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Cours : 1h30
Crédits : 1
Coefficient : 1
Objectifs de l’enseignement :
Permettre aux étudiants de faire connaissance avec de
différents métaux ainsi que les méthodes d’extraction et
d’élaboration de ces derniers
Contenu de la matière:
Mode d’évaluation :
Examen: 100%
Bibliographie:
- Métallurgie extractive. Volumes 1,2,3. Alain Vignes. Hermes publication
Introduction :
Les minéraux sont des substances naturelles minérales qui
contiennent des métaux divers soit à l'état natif, soit sous forme de
composés chimiques (sulfures, oxydes, carbonates…). L'utilisation
directe des minéraux est impossible dans la majorité de cas car les
métaux utiles des minerais doivent être extraits à l'aide des procédés
spéciales dans une usine de traitement.
La métallurgie extractive consiste à transformer ces
minerais utiles pour extraire les métaux essentiels. La scorification
des composants du minerai utiles et la réduction des composants
dont le métal est recherché sont les deux opérations de base de la
métallurgie extractive
Métaux Production minière, en milliers de t
Pt 0,18
Au 3,2
Pd 0,21
Ag 24,9
Sn 271
Ni 1 989
Cu 20 278
Pb 4 994
Al 58 742
Zn 13 249
Fe 149 012
• L’agglomération
• La cokerie
• Le haut fourneau
• Le convertisseur
L’agglomération :
Présentation
Le minerai de fer avant son introduction directe dans le haut
fourneau est donc préalablement converti en un mâtereau plus
adapté. Le rôle principal d’une unité d’agglomération est donc de
convertir et de préparer le minerai de fer avant le haut fourneau. Elle
garantit l’amélioration de la nature chimique, minéralogique et
physique de minerai de fer pour pouvoir réduire la mise au mille,
accroître la qualité de la fonte et améliorer le rendement.
Les principaux phénomènes physico-chimiques intervenant dans la
chaine d’agglomération ainsi que les températures à partir desquelles ces
phénomènes se produisent :
La cokerie :
Cette unité a pour rôle la conversion du charbon naturel
en coke, matériau carboné plus adapté au fonctionnement du
haut fourneau. Les avantages de ce processus sont de :
• réduire le pourcentage de minéraux volatiles,
• fritter les grains de charbon,
• avoir une granulométrie adaptée au haut fourneau,
• récupérer les hydrocarbures sous forme de gaz et de goudrons.
La cokéfaction consiste à chauffer à l’abri de l’air un
mélange convenable de charbon, à haute température ensuite «
éteindre » le coke en versant de l’eau afin de refroidir et empêcher
qu’il ne brûle.
Le haut fourneau :
Le haut fourneau est
considéré comme l’un des
réacteurs industriels les plus
complexes. Sa principale fonction
est la production de la fonte. Ses
dimensions varient entre 1 et 14 m
de diamètre et peuvent atteindre
jusqu’à 90 m de hauteur, en
fonction de la production
recherchée qui peut aller jusqu’à
9000 tonnes par jour vue réelle d’un haut fourneau
Description du haut fourneau :
Le haut fourneau est un réacteur à contre-courant
dans lequel les matières premières (coke, minerai de fer et
aggloméré) introduites solides en haut du fourneau
réagissent et échangent de la chaleur avec les gaz
réducteurs ascendants. Ceux-ci proviennent de l’oxydation
partielle du charbon et de l’air chaud injectés au niveau des
tuyères et de la gazéification du coke. Au centre du four, les
oxydes de fer et le fer fondent et forment la fonte par
réaction avec le carbone du coke. Fonte et laitier sont
extraits alternativement par le bas du four.
Description physico-chimique du haut fourneau :
Les principales réactions chimiques selon les zones :
• La zone sèche est le siège de la réduction des oxydes de fer par le
monoxyde de carbone et l’hydrogène, dans la partie supérieure de cette
zone, l’hématite est réduite en magnétite qui est ensuite réduite en wüstite.
Suite à l’accroissement de température dans le haut fourneau, les réactions
présentées ci-dessous interviennent successivement:
• Dans la zone de fusion : la fusion du Fe et du FeO non réduit,
• Dans la zone active : FeO restante est réduite en Fe, également que la
fonte se carbure en carbone :
FeO + C → Fe + CO
Fe + C → fonte
• Au niveau des tuyères, le CO est produit par combustion du coke par
l’oxygène selon la réaction :
C + ½ O2 → CO , en parallèle avec : C + O2 → CO2
• Enfin au niveau du creuset : la fonte et le laitier se séparent par
décantation, la fonte s’affine et continue de s’enrichir en carbone jusqu’à
saturation.
Élaboration de l’aluminium :
le grillage oxydant,
la conversion
Le grillage se réalise à une température de 500-550°C, pour éviter
la formation de ferrites de cuivre ou le point de fusion est élevé. Il
permet de régler la teneur en cuivre du concentré, en oxydant
relativement le soufre et le fer, et en éliminant quelques impuretés
volatiles particulièrement le dioxyde de soufre. Les principales
réactions ou cours de grillage, transformant l’oxydation du cuivre
et des sulfures de fer en sulfates et oxydes, sont :
CuFeS2 + 4O2(g) = CuSO4 + FeSO4
2CuFeS2 + 13/2O2(g) = 2CuO + Fe2O3 + 4SO2(g)
2CuS + 7/2O2(g) = CuO.CuSO4 + SO2(g)
La fusion pour matte se réalise sur les matériaux grillés,
après de 1100-1200°C. Elle permet de séparer deux phases :
- une scorie composée d'éléments des oxydes. Elle se constituent
de 30-40% de l’hématite et de magnétite, 35-40% de silice, 10%
d’alumine, 10% de CaO.
- une matte contenant le cuivre associer au soufre sous forme de
Cu2S, les sulfures de cobalt, de nickel, de zinc et de plomb, les
métaux précieux (or, platinoïdes, argent), et enfin des impuretés
comme le bismuth, le tellure, l’arsenic, le sélénium et l'antimoine.
La conversion de la matte qui comporte en une oxydation
par insufflation d'air à 1150-1250°C, permet de débarrasser de
soufre et le fer restants, et de garantir l'obtention du cuivre
métal non raffiné (cuivre blister, 99,8% Cu) réactions :
3FeS + 5O2 = Fe3O4 + 3SO2
Cu2S +1/2O2 = Cu2O +SO2
Cu2O + Cu2S = 6Cu +SO2
Élaboration du zinc :
* Séparation solide/fluide :
Cette étape permet de séparer le résidu inerte de la solution
de lixiviation. Il est intéressant que la séparation soit la plus
réalisable afin que :
— la solution de lixiviation comporte, après séparation, le minimum
de résidu, ce dernier représentant une impureté pour la suite du
procédé ;
— le résidu comporte le minimum de solution de lixiviation. Cela
signifierait, dans le cas opposé, une perte de métal et une pollution
du résidu.
* Flottation :