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Angèle Bassolet : La : poétesse burkinabè


des éditions Malaika
lundi 1er août 2005.
 
En mars 2005, le Burkina Faso abritait, en marge de la 19édition du FESPACO, le
Marché africain de la poésie. Cette grande première est l’œuvre de Mme Angèle
Bassolet née Ouédraogo, directrice, fondatrice de la maison d’éditions Malalaïka
basée au Canada.

Cet entretien que nous avons eu avec elle révèle une femme dont la dimension du
talent et de l’œuvre est le magnifique résultat d’un parcours prodigieux de femme
de Lettres dont l’univers et la vie se sont bâtis autour de l’écriture, de la lecture, de
la promotion de la femme, de l’Afrique et son identité culturelle.

Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par les livres.

Depuis mon jeune âge, depuis que j’ai su lire et écrire, les bouquins ont toujours été mes compagnons. J’étais une
fouineuse de bibliothèque. En classe de 6emec quel que soit le volume des livres que j’empruntais, je les rendais
en un temps record. Etonnée, la bibliothécaire m’a demandé si je lisais vraiment.

Alors pour en être sûre, elle m’a demandé de lui faire le résumé des bouquins. Ce que j’ai fait. Elle était tellement
contente et épatée qu’elle m’a dit : "je vais te confier un travail". Elle m’a demandé de l’aider à établir les fiches
des ouvrages. Ça m’occupait et en même temps elle me donnait plus de livres que j’en avais droit et je pouvais les
garder plus longtemps. Comme ça j’étais devenue à 14-15 ans sa collaboratrice, jusqu’à ce que je finisse mon
cycle.

En fait, je ne me sens en paix avec moi-même et avec les autres qu’au contact des livres. J’ai une relation
passionnelle avec les livres et ils ont constitué l’autre école qui m’a appris tout ce que je ne pouvais apprendre
avec les enseignants et le système éducatif. Et comme ça, de fil en aiguille j’ai commencé à écrire des poèmes.

Mon premier poème, je l’ai écrit quand j’avais onze ou douze ans. C’était à la suite du décès accidentel de mon
frère aîné en France. Ça a été un choc pour moi parce que nous étions très proches l’un de l’autre. Lui était poète,
il faisait des déclamations à la télévision. C’était mon modèle. Mon premier poème a eu pour titre « souffrance".

A 15-16 ans, je militais avec mes frères, dans une association pour la libération de Nelson Mandela. L’association
était basée à Paris et nous, nous en étions les correspondants locaux en Côte d’Ivoire. C’est dans ce cadre que
j’avais écrit un poème intitulé « A quand ta libération Nelson Mandela ? ". Le président de l’association l’a fait
publier dans le journal « Jeune Afrique". C’est comme ça que c’est parti. Mais auparavant, je détruisais les
poèmes que j’écrivais ou alors j’écrivais dans des cahiers que je gardais secret.

Lorsque mon oncle, maître Pacéré Titinga Frédéric a su que je faisais ça, il a récupéré mes cahiers pour
m’empêcher de les détruire. Au regard de ce qui précède, c’est tout naturellement que j’ai fait des études de
Lettres à l’université de Ouagadougou. Après la maîtrise, je suis allée faire mon doctorat à l’université d’Otawa
au Canada. Là, j’ai travaillé sur les femmes, la poésie des femmes en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte
d’Ivoire, Sénégal).

Je me suis toujours dit que j’allais terminer dans les livres. Comment ? Je ne le savais pas. Mais j’avais la certitude
que mon domaine c’était ça. En plus de ma formation en littérature, j’ai une formation en journalisme (presse
écrite). J’ai fait de la radio, j’ai été correspondante de BBC Afrique au Canada pendant un certain nombre
d’années. Je fais encore de la correspondance pour "la Voix de l’Amérique" au niveau culturel.

Ici au Burkina, j’ai animé des rubriques dans le journal « Le Pays". Au Canada, j’ai écrit dans « Afrique tribune ».
A "Amina", j’avais pendant des années une tribune intitulée « tribune d’Angèle" où je parlais de problèmes liés
aux femmes, etc. Donc pour moi, tout tourne autour du livre, de la lecture, de l’écriture et des femmes.
A la fin de ma thèse de doctorat, j’ai publié mon premier recueil de poèmes « Burkina Groov" au Canada.

Ensuite est venu le second recueil intitulé "Avec tes mots" édité en 2004. Il a eu à Ottawa le prix Trillium de
poésie. Ce prix est décerné en Ontario par le gouvernement de l’Ontario au Canada. C’est le plus important prix
pour les arts littéraires. C’était la première fois qu’une écrivaine des minorités visibles (comme ils le disent là-
bas) et qui n’est pas d’origine canadienne obtenait ce prix. Ça a été bien perçu autant par les Canadiens de
souche que par les Canadiens d’émigration. J’ai eu beaucoup d’encouragements et de félicitations de la
communauté culturelle, etc.

Sur les traces héroïques de mes ancêtres

« Je suis née en Côte d’Ivoire. Mais grâce à mes parents qui m’ont laissé un patrimoine important(la langue, la
culture du pays d’origine), je connaissais toute l’histoire des Mossé, celle de Yennenga ainsi que l’histoire de
Wemba.

Quand nous étions enfants, les gens de notre village d’origine, nous saluaient, avec toute une litanie, rappelant
tous les faits héroïques de notre famille et de cette femme-là (Wemba) qui mena une vie assez épique, qui s’est
distinguée, une femme dont on disait qu’elle était mieux qu’un homme. Moi, j’ai réussi à intégrer mon
patrimoine historique à ma vie de tous les jours. C’est central dans ma façon de voir le monde et dans ma façon
d’agir.

Mon père est mort en 1996 quand je préparais ma thèse de doctorat. Toute sa vie, il nous a laissé le choix de nos
options. L’école était très importante pour mes parents. J’y suis allée à 5 ans en 1972. A Abidjan où nous sommes
nés et où nous avons grandi, nos parents nous ont inculqué la flamme du combat. En la matière, ma mère est
mon premier modèle.

Mon père a été baptisé par Monseigneur Thévenoud et il a été pendant longtemps son auxiliaire. Avec lui, il a
sillonné toute la région dans le cadre de sa mission d’évangélisation. Par ce biais, mon père a appris à parler
couramment le latin, bien qu’il n’ait pas été scolarisé. Pour autant mes parents ont très tôt compris l’importance
de la scolarisation. »

Le passage à la facultéde lettres à l’Universitéde Ouagadougou

« Je suis arrivée à Ouagadougou en 1986 à 19 ans pour m’inscrire à la faculté de lettres à l’université de
Ouagadougou, après avoir obtenu mon bac à Abidjan. J’ai commencé à m’intéresser à l’écriture de la langue
mooré. Dans mon programme j’avais des cours de mooré. En deux ans jai appris à lire en mooré. J’ai pu ainsi lire
les écrits de maître Pacéré qui m’a initiée au langage des tamtams.

Mon mémoire a porté sur la jeune poésie du Burkina. Beaucoup se demandait comment j’allais réussir dans ce
domaine car je n’avais aucun document. Mais au final, j’ai eu une mention excellente. C’est après que je me suis
rendue au Canada et j’ai continué à travailler sur la poésie. Au début, j’ai voulu faire une recherche sur Senghor.
Mais vu tout ce qui a été fait sur lui, mon travail n’aurait rien apporté de nouveau. Alors mes pensées m’ont
orienté vers les femmes.

C’est ainsi que j’ai commencé à travailler sur les femmes. Là aussi je n’avais aucun document de référence. Donc
j’ai défriché le chemin. Ma thèse a été acceptée pour publication.

Avec quels moyens Malaïka a été créé ?

J’en ai publié quelques extraits et cela a servi même de références pour quelques chercheurs. A l’issue de ma
thèse, j’ai eu une proposition d’emploi dans une organisation qu’on appelle la Table féministe franoophone de
concertation provinciale de l’Ontario. Par la suite, il m’a semblé important que les Canadiens aient de l’Afrique
une image autre que celle du Sida, de la faim, de la guerre. Il me fallait donc contribuer à offrir une tribune
d’expression à cette Afrique qui gagne, aux écrivains africains. Ainsi naquit Malaïka. »

« Malaïka qui signifie "Ange" dans plusieurs langues africaines est né avec des moyens de base personnels. Pour
une structure comme celle-là, vous n’avez pas de subventions au départ. Il faut d’abord présenter quatre
ouvrages publiés pour pouvoir bénéficier de la subvention d’aide aux nouveaux éditeurs. Moi j’aime bien cette
pensée d’une poète africaine-américaine qui disait "si tu veux qu’une chose soit bien faite, fais-la toi-même".

J’ai commencé et "Avec tes mots" a été le premier ouvrage publié en coédition avec un éditeur burkinabè. Le
recueil a obtenu un prix et par le même biais, la maison d’édition. Cela nous a tout de suite mis sur la carte. Les
gens ont dit « Ah il y a une maison d’éditions francophone à Ottawa ».

Là nous sommes à notre quatrième publication : deux recueils de poésie, une pièce de théâtre et un roman dont
le lancement a été fait lors du Marché africain de la poésie. L’auteur c’est Isaac Bazié, une Burkinabè enseignant
à l’université de Montréal. Nous allons prochainement éditer une écrivaine de la Côte d’Ivoire. Il s’agit d’un
recueil de nouvelles intitulé "Le crayon de Dieu n’a pas de gomme ».

Nous avons également en projet l’édition d’un ouvrage d’un auteur burkinabè. Nous recevons beaucoup de
manuscrits. Le logo de Malaïka est une plume qui symbolise ce partage des idées. Nous avons pour slogan « les
idées dirigent le monde ».
Ce que l’on fail avec passion nous épuise moins que ce que l’on fait avec compassion. C’est cette philosophie qui
m’a portée et qui me porte dans la conduite de Malaïka. Je ne suis jamais fatiguée de travailler là-dessus malgré
mes nombreuses charges.
Malaïka dispose de comités de lecture spécialisés suivant les genres (poésie, critiques, romans, essais, etc). Dans
les comités je fais toujours intervenir plus de trois lecteurs. Ce qui me permet d’avoir sur le même ouvrage des
avis diversifiés tant au niveau de la forme que du fond. Un résumé est envoyé à l’auteur et après commence la
phase de la production. Le guide de production est élaboré en fonction de l’idée que je me donne de l’œuvre et de
la
forme que je souhaite lui donner.

Je travaille ensuite avec la graphiste qui monte l’ouvrage. Mais avant tout cela, le manuscrit est travaillé par des
réviseurs spécialisés qui enlevent les scories, les fautes, etc.
Je ne veux pas que nos livres soient des brouillons. Nous faisons attention à tout. Nous corrigeons
minutieusement chaque page ».

Ma vie au Canada

« A Ottawa, je travaille à l’université comme chercheur assisté à l’Institut d’étude des femmes. En dehors de ça je
fais des publications. En ce moment, j’ai une proposition de l’université d’Ottawa via l’Institut d’étude des
femmes de créer une collection à Malaïka pour les études des femmes en anglais et en français. Les professeurs
d’université pourront y publier leurs études. Je suis également très impliquée au niveau communautaire à
Ottawa. Nous sommes dans une province anglophone où les francophones sont minoritaires.

Nous nous battons pour avoir plus de services en français, etc. Je m’occupe d’un des 16 secteurs d’une
organisation qu’on appelle la direction de l’Entente Canada communauté Ontario (ECO) où je défends les droits
des femmes francophones de l’Ontario. C’est plus d’une trentaine d’organisations de femmes. Je prends part à
une table décisionnelle avec le gouvernement fédéral où nous essayons de revendiquer nos droits et de faire
valloir nos voix.

Même si le Canada est un pays développé et démocratique, tout n’est pas acquis. Il y a toujours des
revendications. J’ai plusieurs champs d’activités mais tout tourne autour de l’Afrique, des femmes, des livres et
des droits humains.

Je suis fière de vous dire par exemple que nous avons gagné une bataille parce que nous avons pu faire changer
un des aspects de la loi sur l’émigration. Il s’agit du parrainage. Le parrainage permet que des Canadiens ou des
résidents permanents au Canada puissent faire venir leurs conjoints ou conjointes.

Nous venons de terminer en 2004 une étude que j’ai coordonnée sur l’intégration au Canada des femmes
émigrées qui ont un vécu de guerre. Ce sont des femmes qui viennent du Congo, du Rwanda... Leur intégration ne
se fait pas forcément de la même façon. Elles ont des besoins spécifiques. Elles ont vecu des atrocités multiples.
J’ai été éduquée dans des valeurs catholiques d’amour, de tolérance. Je suis pratiquante et ma vie au Canada en
est très imprégnée. A Ottawa, en plus de tout cela je fais, office à la paroisse de sacristine, j’aide le curé dans ses
célébrations, je l’accompagne pour les messes ».

Le premier Marché africain. de la poésie

« Nous avons organisé, en marge du XIXe FESPACO le premier Marché africain de la poésie (MAP). La poésie est
un genre négligé. Pourtant c’est le plus grand genre pratiqué partout et en Afrique. C’est le genre dont on parle le
moins. Un pays comme la France a un marché de poésie (Paris). Il y a celui de Montréal, celui de la Belgique. Mais
en Afrique, il n’y en a pas. Il fallait donc faire quelque chose parce que l’Afrique est le berceau de la poesie.

C’est ainsi que je me suis lancée dans cette entreprise. Sans attendre d’avoir de grands moyens,j"ai organisé le
marché africain de la poesie. Les poètes ont répondu favorablement. Ils sont venus de la France, du Canada, des
Etats-Unis_ du Cameroun, du Congo, etc. et par leurs propres moyens. l’ai trouvé cela vraiment impressionnant.

A l’occasion, un colloque a été organisé à l’université sur le thème "Poésie et développement ». Nous croyons que
la poésie est un facteur de développement tout comme la culture. Elle est l’expression du patrimoine. culturel,
l’expression de l’âme et l’âme d’un peuple, c’est sa culture. Les poètes sont des veilleurs de nuit comme de jour,
ils sont des éveilleurs de conscience.

Ils portent les espoirs, les rêves de la société. Nous avons eu une soirée poétique, des tournées dans les écoles,
visité 14 établissements scolaires avec des poètes pour rencontrer les élèves. Ça nous a confortés dans l’idée qu’il
faut renouveler l’expérience. Pour la prochaine édition, nous allons renforcer l’initiative avec les écoles et
associer un peu plus les élèves parce que c’est eux qui vont assurer la relève ».

Angèle et le féminisme

« Etre féministe pour moi, c’est reconnaître son état, son identité de femme. C’est reconnaître que nous vivons
dans un monde d’hommes et que nous devons travailler à l’égalité, à l’affirmation de nos droits. Je comprends la
réaction des hommes, leur aversion face au féminisme. Mais pas celle des femmes. Les hommes pensent que le
féminisme consiste à venir les évincer pour prendre leur pouvoir.

Ce n’est pas une guerre des sexes, ce n’est pas une guerre contre les hommes. C’est un combat qui traduit les
aspirations à de meilleures conditions de vie pour les femmes et pour les hommes. Il faut que les hommes et les
femmes comprennent qu’on doit travailler ensemble. Il faut travailler à dépouilIer le féminisme du trop de
préjugés qui l’entourent. Je travaille à la publication d’un ouvrage sur le féminisme. Et l’idée est très bien
accueillie » .

Mes œuvres

Comme auteur, j’ai à mon actif deux recueils de poèmes intitulés « Burkina Blues » et « Avec tes mots » . Le
troisième recueil, « Sahélienne » est en cours d’édition. Il porte la préface d’une auteur canadienne, 1re femme
lauréate du prix Trilium en 1994, une poète de l’Ontario. Je prépare également un quatrième-recueil, « Les
porteuses d’Afrique ». Un cinquième recueil » « Un jour, ailleurs ici, peut-être » est également en préparation.

En plus de cela je m’intéresse à l’essai et aux thèmes comme l’intégration des Burkinabè nés à l’extérieur. Je
travaille sur un essai qui s’intitule « Les sans-pays ». Je travaille aussi sur une nouvelle qui s’appelle « Ottawa
News » qui raconte un peu la vie des émigrants là-bas ».

Les poètes qui ln’ ont beaucoup inspirée « C’est le Sénégalais David Diop. « Afrique mon Afrique » m’a toujours
obsédée. Et quand j’ai lu l’histoire tragique de David Diop qui n’a pas connu l’Afrique même s’il est ne d’un père
sénégalais et d’une mère camerounaise en France et que j’ai découvert que c’est le jour où il y allait pour la
première fois que son avion s’écrase au large de Dakar, ça m’a toujours obsédée. « Coup de pilon » c’est un chef-
d’œuvre dans la littérature africaine.

Toute son œuvre est une source d’inspiration. Il y parle de l’esclavage, de la colonisation, de la néocolonisation. Il
a porté l’Afrique avec toutes ses tripes. Sa poésie, la force de son langage, la force de ses mots, son souci
permanent porté sur le devenir de l’Afrique est d’une intensité. Parmi les Français (auteurs) j’ai beaucoup aimé
la poésie de Beaudelaire et de Rimbeau.

En dehors de la poèsie de David Diop, celle de Pacéré m’a également guidée. Quand on me lit, on entend la
musique, les tambours. La verticalité de mes vers est un peu un écho de ces tambours-là. La poésie de Césaire,
une poésie de révolte est également d’intérêt. Moi aussi je suis révoltée face à l’injustice, aux conflits, à la bêtise
humaine »

Hortense Zida
Sidwaya Magazine

Vos commentaires
1. Le 2 août 2005 à 18:43 En réponse à : > Angèle Bassolet : La : poétesse burkinabè des éditions Malaika

Bonjour

C’est avec un réel plaisir que j’ai parcouru cette interview et te prodigue mes sincères encouragements
pour ta vision du monde poétique.
Mes sincères salutations et porte toi bien ma chère.

BASSOLE Daniel
bdaniel@sonabhy.bf

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^ Le 15 août 2005 à 01:01 En réponse à : > Angèle Bassolet : La : poétesse burkinabè des éditions
Malaika

Merci a vous pour votre message d’encouragement. C’est tres gentil de votre part.
Bien a vous et a bientot.

Cordialement.
Angele Bassole

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^ Le 25 août 2005 à 14:38, par Roberto En réponse à : > Angèle Bassolet : La : poétesse
burkinabè des éditions Malaika

Merci pour ce interessant article

Je suis Roberto de l’Italie e je lit toujour votre site.


Depuis le 2002 j’ai voyagé au Burkina e j’ai maintenant beaucoup d’amis e on est en train de
faire une campagne sur le theme de la paix e la non violence.
Sera tres interessant recevoir des poésie sur ce theme pour le mettre à coté des theatre,
photos e desseins des enfants...

Merci cordialement

a tres bientot
Roberto

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^ Le 19 janvier 2006 à 12:58, par Théodore OUEDRAOGO En réponse à : > Angèle Bassolet :
La : poétesse burkinabè des éditions Malaika

Bonjour madame Bassolé !


Je suis Théodore OUEDRAOGO, petit poète au Burkina. C’est avec beaucoup de joie que j’ai
découvert votre site internet. Je suis content de vous écrire et de vous encourager dans vos
multiples activités littéraires. C’est après les événements que j’ai appris que vous avez
organisé un Marché africain de la poésie. Je vous aurais sans doute contacter pour y prendre
part. A quand le prochain marché ? J’ai publié deux recueils (l’un chez Sankofa, l’autre chez
GTI). Un troisième est en préparation aux USA. Mais j’ai finalisé un autre manuscrit que
j’aimerais vous soumettre pour publication s’il vous agrée, bien sûr. Mais avant, faites-moi
signe dès vous aurez reçu mon message.
Merci, bonne suite !
A bientôt
Théodore OUEDRAOGO
Aumônier des lycées
BP 10 KOUPELA (Burkina Faso)
tél : 00226 76 63 02 59
theosou@hotmail.com

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^ Le 4 octobre 2006 à 19:45, par OUATTARA Dimitri En réponse à : > Angèle Bassolet : La :
poétesse burkinabè des éditions Malaika

Bonjour
Je suis ébloui par votre portrait et je ne peux que me joindre à ceux qui vous félécite.
J’écris aussi des poèmes mais j’ai pas encore d’oeuvre paru car je suis novice. J’aimerai savoir
quelles dispositions il faut prendre pour se faire éditer par votre structure Malaïka étant
donné que je suis à Bobo.

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^ Le 7 mars 2010 à 23:37, par ekheme En réponse à : > Angèle Bassolet : La : poétesse
burkinabè des éditions Malaika

merci vous aussi mais pourai je savoir quelqurs choses sur david diop un resume de 5
phrases sur cet personage merci d anvance.

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^ Le 5 mars 2017 à 04:56, par Malaika En réponse à : > Angèle Bassolet : La : poétesse
burkinabè des éditions Malaika

Allez a google et tapez son nom. Vous en saurez beaucoup. Cherchez aussi a lire Coups
de pilon son chef-d’oeuvre

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2. Le 15 juin 2007 à 00:25 En réponse à : > Angèle Bassolet : La : poétesse burkinabè des éditions Malaika

slt. moi j’aimerais juste contacter angèle très urgemment.


anonimat2005@yahoo.fr
abdoul karim, burkinabé

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