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1 Pour défendre la poésie lyrique, V. Hugo écrit dans la Préface des Contemplations :
« Est-ce donc la vie d’un homme ? Oui, et la vie des autres hommes aussi […] Ah ! insensé
qui crois que je ne suis pas toi. »
Vous vous demanderez si la poésie lyrique peut prendre une dimension universelle.
6 Estimez-vous, comme le poète P. Reverdy, que la poésie puisse être définie comme « un
élargissement de l’horizon, une extension de la personnalité libre, une explosion indispensable
de l’être dilaté par l’émotion vers l’extérieur ?
7 Vous discuterez cette affirmation de P. Reverdy : « Aucune chose, aucun mot ne recèle la
moindre parcelle de poésie en soi. Tout est dans l’opération de l’esprit, de cœur du poète, de
celui qui justement mérite d’être appelé poète, sur les choses, à l’aide des mots et à travers les
mots. »
9 Selon vous, faut-il considérer la poésie comme un travail à part entière ou comme un don ?
10 La poésie a-t-elle pour fonction de révéler un monde caché sous le voile de nos habitudes ?
12 « Mes vers ont le sens qu’on leur prête […]. C’est une erreur …que de prétendre qu’à tout
poème correspond un sens véritable, unique et conforme ou identique à quelque pensée de
l’auteur » Partagez- vous cette conception du sens pluriel d’un poème exprimée par P.
Valéry ?
13 Rimbaud a rêvé d’une poésie capable de « changer la vie ». Un tel projet vous semble-t-il
possible ?
16 Pensez-vous que le poète, en travaillant les mots, puisse renouveler notre vision du
monde ?