CARRE_1 résolvant le système (S) comme indiqué ci-
dessus.

Procedure SOLVE_CARRE_1(A :matrice ; b :vecteur ; var X :vecteur) ;

(* Objectif : Résolution du système . = *)


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(* Paramètre(s) entrant(s) :

- ), matrice inversible / = est la matrice du système ;

- , vecteur-2nd membre du système *)

Variable locale :
A :matrice ;
(*** Corps de la procédure ***)

Debut (*SOLVE_CARRE_1*)
CARRE_MAT(A,M) ;
GAUSS_SP(M,b,X) ;
Fin ; (*SOLVE_CARRE_1*)

On signale ci-après, des manières incorrectes (et fatales d’écrire le corps de la procédure
précédente.

Remarque/commentaire n° 2(Problème) :
Voici une manière incorrecte d’écrire le corps de la procédure précédente :
Debut (*SOLVE_CARRE_1*)
CARRE_MAT(A :matrice ; var M :matrice) ;
GAUSS_SP(A :matrice ;b :vecteur ;var X :vecteur) ;
Fin (* SOLVE_CARRE_1 *)

L’erreur ici consiste à appeler une procédure en recopiant pratiquement son en-tête,
notamment avec les types des paramètres.

Remarque/Commentaire n°3(Problème) :
Voici une autre manière incorrecte d’écrire le corps de la procédure précédente :

Debut (*SOLVE_CARRE_1*)
Procedure CARRE_MAT(A,M) ;
ProcedureGAUSS_SP(A,b,X) ;
Fin (* SOLVE_CARRE_1 *)

L’erreur vient de ce que le mot-clé Procédure n’a rien à faire ici. En effet, il début l’en-tête de
la procédure, mais n’a pas à paraître dans une instruction appelant la procédure.

3) Coût numérique de cette manière de résoudre (S).


Le cout numérique de cette manière de résoudre (S) est la coût de la procédure
CARRE_MAT ajouté à celui , rappelé plus haut, de GAUSS_SP.
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Dans CARRE_MAT, on calcule les coefficients de la matrice = . Or, pour chacun de


ces coefficients, on fait n multiplications et n-1 additions. D’où le coût numérique de
CARRE_MAT :

( + 1)(+) (×) , soit


(2 1) 2 é ( . . .)

Compte tenu du coût numérique de GAUSS_SP, celui de SOLVE_CARRE_1 est donc :

+
+ ( 1)(+), + (×), (÷)
3 3 2
( 1)(4 + 1) 4 + (16 3 1) 3
. . (+), (×), (÷) , . . .
3 3 2 6 3

II- Approche 2: Sans produit matrice, mais par Gauss 2 fois successives.

Pour résoudre (S) ici, on ne calcule pas du tout la matrice = , on considère plutôt qu’il
suffit de résoudre successivement 2 systèmes de Cramer appropriés de matrice A, chacun par
la méthode de Gauss ?
1) Donnons les grandes lignes du travail à faire montrant comment cela est possible.
On a les équivalences : . = ( . ). = ( . )= . =
Où on a posé : = . . Or, Y est le vecteur de aussi inconnu que X.. Pour
résoudre le système (S), on peut alors enchaîner les 2 résolutions successives
suivantes :
1. Résolution de A.Y=b, par la méthode de Gauss, ce qui va nous
donner Y dans
2. Résolution de A.X==Y (Y calculer en 1.), par la méthode de Gauss,
ce qui va nous donner X.
A la sortie de la résolution du 2ème système ci-dessus, on aura donc obtenu le vecteur
X, solution de (S)
2) Procédure (courte) SOLVE_CARRE_2 résolvant le système (S) par cette approche.
Procedure SOLVE_CARRE_2(A :matrice ;b :vecteur ;var X :vecteur) ;
(*Objectif : Résolution du système . = *)
(* Parametre(s) entrant(s) :
- ), matrice inversible / = est la matrice du système ;
nd
- , vecteur-2 membre du système *)
(* Paramètre(s) sortant(s) :
- , vecteur-solution de . = , obtenu par résolution successive des
systèmes de Cramer . = , puis . = , par la méthode de Gauss avec stratégie du pivot
partiel *)
Variables locales :
Y :vecteur ;
(*** Corps de la procédure ***)
Debut (* SOLVE_CARRE_2 *)
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GAUSS_SP(A,b,Y) ;
GAUSS_SP(A,Y,X) ;
Fin ; (* SOLVE_CARRE_2 *)

3) Approche la plus efficace entre cette façon de résoudre (S) et celle de I


Il s’agit de comparer les coûts numériques respectifs de SOLVE_CARRE_1 et
SOLVE_CARRE_2. Pour cela, ayant déjà obtenu celui de SOLVE_CARRE_1
précédemment, attelons nous d’abord ici à déterminer le coût numériques de
SOLVE_CARRE_2
Le coût numérique de SOLVE_CARRE_2 est simplement le double de celui de
GAUSS_SP, soit :

2 (+), 2 (×), + (÷) ,


3 3
( + 1)(4 1) 4
. . .
3 3
Comme < , SOLVE_CARRE_2 coûte donc sensiblement moitié moins que
SOLVE_CARRE_1.
Conclusion :
é ( ),
Remarque /commentaire n°4 (Problème)
Une manière assez aérienne de conclure consistait à détermine seulement le coût
numérique de SOLVE_CARRE_2, puis à affirmer péremptoirement :
« Donc SOLVE_CARRE_2 est plus efficace que SOLVE_CARRE_1 »
Ceci est, pour le moins une affirmation gratuite : quelle est la base pour la valider ?

III- Approche 3 : Affinage de l’Approche 2


Du fait qu’on y résout successivement 2 systèmes de Cramer de même matrice par la même
méthode, mais indépendamment, l’Approche 2 présente, malgré l’es apparences, une
inefficacité algorithmique assez significative. En effet une quantité importante d calculs et
d’instructions y sont exécutés 2 fois.
Remarque /Commentaire n°5 (Problème) :
Une lecture « entre les lignes » de l’énoncé suggère assez nettement que l’expression « malgré
les apparences » dans le paragraphe ci-dessus est une indication assez claire de la réponse à la
dernière question de II. Elle aurait dû aider, ne serait-ce que rétroactivement, le lecteur (ou la
lectrice) confronté(e) à cette épreuve. Dommage que certain(e)s ne l’ait pas perçu comme
cela !
1) Lors de l’exécution de la procedure SOLVE_CARRE_2, instructions et/ou sequences
d’instructions de l’algorithme de la method de Gauss qui seront executes 2 fois,
respectivement:
a) Dans les recherche et lepositionnemetn du pivot l’elimination sur une colonnes k ?

(*Recherche de l’indice tel que | [ , ]| = max | [ , ]| *)

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;
Pour = + 1(1) faire
Si| [ , ]| > | [ , ]|alors ;
(* permutation des lignes et k de la matrice A si *)
Si alors
Pour = + 1(1) faire
Debut
[ , ]; [ , ] [ , ]; [ , ] ;
Fin ;

b) Dans l’élimination de Gauss?

Pour k=1(1)n-1 faire


Pour i=k+1(1)n faire
Debut
[ , ]/ [ , ] ;
Pour j=k+1(1)n faire [ , ] [, ] [ , ];
Fin

2) Dans ces conditions, i lest souhaitable de ne pas appeler la procédure GAUSS_SP


pour résoudre successivement, et indépendamment, chacun des 2 systèmes de
matrice A de l’Approche 2. Il faut plutôt écrire une nouvelle procédure
algorithmique GAUSS_CARRE effectuant ces 2 résolutions successives, par la
méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel. Mais en évitant tout calcul ou
instruction redondant(e).
Ecrivons cette procédure algorithmique GAUSS_CARRE.
1. Dans la recherche et le positionnement du pivot pour l’élimination sur une colonne
k:

(*permutation des coordonnées et k du 2nd membre *)


Si alors
Debut
[ ]; [ ] [ ]; [ ] ;
Fin ;

2. Dans l’élimination de Gauss:

Pour k=1(1)n-1 faire


Pour i=k+1(1)n faire b[i] b[i]- *b[k];

Le problème est alors de concevoir une procédure algorithmique pour résoudre (S) et dans
laquelle:

- Les instructions d’élimination ne modifiant que les coefficients de la matrice A, et


repérées aux questions 1)a) et b) , ne seront exécutées qu’une seule fois;
- Par contre, celle affectant le 2nd membre, et signalées ci-dessus, devront être
exécutées :

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Une fois pour la résolution de A.Y=b, avec le 2nd membre b du système (S) ;
Puis une 2e fois pour la résolution de A.X = Y, avec comme 2nd membre le vecteur
Y obtenu comme solution du 1er système.

Cependant, il est fondamental de noter que, dans les instructions affectant le 2nd membre,
apparaissent des variables dont la valeur est, en fait, calculée ou déterminée pendant les
instructions d’élimination dans la matrice A. Ce sont :

- Les valeurs successives de l’indice trouvées lors de la recherché du pivot pour


l’élimination sur les colonnes de A, pour k=1(1)n-1;
- Les valeurs des coefficients calculées pendant l’élimination dans A.
Pour ne pas avoir à les calculer ou déterminer 2 fois, il faut donc stocker les valeurs
successives prises par et celles des de mamnière appropriée pendant l’élimination
dans A. Ceci en vue de pouvoir les utiliser pour les calculs d’élimination concernant le 2nd
membre, d’abord pour le 1er , ensuite pour le 2ème système. Nous ferons cela de la manière
suivante :

1. Stockage des valeurs successives de l’indice


Elles seront stockées comme éléments d’un tableau d’entiers T de telle sorte que :
= 1(1) 1, [ ]
= é é é
Pour cela, T sera une variable de type tabEnt, type que nous créons comme suit :
Type :tabEnt = tableau[1…n] d’entiers ;
2. Stockage des valeurs des coefficients
Comme on sait qu’après le calcul de = [ , ]/ [ , ], on n’aura plus besoin du
contenu du coefficient A[i,k] (censé être devenu nul), on va donc garder cette valeur
de dans A[i,k].

La procédure GAUSS_CARRE
La procédure GAUSS_CARRE que nous allons écrire, et concrétisant l’analyse précédente,
appellera, en plus de la procédure REMONTEE, 4 procédure auxiliaires que nous écrivons
préalablement :
1. PIVOT_PARTIEL_NEW, version de l’habituelle procédure PIVOT_PARTIEL dans
laquelle ont été supprimées toutes les permutations dans le 2nd membre, et renvoyant
l’indice de ligne du pivot ;
2. ELIM_GAUSS_MAT et ELIM_GAUSS_vec, issues du découpage en deux de
l’habituelle procédure d’élimination de Gauss, l’une récupérant les instructions sur la
matrice, et l’autre celles affectant le 2nd membre (mais en utilisant les valeurs de
et des déterminées et stockées par la première)
3. ECHANGE, uneprocédure (très courte qui échanges les valeurs de 2 variables de type
réel.

Procédure PIVOT_PARTIEL_NEW(k :entier ; var A :matrice ;var imax :entier) ;


(* Objectif : Recherche et positionnement du pivot en (k,k), selon la stratégie du pivot partiel,
pour l’élimination de Gauss sur la colonne k dans la matrice A, avec sauvegarde l’indice de la
ligne du pivot trouvée. *)

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(* Paramètre(s) entrant(s) :
-A n( ), inversible, déjà sup-trianglulaire des colonnes 1 à k-& ;
-k [1(1)n-1], indice de la colonne où on doit maintenant éliminer *)
(* paramètre(s) sortant(s) :
- imax [k(1)n], indice de la ligne de A où le pivot aura été trouvé ;
- A modifiée par le positionnement de ce pivot en (k,k) (si imax k) *)
Variables locales :
I,j :entier ;
(*** Corps de la procédure ***)
Début (* PIVOT_PARTIEl_NEW *)
(* recherche de l’indice imax tel que |A[imax,k]|=max | [ , ]| *)
Imax k;
Pour i=k+1(1)n faire
Si |A[i,k]|>|A[imax,k]| alors imax i;
et k de la matrice A si i
(*Permutation des lignes imax max k *)
Si imax k alorspour j=k(1)n faire ECHANGE(A[imax,j],A[k,j]) ;
Fin ; (* PIVOT_PARTIEL_NEW *)

Procédure ECHANGE(var x,y :réel) ;


(* Objectif : Echange des valeurs de 2 variables x et y de type réel. *)
(* Paramètre(s) entrant(s) :
- x et y, les 2 variables réelles dont les valeurs doivent être interchangées *)
(* paramètre(s) sortant(s) :
- x et y dont les valrues ont été interchangées *)
Variables locales :
aux :réel ;
(*** Corps de la procédure ***)
Début (* ECHANGE *)
Aux x ; x y ; y aux ;
Fin ; (* ECHANGE *)

Procedure ELIM_GAUSS_MAT(var A :matrice ;var t:tabEnt);


(* Objectif: Elimination de Gauss dans la matrice A, avec stratégie du pivot partiel, et
stockage dans T des indices des lignes des pivots successifs sur les colonnes. *)
(* paramètres(s) entrant(s):
-A n( ), matrice inversible*)
(* paramètre(s) sortant(s) :
- A, devenue sup-triangulaire, mais contenant aussi, dans sa partie inf-triangulaire
stricte, les coefficients lik calculés pendant l’élimination ;
- T, tableau contenant les indices des lignes des pivots successifs *)
Variables locales :
I,j,k :entier ;
(*** corps de la procédure ***)
Début (* ELIM_GAUSS_MAT *)
Pour k=1(1)n-1 faire
Début (* Elimination dans la colonne k*)

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(* Recherche, puis positionnement du pivot en (k,k) *)


PIVOT_PARTIEL_NEW(k,A,T[k]) ;
(* Elimination proprement dite dans la colonne k de A *)
Pour i=k+1(1)n faire
Début
A[i,k] A[i,k]/A[k,k] ;
Pour j=k+1(1)n faire A[i,j] A[i,j]-A[i,k]*A[k,j] ;
Fin;
Fin;(* Elimination dans la colonne k *)
Fin; (* ELIM_GAUSS_MAT *)

Remarque/Commentaire n°8 (Problème):


Compte tenu de l’en-tête de la procédure PIVOT_PARTIEL_NEW écrite précédemment, à la
sortie de l’instruction « PIVOT_PARTIEL_NEW(k,A,T[k]) ; » dans la procédure
ELIM_GAUSS_MAT ci-dessus, l’élément T[k] du tableau T contiendra la valeur de l’indice
imax de la ligne de A où aura été trouvé le pivot pour l’élimination sur la colonne k.
Procédure ELIM_GAUSS_vec(A :matrice ;T :tabEnt ;var b :vecteur) ;
(* objectif : Effet sur le 2nd membre b de l’élimination de Gauss avec stratégie du pivot partiel
dans un système A.X=b, en utilisant les informations recueillies au cours de l’élimination
correspondante dans la matrice A. *)
(* paramètre(s) entrant(s) :
- A et T tels qu’issus d’ELIM_GAUSS_MAT ;
- b n, vecteur 2nd membre du système *)
(* paramètre(s) sortant(s) :
- b, modifié par cette élimination de Gauss avec stratégie du pivot partiel *)
Variables locales : i,k :entier ;
(*** Corps de la procédure ***)
Début (* ELIM_GAUSS_vec *)
Pour k=1(1)n-1 faire
Début (* Elimination dans la colonne k de A : effet sur le 2nd membre *)
(* Permutation des coordonées k et T[k] de b*)
Si T[k] k alors ECHANGE(b[T[k]],b[k]) ;
(* Effet sur le 2nd membre de l’élimination proprement dite dans A *)
Pour i=k+1(1)n faire b[i] b[i]-A[i,k]*b[k] ;
Fin;(* elimination dans la colonne k de A: effet sur le 2nd member *)
Fin ;(* ELIM_GAUSS_vec*)

Procédure GAUSS_CARRE(A :matrice ; b :vecteur ;var X :vecteur);


(* objectif : Résolution efficace du système A2.X=b *)
(* paramètre(s) entrant(s) :
2
-A n( ), matrice inversible / M=A est la matrice du système ;
- b n, vecteur 2nd membre du système *)
(* paramètre(s) sortant(s) :

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n
-X ,vecteur-solution de A2.X=b, obtenu par résolution successive efficace des
systèmes de Cramer A.Y=b, puis A.X=Y, par la méthode de Gauss avec stratégie du pivot
partiel*)
Variables locales : Y :vecteur ;T :tabEnt ;
(*** Corps de la procédure ***)
Début (* GAUSS_CARRE *)
(* Elimination de Gauss, avec stratégie du pivot partie, dans la matrice A *)
ELIM_GAUSS_MAT(A,T) ; (* Après ceci, A est devenue sup-triangulaire *)
ELIM_GAUSS_vec(A,T,b) ; (*Effet de l’élimination sur son 2nd membre b*)
REMONTEE(A,b,Y) ; (*Résolution du système sup-triangulaire obtenu *)
(* Résolution du 2ème système : A.X=Y *)
ELIM_GAUSS_vec(A,T,Y) ; (*Effet de l’élimination sur son 2nd membre Y*)
REMONTEE(A,Y,X) ; (* Résolution du système sup-triangulaire obtenu *)
Fin ;(* GAUSS_CARRE *)

Remarque/Commentaire n° 9 (Problème) :
De même qu’il n’y a pas une manière unique de résoudre un problème mathématique, il n’y a
pas, non plus, une solution algorithmique unique à un problème donné (même s’il y a des
solutions qui sont clairement plus efficaces que d’autres, en termes de temps d’exécution).
Ainsi, la version de la procédure GAUSS_CARRE écrite ci-dessus n’est, évidemment,
absolument pas impérative. Diverses variantes, tout aussi algorithmiquement valables, étaient
(et sont), bien entendu, envisageables.

La version présentée ici a visé à mettre bien en évidence la structure logique de ce qu’est
censé faire GAUSS_CARRE, en le répartissant en procédures auxiliaires exécutant, chacune
une sous-tâche identifiable et bien précise de ce travail.

3)
a) Quel est le coût numérique de cette façon de résoudre (S)?
Un examen de la structure logique de la procédure GAUSS_CARRE permet de
repérer assez rapidement la répartition de son coût numérique. En effet,
1. Le bloc formé par les 3 premières instructions (I.E. 3 appels de procédure) est
équivalent, en fait, à l’algorithme de Gauss pour résoudre un système de
Cramer d’ordre n (ici A.Y=b) avec stratégie du pivot partiel. Ainsi, le coût de
ce bloc est le même que celui de la procédure GAUSS_SP, i.e. :
+ ( + 1)(4 1)
(+), (×), (÷) , . . .
3 3 2 6
2. Il faut donc y ajouter les coûts numériques respectifs de :
2.1. L’appel de procédure
ELIM_GAUSS_vec(A,T,Y) ;
Obtenu en examinant le corps de la procédure ELIM_GAUSS_vec. Ce coût est
celui de la répétition, pour k=1(1)n-1, de la boucle :

Pour i=k+1(1)n faire b[i] b[i]-A[i,k]*b[k] ;

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Soit, sachant que ( ) = :

( 1) ( 1)
(+), (×), (÷)
2 2
D’où le bilan final de GAUSS_CARRE :
( 1) ( 1) +
+2 (+), +2 (×), + (÷)
3 3 3 2 2
( 1)( + 4) ( 1)( + 4) ( + 3)
. . (+), (×), (÷)
3 3 2

(4 + 15 7) 2
. . .
6 3

Remarque/Commentaire n°10 (Problème) :


En fait, le coût de cette manière de résoudre (S) est sensiblement le même que celui pour
résoudre un seul système de Cramer d’ordre n par la méthode de Gauss avec stratégie du pivot
partiel. S’y ajoutent seulement 2 . . .

b) Comparée à GAUSS_CARRE, quel est le degré d’inefficacité de


SOLVE_CARER_2?
Etant donné que, pour résoudre le système (S), GAUSS_CARRE fait sensiblement
2 /3 O.v.f., tandis que SOLVE_CARRE_2 en fait 4 /3, alos le degré
d’inefficacité de SOLVE_CARRE_2, comparée à GAUSS_CARRE, peut être évalué
à:

= 1 = 100%

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

En réalité, les données de ce problème avaient été légèrement simplifies pour les besoins de la
cause. En effet, les nombres d’additions et de multiplications donnés, au début de l’énoncé,
dans le coût de la méthode de Gauss sont, en fait, ceux de la seule phase d’élimination. On y a
donc, en quelque sorte, « laisser tomber » les additions et multiplications effectuées pour
résoudre le système sup-triangulaire équivalent issus de l’élimination de Gauss dans le
système de Cramer initial. La motivation derrière cette « manœuvre » était quadruple :
1. Cela simplifiait quelque peu les calculs de coûts numériques dans le problème ;
2. Mais cela ne changeait pas les ordres de grandeur de ces coûts numériques ;
3. Par conséquent cela n’impactait pas sur les comparaisons de coûts numériques dans ce
Problème ;
RATTRAPAGE 2010-2011

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EXERCICE 1 (13 POINTS)

Soient a,b / a<b et : [ , ] . On pose :

( ) ( ) ( , )= ( ) = sup ( )( ),
= , = , ,
[ , ]

On s’intéresse ici au problème du calcul d’une valeur numérique approchée de l’intégrale I


lorsqu’un primitive de la fonction f n’est pas facile à trouver. L’idée de base est alors de
construire une fonction , approximation « simple » bien choisie de f sur [a,b], puis de
calculer l’intégrale qu’on fournit comme valeur approchée de l’intégrale de la différence
( , ), appelée erreur d’intégration numérique, mesure alors l’erreur dans cette
approximation de I par . On posera :

= , = , = , = + , avec u constante réelle fixée ]0,1].

N.B. Dans les calculs d’intégrales ci-après, utiliser le changement de variable : = +

1) On prend ici: =
a) Rappeler d’abord la définition de .
b) A partir du graphique de la courbe d’une fonction f quelconque (mais >0) sur [a,b],
expliquer quelle aire de surface est approchée par quelle autre dans l’approximation de
I par obtenue avec cette .
( ) ( )
c) Montrer que : = ( ) + ( ) , où R et S sont deux
entiers > 0.
d) En déduire la valeur de u pour laquelle l’un des 3 points , , devient, en fait,
inutile dans .
( )
e) Montrer que, pour f de classe sur [a,b] : ( , ) [ ( )](
) , avec >0.
f) En déduire, en la justifiant, la valeur optimale de la constant u lorsque f est de classe
sur [a,b]. Préciser la majoration correspondante de | ( , )|.
2) On prend ici plutôt: =
a) Rappeler d’abord la définition de
b) Montrer que, : ( ) ( ) = .( )(
)( ), où C est une constante réelle (i.e. indépendante de x, mais pouvant
dépendre de a,b,f).
(NOTA : Préciser à quoi est égale C dans les notations du cours).
c) En déduire que l’approximation de I obtenue ici redonne encore, en fait, celle de 1)
d) En déduire alors que, pour f polynôme de degré 3, l’approximation de 1) vérifie :
= .
e) Déduire aussi l’analogue du résultat de 1)e) lorsque ([ , ]).
f) Trouver, en la justifiant, la valeur optimale de la constante u lorsque f est de classe
sur [a,b].
Préciser la majoration correspondante de | ( , )|.

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EXERCICE 2 9 POINTS
L’objectif ici est d’examiner 2 approches algorithmiques pour résoudre un système (S) de la
forme:
( ): . . =
Avec M et N matrices inversibles données dans ), et le second membre b est un vecteur
donné de .
Pour ce faire, on admet qu’on a déjà écrit une procédure algorithmique résolvant un système
de Cramer arbitraire d’ordre n par la méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel.
ProcédureGAUSS_SP(A :matrice ; b :vecteur ;var X :vecteur) ;

Ci-après, on pourra appeler cette procédure depuis un algorithme partout où la nécessite se


ferait sentir. De même, on admettra que son coût numérique est :
( 1)(2 + 5) ( 1)(2 + 5) +
(+) , (×) , (÷)
6 6 2
On admettra aussi que les types matrice et vecteur ont été définis précédemment comme en
Cours.

I- Approche 1: Produit matriciel préalable, puis Gauss une fois. (3,5 points)
Ici, on calcule d’abord la matrice A=M.N en effectuant un produit matriciel. Ensuite, on
résoud le système A.X=b par la méthode de Gauss.

1) Ecrire une procedure algorithmique PROD_MAT effectuant le produit de 2 matrices


carrées d’ordre n.
NOTA : Admettre que l’opérateur de sommation fait partie du langage de
programmation.
2) Ecrire une procedure (courte) SOLVE_PROD_1 résolvant le système (S) comme
indiqué ci-dessus.
3) Quel est le coût numérique de cette manière de résoudre (S) ?
II- Approche 2: Sans produit matriciel, mais par Gauss 2 fois successives. (3,5
points)
Pour résoudre (S) ici, on ne calcule pas du tout la matrice A=M.N. On considère plutôt qu’il
suffit de résoudre successivement 2 systèmes de Cramer appropriés, chacun par la méthode de
Gauss.
1) Comment cela est-il possible? NOTA: Donner seulement ici les grandes lignes du
travail à faire.
2) Ecrire une procédure (courte) SOLVE_PROD_2 résolvant le système (S) par cette
approche.
3) Entre cette façon de résoudre (S) et celle de I , laquelle recommanderiez-vous
davantage ?Pourquoi ?
III- Que modélise (S)? (2 points)
On considère un dispositif expérimental ( )qui :
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(i) Prend, en entrée, une grandeur physique par un vecteur dont


les coordonnées ne sont pas directement mesurables ;
(ii) Et qui rend, en sortie, une grandeur physique représentée par un
vecteur dont on peut directement mesurer les coordonnées par
une appareil de mesure placé à la sortie du dispositif ( ).

Le problème est alors le suivant : déduire les valeurs des coordonnées de Xà partir de celles
de b. Mais, pour cela, on doit tenir compte de ce que le dispositif ( ) est, en réalité,
l’enchaînement en série (Cf. Figure 1)

FIG. 1 – Dispositif expérimental ( )=( 1) ( 2).

i. d’un premier dispositif ( ) qui prend X et rend un certain vecteur , non


directement mesurable ;
ii. suivi d’un second dispositif ( )prenant Z et rendant le vecteur .
1) Quelle relation mathématique doit-il y avoir entre X et Z, d’une part, puis entre Z et b,
d’autre part, pour que l’ensemble du dispositif ( ) soit modélisé par le système (S) ?
2) De ce point de vue, une des 2 approches étudiées ci-dessus pour résoudre (S) est plus
intéressant que l’autre. Laquelle et pourquoi ?
IV- Partie subsidiaire: MATLAB (+1 points)
Etant donnés les 2 matrices M, N, et le 2nd membre b, pour chacune des 2 approches
examinées ci-dessus pour résourdre (S), une seule instruction MATLAB suffit pour la
mettre en œuvre.
1) Ecrire l’instruction MATLAB qui résoud le système (S) par l’Approche 1.
2) Ecrire l’instruction MATLAB qui résoud le système (S) par l’Approche 2.

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EXAMEN D’ANALYSE NUMERIQUE 2002-2003

EXERCICE I :

Soient donnés x0 , … , xn ,2 à 2 distincts ,et y0 =f(x0), … , yn= (xn) (n ).

On fixe x ;et on s’intéresse à l’évaluation de (pL x0 …xn )(x) par l’algorithme d’Aitken.

1) Lorsque x=0, ce cout numérique peut etre réduit Comment ?


2) a) En adaptant ce qui a été fait en classe pour les différences divisées, écrire une
procédure informatique mettant en œuvre cet algorithme pour x quelconque.
b) Ecrire la version simplifiée de cet algorithme pour x=0 .

EXERCICE 2

Soient [a , b] (a<b) et :[a , b] .On pose : ( ;[a , b]),= ab (x)dx .

1) a)On considère les 2 estimations pratiques de l’erreur d’intégration numérique dans la


formule du trapèze sur [a , b] vues en cours, l’une utilisant la formule de Simpson
comme quadrature auxiliaire, l’autre celle du point central. Comparer les valeurs
fournies par ces deux approximations de cette erreur.

b) En déduire l’approximation de ( ; [a , b]), par la formule de Simpson en fonction de


celle respectives de ( ; [a , b]) par la formule du trapèze et celle du point milieu.

2) Compte tenu de ce qui précède :

a) On évalue numériquement ( ; [a , b]), avec une précision fixée d’avance, suivant


l’une des 2 approches algorithmiques vues en cours ( i.e , subdivision récursive ou
séquentielle), en utilisant la formule du trapèze comme quadrature élémentaire de base , et
et celle du point central pour controler l’erreur . A la fin de l’algorithme , quelle est
l’approximation la plus pertinente à proposer pour ( ;[a , b]) ?

b) En quoi ceci serait-il particulièrement bénéfique dans le cas d’un algorithme par
subdivision séquentielle ?
PROBLEME

Soit à résoudre un système de Cramer dans n , (S) : . = , avec A matrice


tridiagonale . Les coefficients aij de sont donnés , ainsi que les coordonnées yi du
vecteur . Les inconnues sont Les coordonnées xi du vecteur .

- Une matrice tridiagonale (05 points)

-Méthode de Gauss sans permutation

On suppose ici que l’élimination de Gauss dans peut se faire sans aucune permutation.

1) a) Ecrire alors la version simplifiée de l’algorithme d’élimination de Gauss pertinente


pour (S) ici.

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N.B : de tout évidence , une boucle POUR dans quelle l’indice de parcours ne peut
prendre qu’une seule valeur (voire meme 2) est une instruction informatique de peu
d’intérèt .
b) Cout numérique de cet algorithme ?

2) a) Représenter l’aspect de la matrice à la sortie de cette phase.


b) En déduire la version simplifiée de l’algorithme de remontée appropriée pour résoudre le
système triangulaire équivalent à (S) issu de cette élimination.
3) Cout de la résolution d’un système de Cramer triangulaire par la méthode de Gauss sans
permutation.

-Méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel


On souhaite ici résoudre (S) en utilisant la méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel.

1) a) Pour bien repérer la situation , représenter en permutant des équations 1 et 2


du système.
b) Si on procède à l’élimination sur la colonne 1 , après cette permutation , que
devient l’aspect de ?

2) a) Ecrire alors la version simplifiée de l’algorithme d’élimination de Gauss pertinente pour


(S) ici.
N.B : il est clair qu’il inutile ici d’écrire à part une procédure choisissant et positionnant
le pivot lors de l’élimination sur les colonnes successives . Il est bien plus simple et bien
plus efficace de faire ceci directement dans l’algorithme lui-meme.
b) Expliquer pourquoi le cout numérique de l’algorithme d’élimination peut varier d’un
tridiagonale à l’autre .
c) Evaluer le cout maximal posssible. d) Et quel est son cout minimal ?

3) a) Représenter l’aspect de la matrice à la sortie de cette phase

N.B : Considérons le cas produisant le cout numérique maximal das l’élimination.


b) En déduire la version simplifiée de l’algorithme de remontée appropriée pour résoudre le
système triangulaire équivalent à (S) issu de cette élimination .
c) ) Cout numérique de cet algorithme ?
40) ) Cout numérique maximal de la résolution d’un système de Cramer tridiagonal par la
méthode de gauss avec stratégie du pivot partiel ?

- Problème de stockage en mémoire et TURBO6PASCAL

L’objectif ici est de traduire les algorithmes précédents par des procédures TURBO-
PASCAL appropriées .cependant pour y arriver il est clair qu’il structurellement inefficace de

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bloquer l’espace réservé à un tableau n*n de réels en mémoire d’ordinateurs pour stocker une
matrice tridiagonale . Un tableau à 3*n éléments suffit pour ce faire .
Dans les deux procédures TURBO-PASCAL demandées ci-après ,on notera le tableau en
question par TA.

Celui-ci sera de type tableau :TABLEAU 3n ,type qui aura été créé dans la partie des
déclarations des programmes par :
Const n=100 ; type vecteur = array[1...n] of real ; tabkeau3n = [1..1] of vecteur ;
N.B : Chacun des 2 procédures doit etre autonome en ne faisant appel à aucune procédure
externe , ni comporter de sous-procédures en son sein.

1) Pourquoi et comment peut-il effectivement contenir l’information pertinente relative à


?

2) Adapter alors ce qui a été fait en pour écrire une procédure TURBO-PASCAL prenant
en entrée les 2 tableaux et (supposés remplis dans le programme principal) et
renvoyant la solution du système tridiagonal . = calculée par la méthode de Gauss
avec stratégie du pivot partiel.

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’ EXAM 2002-2003 D’ANALYSE NUMERIQUE

PROBLEME

) –une matrice tridiagonale (n = 5)

A=

) Méthode de Gauss sans- permutation

1) Version simplifiée de l’algorithme de l’élimination de Gauss pour (S)


Procédure Gauss 1 ( var : matrice ; var V :vecteur)
Var k : entier ;

Aux : réel ;
Debut ;
Pour k = 1(1)n-1 faire
Debut ; (* Elimination sur la colonne k *)

aux a(k12)k /akk ;

a(k+1)(k+2) a(k+1)(k+2)– aux * a(k+1)(k+2)

yk+1 yk+1 aux * yk ;

fin ;
fin.
a ) cout numérique de cette élimination
pour un k fixé on a :

1( ) ; 2( ) ; 2(+) ;

Donc pour k = 1(1) n-1 on a :

n-1 ( ) ; 2n – 2 ( ) ; 2n-2 (+) ;

d’où
cout numérique de cette algorithme est

n–1( )

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2n – 2 ( )

5n – 5 O . A . e

2n – 2 (+)

2) a) Aspect de à la sortie de cette phase.


Supposons n = 5 à la sortie de cette phase ; on a

A=

b) version simplifiée de l’algorithme remontée

Procedure REMONTEE 1 ( : matrice ; = vecteur ; var : vecteur )

Var k : entier ;
Debut ( * *calcul de xn ) ;

Xn yn ann ;

Pour k = n(-1 ) 1 faire

Xk ( yk ak(k+1) xk+1) / akk ;

3) Cout de la resolution d’un système de Cramer tridiagonal par la méthode de Gauss


sans permutation .
On a :
i ) cout numérique de l’élimination :
n–1( )
2n – 1 ( ) soit 5n - 5 O. a. e
2n- 2 (+)
ii) ) cout numérique de l’algorithme remontée

( ) k=n 1( )

( ) pour un k fixé dans [1 (1) n – 1 ] ] on a

1(+) 1( ) 1( ) ; donc pour k = n -1 (-1) 1 on a :


n - 1 (+) ; n -1 ( ) ; n -1 ( )
donc ( ) ( )
n ( )
n - 1 ( ) soit 3n – 2 O.A .E
n – 1 (+)
i ) + (ii) le cout de la résolution du système est :
2n – 1 ( )
3n – 3 ( ) soit 8n -7 O.A .E

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3n – 3 (+)

) Méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel


a ) Représentation de en cas de permutation des équations et 2 du système
supposons n =5 alors on a :

A=

PROBLEME

***Définition : Une matrice de Hessenberg superieur est une matrice carrée = (aij)
telle que , dans chaque colonne Cj ( ), tous les coefficients en-dessous de Cj… 1,j sont
nuls .
L’objectif ici ect alors d’examiner le problème de la résolution numérique efficace ,
méthodes usuelles d’un système de cramer dans n, . = b , dont la matrice est de ce
type . Et ce en vue de supprimer tout calcul superflu et toute instruction algorithmique
« blanche » .

- Une matrice de Hessenberg superieur

Pour illustration , écrire la matrice dans le cas n = 5 ,

- Adaptation de la méthode de Gauss


1°) a) Adapter efficacement l’algorithme de l’élimination de Gauss avec stratégie du pivot
partiel pour résoudre le système . = b dans le cas présent,

b) Cout numérique de cet algorithme adapté ?

c ) représenter l’aspect de la matrice à la sortie de catte phase.

2°) a) Compte tenu du cout numérique de la phase de résolution ; quel est le cout de la
résolution d’un système de Hessenberg superieur par la méthode de Gauss ?
b) A priori , un tel système est structurellement peu différent d’un système sup-
triangulaire ; peut-on en dire autant des couts respectifs de leur résolution ?

*** NOTA : Dans toute la suite de ce problème , on exclura toute nécessité de


recherche des pivots pendant les phases d’élimination.

- Adaptation de la methode de Gauss-Jordan

1°) Adapter efficacement l’algorithme de Gauss- Jordan pour résoudre . = b dans le cas
présent

2°) Cout numérique de cet algorithme de résolution ?

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- Préliminaire pour le : un 2nd membre particulier dans

Soit k[ 1 (1)n ] . On étudie ici l’application de l’algorithme écrit en en prenant le kième


vecteur de la classe de n comme 2nd membre b . Que deviendra alors le vecteur b à l’issue
de l’élimination sur :

1°) les k-1 premières colonnes de ?

2°) La colonne k de ?

3°) La colonne k+1 de (si k < n ) ?

- Calcul algorithmique de l’inverse d’une matrice de Hessenberg supérieure

1°) Compte tenu de l’étude faite en ,adapter efficacement , dans le cas présent ,
l’algorithme de calcul de l’inverse d’une matrice carrée inversible par la méthode de Gauss-
Jordan .

2°) Cout numérique de l’algorithme obtenu ?


3°) D’après ce qui précède , l’inverse d’une matrice de Hessenberg supérieure inversible est-
elle aussi une matrice de ce type ? Justifier clairement la réponse donnée .

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EPREUVE D’ANALYSE NUMERIQUE CC 2009-2010

EXERCICE I ( 6 POINTS )

I – Quelle différence y a-t-il entre l’analyse numérique et le calcul scientifique ?


II – Soit x = 3,1415926535 en base 10.Trouver les écritures respectives de x :
1 – en base 5 jusqu’à 7 chiffres après la virgule.
2 - en base 2 jusqu’à 10 chiffres après la virgule.
III – Quelles sont les 2 principaux types de situation pouvant amener à s’intéresser au
problème de l’approximation numérique d’une fonction de la variable réelle ? Donner un
exemple concret pour chacun.

PROBLEME ( 15 POINTS )

I – Soient a, b, c, 3 réels distincts. On note la, lb, lc les 3 polynômes de 2[x] caractérisés par :

u, v {a, b, c}, lu(v) = uv .


10) a) Démontrer que les polynômes la, lb, lc existent, sont uniques et trouver leurs expressions
respectives.

b) Esquisser le graphe de chacun de ces polynômes lorsque a < b < c. NB :3 dessins


différents.
20) soit alors f : telle que a, b, c,

a) Rappeler la définition de pLabcf .


b) Donner, en la justifiant, l’expression de (pLabcf )(x) en fonction de la(x), lb(x), lc(x), et ya, yb,
yc,
c) Donner une majoration de | f (x) - (pLabcf) (x) | sur I = conv (a, b, c) sous une hypothèse à
préciser.
3) On suppose maintenant que a < b < c et que b – a = c – b = h.

a) Exprimer alors la(x), lb(x), lc(x), à travers le changement de variable = (x – b)/h.

b) Montrer que, sous une hypothèse à préciser, on a : x I, | f (x)


- (pLabcf) (x) | C1.C2(f).hp, p est un entier, C1 est une constante universelle, C2 est une
constante dépendante de f.

II – On veut maintenant approcher une fonction f sur un intervalle [a, b] (avec a < b) à partir
des valeurs qu’elle prend aux nœuds d’une equisubdivision de [a, b] de taille paire :

= (a = a0< a1 < … < a2N = b); avec, i = 1(1)2N, ai – ai – 1 = h > 0.

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Pour ce faire, on approche f sur [a, b] par , la fonction définie par morceaux par :

i = 1(1) N, =p f sur [a2i - 2, a2i].

10) Quel type de fonction est sur [a, b] ? Et sa courbe ? Justifier les 2 réponses.

20)a) Démontrer que la fonction est continue sur [a, b].

b) Est-elle dérivable sur [a, b] ? Pourquoi (brièvement) ?


30) Sous une hypothèse appropriée :

a) Démontrer que : x [a, b], | f(x) - ( )|| C1.C2(f).hp.

b) En déduire que converge uniformément vers f sur [a, b] quand N + .


Interprétation ?

40) Finalement, avantages et inconvénients de en tant que fonction d’approximation de f sur


[a, b] ?

50) Décrire, dans les grandes lignes, comment calculer (x) pour un x donne dans [a, b]

60) Il se poserait, a priori, un problème pour construire sur [a, b] dans le cas d’une
equisubdivision de taille impaire 2N + 1. Supposons par exemple qu’on ait plutôt b = a2N + 1.
Comment définir alors sur [a2N, a2N + 1] pour que le résultat de 30) a) reste valable ?

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EPREUVE D’ANALYSE NUMERIQUE EXAMEN FINAL 2009-2010.

EXERCICE I ( 6 POINTS )

Soit a résoudre une équation


(E) : f(x) = 0,
f est une fonction donnée (et donc bien connue) de Pour simplifier, on suppose ici
que (E) admet une unique solution dans R, que nous notons .
En dehors des cas ou f est suffisamment simple, il n’est pas souvent possible de résoudre une
équation comme (E) a la main . Une approche numérique est alors suggérée. Elle
consiste généralement à calculer, jusqu’à un rang approprie, les termes d’une suite (xn)n 0
définie par récurrence dans le but d’avoir :
xn = 0,

Et que la suite (xn)n 0 se rapproche suffisamment vite de limite. La suite se construisant par
récurrence, son ou ses premier(s) terme(s) sont alors à choisir aussi proches de qu’on
pourrait le faire (tout en ne connaissant …) pour que (1) ait des chances de se réalisé
Une méthode numérique pour résoudre (E) est définie par sa manière de calculer un
nouveau terme de la suite xn+1 a partir des précédents. Le plus souvent, xn+1 est obtenue
comme solution de l’équation
(En) : n (x) = 0, (1)

n est une approximation simple de la fonction f , approximation construite a


partir des termes de la suite obtenus jusqu’au rang n.

10 ) Dans le présent contexte, comment devrait se mesurer la simplicite de n ?

20 ) Il a été dit, ci-dessus, que les termes de la suite ( xn )n 0 doivent être calcules jusqu’à
un rang approprié ceci est quelque peu vague. Suggérer alors un critère d’arrêt précis dans le
calcul des termes successifs de cette suite. Quelle sera alors l’approximation finale proposée
pour ?

30) a) Trouver xn+1 lorsqu’on prend : n = pLxnxn-2 .

b) Avec cette méthode (dite de la secante ), quels sont les termes de la suite,(xn)n 0
qu’on ait de fournir d’avance ?
C) Sur cette représentation graphique appropriée. Tracer le graphe d’une fonction f
quelconque, et placer l’abscisse puis x0 et x1 arbitrairement choisis, mais ensuite x2 et x3.

40) a) Trouver xn+1 lorsqu’on tend plutôt : n = pHxnxn f.

b) Avec cette méthode (dite de newton ), qu’est-ce qu’on est obligé de fournir pour
pouvoir démarrer la construction de la suite ?
c) Sur une représentation graphique appropriée, tracer le graphe d’une fonction f
quelconque, et placer l’abscisse , puis x0 arbitrairement choisi, mais ensuite x1 et x2.

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PROBLEME( 16,5 POINTS )

L’objectif ici set la résolution numérique, par la méthode LU, d’un système de cramer dans
n
, (S) : AX = b.

Pour cela on suppose que l’élimination de Gauss peut être opérée dans (S) sans permutation,
et que cela soit numériquement stable, i.e. sans propagation désastreuse des erreurs d’arrondi
dans les calculs par ordinateur.

I – Préliminaires (2 POINTS)
10) Pourquoi l’élimination de Gauss est-elle terminée après l’élimination sur la colonne n –
1de la matrice du système ? Est-ce la même chose pour l’élimination de Gauss-Jordan ?
Pourquoi ?
20 ) Pourquoi faut-il craindre, a priori, la propagation des erreurs d’arrondi dans la résolution
d’un système comme (S) par ordinateur ?

II – Factorisation LU de A et principe de la méthode LU (7 POINTS)


On sait qu’en opérant l’élimination de gauss sans permutation sur le système (S), celui-ci
subit une suite de transformations :
A(0).X = b(0) A(1).X = b(1) A(2).X = b(2) … A(n-1).X = b(n-1)

A(0) = A, b(0) = b, A(n-1) est sup-triangulaire inversible, et, k = 1(1) n-1 on passe du système
A(k-1).X = b(k-1) a A(k).X = b(k) par élimination de Gauss (sans permutation) sur la colonne k de
A(k-1).

10) a)Démontrer que k = 1(1) n-1 : A(k) = G(k). A(k-1), G(k)est une matrice à préciser, et
dont on signalera les propriétés remarquables les plus évidentes.

b) En déduire que A(n-1) = G. A G est une matrice dont on donnera les propriétés les plus
évidentes.
20 ) a) Qu’entend-t-on par factorisation LU de A ?
b) Comment peut-on obtenir concrètement les 2 facteurs de cette factorisation ?

NB : Brièvement : donner seulement les grandes lignes.

30)a) Ayant ces 2 facteurs, commentprocède alors la méthode LU pour résoudre le système
(S) ?

NB : Décrire seulement les grandes lignes.

b) A priori la mise en œuvre algorithmique de cette méthode par ordinateur pose un


problème évident stockage en mémoire. Lequel ? Comment le résoudre au mieux ?

40) Pourquoi l’intérêt de la méthode LU va-t-il au-delà de la résolution du seul système (S) ?

III – Méthode LU pour résoudre (S) (5 POINTS)

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Ecrire une fonction MATLAB, appelé LU, et résolvant, par la méthode de LU le système (S).
Cette fonction devra comporter (et appeler dans son corps) 2 sous-fonctions :
- Une pour effectuer la phase de factorisation, appelé FACTO LU, et tenant compte de
II-30) b)
- Et une pour effectuer la phase de résolution de la méthode.

IV – Le problème de l’unicité de la factorisation LU d’une matrice inversible.(2.5


POINTS)
10) Que peut-on dire d’une matrice inf-triangulaire et d’une matrice sup-triangulaire qui sont
égales ?
20 ) En déduire que si une matrice inversible admet une factorisation LU, alors les 2 facteurs
de cette factorisation sont inversibles et uniques.
EPREUVE D’ANALYSE NUMERIQUE SESSION DE RATTRAPAGE 2007-2008

EXERCICE I ( 5 POINTS )

Soit = (b ; L ; emin ; emax ) un système de représentation des réels a virgule flottante


normalisée sur L chiffres significatifs en base b. On note l’ensemble des éléments >0 de

10) a) Quel est le plus grand élément M de ?

b) Et le plus petit élément m de ?

20 ) a) Quel est le cardinal de ?

b) Et celui de ?

30) a) Donner la représentation dans du nombre.

b) Donner succR(1), le successeur de 1 dans dans l’ordre numérique naturel.

NB : On donnera 2 expressions pour succR(1) : 1- son écriture dans . 2- sous la forme 1 +


a.

C) Donner predR(1), le prédécesseur de 1 dans dans l’ordre numérique naturel.

NB : On donnera 2 expressions de predR(1) : 1- son écriture dans . 2- sous la forme 1 – b.

EXERCICE 2 (5 POINTS)

Objectif : Approcher une fonction f : [ , ] R par P, son polynôme


d’interprétation d’Hermite base sur y0 = f (x0), y1 = f (x1) dy2 = f ‘(x1), y2 = f(x2),
ou : x0 = , x1 = , x2 =

NOTA : Ci-après, chaque fois que c’est utile, on supposera f aussi dérivable que nécessaire.
10) Quel est le degré maximal possible du polynôme P ?

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20) Montrer que l’erreur globale de cette approximation de f sur [ , ] par P est majorée par
C1.C2.\(f).hp. p est une constante entière, C1 est une constante universelle, C2 est une
constante dépendante de f, toutes les 3 à préciser.

NOTA : Un bonus significatif pour une valeur de C1 aussi petite que possible.
EXERCICE 3 (11 POINTS)

Dans ce qui suit, on pose : I ( f, [a , b] ) (x)dx.

I - Une première quadrature élémentaire sur , : (5 points),


On considère ici la quadrature élémentaire d’intégration numérique :

I ( f, [a , b] ) w0 ( ) + w1 ( ) (Q.1)

10 ) a) Exprimer le principe de la construction de l’approximation (Q.1)

b) Par quel type d’aire approche-t-on l’intégrale I ( f, [a , b] ) dans cette quadrature ?

Esquisser un graphique illustratif et lisible pour motiver la réponse donnée.

20 ) Construire explicitement cette quadrature sur [a , b] puis déterminer son ordre.


30 ) Effectuer un développement limite de l’erreur associée à (Q.1) lorsque b – a 0
avec reste en 0(b – a)5, sous une hypothèse a préciser.

II - Une deuxième quadrature élémentaire sur , (6 Points).


On considère ici la quadrature élémentaire d’intégration numérique :

I (f,[a , b] ) w0 ( ) + w1 ( ) (Q.2)

10) a) Construire explicitement cette quadrature sur , , puis déterminer son ordre,
b) Compte tenu des résultats obtenus en I, ceux trouves en a) ci-dessus étaient prévisibles.
Pourquoi ?
20 ) Effectuer un développement limite de Perreur associe a (Q.2) lorsque b, a 0,avec
reste en O(b – a)3,sous une hypothèse à préciser.
30 ) a) comment peut-on combiner (Q.1) et (Q.2) pour obtenir l’approximation de
I (f,[a , b] ) meilleure à la fois que chacune de ces 2 quadratures ?
b) A quoi peut servir un tel résultat dans la pratique effective de l’intégration numérique ?

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EBAUCHE DE CORRECTION D’ANALYSE NUMERIQUE SEPTEMBRE 2007-2008

EXERCICE I

1-a) Le plus grand élément M de est : MM= =0,0,(b-1)(b-1)….(b-1) bemax


(b-1) (b-1)….(b-1)* *bemax

L- fois L-fois

m = 0,10….0 *
b) Le plus petit élément m de est : m = 0,10….0 *
L- fois L- fois

Card ( ) = (b-1)(b)L-1 (emax – emin + 1 )

20) a) Le cardinal de est :

En effet r r = Mantb(r).bE avec

r = 0,c1c2….cL.bE et E x [emax, emin

c1 1, 2, …, b-1 donc (b-1) possibilités, c2,…, cL 0, 1, … . , 1 donc b


possibilités pour chaque ci , i 2, …, L .de c2 a cL on a L-1 chiffres bL-1 possibilités.

Enfin il y a emax – emin + 1 exposant. D’ .

b) Cardinal de

Card ( ) = 2.(b-1)(b)L-1 (emax – emin + 1 ) + 1

En effet r r = * Mantb(r).bE et

30) b) succR(1), = ?

1 = 0.10….0 * b1
L-1 fois
succR(1) = ( 0, 1000….0 + 0, 00….01).b1

L-2 fois L-1 fois

succR(1) = 0, 1000….0

L-2 fois

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succR(1) = 1 + 0, 00….01 .b1


L-1 fois

succR(1) = 1 + bL - 1

C) PredR (2) =?
,( )…. ( )
PredR (2) = × b0

Lfois

Car 0, b-2 ….. b-1 . bo

+ 0, 0 …….. 1 . bo
1, 0 ……0 0 . b0 = 1.

Lfois

Pred (R) (1) = 1 - o,10 …0 × b-b+1

L-1fois

Exercice 2
10 ) Degré maximale de P
V0 = 0 , V1 = 1, V2 = o
n = (V0 + 1) + (V1 + ! ) + (V2 + 1) - 1
= 3

Degré maximal de P : n = 3
20) Montrons que l’erreur global de l’approximation de f par P est majore par
C1.C2(f)hp
P = (PHx0x,x1x2f) € 3[ ]

D’après le théorème fondamental de l’erreur d’interprétation polynomial, si f € 4


([ , ]),

x€[ , ], x € conv ( x, x0 x1 x2 ) telq


f(x) = ( p x0x,x1 x2 f ) (x) = f(4)( x ) ( x-x0 )(x-x1 )2( x-x2)
H

4!

f(x) – ( pHx0x,x1x2 f) (x) M4(f) ( x-x0 )(x-x2)2(x-x2)

24
Ou M4 (f) = sup | f(4)(x) |

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x [a, b]
[a, b] [-1, 1].

x t = t(x)

= x= t+ ,t [-1, 1]

x – x0 = t+ -

= t+

x – x1 = t+ -

= t

x – x2 = t+ -

= t-

On a donc, x € [ , ],
()
| f(x) – (pHx0x1x1x2 f) (x) | |( t- )( )2 ( t- )|

() ( ) 2 ( ) ( ) 2
| f(x) – (pHx0x1x1x2 f) (x) | |( t - )|| t |

() ( ) ( ) 2
| f(x) – (pHx0x1x1x2 f) (x) | |t2 - | t

() ( )
| f(x) – (pHx0x1x1x2 f) (x) | |t2 - |.t2

Posons g(t) = t2 ( t2 - ) g(t) = g( -t), t [-1, 1]

g,(t) = 4t3 -

g,(t) = 0 4t3 - =0

t = 0 ou t = ou t =

t 0
1
g’(t) 0 - +

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g(0)
g(1)

g(t)

g( )

g(0) = 0. g(1) = 1 - =

g( )= =

| g(1) | = | g(t) | t [-1, 1]

Alors on a : x [a, b],


() ( ) () ( )
| f(x) – (pHx0x1x1x2 f) (x) | . =

Donc x [a, b], | f(x) – p(x) | C1.C2(f).hp

Avec C1 =

C2(f) = M4(f)
h=b–a
p=4

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EPREUVE D’ANALYSE NUMERIQUE EXAMEN FINAL 2007-2008

PROBLEME I ( 11 POINTS )

L’objectif ici est la résolution numérique, par la méthode de Cholesky, d’un système de
cramer dans n,

(S) : A.X = b.

I – Préliminaires (2 POINTS)
10) a) Pour qu’une telle résolution soit possible, il faut que la matrice A possède une
certaine propriété. Laquelle ?

b) Quand dit-on qu’une matrice possède cette propriété ?


20) Pourquoi dit-on que la méthode de Cholesky est une méthode par factorisation ?

II – Phase de factorisation (6 POINTS).


La phase de factorisation de la méthode de Cholesky consiste essentiellement a calculer les
coefficients lij d’une certaine matrice L a partir de la donnée de ceux aij de A.
10) a) Etablir la relation mathématique existant les coefficients de ces 2 matrices.
b) Effectuer alors l’analyse mathématique pour obtenir les formules de calcul des lij a partir
des aij.
20) a) En déduire une procédure algorithmique FACTO_CHOLESKY effectuant la phase de
factorisation de la méthode de Cholesky.
b) Cout numérique de cet algorithme ?

III – Phase de résolution et bilan global (3 POINTS)


10) a) Ecrire une procédure algorithmique SOLVE_CHOLESKY permettant d’achever la
résolution de (S) en utilisant le résultat de la phase de factorisation précédente et n’appelant
aucune procédure externe.
b) Cout numérique de cet algorithme ?
20) a) Ecrire une procédure algorithmique METHODE_CHOLESKY pour la résolution
globale de (S).
b) Cout numérique de cet algorithme ?
IV – Partie subsidiaire : Problèmes de stockage (+1 POINT)

Dans les procédures algorithmiques précédentes, était-il indispensable d’avoir un tableau pour
contenir la matrice L ? Justifier (brièvement mais clairement) la réponse donnée.
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PROBLEME 2 ( 10 POINTS )

Dans ce qui suit, on pose : I ( f, [a , b] ) (x)dx.

I – Quadrature élémentaire de Simpson (notée QS) sur [a, b] (7.5 POINTS)


10) Par quel type d’aire approche-t-on l’intégrale I ( f, [a , b] ) dans cette quadrature ?

Esquisser un graphique illustratif et lisible pour motiver la réponse donnée.


20) Construire explicitement cette quadrature sur [a, b], puis déterminer son ordre.

30) a) Montrer que si f C4([a, b]), alors il existe 1 [a, b] tel que :

E (Q3 : f, [ , ]) = A1 . (b – a)5. f( (4) 1), ou A1 est une constante universelle a


préciser.

b) Effectuer un développement limite de E (Q5 : f , [ , ] ) lorsque b – a 0, avec reste en


Q(b – a)7, sous une hypothèse a préciser.
40) En réalité, la quadrature de Simpson ainsi étudie fait partie d’une famille connue de
quadrature qui suit optimales dans leur catégorie. De quelle famille de quadrature s’agit-il ?
Justifier la réponse donnée.
50) On rappelle que la suite ( Ln ) des polynôme de Legendre est donnée par les relations :

L0 (x) = 1, L1 (x) = x, et n € N+ ,
Ln + 1 (x) = x. Ln(x) - n2 . Ln – 1 (x)
4n2 -1

a) Construire la quadrature élémentaire de Gauss-Legendre sur [ , ] qui est de même


ordre que Q5.
b) dans la suite, on la notera QG.Leg et ou admettra que, sous la même hypothèse qu’en 30)
a), on a :

2 €,[ , ] E (QG.Leg : f , [ , ]) = f(4) 2) . ( b – a )5


4320

En déduire (sans calculs ) un développement limite de E ( QG.Leg : f , [ , ] ) lorsque

b–a 0, avec reste en 0(b – a )7 , sous une hypothèse à préciser.


60) Comment peut-on s’aider de QS et QG.Leg pour obtenir respectivement :

a) une approximation aisément calculable de l’erreur E ( Q5 ; f, [ , ] ) :

b) une approximation de I ( f , [ , ] ) meilleure a la fois que Q5 ( f , [ , ] ) et QG.Leg ( f ,


[ , ]).

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Ii0) – Intégration numérique adaptive de Simpson sur [ , ] (2,5 Points).


10) Ecrire un algorithme calculant une valeur approchée de I (f , [ , ] en construisant de
manière récursive, une subdivision de [ , ] garantissant approximativement une
incertitude absolue globale ne dépassant pas une tolérance. > 0 fixe d’avance ( et entrée
comme paramètre ), et ce en prenant :

(i )QS comme quadrature élémentaire de base ;


(ii ) QG.Leg comme quadrature élémentaire auxiliaire pour Controller l’erreur dans QS
20) Dans l’algorithme précèdent, lorsqu’on ajoute un nouveau point a la subdivision, de
combien est sensiblement réduite l’erreur d’intégrations dans le sous-intervalle de la
subdivision qui contenait ce point ? Justifier la réponse donnée

III – Partie subsidiaire : incertitude relative (+ 1 Point)


10) Que faudrait-il changer dans l’algorithme du II ci-dessus pour garantir
approximativement plutôt une incertitude relative globale pas une tolérance ]0 , 1[fixée
d’avance ?

20) Pour au moins deux raisons différentes, cette version modifiée de l’algorithme serait
préférable. Pourquoi ?

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EBAUCHE DE CORRECTION D’ANALYSE NUMERIQUE EXAMEN 2007-208

PROBLEME I

I)
1. a) Propriété : Matrice symétrique et définie et définie positive
b) Une matrice A € Mn ( ) est dite symétrique et définie positive lorsque :
- A est symétrique : i.e. tA = A

- A est définie positive i.e. :


n
{ 0 }, < , A >0

Ou, < . , . > est le produit scalaire i.e.

= (xi) i n, = (yi) 1 i n

< , >=

20) on dit que la méthode de Choleshy est une méthode par factorisation parce qu’elle
détermine, pour une matrice donnée A, une matrice L dont le produit L t L = A
II.
A MN ( ) inf – T L.tL = A

1-a) Relation mathématique existant entre les coefficients de L et ceux de A


L inf – T lij= 0 i < j, c, j [ 1 (I ) ]

A= L.tL i, j= 1 ( I )n , (A)ij = (L.tL)ij

I , j= 1 (I)n , ( )ij = ( )kj

= ( )( )

I,j = 1 (I)n , aij =

Mais (L – inf – T ) o
b) Formule de calcul des lij

Pour la colonne 1 , ie j = 1

) donne : i = 1(I)n , ai 1 = lix l1k


= li1 l11
ai1 = l211
L11 = a11

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I = 2 (I)n Li1 = ai1

0...

*Colonne j [2(1) . ]
Par récurrence supposons avoir déjà détermine les colonnes C1 (L) , … , CJ-1 (L) i.e.
les coefficients lik , k = 1 (I) j – 1, i = 1 (I)n. la matrice L étant inf. T, on
détermine seulement les coefficients li j , i = j (1) n min (i , j)= j dans (
Pour ( ),
i = j (1) n, ai j = li x lj k
= li x lj k + li j lj j

Connue par hypothèse de récurrence


Pour i = j .

Ai j = l

lj j = a

Ljj = a

On a : aij = lix ljx + lij ljj

Lij = ( aij - lix lix ) ljj

2-a) Algorithme. constante n = 4 type auxiliaire matrice = tableau [ … , . . ] de


réels procédure FACTO-CHOLESKY ( A : motrice , var L ; motrice )

(* objectif : déterminer la matrice L MN( ) Lt L = A , L inf-T et A est S D P * )

(* Param. Entrant: A Mn ( ) , S D P * )

(* param sortant : L MN ( ) inf-T Lt L = A et i = 1(1)n, lii> 0 )

Variable i, j, k : entier ;
Début
( * calcul colonne 1 de L * ).

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L11 a
Pour i = 2(1)n faire li1 ai1 l11 ;

( * calcul colonne de 2 a n de L A ) .
Pour j = 2 (1)n faire
Debut

Ljj a

Pour i = j +1 (1)n faire

Lij ljj

Fin
Fin

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EPREUVE D’ANALYSE NUMERIQUE TEST N02 2007-2008

EXERCICE I (12 POINTS)


n
L’objectif est la résolution numérique efficace d’un système de cramer dans , (S) : A.X = b
par la méthode de Gauss avec stratégie du pivot partiel.

10) Expliquer en quoi consistent les 2 phases de méthode.


20) a) Ecrire une procédure algorithmique PIVOT-PARTIEL mettant en œuvre la stratégie du
pivot partiel.
b) Pourquoi a-y-on besoin d’une telle stratégie de CHOIX du pivot dans la méthode de
Gauss ?
30) a) Ecrire une procédure algorithmique ELIMINATION GAUSS effectuant le travail
d’élimination dans (S).
b) Cout numérique de cet algorithme ?
c) Au cours de cet algorithme, l’élimination sur la colonne k vise a annuler les coefficients aij
pour i >k, tout en préservant la solution du système. Pourtant ces coefficients ne sont pas
explicitement mis a zéro. Ceci n’est pas gênant pour la suite. Pourquoi ?
40) a) Quel est l’aspect de la matrice A au sortir de la procédure ELIMINATION GAUSS ?
b) Ecrire alors une procédure algorithmique permettant d’achever la résolution de (S).
c) Cout numérique de cet algorithme ?
50) a) Ecrire une procédure algorithmique METHODE GAUSS pour la résolution globale de
(S).
b) Cout numérique de cet algorithme ?
EXERCICE 2 (8 POINTS)

Objectif : Approcher une fonction f : [ , ] par P, son polynôme d’interprétation


d’Hermite basé sur y0 = f (x0), dy0= f ‘(x0), y1 = f (x1),y2 = f (x2), y3 = f(x3),
dy3= f‘(x3), ou : x0 = a, x1 = , x2 = , x3 = b.

NOTA : Ci-après, chaque fois que c’est utile, on supposera f aussi dérivable que nécessaire.
10) Quel est le degré maximal possible du polynôme P ?

20) Montrer que l’erreur globale de cette approximation de f sur [ , ] par P est majorée par
C1.C2.\(f).hp. p est une constante entière, C1 est une constante universelle, C2 est une
constante dépendante de f, toutes les 3 à préciser.
NOTA : Un bonus significatif pour une valeur de C1 aussi petite que possible.
30) a) Construire P sous la forme de Newton pour les données suivantes :

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a = -1, b = 2, y0= 0, dy0 = 10, y1 = 1, y2 = 0, y3 = 57, dy3 = 244.


b) Ces donnees correspondent a la fonction : f(x) = x7 – x6 – x3 – 1.
En deduire une majoration de l’erreur de l’approximation de f par P sur [-1, 2].
EBAUCHE DE CORRECTION D’ANALYSE NUMERIQUE TEST N022007-2008

EXERCICE I (12 POINTS)

10) Explication des 2 phases de la méthode.


La première phase est la phase d’élimination sur les colonnes 1, 2, 3, …, n-1. Elle consiste a
transformer le système (S) en un autre équivalent et de matrice sup-T.
La seconde est la phase de résolution proprement dite du système (S) : A.X = b, ie la
n
détermination du vecteur, x vérifiant (S).
20) a) Procédure algorithmique PIVOT PARTIEL

Constante : n=10 ;
Type auxiliaire :
matrice = tableau [1 …n, 1 … n] de réel ;
vecteur = tableau [1… n] de réel ;
procédure PIVOT_PARTIEL (Var A : matrice ; Var b : vecteur ; k : entier) ;

(* Objectif : Détermination et positionnement du pivot partiel : le plus grand réel 0 en valeur


absolue sur la colonne k, il prend la position (k, k) dans A*)
n
(* PE : A Mn( ) inversible, b second membre, A matrice du système, k , colonne de
recherche du pivot partiel *)

(* PS : A Mn( ) modifiée après positionnement du pivot partiel, A est inversible et b


n
modifie, Apres positionnement du pivot partiel *)
Variable i, index: entier; max: reel;

Debut
i k; max |aik|; index i;
Pour i = k+1(1) n faire

Si (max < |aik|) alors

Debut

Max |aik|; index i;

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Fin

Si max |aik| alors

Début

Pour i = k(1) n faire

Début

max aindex,i ;

aindex,i ak,I ;

ak,I max;

Fin;

Fin

30) a) Procédure d’élimination


Procédure ELIMINATION_GAUSS (Var A : matrice ; Var b : vecteur ; k : entier) ;

(* Objectif : Détermination de A Mn( ) inversible et sup-T résultant de l’élimination sur les


connes de A ; détermination de b résultant des transformations sur A pour que le nouveau
système soit équivalent a (S) *)
n
(* PE : A Mn( ) inversible, b second membre, A matrice du système *)

(* PS : A Mn( ) inversible, sup-T, résultat de l’élimination sur les colonnes 1, …, n-1 et b


n nd
2 membre issu de l’élimination sur les colonnes 1, …, n-1 de A *)
Variable i, j, k: entier;
Début
Pour i = 1(1) n-1 faire

Début

PIVOT_PARTIEL (A, b, k) ;

Pour i = k+1(1) n faire


Début

lik aik/akk;

Pour j=k+1(1) n faire

aij aij - lik * akj; bi bi - lik * bk;

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Fin

Fin

Fin

b) Cout numérique

Pour k = 1(1) n-1

Pour i= k+1(1) n --------------------------------

1(÷) ---------------------------

Pour j= k+1(1) n n-k+1 (+) (n-k) (n-k+1) (+)

1(+) n-k (+)

1(×) n-k (×) n-k+1(×) (n-k)(n-k+1) (×)

1(+) 1(÷) n-k (÷)

1(×) --------------------------

( )( + 1) = j (j+1) = (j2+j) avec n-k=j

( )( ) ( )( )( ( ) )
= +

( ) ( )( )
= +

( )
= =

( )
( )= = =

Bilan de l’élimination :

(+) ~ (+)

(×) ~ (×)

(×) ~ (×)

~ Ovf

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c) Cela n’est pas gênant pour la suite parce que l’on n’utilise pas ces
coefficients(Remontée) et même si s’était le cas, on remplacerait par zéro ces
coefficients dans toutes les expressions ou ils se trouveraient.

40) a) Aspect de la matrice A

****…..*

**….*

b) Procédure de résolution

Procédure REMONTEE (Var A : matrice ; Var b : vecteur ; Var x : vecteur) ;


n
(* Objectif : Résoudre le système (S) : AX=b avec A Mn( ), inversible et sup-T ; b *)
n
(* PE : A Mn( ) inversible et sup-T, matrice du système, b second membre, A matrice
du système *)
n
(* PS : X vecteur solution de (S). X *)
Variable i, j : entier;

Début (*Remontée*)

Xn bn/ann ;

Pour i= n-1(-1)1 faire

Début

xi bi ;

Pour j =i+1(1) n faire

xi xi- aij*xj ; xi xi/aii ;

Fin ;

Fin

c)Cout numérique

1(÷)

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Pour i = n-1(-1)1
( )
Pour j = i+1(1) n ( )= =

( )
1(+) (n-i) (+) ( )= (×)

1(×) (n-i) (×)

1(÷) n-1 (÷)

Bilan de remontee
( )
= (+) ~ (+)

(×) ~ (×)

n (÷) ~ (÷)

n2 ovf

50) a) Procédure pour la résolution globale de (S)


Procédure METHAUDE_GAUSS (Var A : matrice ; Var b : vecteur ; Var x : vecteur) ;
n
(* Objectif : Résoudre le système (S) : AX=b avec A Mn( ), inversible et sup-T ; b *)
n
(* PE : A Mn( ) inversible et sup-T, matrice du système, b second membre, A matrice
du système *)
n
(* PS : X vecteur solution de (S). X *)

Debut
ELIMINATION_GAUSS (A, b);
REMONTEE (A, b, X);
Fin

b) Cout numérique de la méthode Gauss

+ = (+) ~

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+ = (×)~
+n= (÷)~
~ Ovf

Exercice 2

10) Degré maximal de P : n

n= ( + 1)-1

= (1+1) + (0+1) + (0+1) + (1+1) – 1

n=5 Est le degré maximal de P

20) Montrons que l’erreur globale de cette approximation est majorée

D’après le théorème fondamentale de l’erreur d’interpolation polynomiale, si f C(6)([a, b]),


x [a, b], x conv(x, x0, x1, x2, x3) /
( )
( )
f(x)-P(x) = (x-x0)2(x- x1)(x-x2)(x-x3)2
!

( )
x [a, b], | f(x)-P(x)| (x-x0)2)(x-x3)2 |(x- x1)(x-x2)|
(6)
Ou M6(f) = supx [a, b] |f (x)|
[a, b] [-1, 1]
x t = t(x)

= x= t+ ,t [-1, 1]

x-x0 = t+ –a= t+

x-x1 = t+ - = t-

x-x2 = t+ - = t–

x-x3 = t+ –b= t-

On a ainsi x [a, b],


( )
| f(x)-P(x)| . (t2-1)2 |t2- |

Posons g(t) = (t2-1)2 (t2- ), t [-1, 1],

g(t) = g (-t) g est paire sur [-1, 1]

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étude sur [0, 1]

g’(t) = 2(t2-1)2t(t 2- ) + 2t(t2-1)2

= 2t(t2-1)[2(t2- ) + t2-1]

= 2t(t2-1)(3t2 - )

g’(t)=0 t=0 ou t=1 ou t=-1 ou t= ou t=-

T
0
1
T + +
2
t -1 - -
3t2- - +
g’(t) + -

g(t) g( )

- 0

g( ) = ( - 1)2( )= = 0.104

g(0) = = -0,111

On a t [0, 1], |g(t)| , ( t) = )

t [-1, 1], |g(t)|

On obtient : x [a, b],


( )
| f(x)-P(x)| . . = .M6(f).h6
p
| f(x)-P(x)| 1.C2(f).h avec

P=6
C2(f) = M6(f)

C1 =

30) a) Construisons P sous la forme de Newton

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(pIx0…..xnf) (x) = f(x0) + [ …. ]( )….( )


x0 = -1 x1 = 0 x2 = 1 x3 = 2
p(x) = 0 + f[-1, -1](x+1) + f[-1, -1, 0](x+1)2 + f[-1, -1, 0, 1](x+1)2(x) +
f[-1,-1,0,1,2](x+1)2x(x-1) + f[-1,-1,0,1,2,2] ](x+1)2x(x-1)(x-2)
( )( )
xi f(xi)

-1 0 0
10
-1 10 0 -9
1 4
0 1 1 -1 2

-1 10 7
1 0 0 29 23
57 79
2 57 57 187
244
2 244 57
( )( )
f[x0….xn] = , x0 = xn
!

[ … ] [ … ]
f[x0….xn] = , x0 xn

p(x) = 10(x+1) – 9(x+1) + 4x(x+1)2 + 2x(x+1)2(x-1) + 7x(x+1)2(x-1)(x-2)

b) Majoration de l’erreur

| f(x)-P(x)| .M6(f).h6 , h=2-(-1)=3

M6(f) = Supx [-1,2] |f(6)(x)|


f(x)= x7 – x6 – x3 + 1
f’(x) = 7x6 – 6x5 – 3x2
f’’(x) = 42x5 – 30x4 – 6x

f(6)(x) = 5040x – 720 M6(f) =f (6)(2) = 9360

Donc | f(x)-P(x)| .729 = 16,45

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EPREUVE D’ANALYSE NUMERIQUE TEST N012007-2008

EXERCICE I (3 POINTS)

I – Qu’est-ce que l’Analyse Numérique ?


II – Qu’est-ce que le calcul scientifique ?
III – Qu’est-ce qu’un algorithme ?
EXERCICE 2 (4 POINTS)
10) Quelle est l’écriture contemporaine des entiers et quelle est sa signification
mathématique ?
20) a) Expliquer pourquoi il faut y ajouter une contrainte pour éviter certaines ambiguïtés.
b) Quelle est la contrainte appropriée pour y arriver ?
c) Ceci résout-il toutes les ambiguïtés dans ce mode d’écriture des entiers ?

30) a) Pourquoi les entiers peuvent-ils être stockes, en général, en valeur exact en mémoire
d’ordinateur ?
b) Il y a quand même une limitation a cela. Laquelle ?

EXERCICE 3 (3,5 POINTS)


I – Quel est le réel qui s’écrit -0,20201111….. (i.e. des 1 jusqu’à l’infini) en base 3 ?
II-Le réel a = 31,417819 est une approximation d’une quantité numérique inconnue avec une
incertitude relative < 10-5.

10) On est alors sur que la vrai valeur de a appartient a quelle intervalle de ?

20) Alors on peut dire que a ?

PROBLEME(12 POINTS)
Soit f : , dérivable et x0>0. On suppose qu’on sait évaluer f en tout point, mais pas sa
dérivée. Pour approcher cette dérivée en x0, on prend h > 0,
( ) ( )
d(h) =

comme approximation de d0 = f’(x0). Approximation qu’on évalue alors par ordinateur.


I - 10) a) Quel résultat théorique justifie cette approximation ?
b) Montrer que si h est suffisamment petit et f 2 fois dérivable, alors l’erreur relative dans
( )
l’approximation de d0 pard(h) vaut approximativement : h. ( )

20) Cependant, il faudra évaluer concrètement d(h) en machine.

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a) Expliquer alors pourquoi il existe un h0>0 (qu’on ne cherchera pas à préciser ici) tel que si
on prend h<h0, la machine va systématiquement renvoyer comme résultat : d(h) = 0.

b) Ceci est embêtant. Pourquoi ?

c) Justifier l’approximation grossière : h0 x0 + R, ou R est l’epsilon-machine.

30) a) Mais même si le problème précèdent n’existait pas, la fonction f sera évaluée en
machine (nécessairement) avec une certaine erreur, et ce en tout point. On alors 1 et 2 les
erreurs relatives respectives dans le calcul machine de f(x0) et f(x0+h). Montrer que si h est
pris trop petit, et même si les opérations dans le calcul en machine de d(h) sont sans erreur
d’arrondi, il s’en suivra une erreur relative sur le calcul en machine de d(h)
( )
approximativement égale a : ( ) .

b) La aussi, c’est embêtant. Pourquoi ?

40) Donner une approximation de l’erreur relative due a l’approximation finale de d0 par d(h)

II – L’étude précédente montre que 2 types d’erreurs se comportent essentiellement de


manière antagoniste en calcul scientifique, i.e. quand on essaye de réduire l’une, on augmente
l’autre, et vice versa.

10) Quels sont ces 2 types d’erreur ?

20) Comment voit-on cet antagonisme dans l’étude qui précède ?

III – La manœuvre qui consiste a approcher d0par d(h) est un cas particulier d’une situation
générale en Analyse Numérique.

10) De quelle situation s’agit-il et quelle en est la motivation ?


20) Citer un autre exemple de cette situation.

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EBAUCHE DE CORRECTION D’ANALYSE NUMERIQUE TEST N01 2007-2008


EXERCICE I
I) Analyse Numérique : C’est la branche des mathématiques qui développe et étudie
les outils et les méthodes mathématiques pertinents pour la résolution numérique
des problèmes issus des divers domaines de l’activité humaine et susceptible d’une
modélisation mathématique.
II) Calcul scientifique : C’est la mise en œuvre effective sur ordinateur des méthodes
développées en Analyse Numérique.
III) Algorithme : C’est une suite finie et ordonnée d’instructions pour résoudre un
problème, en temps fini, partant d’un ensemble fini de données pour fournir un
ensemble fini de résultats.
EXERCICE 2
10) On utilise ici les systèmes dit des chiffres arabes. Pour un entier relatif N, on l’écrit en
base b (b N*, b est appelé base de numération) sous la forme :

N = *CnCn-1….C1C0 Ou *CnCn-1….C1C0b
avec * {+, -} étant le signe de N et C0, …, Cn [0(1) b-1]
Signification :

N= *CnCn-1….C1C0b N= *(Cnbn + Cn-1 bn-1 +…+ C1 b + C0)


20) a) Il se pose un problème pour la représentation d’un entier N : Le problème de l’existence
et de l’unicité.
On peut intercaler le nombre de zéro qu’on veut entre le signe et Cn sans modifier la
signification donnée plus haut (ou alors sans modifier la valeur de N)
b)Contrainte :

Cn = 0 n = 0
c)Ceci ne résout pas toutes les ambiguïtés car il en existe encore une qui est le choix du
signe de N = 0.
30) a) Cela est possible parce que la représentation d’un entier dans une base b (b>1) est fini.
Et la mémoire d’un ordinateur est aussi finie.
b) Il existe une limitation a cela car la mémoire de l’ordinateur peut ne pas être suffisante
pour sauvegarder les n+1 entiers appartenant à [0(1) b-1] et permettant de représenter N dans
la base b.

EXERCICE 3
I) A = -0,20201111…..3 = -(2.3-1 + 2.3-3 + ( ) )

A = -(2.3-1 + 2.3-3 + 1. 3 ) = -(2.3-1 + 2.3-3 + ( )5. )

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CC D’ANALYSE VECTORIELLE 2011-2012

EXERCICE I :

EXERCICE II:

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC D’ANALYSE VECTORIELLE 2011-2012

EXERCICE I :

1)
a) Montrons que est un sous espace vectoriel
V sous-espace vectoriel de E V

Par ailleurs, (1)

On a : il est une suite ( ) d’éléments de V convergeant vers .

Montrons que , + , ( , ) .

il existe une ( ) d’éléments de V tel que lim ( )= .

il existe une ( ) d’éléments de V tel que lim ( )= .

Soit a suite ( + )

Comme V est un sous espace vectoriel, ( + ) appartient à et on a :


lim ( + ) = lim + lim
= +

Donc + (2)

(1) et (2) est un sous espace vectoriel de E.


b) Montrons que =
> 0/ ( , ) .

Par ailleurs, ( , )= + (0, ).

Soit , montrons que .

Si = , alors
Si .

× | |
(0, ) car × | |
= < .

Donc + × | |
+ (0, ) .

Posons = + × | |

On a: = × | |

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( )=2| |( )

2| |
= + ( )

x est combinaison linéaire d’éléments de V donc appartient à V car V est un sous-espace


vectoriel de E.

D’où . Ainsi . Par hypothèse, = .

Conclusion : = .
2) Montrons que toute boule ouvert est une partie ouverte.
Soit , > 0 et ( , ) une boule ouverte.

Soit ( , ), cherchons r>0 / ( , ) ( , ).

Posons = ( , ).

Vérifions si ( , ) ( , )

Soit ( , ) ( , )< .
( , ) ( , ) + ( , )car d est une distance
On a :
+ ( , )
Or ( , )= .

D’où ( , ) + =

( , )

D’où ( , ) ( , )

Ainsi ( , ) est un ouvert de ( , ).


3) Soit l’application
:
, =
| |, ( ) ( ) ( )
( , ) ( , )= é
| |+| |, ( ) ( ) ( )
é .

Déterminer et représenter , et ( , )

Détermination de ( , )
1 1
, 1, (1, ) <
2 2

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- si = 1, (1, 1) = 0 < d’où 1, {1} = {1}

- si , (1, ) = | 1| ainsi 1, | 1| < ] , [ d’où

1 1 3
1, =] , [
2 2 2

-si , (1, ) = | | + |1| = | | + 1 > ainsi 1, est impossible. D’où

1
1,
2
1 1 1 1 3
Alors, 1, = 1, 1, = ,
2 2 2 2 2

Détermination de ,
1 1 1
, ,1 , <
2 2 2

- si = , , = 0 < 1 d’où ,1 =

- si , , = ainsi ,1 <1 , [ d’où

1 1 3
,1 =] , [
2 2 2

-si , , = | |+ =| |+

ainsi 1, | |+ <1 | |< , , c’est le


disque complexe ouvert centré en O(0), de rayon , privé su segment , réel

D’où ,1 =

1 1 1 1 1 3
Alors, ,1 = 1, 1, = , ,
2 2 2 2 2 2
Représentation :

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4)
a) Vérifions que ||. || ||. || sont 2 normes sur E et , | | | |

Vérifions que ||. || ||. || sont des normes :


- Montrons que | | = 0 = 0 , pour
| | =0 [ , ]| ( )| = 0
[0,1], | ( )| = 0
=0

- Montrons que , | | =| || | ,
| | = sup | ( )|
[ , ]
= | | sup | ( )|
[ , ]
=| || |

- Montrons que , , | + | | | + | |
| + | = sup (| ( ) + ( )|)
[ , ]
sup (| ( )| + | ( )|)
[ , ]
sup | ( )| + sup | ( )|
[ , ] [ , ]
| | + | |

D’où | | est une norme sur E.

- Montrons que , | | =0 =0 .

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| | =0 | ( )| =0
| ( )| = 0 0 < 1, [0,1]
[0,1], ( ) = 0
=0

- Montrons que , | | =| || |

| | = | ( )|

=| | | ( )|

=| || |

- Montrons que , , | + | | | + | |

| + | = | ( ) + ( )|

(| ( )| + | ( )|)

| ( )| + | ( )|

| | + | |

D’où ||. || est une norme sur E.

Montrons que , | | | |
On a :
[0,1], | ( )| sup | ( )|
[ , ]

| ( )| sup | ( )|
[ , ]

| ( )| sup | ( )|
[ , ]
| | | |

b)
i) Calculons | | | |

- Calcul de | |

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| | = sup | ( )| = sup | |,
[ , ] [ , ]
= sup (| |) , [0,1], | | 1
[ , ]
=1

D’où | | = 1 , pour n *

- Calcul de | |

| | = | ( )| = | | =

1 1
= =
+1 +1

Donc | | = ,

ii) Prouvons que ||. || ||. || ne sont pas deux normes uniformément
équvalentes

Supposons que ||. || ||. || soient uniformément équivalentes. Alors, , il existe


et > 0 tels que | | | | | |

Pour = c’est-à-dire

, ( )=

On a d’après a), | | | | = 1 > 0.

Cherchons > 0 tel que | | | |

C’est-à-dire ,

C’est-à-dire ( + 1)

Or la suite( ) / = =1, est strictement croissante et divergente.

Donc n’existe pas. Contradiction.

Ainsi ||. || ||. || ne sont pas uniformément équivalentes.

EXERCICE II :
1)
a) Calcul de ( , ) ( , ) ( , )

En faisant tendre ( , ) vers (0,0) suivant la droite d’équation = on a : ( , ) = sin

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Soit ( ) , = , on a :
1 =1
0 ( , )= = 0 =2 ,
1
Donc diverge.

Ainsi n’admet pas de limite en (0,0) .


b) Prolongement par continuité de en (0,0)
est continue sur {(0,0)} car fonction rationnelle.

On a : {(0,0)} .

Etudions la continuité de en (0,0).


( 1)
lim ( , )= lim
( , ) ( , ) ( , ) ( , ) +

= lim 1
( , ) ( , ) +
(| | | |) 0 + 2| || |

Or | || |
| | | |
| || |

| |
Or est continue en (0,0) car polynôme

Donc lim( , ) ( , ) =0

( )
Ainsi, lim( , ) ( , ) =

Ainsi peut-être prolongé par continuité en (0,0).


2)
a) Montrons que g est continue sur et en particulier en (0,0)
est continue sur {(0,0)} comme fraction rationnelle.
Etudions la continuité de en (0,0)

On a :| ( , )| = =

est un polynôme donc continue en (0,0).

D’où lim( , ) ( , )| ( , )| lim( , ) ( , ) =0

Donc lim( , ) ( , ) ( , ) = 0 = (0,0)

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2
Ainsi , g est continue sur .
b) Montrons que admet une dérivée suivant ( , ) ( , )
( , ) ( , )
Existence de lim

(0,0) + ( , ) = ( , ) = ( , )
( ) ( )
On a : =( ) ( )
,( , ) (0,0)

= ( )
,( , ) (0,0)

( , ) (0,0)
= = , ( , ) (0,0)
( + ) +

( , ) (0,0)
lim = lim =0
+
Donc g admet en (0,0) une dérive suivant (u,v) (0,0).
c) Différentiabilité de g en (0,0)
Existence des dérivées partielles

( , 0) (0,0)
(0,0) = lim
=0 ( , 0) = 0 0
(0, ) (0,0)
(0,0) = lim

=0 (0, ) = 0 0
( , ) ( , ) ( , ).( , )
Evaluons | , | | , |

Or (0,0) = (0,0) (0,0). ( , ) = 0.


( , )
On a: lim | , | || , ||
= lim | , | ( )| , |

lim = lim
| , | ( + )| , | ( , ) ( , )( + ) +
| |
= lim
2(1 + )

Or + 2| || |
| || |

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| || | 1
×
( + )| , | ( + )| , | + 2
1
| || |
2 2

( , ) | || | est continue en (0,0) et lim( , ) ( , ) ( =0

( , ) ( , ) ( , ).( , )
Donc lim | , | | , |
=0

Ainsi g est différentiable en (0,0).


3) Montrons que h est de class 1 sur 2

Pour cela, il suffit de montrer que h admet des dérivées partielles en (0,0) et que ces dérivées
partielles sont continues en (0,0).
Existence des dérivées partielles.

( , 0) (0,0)
(0,0) = lim ( , 0) = 0, 0
=0
(0, ) (0,0)
(0,0) = lim (0, ) = 0, 0
=0
Donc h admet des dérivées partielles en (0,0)

Par ailleurs h est une fonction rationnelle, donc de classe et admettent des dérivées
partielles sur {(0,0)}.

On a:

4 ( + ) 4 ( ) 4
( , )= =
( + ) ( + )
3 ( + ) 2 ( ) 3 +
( , )= =
( + ) ( + )

Continuité de en (0,0)

4
( , ) = , ( , ) (0,0)
( + )
4
= 4| |

( , ) 4 est un polynôme donc continue sur Ainsi lim( , ) ( , ) ( , ) =0

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lim ( , )=0
( , ) ( , )

D’où est continue en (0,0).

Continuité de en (0,0)

(| | | |) 0 + 2| || |
On a : ( + ) 4

( )

3 +
( , ) =
( + )
3 +
( + )
3 + 1
= (3 + )
4 4

( , ) (3 + ) est un polynôme, donc continue sur

lim ( , ) =0
( , ) ( , )

lim ( , )=0
( , ) ( , )

D’où est continue en (0,0).

Conclusion :
1 2
h est de classe Sur
4) Continuité de k en (1,0)
En faisant tendre ( , ) vers (1,0) suivant la droite d’équation = 1, on a :

1
lim ( , ) = lim =
( , ) ( , ) 2 2

En faisant tendre ( , ) vers (1,0) suivant la droite d’équation = 0, on a : ( , 0) =


0 et (1,0) = 0 .

Donc k n’est pas continue en (1,0).

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EXAMEN D’ANALYSE VECTORIELLE 2011-2012

EXERCICE I :

EXERCICE I I:

EXERCICE I II:

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN D’ANALYSE VECTORIELLE 2011-2012

EXERCICE I :

1°)

a) Montrons que d est une distance sur


*
d étant définie comme ci-dessus (sur + ), il s’agit de vérifier trois points :

x,y *, d(x,y) = 0 x=y


+

On a d(x,y) = 0 | - |=0
= 0
=
x=y
x,y *,
+ d(x,y) = d(y,x)

On a : d(x,y) = | - | = | - | = d(y,x)
x,y,z +*, d(x,y) d(x,z) + d(z,y)
On a : d(x,y) = | - |= | – + - |
| – |+| - |
d(x,z) + d(z,y)
Conclusion : d est une distance sur *
+

b) Déterminer la boule de +*de centre 1 et de rayon r pour la distance d


*
x + , on a : x Bd(1,r) d(1,x) < r
|1 - | < r
]1 – r; 1 + r[

Si r 1, ]1 – r; 1 + r[ donc x ] ; + [, car > 0


D’où Bd(1,r) = ] ;+ [

Si r 1, ]1 – r; 1 + r[ soit x ] ;+ [
D’où Bd(1,r) = ] ; [

c) On pose xn = n, la suite (xn)n * est-elle de Cauchy pour d ?

On remarque que A > 0, n,m *, n,m E( ) + 1, on a :

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D(xn,xm) = | - |
| |+| |
+
A
En effet, n,m E( ) + 1 n,m >

n, m >

, <

+ <A

Ainsi, A > 0, NA */ n,m , n,m NA, d(xn,xm) A. PrendreNA = E( ) + 1


Conclusion : (xn)n *est de Cauchy pour d dans +*

2°)

a) Montrons que est une distance sur

Il s’agit encore de vérifier les trois points


x,y , (x,y) = 0 x=y
On a : (x,y) = 0 | |=0
=0
=
x=y
x,y , (x,y) = (y,x)
On a : (x,y) = | |=| + |=| | = (y,x)
x,y,z , (x,y) (x,z) + (z,y)
On a : (x,y) = | | = | + |
| |+| |
(x,z) + (z,y)
Conclusion : est une distance sur

b) Décrire la boule B(0,1) relativement à


x ,x B (0,1) (0,x) < 1
| |< 1
| – 1| < 1
ex ]0 ;2[
x ]- ; ln2 [
D’où B (0,1) = ]- ; ln2[

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c) On pose yn = -n. La suite (yn)n est-elle de Cauchy pour ? Est-elle


convergente ? Conclure

On remarque que: A > 0, n,m *, n,m E(ln( )) + 1, on a :


(yn,ym) = | |
=| |
| |+| | = e-m + e-n
A
En effet, n,m E(ln( )) + 1 n,m > ln( )
en,em>
e-n,e-m<
e-n + e-m< A
Ainsi, A > 0, NA / n,m , n,m NA, (yn,ym) A
Prendre NA = Sup{ E(ln ) + 1 ; 0}
(yn)n est donc de Cauchy pour dans

l , si on pose A = et NA = Sup{ 1 ; E(ln( )) + 1}, on a :


A >0, NA , et n ,n NA ; n > ln( ) en>
e-n<
- e-n> -
el - e-n>
(l,yn) > ie (l,yn) > A
Ainsi, l , A > 0, NA / n , n NA, (l,yn) > A. D’où l n’est pas limite de (yn).
Mais alors, (yn)n n’a pas de limite dans ( ) ie (yn)n n’est pas convergente.
(yn)n est de Cauchy mais non convergente : ( ) n’est pas complet.

EXERCICE II :

1°) définie par ( , )= est –elle prolongeable par continuité en


(0,0) ?

On remarque que lim( , ) ( , ) ( , ) = lim ( ) ( )


= lim = ,

Alors que lim( , ) ( , ) ( , ) = lim ( ) ( )


= lim =

Comme lim( , ) ( , ) ( , lim( , ) ( , ) ( ) n’est pas prolongeable par


continuité en (0,0)

2°) définie par ( , )= admet-elle une limite quand (x,y) tend vers
(0,0) ?

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On remarque que : ( , ) {(0,0)}, | ( , )| = | | sin | |

Comme lim( , ) ( , )| | = 0, on a aussi lim( , ) ( , ) ( , )=0

Donc, oui , h2 admet une limite, égale à 0, quand (x,y) tend vers (0,0).

3°) Soit la fonction g définie de vers par ( , ) = , si ( , ) ( , )et g(0,0)=0

a) G est-elle continue en (0,0) ?

| ( , )| = +
| | | |
( , ) {(0,0)}, on a : +

| | + | |, 1 1

Commelim( , ) ( , ) (| | + | |) = 0, on a

lim ( , ) = 0 = (0,0), ù (0,0)


( , ) ( , )

b) G est-elle de classe
g est de classe sur {(0,0)} comme fraction rationnel sur son ensemble de
définition

De plus, ( , ) {(0,0)}, ( , )=
( )
et ( , )=
( )

( , ) ( , ) ( , ) ( , )
(0,0) = lim = lim = 1 et (0,0) = lim =1

Comme lim( , ) ( , ) ( , ) = lim = (0,0), on peut dire que n’est


pas continue en (0,0).

Ainsi, g n’est pas de classe en (0,0), donc g n’est pas de classe .

4°) Soient =] ; [×] ; [ un ouvert de et : définie par ( , )= +

a) Montrer que f est strictement négative sur U


On remarque que : ( , ) , ( , )= ( 1) + ( 1)

Or ( , ) , : >0 1 < 0, ( 1) < 0 (1)

De plus , ( , ) , : > 0, > 0, 1 < 0, ( 1) < 0 (2)

(1)+(2) ( , ) , ( 1) + ( 1) < 0 ( , )<0

D’où f est strictement négative sur U.

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b) Montrer que f admet un unique extremum surU

On remarque que : ( , ) , ( , )=2 = (2 1)

Or la fonction : est strictement positive sur ] ; [, tandis que la fonction : 2 1


s’annule une seule fois sur ]0; 1[

Ainsi s’annule une seule fois sur U.

Comme une extremum ne peut être atteint que lorsque les deux dérivées partielles s’annulent,
on peut déjà dire que f admet au plus un extrémum sur U. (1)

De plus, on remarque que lim( , ) ,


( , )= = lim( , ) ,
( , ), ce qui veut

dire que, sur , f est soit constante, soit non monotone. Or f n’est pas constante, car n’est
pas égale à 0 donc f est non-monotone.
En outre, f est continue sur U.
Mais alors, une application continue et non-monotone sur un ensemble y admet au moins un
extremum. (2)

(1) Et (2) f admet exactement un extremum sur U.


c) De quel type d’extremum s’agit-il ? Déterminons sa valeur

On remarque que , = 1 + × 1 , d’où

, < ( , ) ,
( , ) et , < lim( , ) ,
( , )

Ainsi, quand (x,y) parcout U, il y a décroissance puis croissance de f comme f est continue,
ceci révèle la présence d’un minimum : l’extremum unique est un minimum.

On a : ( , ) , ( , )=2 1+ et ( , )=2

Ainsi ,

( , )=0
2 1+ =0
(2 1) = 0
( , )=0

1
= , 0
2
2 1+ =0
1
=
2
5
=
8

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L’extremum de f sur U vaut donc ;

d) Montrer que ( , ) ( , )<0

On sait déjà que ( , ) , ( , )<0

De plus, ( , ) , ( , ) , = 1 + × 1

D’où ( , ) ( , )<0

EXERCICE III :

1) Soient les domaines = ( , ) , , , + ,


= {( , ) [0; 1] × [0,1]; + 1}, = {( , ) ; +
0, + 0}

= {( , ) , 0, 0, + 1} avec ,

Représentation des domaines


En dehors de , les expression des domaines sont assez explicites

1 1 1 1
= ( , ) , + ; +
2 4 2 4

Calcul d’intégrales :

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( + ) ( ) ( + ) ( )
=

( + ( )
= + 1)

= [( + 1) 2 ]

= [ ( + 2) 2 ]

=2 5

=
1+ + 1+ +

= ln(1 + + )
2

= ln(2 + ) 2
2 2
1
= ln(2 + ) + ln(2 + ) 2
4 4 2 4
1 1 1 1 1
= + 2
4 4 2 4 2
3 3 1
=
4 4 4
1
= (3 3 1)
4

( + )

Si on passe en coordonnées polaires (r, ), par x=rcos et y=rsin , ona :

Par ailleurs,

= {( , ) , + 0, + 0}
= {( , ) ×[ , ], 0, 0}
= {( , ) ×[ , ], , }

On peut scinder en une partition de deux domaines (en-dessous de l’axe des abcisses) et
(au –dessus)

On a alors = {( , ) ×[ , ], }

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Or , [ ] , ], < sin , d’où ( , ) ( 0 cos )

Ainsi, = ( , ) × , ; =

Avec = ( , ) × 0, ; sin cos

Comme ( , ) , 0, on a 0 ( 0)

Soit = {( , ) × ,0 ;0

Alors,

= = +

= +

= +
4 4

1 1 1 3 1
= cos 4 + 2 + + (cos(2 ))
4 8 2 8 4

1 1 1 30 1 1
= 4 + 2 + + 2
4 32 4 8 4 2

3 1 1
= + = (3 + 8)
64 3 64

1
= = =
2

= ( )
2

=
2 2 4

1
=
8

2) Calculer J
On peut considerer que est paramétré par =2 1 et Y=y

Alors , dX=4ydy et dY=dy, d’où

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= (4 ) + (2 1)

= (4 +4 4 + 1)

4 4
= + +
5 3
22
=
15

3) Calcul de K

Si on note D’ le domaine plan défini par = {( , ) , +( 2) 1}

On a : = ( , , ) ;( , ) 1+ ( 2)

( 2)

D’où

( )
=
( )

( )
1
=
2 ( )

1
= ( 2)
2

1
= ×( 2) ( 2) ( 2)
2

Comme

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1 1
×( 2) ( 2) = ×( 2) ( 2)
2 2

= ( 2)
6

= 0 =0

Et

( 2) = ( 2)

= ( 2) , =

2
=

= cos , =2+

1
= × (1 + 2 )
2

1 1
= × + 2
( )2 2

= × = = =0
2 2 4 8

On a encore =0

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EXAMEN FINAL : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2009 -2010

EXERCICE I :
Soit (E,d) un espace métrique .on pose pour x,y E d’(x,y) = ( , )
1) Montrer que d’est une distance sur E
2) Enoncer les conditions suffisantes sur une fonction f : pour que
(x ;y) f(d(x ;y)) soit une distance sur E
( ; )
3) Montrer que l’application d’’ définie sur E*E par d’’(x ;y) = est une distance
( ; )
sur E
4) Comparer les distances d et d’’
5) On pose E = et d égale à la valeur absolue. Déterminer et construire (0 ; )

EXERCICE 2
1) On définie la fonction f : par f(x,y) = + 3 x - 15x-12y
a) Determiner les points critiques de f
b) La fonction f présente telle un extremum local en chacun de ses points critiques ? si
oui s’agit t-il d’un minimum ou un maximum ?
2) Soit u un endomorphisme de ,
a) Montrer que u est différenciable en tout point a et déterminer la différentielle de
u.
b) On définie par < , > le produit scalaire habituelle de ( c est à dire attacher a la
norme euclidienne ). Soit g la fonction définie de par g(x) = <u(x) , x> ,
x .

Etudier la differentiabilité de g

3) On définit la fonction h de par


( , ) (0,0)
h(x,y) = montrer que h est de classe sur
(0,0) = 0
( , ) (0,0)
4) On définit la fonction de par (x,y) = étudier la
(0,0) = 0
différentiabilité de en (0,0)

EXERCICE 3
1) D1 ={(x,y) 0 1 1 x + y 4} et 1 = {(x,y) x 0 1 + 2 } sont
deux domaines du plan f1 et g1 deux fonctions définie respectivement sur D et par
f1(x,y) = ( )( g1= +
)
a) Dessiner D1 et 1 dans des repères différents
b) Calculer I1 = f1(x, y)dxdy et J1 = g1(x, y)dxdy

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2) Dans le plan muni d’un repère, la parabole d’équation y = -2 et la droite


d’équation y = x+ 2 délimitent un domaine D2. 2 désigne le bord de D2
parcourue une fois dans le sens direct
a) Dessiner 2
b) Calculer l’intégrale curviligne I2 = +
3) Calculer I3 = où D3 ={ (x,y,z) 0 x , 0 y , 0 z , x + y + z 1}
4) Soit 4 = { (x,y,z) , + + = 25 , 0 x {(x,y,z) , z = 3}calculer
le travail effectué par le champ de force F = (y,z,x) suivant 4 parcouru une fois dans
le sens direct

5) Calculer l’intégrale de surface I5 = + dxdz + dxdy est le coté


intérieur de la sphère d’équation + + =1

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EXAMEN FINAL : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2008-2009

EXERCICE I :
1) Soient A et B deux parties d’un espace métrique (E,d) telles que A B
montrer que si A connexe alors B connexe.
2) Soient (E,d) et (F, ) 2 espaces métriques , f : E F une application
continue. Montrer que le graphe de f définie par G(f)={(x,y) E*F ,y =
f(x)} est fermé dans E*F
3) Soient (E,d) un espace métrique et : telle que :
i. x +
(x) = 0 x = 0
ii. est croissante
iii. x, y + , (x+y) (x) + (y)
a) Montrer que : E*E définie sur par
(x, y) = (d(x, y)) , est une distance sur E.
b) soit (di)i une suite bornée de distance sur E. montrer que d’ définie par
( , )
x , y E d’’(x ,y)= est une distance sur E.
c) Application : montrer que si (di) i est une suite de distances sur E ,
( , )
l’application définie par x , y E d’’(x ,y) = ( ( , ))
est une
distance sur E.

EXERCICE 2
( , ) (0,0)
1) On définie la fonction f de par f(x,y) =
(0,0) = 0

a) Montrer que f est continue sur .on étudiera particulierement la continuité au


point(0,0)
b) Etudier la différentiabilité de f en (0,0)
2) soit la fonction f définie de par f(x,y) =( x + + 2y)
a) Montrer que f admet un point critique ( , ) que l’on déterminera
b) Ce point est –il un extremun local ?si oui de quel type ?
c) soit x etudier les variations de la fonction y f( ,y) puis comparer
f( ,y) et f( , )
d) En etudiant les variations de x f(x , ) comparer f( , ) et

f(x , )

e) f admet -elle un extremun global en ( , ) ?

EXERCICE 3

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1) Soit A le triangle du plan définie par 0 x, 0 y , x + y 2 calculer I1 =

( )
2) Soit D le quart de boule de définie par D= { (x,y,z) , + + 1,0
x , 0 y 0 z} calculer l’ intégrale tripple J = 2
3) Trouver le travail fourni pendant le déplacement d’une particule dans le champs de
force F = 3x2 i + (2xz-y)j +z k le long du segment joignant l’origine O du répere au
point A (1,1,1)

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CONTROLE CONTINU : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2009-2010

EXERCICE I :
1. On considère . Munie des distances de et ds telles que pour A(x,y) et B(x’,y’) on
ait :

de(A,B) = (x x’)2 + (y y’)2 et d(A,B) = |x-x’| +|y-y’|

a) Déterminer et représenter graphiquement les boules (O,1) et (O,1) avec


O(0,0)
b) Déterminer et représenter graphiquement les boules ouvertes pour ( , ) contenue
dans (O,1) .
c) Déterminer et représenter graphiquement les boules ouvertes pour ( , ) contenue
dans (O,1) .
| |
2. Exemple de norme dans pour : pour (x,y) , on pose ||(x,y)|| =
montrer que ||.|| est une norme sur .
3. on note par d la distance euclidienne sur . pour A ,B on pose
( ; ) , é
(A,B) =
( , )+ ( ; )

a) montrer que est une distance sur


b) Soit A distinct de O(0,0). On pose r = d(O,A) . déterminer et représenter
graphiquement les ensembles (A,r) et ( ,3 )

EXERCICE 2
1) On considère l’espace vectoriel
a) Soit une norme sur soient x ,y , montrer que | (x) - (y)| (x-y)
b) Montrer que est une application continue de
c) Montrer que S = { x , (x) = 1} est une partie compacte de
d) Soit une autre norme sur .montrer qu’il existe deux constantes positives C1 et
C2 telles que : x S C1 ( ) C2 et x (x) C1 ( ) C2 (x)
2) Soient E et F deux espaces vectoriels normés de dimensions finies. Soient f : E F
une application linéaire .montrer que f est continue.

EXERCICE 3
1) On définie sur les fonctions f1 et f2 par :

( , ) (0,0) ( , ) (0,0)
(x,y) = (x,y) =
(0,0) = 0 (0,0) = 0

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a) Montrer que n’est pas continue au point (0,0).


b) Montrer que tinue au point (0,0)

2) On définie la fonction f de par :

( , ) ( 1,1)
f(x,y) =
( 1,1) = 0

a) montrer que x , y , 2|(x+1)(y-1)| (x+1)2 + (y-1)2


b) pour (x , y) ( 1,1) écrire f(x,y) en fonction des termes (x+1) et (y-1)
c) déterminer une constante positive C telle que pour (x , y) ( 1,1) on a
|f(x , y)| C (x + 1)2 + ( 1)2
d) en déduire que f est continue au point ( 1,1)

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CONTROLE CONTINUE : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2008-2009

EXERCICE I :
Soient (E, d) un métrique.
1. Rappeler les définitions ci-dessous :
1.1. (E, d) est un espace métrique complet.
1.2. K est une partie compacte de (E , d)
1.3. C est une partie connexe de (E , d) .
2. Soient A et B deux parties de E.
2.1. Montrer que = U
2.2. Montrer que A B .donner dans munie de la distance eucludienne un
exemple où l’inclusion est stricte.
3. Soit A une partie compacte de E et x E tel que x n’appartienne pas à A. Montrer qu’il
existe deux ouverts U et V de E vérifiant : x U , A V et U V =

EXERCICE 2
Soit (E , d) un espace métrique et a E .pour x ,x E. on pose
0 =
(x , y) =
( , )+ ( , )

1. Montrer que est une distance sur E


2. Soit b E b a
2.1. Quelle est la boule ouverte de centre b et de rayon d (a,b) pour (E, ) ?
2.2. On suppose E = et d égale à la distance euclidienne sur .representer
graphiquement cette boule pour a=(1,1) et b =(0,0)
3. Soient (E’ ,d’ ) un espace métrique et f une application définie de E vers E’.montrer que
les conditions suivantes sont équivalentes.
i. L’application f est continue de (E, ) vers (E’,d’)
ii. L’application f est continue en a de (E, ) vers (E’,d’)
iii. L’application f est continue de (E, ) vers (E’,d’)

EXERCICE 3
On suppose munie de la norme euclidienne || . ||

1. On définit la fonction f de vers par (x , y) = . f est-elle


prolongeable par continuité en (0,0) ?`
2. Etudier la différentiabilité en (0,0) de la fonction définie de vers par :

(x , y) = +

3. On définit la fonction f de vers par (x , y) = .( , ) (0,0)et


f(x,y) = 0.
i. Trouver une constante positive C telle que ( x , y) on a : f(x,y) C||(x,y)||

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.CONTROLE CONTINUE : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2007-2008

EXERCICE I :

1. Rappeler les définitions d’un espace métrique complet et d’un espace métrique
compact
2. (E,|| . ||) est un espace vectoriel normé. A et B deux parties de E.

On note A + B = {a + b / a A et b B}
a) Montrer que si A est ouvert, alors A + B est ouvert
b) Montrer que si A est compact et B est fermé, alors A + B est fermé.

3. Montrer que dans un espace vectoriel normé (E, || . ||) tout chemin joignant l’intérieur

d’une partie A et l’extérieure de A rencontre la frontière de A ; c.-à-d. si a ,b


, : [0,1] E un chemin tel que (0) = a et (1) = b, alors ([0,1]) Fr(A)

EXERCICE 2
1. Etudier la continuité en (0,0) de la fonction g définie de vers par

( , ) (0,0)
( )
g (x,y) =
(0,0) = 0

2. Étudier la differentiabilité en (0,0) de la fonction h définie de vers par

0
h(x,y) =
0 =0

3. soit f vers définie par f(x,y) = (y2 + 4y + x )


a) Déterminer les points critiques de f
b) montrer que f admet un extrémum local atteint en un point A( , ) que l’on
déterminera
c) soit x . en étudiant les variations de la fonction : y f( , y)puis comparer
f( ,y) et f( , )

d) En étudiant les variations de fonction : x f(x , ) comparer f( , ) et f(x , )


pour x quelconque.
e) f admet-elle un extrémum global en ( , ) ?

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EXERCICE 3
1. Calculer les intégrales multiples suivantes :
a) I = où D est l’intérieur du triangle de sommet O , A(1,2) et B(3,3) dans le
plan muni d’un repère orthonormé (O , I ,J )

b) J = où P est l’intérieur de la pyramide régulière de sommet S( 0,0,1 ) ,


A(1,1,0) B(-1,1,0) , C (-1,-1,0) et D(1,-1,0) dans l’espace muni d’un repère
orthonormé (O, I, J, K)
2. Calculer l’intégrale K = ( + )( ) où D est le domaine carré délimité
par les droites d’équations : x + y = 1 , x – y = 1 , x + y = 3 et x –y = -1.

NB : on posera u = x + y et v = x – y avec une représentation du domaine D ainsi que son


image par la transformation (x , y) (u , v).

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RATTRAPAGE : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2008-2009

EXERCICE I :
On considère un espace métrique (E ,d). Montrer que pour A E:

1. d(x ,A) = d(x, )


2. d(x ,A) = 0 si et seulement si x
3. |d(x ,A)-d(y ,A)| d(x ,y)
4. (A) = 0 si et seulement si A est un singleton où (A) est …… de A

EXERCICE 2
1. Déterminer les limites en (0, 0) de chacune des fonctions de deux variables ci-dessous
a) f(x,y) =
)

b) g(x,y) =
2. on définie la fonction h sur par h (x,y) = x3 + y3 -9xy + 27
a) Déterminer les deux points critiques de h
b) Vérifier pour chacun de ces points si c’est un extremum. Si oui lequel ?

EXERCICE 3
1. On considère l’intégrale généralisée I = dx. Vérifier que c’est une
intégrale convergente et déterminer sa valeur numérique
2. Soit A le triangle du plan définie par 0 x , 0 y , , x + y 2}

Calculer J = ( )

3. Calculer l’intégrale triple k = où p est le domaine de l’espace


( )
délimité par les plans : x = 0 ,y = 0,z = 0 et + + =1

EXERCICE 4
Résoudre les systèmes différentiel suivant

=4 10 5
= +
1) =3 5 +2 2)
= 4
=2 4 +2

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RATTRAPAGE : ANALYSE DANS LES ESPACES VECTORIELS 2010-2011

EXERCICE I :
1) On considère le plan muni d’un repère orthonormé direct.
a) Calculer les intégrales doubles ci-dessous :

I= ( + )( ) où D est le domaine délimité par les paraboles x = y2 et y = x2

J= dxdyoù D ={ x2 + y2 1 0 x , 0 y }

K= avec D domaine délimité par les droites x = 2 ,y = x et l’hyperbole xy = 1

b) Calculer les intégrales curvilignes ci-dessous en prenant le sens direct :

i. = dy. Où L est le triangle formé par les axes de coordonnées et la droite x + y


=2
= où L est le quart de cercle de centre l’origine et de rayon 1 du
premier quadrant.
2) On considère l’espace munie d’un repère orthonormé direct
a) Calculer L = (x2 + y2)dxdy avec D ={(x,y,z) 0 z , x2 + y2 + z2 9}
b) Calculer l’intégrale de surface = + + avec S la surface
extérieure de la pyramide délimité par les plans :
x = 0 , y = 0 ; z = 0 et x + y + z = 1

EXERCICE 2
1) On considère les fonctions f et g définies de vers par :

( , ) (0,0) ( , ) (0,0)
(x,y) = (x,y) =
(0,0) = 0 (0,0) = 0

a) Etudier la continuité des fonctions f et g au point (0,0)


b) Etudier la différentiabilité des fonctions f et g en (0,0)
2) On considère les fonctions et définies de vers par :

(x ,y) = x3 + y3 -9xy +27 et (x ,y) = x4 + y4

a) Déterminer les points critiques de et étudier la nature de chacun de ces points .


b) Déterminer les points critiques de et étudier la nature de chacun de ces points .

EXERCICE 3
1) Rappeler la définition de : chemin dans un espace métrique, espace métrique
connexe espace métrique connexe par arc.

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EBAUCHE DE CORRECTION
2
Soit h:
/( + )
h(x,y)= si (x,y) (0,0)
(0,0) = 0

*Montrons que h est de classe c 2 sur 2

h est de classe c 1 sur 2


\(0,0) comme rapport de fonctions de classes c 1 (fonctions
polynomiales)

-Montrons que h est de classe c 1 en (0,0)

(0,0) + (1,0) (0,0) ( , 0)


lim = lim

= lim 0

=0

2 ( + ) 2 ( )
) = ( )=
+ ( + )

2 +2 2 2
= =
+ +

Or =2

D’où lim( , ( , ) = 0 car 2 0 quand (x,y) (0,0)

( , )
Donc lim = lim( , ) ( , )

( )
ii) = = ( )

3 +3 2
=
( + )

3 + 3 ( + )
=
( + ) ( + )

3
+

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= 3x2

D’où lim( , ) ( , ) =0 car 3 0 quand (x,y) (0,0)

2
Soit f :

( , )= +3 15 12

1) Determinons les points critiques

Ce sont les points tels que :

( , )=0

( , )=0

On a :

=3 +3 15 = 0 ( + ) 2 5 = 0 (1)

=6 12 = 0 = 2 (2)

(1) et (2) implique

( + ) 9 =0

+ =3 + = 3
=2

=1 =2 1 2
ou
=2 =1 2 1

Posons = (1,2) , (2,1), ( 1, 2), 2, 1)

Les points critiques sont A1, A2, A3 et A4

b) recherche des extremums

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calculons pour chacun de Ai i=1 à n , les valeurs r , s et t

= =6

= =6

= =6

(1,2) (2,1) ( 1, 2) ( 2, 1)

r= 6x 6 12 -6 - 12

t= 6x 6 12 -6 - 12

S=6y 12 6 - 12 -6

S2 – t. r 108 -108 108 -108

- A1 et A3 ne sont pas des extrémums

- A2 et A4 Sont des extrémums

• A2 est un minimum

• A4 est un maximum

D’après 2) d’(x,y)=f(d(x,y)) est une distance sur E

4) comparons les distances d et d’

, , ( , ) 0 1+ ( , ) 1

( , )
1

( , )
( , )
( , )

( , ) ( , )

5) Déterminons et construisons Bd’’(0, )

Bd’’(0, ) = (0, ) <

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( , )
D(0,x)< <
( , )

| |
| |
<

2|x|< 1 + | |

|x|< 1

C’est le segment de la droite réelle de bornes -1 et 1

Exercice 1

D(x,y) = ( , )

1) Montrons que d’ est une distance sur E

i) positivité
d(x,y) 0 ( , ) 0
( , ) 0

ii) séparation

, E, ( , )=0
( , )=0
X = y car d est une distance

iii) symetrie

, E, ( , ) = ( , )= ( , )

D’où ( , )= ( , )

iv) inegalité triangulaire

, , E, ( , )= ( , ) ( , )+ ( , )

( , ) + ( , )

Ainsi ( , ) ( , )+ ( , )

De i) ,ii) ,iii), iv) on conclut que d’ est une distance sur E .

(x,y) ( , )

Condition suffisante pour que f soit une distance sur E


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• (0) = 0

• ( + ) ( )+ ( )

2) Montrons que l’application d’’ sur × tel que :


( , )
( , )= soit une distance sur E
( , )

+ +
Soit f :

• (0) = =0

• comme inverse d’une fonction continue


+
• ( + )= = +
1+ + 1+ + 1+ +

+ 0 0
1+ 1+

D’où ( + ) ( )+ ( )

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EXAMEN D’ANALYSE VECTORIELLE 2010-2011

EXERCICE I :

1) Soit N l’application définie de 2 vers par N(x, y) = 4 + 9 .


a) Montrer que N est une norme sur 2.
b) Dessiner la boule de centre O(0,0) et de rayon 1 pour la norme N.
2) Soient E un espace vectoriel et V un sous espace vectoriel de E. Montrer que
l’adhérence V de V est un sous espace vectoriel de E.
3) Soit (E, d) un espace métrique. Montrer qu’une boule ouverte de E est une partie
ouverte de (E, d).

Exercice 2. 8 points
2
1) Soit h la fonction numérique définie sur \(0,0) par h(x, y) = .
2
a) Déterminer un réel strictement positif C tel que (x, y) \(0,0), |h(x, y)|
C(|x|+|y|)
b) Montrer que h admet une limite en (0,0) et la déterminer.
( )
2) La fonction définie par (x, y) = admet-elle une limite en (0,0) ?

2 ( , ) (0,0)
3) Montrer que l’application f définie de vers par f(x, y) =
0 ( , ) = (0,0)
1
est de classe C
4) Soit g la fonction définie de 2 vers par g(x, y) = x3 + y3 + 6(y2 – x2)
a) Déterminer les points critiques de g.
b) En utilisant les expressions de g(0, t) et g(t, 0), montrer que (0,0) n’est pas un
extremum bien qu’étant un point critique.
c) Déterminer la nature de (4, 0)

Exercice 3. 8 points
2
1) Calculer I = où D = {(x, y) ,x 0 x2 + y2 y}
2
2) Calculer J = où A = {(x, y) , x 0 y2 – 2px 0 et x2 – 2py 0}
2 2
avec p +NB : Envisager le changement de variable x = u v et y = uv
3
3) Soit D = {(x, y, z) , x 0, z 0, x + y + z 1}. Faire une esquisse graphique de D
puis Calculer K = ( + + )
4) On suppose le plan muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J). On considère les
points A(2, 4), B(1, 1) et la courbe ( ) d’équation y = x2 . Soit D le domaine du plan
délimité par la courbe ( ), les droites (AB) et (OA). On désigne par la frontière de D
parcourue une fois dans le sens direct.
a) Représenter graphiquement le domaine D et la courbe .
b) Calculer l’intégrale curviligne L = ( + ) +

5) Calculer le flux du champ de vecteurs = 4xz - + à travers la sphère unité de


3
.

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TD

EXERCICE 6:

2
Montrer que la fonction f définie de vers par f(x, y) = si (x, y) (0, 0) et f(0, 0) =
0 est de classe C1 sur 2

Solution :
2
Soit (a, b) , montrons que les dérivées partielles en (a, b) existent et sont continues.

Si (a, b) (0, 0), f(x, y) est de classe C1 comme rapport de fonctions polynomiales
dont le dénominateur ne s’annule pas.
Si (a, b) = (0, 0) :
Vérifions que f est continue en (0, 0) :
| |
|f(x, y)| =
| |
0
( , ) ( , )

f(x, y) tend vers 0 = f(0,0) quand (x, y) tend vers (0,0)


f est continue en (0,0).

Existence des dérivées partielles :

( , ) ( , )
(0, 0) = lim =0

( , ) ( , )
(0, 0) = lim =0

Continuité des dérivées partielles en (0, 0) :

2 ( + ) 2 ( )
( , )=
( + )

=( )

| | | |
( , ) = = y4 0 quand ( , (0, 0)
( ) ( )

lim ( , )=0= (0, 0)


( , ) ( , )

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( , ) est continue en (0, 0).

( )
( , )= =
( ) ( )

| | | | | |
( , ) = |3 + | 0 quand (x,
( ) ( )
y) (0,0)

lim ( , )=0= (0, 0)


( , ( , )

( , ) est continue en (0, 0).

De tout ce que précède, f est de classe C1.

2
Exercice 7 : Soit la fonction f définie de vers par :

( , )= ( , ) ( , ) ( , )=
+
2
1) f est-elle continue en tout point de ?

2
f est une fraction rationnelle sur \ {(0,0)} donc continue.
| | | | | | | |
|f(x, y)| = 0 quand (x, y) (0, 0)

|f(x, y)| tend vers 0 quand (x, y) tend vers (0, 0)

Donc f est continue en (0, 0)

2
D’où f est continue en tout point de

2
2) Montrer que f est différentiable en tout point de U = .

Soit (a, b) U, on a :

[( , ) ] ( , ) 1 ( + ) 1 ( + ) (
= =
( + ) + + ( + )(( + ) + )

[( , ) ] ( , )
On a lim 2

Donc f est différentiable sur U.

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CC THERMODYNAMIQUE 2011-2012

EXERCICES I:

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC THERMODYNAMIQUE 2011-2012

EXERCICES :

1° a – Travail et chaleur pendant la détente réversible

Q = CVdT + ldV
= ldV (détente isotherme donc dT = 0)

= PdV (gaz parfait)

Q = ln

Q = ln

AN : Q = 1,013 × 105 × 10-3ln

Q = 70,21 J

W = -PextdV
= - PdV (réversible)

W =- ln =-Q

W = - 70,21 J
b – Travail et chaleur pendant la détente irréversible

W = -PextdV
W = - Pf(Vf – Vi) (irréversible)

= - PB(VB – VA)
Or PBVB = PAVA = nRT

W=- (V V )

, × ×
AN : W = (2 × 10 10 )
×

W = - 50,65 J

Q = CVdT + ldV or dT = 0
= PdV

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Q = PB(VB – VA) = -W

Q = (V V )

Q = 50,65 J
2° a – Equation d’état du gaz

= + avec = ; on a :

= +

= +

V= + cte(P)

X=

( )
= +

( )
= or X = =

D’où cte(P) = K

Donc l’équation d’état devient V = +

b–

= + =

=1
+

+
ln + ln
+

A.N : à faire
c–

énergie potentielle négligeable, donc =0 =

= 0 (adiabatique)

= + = 0 le gaz tend à être parfait car = 0, donc = . Soit :

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= + =0
=
3
= = gaz monoatomique( = 1)
2
3
= ( )
2
A.N : à faire
3° a –

1ère méthode

= +
= +
= +( )

+ ( )= = = =

= + = +

Or, d’après l’équation de Van der Waals, + =

d où = +

2ème méthode

= + or + ( )=

= = +

= = = +

b–

= + = + +

= = + = + + = + =

Donc, =

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c–

Adiabatique : = 0 , soit = 0 donc (1)

=0= or constante donc

=0 = 0 donc = 0 car constante

On a : = = = (2)

(2) dans (1) donne

Or, d’après l’équation de la question a – on aa + +( )


donc = soit + d’où :

= = = [ ( )]
+

+

A.N :à faire
4 – a ) coordonnées thermodynamiques P,V,T

P
A B
3atm

1l 4l

(gaz parfait ) = (monoatomique)

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- réchauffement isobare
(3 × 1,013 × 10 )10
= = = = = 0,86828 .
350

= =3 = 303900

0,86828 × 450
= = = = 1,285 ; = 1,285
303900

= = 450 ; =4

0,886828 × 450
= = = = ; = 97981,5
4 × 10

= (adiabatique) = (isochore) =4

1
= = = 303900 = 30150,69 ; = 30150,69
4

30150,69 × 4 × 10
= = = = 138,89 ; = 138,89
0,86838
– b) ?

= + + + et

( )

ln

=0
3 3
= (adiabatique) = = ( )
2 2
Calculer et voir.

= + + +
3
= ( )+ ( )
2

= ln

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3
= ( )
2
=0
Calculer et comparer avec

Puis répondre à la question.

Ce qui est attendue comme réponse : Oui, il est vérifié, car

– c)

Il s’agit d’un moteur. En effet, < 0. De plus, l’on se rend compte que le cycle se fait
dans le sens des aiguilles d’une montre.

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EXAM DE THERMODYNAMIQUE 2011-2012

EXERCICE I:

EXERCICE II

EXERCICE III

PROBLEME

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAM THERMODYNAMIQUE 2011-2012

EXERCICE I :

Calcul de l’entropie créée :

dSunivers = dSsource + dSgaz

dSsource =

dSgaz =

= car dT=0

= car gaz parfait

= dv =

Sunivers = +

Sunivers = +

Sunivers = 0,136 J/K


EXERCICE II :

Calcul de W

W = |Qchaude | – Qfroide = 2500-1750 = 750 j

W = 750 J

Calcul de l'éfficacité

p = |Qchaude|/W = 2500/750 = 3,33

p = 3,33

PROBLEME :
1) Travail échangé

diatomique = 7/5 on prend V2 = 18 litres

W 1-m = A(A1-Am-Vm-V1)
= - (V1-Vm)(P1+Pm)/2
= 4 × 10 × 1,013 × 10 × 4
= - 1620,8j
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W m-2 = - pdv =
=
W m-2 = = 36 × 1,013 × 10 ×
W m-2 = - 4006,419 j

W 1-2 = W 1-m + W m-2


= -1620,8 j + -4006,419 j
W1-2 = -5627,219 j

2) Déduction de la chaleur échangée:

u = Cv T = W 1-2 + Q
Q = Cv T – W 1-2
= nR T – W1-2
= (PmVm – P1V1) – W 1-2
= (6 × 6 2 × 2) × 1,013 × 10 × 10 + 5627,219
Q = 13731,219 j

3) Variation d’entropie S1-2 du gaz

dS = dS1-m + dSm-2

= +

= +

= +
(or dTm-2=0)
= + +

= + +

= + +

S1-2 = + +

S1-2 = 10,386

4) expression de T en fonction de V

PV = nRT =
d'où T =

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or P = aV + b ; en faisant P – P1 = ( 1)

P= 1+ 1

on trouve b = 0
Soit P = = 1,013 × 10

T =7,5 × 10

5) expression de T en fonction de S sur A1-Am

= = = +

S – S1 =

or T =7,5 × 10 ie V = et S1 = 0

S= + ( 1)

S= ( ) ( 1) (7,5 × 10 ) ( 1)

( ) ( ) ( )
Soit alors T=

T=

6) diagramme entropique T= f(S)

Sur A1-Am, on a T =
Sur Am-A2, T = cte (isotherme) : T = T(Am) = Tm =7,5 × 10 = 7,5 × 10 × 36 × 10 =
2700
D’où le graphe suivant :

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EXAM THERMODYNAMIQUE JUIN 2009

EXERCICE I :

Une mole de gaz parfait diatomique ( = ; = ) dans les conditions normales de


pression ( = 1 , = 273 ) et de pression subit une suite de transformations
supposées réversibles :

: chauffage à pression constante jusqu’à doubler de volume,


: détente adiabatique jusqu'à tripler le volume initial.
: Refroidissement à volume constant
: Compression adiabatique jusqu’à retrouver l’état initial.
1) Donner en fonction de Po et Vo coordonnées du point initial A, les coordonnées des
points B,C,D dans l’espace (P,V)
2) Représenter sur in diagramme de Clapeyron, le cycle de transformations.
3) Ce cycle est t’il celui d’un moteur ou d’un réfrigérateur? Justifier très brièvement la
réponse.
4) Calculer le rendement de cette machine.

EXERCICE II :

On introduit dans une enceinte rigide de volume V o=2 litres, maintenue à la pression
atmosphérique, thermostatée à 100oC :1g de glace (eau solide) à 0oC.
Données à Po=1atm :chaleur massique de l’eau liquide C=4,2Kj/K/° ; chaleur latente de
vaporisation de l’eau à 100°C Lv=2257 Kj/Kg ;chaleur latente de fusion de la glace à 0°C
Lf=334 Kj/Kg ; volume massique du liquide Vf=1l/Kg.
1) Calculer l’état final
2) Calculer l’entropie créée.

PROBLEME :

Un cylindre rigide calorifugé est divisé en deux compartiments (1) et (2) contenants
chacun un gaz parfait diatomique.la paroi séparatrice, calorifugée, initialement
maintenue fixe, peut glisser sans frottements.une résistance X traversant le
compartiment (1) permet, pendant le transformation, d’y maintenir la température T11
constante.
A l’instant initial, on ferme l’interrupteur et on libère simultanément la paroi
séparatrice. Un courant i traverse la résistance. L’équilibre final est atteint au bout
d’un temps t.
1) Calculer la température de finale T22 dans le compartiment (2).
2)

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a- La transformation est supposée réversible : calculer les coordonnées finales P22 P12
V22 V12
b- La transformation est irréversible
b1/ montrer que le travail échangé par (1) est, en valeur absolue, égal à la chaleur
reçue par le système (1)+(2)
b2/calculer les coordonnées thermodynamiques finales P22, P12, V22, V12
b3/calculer l’entropie créée pendant la transformation.
Données : T11=T21=300K ; n1=0 ,3 mol ; n2=0,05 mol ; V11=1l ; V21=0,6l ; X=2 ;
i=5A ; t=2S ; R=8,3 J/mol/K

FICHE DE TD

FICHE No 1

EXERCICE I :

( , , )= =0
1) Dérivées partielles
a) =

= =

b) =

c) =

d) =

e) =

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f) =
2) Comparaison des expressions :

= =

Donc =

et
Donc =

= =

Donc =

Ainsi =

3) Calculons :

On a = ×

( )

= × 1

4) Comparaisons:

a)

b)

c)

FICHE II :

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EXERCICE 7 :

1) + ( )=

1
=
:

= => =

= (×)
( )

= => = (××)

(××) dans (×) donne =


=> = . .

=> = . . .

=> = . ( 1)

1
= .
+( )

( )
=> . . ( )
. or = . ( )

( )
=> .
. . . 2 ( )

=> ( ) . [ 2 ( )]

=> ( )+2 ( )

=> =
+2

=> =
+2

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=> =
1+2 ( 1)
D’après (*), on a:

= ( )

= =
+2 ( 1) 1+2 ( 1)

À l’état de référence, on a :

=
1+2 ( 1)

2) Calcul de a, b, r si = 10 =
Pour déterminer a, b, r, on doit d’abord déterminer et
Pour = 2,2

1,18

1,07

300 33

( , , )× , ×
= = 366,67 /

4. 10

D’où = = A.N : = 4. 10 = 280

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Tapez une équation ici.


T

2,2
= 1,98
0,99 + 2,1

1,95. 10 / donc 1,95. 10

Ainsi, = ( 1) An :

= 10 (2,2. 10 ) (4. 10 × 280 1) = 0,0058

= ( )
An : = 3,93. 10

= ( )
An: = 0,72

EXERCICE 8 :

= 0° = 50°
(1)
L=110cm P1=80cmHg
P1 N1
L h 1 atm=760mHg
(2)

P2 N2

S
Déduisons P2:

P1 et P2 sont liés par la relation de la difference : = = = P gh

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C'est-à-dire P = gh (1) An : = 120231,5 = 902

Comparons N1 et N2 :

D’après (1), on a : P V > P V => n RT > n RT => N > N c'est- à-dire que le
compartiment (2) a plus de particules que le compartiment (1)
On chauffe le milieu (2) =>la température augmente => l’index se déplace vers le haut

(50-x)cm=lo-x

h=10cm

L=110c
(50+x)cm=lo+
x

Après le déplacement de l’index, on aboutit à un équilibre mécanique. Ainsi,


et sont liés par : = + (5)

Or, et sont des pressions se gaz parfaits c'est-à-dire

= =
=> (3) or à l’instant initial on a
= =

= =
=> (4)
= =

=
(3) et (4) => (5) où = ( + ), = ( ), =
=

= (6)
( )
C'est-à-dire
= ( )
(7)

(6) et (7) dans (5) :

C'est-à-dire ( )
= ( )
+ ie

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1+ = +

Or x<<L => et 1+ 1+

Ainsi,
1+ = + ce qui donne

= + + d’où + = ; au final x=0,77cm

EXERCICE 11 :

Etat initial :
1) Calcul de W quand la détente est réversible

or travail réversible => = avec P pression du gaz

Or le gaz est parfait ,ie PV=nRT => =

=> donc [ln ( )]

=> avec = et =

Pour n=1 = et = on a dans ce cas × d’où =

AN : W= -3457,7J

2) La pression passe brutalement de P1 à P2 :


Passage brutale = = (tout se passe comme si le système était à la pression
P2 )

donc ( ) = 1 AN :W=-1870,65J

3) La pression passé brutalement de P1 à 2 P2


Equilibre – passage brutal de 2P2 à P2

W=W1+W2 avec 2 ( )= 1 et = ( )=
1

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2
= 1
1
2

Donc = = AN : W=-2494,2J

Exercice: cycle de Carnot

A
B

D C

A-B détente isotherme


B-C: détente adiabatique
C-D : compression isotherme
D-A : compression adiabatique

A-B : détente isotherme

= + = = =

Donc

B-C : adiabatique : = 0 et = ( )
C-D : isotherme : =
D-A:compression adiabatique: = 0 et = ( )
| | | |
= =

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= ( + )
| | +
= = =1+ d’où =1
Théorème de Carnot : = =

| |
= = 1+ 1
comme = ,alors 1 + =1 => =
2 2

soit finalement + =0

1
pour les transformations réversibles < donc < ie + <0
2

la transformation étant irréversible, 0 (théorème de Clausius)

=0 = 0 comme 0

= (2) (1) S étant la fonction entropie

= = J/K

Pour une transformation adiabatique réversible = = 0 (S=cste ; transformation


isentropique)

Transformation irréversible >

= + = ie = ie = ( ) et =
( )

Transformation isotherme :

= = ie = ie =

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EXAMEN DE THERMODYNAMIQUE DE JUIN 2010.

EXERCICE I : Etude du cycle d’un moteur

Le cycle d’un moteur à gaz parfait diatomique comprend les transformations


réversibles suivantes : une isochore AB, une adiabatique BC et une isotherme CA. Les
pressions extrêmes du cycle sont Po=8atm et PB=4atm. La température du système au point C
est 350K et son volume VC=1litre.
1. Calculer les coordonnées thermodynamiques non indiquées pour les points A et B
2. Calculer les travaux échangés sur les trois trajets
3. Tracer le diagramme entropique du cycle de transformations et en déduire, graphiquement
(de façon approximative), la chaleur échangée pendant le cycle puis celle prise à la source
chaude
4. Déduire des questions 2 et 3 le rendement de la machine

EXERCICE II : Création d’entropie et travail maximal récupérable

1. Soit une transformation isotherme reliant deux états d’équilibre, montrer que :

où et sont respectivement les travaux qu’il faudrait échanger de


façon irréversible et de façon réversible pour passer d’un état à l’autre, T la température du
système et l’entropie créée.
2. On voudrait faire passer une mole de gaz parfait de constante de l’état (To,Po) à l’état
(Ts,Po) avec To>Ts. Ce gaz ne peut échanger qu’avec une source à la température Ts.
Proposer (justifier la proposition) une opération permettant de récupérer le travail maximal de
refroidissement. Calculer ce travail.

3. Calculer la variation de l’énergie libre du système et conclure.

EXERCICE III: Calcul de l’état final

Il fait très chaud et vous avez soif ! 1litre d’eau à 10°C environ vous conviendrait
parfaitement. A la boutique du coin vous pouvez acheter autant de glace (eau solide) que
vous voulez, les robinets du campus vous offrent de l’eau liquide.

Vous disposez d’un récipient calorifugé de capacité calorifique Cr dans lequel vous comptez
effectuer votre mélange et d’une balance.
1. Donnez les masses de glace et d’eau liquide utilisées.
2. Calculer l’entropie créée. Cette transformation est-elle réversible ?

Données :Lf(0°C)=333,4Kj/kg ; Cl=4,2Kj/kg/° ;Cr=0,5Kj/° ;Vl=1kg/litre. (Respectivement, à


la pression atmosphérique : chaleur latente de la glace ; chaleur massique de l’eau liquide ;
capacité calorifique du récipient et volume massique de l’eau liquide.)

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NB : Il revient à vous d’estimer les températures initiales des différents éléments.


EXERCICE IV: Performance d’une machine thermique

Un cycle de Carnot est parcouru par de l’eau. A la source chaude (T 2), il y a


condensation totale de la vapeur saturante. Le système a cédé de la chaleur Q2. Le liqude non
saturant obtenu subit une détente adiabatique puis se vaporise au contact de la source froide
(T1) où le système a pris de la chaleur Q1. Une compression adiabatique de la vapeur saturante
ramène le système à l’état initial.
1. Représenter le cycle de transformations dans un digramme (P,V) puis dans un diagramme
(T,S) (y superposer la courbe de saturation)
2. Établir, pour ce cycle, le théorème de Clausius
3. Définir puis établir, en s’appuyant sur le premier et second principe de la
thermodynamique, l’efficacité de cette machine qui peut faire office de réfrigérateur et de
pompe à chaleur, en fonction des températures T1 et de T2

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CONTRÔLE CONTINU DE THERMODYNAMIQUE SEMESTRE II 2009-2010

EXERCICE I: Détente isotherme d’un gaz de Van der Waals

On considère un gaz de Van der Waals dont on rappelle l’équation d’état :

+ ( )=nRT

A et B constantes

PartieA
1. Calculer le travail et la chaleur échangés avec l’extérieur pendant une détente isotherme
réversible de ce gaz et en déduire la variation de l’énergie interne
2. Calculer le travail et la chaleur échangés pendant la détente isotherme irréversible de ce
même gaz.
A.N : Etat initial (T1=300K ; V1=2litres ; P1=3atm)
Etat final (V2=4litres)
A=10-3USI ; B=10-4 USI ; gaz monoatomique

On utilisera la loi l= T permettant de calculer le coefficient calorimétrique de tout fluide

Partie B
1. Etablir l’expression de la différentielle de l’énergie interne d’un gaz de Van der Waals

2. En tenant compte de la définition des coefficients calorimétrique l et h , déduire de 1. la


relation entre l et h

3. Établir l’équation différentielle de l’adiabatique de ce gaz


4. En supposant l’attraction mutuelle des molécules négligeables, en déduire l'équation de
l’adiabatique réversible de ce gaz en coordonnées (P,V)
EXERCICE II: DETENTE ISOBARE D’UN GAZ PARFAIT

Un récipient rigide, isolé thermiquement est percé d’un petit trou. Il contient 10 moles d’air
(capacité thermique Cp=29,12 J.K-1.mol-1) sous la pression atmosphérique Po et à la
température extérieure (atmosphère) To= 398K. L’air dans le récipient est chauffé de façon
réversible jusqu’à une température Tf = 310K ; au cours de cette opération une partie de l’air
s’échappe dans l’atmosphère, permettant ainsi à la pression de rester constante. Calculer :

-La quantité de chaleur reçue dans le récipient

-Le nombre de moles d’air sorti de l’enceinte à la fin de l’opération

-Le travail échangé par le système pendant la détente


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-La variation de l’énergie interne du système


-Déduire des résultats précédents, la chaleur cédée par le système à l’atmosphère

EXERCICE II: Etude du transvasement d’un gaz parfait

Un cylindre rigide et calorifugé comprend 2 compartiments séparés par une paroi


thermiquement isolante immobile et sur laquelle est monté un robinet. Le compartiment 1
contient un gaz parfait monoatomique et le compartiment 2 est vide. A l’instant initial, le
robinet est à peine entrouvert et le gaz passe lentement et partiellement dans le compartiment
2.

V1=1litre
Etat initial V2 = 2litres
T1 = 300K
P1 = 4atm

Calculer l’état final (V1’ ; T1’ ; P1’ ; V2’ ; T2’ ; P2’)

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EXAMEN DE THERMODYNAMIQUE FEVRIER 2008

EXERCICE I:

Un cylindre calorifugé et rigide est divisé en 2 compartiments 1et 2 par une paroi
également calorifugée. Cette dernière peut glisser sans frottements. Les chambres 1 et 2
contiennent un gaz parfait identique et dans le même état thermodynamique Po, To, Vo. Une
résistance chauffante Ro est placée dans le compartiment 1.
A l’instant initial, t=0, on fait passer dans Ro un courant i continu et la paroi séparatrice se
déplace de façon quasi statique.
1.Écrire les lois de transformation T 1=f(V1, t) , T2=g(V2), variable à chaque instant de
l’évolution du système, dans les compartiments 1 et 2
2 .A t=tf , on coupe l’apport de chaleur.
Calculer les paramètres T1, P1, V1 et T2, P2, V2 de l’état final. Calculer la variation d’entropie
du gaz dans les 2 compartiments et la variation d’entropie de la source de chaleur

AN : Ro=3 ; i=1A ; tf=1mn ;Po=105Pa; To=300K; Vo=1litre; R=8,3J/mol/K

Etat initial

Po, Vo, To Po, Vo, To

1 2

EXERCICE II:

Un gaz parfait monoatomique subit les transformations représentées sur le diagramme


de Clapeyron à la figure 1.
Ces transformations sont : Adiabatique sur AB, isobare sur BC et isotherme sur CA.
1. Quelle est la nature de cette machine ?
2. Calculer son efficacité. Caractériser la machine de Carnot de même efficacité.

3. Donner l’allure du diagramme entropique correspondant à ce cycle.


AN : TB = 288K et TC = 350K, PA = 2bars

P
A

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Figure 1 CEDRIC FENELON : PAGE 221
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B C
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EXERCICE III:

Le schéma de principe d’une machine à vapeur est représenté à la figure 2a. Sur
le diagramme entropique, le cycle de fonctionnement (superposé à la courbe de saturation ) a
l’allure indiquée à la figure 2b.

C T
B Turbine
B
Chaudière C
D
D
A
Pompe
A S
Figure 2a

Le cycle de transformation est parcouru par 1Kg de fluide (eau) ;Sur AB le fluide subit une
compression isentropique sur BC et DA des transformations isothermes et isobares et sur CD
une détente.
1. Donner la nature (phase) du fluide sur chacun des 4 trajets. Préciser la composition aux 4
sommets (calculer le taux x de vapeur si nécessaire).
2. a La formule de Regnault L(0)=606-0,7 avec en °C et L en kcal/kg permet de calculer la
chaleur latente à une température donnée. Calculer a et b tels que L(T=a-b*T) avec T en K
et L en kJ/kg.
b. Calculer le travail échangé par le fluide pendant la détente CD
3.Établir l’expression littérale de la différentielle dS de l’entropie valable entre 2 points
quelconque du cycle. cl et cg sont respectivement les chaleurs massiques du liquide saturant et
de la vapeur saturante sur la courbe de saturation.
En déduire la relation entre cl, cg, L et T.

Données de l’exercice : On prendra cl=4,18J/K/kg ; cg=3kJ/K/kg


Entropie massique Volume massique Enthalpie massique
(Kj.K-1.kg-1) (m3.kg-1) (KJ.kg-1)
Liq.sat Vap.sat Liq.sat Vap.sat Liq.sat Vap.sat
T1=91,78°C; P1=0,75bars 1,2130 7,4564 1,037.10-3 2,217
T2=233,8°C ; P1=30bars 2,6457 6,1869 1,217.10-3 66,68.10-3

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EXAMEN DE THERMODYNAMIQUE JUIN 2009

EXERCICE I:

1.Écrire l’expression de la différentielle de l’énergie libre F en fonction des différentielles de


l’entropie dS et du volume dV pour la transformation réversible isotherme d’un gaz où les
seuls travaux sont ceux des forces de pressions et en déduire que

2. En déduire l’expression de la fonction énergie libre en fonction des variables d’état V et T


pour un gaz de Berthelot dont on rappelle l’équation d’état : + ( )=RT

3.Écrire la différentielle de l’entropie de ce gaz pour une transformation isotherme. On


rappelle l= T

4. Retrouver à l’aide de la question 3 l’expression de la fonction énergie libre établie à la


question 2

EXERCICE II:

1.Écrire en fonction des coefficients calorimétriques Cv, l et des différentielles dT et dV, la


différentielle de l’enthalpie. Les seules forces en présence sont celles de pression .

2. Calculer la variation de température qui accompagne la détente isenthalpique (détente de


Joule-Kelvin ou Joule-Thomson) d’une mole de gaz d’équation d’état :

+ ( )=RT. On rappelle que l= T . Commentez ce résultat.

A.N : a=0.14 SI ; Cv=29J/mole/K ; V1=50 litres ; V2=75litres

EXERCICE III:

On veut calculer la performance de la machine thermique dont le cycle idéal est décrit dans le
diagramme ci-dessous :

4 3

2
1
V
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Les transformations 2-3 et 4-1 sont des adiabatiques, 3-4une isobare et 1-2 une isochore.

-Quelle est la nature de cette machine ?

-Établir l’expression de la performance de la machine

-Calculer les chaleurs échangées sur les différents trajets en précisant si elles sont reçues ou
cédées par le système

-En déduire la performance de la machine.

A.N ; =1,4 ; T1=300K ; T3=400K ;V1=5litres ;V4=3litres

, EXERCICE IV:

Dans une enceinte calorifugée, on introduit : de la vapeur d’eau à 100°C, de l’eau liquide à
40°C et de la glace à -5°C.Les masses respectives sont les suivantes : mvap=100g ; meau=200g ;
mgla=400g.

Quel est l’état final ?

Calculer la variation d’entropie du système.

Données : Ceau=4,18KJ /Kg/° ; Cgla=2,1KJ/kg/° ;Lvap=2250KJ/kg ; Lfusion=336KJ/Kg

EXERCICE V:

Deux cylindres rigides A et B de même volume Vo=1litre sont reliés par une valve ainsi que
l’indique le schéma ci-contre. A contient un gaz parfait diatomique à la température
To=300K et à la pression Po=1atm. B est initialement vide. Les cylindres sont thermiquement
isolés de l’extérieur et isolés l’un de l’autre.

La valve est entrouverte (à peine ouverte).

On suppose que le gaz resté dans le cylindre A à la fin de la transformation, a subi une
détente réversible .Calculer les paramètres TA, TB, PA, PB, nA, nB

Etat initial

Vo, Po, To Vo, vide

A B

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ÉBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN DE THERMODYNAMIQUE JUIN 2009

EXERCICE I:

1. Expression de la différentielle de l’énergie en fonction de dS et dV


On a :
dF= dU - TdS
= Q – W - TdS
=CvdT +ldV – PdV – TdS

Or dT=0 car la transformation est isotherme


dF = -TdS + (l-P)dV

Déduisons que

On a : +( )

= +( - P)

=-P

2. Expression de F en fonction de V et T où + ( )=RT

On a: dF = +

= -PdV- or dT=

F= – RTln(V-b) +Fo

3. Différentielle de l’entropie dS

On a: dS =

= or dT=0

dS = = or P =

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= +

Donc dS= ( + ) dV

4. Retrouvons alors F établie en 2


dF = -TdS + (l-P) dV

= -( + ) +

F= ( )+

EXERCICEII:

1.Écrivons la différentielle de l’enthalpie en fonction de Cv, l, dT et dV


H = U + PV
dH = dU + PdV + VdP

= + + +
=CvdT + ldV – PdV + PdV + VdP
=CvdT + ldV + VdP

Or dP = +

dH = CvdT + ldV + V[ + ]

= [Cv+ ] + [l+ ]

2. Calculons T pour dH = 0

On donne : (P+ ) = et [l +V ]

Donc =

2
+

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dH= (Cv+ ) +( + ) dV

= (Cv+ ) + dV

Or dH=0 (Cv+ ) dV

dT = dV
( )

dT =
( )

(T2 1) = ( )
( )

T<0 lors d’une détente isenthalpique, le gaz se refroidit

EXERCICEIII:

1. Nature de la machine : machine frigorifique ou pompe à chaleur


Expression de la performance de la machine considérée

Q1 Agent Q2 Source
Source
thermique chaude
froide

= = ( )

Calcul des chaleurs échangées sur différents trajets en précisant si elles sont reçues ou
cédées par le système

Q23 = Q41 = 0 car transformation adiabatique


Calculons Q12 (V=cte)

12 = + ldV or dV = 0

12 = 12 = T = Cv (T2-T1)

Or = or = de plus, = nR et = nR

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Aussi, = =

Donc =

Q12 =

Q34 = CpdT + hdP or dP = 0


Q34 = CpdT

Q34 = Cp T = Cp ( )

= Cp

A.N:

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EXAMEN DE THERMODYNAMIQUE

EXERCICEI:

Un cylindre est divisé en 3 compartiments A, B et C. Un hublot (fenêtre en verre) de contrôle


placé den O sur le compartiment B provoque une perte de chaleur Qp par unité de temps. Le
cylindre est calorifugé partout ailleurs. Le cylindre contient un gaz supposé parfait et de
constante . Un fil électrique de résistance R passe à l’intérieur du compartiment A. La paroi
SI conductrice, peut glisser librement. La paroi S2 isolante, peut également glisser librement.
A l’instant initial, le courant est nul dans la résistance et le système est à l’équilibre
(VA=VB=Vo ;PA=PB=Po ;TA=TB=To). Un hublot placé en O sur le compartiment B
occasionne une perte de chaleur.

PA, TA, VA PB, TB, VB PC, TC, VC

S1 S2

On fait passer le courant i dans la résistance.


Après un temps t, le système retrouve un nouvel état d’équilibre. On mesure dans le
compartiment C une pression Pc.
Calculer les variables P, T et V dans chacun des compartiments, en fonction des données
initiales, des constantes du problème et de Pc.
Calculer les pertes par le hublot.
A.N: Vo = 1litre, To=300K, Po=1atm, Pc=1,5atm, R=3 , i=2A, t=30s, gaz monoatomique

EXERCICEII:

Un cylindre à parois adiabatiques est divisé en 2 compartiments par une cloison


thermiquement isolante. Les deux compartiments contiennent un gaz supposé parfait et de
constante . La cloison isolante peut glisser sans frottements. A l’instant initial, la cloison est
maintenue fixe comme l’indique la figure ci-dessous et les pressions sont respectivement PAet
PB dans les compartiments A et B et les températures TA et TB.

PA, TA, nA PB, TB, nB


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On libère la cloison qui de déplace et un nouvel état d’équilibre se crée. Le volume V A est
passé à V’A.
-Calculer, en fonction des données initiales des constantes du problème et de V’A ,le travail
échangé par chacun des gaz dans les deux compartiments. Calculer les chaleurs échangées.
-Calculer les variations d’entropie des deux systèmes. Conclure.
-A.N: nA=2 ; nB=1 ;T A=300K ;TB=350K ;Vb=3litres ;V’A=3litres ; =7/5

EXERCICEIII:

On dispose d’un cylindre d’axe vertical, fermé par un piston par lequel peut s’exercer une
force supplémentaire par l’intermédiaire d’un levier. Le cylindre contient une masse m=10g
d’ammoniac (NH3). Le piston et le levier, du fait de leur masse exerce une force constante de
1000N.
Sachant que la pression d’équilibre du mélange liquide-vapeur à 0°C est Pc=4,38 105Pa
calculer la force minimale F supplémentaire qu’il faut exercer sur le levier et le piston pour
que à 0°C, tout l’ammoniac soit sous forme liquide.
Le cylindre est placé dans un thermostat constitué d’un mélange d’eau liquide et d’eau solide
en équilibre à 0°C partant de l’état final ci-dessus. On cesse d’exercer la force Fo. Lorsque
l’équilibre thermique est établi, une masse Mg d’eau solide s’est formée (eau du thermostat
qui forme avec le cylindre un système thermiquement isolé de l’extérieur. Calculer la masse
Mg dans les deux cas suivants :
i) On cesse brusquement d’exercer une force dur le piston
ii) On diminue progressivement la force qui s’exerce sur le piston
Données à 0°C : Lf=335Kj/kg chaleur latente de fusion de l’eau

Lv=1,23 103KJ/kg, chaleur latente de vaporisation de NH3


V1=1,56 10-3 m3/kg volume massique de NH3
Mo=19g masse molaire de NH3

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN DE THERMODYNAMIQUE

EXERCICEI:

État initial

Po, To, Vo Po, To, Vo Po, To, Vo

S1 S2

État d’équilibre

PA, TA, VA PB, TB, VB PC, TC, VC

S1 S2

On fait passer un courant i dans la résistance après l’instant t le système retrouve l’équilibre.
Calcul des variables P, T, V de chaque compartiment
Dans le compartiment 3 on a une adiabatique réversible donc
= = 5/3

A.N : = *1 = 0,784l
.

= =

= =

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L’équilibre mécanique PB=PC


Entre les compartiments A et B il y a équilibre mécanique et thermique
=
=
=
De plus, + + =3Vo

2 =3

= (3/2) ( )

= (3/2) ( )

= =

= nR =

= =

= =

A.N: = 1,5 ; = 1,11 ; = 498,5

= 1,5 ; = 1,11 ; = 498,5

= 1,5 ; = 0,72 ; = 352,82

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAM DE STATIQUE 2011-2012

EXERCICE I :

1-

- Enonce du 1er théorème de Guldin

L’aire de la surface engendrée par une courbe plane tournant autour d’un axe de son plan, ne la
traversant pas, est égale au produit de la longueur de la courbe par le périmètre du cercle décrit
par son centre d’inertie

- Enoncé du 2nd théorème de Guldin

La mesure du volume engendré par une courbe plane tournant autour d’un axe de son plan, ne
la traversant pas, est égale au produit de l’aire de cette surface par le périmètre du cercle décrit
par son centre d’inertie

2- Calcul de l’aire du tore donné :

= é è ( ) é è ( ( , ))

AN: =2 ×2 =4 =4

- Calcul du volume du tore donné:

= ( )× é è ( , )
=2
= ×2 =2
EXERCICE II :

Épaisseur : masse volumique :

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1) Expression des actions infinitésimales de la pesanteur dans OBB’ et BB’C

Dans la partie OBB’ :

En + , , 0 = =( )

volume du pavé trapézoïdale élémentaire


( + + )×
= .
2
= (2 + )
2
Pour = = donc

2
= +
2 ( ) 0
= + ( )
2

+ , , 0
2 2

Dans la partie BB’C :

+ , , <
2 2

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( ).
=
=( ) de même
= (2 + )= +

Or pour < = ( ) =
( )
= + ( )
( )
Donc = + ( ) ( ) 0
( )
( ) ( )
=

Donc en

+ , , <
2 2
( )

2) Expression du torseur de pesanteur de la plaque OBC en O :

- Torseur de pesanteur de la plaque OBB’ en son centre d’inertie.

Coordonnées de centre d’inertie de OBB’ :

Comme la plaque est homogène et triangulaire :


1 1
= + +
3 3 2
1 1
= + + ( )+
3 3 2
2 1
= + +
3 3 2
2
, ,
3 3 2

=
0

= 2
0
- Torseur de pesanteur de la plaque BB’C en son centre d’inertie :

Coordonnées de centre d’inertie de BB’C :

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1 1
OG = + + +
3 3 2
1 1
= + + ( ) +
3 3 2
2
= + + +
3 3 3 2
2 +
( ; ; )
3 3 2
( )

= ( )
0
= ( )

( )
= 2
0
= +

, = , + )
2

Posons =

2 2
, = 2 =
3 3 2 3 2
0 0 3 2

( )
Posons

2 +
, = , + = 2 +
3 3 2
0 0 3 2
2 +
=
3 2

= 2 + 2 +
3 2 3 2
( + )
= 2 2 +
( + ) + +
2 3 3

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( )
+
2 2
( + )
2 2
2 2 + 2 ( )(2 + )
+
3 3 6 6
[2 +( )(2 + )]
6
( + ) ( + )
6 6

Donc =
( + )

3) Calcul de , :

Torseur appliqué à la plaque entière :

,[ ] = + 0, [ ] = + 0,

[ ] = + 0

P.F.S. sur la plaque entière

+[ ] + [ ] + [ ] = [ 0] (1)

[ ] =
0+ = =

[ ] =
0+ = =
( )
Posons ; = ;

(1) + + + = 0
0 + 0
+ +
+
0
0 + +
( )
1 +1 +1
0
Soit le mineur non nul
1 1

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0
hyperstatis me de dégré 1
1 1
(2)
( )
+ (3)
( + )
(2) = =
6 6
( + )
+
6

(3)
= ( + )+
2 6

=+ ( + )+
2 6

4) Si seul les personnes en O et B’ portent la plaque alors =

= ( + )
i.e
= ( + )

EXERCICE III :

Appui simple en A. F=18kN.

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1. Déterminons et dans , =

[ ] = , [ ] = , [ ] = avec = ; = +
0 0 0
. . [ ] + [ ] + [ ] = [ 0] (1)
+
[ ] =
0+ + = .

. sin 30° . cos 30°


[ ] =
0+ . . cos 30°
+ . sin 30° . cos 30°
(1) + + = 0
0 . . cos 30° 0

+ = 30° (2)
. sin 30° (3)
. = . . cos 30° (4)

(4) = . . cos 30° (5)

(3) (5) . sin 30° + . cos 30°

: = 9 + 5,196

(2) = . cos 30° = . cos 30° . cos 30°

= 30°

: = 10,39

2. Déterminons l’action dans la barre FE par la méthode de Ritter :

Echelle : 1cm 1,5kN

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D’après Culman = +

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| | = 5,55 = 5,55

3. Déterminons l’action dans CD en utilisant la méthode des nœuds :

Echelle : 1cm 1,5 kN

Au Nœud A :

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Au Nœud C : échelle 1cm 2kN

| | = 2,8 = (2,8 )

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Résolution du treillis par méthode de Cremona :

Echelle : 1 cm 2kN

Le tableau de résultat se remplit par lecture simple du Cremona ci-dessus. L’échelle étant

1cm 2 kN Exemple : | | = 5 = 4 à 5.

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC DE STATIQUE 2012

EXERCICE I :

1. Action de pesanteur sous forme de glisseur

= = (cos + sin )
2 2

= + =( + )( + )
2 2

= + + ( + )
2
Poids d’une barre

= = 1,2,3 .
D’où les actions de pesanteurs suivantes

.
[ ] =
=0

avec = ( + )
2

. .
[ ] = [ ] =
=0 =0

avec = + ( + )avec = + + ( + )
2 2

2. Torseur d’effort exercé par l’ouvrier [ ]


Le P.F.S nous donne : [ ] + [ ] + [ ] + [ ] = [0]

= ( + )

= = sin 0 cos 0
0 0 = cos

cos
2

+ cos
2

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+ +
3

= ( + + )
Donc [ ] =
= . cos + + + + + +

3. Déduction de la position du moindre effort de l’ouvrier

[ ] = est indépendant de
= . cos avec 0 2

Effet moindre : =0 cos =0 ,

EXERCICE II :PONT CHARGE DE MANIERE NON UNIFORME


1. Action infinitésimale de pesanteur
à un point / =
La parabole a pour équation = car de
somment (0,0) et dans le plan = 0

En plus, pour = on a = =
=

0 D’où l’équation de la parabole :


L/2 L
4
( )=

( )= ( ) . ) avec ( )= on en déduit :

4
.
=
0
= [0]avec < .
2

2. Réduction en O du torseur global de la pesanteur :

.
=
0+ . 0 /2

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= 4 . .

. .

4 1
=
4
4 1 1
. . .
2 4 16
1
16
1
= 6
1
16
3.
10 8 + 30

[ ] = + 0,

[ ] = + 0 [ ] = +

= +

Le P.F.S nous donne : [ ] +[ ]

+ = 8.10 = 3000
. = 30.10 = 5000

EXERCICE III :

On a : tan = =
tan ,

tan = = tan

tan = tan Donc

= arctan tan 63,5

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2. Actions extérieures en A et B

. cos . sin

Le T.R.S appliqué nous donne : ( . cos ) +( . sin ) =0

. cos = 0 (1)
. sin = 0 (2)

Le T.M.S en A nous donne : =0

. sin =0 (3) = . sin

. sin

Tan = tan = 1,5 = 56,3°

La partie graphique avec le Cremona (l’échelle n’est pas respectée )


/ : 1,7 cm 8,5
Au nœud B :
kN
/
/ :9cm 9kN /
/

/ Rq : On vérifie ici que


/ / / /

Au nœud A :

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/
//

/
/ >/
//
/

Au nœud C :

Au nœud D :Il faut vérifier que :


/ / : 8,5 kN 9kN
/ 39,6 kN 40 kN. //

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAM D’ANGLAIS 2012

EXERCISE

1) Another name for matter having two or more elements is compound and the smallest
particle of this substance is a molecule.
2) A liquid will push sideways against the side of a container downwards on the bottom
and upwards against anything placed on it, thereby exerting a force in these directions.
3) If the buoyant force is the same as the weight of an object, the object will float but if it
is less, the object will sink.
4)

Description of the working of a hydro – electric power station


The water behind the dam has a potential energy due to its position. This potential
energy is converted into kinetic energy when the water starts moving down in the
pipes. Then, the water falls on turbines which get force and turn. This causes the
generator to produce electrical energy.
Potential energy kinetic energy electrical energy
5) Complete this table

Verb Past tense Past participle

swing swung swung

rise rose risen

freeze froze frozen

run ran run

refer referred referred

catch caught caught

fly flew flown

choose chose chosen

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC D’ANGLAIS 2012

EXERCISE

1) Complete this table below

Verb Noun Adjective

lose loss lost

confine confinement confined

obtain obtention obtained

deepen depth deep

lengthen length long

to practise practice pratical

measure measurement measured

absorb absorption absorbed

to condense condensation condensed

cool cold cold


The best insulator is vacuum
What other expression or word is synonymous to :
Absorb take in
Give off to lose
If we heat ice what do we observe ? When ice will reach its melting point, ice will start
changing into water (or into a liquid)
Specific heat of a substance is the amount of heat required to raise the temperature of a unit
mass of that substance through 1°c.
What is the unit for specific heat capacities? It’s expressed in joule per kilogram per degree
celsius.
What is the freezing point of a substance? It’s the temperature at which that substance starts
changing state, from liquid to solid.
The past and the past participle form of freeze is froze and frozen.
A human being’s temperature is measured using a clinical thermometer which uses mercury,
and this works on the principle of expansion and contraction.
Gravity is an opposite FORCE ON THE EARTH’S SURFACE TO BUOYANCY IN WATER.

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SECOND SEMESTER EXAM 2002

A- Using your knowledge of word formation, rewrite these sentences below putting the
correct form of the words underlined
1- Electrons are negative charge particles.
Electrons are negative charged particles
2- Their discover was a great science achievement.
their discovery was a great scientific achievement.
3- Radioactive elements continue emit particles at high velocities.
Radioactive elements continuously emit particles at high velocities.
4- Gamma rays are electromagnet waves.
Gamma rays are electromagnetic waves.
5- Scientists want to control nuclear fusion to use it for peace purposes.
Scientists want to control nuclear fusion to use it for peaceful purposes.
6- O.R.T. terminals are important interact devices for use in offices
O.R.T. terminals are important interactive devices for use in offices
7- A magnet is a piece of metal that can magnet iron filings
A magnet is a piece of metal that can magnetise (or magnetize) iron filings.
8- Computers are machines designed to process electronic prepared pieces of
information.
Computers are machines designed to process electronic prepared pieces of
information.
9- The fraudulent students are awaiting their accept into the examination hall.
the fraudulent students are awaiting their acceptance into the examination hall.
10- Today’s computers are remark faster than predecessors.
Today’s computers are remarked faster than predecessors.

Verb Past tense Past participle


Lead Led Led
Fall Felt fallen
Spread Spread Spread
Write Wrote Written
Flee Flee Fled
Speak Spoke Spoken
Sit Sat Sat
Leave Left Left
Sleep Slept Slept

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SPECIAL SESSION 2003

Fill the empty space with the correct proposition.

Work is done when a force moves a load _______a certain distance. The capacity to do work
is called energy. Energy, ______ work is measured ________ergs and joules. It is a scalar
quantity, having magnitude but no direction. Mechanical energy exists in two forms: kinetic
energy and potential energy. A pendulum shows the relationship __________kinetic energy
and potential energy, and who illustrates the principle of the conservation of energy. The rate
_______which work is done is called power. This is expressed ________the formula =
where W is the amount of work done or energy expended, t is the time taken, and p is the
power.

a) Give the noun formed from measure, move and exist. 3 mks
b) Form verb from quantity and energy. 2 mks
c) What is the text talking about? 3 mks
d) How can electrical energy be obtained from the sea? 7 mks

Answer :

a) Measurement, movement, existence


b) To quantify - energize
c) The text is talking about the relationship between work, energy and power.
d) ---

SPECIAL SESSION 2005

A- Express the ideas in these sentences by writing the correct words or expression in
the empty spaces

1) Matter exists in 3 states, solid, liquid and gas.


2) An atom is the smallest particle of an element.
3) A liquid pushes ____________against the sides and ________________on the bottom
of the container in which it is put.
4) A quantity which has _______________vector quantity.
5) If a body ______________ it is _________________motion.
6) The ________________the velocity of a body ________________is called
acceleration.
7) A pendulum ________________from side _________________ and the time for one
____________is the period.
8) Work is done _________________moves a load ________________distance.
9) I feat ____________________in three ways namely __________________.

The speeds of sound wave in different substances are given in the table below.

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1) Express the information in complete sentences writing the numbers in words.


2) What can you say about the speed in iron?
3) What about the speed in air?

Substance Speed v(m/s)


Air 340
Hydrogen 1330
Water 1450
Granite 3950
Iron 5125

FIRST SEMESTER EXAMINATION 2006


1) When we measure matter we may use fundamental units of mass, time, length , etc.
or derived units for area, volume, density, etc.
2) Why is it not possible to have an atom of salt?
Because salt is made up of different elements. An atom is the smallest part of an
elements. This is why it is not possible to have an atom of salt.
3) How do you show that a quantity of oil has definite volume but no definite shape?
A quantity of oil can be poured into a measuring cylinder, with which we can be able
to measure the volume of oil in it. The oil in the cylinder will take the shape of the
cylinder. If this very amount of it is poured into a box of the same volume, it will fill
the box to the and take the shape of the box. This shows that oil doesn’t have a
definite shape.
4) How can you show that pressure can increase with depth?
Considering a dam with two outlets, at the top and at the bottom; water leaves the dam
at the bottom with a higher pressure than that at the top. Another example: the tanks
are supported with poles above the ground. This allows the water leaving it have a
high pressure to reach its destination.
5) Explain why a ship is more stable in water when loaded than when empty.
When loaded its center of gravity increases than when empty with a higher center of
gravity it is more stable.
6) Force is expressed in terms of magnitude and direction.
7) The resultant of two forces may be expressed using the parallelogram of forces rule.
8) The earth’s gravity acts downwards on every particle of a body with a force equal to
the weight of the particle.
9) Air has mass and so it exerts pressure.
10) Water can exist in three states namely ice, water and steam (vapour).
11) What is the verb formed from quantity, production, mixture, application
Quantify, produce, mix and apply.

FIRST SEMESTER EXAMINATION 2007


1) Clearly give the differences between the various states of matter.
2) Explain why it is not possible to have an atom of salt.
3) Explain the principle of a hydraulic press.

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4) Explain the meaning of ‘inverse proportion’ and support your explanation with an
example.
5) Say why a ship is more stable when loaded than when it is empty.
6) Explain the difference between a vector quantity and a scalar quantity and give an
example of each.

SECOND SEMESTER EXAMINATION 2007

A- Answer the question

1- What is the effect of heat on a substance?


2- What is the best insulator of heat?
3- Give the different ways of heat transmission and explain.
4- What is latent heat?
5- Why is it necessary to build a dam thicker at the base at the top?
Because de pressure is higher at the base than at the surface
6- Explain the meaning of ‘inverse proportion’ giving an example.
7- What is resultant force?
8- Why are sound waves called waves of compression?

GIVE THE VERBS FORMED FROM THESE WORDS


i) Division to divide
ii) Production to produce
iii) Breath to breath
iv) Application to apply
v) Weight to weigh

FORM NOUNS FROM THESE WORDS


vi) Measure measurement
vii) Immerse immersion
viii) Confine confinement
ix) Mix mixture
x) Appear appearance
SECOND SEMESTER EVALUATION 2008

1- When do we say the resultant of two forces is zero?


When the two force are equal and opposite.
2- What do you understand by:
a- Gravity: attraction due to gravitation that earth exerts on an object on or near its
surface.
b- Acceleration: rate at which the velocity of a body change
c- Friction: force opposed to motion, resistance encountered by moving object
3- Work is done when a force moves an object over a certain distance.
4- When the door of a building is opened on a cold day, the heat is lost by convection.

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5- Latentheat is the amount of heat absorbed or given off by a substance to change its
state.
6- What happens to some materials when heated and when cooled?
When heated, some materials expand
When cooled, some materials contract
7- the common thermos in which we keep food hot or a works on which principle?
The principle that the best insulator of heat is vacuum
8- why can some substances absorb and give off much more heat than others?
Because they have different coefficient of expansion

Word Noun Word noun


Confine Confinement obtain
High Height Deep Depth
Buoyant Buoyancy Mix Mixture
Lose Loss Attach Attachment
Displacement Long length

FIRST SEMESTER EXAMINATION

Answer all the questions in simple correct grammatical sentences.


1) What are the three states of matter?
2) What is the difference between an atom and a molecule?
3) Explain the chemical composition of water.
4) How can you show that a quantity of oil has a definite volume but not definite shape?
5) What is a barometer?
It is an instrument used to measure pressure
6) What is the difference between a vector quantity and a scalar quantity?
7) Differentiate between speed and velocity.
8) What type of energy do we get from the sun?Solar energy
9) What will happen if you apply heat to substance?
10) Give the different ways of heat transmission.

Conduction, convection and radiation

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SECOND SEMESTER EVALUATION 2010 ENGLISH


1- Another name for matter having two or more elements is compound and the smallest
particle of this substance is molecule.
2- A liquid will push sideways against the side of a container downwards on the bottom
and upwards against anything placed on it, thereby exerting a force in these directions.
3- If the buoyant force is the same as the weight of an object, the object will float but if it
is less, the object will sink
4- Pressure and depth are usually in direct proportion.
5- Best insulator of heat is vacuum
6- On a parallelogram of force, magnitude is represented by the length of the lines and
direction by the lines.
7- Friction is force opposed to motion.
8- A pendulum is said to have a swinging movement.
9- Head raises the temperature of a material or the temperature is raised by heat.
10- Radiation is when heat is transmitted in form of heat wave.
11- A calorie will refer to the amount of heat absorbed or given off by 1g of water to
change its temperature by 1°C. 1 cal = 4.2 J
12- The verb form condensation is condense and the adjective is condensed. (Another
adjective: condensable).
13- Verb freeze: past tense froze past participle frozen.

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UE 220 REDACTION ADMINISTRATIVE

COMPOSITION DE FIN DU SECOND SEMESTRE

Sujet :

Le Ministre de l’enseignement supérieur écrit au Directeur de L’école Nationale Supérieure


des Travaux Publics pour l’informer des dispositions prises concernant la réforme qui est en
cours à l’ENSTP

TAF : rédigez cette lettre d’information

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN DE FRANÇAIS 2012

EXERCICE :

MINISTÈRE DE REPUBLIQUE DU CAMEROUN


L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
__________ PAIX – TRAVAIL – PATRIE

Le Ministre
__________ YAOUNDE, LE 19 JUIN 2012.

N° 02549/2012/MINSUP/C AB
LE MINISTRE DE
L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
A
MONSIEUR LE MINISTRE
DES TRAVAUX PUBLICS
ECOLE NATIONALE
SUPERIEURE DES TRAVAUX
PUBLICS (E.N.S.T.P)
objet : réforme à L’E.N.S.T.P.

j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les dispositions que nous avons prises
concernant la réforme en cours dans votre établissement.

d’une part en ce qui concerne la formation d’ingénieur de travaux initiée depuis l’an passé,
nous vous proposons le parrainage de notre école, l’école nationale supérieure polytechnique de
yaoundé. aussi, nous mettons à votre disposition le laboratoire de génie civil de l’université de
yaoundé 1. d’autre part, en ce qui concerne les réformes des bâtiments, nous mettons à votre
disposition un prêt de 15 000 000 fcfa.

en définitive, nous ne pouvons que vous laisser le choix d’apprécier notre offre.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

JACQUES FAMES NDONGO

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CONTROLE CONTINU UE 220

REDACTION ADMINISTRATIVE

Sujet :

Le Directeur de L’école Nationale Supérieure des Travaux Publics écrit à Monsieur le


Ministre de l’enseignement supérieur pour lui rendre compte de la participation de
l’institution qu’il dirige aux jeux universitaires.

Faites un projet de lettre (accusé de réception) que le Ministre renvoie au Directeur de


l’ENSTP

TAF : accusé de réception du Ministre de L’enseignement Supérieur Au Directeur de


l’ENSTP

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN DE FRANÇAIS 2012

EXERCICE

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN

SUPÉRIEUR Paix – Travail – Patrie

___________
Yaoundé, le 02 juin 2012
Le Ministre
__________
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur
N° 02569 / 2012 / MINSUP / CAB À
Monsieur le Ministre des Travaux Publics
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE
DES TRAVAUX PUBLICS

Objet : Jeux Universitaires 2012


Référence : V/L N° 429/ MINTP / ENSTP / DIR du 20 mai 2012.

Par lettre N° 429 / MINTP / ENSTP / DIR du 25 mai 2012 portant sur la participation de
votre institution aux jeux universitaires 2012, j’ai l’honneur d’accuser réception de ce document dont
j’ai pris connaissance avec intérêt.

En effet, nous constatons votre grand succès à ladite compétition ; vous y êtes démarqués par
votre meilleure position parmi les institutions concernées.
En outre, je vous félicite pour les médailles remportées au Basket-ball, en football et en
course de fond.

En définitive, je ne peux que vous encourager et souhaiter votre participation aux prochains
jeux qui auront lieu à Ngaoundéré.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur

Pr Jacques FAMES NDONGO

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN DE COS 221 2011-2012

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN DE COS 221 2011-2012

EXERCICE I : VOLLEY BALL

1- Schéma annoté d’un terrain de V.B

2- Décrire le jeu
Le volleyball est un sport collectif qui se jouer à 6 contre 6, où la première équipe à atteindre
25 points gagne le set, et la première équipe à gagner 3 sets gagne le match.

Un point est marqué lorsque le ballon tombe sur le terrain de l’équipe adverse, ou bien quand
l’adversaire commet une faute. Chaque équipe s’efforce de faire tomber le ballon dans le
camp de l’adversaire en l’envoyant par-dessus un filet un filet qui sépare l’aire de jeu en 2
carrés parfait. Ceci en évitant de commettre une faute et en empêchant la ballon de toucher le
sol dans son propre camp.
3- Quel est le rôle du libéro ?
Le libéro est un jouer spécialisé en défense. C’est un arrière qui ne peut pas attaquer (pas de
renvoi dans le camp adverse à partir des 3 m, ni de renvoi dans le camp de l’adversaire en
prenant la balle au-dessus du filet
4- Décrire la position des joueurs
La position des joueurs est désignée par un numéro de 1 à 6, 1 étant le jouer arrière droit, 2
l’avant droit, 3 l’avant central, 4 l’avant gauche, 5 l’arrière gauche, 6 l’arrière central. Telle
que représenté sur la figure ci-dessus
5- Dix fautes possibles
Faute de position : ne pas respecter le placement correct des joueurs à l’instant où le serveur
frappe la balle
Ball in : laisser la balle toucher le sol à l’intérieur des limites de son terrain

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Ball out : envoyer la balle de telle sorte qu’elle touche le sol en dehors des limites du terrain, ou
bien qu’elle touche l’antenne
Faute des quatre touches : ne pas retourner le ballon dans le camp adverse en moins de 3 touches
de balles
Faute de fil : toucher le filet avec une partie du corps ou les vêtements
Faute de pénétration : franchir complètement la ligne centrale (sous le filet) avec le pied entier (ou
la main ou une autre partie du corps) et entrer ainsi en contact avec le terrain adverse
Faute de deux touches ou double touche : un même joueur touche deux fois de suite la balle
Faute de frappe d’attaque : un joueur arrière frappe une balle en situation d’attaque (plus haute
que le filet ou étant à l’intérieur de la zone d’attaque)
Ballon tenu ou transport : la balle est touchée de manière inadéquate par un joueur (toutes les
frappes doivent être franches)
Faute de contre : lorsque la balle est touchée lors d’un contre par un joueur avant que l’équipe
adverse n’ai eu à frapper
Faute de service : enfreint l’ordre de service, n’effectue pas son service correctement
6- 3 gestes techniques et descriptions
Le bloc ou contre : action de joueurs placés près du filet pour intercepter le ballon provenant du
camp adverse
La frappe d’attaque : toute action envoyant le ballon chez l’adversaire
Le smatch : coup consistant à rabattre le plus fort possible le ballon sur l’aire de jeu de l’adversaire
Passe : action qui précède l’attaque
Réception : action consécutive au service
7- Les différents types de services
Le « service cuillère »
C'est le service utilisé habituellement par les débutants. Il consiste à prendre le ballon de la
main gauche (pour un droitier), de tendre ce bras en avant à hauteur du bassin, lancer
légèrement le ballon en hauteur et de le frapper par dessous avec la main droite pour le faire
« voler » en avant.

Le service flottant
La personne portant le maillot noir se prépare à servir façon service flottant en armant son
bras.
Ce type de service ne nécessite pas l'utilisation des jambes. Le joueur lance sa balle en
hauteur et la frappe en utilisant le geste caractéristique de l'attaque, sans toutefois rabattre sa
main totalement. Le geste est arrêté au moment précis de l'impact entre ballon et main ferme.
Le joueur peut également effectuer un contre poids avec son corps pour augmenter la
puissance de la frappe. La balle suivra une trajectoire flottante qui rend incertain l'endroit
précis où la balle est censée toucher le sol. Ce flottement met donc le réceptionneur en
difficulté.

Le service smashé
Un joueur servant de façon service smashé qui est en action de saut.

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Le service smashé est le type de service pratiqué le plus fréquemment par les professionnels.
Ce service nécessite l'utilisation des membres inférieurs. Pour ce faire, le joueur doit se placer
un peu après la limite du terrain, lancer très haut son ballon et effectuer une petite course
d'élan (même course que celle de l'attaque) pour frapper sa balle lors de la suspension. Ce
type de service très puissant nécessite une position de réception parfaite, néanmoins il est
assez simple à réceptionner car la balle tournante et très rapide rebondit sur les bras du
réceptionneur, qui n'a pas besoin de faire d'efforts pour la ramener en l'air.

Le service smashé flottant (ou service « sauté » flottant)


Ce service est très utilisé par les professionnelles féminines, mais également de plus en plus
par les masculins. Il consiste à prendre une course d'élan (moins grande que pour le smashé).
Cependant, contrairement au smashé, ce n'est qu'une fois le joueur en mouvement qu'il lance
son ballon (beaucoup moins haut que pour un smashé), et au lieu de le frapper à la manière
d'une attaque, il claque juste sa balle. La balle au lieu de tourner aura un effet dit flottant,
c'est-à-dire qu'elle va faire de petits mouvements gauches droits tout le long de sa course.
L'amplitude de ce mouvement peut être de 50cm pour un service bien effectué. De ce fait, la
réception nécessite une grande stabilité du geste de réception (très souvent en manchette).
8- Hauteurs du filet :
Catégorie Masculins Féminines
Seniors 2,43 m 2,24 m
Espoirs 2,43 m 2,24 m
Juniors 2,43 m 2,24 m
Cadets 2,35 m 2,24 m
Minimes 2,24 m 2,10 m
Benjamins 2,10 m 2,10 m
Poussins 2,00 m 2,00 m
Pupilles 1,80 m 1,80 m

9- Matériels qu’on trouve sur le terrain


Le filet
Les cordes
L’antenne
EXERCICE II : CONNAISSANCES GENERALES
1. Particularités du Rolland Garros
C’est un tournoi qui se joue sur terre battue, et en France, il succède au championnat de
France, et se joue sur la dernière semaine du mois de mai et la première semaine de juin.
Les matchs se jouent en 5 sets sans jeu décisif dans la dernière manche.
2. Lieu de jeu de la prochaine coupe du monde de football
La coupe du monde se tient en 2014 au Brésil
La poule des lions indomptables : poule I
Les adversaires des lions indomptables : Lybie, Togo, République démocratique du
Congo

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3. Finaliste de la dernière coupe du Cameroun de football ? équipe victorieuse


- Coton sport de GarouavsUnisport de Bafang
- le vainqueur était Coton sport de Garoua

EXERCICE III: CAS PRATIQUE


1. Calculer la distance de cette trajectoire
Les données étant très peu explicites, nous supposerons dans le but de pouvoir résoudre notre
exercice que l’angle de départ de la frappe se situe à 0° par rapport à l’horizontale. Nous
avons donc le schéma suivant :

Ainsi nous avons les données suivantes :

= 260 ; = 2 + 1,5 m ; =
3,5 m

Or, ( ) = 9 + 18 =
9 + 18

Donc, = 9 + 18 + 1.5

2. Angle au point de chûte


En supposant que le ballon une fois partis
n’est soumis qu’à l’action de son poids,
en appliquant le T.C.I, nous avons:

En projetant cette équation suivant les différents axes du plan, nous avons :

=0
= = 1
2

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Or, au point de chute, = 0, donc = / .

De plus, la valeur de est telle que : = arctan

Or, . et, en = , . = = .

Donc, = arctan = arctan

3. Angle au point de chute si le ballon retombait à la limite de la surface de jeu.


Dans ce cas, on aurait =2 = 9 + 18 et on remplace dans la formule précédente.

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SEMESTRE 1 2003-2004
1- Comment exécute-t-on la remise en jeu quand le ballon de hand-ball sort au niveau de
la ligne latérale du terrain ?
2- Quand est-ce que l’arbitre siffle une fois au hand-ball ?
3- Quand est-ce que l’arbitre siffle deux fois au hand-ball ?
4- Qu’est-ce que la faute au basket-ball ?
5- Comment indique-t-on la faute à la table de marque ?
6- Citez 4 violations au basket-ball.
7- Donnez le nombre de poste sur un terrain de volley-ball.
8- Un panier réussi au basket-ball peut valoir combien de point ?

SEMESTRE 2 2005-2006
1- Quelle est la durée d’un match de volley-ball?
2- Combien de passe et de touches une équipe doit faire au maximum avant de faire
traverser le ballon par-dessus le filet pendant un match de volley-ball ?
3- Comment s’effectue la rotation au volley-ball ?
4- Comment sont disposés les postes au volley-ball ?
5- Quelles sont les qualités que la pratique du volley-ball peut développer sur un
individu ?
6- Qu’est-ce que la foulée pendant une course ?
7- Sur une piste d’athlétisme il existe plusieurs arrivées et plusieurs départs. Oui ou non ?
8- L’athlétisme est-elle une discipline collective ou une discipline individuelle ?
Pourquoi ?
9- La course de 400 m est-elle une course de vitesse ou une course de résistance ?
Pourquoi ?

SEMESTRE 1 2005-2006
1- Tracez et annotez un terrain de hand-ball réglementaire.
2- Comment distingue-t-on un arbitre de queue d’un arbitre de tête au cours d’un match
de hand-ball ? comment et lequel des 2 arbitres valide le but ?
3- Définition : E.P.S., gymnastique.
4- Combien de zones neutres trouve-t-on sur un terrain de basket-ball ?
5- A quel moment une équipe de basket doit-elle bénéficier de lancer franc au cours d’un
match ?
6- Proposez un trajet de gymnastique comprenant 6 exercices différents pouvant se
combiner aisément ?

SEMESTRE 2 2006-2007
1- Comment sont appelées les lignes qui limitent un couloir sur une piste d’athlétisme?
1 pt
2- Description de l’altitude de course au cours d’un bon sprint de 100 m. 2 pts
3- L’athlétisme est-elle une discipline individuelle ou collective ? pourquoi ? 3 pts
4- Au début d’un match de volley-ball comment sont placés les postes 5 des équipes et
les postes 2 et 4 des deux équipes ? 2 pts
5- La zone du gardien de but au hand-ball est interdite seulement aux joueurs de l’équipe
adverse n’est-ce pas ? 1 pts

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6- Est-ce qu’un gardien de but de sa zone peut marquer un but dans les goals adverses au
hand-ball ? 3 pts
7- Dans une course de vitesse, le vent a une influence considérable sur la performance
sur sprinter. Justifier cette affirmation. 2 pts
8- Lors du match Cameroun contre côte d’ivoire. Eto’o fils tire un penalty droit devant
lui, le ballon touche le bord inferieur de la barre transversale et dans les buts.
Quel est l’angle ( ) de la trajectoire du ballon par rapport au sol ? 2 pts
9- Kameni tire au ballon vers le haut. Calculer la hauteur maximale atteinte par le ballon,
sa vitesse et son temps mis en sachant qu’à =0 = 20 / et = 10 3 pts

SEMESTRE 1 2006-2007
1- Quels sont les différents types de départs que vous connaissez ?
2- Quelle est la longueur d’un couloir sur une piste d’athlétisme ?
3- Un athlète parcourt 39 tours de piste à partir de la ligne d’arrivée en 1 heure 39
minutes 21 secondes. Quelle est sa vitesse moyenne en m/s ?
4- Quels sont les points de divergence sensibles entre une course de vitesse et une course
de résistance ?
5- Donnez les caractéristiques d’un bon départ d’une course de vitesse.
6- Citez deux points du règlement qui diffèrent le hand-ball des autres sports collectifs.
7- Définir EPS et dire le bien-fondé de cette pratique dans une école de formation comme
la vôtre.
8- Donnez au moins trois raisons pouvant amener l’arbitre central à arrêter
définitivement un match de football.
9- Définition de la gymnastique.
10- Au volley-ball, quels sont les postes qui se trouvent au filet lors d’un match ?

SEMESTRE 1 2007-2008
I- Pendant un set au volley-ball chaque joueur joue-t-il à son poste du début à la fin ?
pourquoi ? 3 pts
II- Qu’est-ce que le tie-break au volley-ball ? A combien de points se gagne ce set ? 3
pts
III- Sur un terrain de volley-ball, comment sont placés les postes 5 et 2 des équipes
adverses ? 2 pts
IV- Une piste d’athlétisme a plusieurs lices internes et plusieurs lices externes. Vrai ou
faux ? et pourquoi ? 5 pts
V- Dans quels pays se dérouleront les prochains jeux olympiques ?l’emblème des J.O
est formée de combien d’anneaux ? quel message véhicule-t-il ? 2 pts
VI- En gymnastique un étudiant réalise de la même manière et successivement 3
roulades avant élevées. Quel est le type de mouvement qu’effectue un caillou placé
au niveau de ses pieds ? la roulade est repérée dans un repère orthonormé ( , , )
et les coordonnées du vecteur position du caillou sont :
( )=
,
( ) +4 2
Déterminer l’équation de la trajectoire, sa nature, sa forme géométrique. L’axe xx’
coincide avec le sol horizontal. Déterminer l’apogée (S), la vitesse à l’apogée, la
portée (distance horizontale), le temps mis pour parcourir cette portée par le

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caillou, les pieds ont décollé à 11h59m59s A quelle heureretoucheront-ils le sol?


5 pts
SEMESTRE 2 2007-2008
1- Pour quelle raison selon vous l’E.P.S. soit être obligatoire à l’E.N.S.P. ? 4 pts
2- Un gardien de but au hand-ball peut-il marquer le but dans les goals adverses étant
dans sa zone ? 1,5 pts
3- Etes-vous d’accord que l’arbitre au hand-ball finit le match par 3 coups de sifflet ?
Expliquez. 3 pts
4- Citez 4 exercices d’équilibre que vous connaissez en gymnastique. 2 pts
5- Sur un même terrain de volley-ball 2 finales sont programmées. Une en-dames et
l’autre en messieurs. Que feront les officiels de ces matchs à la fin de la finale
dames pour que la finale messieurs se joue dans les normes ? 3 pts
6- Citez 10 violations au basket-ball. 3 pts
7- Au basket-ball, expliquez la situation qui peut permettre à un joueur de marquer 4
points sur une seule action.
8- Dites combien de joueurs se trouvent autour de la zone réservée pendant les
lancer-francs. 4,5 pts.

SEMESTRE 2 2008-2009
1- Quel est le nombre maximal de touches de balle autorisé à une équipe avant de faire
passer la balle par-dessus le filet ?
2- A quel moment un panier au basket-ball vaut un point ?
3- Définir le mot sport.
4- Donner les caractéristiques d’un bon départ dans une course de vitesse.
5- Quels sont les avantages d’un athlète qui exploite son couloir dans une course de
vitesse ?
6- Quels sont les points de divergence sensibles entre la course de vitesse et la
résistance ?
7- Quel est le nombre d’officiels pendant un match de volley-ball ?
8- Le juge de touche au football peut-il siffler au cours d’un match ?
9- Est-ce que la violation à un moment donné au basket-ball peut être considérée comme
une faute ?

SEMESTRE 2 2009-2010
1- Donnez les caractéristiques d’une piste d’athlétisme olympique
- Longueur et sens de rotation
- Nombre de couloir et leur numérotation
- La largeur des couloirs
2- Comment appelle-t-on les équipes des pays suivants : Cameroun – Algérie – Angola-
côte d’Ivoire – Afrique du Sud – Egypte – France – Italie – Gabon – Sénégal – Tunisie
– Maroc
3- Quel est la condition pour qu’un pays Africain conserve le trophée de la CAN ?
- Citez les nations Africaines et le nombre de fois qu’elles ont rempli cette condition
4- Affaire Roger MILLA – ETO’O
Faites le résumé de leurs propos respectifs et donnez votre point de vue

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PROBLEMES

N°1
Le championnat camerounais à 17 équipes engagées au Football. Il se joue en aller et retour
avec 3 semaines d’interruption entre les deux phases. Les matchs ont lieu tous les dimanches
exclusivement
1- Trouvez le nombre de journée de ce championnat
2- Trouvez le nombre de match à jouer par phase
3- Sachant qu’il a débuté le dimanche 3 janvier 2010 à quelle date se terminera-t-il ?
4- Ces équipes sont engagées dans la coupe du Cameroun avec 14 équipes de la
deuxième division. Le détenteur du trophée commence au deuxième tour.
a) En combien de tours se déroulera cette coupe, sachant que l’élimination est directe
avant la finale. (faire un tableau)
b) En déduire le nombre de matchs qu’un équipe pourra livrer pour gagner le trophée.

N°2 (3,5 points)


Lors du match Cameroun-Portugal, KAMENI fait une passe tendue à partir du coin droit du
petit cadre, à NGUEMO situé à l’extrémité gauche de la ligne médiane. Lequel transmet le
cuir à WEBO placé au milieu de la ligne du grand cadre face au goal portugais. Il tire à ras, le
ballon ricoche sur le bord interne du montant droit suit la ligne de but, ricoche sur le montant
gauche et revient sur WEBO qui n’a pas bougé et l’amortit.
1- Calculez les distances : KAMENI – NGUEMO; NGUEMO – WEBO ; WEBO –
KAMENI 1,5 pt
2- Trouvez le temps mis pour la réalisation de cette action en sachant que la balle est
partie de KAMENI à 16 h 59 mn 05 s et n’a eu d’arrêt qu’à la fin de l’action. 1pt
3- En déduire la distance totale parcourue par le ballon. 1pt
NB : Les trajectoires de la balle sont tendues et rasantes. Les vitesses du ballon sont les
suivantes :

= 7,2 / ; = 10,8 ; = 14,4 /


Terrain L=120 m l=90m

Présentation 1pt

PROFESSEURS : BAYIHA –CHINMOUN- MUKWADE – MOFFO

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CORRECTION SEMESTRE 2 2009-2010

1- Caractéristiques d’une pisted’athlétisme:


Longueur: 400m
Sens de rotation: sens inverse des aiguilles d’une montre
Nombre de couloir : six à huit de l’intérieur vers l’extérieur
Largeur des couloirs : 1,22m
2- Pays et équipes

Pays équipes
Cameroun Les lions indomptables
Algérie Les fennecs/Les guerriers du désert/El khadra
Angola Palancas Negras (« antilopes noires »)
Côte d’ivoire Les elephants
Afrique du Sud Bafana Bafana
France Les bleus
Egypte Les pharaons
Italie Gli azzumi/la nazionale/la squadra azzuma
Sénégal Les lions de la Téranga
Gabon Les panthères
Tunisie Aigles de carthage
Maroc Lions de l’atlas

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EXAMEN INFORMATIQUE 4 2012

EXERCICE I : CONNAISSANCE DU COURS

EXERCICE II :

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EXERCICE IV : Soit A la matrice définie par

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAMEN INFORMATIQUE 4 2012

EXERCICE I : CONNAISSANCE DU COURS

1. Définitions des notations ,

( )={ > 0, , ( ) . ( )}
( )={ > 0, , ( ) . ( )}
( )={ > 0, > 0, , . ( ) ( ) . ( )}
2. Types de complexités rencontrés

Constante : = (1)
Logarithmique : = (log )
Linéaire : = ( )
Quasi-linéaire : = ( log )
Quadratique : = ( )
Cubique : = ( )
Polynomiale : = , >1
Exponentielle, lorsqu’il existe > 1 tel que : ( )

3.

a. Déterminer C(1), puis C(n) en fonction de C(n-1)

b. Déduire C(n) en fonction de n

EXERCICE II : MATLAB
1. Donner les valeurs finales de , , , , , , , , ; après exécution par Matlab
des instructions suivantes :

u =
1 3 5 7 9
v =
-2 -4 -6 -8 -10
w =
1 -2 3 -4 5 -6 7 -8 9 -10
a =
1 3 5 7 9 -2 -4 -6 -8 -10
1 -2 3 -4 5 -6 7 -8 9 -10
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
b =
1 2 5 7 2 2 -4 -6 -8 -10
1 -2 3 -4 5 -6 7 -8 9 -10
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2 3 2 2 7 -2 2 2 2 2
c =

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1 3 5 7 9
3 9 15 21 27
5 15 25 35 45
7 21 35 49 63
9 27 45 63 81
d =
1 3 -4 7
e =
1 0 0 0
0 3 0 0
0 0 -4 0
0 0 0 7
f =
1
3
-4
7

2. Donner les instructions Matlab efficaces permettant d’effectuer les sommes


suivantes
100 1
a) =1 3 : Sum(1./((1 :100).^3))
10000 1
b) =400 sin 2 : sum(1./sin((400:10000).^2))
20 1
c) =1 : s=1;
for k=2:20
s=s+1/k^k;
end
3. Suite d’instructions efficace Matlab permettant de construire une matrice:

A(1,1)=1 ;
for k=1(1)n
A(k,k)=1/(k^k) ;
A(k-1,k)=1/((n-k+1)^3) ;
A(k,k-1)=1/((k-1)^2) ;
end

EXERCICE III

On se propose de calculer une valeur approchée de l’intégrale = ( ) où


( )
( )=

1. En utilisant la série entière de la fonction sinus développée en 0, montrer que


=

Dans un voisinage de 0, la fonction sinus admet la décomposition en série entière suivante :

( 1)n . 2 +1 3 3 5
sin( ) = sin( ) = =
(2 + 1)! 3! 3! 5!
=0

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( 1) sin( ) 1 ( 1)
= ( )= = =
(2 + 1)! 3! 5! (2 + 3)!

Or est une I.I.S en 0+ et [0, ] est un intervalle proche de 0. La fonction admet donc la
décomposition en série entière précédente, et on peut écrire que :

( 1) ( 1) ( 1)
= ( ) = = = ×
(2 + 3)! (2 + 3)! (2 + 3)! 2 + 1

( 1) 2 +1
Avec = (2 +3)!
×2 +1

2. Relation vérifiée par ( )

( 1) .
0, 1×
(2 + 5)! 2 + 3
2 +1 ( 1)
1. × ×
(2 + 4)(2 + 5) 2 + 1 (2 + 3)! 2 + 3
2 + 1 ( 1) 2 +1 (2 + 1)
+1 = 1. × . =
(2 + 4)(2 + 5) 2 + 3 (2 + 3)! 2 + 1 (2 + 3 2 + 4)(2 + 5)
)(

(2 + 1)
Donc, au inal = 0
(2 + 3)(2 + 4)(2 + 5)

3. Majoration du reste d’ordre N de la série


2 +1
La série est une série alternée, et de plus | |= 0, donc converge
(2 +1)(2 +3) !
d’après le critère des séries alternées, et de ce fait, nous avons :

2 +3
0, = | +1 | =
(2 + 3)(2 + 5)!
+1

4. Concevoir et écrire une fonction algorithmique permettant d’avoir avec une


incertitude absolue <

Procédure APPROX_I ( :réel, var S : réel)


(*Objectif : trouver une valeur approchée de S à près *)
(* Donnée : :réel ; la valeur de l’incertitude *)
(* Résultats : S : réel, S est tel que ] , + [ *)
Constante :
Pi = 3,14159 ;
Pi2= Pi*2 ;

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Variables locales :
i, n: entier ;
An1, An, Fn, Dn, Pn, Tol réels
Début (* APPROX_I *)
(* Initialisation *)
n 0 ; (* n = 0 *)
An Pi/6 ; (* An = an *)
S An ;
Fn 120 ; (* Fn = (2n + 5)! = 5! = 120 *)
Dn 3 ; (* Dn = 2n + 3 = 3 *)
Pn Pi*Pi2 ; (* Pn = 2n + 3 = 3 *)
Tol Pn/(Fn*Dn) ;
An1 An ; (* An1 = an+1 *)
Tant que (tol ou i < ilim ) faire
(* On fixe un nombre max de calcul à faire pour ilim *)
n n+1 ; (* n vaut n+1 *)
An An1 ; (* an an+1 *)
An1 An1*(-Pi*(2*n-1)/(2*n+1)*(2*n+2)*(2*n+3));
S S + An1 ;
Fn Fn*(5+n)*(n+6) ;
Dn Dn + 2*n ;
Pn Pn*Pi2 ;
Tol Pn/(Fn*Dn) ;
Fintantque
(* Si i ilim, alors on n’a pas pu avec le nombre d’itérations fixé
atteindre la précision voulue*)
Fin (*APPROX_I*)

EXERCICE IV :
1. Montrer que les matrices L et U peuvent avoir la forme suivante

= , =

On a :

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1 0 0 0 1 1 0 0
1 1 0 0 2 2
. = 0 0
0 1
0 1 1 0 0
1 1 0 0
1 1 1 1 + 2 2
= 0 2 2 0
1
0 0 1 1 1 1 +
1 1 0 0
1 2 2
= 0 2 3 0
1
0 1

Donc les matrices L et U peuvent être de cette forme


2. Déterminer les coefficients ( ) et ( ) en fonction des
( ), et ( )

On a 1
= 1 ; = ; = 1 1 + = 2(1) (0)

Donc = = 1(1) (1)

Or,
= 1 1 + = 2(1)
1
= 1 + , = 2(1)
1

= = 2(1)
= et
= = 1(1) 1;

3. Procédure algorithmique permettant de déterminer les coefficients de L et U

Procédure Coefficients (A, B, C : vecteurs, var Alpha, Beta : vecteurs,


n :entier) ;
(* objectif : déterminer les coefficients des matrices L et U
(* données : A, B, C : vecteurs, qui sont des tableaux de réels contenant
dans leur partie utile les éléments utiles de la matrice
n : entier contenant le rang de la matrice A. A*)
(* résultats : Alpha, Beta : vecteurs, qui sont des tableaux de réels
contenant dans leurs parties utiles les éléments des
matrices L et U issus de la factorisation LU*)
Variables locales :
i : entier ;
Début (* Coefficients *)

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Beta(1) A(1) ;
Alpha(1) C(1)/Beta(1) ;
Pour i=2(1)n-1 faire
Beta(i) A(i)-(C(i-1)*B(i-1))/Beta(i-1);
Alpha(i) C(i)/Beta(i);
Finpour
Beta(n) A(n)-(C(n-1)*B(n-1))/Beta(n-1);
Fin (* Coefficients *);

4. Coût numérique de cette méthode

2(÷), 1(×) 1(+)


Dans la boucle pour :

1(+), 1( × ) 2(÷)
Cout total :
( 2 + 1)(+) , ( 2 + 1)(×) , (2( 2) + 2)(÷)

Soit (4 4)opérations arithmétique élémentaires

5. Procédure de résolution du système =

Pour résoudre ce système, on a : = . = . = avec . =

Il convient donc d’abord de trouver avant d’en déduire en résolvant le système . =


Procédure Resolution (A,B,C : vecteur, var X : vecteur, n : entier)
(* objectif : résoudre le système A.X=B par la méthode LU en tenant compte
de la configuration particulière de A*)
(* données : A,B,C : vecteurs, tableaux de réels constituant les éléments
de la matrice A, B étant le vecteur seconde-membre du système*)
(* résultats : X : vecteur solution du système*)
Variables locales :
Alpha, Beta, Y: vecteur (*Y est un vecteur intermédiaire*)
i : entier ;
Début (* Resolution *)
Coefficients(A,B,C,Alpha,Beta,n) ;
(* on résout L.Y=B *)
Y(1)=B(1) ;
Pour i=2(1)n faire
Y(i) B(i)-Alpha(i-1)*Y(i-1) ;
Finpour
(* on résout U.X = Y *)
X(n) Y(n)/Beta(n) ;
Pour i=(n-1)(1)1 faire
X(i) (Y(i) – B(i)*X(i+1))/Beta(i)
Finpour
Fin (* Resolution *)

6. Coût numérique total de résolution du système

1(÷)
Dans les boucle pour : (n-1)fois

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1(+), 1(×), 1(+), 1(÷), 1(×) 2(+), 2(×), 1(÷)

Pour un bilan de 2( 1)(+), 2( 1)(×), (÷)

Soit un total de 5 5 opérations arithmétiques élémentaires

7. Concevoir et écrire une procédure algorithmique efficace pour résoudre le


( ) =
système
( ) =

Pour le système ( ), il suffit de décomposer le système de la manière suivante :


2
= ( . )= . ( . . ) = système qu’on résout de la manière précédente,
en prenant soin de ne pas faire des instructions inutiles ou inutilement supplémentaires.
4
Pour le système ( ): = , il suffit de décomposer le système de la manière suivante :
4 2 2
. = . = , et on le résout en procédant de la même manière que
précédemment, mais deux fois.

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CC DE L’INFORMATIQUE 4 2012

EXERCICE I :

EXERCICE I :

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC DE L’INFORMATIQUE 4 2012

EXERCICE I :
1) Complexité

C’est le cout en temps et en espace mémoire d’un algorithme.


2) Opérations prises en compte :

Affectations
Comparaisons
Opérations arithmétiques élémentaires
Exemple :
( 1)
Pour le tri sélection, on a 2
comparaison, n-1 déplacements, o opérations arithmétiques
élémentaires.
3) Peut-on faire mieux qu’un O(nlogn) pour trier ?

Non ?
4) Deux algorithmes en O(nlogn) dans le cas moyen :

Tri fusion,
Tri rapide,
5) Qu’est-ce qu’un algorithme récursif ?

C’est un sous-programme qui s’appelle lui-même de façon directe ou indirecte.


Types de récursivité :

- La récursivité simple ou linéaire


- La récursivité mutuelle ou croisée

EXERCICE II :
1)

a) Décrire de que font les instructions suivantes :

Posons = , , ,
= , , ,

= 3× , , ,
produit matriciel de A et B

./ = cos( ) = cos , =1,2,3


, , ,

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exp( ) = ( ) , =1,2,3 +1= +1 , , ,

(: ,2) = ( ) , ,

b) Resultats obtenus

a) v=[1 2 4 7] v=(1,2,4,7)
b) w=A(v) w=(1,-4,-1,7)
2 2 1
c) B(v)=abs(B(v)) = 7 3 6
5 1 3
2 14
d) B( :,1)*A(1, :) = 7 99
5 35
e) B(3, :)*A( :,2) =3
2) Intructions MATLAB permettant de :

(a) Créer un vecteur (-5,-4,…,4,5)


Vecteur =(-5 :1 :5)
(b) Créer un vecteur (-500,-499,…,499,500)
vecteur=(-500 :1 :500)
(c) Vecteur 0, à 20 valeurs contantes
vecteur= (0, , 20)
(d) Vecteur tel que 2 = cos( 2 ) 2 +1 = cos( 2 +1 )
v(1 : 2 : 20) = cos(u(1 : 2 : 20))
v(2 : 2 : 20) = cos(u(2 : 2 : 20))

EXERCICE III :
( )= + + + 0
1) Deux algorithmes pour évaluer P en un point

** Approche simple :

Procédure EVAL_POLY_1(t : réel, var Y : réel, P : polynôme,


n : entier)
(*Objectif : *)
(*Données : n : entier, le rang de P,
t: réel
P : polynôme, tableau de réel*)
(*Résultats : Y = P(t): réel *)
Variables locales :
Xn : réel ;(* contient les puissances de t *)
i : entier ;(* le compteur *)
Début (* EVAL_POLY_1 *)
Y P(1)+t*P(2); (*y= a0 + a1 t *) ;
Xn t;
Pour i= 2(1)n faire
Xn Xn * t;
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Y y + P(i+1)* xn ;
finpour
Fin (* EVAL_POLY_1 *)

***Cout :
1 (+), 1 (x)

Pour = 2(1) ,
2(x), 1(+)
Soit n-1 [2(x),1(+)]
Bilan : (2 1)(×), (+)
Soit 3 1 . .

** Approche Hörner :

Procédure EVAL_POLY_2(t : réel, var y : réel, P :


polynôme, n : entier)
(* Objectif : *)
(* Données : n : entier le rang de p
P : polynôme tableau des réels contenant les
ai
t: réel le point où on calcule P *)
(* Résultats : y : réel tel que Y = P(t) *)
Variables locales
i : entier ;
Début (*EVAL_POLY_2*)
Y P(n+1); (* y = an *)
pour i = n-1(-1)0 faire
Y P(i+1) + t*Y ;
finpour
Fin(*EVAL_POLY_2*)
***Cout :
Pour i=n-1(-1)0 on a
1(+), 1(x)
Soit n(+) n(x) donc 2
2) ( )= +( ) + +

(a) Déterminer = ( ), une relation de récurence :

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( )= 1 1 2
0 + + 1 + 1 0 1 0 1 0
1
On a : =( 0 1 0 ) + ( 1 2 0) +( 1 0) +
= 0+ 1 +

0 = 0 1 0
1 = 1 2 0
……
Ainsi, on a:
= +1 0
……
=

=
D’où
= + +1 0 = 0(1) 1

(b) Algo de calcul de p(t0)


Pour = , on a ( ) = .

Calculer ( ) revient à calculer

Procédure EVAL_POLY_3(t : réel, var y : réel, P :


polynôme, n : entier)
(* Objectif : *)
(* Données : n : entier le rang de p
P : polynôme tableau des réels contenant les
ai
t: réel le point où on calcule P *)
(* Résultats : y : réel tel que Y = P(t) *)
Variables locales
i : entier ;
Début (*EVAL_POLY_2*)
Y P(n+1); (* y = an *)
pour i = n-1(-1)0 faire
Y P(i+1) + t*Y ;
finpour
Fin(*EVAL_POLY_3*)

***Cout : n(x) et n(+), soit 2

EXERCICE IV :

On veut calculer =

1-montrer que = ( )

Lorsque 0, 0

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d'où de developpement de la fonction au voisinnage de 0 peut être ramené par la fonction


2
2 au voisinnage de 0.
2
2 1
2
On a : = =0 ! 2 = =0 !

( )
donc = = ( ) =
! ! !

1 1 1 1
or = +1 =
0 +1 0 +1

( ) ( 1)
d’où = !.( )
donc =2 !.( +1)

2) Etablir une relation de réccurence vérifiée par ( )

1 1
0 = 1, 1 = 2 =
6 40
( 1) +1 ( 1)
0, +1 = +1 +1
2 ( + 1)! (2( + 1) + 1) 2 ( + 1)! ( + 3)
( 1) ( + 1) × ( 1)
= ×
2 ! ( + 1) ( + 3) × 2( + 1)
+1
( + 2)( + 3)
En conclusion

+1
0 = 1, 0, +1
( + 2)( + 3)

3) Majoration du reste d’ordre N de :


1
On a : | |= 0
2 !( +1)

D’où ( ) 0 converge vers 0 d’après le critère des séries alternées.

Ainsi 0, | + 1|
1
Ainsi =
2 +1( +1) !( +3)

4) Algorithme qui approche I avec une incertitude

Procédure APPROX_I( :réel, var S : réel )


(*Objectif : trouver une valeur approchée de S à près *)
(* Donnée : : réel ; la valeur de l’incertitude *)
(* Résultats : S : réel, S est tel que [ *)
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Variables locales :
i, n: entier ;
An1, An, Fn, Dn, In, Tol réels
Début (* APPROX_I *)
(* Initialisation *)
n 0 ; (* n = 0 *)
An 1 ; (* An = an *)
S An ;
Fn 1 ; (* Fn = n! = 1 *)
Dn 2 ; (* Dn = 2N+1 = 2 *)
In 3 ; (* In = 2N + 3 = 3 *)
Tol 1/(Fn*Dn*In) ;
An1 1 (* An1 = an+1 *)
Tant que (tol ou i < ilim ) faire
(* On fixe un nombre max de calcul à faire pour ilim
*)
n n+1 ; (* n vaut n+1 *)
An An1 ; (* an an+1 *)
An1 An1*(-(2*(n-1)+1))/((2*(n-1)+2)*(2*(n-1)+3));
(*on peut simplifier en faisant:
An1 An1 *(-(2*n-1))/((2*n)*(2*n+1)) ; *)
S S + An1 ;
Fn Fn*(n+1) ;
Dn Dn * 2 ;
In In + 2 ;
Tol 1/(Fn*Dn*In) ;
Fintantque
(* Si i ilim, alors on n’a pas pu avec le nombre
d’itérations fixé atteindre la précision voulue*)
Fin (*APPROX_I*)

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CC DE L’INFORMATIQUE 4 2009-2010

EXERCICE I :

Time new roman : 12

……………………………. …………………………….
Instruction(s) 100 ; Instruction(s) 220 ;
Répéter Tant que Condition 2 Faire

Instruction(s) 101 ; Instruction(s) 221 ;


Jusqu’à condition 1 ; Instruction(s) 222 ;
Instruction(s) 102 ; ……………………………
……………………………
Bloc 1.Bloc 2.

Une règle générale en Programmation Informatique énonce qu’il est toujours possible de
convertir un bloc d’instructions contenant une boucle « Répéter …jusqu’à… » en un bloc
équivalant contenant une boucle « Tant que… faire … », et vice versa. Une telle conversion
nécessite généralement d’ajouter une ou des instruction(s) et/ou variable(s) supplémentaires
approprié(e)s avant et/ou au sein de la boucle.
1°) Convertir ainsi le bloc d’instruction Bloc 1 en un bloc d’instructions équivalent, mais
dans lequel :
La boucle « Répéter … jusqu’à … » a été remplacée par une boucle « Tant que … faire
… ».
2°) Convertir le bloc d’instructions Bloc 2 en un bloc d’instructions équivalent, mais dans
lequel ;
La boucle « tant que ... faire … » a été remplacée par une boucle « Répéter… jusqu’à … ».

EXERCICE II :

On pose, n : Un = ( )!

1°) Ecrire une fonction algorithmique calculant Un, pour n arbitraire, par une approche non
récursive.

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2°) Ecrire une fonction algorithmique calculant Un, pour n arbitraire, par une approche
récursive.

EXERCICE III :

On pose, n , x : Pn(x) = !
, Sn = Pn(1).

1°) a) Ecrire une fonction algorithmique non récursive calculant Sn, pour n arbitraire, et
s’appuyant sur la relation de récurrence évidente n *,S =S
n n -1 +
!

b) L’ adapter en une fonction algorithmique calculant Pn(x), pour n , et pourx


arbitraires

2°) a) Ecrire une fonction algorithmique non récursive calculant Sn , pour n arbitraire
mais s’appuyant plutôt sur l’observation suivante :

n *, Sn = 1 + (1 + (1 + (1+ … + (1 + ) …)))

b) L’adapter à une fonction algorithmique calculant Pn(x), pour n et x


arbitraire

EXERCICE IV :

Soit (an)n 1 suite de définie par :


. . ( )
a2 = 1/3, a3 = 5, a4 = 28, et, n *, an+4 = -
( . ) ²

1°) Ecrire une fonction algorithmique calculant an, pour n arbitraire, par une approche non
récursive.
2°) Ecrire une fonction algorithmique calculant an, pour n arbitraire, par une approche
récursive, mais efficace.
3°) On peut voir an comme le terme générale d’une série. Ecrire une procédure algorithmique
calculant les sommes partielles de cette série jusqu’à un rang N arbitraire, et les stocker dans
uns fichier sur le disque.

EXAMEN DE L’INFORMATIQUE 4 2009-2010

EXERCICE I :

Donner le résultat affiché par MATLAB à l’exécution de chacune des commandes du tableau
suivant lorsqu’elle est légale, ou signaler son illégalité dans le cas contraire (en écrivant : K.
O !!!) :
N° Commandes Résultats
1. U = 0.2 :0.3 :1.9

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2. U(1,5)
3. U(5,1)

4. diag(diag(u))
5. U([1 1 1 ], :)
6. fliplr(u)
7. U*U
8. U<0.8
9. fix(U)

10. U(U > 0.8) = NaN ; U


11. U(5,1) = NaN ; u
12. flipud(U)

EXERCICE II :

N.B. LES PARTIES I A IV SONT INDEPENDANTES


I – Ecrire un script MATLAB pour tracer un cercle de centre 0 et de rayon 5, en rouge et en
pontillés. De plus s’arranger pour l’épaisseur du trait soit de 5.

II- Ecrire une fonction anonyme MATLAB, qu’on appellera SumlnvSq qui prend en entrée un
1
argument n, supposé être un entier 1, et renvoie comme résultat la somme nk=1 2
k

III- Ecrire une fonction MATLAB qui, étant donné une matrice M, aura pour effet de
remplacer toutes les lignes d’indice impair de M par l a somme de la première et la dernière
ligne

IV- Dans MATLAB si A est une matrice dire quel sera l’effet de l’instruction :
A(max(isnan(A’)), :)= [ ]

EXERCICE III :
1 1)
On pose : I= 0
sin ² , un = ( 4 +3 ).( 2 + 1 )!
, S= n=0 , dn =

1°) Démonter que : a) I ; b) I = S.

2°) Démonter que Un = dn, où la suite (an) 0 vérifie une relation de récurrence par
division et (bn) 0 satisfait une relation de récurrence par addition.

3°) Construire une méthode numérique pour calculer une approximation e J de I telle
que

|I – J| < .

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4°) a) Ecrire une fonction MATLAB, mettant cette méthode numérique en œuvre.

b) Comment exécute-on votre fonction depuis la ligne de commande de MATLAB ?

EXERCICE IV

Procédure FACTO_CHOLESKY(A : matrice ; var L ; matrice) ;

(* Objectif : factorisation de la matrice de CHOLESKY de la matrice A *)


(* Paramètre(s) entrant(s) : A, matrice réelles S.D.P *)
(* Paramètre(s) sortant(s) : L, matrice inf-triangulaire à diagonale > 0 telle que A
t
= L L *)
Variable : i, j, k : entier ;

(*** Corps de la procédure***)


Début(* FACTO_CHOLESKY*)

(* Calcul de la colonne I de l amatrice L *)

L[1, 1] A[1, 1] ;

Pour i= 2(1)n faire L[i, 1] A[i, 1]/L[1, 1] ;

(* Calcul des colonnes 2 à n de la matrice L*)

Pour j = 2(1)n faire

Début

1
L[j, j] A[j, j ] k=1
L[j, k]² ;

1
Pour i = j + 1(1) n faire L[i, j] A[i, j] k=1 L i, k . L j, k
[ ] [ ] / L[j, i] ;

Fin

Fin : (*FACTO_CHOLESKY *)

Ci-dessus est donnée une procédure algorithmique en L.E.A. effectuant la factorisation de


Cholesky d’une matrice A réelle symétrique et définie positive (en abrégé S.D.P. dans une
suite) donnée en entrée, i.e. calculant les coefficients utiles de la matrice L, inf-triangulaire et
à diagonale > 0 telle que : A = LtL. cette procédure fait appel au type matrice et à la constante
n censés avoir été définis dans la partie Déclaration du programme.
1°) a) Ecrire une fonction MATLAB appelée CHOLESKY, et résolvant par la méthode de
Cholesky, un système de Cramer A.X = bdont A est S.D.P.
Cettefonction MATLAB devra comporter (et appeler dans son corps) 2 sous-fonctions :
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- Une pour effectuer la phase de factorisation de la méthode, appelée FACT_CHOLESKY ;


- et une pour effectuer la phase de résolution de la méthode.

N.Bcette fonction renvoie comme résultat, à la fois le vecteur-solution Xet la matrice L.


b) Quel devra être le nom du fichier physique sur le disque contenant votre fonction ?
2°) a) Ecrire un script MATLAB qui crée une S.D.P. d’ordre n = 100.
b) Comment exécute-t-on votre script sur la ligne de commande de MATLAB ?
3°) a) Ecrire un script MATLAB pour tester votre fonction CHOLESKY successivement
sur :
1. un 1er système linéaire de taille n = 100, et dont vous connaissez la solution ;
2. un 2ème système linaire de taille n = 100, et dont vous ne connaissez pas la solution.
b) Comment exécute-t-on votre script sur la ligne de commande de MATLAB ?
4°) a) Quel est l’intérêt de renvoyer aussi la matrice la matrice L parmi les résultats de la
fonction CHOLESKY ?
b) Cependant, exploiter cette information pourrait exiger des ré-ajustements structurels à
votre fonction écrite ci-dessus. Lesquels et pourquoi ? (Brièvement : explique rseulement les
grandes lignes.).

RATTRAPAGE DE L’INFORMATIQUE 42009-2010

EXERCICE I :

Donner le résultat affiché par MATLAB à l’exécution de chacune des commandes du tableau
suivant lorsqu’elle est légale, ou signaler son illégalité dans le cas contraire (en écrivant : K.
O !!!) :
N° Commandes Résultats
1. B = [0 -1 ; 2 3]
2. C = repmat(B, 1, 3)
3. A= [6 :-1 :1 ; 1.2 :0.3 :2.8 ; C]
4. A(2, 5)

5. A(5, 2)
6. u= diag(A)
7. diag(u)

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8. A([2 1 3 3 1],[4 4 2])


9. u([1 1 1 ], :)

10. fliplr(A)
11. flipud(A)
12. A*A

13. P = (1 <= A)&(A<= 2)


14. P*A
15. fix(A)

16. A((1 <= A)&(A <= 2)) = NaN ; A

EXERCICE II :

1°) Ecrire une fonction anonyme MATLAB, qu’on appellera newF, qui prend en entrée un
argument n, supposé être un entier naturel, et renvoie comme résultat la somme
n 1
k=0 sin 2
cos (k )

2°) Comment exécute-t-on votre fonction sur la ligne de commande de MATLAB ?

EXERCICE III :
11 ² 1/4) 1
On pose : I= 0
sin 2 , un = ( 2 +1 ).( 2 + 1 )!
, S =4 n=0 , dn =

1°) Démonter que : a) S ; b) I = S.

2°) Démonter que Un = dn, où la suite (an) 0 vérifie une relation de récurrence par
division et (bn) 0 satisfait une relation de récurrence par addition.

3°) Construire une méthode numérique pour calculer une approximation e J de I telle
que

|I – J| < .

4°) Ecrire une fonction MATLAB, mettant cette méthode numérique en œuvre.

EXERCICE IV :

1°) Ecrire une fonction MATLAB, appelée SOLVE_CHOLESKY, effectuent la phase de


résolution de la méthode de Cholesky. N.B. Sans utiliser une commande et/ou fonction de
MATLAB résolvant un système linéaire.
2°) Mais une seule commende MATLAB suffirait pour faire ce même travail. Ecrire une telle
commande

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U.E. INF 222 Informatique IV : Test N°1 2009/2010


EXERCICE 2

1) Fonction Calcul_non_recursif(n :entier) ;


(*Objectif :…*)
(*Parametres entrants :…*)
(*Resultat :…*)
Variable :
i :entier ;
val : réel ;
début(* de Calcul_non_recursif*)
val=1 ;
Pour i=1 à n
val=val*i*(2*i+1) ;
fpour
val=1/val ;
renvoyer(val) ;
fin(*de Calcul_non_recursif*)
En C cette fonction appelée dans un programme peut se presenter ainsi :
#include<stdio.h>
float calcul_non_recursif(int);
int main(void)
{
int n;
float valeur;
printf(" entrer la valeur pour laquelle vous souhaitez faire le calcul\n");
scanf(" %d",&n);
printf(" %d\n",n);
valeur=calcul_non_recursif(n);
printf(" la valeur calculer est %f \n",valeur);
system(" PAUSE ");
return(0);
}
float calcul_non_recursif(int m)
{
float val;
int i;
val=1;
for(i=1;i<=m;i++)
val=val*i*(2*i+1);
val=(1.0)/val;
return(val);
}
2) Fonction Calcul_recursif(n :entier) ;
(*Objectif :…*)
(*Parametres entrants :…*)
(*Resultat :…*)
Variable :
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val : réel ;
début(* de Calcul_recursif*)
Si n=0,alors
val=1 ;
sinon
val=(calcul_recursif(n-1))/(n*(2*n+1)) ;
fin si
renvoyer(val) ;
fin(*de calcul_recursif*)
En C cette fonction appelée dans un programme principal donne :
#include<stdio.h>
float calcul_recursif(int);
int main(void)
{
float valeur;
int n;
printf(" entrer la valeur du parametre n\n");
scanf(" %d",&n);
valeur=calcul_recursif(n);
printf(" la valeur calculer est %f\n",valeur);
system(" PAUSE ");
return(0);
}
float calcul_recursif(int m)
{
float val;
if(m==0)
{val=1;}
else
{val=(calcul_recursif(m-1))/(m*(2*m+1));}
return(val);
}

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U.E. INF 222 INFORMATIQUE IV : EXAMEN FINAL 2009/2010

EXERCICE 3

1°) Démontrons que

a)
( ) = sin ² [0; 1] =
sin ² est une intégrale définie donc qui converge, d’où

b) =
( 1) ( 1) ( )
= sin sin = sin =
(2 + 1)! (2 + 1)!

( 1) ( 1) ( 1)
= = [0; 1]
(2 + 1)! (2 + 1)! (2 + 1)!
1
é é é é
(2 + 1)!
D’Alembert ; donc la série

( )
( )!
converge normalement donc uniformement d’où

( 1) ( 1)
= = | |
(2 + 1)! (4 + 3)(2 + 1)!
( 1)
= =
(4 + 3)(2 + 1)!

2°) Démontrons que =


( )
On pose =( )!
alors =( )( )
et = 4 + 3 alors = +4
ainsi on constate que =
3°) Methode numérique permettant de calculer J

= =

| | = | |.
La série étant une série alternée convergente par le C.S.T. ( car . <0
et ) alors | | | |.
Pour avoir | | < il suffit donc d’avoir | | < . Il vient donc que =
| |<
Par ailleurs = et = + 4 et =( )( )
4°) Algorithme
Afin de vous aider à mieux vous exercer sur MATLAB, voici le corps de l’algorithme
que vous transcrirez.

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Début
0; 1/3; 1; 3;

+ ;
4 /( + 3)( + 1);
+ 4;
/ ;

Renvoyer(J) ;
Fin

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U.E. INF 222 INFORMATIQUE IV : EXAMEN FINAL –RATTRAPAGE-2009/2010

EXERCICE 3

1°) Démontrons que

a)
è é é .
b) =
1 ( 1)
= sin /2 sin = sin /2
x (2 + 1)!

( 1) ( ) ( 1/4)
= =
2( ) (2 + 1)! 2(2 + 1)!
( 1/4) ( 1/4)
= [0; 1]
2(2 + 1)! 2 (2 + 1)!
1
) (2
é é é é
2( + 1)!
D’Alembert ; donc la série

( / )
( )!
converge normalement donc uniformement d’où

( 1/4) ( 1/4)
= = | |
2 (2 + 1)! 2(4 + 2)(2 + 1)!
( 1/4)
= =
4(2 + 1)(2 + 1)!
2°) Démontrons que =
( / )
On pose = ( )!
alors = ( )( )
et = 2 + 1 alors = +2
ainsi on constate que =
3°) Methode numérique permettant de calculer J

= =

| | = | |.
La série étant une série alternée convergente par le C.S.T. ( car . <0
et ) alors | | | |.
Pour avoir | | < il suffit donc d’avoir | | < . Il vient donc que =
| |<
Par ailleurs = et = + 2 et = ( )( )
4°) Algorithme
Afin de vous aider à mieux vous exercer sur MATLAB, voici le corps de l’algorithme
que vous transcrirez.
Début

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0; 1; 1; 1;

+ ;
/4( + 2)( + 1);
+ 2;
/ ;

Renvoyer(J) ;
fin

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CC D’OPTIQUE 2011-2012

QUESTIONS DE COURS

EXERCICE I

EXERCICE II

EXERCICE III

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EXERCICE IV

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EXAMEN D’OPTIQUE 2011-2012

EXERCICE I :

Définir les notions ci-après

EXERCICE II :

EXERCICE III :

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EBAUCHE DE CORRECTION DU CC D’OPTIQUE 2011-2012

EXERCICE I :

Definir Système optique

Succession de milieux transparents et homogènes séparés par des dioptres ou des miroirs

5 exemples

- La loupe
- Les lentilles
- Le miroir
- Le télescope
- L’appareil photo
- La lunette astronomique

3 principes de l’optique géométrique

Principe de Fermat :
Entre deux points A et B atteints par la lumière, le chemin optique le long du trajet
effectivement suivi est stationnaire.
Propagation rectiligne de la lumière :
Dans un milieu homogène, les rayons lumineux se propagent en ligne droite.
Retour inverse de la lumière :
Le chemin optique suivi par la lumière ne dépend pas du sens de parcours du trajet.

Le seul rayon lumineux qui n’est pas dévié par un dioptre sphérique est le rayon qui passe par
son centre de courbure.
Un rayon lumineux qui arrive parallèlement à l’axe optique d’un D.S. est dévié vers le point
focal image.

Approximation de Gauss :

- Les rayons incidents sont proches de l’axe optique


- Les rayons incidents sont peu inclinés par rapport à l’axe optique

Différence entre stigmatisme, astigmatisme et stigmatisme approché :

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Stigmatisme : C’est lorsque tous les rayons lumineux issus d’un même point traversant un
système optique (E) convergent en un même point, alors astigmatisme c’est lorsque ces
rayons ne convergent pas en un même point. D’autre part on parle de stigmatisme approché
lorsque pour atteindre un stigmatisme dans les 3 dimensions de l’espace, on considère les
approximations de Gauss.

EXERCICE I :

La vergence et les distances focales

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6 =6 =3

= , , =

D’où on a :

En A, = 0,028 = 46,94 = 52,94 = 2,83


En B, = 0,023 = 52,94 = 46,94 = 2,83
En C, = 0,57 ^( 1)) 23,47 = 26,47 =
5,57
EXERCICE II :

Montrer que la lumière n’est pas déviée :

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Il s’agit pour nous de montrer que la direction de propagation de la lumière ne change pas à la
traversée de la vitre, autrement dit que = .

- Snell-Descarte en E et S nous donne :

sin = sin
or = sin = sin = sin = sin
sin = sin

sin = sin = (conclure)

- Pour le décalage maximal

Notons le L, pour un dioptre tel que > , le décalage est maximal pour = 90° et dans
ce cas, il vaut or = 1, = > d’où = =1

(*pour exercice, retrouver cela par calcul*)

EXERCICE III :

1) Relation sur

Pour qu’il y ai réflexion totale, il faut que > pour on a = 90° et Snell-
Descarte donne = 1 sin = 1 = ( )

Or pour qu’il y ai réflexion totale, ou que = 45° , il faut que < 45° arcsin < 45°
1
> 1
sin 45° < sin 45°
= 2
2) Renvoi en sens inverse

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EXERCICE IV :

1) trajet du rayon lumineux

> >

> >

Justification :

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Basée principalement sur les lois de Descartes sur la réfraction, elles nous permettent de
déduire :

> >

En , sin = sin

> >

(1) Donc le rayon se rapproche de la normale

En , sin = sin

> >

(2) Le rayon s’éloigne de la normale


> >

En , sin = sin

> >

(3) Donc le rayon s’éloigne de la normale

En , sin = sin

> >

(4) Le rayon s’éloigne de la normale

(1), (2), (3) et (4) justifient les constructions.

2) = = = , = ( )

a) Trajet et angle de sortie

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L’angle de sortie.
=
Car : en I et J, sachant que = , en appliquant la 2e loi de Descarte sur la réfraction, on a :

sin = , = sin sin = = = sin


=

b) Par les relations de conjugaison, calculer la position de l’image

Le dioptre plan étant sphérique de vergence nulle, on a :

=0 ( )
A (D1) A1 (D3) A’ tel que :
=0 ( )

(a) = = ( )

(b) = = ( )

Or = + = d’où = = ( )

Ainsi

= +

Déduire

= + = +

= + +

= +

D’où = = ( 1)

Nature de A’ : Virtuelle.

Application numérique

4 1
=4 =4× 1 =4( )
3 3

= 1,33

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EBAUCHE DE CORRECTION DE L’EXAM D’OPTIQUE 2011-2012

EXERCICE I :

Ouverture : on appelle ouverture d’un appareil photographique le diamètre D de la pupille


d’entrée de l’objectif.

Profondeur de champ : on appelle profondeur de champ la distance qui sépare deux points
extrêmes et de l’axe optique dont les images sont vues nettement sur le film
photographique.

Champ angulaire : c’est la portion conique de l’espace objet dont l’objectif photographique
donne une image nette.

Mise au point : C’est une opération qui consiste à amener l’image A’B’ entre les limite de
vision distincte de l’œil (P.R. et P .P. de l’œil).

Cercle oculaire : Image mn à travers l’oculaire de la première face MN de l’objectif.

Matrice de transfert : C’est une matrice qui permet de comprendre le comportement d’un
rayon lumineux à l’intérieur d’un système optique.

Presbytie : On parle de presbytie quand l’amplitude d’accommodation devient inférieure à 4


dioptries.

Lentille : C’est un système optique constitué de 2 dioptres.

Résolution : C’est l’expression de la précision avec laquelle un appareil photographique peut


donner une image d’un objet.

EXERCICE II :

1. Calcul des distances focales de chacun des dioptres


Formule générale :

= = =

Dioptre 1 :

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1
= 1, = = 1,5, = , =

×
AN : = 1,5 × ,
= 30 = 30

1 × 10 × ,
20 20

Dioptre 2 :
1,5
= = 1,5, = 1, =

×
AN: =1× ,
= 40 = 40

1,5 × 20 × ,
= 60 60

2. Position des points nodaux et du centre optique pour chaque dioptre :


- Points nodaux :
Formule générale :

= +
=

Dioptre 1 :

= Car =1 AN: = 20 30 = 10 10

= + = 10 = 10

Dioptre 2:

= AN: 60 40 = 100 100

= + = 40 60 = 20 20

- Centre optique :
Pour chaque dioptre = , {1,2}

=
=

3. Position des foyers F et F’, des points principaux H et H’ et des points nodaux
N et N’ du système

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- Foyers F et F’ :
Soit AB un objet placé à l’infini, déterminons son image à travers notre système optique :

formule de conjugaison appliquée au dioptre 1 :

1 1,5 1,5 1 1 1,5 15


+ = = , × 1,5 = , = × 10 = 30
+ 0,5
.

Formule de conjugaison appliquée au dioptre 2 :


, ,
+ = Or = + 50 + 30 = 20

20 × 10 20

Donc

20

Considérons à présent un objet tel que son image se trouve à l’infini:

Si l’image se forme à l’infini, cela suppose que l’image intermédiaire donnée par le dioptre 1
s’est formée sur le foyer objet du 2e dioptre donc =

En utilisant la relation de conjugaison sur le deuxième dioptre nous obtenons donc :


, ,
+ = = = , , or = + = 50 60 =

10

Donc = 10 × =5

- Points principaux H et H’ :
Etant donné que nous sommes en présence de deux dioptre séparant un milieu d’indice n :

Nous utiliserons la matrice suivante démontrée en cours :

( )

( )=
1 +

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( )
= avec =( 1) + . .

,
AN : = , =5 , = 2,5 = (50.10 ). , . = 12,5 = 12,5

50.10 . , . 25 25

- Points nodaux :
= , =

4. Détermination graphique des positions de F, F’, H et H’ :


Détermination graphique de F et F’

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Détermination graphique de H et H’

5. =
Position de l’image

On a : = or = , =1 = 1, = + 12,5
25 = 37,5

Donc = = 10,7 10,7


, .

Détermination graphique de l’image A’B’ :


Faites-le (voir cours)

Valeur numérique du grandissement


,
= = or d’après la formule de conjugaison, = , = 150
, ×

,
= = et = = × = ×

,
= 4 et = 1,5 × = 1,5 × 0,5355
, ×

Donc 4 × 0,5355 = 2,142 = 2,142

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EXAM D’OPTIQUE JUIN 2010

EXERCICE I :œil et instrument d’optique

Définir les notions ci-après : ouverture, diamètre d’ouverture, profondeur de champ, champ
angulaire , résolution, mise au point.

Les éléments ci-dessus sont les constituants de l’œil ou de l’appareil photographique :


ensemble dioptres et cristallin, objectif, diaphragme, iris, ouverture, mise au point, pupille,
rétine, accommodation, film photographique

Sur un tableau à deux colonnes, faites le groupement des éléments constituant l’œil ou
l’appareil photographique et établir leur correspondance

EXERCICE II :

3
Soit une lentille biconvexe de rayons R et 2R, d’indice n= 2 , d’épaisseur R et soient ,
les points d’intersection de la lentille avec l’axe principal

Calculer la position des foyers de chacun des dioptres;

Déterminer la position du centre optique O de la lentille ;

Placer les dioptres, leurs centres et leurs foyers sur un schéma. Par une construction
géométrique, retrouver les positions des points principaux. Faire un pour chaque point
principal

Sur un autre schéma, placer , les foyers de la lentille et les deux palans principaux. Par
construction géométrique retrouver la position de l’image A’B’ de l’objet AB situé 8cm
devant la lentille

EXERCICE III: ensemble lentille épaisse et miroir

On considère une lentille L plan-convexe dont la matrice de transfert est, en unités S.I

2 0.04
3 3
25 1
On la retourne et on place derrière L un miroir M de telle sorte que l’ensemble forme un
système centré

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Le miroir est plan et place à 2cm de la face de sortie de L. donner les caractéristiques du
miroir équivalent à l’ensemble.

Quelle devrait etre la nature du miroir (vergence, rayon de courbure) pour que l’ensemble
(LM) soit afocal ? dans ce cas, calculer les grandissements transversal, angulaire et
longitudinal et construire le trajet d’un rayon lumineux qui arrive sur la lentille parallèlement
à l’axe optique. Où se forme l’image que donne l’ensemble réel placé à 1cm de la face
d’entrée?

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EPREUVE D’OPTIQUE GEOMETRIQUE SEPTEMBRE 2006

EXERCICE I :

Un miroir sphérique concave de très faible ouverture, de sommet S et de rayon


R=1.5cm, permet de projeter une bougie sur un mur placé à la distance d = 2 cm de la bougie.

1. La position du miroir (on calculera la distance D entre le miroir et le mur) ;


2. Le grandissement linéaire (transversal) et le grandissement angulaire ;
3. Faire un schéma à l’échelle indiquant la position du foyer et la construction de
l’image obtenue à l’aide de trois rayons particuliers.

EXERCICE II :

on considere une lentille demi – boule de rayon r = 4.5cm et l’indice, plongee dans
l’air.
1. Si l’on veut utiliser cette lentille pour focaliser un faisceau de lumière parallèle, doit-
on présenter au faisceau la face bombée ou la face plane pour réaliser au mieux les
conditions de stigmatisme approché. On retiendra dans la suite de l’exercice la
meilleure solution.
2. 1. Calculer la matrice de transfert de cette lentille. En déduire la position des foyers en
s’appuyant sur les considérations géométriques.
2 2. En utilisant les formules de conjugaison des dioptres, déduire les foyers de la
lentille.
2 3. Vérifier vos résultats par le cheminement de rayons bien choisis à travers les
dioptres (faire un schéma très soigné sur un papier millimétré, à l’échelle ½).
3 On considère maintenant un système plus complexe : une autre lentille demi-double de
rayon identique R=4.5cm, mais d’indice différent, n=1.4 eest accolée à la précédente
pour constituer une boule de rayon R = 4.5 cm.
Calculer la matrice de transfert du système et en déduire les foyers ;

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CONTROLE OPTIQUE GEOMETRIQUE - 2006

EXERCICE I :

Miroir sphérique concave de sommet S et de rayon R=1.5m. on a la distance d = 2m entre


l’objet (la bougie) et son image (sur le mur).

1- Déterminons la position du miroir : calculons D la distance

Relation de conjugaison dans le même repère.

On obtient

La bougie est un objet réel, on peut donc avoir les 2 configurations à ci-après (pour une image
réelle).

Comme l’image est sur le mur, on retient la configuration où > 0 (E) devient alors :

Soit

D’où

2- Déterminons le grandissement linéaire (transversal)

L’image est renversée.


3- Construction de l’image.

EXERCICE II :

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EPREUVE D’OPTIQUE GEOMETRIQUE Session juin 2006

EXERCICE I :

Soit une lentille épaisse concave d’indice dans l’air. Les rayons de courbures de ses
deux faces = = 0 et son épaisseur est = 12 .

Tous les schémas seront faits sur papier millimétré, l’échelle ¼ selon l’axe de la lentille
l’échelle 2 pour la hauteur des objets et images.

A- 1) Déterminer la vergence de chacun des dioptres. Déterminer les positions de leu


foyers , , puis des foyers F et F’ de la lentille
2) Où se trouve l’image d’un objet en ?
3) On place devant la lentille, 8cm devant un objet AB de hauteur 0,5cm.
Déterminer la position de son image A’B’en construisant géométriquement les images
successives de ABà travers chacun des dioptres.
B- 1) Déterminer la matrice de transfert de la lentille, en fonction des vergences et
des dioptres, de n et de . calculer numériquement ses coefficients.
2) En déduire la vergence de la lentille et ses distances focales objet et image.
3) A partir de la matrice de transfert, déterminer la position et la grandeur de l’image
A’B’de l’objet défini au A-3).
4) Déterminer partir de la matrice de transfert les autres éléments cardinaux de la
lentille.
C- 1) Su un schéma où figurent les deux dioptres, leur centres et leur foyers, tracer la
marche du rayon incident parallèle l’axe et celle d’un rayon émergent parallèle à
l’axe.

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